Petite fête chez le nouveau.

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Dommage, cette soirée commencait déjà à agacer le Général. Entre les accusations de luttes politiques contre une Seigneure Marchande, les idioties d' un noble déchut qui se couvre de honte en agissant à la manière d' un enfant et les regard toujours plus soupsonneux et hypocrites de toute cette masse de nobles hautains puant l' argent et la richesses, rien ne pouvait plus agacer le militaire.

Aussi, lorsqu'il s' adressa à De Nor, ce fut:

-Non, je ne veux pas me débarrasser de vous, mais oui, vous me faites honte en agissant de la sorte. Alors veillez à garder un minimum de décence devant une telle assemblée.

Le ton avait été plus sec et cassant que ne l' aurait voulut Asarhaddon, traduisant une colère contenue qu' il aurait préféré garder secrete. En société, il valait mieux savoir se contrôler, d' autant plus si l' on était un militaire. Mais voila, le Général avait bien réfléchit durant la soirée et même bien avant, après sa rencontre avec son mystérieux interlocuteur de la maison en ruines. Alors ce ton plus impérieux qui ne lui était pas habituel lui avait tout bonnement échappé.
Il en était arrivé à la conclusion que lui, Asarhaddon Sénnacherib, Général de l' Armée Républicaine d' Athée, était bien mieux à sa place, dans le monde organisé et simple des militaires, et que, pour lui, la politique était une forme de guerre trop complexe et subtile. Mieux valait de rester Général et de ne pas prendre d' initiative géopolitique inconsidérées. Mieux valait qu' il continu d' être Général et d'obéir aux ordres que le Président lui donnerais. Après tout, c' était pour sa qu' il était née, c' était pour sa qu' on l' avait élevé. Ce monde dans lequel il était plongé en ce moment même n' était pas le sien.

Aussi, arrivé dans un coin à l' écart des autres convives en compagnie de De Nor, le militaire fut bref.

-Monseigneur De Nor, je me doit de refuser votre proposition. Ne me demandez pas d' explications, je ne vous en donnerais pas. Mais sachez que si vous revenez en ma demeure je vous ferais arreter pour trahison, comme j' aurais dut le faire à la seconde où vous m' avez proposition de prendre le pouvoir par la voie illégale. Maintenant, si vous voulez bien m' excusez...

Puis il s' écarta du noble déchut, se dirigeant vers le seigneur des lieux et le représentant présidentiel.

-Megar Oris, je vous remercie pour votre accueil et votre invitation. Seulement je me dois de partir. J' ai quelque affaires importantes à regler. Je m' excuse de devoir partir de la sorte,et j' espere que votre réputation d' hospitalité n'en sera pas entâchée. Dans tout les cas, ce fut une joie de vous rencontrez.

Il s' inclina alors devant le Seigneur Marchand puis, en se tournant vers Omalyon, fit le même geste accompagné de l' habituel:

-Monseigneur...

Pour enfin se diriger vers la sortie. Mais arrivé dehors, le Général ne prit pas la route de sa maison. A la place, il se dirigea vers celle du Président. Il y avait des choses qui dépassait le militaire, et dont il devait s' entretenir avec le Chef du Gouvernement. Ainsi il se déplaca dans les rues désertes de la cité, accompagné de quelques pigeons qui continuaient de voler, ça et là.

Invité

Le silence revenu sur l'assistance, les nobles marchands se dispersèrent et les conversations reprirent. Je captai quelques regards qui filaient dans ma direction mais, même si la Marche des Fleurs était une danse entraînante, elle n'était pas révélatrice de talent si l'on exceptait l'exécution de la dernière partie de la mélodie et ces gens n'avaient encore rien vu de ce qui faisait de moi un véritable musicien. Calmement, j'ai rangé mais affaire tout en regardant autour de moi le tour que prenait la soirée. Je remarquai sans peine le départ précipité du général Sennachérib dont j'avais ouï dire la disgrâce quelques temps avant que Megar Orïs ne m'engage pour égayger cette soirée qui promettait d'être des plus instrcutives. Je vis aussi le Conseiller présidentiel et Dame Alymare se séparer sans fioriture aucune, puis l'homme austère se diriger vers Megar et un autre homme qui était entré en compagnie du général déchu, et la dame se fondre dans la foule qui emplissait dorénavant la demeure du marchand Orïs.
Lorsque je fus sûr que ma harpe était bel et bien rangée dans son étui, j'ai tiré de mes vêtements mon harmonica et l'ai porté à ma bouche. Le contact des lames de métal et de bois contre mes lèvres me rasséréna et, après m'être adossé à un mur, non loin de là où Megar et ses deux interlocuteurs reprenaient la discussion, je tirai du petit instrument quelques notes douces qui devinrent bientôt multitudes et installèrent dans la pièce un fond sonore calme et frais destiné à détendre les gens.
Après tout, j'étais là pour détendre les invités....

Une bonne répartie. Ce jeune homme n'avait certes pas le charisme flamboyant de personne telle que Sérène Alymare ou Leyr de Montbleu de Rêve source, des légendes vivantes qui dominaient souvent l'ensemble des débats. Ils étaient les plus aptes à défendre la cause Athe et le faisaient de part leurs forces de caractères et pour Leyr, leurs ferveur inconditionnelle pour la Cité. C'était une excellente chose. D'ici 5 à 10 ans, moitié moins si il se débrouillait bien, Megar Oris pourrait devenir un Seigneur Marchand respectable, respecté, fort d'un commerce florissant qui enrichirait encore la cité. Une excellente chose en soit. Le Conseiller Présidentiel Omalyon se faisait ses réflexions tandis que un certains Anton De Nor le saluait. Ensuite vînt le Général Asarhaddon Sennachérib qui quitta les lieux après avoir saluer leurs hôtes ainsi que Lemerron. Ce dernier haussa un sourcil en voyant cela. Le militaire oubliait encore une fois les règles de l'étiquette. Sa salutation était appropriée à la situation mais le moment de la faire certainement pas. Il ne se sentait probablement pas à l'aise en se lieu. Compréhensible mais dans ce cas, mieux aurait valut qu'il ne vienne pas du tout.

Lemerron bût une gorgée de vin. Il y eût un vague mouvement dans ses manches. Quelque chose d'à peine perceptible. Megar le ressentirait peut-être. Un léger flux arcanique. Et le conseiller présidentiel eût un sourire. Puis, il se tourna vers Megar pour répondre à ses piques.

- Si je reviens déjà vers vous c'est pour éviter de monopoliser l'attention. Après tout, je représente certes le représentant du président mais ne suis pas l'hôte de cette soirée. Ne serait-ce pas à vous de vous montrer un peu ? Montrer que l'on est dans la demeure du Marchand Megar Orïs et pas dans celle du Conseiller Présidentiel Lemerron Omalyon ?

Le vin dans la coupe de Lemerron tournoyait au rythme des mouvements de son bras. Il mouvement cessa puis il porta la coupe à ses lèvres et en quelques gorgées, le breuvage ne fût plus qu'un souvenir. Un délicieux souvenir qui ne se manifesterait probablement plus avant longtemps. Il en faudrait de nouveaux, différents.

- Je vous laisse donc montrer que vous êtes notre hôte pendant que je vais me rafraichir dans vos jardins. Quelques personnes présentes ce soir doivent êtres entretenues des salutations présidentielles et comme vous l'avez dit, je me dois de faire bonne figure.

Le conseiller se déroba, inclinant légèrement la tête pour toute forme de salut puis déposa son verre vide sur le plateau d'un serviteur et se dirigea vers les jardins plus frais que l'intérieur, réchauffé par les danses. La musique était certes agréable et apaisante mais ce n'était pas ce que recherchait Lemerron. Une fois à l'extérieur, il fit quelques mouvements du bras et un pigeon qui volait parmi d'autre dévia de sa trajectoire pour se diriger droit sur une autre maison. Il avait un message à transmettre.

Sérène souriait calmement lorsque l’homme qui l’accompagnait s’agita. Sa peau blanche comme ses cheveux contrastait merveilleusement avec la celle légèrement bruni par le soleil de la seigneur marchande, mais leur beauté était presque semblable. Féline pour les deux l’un était tailler pour le combat par des heures d’entrainement alors que l’autre … n’était pas vraiment tailler pour autre chose que sa beauté et une grande habilité à tricher … En faite il était assez simple de reconnaitre Ombre de Lune dans ses vêtement de guerrier qu’elle avait fait entrer sans le moindre souci.

Pour toute agitation l’elfe murmura en faite quelque chose à l’oreille de son employeur et alors que l’un sortait de la bâtisse l’autre se dirigeait vers les jardins. C’est Sérène qui se chargea des jardins où elle retrouva son grand ami de tous jours : le souriant et hilarant conseiller du président. S’approchant avec sa discrétion habituelle et se pose à coter de lui et entame une nouvelle conversation :

-˝Vous savez surement que tout s’agite en ville et que le monde semble courir vers sa perte. Si mes sources sont bonnes les églises ont décidé de nous faire la peau alors j’aimerais savoir où vous êtes, et surtout où vous en êtes car ce soir je crains que la franchise soit de rigueur et ceci même si nous savons tout les deux qu’elle est bien moins amusante que les mots et leurs lames non ? En faite, ce général est bien partie pour ça non ? Il serait bon qu’il serve enfin à quelque chose pour notre grande nation.˝

Elle souriait toujours mais la lueur de malice avait presque quitté ses yeux. Presque car ce n’aurait plus été Sérène qui aurais parlé au conseiller mais un vide simulacre d’une femme splendide.

˝Cependant il se peut aussi je vienne de tout vous apprendre et à ce moment là je demanderais une juste compensation de ces quelques renseignement pour le moins couteux…˝

Non en faite elle souriait toujours et la lueur était bien là, cette instant avait dut être une illusion… Un faible instant où l’on aurait put voir autre chose.

Origine : Je demanderais aux autres joueurs de continuer à vaquer à leurs affaires sans venir rencontrer Lemerron ou Sérène. Rarregord, un serviteur te glisse cependant un petit mot de la part d'un certains Henrique Jemelad. Il te parle de mouvement suspect dans la cité et veux que tu enquêtes. Megar, un de tes serviteurs est inquiet car plusieurs chevaux ont disparût dans les écuries.

La plaisante conversation avec le conseiller ne s’éternisa pas. Après quelques nouvelles piques bien lancées, le seigneur Omalyon se mêla à la foule d’invité et disparu aux yeux de Megar. Regardant son interlocuteur s’éloigner, le marchand murmura pour lui-même :

- Ce fut un plaisir conseiller… Je pense que nous nous reparlerons bientôt et il me tarde que cela arrive.

Après quelques secondes à faire errer son regard sans se fixer sur quoi que se soit, Megar repéra Dimgar et se souvint alors des compliments du conseiller. Après quelques courtes discussions avec les invités à côté desquelles il passait, le marchand arriva enfin à destination. Prenant ses aises en s’adossant au mur près du ménestrel, le marchand lui fit part des appréciations recueillies :

- Vous faites très bonne impression Dimgar. Même le conseiller en est venu à reconnaître votre talent, ce qui n’est pas une mince affaire. Continuez comme ça et votre aurez votre place dans toutes les plus grandes fêtes de cette cité… Et n’hésitez pas à prendre une pause et à vous mélanger aux invités. Je suis sûr que de nombreuses dames n’attendent qu’une occasion pour parler à un joli minois.

Megar avait dû couper court à la conversation après avoir repéré Erban lui faisant signe qu’ils devaient se parler. Signe léger de la tête que presque personne ne remarquerait. S’éloignant du jeune homme et du reste de la foule, Megar se dirigea vers son bureau et le serviteur le suivit. Une fois tous les deux à l’intérieur, le marchand ferma la porte et se tourna vers Erban.

- Que se passe-t-il ?

- Des chevaux ont disparu ! L’un des garçons d’écurie est venu me prévenir. Nous ne savons pas comment cela a pu arriver.

Erban s’était exprimé de sa grosse voix rocailleuse, totalement incongrue par rapport à la physionomie de l’homme qui l’utilisait.

- Je vois. Je vais aller vérifier sur place. Pendant ce temps, prends les choses en mains et si on te demande où je suis, dis qu’un affaire importante m’est tombé dessus, que je n’ai d’autre choix que de m’en occuper tout de suite et que je m’excuse de ne pas pouvoir être présent pendant un certain temps.

Juste après sa réponse, Megar s’était dirigé vers la bibliothèque et retira trois livres de leur étagère. Il les ouvrit tous les trois et en sorti plusieurs lames du tarot. Devant le regard interrogateur d’Erban, le marchand répondit :

- On n’est jamais trop prudent… Pendant que tu y es, essaye de découvrir des informations sur cet Anton De Nor. J’aimerai savoir de quel trou le général l’a sorti… Et dire que je comptais récupérer des informations à l’aide du général…

En sortant du bureau, Megar ne se dirigea pas vers la gauche pour sortir par la grande porte mais vers la droite. Un peu plus loin, le couloir obliquait vers la droite et se terminait par une fenêtre. Le marchand sortit de sa propre demeure comme un voleur. L’ironie de la comparaison entre un marchand et un voleur le fit presque sourire. L’un des gardes le repéra et le regarda comme si il était fou mais il se garda bien de faire partager son opinion à Megar. Traversant la rue, le marchand arriva aux écuries. Les lampes n’éclairaient que peu mais en même temps, les lunes visibles dans le ciel aidaient à y voir un peu mieux. Avant de pénétrer dans l’écurie afin d’enquêter, Mégar leva un dernier regard vers les deux lunes.

Delvïss et Keldaïn. C’est donc ce soir que les Dieux observeront les actions des hommes… Et bien, bon divertissement les gars.

Puis le marchand entra dans la grande bâtisse.

Alors que le général partait, Raregord sentit une main lui attraper la sienne. Une jolie jeune femme se présenta à lui. Une jeune femme à la chevelure rousse et au regard d'émeraude. Certes une nobles mais surtout un de ses agents de liaison sous le nom de "Lettre". Alors qu'elle lui présentait sa main, Raregord la prit et lui déposa un baiser dessus. Il n'avait aucune idée de qui elle était si ce n'est son nom de code et elle croyait qu'il était un simple messager de l'espion. Alors que les lèvres de l'espion se posèrent sur la peau douce de "Lettre" il sentit un petit morceau de papier avant de lui dire avec un sourire à damner un saint :

"Seigneur c'est un plaisir de vous revoir. Cela fait bien longtemps que nous ne nous sommes rencontrés"

"En effet très chère, mais j'aimerai tellement pouvoir rattraper le temps perdu mais à chacune de nos rencontres, le devoir m'oblige à vous fausser compagnie. Mais ce n'est que partie remise. Ce serait un crime de vous faire attendre mais je mes obligations m'obligent souvent à être un criminel envers votre beauté" finit il en s'inclinant.

Un message du général par la voie urgente ... c'était une chose rare, certes, mais souvent justifié. La dernière fois Raregord avait du rechercher toutes les informations possible sur un enleveur d'enfants de bonne famille donc l'espion ne connaissait que le nom. 12 heures durant, il avait du faire chanter, menacer, torturer la moitié des criminels des bas quartier pour enfin se rendre compte que ce n'était qu'un agent d'un membre de la noblesse d'Athéile. Au cours de ces 12h il avait failli mourir 3 fois et avait du liquider 7 hommes de mains. Lui qui détestait tué en était sorti avec une sacré fatigue aussi bien physique que morale. Mais il fallait agir dans l'urgence et sa douleur personnelle n'était rien comparée à la sécurité de l'enfant qui avait été enlevé.

Raregord sortit de la soirée rapidement avant d'ouvrir le message lui indiquant des mouvements suspect dans la cité. Mais il faut dire que la nuit le moindre mouvement était suspect mais les ordres son les ordres. Il était temps de réveiller mes agents et de déclencher le plan de surveillance que Jelemiad m'avait demandé de créer à mon entrée dans son service. Ca allait être une longue nuit pour sûr. Diantre revenir à Athe pour se voir confier une autre mission dangereuse. Pas de repos pour les braves comme on dit.

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Je regardai Megar s'éloigner tranquillement de moi après m'avoir averti du fait que, si je prenais un peu de bon temps, cela ne le dérangeait pas. Je faillis m'en aller vers la foule mais j'interceptai du coin de l'oeil la conversation animée mais discrète qu'il eût avec Erban, son majordome. Etrange. Je ne compris pas, de là où je me trouvais, de quoi il retournait mais je pensai à ce moment-là qu'il me fallait garder cet instant en mémoire, au cas où la suite des évènements confirmait mon sentiment de malaise.
Sans un mot, je me suis fondu dans la foule des nobles, des marchands, et des autres dignitaires de la République, serpentant entre les dames et les seigneurs d'Athe qui me lançaient des remarques appréciatives ou congratulatrices sur mes exploits de ce début de soirée. Je me suis arrêté près d'un groupe de nobles, hommes et femmes, qui m'accueillirent en leur sein par de multiples marques de respect, sourires enjôleurs ou ravis pour ces dames, poignée de main vive et sourires francs pour ces messieurs, puis qui m'intégrèrent à une intéressante conversation sur la qualité de cette soirée et, plus tard, la politique de la République Athe en général.
Je suivis cette instructive conversation un instant, puis me séparai du groupe en me saisissant de ma flûte et en en tirant quelques douces notes qui s'élevèrent dans l'assistance comme pour réclamer le silence. Il me fut acquis dans la foulée, sans un mot. Et c'est donc sans un mot que je me remis à jouer, centre de l'attention générale. L'Ombre de l'Ange est vraiment une mélodie magnifique...

Et la soirée se poursuivit ainsi pendant quelques temps, puis, alors que je parvenais au terme d'un énième morceau, je vis Erban traverser la pièce pour s'enquerir des besoins d'une petite huitaine de nobles. Il semblait agité et je m'aperçus que Megar n'était toujours pas revenu. Dans le même temps, je réalisait que le Conseiller et que Dame Alymare n'était plus repparus de la soirée. Il se passait quelque chose. Attendant qu'Erban en ai fini avec les nobles, je me rapprochai de lui. Lorsqu'il eût fini de s'occuper des invités il se tourna vers moi, interrogateur.

- Erban, maître Megar n'est toujours pas de retour, que se passe-t-il ?

Il ne me répondit pas et se contenta de me regarder fixement, comme pour me forcer à continuer. J'eus soudain une idée et lui dit:

- En tout cas, s'il refait surface, dîs lui que je suis sorti faire un tour. Je n'en peux plus des commérages de la haute, ajoutai-je avec un sourire qui se voulait appaisant.

Sans ajouter un mot, je disparus dans les étages de la demeure du marchand et filai droit vers ma chambre afin de rassembler mes affaires. Sans un regard pour mon chien-loup qui avait levé le nez à mon entrée dans la pièce, je me saisis de mes couteaux de lancer que je rangeai dans une ceinture avant de placer cette dernière autour de ma taille et d'en glisser quelques-uns contre mes cuisses. Je rangeai également mes vêtements et mes maigres possessions dans mon sac de voyage, attrapai mon manteau sombre à capuchon et, après avoir repris mes instruments de musique et siffler mon ami canin, je filai en-dehors de la pièce et sortis de la demeure du marchand par la porte des serviteurs. J'avais un très mauvais préssentiment concernant cette soirée, mais rien ne m'empêcherai de revenir plus tard si il n'y avait finalement rien à craindre où d'invoquer une rixe dans la rue pour justifier mon absence à cette petite fête.
Sans un mot, je me fondis dans la nuit et retrouvai la douce harmonie de la solitude.

Dame Alymare vînt à la rencontre de Lemerron et peut-être que quelques invités remarqueraient qu'ils échangèrent quelques paroles. Puis, quelques minutes plus tard ils n'étaient plus là. Si on essayait de les chercher, on ne les trouverait pas.

Pendant ce temps dans les écuries de Megar, ce dernier entrait. Les lieux étaient plongés dans la pénombre, seul l'éclairage de la maison du marchand fournissait une lumière à peine suffisante pour permettre de distinguer les premiers box. Ces derniers, habituellement occupés par les chevaux rapides des messagers, étaient à présent vides. Et en fait, tout les Box étaient vides. Erban devait avoir remarqué la disparition de quelque chevaux mais cela n'avait apparemment pas empêché les brigands de poursuivre leurs œuvres. Megar avancerait-il dans les ténèbres ? Mais la question ne se posait plus car les ombres disparurent bientôt alors qu'apparaissaient des lueurs rosées à hauteur du regard. La lumière émise était suffisamment forte pour permettre au taromancien d'avancer sans difficulté et de voir jusqu'au fond de l'écurie. Là-bas se trouvait une silhouette. Elle semblait vêtue d'un pantalon de cuir aux bottes assorties et d'un grand manteau vert cousu d'or, sont apparence quant à elle serait probablement familière pour Megar. Des cheveux gris-aubrun, un visage dur mais beau, des yeux aux reflets dorés.

- Je pense que nous devons parler. Déclara la silhouette.

Pendant ce temps dans la demeure même, plusieurs invités avaient quitté la salle et Erban avait bien du mal à faire mine de rien. Ne se souciant guère du barde qui n'était pas de ceux qu'il aurait été nécessaire de rassuré, il allait de noble en noble en assurant à ceux qui le demandaient que Megar Oris reviendrait sous peu. Mais que leurs dire d'autres ? Certains seraient vites offensés de l'absence de leurs hôtes. C'est alors que des cris se firent entendre. On criait : "Regardez ! Regardez ! N'est-ce pas l'une des casernes du quartiers des armes qui est en feu ?" On s'écriait, s'inquiétait. Que ce passait-il dans cette ville la nuit de l'œil ?

Une griffe racle sur le sol comme un rappelle d’un bruit ancien, un bruit qui rappelle les souvenir d’une craie sur l’ardoise, un bruit qui réveille les douleurs des tympan de noble endormie par la douce musique de l’ignorance et du pavanament, une musique qui comme un violant sanglotant dans le noir annonce la chute d’une automne vers un hiver serin de terreur de et rage… Mais l’hiver ne mettrait guerre de temps à tomber et c’est la neige d’un rouge luisant qui allait recouvrir les hommes et faire des nobles de magnifiques fresques sans fin… Déjà dans les yeux du loup il se rappelait, voyait encore le sang gouter sur les navires des autres, il faisait rarement couler le sang sur terre, si il le faisait c’était au nom de la vérité mais ce soir il allait jouer, il allait jouer sur la terre car son noble équipage réveillait sous la lune leurs vrai nature :

Ce soir le visage souriant de Johan semblait tout à coup couvert de cicatrice et portait un rictus que seule les vrai nain savait faire, un sourire guerrier qui annonçait la mort de ses adversaire sous le regard calme de son ami démon. Tout les visages avait changé pour devenir ceux de la haine, ceux de la guerre et ceux des hommes qui donne la mort sans la recevoir, ceux de ceux qui se sont battu pour survivre et pour ce nourrir, ceux de ceux qui déteste cette noblesse qui se baffer sans travail alors qu’eux trime sur la mer déchainer.

Un grognement, un hurlement, il est temps, le raclement de la griffe sur le sol annonce la charge et Lupen hurle.

-˝ Ce soir la mer s’abreuvera de leurs sangs ! Ce soir ils mourront dans le silence ! Ce soir nous serons riches, mais surtout ce soir n’oublier pas de donner leurs sangs au Souffle et de faire de cette fête un moment inoubliable !˝

Déjà la porte explose sous le cou du Loup, déjà les hurlements et les hommes qui savent tuer se présente face à ceux qui savent ce battre en duel, tout s’annonce inégale et la peur qui les prend ne peux en rien les sauver.

Sur un mort on prend une bourse dont il ne se servira plus, sur l’autre on prend le collier qui est trop beau pour lui être utile et le chamane prêt de la porte chante un chant guerrier dans un langage incompréhensible mais ses haches tranchent tout ceux qui s’approche de la porte tandis que pas loin une demoiselle lance des dagues sur ceux qui voudrais le prendre en joue.

Tout doit se passer vite, c’est leurs seul mission et pour le moment Sham n’a pas encore hurler, il attend les vrai ennemies, ceux qui ne tarderons pas à arriver, rien n’arrive sans résistance… Alors il attend de prendre le cœur de vrai hommes que Zhrey dehors n’oubliera pas de repérer ils sont dans leur domaine, ils sont dans leurs rages et leurs droits, leurs puissances… Mais vont-il le rester, une résistance même faible peut-elle s’organiser devant leur déferlement ?

Une chose est sur, Lupen n’aime pas les mures blanc et or … Le rouge est d’une beauté sans fin.

Alors qu’il avançait dans l’ombre de l’écurie en se demandant où avait bien pu passer tous les chevaux, de petites lueurs éclairèrent la nuit et révélèrent la présence d’un homme au fond, près du dernier box. Portant la main à Yukihana sans toutefois dégainer, le chevalier ne relâcha pas son attention lorsqu’il reconnu le conseiller Lemeronn Omalyon. Que faisait ici cet homme censé être dans la demeure du marchand ? Il avait pu s’éclipser mais alors que faisait-il sur les lieux du crime ? Puis le conseiller s’adressa à Megar et prononça des mots des plus intriguant.

- Parler ? Mais avec plaisir. Cependant je me demande quel genre de conversation requiert l’absence de chevaux ? Avez-vous peur qu’ils ne racontent ce qu’ils savent ? Je peux comprendre que nous puissions parler hors de portée des oreilles marchandes mais de celles des chevaux…

Toujours sur ses gardes, Megar avançait vers le conseiller, un pas après l’autre, vérifiant toujours les box à côté desquels il passait. Alors qu’il se trouvait encore à plusieurs mètres de son vis-à-vis, des cris retentirent à l’extérieur, des cris d’étonnement mais rien qui ne puisse alarmer Megar, concentré sur l’homme au regard d’or. Encore un mètre de parcouru… Les cris se transformèrent… L’étonnement laissa place à l’effroi. Dans son cœur, Megar sentit l’équilibre céder le pas au Chaos. Réfrénant son envie de se précipiter pour voir ce qu’était ses cris, de se précipiter pour voir pourquoi de tels cris, Megar relâcha une partie de la tension qu’il avait accumulé jusque là et plongea son regard, qui avait perdu de sa neutralité, dans les yeux dorés du conseiller.

- Le temps n’est pas à la méfiance gratuite. Qu’avez-vous à dire ?

La main du chevalier n’était plus sur Yukihana mais cachée dans sa manche, tenant une lame, juste au cas où. La froideur avait été remplacé par un regard sombre et une envie claire de foncer vers la source des cris. Cependant, l'équilibre devait dominé et si l'homme en face de lui pouvait aider à l'apporter alors Megar écouterait... Si Erban devait mourir, le Roi se sentirait responsable de cette mort... Pourvu qu'il ait le temps de s'enfuir. Pourvu qu'il ne fasse pas l'idiot.

- Alors ?

Un mot unique afin de démontrer l'impatience. Un mot afin de montrer qu'il préférerait être ailleurs plutôt que d'attendre la réponse d'un noble. Un mot coûtant cher à celui qu'il le prononçait.

Dans la maison de Megar, c'était le chaos le plus absolu. Ils étaient peu à être venus armés sinon de poignards ou fleurets d'apparat. Rien qui ne puisse rivaliser avec le véritable arsenal qu'était les marins du Souffle Gris. Il y avait cependant plusieurs duellistes confirmés et un marin fut abattu, nombre de ses organes percés de la pointe des fleurets. Pour le reste, ils étaient nombreux à tentés de fuir par une portes arrières mais c'est alors que cette même porte explosa, projetant morceau de bois et morceau de corps. Juste derrière, une silhouette massive se tenait là brandissant deux puissantes haches dont chacune aurait pût être tenue par un seul humain. Il était rapidement suivit par une vingtaines d'hommes armés. Tous, minotaures comme hommes portaient une ceinture violette à la ceinture. Les nouveaux arrivant avaient déjà dégainés et ils se jetèrent sur les fuyards, les massacrant, avant de rentrer plus complètement dans la salle, entrant en contact avec les marins du Souffle Gris. Leurs équipement était bien moins grand que celui de l'équipage de pirates, ils avaient cependant de quoi ce battre et semblait y mettre toute la bonne volonté du monde.

Il y avait parmi eux plusieurs archer qui commencèrent à faire pleuvoir les flèches, deux d'entre eux s'acharnant sur la lanceuse de couteau, repérée un peu plus tôt. Les autres se répartissaient de façon à former une zone de contact suffisamment large pour couper toute retraite du côté où ils étaient arrivés. Le minotaure, qui semblait mener l'attaque, quant à lui, repéra la grande silhouette de Lupen et forma une sorte de rictus malveillant avant de pousser un beuglement qui fit trembler les murs de la maison. Puis, il chargea à une vitesse étonnement effrayante pour une créature de cette taille, corne baissée. Lupen devrait éviter cette charge pour ne pas être percuté par plus de 300 kilos de muscles sur près de trois mètres de hauteurs en plus des 60 centimètres que mesuraient ses cornes acérées.

Pendant ce temps dans l'écurie, on pouvait entendre les cris et aussi le puissant beuglement du minotaure mais Lemerron ne fit pas mine de bouger le petit doigt. Son regard dur affrontait sans peine celui de Megar. Il semblait qu'il n'y ait rien qui puisse faire plier un tel regard mais le désarroi de Megar face à l'avancée du Chaos semblait lui permettre de le soutenir.

- Les chevaux n'étaient qu'un moyen de vous attirer à l'écart de votre maison. Il y en aurait eût bien d'autres mais je n'avais pas vraiment le temps de jouer en finesse. Je pense que vous êtes bien plus que le simple marchand que vous aimeriez faire croire que vous êtes. Ce qui vous motive réellement m'importe peu, vous n'êtes pas à la solde de ceux qui se battent dans nos rues ce qui fait de nous des alliés.

Le regard de Lemerron se baissa un instant sur la main de Megar qui quittait la garde de son katana pour rejoindre sa manche. Il eût un sourire sans joie, un sourire presque désabusé. Il n'avait pas l'air de penser que cette arme pourrait l'atteindre. Ou peut-être était-il déçu que Megar en revienne à la force ? Les deux étaient aussi probables l'un que l'autre.

- Nous ne pouvons plus rien pour ces gens, les deux parties qui sèment le chaos ici sont entrain de se rencontrer et vont s'affronter pendant quelques temps. Ne leurs donnons pas d'ennemis commun en nous jetant dans la mêlée et allons à la recherche de nos alliés pendant qu'il est temps.

Le marchand se rallierait-il à ses paroles ? Lemerron était curieux de le savoir même si il ne le paraissait pas. Il était de toute façon primordiale de ramener du côté de la République tout ceux qui serait capable de se dresser contre l'ennemi.

Ha voilà qui devenait sympathique, amusant en faite, oui c’était le terme, jusque là il n’y avait que des jeunes blancs becs avec des cures dans et là, là il y avait vraiment quelqu’un, un joyeux type armé de corne et de quoi se défendre bougre que cela faisait du bien. C’est donc sans plus attendre qu’il fixa de son regard rageur le tas de muscle déchainer qui aller lui servir d’entre cote bien dure lorsque Sham hurla… Avec un sourire calme le vieux loup laissa son ami déguiser la première part, une par bien grasse et bien large, il doutait même d’avoir atteint ses hommes qui étaient entré derrière lui, après tout Sham avait pour vocation de percer des armures ou d’exploser des gouvernes, pas seulement de se faire une par de bidoche pas bien fraiche mais saignante à souhait ...

Sans vraiment attendre que la bête s’effondre le Loup se précipita dans la mêlé pour dégager le chemin de Rohan. Alors que Klor et Johan faisait un chemin avers les archers à coup d’épée long ou de corps, le lancier lui s’était précipité pour soutenir Nilr et donc Krash qui devait ne pas se trouver loin mais s’était retrouver fasse à une ligne de défense plutôt compacte… Que Lupen avait entreprit d’utilisé pour faire des andouillettes mais pour cela il faillait d’abord qu’il les ouvre tous à grand coup de griffe en évitant de prendre trop de coup dans son cuire qui bien que résistant commençait à laisser des traces de sang… Malheureusement son sang à lui et pas celui des autres car quelques entailles trop profondes l’avaient atteintes. Ceci ne l’empêchant pas de hurler à l’unisson avec le chant de guerre que Krash continuait à psalmodier en jouant de ses haches avec une perfection sans limite compensant sa faible mobilité par un couloir plutôt étroit qu’il tenait avec Nilr et ses couteaux.

C’est à cette instant précis, alors que la balle avait déjà fusé et que Lupen hurlait gaiment en rejoignant son Tempête que Nibiane fit son apparition, ou plus précisément que l’un de ses couteau se planta dans la gorge du première archer en traversant une vitre car elle, était totalement invisible cacher dehors dans un endroit inconnu de tous même du Souffle Gris. Zhrey avait du l’avertir et elle avait put se mettre en position. Il était improbable d’oublier cette demoiselle dans un combat car avant d’appartenir au Souffle elle avait été une assassin hors paire, rechercher par ses confrère à présent mais une assassin hors du commun que l’on comprenait aisément invisible lorsque l’on apprenait son passé… Mais qui parmi l’équipage du Souffle Gris n’était pas rechercher ? Même Rohan l’était pour le meurtre de son alcoolique de père. On ne forme pas une tel tribu de joyeux pirate avec des gens qui font de la soupe à la grimace et ne savent pas prendre leurs vie en main. Or comme prendre sa vie en main signifie souvent s’opposer à une autorité cela finit toujours mal… Ou sinon cela s’appelle de la politique.

Le souci c’est que là, un politique n’avais aucune chance de survit comme le témoignait les corps posé sur le tapis avec la grâce d’un merveilleux artiste peintre… Lupen était d’ailleurs plutôt contant de son œuvre et ce n’est pas cette bande de vachette avec leurs gros sabots qui allait venir les contredire ou froisser sa belle œuvre non mais ho !

Il était temps de jouir d’un beau massacre !

Megar écoutait le conseiller d’une oreille et de l’autre il s’imprégnait des cris de détresse. Des cris qui furent vite étouffés par un beuglement horrible. Devant lui, Lemeronn ne cilla même pas. Les cris se turent rapidement après laissant place aux bruits de combat.

- Un point sur lequel nous sommes d’accord, il n’y a plus rien à faire pour ces gens.

Le chevalier laissa place à quelques secondes de silence afin de s’imprégner de l’ambiance présente. Les cris d’hommes, de femmes et d’enfants qui désormais ne résonneraient plus que dans son tête. Megar n’était pas un enfant de cœur, loin de là. Cependant, prendre la vie à des femmes et des enfants l’avait toujours répugné. Mais l’équilibre prévalait sur toutes choses et s’apitoyer sur les morts ne changerait certainement pas l’équilibre des forces en présence. Le taromancien sortit de sa transe par une longue et profonde inspiration, puis il regarda le conseiller, un air plus calme et plus détaché sur le visage.

- Je ne suis peut-être pas un simple marchand. Disons que je défends les intérêts que certaines personnes ont placées dans cet état. Il est clair que si cette cité tombe aux mains d’autres, ses intérêts seront en danger… Je pense que nous pouvons dire que nous sommes des alliés dans le sens où nous voulons tous les deux que cette cité reste debout.

Tout le temps qu’il avait prit la parole, Megar s’était avancé vers le conseiller. Arrivé à la fin de son monologue et à un petit mètre d‘Omalyon, la main qu’il avait dans sa manche sortit et se tendit en direction de son interlocuteur. La carte avait rejoint le reste du Tarot et attendait le prochain appel de Megar.

- Les ennemis de mes ennemis sont mes amis, n’est-ce pas ?… Et puis, si vous voulez mon avis, si vous avez des alliés, nous ferions bien de nous mettre en marche tout de suite car nos adversaires semblent avoir un ou deux coups d’avance sur nous.

Megar attendit la réponse de Lemeronn Omalyon, conseiller d’un président d’une nation en très grand danger.

Le combat était acharné. Les Athées avaient été les premiers à tombés bien que plusieurs duellistes soient encore en vie et s'échinent à la conserver aussi longtemps que possible. Ils étaient trois et se couvraient les uns les autres faisant jouer leurs lames fines et rapides afin d'esquiver et attaquer. Mais face à de véritable soldats et des pirates, portant des armures et aux armes larges, les possibilités étaient limitées pour eux. Compte tenu de cela, ils se défendaient comme de beaux diables. D'autres part, les cris avaient cessés, il n'y avait plus personnes pour les pousser. Les athées incapables de survivre étaient morts et pas un ne s'était échapper. Seuls les bruits de la bataille s'échappait à présent dans la vaste maison.

Les adeptes du Changement se battaient avec autant de fureur que l'équipage du Souffle Gris. Transporter par leurs ferveur fanatique ils se jetaient dans sur les ennemis sans se soucier des blessures qui leurs étaient infligés, hurlant les nombreux noms de leurs dieux et faisant couler le sang. Pour la plupart, ils n'étaient pas des combattants tels que ceux qui composaient l'équipage du Souffle mais plusieurs se distinguaient et ne seraient pas aisé à abattre. Le Lancier se retrouvait confronté à l'un de ceux là. Un homme au crâne parfaitement dépourvu de cheveux, vêtu d'une bure violette et qui se battait avec une masse qu'il maniait à une main, un large et haut bouclier dans l'autre. Si il manquait de longueur pour atteindre Rohan qui maniait une lance, il semblait impossible à atteindre a cause de son bouclier qui résistait à tout les assauts et sa masse revenaient sans cesse essayant de briser la lance ou les os du Tempête.

Il y avait également le minotaure. La balle avait fusé et dans un beuglement moins puissant que le précédent, il s'était effondré, touché au trapèze droit qui avait été complètement arraché, mettant un os un nu. Mais alors que Lupen reculait pour hurler tandis que Krash chantait et qu'une flaque de sang s'était étendue sous la lourde créature bovine, cette dernière se releva progressivement. Secouant la tête comme si il avait été sonné, le minotaure récupéra ensuite sa hache sur le sol avant d'en assez un coup puissant à un marin du Souffle Gris qui se trouvait sur sa droite. Tranché en deux. Il hurla ensuite, sa voix manifestement chargée de colère, même pour un minotaure. Puis il chargea à nouveau mais différemment. Il n'allait plus tête baissée mais présente une épaule solide, sa hache légèrement en retrait. Arrivé à distance suffisante il asséna un premier coup de hache à l'horizontale tandis qu'un deuxième arriverait une seconde plus tard à la verticale.

Pendant ce temps, les archers tiraient et un homme s'était accroupit près de celui à la gorge percée, retirant le couteau qu'il rangea dans sa poche avant d'appliquer un garrot sur la plaie et de traîner l'homme à l'écart. Ce médecin de bataille revînt ensuite, récupérant les armes et éloignant les blessés graves.

Un peu plus loin dans dans une écurie, Lemerron Omalyon avait retrouvé sa mine dure et son regard sévère qu'il avait troqué un instant pour un sourire sans joie.

- Je suis heureux que nous soyons tombé d'accord. Si c'était le cas, il ne le manifestait pas.Rejoignez moi chez Sérène Alymare, la place est sécurisée. Si vous ignorez où elle se trouve, suivez le pigeon. Lemerron tandis la main en direction d'un box sur lequel était perché un pigeon gris qui roucoula en regardant Megar. A très bientôt Megar. Puis, ce qui avait semblé être Lemerron disparût peu à peu comme un nuage de brume qui se dissipe et ne restât que le pigeon dont les yeux brillaient d'une lueur rosée. Ce dernier s'envola de son box, tournoyant dans les hauteurs de l'écurie en attendant que Megar fasse mine de le suivre.

Bigre, mais c’est que cette bête ferais vraiment un bon gigot, il n’y avait pas à dire, muscle solide, chaire tendre et bonne, os bien blanc jusqu’à l’instant où il se teintait de rouge en repeignant le plancher les mures et le reste des trucs à porter. Il n’y avait pas dire il y avait de quoi se faire plus que plaisir ici bas… Laissant Rohan avec les marins qui le suivait Lupen fit volte face vers le gros tas de corne et de viande… Et vit arriver une hache pleine de rage et de sang. Le tout ne s’annonçait vraiment pas bien mais Sham vient à sa rescousse et la dite hache percuta de Damas du manche de son ami avant de revenir à l’assaut par le flanc, flanc qui s’était écarté ne prenant qu’une entaille qui versait un peu de sang comme le reste. Après tout ça ne ferais que une de plus et ce foutu gamin n’avait pas empoisonné sa hache !

Après avoir réfléchit à ses quelques petits détailles le temps d’un instant et d’avoir remarqué que la cuisse du minotaure serait parfaite dans un bon ragout avec quelques oignons et des pommes de terres et deux trois poireaux, Lupen qui ne tenait plus Sham que d’une seule puissante main avait décidé que l’autre allait voir ses griffes pouvais assez charcuter le bras du repas sur pate pour qu’il lâche sa hache et qu’il n’ait plus qu’a l’achever d’un coup de dent. Oui ses dent était libre car lors de l’esquive il avait dut lâcher sa cher pipe qui gisait maintenant au sol pas très loin de ses pattes encore luisante du feu qui allait s’éteindre noyer dans le sang qui recouvrait le sol… Mais un sol glissant et poisseux était le quotidien des pirates et personne ne pourrais jamais jouer dans la même cours qu’eux lorsqu’il s’agissait de le rependre et de récupéré de l’or… Dire que les bijoux qu’ils avaient déjà récupéré leur permettrait surement de pouvoir couler une douce retraite le fit sourire à nouveau et lui remit du cœur à l’ouvrage : Ouvrage qui consistait en un acte de boucherie, ouvrir un bœuf et en retirer les tripes.

Rohan lui de son coter bataillait avec son adversaire et lentement ses coups avait accélérer, c’était maintenant une vrai Tempête qui se tenait devant l’homme au bouclier. Des coups fusaient, rapide et puissant l’obligeant à rester loin de lui, loin mais à porter de lance…

Lorsque dans la chanson de Krash il hurla ˝Nous somme un !˝ un couteau partie de la main de Nilr vers le paladin changiste et son coup découvert. La cible plus exacte était le point où certain serpent rentrait dans le corps des humains, un point névralgique et mortel mais le toucherais-t-elle ? Le faite que Rohan distrayait l’homme devrait l’aider à porter ce plan à bien.

Plus loin, pour Nibiane, une nouvelle cible avait été détectée, un médecin… Les archers étaient toujours sur le liste mais Klor et Johan arriverais bientôt au contacte avec les deux autres marins qui les suivait en couvrant leurs arrières et maintenant il n’y avait peux de chance qu’il puisse faire du mal à l’un d’eux…

Les derniers marins qui affrontait les nobles les avait laissé entre les mains du changement pour repartir soutenir les compatriotes contre se front puissant et avait laissé le groupe de trois, surement quelques instants bien sur mais dans le regard de ces derniers ils avaient pour les hommes du Souffle, gagner le droit de vivre. Chose qu’ils leurs avait fait remarquer avant de partir soutenir les leurs en vérifiant bien sure que ses andouille sur pattes n’essayait pas de les poignarder dans le dos.

Alors que Raregord avançait dans la direction du quartier marchand, il entendit un grand fracas, un bruit de bois défoncé par une masse ou un bélier. Stoppant net, il revint sur ses pas, comprenant que la source sonore se trouvait très très près de la maison de Megar. Se glissant dans l'ombre, il jeta un coup d'oeil et vit une véritable troupe entrer dans la riche demeure. Cela c'était joué à quelques secondes, mais Raregord avait réussi à ne pas se retrouver au milieu du carnage qui semblait avoir lieu. Au loin il vit aussi une lueur rouge et de la fumée s'élever à l'Est de sa position.

*Bordel, mais qu'est ce qu'il se passe ce soir ? C'est la lune des fous ?*

Usant de sa faculté d'acrobate, l'espion décida de grimper sur les toits pour avoir une meilleur vision des choses. Une fois en hauteur, il vit un panorama qu'il n'aurait jamais soupçonné. Il voyait la caserne bruler dans la nuit et une troupe de minotaure et autre créatures changeuse entrer dans la demeure. Le chaos avait commencé et Jelemiad allait surement demander plus d'information sur ce qu'il se passait dans la cité. Première priorité : comprendre ce qu'il se passait chez Megar. Etait il impliqué ? Qu'était il arrivé au représentant de la présidente et à dame Alymare ? Et tout cela sans être vu.

*Bon sang, la prochaine fois je préparerai mon uniforme dans le coin ... bon improvisation quand tu nous tiens*

L'urgence de la situation était critique mais il avait déjà connu pire. Raregord sortit un couteau de sa botte avant de retirer sa veste et sa chemise. Certes il était torse nu mais au moins il ne sera pas identifié par ses vêtements, et c'est pas comme si il montrait son torse à tout le monde. Avec un petit haut le coeur, il retourna sa veste et la découpa pour s'en faire un turban cachant son visage. D'une des cheminées qui fumait encore, il récupéra de la suie pour s'en recouvrir le corps et le rendre encore plus sombre. Il ne fallut que quelques minutes pour se préparer mais il entendait tout exploser et dans la batisse. Il devait faire vite

A la vitesse de l'éclair et étouffant ses bruits de pas magiquement, Raregord chercha le meilleur endroit pour pénétrer dans la maison. Un tour suffit pour entendre une conversation dans les écuries. C'était peut être le seul endroit où rien n'explosait ou ne hurlait. Caché dans l'ombre, il reconnut la voix du conseiller de la présidente ainsi que celle de Megar. Les deux hommes étaient parfaitement conscient que personnes ne pouvait avoir survécu au chaos dans la batisse. Le coeur de Raregord saignait de ne pouvoir aider les pauvres ames massacrées par la tempête de la destruction. Mais le seigneur Omalyon considérait que la peut être survie d'Athe dépendait du marchand Megar Oris, alors il décidait de le suivre et de comprendre ce qu'il pouvait se passer. Il attendit alors sa sortie pour pouvoir le filer en toutes discrétions

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La nuit était bien belle dans cette ville d'Athé. Une beauté n'attendant qu'une chose, du chaos. Draesir avait quitté la cache de Remoul, laissant Khalina réveiller ses morts-vivants (yeurk) et créer sa petite diversion. Il avait préféré suivre le groupe d'assaut qui pénétrait dans la cité. Il patientait surtout d'avoir des nouvelles de ce lycaon armé de son arme à feu, comme l'avait décrite la nécromante. C'est donc en toute sécurité qu'ils se mit à suivre le groupe de changeur aidé de minotaures et d'autre prêtre changeur donc la puissance n'était plus à démontrer. En spectateur, il vit le minontaure défoncer la porte et commencer une batailles d'une très grande férocité. Mais ces batailles n'étaient pas pour le prince Naga. Il avait bien assez souffert face à Zeltar, il ne se risquera pas face à cette troupe de pirate et à ce ... loup garou armé d'un fusil.

A croire que la chance était avec lui aujourd'hui. Laissant les forces de frappes entrer dans une bataille au combien destructrice, Draesir, lui, se dirigea dans le sous sol de la batisse en passant par la cuisine histoire de bien préparer la négociation. Usant de sa magie il dessina des petits cercles magiques sur les fondations du batiment et le plafond du sous sol avant de les activer, n'attendant que l'étincelle magique du naga pour exploser. Cela ne prit guère longtemps, ce qui le fit remonter et se diriger près du médecin changeur. Il était temps de parlementer et surtout de s'assurer de ne pas perdre de ressource qui pourraient être très utiles si la ville devait être prise. Alors que la bataille faisait rage, Draesir prit l'un des corps de noble sur le sol incanta un petit sort d'explosion dessus et le lança dans la mêlée. Le nuage de sang et le bruit surprendrait tout le monde et permettra d'en placer une. Une fois que le boom retentit Draesir prit la parole en restant un minimum à couvert.

"QUE TOUT LE MONDE SE CALME ! D'après ce que je vois nous avons tous le même objectif, le chaos, le sang et la destruction, non ? Pourquoi ne pas parlementer ? C'est quoi votre raison à vous"

Une explosion. Un nuage de fumée rouge que seul pourrait créer du sang comme pourraient en attester les experts de ce domaine. Mais elle eût deux mérite. Le premier, celui de permettre aux trois duellistes de prendre la fuite. Déconcertés par l'intervention d'un des leurs, les changeurs avaient baissés le garde, juste instant, ce qui avait permit aux athées de fuir. Et après qu'un dernier tintement d'acier est résonné, ils prirent leurs jambes à leurs cou, bien conscient que les blessures légères qu'ils commençaient à cumuler et leurs infériorités numériques ne leurs permettraient pas de l'emporter face à ses deux groupes de combattants. Cependant nul doute qu'ils feraient partit de ceux qui résisteraient au nom de ce pays entrain de tomber. Ils lutteraient tant qu'ils verraient l'espoir comme ils l'avaient fait aujourd'hui.

Pendant ce temps, le lourd minotaure et lupen avait engagé un combat. Le bras du premier ayant souffert des griffes du Loup-Garou. Mais il était porté par la ferveur lui comme les autres et il semblait que la douleur ne suffise pas. A moins que son cuir ne soit trop épais pour que la douleur soit celle que Lupen ait imaginé ? Et alors qu'il allait ouvrir une brèche sur son cou qui aurait permit au lycan de l'achever, l'explosion retentit et il recula d'un bond. Le bond n'était guère impressionnant. Même pas un demi-mètre mais le sol se craquela sous l'impact de cette masse qui frappait le sol. Il se recula ensuite, conservant sa garde, la lame de la hache protégeant son poitrail d'une éventuelle balle. Les changeurs avaient écouté Draesir. Après tout cet homme était un prince et doté d'une certaines prestance. A plus forte raison que Remoul lui avait accordé une audience personnelle. Il avait un certains statut qu'ils respectaient. Ils reculèrent donc, se désengagent du combat en prenant garde à ne pas laisser d'ouverture dans leurs recul, se protégeant de leurs boucliers et ramassant les armes abandonnées par les blessés et les athées sur leur chemin.

Mais a l'arrière des rangs, un médecin s'écarta pour récupérer un morceau de tunique afin de faire un bandage et un blessé trouva un couteau planté dans sa gorge. Un bref regard permit à l'homme de soin de savoir que la lame était empoissonnée. Un cri alerta ses camarades et il se refugia derrière un bouclier tandis que le minotaure se mettait en place aux côtés de Draesir afin de prévenir un éventuel attentat contre ce qui pourrait être le meneur de ce groupe. Les Marins du Souffle Gris n'arrêteraient peut-être pas le combat mais la surprise les auraient forcés à attendre suffisamment de temps pour que les changeurs forment des rangs. Certes pas aussi bons que ceux de soldats professionnels. Mais ils étaient suffisamment bon cependant et en supériorité numérique suffisante pour laisser à réfléchir. Il ne restait plus qu'à voir ce que les chefs décideraient pendant que le médecin soignait les plaies de ses bandages et que l'homme qu'avait affronté Rohan psalmodiait des prières pour bénir ceux qui étaient morts et ceux qui allaient combattre.

Le minotaure avait esquivé l’attaque en sautant en arrière alors qu’il aurait put l’achever. Ce même minotaure n’avait presque pas souffert de son coup de griffe et surtout, ce même crétin avait reculé en faisant craqueler le sol sous ses pieds alors qu’un gros serpent de la discrétion d’un sanglier asthmatique en rut les avait fait s’arrêter de combattre ? C’était quoi ce bordel là ? Il y avait quelque chose qui clochait ou ce n’était que lui !? C’était surement les lois de la terre que sur la mer il y avait repli et fuite et pas replis stupide !

Ceci dit et pour éviter tout souci les pirates du Souffle Gris avait fait de même, il s’était replier proche de la sorti tout en sachant qu’une demoiselle armé de couteau empoisonné était bien placer pour les protéger. De plus les rangs adverses avait dut être balayé par les deux moissonneuses qu’était Klor et Johan et aucun archer n’avait dut avoir le temps de prier son dieux avant de voir son corps réduit en charpie : Autrement dit, ils étaient maintenant à égalité, c'est-à-dire d’homme a homme et les uns en face des autres avec la rage et la volonté de s’en foutre plein la gueule. Pour ça il suffisait de piétiné le serpent, mais à la gueule se type devait en avoir sous les écailles ou alors c’était juste un crétins… Lupen n’en était pas parfaitement sur au faite. Mais alors que les autres se replaçait le Souffle lui avait déjà reformé les rangs, Klor et Rohan encadrant le vieux loup qui les surpassait de toute sa hauteur tenant Sham d’une main sur il toisait avec dédains les rangs adverse comme on regarde les pirates d’un autre navire que l’on se prépare à aborder même si celui-ci risque de vous réduire en bouillit.

Lupen prit donc la parole pour expliquer correctement au Serpent de quoi il était question :

-˝Bien, maintenant tu deux possibilité mon grand, soit tu nous explique ce qu’on à a y gagner et tu nous donne l’or. On fout le feu à cette maison et chacun repart chez soit, soit tu es en faite un crétin incompétent et dans ce cas je laisse le plaisir à mon ami la cote de bœuf de te déboité la gueule parce que tu nous à déranger en plus d’être incompétent et aussi discret qu’un minotaure en rut, et encore sans les effets qui pourrais faire plaisir à la femelle. Tu a trois secondes.˝

Parmi les pirates tous avait se sourire fou de ceux qui n’on que faire de mourir et qui passent leurs vie sur les champs de bataille, se sourire apeurant sur le visage de Rohan mais qui aurait fait lâcher la vessie d’un garde en armure tellement le visage de Klor tenant avec son physique montrait un véritable démon… Sa peau tendu ses sur muscles, ses tatouages, ses tresses et même ses yeux qui semblait brulé par les flammes d’un enfer qu’aucun prêtre n’aurais jamais put éteindre.

Derrière eux Krash donnais à chacun se qui lui revenait de droit en le tirant de plusieurs blagues de cuire qui pendait à sa ceinture et en les complétant par certaines herbes qu’il sortait de ses poches, tous savaient ce qu’ils avaient à faire, tous savaient où allais le cataplasme, quoi manger, aux autre il les appliquait directement. En faisant cela il chantait tranquillement comme si il temps semblait ne pas avoir d’importance, il chantait une mélopée à embrouiller les adversaires du Souffle mais à éclairé vers la folie de la guerre ceux de ses allier … Un Shaman, c’était un véritable Shaman.

Pendant ses quelques centièmes de secondes Sham avait commencer à se baisser vers le serpent.

Invité

Le loup était certes enragé et il avait un savoir vivre digne d'une bête mais au moins il allait droit au but. C'était une bonne et une mauvaise chose. Bonne parce que la situation sera facilement réglée. Mauvaise parce qu'il suffisait d'un mot pour que ces bourrins prennent la mouche et se lance dans une attaque sans user de la moindre intelligence. Toujours bien planqué derrière son mur de soldat, Draesir observa le positionnement de Lupen et ses hommes. C'était pour le moins une position équilibré et s'il n'avait pas piégé le sous sol, il aurait surement eu peur de se retrouver en bataille rangée contre eux. Mais c'était avec une certaines assurance que le prince Naga répondit au loup garou.

"De ma petite expérience en négociation, j'ai appris qu'il était plus simple d'attirer le silence quand on surprend tout le monde dans l'assemblée. Avouez que la belle explosion de corps était intéressante"

Pendant le petit silence, je faisais signe au troupes à mes cotés de ne pas aller à l'affrontement si ce n'est à son ordre. Il savait, bien entendu qu'il n'était pas le chef de cette troupe, mais être un interlocuteur du grand prêtre du changement avait du bon aussi. De plus avec de la chance, ce loup garou, qui est plus proche du changement que la plupart des humains dans cette pièce sera réceptif à des langages plus ouvert que la religion. Il n'y avait rien de pire qu'une discussion face à un fanatique ... quoique la discussion avec l'élémentaire psychopathe n'était pas très enviable non plus ... mais de toutes évidence, si ce loup pouvait parlementer avec les deux églises c'était qu'il n'avait pas d'à priori.

"L'amical minotaure avec qui tu as "devisé", ainsi que ses amis, sont là pour démonter la ville. Etant donné que cet endroit était blindé de bourgeois c'était devenu une cible prioritaire de par. Si on a gaché votre petite fête personnel, ce n'était absolument pas voulu. Mais bien souvent le destin font se rencontrer ceux qui devaient se rencontrer. Sachez qu'on m'a parlé de vous monsieur Lupen ... pardon Capitaine Lupen. Ca vous dirait de gagner plus qu'en pillant cette demeure ?"

Le loup sourit, derrière lui plusieurs membres du Souffle avait reprit le chant de Krash qui devait s’accumulé dans les esprits des hommes et des minotaures qui leur faisait face mais cela avait pour l’instant peux d’importance, Lupen lui discutait avec ce crétin en rut et plus il avançait plus il avait l’impression que de nombreuses choses à gagner s’offrait à eux mais d’abord, d’abord il allait falloir que se crétin montre qu’il était digne de confiance…

C’est donc de ça voix habituellement douce et chantante que Lupen prit la parole. Le raclement du son contre ses crocs la rendait encore plus amicale tandis que Sham et le chant derrière lui entrait en parfait accord avec l’être dont on n’aurais pas hésiter à serrer la main tout de suite pour s’en faire un bonne ami et aller boire un bière.

-˝Commençons par le début. Petit un je ne parle pas à un catin cacher derrière une ranger de soldat aussi crétin que lui qu’il ne cherche qu’a prendre par derrière pour mieux satisfaire ses basses envie … Car vue le boucan que tu fais, même si tu est rien qu’une raclure imberbe planquer, je serais tes garde je préfèrerais te mettre devant moi au cas où. Donc en traite en face en face ou on vous extermine à distance car si vous vous avez plus d’archer nous il nous reste nos arbalètes et nos couteaux et c’est bien plus efficace dans une maison pourrit comme celle-ci…
Point deux, vous vous dégager de la maison elle est a nous, et tout ce qui était dedans aussi, ceci n’est pas négociable si vous voulez rester en vie et en a peux prêt bonne santé car parmi vous il doit y avoir des gas qui vont petit à petit se sentir très mal, on s’excuse mais on a une amie assassin dans nos rang alors si vous aves des coupures sur vous faite plutôt gaf cinq lames sur six sont empoisonnées.
Enfin et pour être finalement acceptable j’écoute la suite de ta proposition quand je pourrais voir ton cœur battre follement car tu crève de peur et que ton pantalon n’a pas supporter la pression… A ce moment là, et à ce moment là seulement je daignerais t’écouter pour me proposer un marcher !˝

Bon ce n’était pas tout à fait vrai pour les lames empoisonné mais qu’est ce qu’il en savait hein ? Il avait dut voir deux trois types crever d’empoissonnement parmi les leurs donc … Le bénéfice du doute tirais vers eux… Et puis un peux plus de peur ne leur ferais pas de mal après tout hein !

Maintenant il n’attendait plus que le crétin et sa langue perfide pointe le bout de son nez pour raconter sa petite proposition, il avait hâte de voire quelle foutu magicien pouvais faire exploser un corps … Et de rependre ses tripes sur le sol car soyons franc il n’y avait que très peux de chance que cette arrangement lui convienne… Alors que crever un magot et faire un joli dessin avec ses tripes c’était un vrai plaisir !

Invité

Ce loup garou était certes bien grande gueule mais au moins les bases d'une négociation était là. Il avait envie d'une discussion d'homme à homme, c'était possible, mais dans un environnement aussi instable une discussion était assez impromptue. Le naga entendait aussi les chants du prêtre et de ses amis pirates ce qui l'énervait assez en fait, mais laissons aux primitifs leur chante de guerre. Ils auront bien besoin de ça.

Toutefois, son ton était loin de plaire à Draesir. Parfaitement dans la peau de négociateur, le serpent reprit la parole. sans montrer la moindre peur ou désappointement dans sa voix. En fait, on aurait pu croire que cela l'amusait presque que cet bête poilue ne le sous estime. Les personnes qui pensent avoir toutes les cartes en mains sont souvent celle qui se retrouve dans la M*rde à la fin. Il écouta d'une oreille furtive les revendications de la bête et les possibles tentatives de bluff pathétiques du chef pirate. Il faut dire que traiter avec des chefs d'états méfiants l'avait bien formé à détecter le vrai du faux. Draesir fit d'ailleurs signe à ses collègues de ne pas tenir compte de ce qui est du poisons. Qu'un assassin n'allait certainement pas utiliser du poison contre un ennemi dont il ignorait le nombre et que même si c'était le cas, le poison est à progression lente ce qui permettra une vengeance particulièrement violente avant de passer l'arme à gauche.

"Ah la la ! Comment voulez vous négocier ainsi ? Je me doute que votre particularité physique affecte bien souvent votre capacité de jugement. Mais il est souvent déconseillé de traiter un partenariat de la sorte. Pour le petit un tu peux te gratter bien amicalement. Comme tu l'as dit, vous avez des arbalètes et pas nous, si je me place à découvert les forces seraient hautement déséquilibrés.
Pour le butin de cette maison, je ne vois pas le problème. Il n'y a rien qui ne nous intéresse ici autre que la mort de la noblesse de la cité.
Enfin, en ce qui concerne mon voir mon coeur, j'espère que vous ne souhaitez pas voir mon coeur de manière abstraite. Car dans le cas contraire, cela pourrait me désappointer. Maintenant, si vous ne souhaitez pas parlementer, il suffit de le demander et nous quitterons les lieux."

Draesir avait fini sa réponse mais commencait à être agacé par le chant de Krash alors il completa

"Ah et il est d'usage d'éviter de chanter quand on parlemente alors si vous pouviez dire à vos amis et de baisser le son"

D'un coté les chants shamaniques et de l'autre les psalmodies du clerc à la masse. Mais jusqu'à présent, ils ne semblaient pas avoir fait attention l'un à l'autre. Mais alors que le chant du clerc perd en intensité, interrompt par les paroles de Draesir, ce dernier pose le regard sur le Naga tout en continuant sa prière. Mais c'est alors qu'il parle du chant. Un chant ? Il n'avait pas entendu de chant. Son regard se tourne vers Krash et sa bouche se clôt. Il tend l'oreille et bientôt il entend. Ce chant d'harmonie. Ce chant Originel.

- SHAMAN ! Hurle le clerc en pointant sa masse droit sur Krash.

Et là il suffit d'un instant. Tout les changeurs semblent êtres prit d'un élan de haine et tous hurlent leurs colère tandis que ceux qui ont des boucliers frappent de la garde de leurs armes dessus. Derrière les rangs, le minotaure pousse un puissant mugissement avant d'écarter d'un geste du bras et sans la moindre délicatesse le Prince Naga. Il fait jouer la puissante hache entre ses doigts et pointe lui aussi son arme sur l'équipage du Souffle Gris. Dans un nouveau cri, puissant et plein de rage les changeurs se jettent sur les pirates. Il n'y avait aucune haine plus forte que celle que ce portent mutuellement Changement et Origine. Et la haine est ce qui les poussa à survivre pendant des siècles et des siècles. A présent ils n'avaient qu'une envie. Peut importe ce que dirait le Prince Naga, ce n'était qu'une créature née de la magie changeante parmi tant d'autre et ingrate en plus de cela ! Les Nagas ne s'étaient-ils pas séparés de l'Ordre qui les avait créés ? Le Changement récompenserait leurs œuvre sanglante ! Ils en étaient persuadés.

Un nouveau chant s'éleva derrière les rangs changeur tandis que de nouvelles flèches fusaient. Ce chant gagnait rapidement en puissance et en intensité et bientôt il atteint son apogée alors qu'une lueurs violacée venait baigner le clerc. Il sembla alors qu'il devenait plus grand, plus large, que sa mince bure se tendait alors que les muscles grandissaient sous sa peau. Son visage déformé par la haine quant à lui semblait être devenu celui d'un démon. Il rappelait un peu Klor à sa manière. Même ses armes semblaient avoir grandie et à présent il était aussi impressionnant que le minotaure mais comme possédé d'une rage plus grande encore. Il frappa le sol de sa masse, craquelant le sol avant d'écarter un changeur d'un coup de bouclier et de se diriger droit sur Krash, balayant ceux qu'il rencontrait d'un mouvement de bras, ce protégeant des projectiles de son bouclier. Pendant ce temps, le minotaure chargeait sur sa dette de chair. Sa hache placée comme un bouclier sur son poitrail, il avait baissé la tête et s'apprêtait à embrocher le lycan sur ses cornes.

-˝SHAMAN !˝

La parole du prêtre avait été reprit par De nombreuses personnes de l’équipage du Souffle Gris dans un puissant cri suivant par les cliquetis des arbalètes que l’on décroche rapidement des ceinture dans le but de dégommé la première charge… La plus part des marins avait donc prit leur arbalète en main et planter leur armes dans le sol pour pouvoir la récupéré rapidement.

-˝PAR SOUFFLE FEU !˝

Un déchainement de flèche pris son vole vers les armer qui les chargeait avant que la plus part des arbalètes soit charger et les armes pris en main. Krash lui chantait de plus en plus fort et la puissance de son chant reprenait comme les battements du cœur de la maison. Derrière lui un feu s’était même allumé et la fumé montait lentement comme pour formé un puissant dragon dont le but semblait de détruire le prêtre obscure. Encore un battement dans le chant de Krash et la fumée était là. La fumée, les nuages, la tempête et les hommes c’était là les vraies attributions d’un shaman.

Voyant le minotaure Lupen lui avait sourit à Klor, il savait ce qu’ils allaient faire, une petite danse à deux homme, une petite rage d’un bourreau qu’est l’arme du Souffle Gris… Le dernier moment, c’était important. Sans aucune arbalète à la ceinture Klor avait gardé son épée dans ses puissant battoires alors que la minotaure menait la charge des hommes plus aveuglé par une rage que par un autre mouvement… Puis Lupen avait tiré dans son adversaire, il visait juste au dessus de la hache mais doutait de l’avoir exactement, le but était surtout de le ralentir bien que si la balle s’enfonçait dans l’âme de l’homme il n’en serait que plus heureux. A cet instant, alors que le minotaure ralentissait Klor eut son mouvement, un mouvement précis, un mouvement de bourreau : Le cou des minotaures est larges et puissant mais il se coupe pour autant, combien de tête de minotaure orne les tavernes du port d’Athée en prétendant que leurs barman à décapité l’un d’eux ? Il n’hésite pas un seul instant et abat sa puissante épée longue sur le dit cou tandis que Lupen lance sa griffe avec rage à la rencontre de la tête du minotaure pour attraper ses cornes et ne pas se faire empalé. Derrière lui un des pirates se fait repoussé mais rien d’important.

Nibiane quand à elle recommence à lancer ses couteau avec plus de rage. Sa première cible est le serpent et le prêtre pendant sa transformation. Six couteaux, voilà le nombre qu’il lui en reste, voilà les nombres d’armes qui partent avec un intervalle très court les armes couvertes de poisons fondent sur leurs diverses cibles, deux sur le prêtres, deux sur le serpent, un sur le médecin et un sur l’homme qui a récupéré l’arc… Il est temps de tous les voire mourir.

La ligne de front est prête à recevoir les hommes il est temps que tout danse.

Invité

Et voilà une négociation qui tombe à l'eau. Mais Draesir n'était pas non plus à ça près. Alors que son mur de chair disparaissait, le prince naga plongea pour se mettre à l'abri derrière un mur non loin de lui. La rage que les soldats changeurs avaient une telle rancune envers les Originels qu'ils en étaient amusant. Ils s'étaient lancé tels une horde de taureau ayant vu un drap rouge devant eux. C'était une grossière erreur, mais, au final, c'était seulement des troupes primitives. Les voir mourir n'était pas plus dérangeant que voir des chiens de guerre mourir. Quoique le pretre changeur maitrisait des pouvoirs forts intéressants, il fallait le reconnaitre. Refusant tout d'abord de combattre, le prince naga décida d'observer tranquillement le combat. Mais c'est alors qu'il vit une dague passer à quelques centimètres de son visage déjà grandement abimé par sa rencontre avec l'élémentaire de flamme.

A cet instant, Draesir l'émissaire laissa place à Draesir le prince de la destruction. Il n'avait rien contre le combat s'il y entrait de sa propre volonté mais à ce moment ce n'était pas lui qui demandait à combattre mais une bande de primitifs brutaux et puant. La mission de Draesir était simple à présent. Tuer ces pirates. Le plus triste était que Draesir avait les moyens de les payer gracement pour leur talent dans la prise de pouvoir des changeurs. Comme quoi l'idiotie des primitifs étaient vraiment sans limite. Le prince naga prit la dague qui lui était réservée, plantée dans le mur, attrapa l'un des corps mutilé de noble et le décapita avant de s'amuser avec.

"Être ou ne pas être ... désolé mon vieux mais toi tu ne seras plus"

Sur le corps, il récupara une bourse de monnaie sur le macabé et incrusta les pièces dans le crane ensanglanté de sa victime. Tranquillement, transformant la caboche du cadavre en une sorte de bijoux fait à la va vite. Son plan risquait de prendre quelques instants mais le rendu sera assez magnifique. Pendant ce temps là il laissera ces malades se battre bien amicalement. Le but ultime de cette manoeuvre était de créer un très joli explosif schrapnel qu'il lancera dans la mêlée. Ca fera du dégats et ca sera très joli à voir.

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