L'Origine et le Changement
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 Chez Anatolus Sorquellos

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MessageSujet: Chez Anatolus Sorquellos   Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeLun 11 Avr - 21:46

La demeure des Sorquellos était somptueuse. C'était un vaste manoir organisé en trois ailes qui formaient les trois façades d'un rectangle auquel il ne manquait plus qu'un dernier côté comme une arche ou un vaste portail pour symboliser l'entrée du domaine. Contrairement à la plupart des maisons de marchands qui visent à devenir Seigneur-marchands, la maison de Sorquellos était une partie intégrante de la vieille Athéïle, de ce quartier qui entourait la Tour des Trois Fondateurs. Historiquement, la maison des Sorquellos avait d'abord été l'aile centrale de l'actuel manoir. On pouvait d'ailleurs distinguer à l'architecture du toit ou le placement des portes et fenêtres, qu'il n'avait pas exactement été prévu d'étendre d'avantage l'habitation. Seulement les Sorquellos étaient une famille puissante depuis déjà plusieurs génération, bien avant que le premier Valern connût ne gagne une fabrique de textile artisanale dans un pari avec une lointaine cousine il y à de ça environs 150 ans.

C'est donc avec les chefs de familles et les activités commerciales passant, de nouveaux besoins se firent sentir en terme de locaux disponibles. L'aile droite fut la première à être ajoutée. On y avait installé pendant un temps les écuries et les forges qui faisaient la richesse des Sorquellos avant de les transformer en une aile de réception, les combles étant habitées par les serviteurs, les cuisines occupants les sous-sols et les vastes forges étant devenues des salles de réceptions et de bals. L'aile gauche avait à peine une vingtaine d'année depuis que l'on y avait posé la dernière pierre. Cette aile marquait un tournant dans les activités de la famille. En effet, c'est dans cette aile qu'on trouvait les mercenaires recrutés par Anatolus, d'anciens officiers des armées des différentes nations du monde afin de lui servir de conseiller, des maîtres d'armes et suffisamment d'armes et d'armures pour équiper tout ce petit monde. On pouvait d'ailleurs remarquer que les récents évènement avaient apportés quelques stigmates des combats sur l'aile gauche, preuve que le domaine avait été défendu. Et à voir le bon état général de la propriété, cette dernière avait été bien défendue.

Lorsque le petit carrosse de la famille Valern franchit l'entrée, n'ayant pas à ce soucier d'un portail inexistant, un majordome encadré par deux gardes en armes et aux couleurs des Sorquellos sortit de l'aile de droite et s'approcha en faisant signe au conducteur d'arrêter le carrosse. Le transport ralentit progressivement jusqu'à l'arrêt total lorsque le petit groupe ne fût plus qu'à une poignée de mètre. Le garde de Mélia qui conduisait, sauta ensuite du banc et alla ouvrir la portière pour permettre à la jeune femme de descendre. Le majordome de la maison, laissa un instant de silence en trop, trahissant une surprise que ces traits impassibles ne laissaient pas deviner avant de déclarer :


- Mes hommages Mademoiselle Valern. Je suppose que vous êtes là pour voir le jeune Maître Anatolus ? Si vous voulez bien nous suivre, je vais vous amener à son bureau. Votre serviteur peut rester ici.

Il pouvait dit d'une manière qui sous-entendait qu'il devait. Évidemment Mélia n'avait aucun ordre à recevoir d'un majordome et pouvait passer outre. Cependant une telle demande traduisait très probablement une volonté venant de la famille Sorquellos elle-même, ne pas si contraire pourrait traduire une forme d'impolitesse. Le "serviteur", garde de Mélia qui avait protégé cette dernière dans la tempête originelle et dans le trajet dans la ville contrôlé par les religieux pour se rendre à une négociation avec des pirates. Le garde fronçait les sourcils, peu désireux de laisser aller sa dame seule, même si c'était chez son fiancé qui se prenait pour le capitaine d'une compagnie de mercenaire.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Chez Anatolus Sorquellos   Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeMar 12 Avr - 21:45

Spoiler:

Parfois, quand Maïa pense à ce mariage et au caractère guerrier d'Anatolus, elle se dit parfois que Marcus a dû lui aussi parier pour ce mariage. Si Mélia n'avait pas été considéré comme une petite princesse pourri gâtée, cette théorie pourrait en effet trotter dans la tête de l'Alchimiste. Il ne cherchait quand même pas à s'en débarrassé quand le propriétaire de ce corps était en mode peste? N'est ce pas? Mais peu importe, il faut avouer que Marcus a quand même bien joué sur ce coup avec ce bon parti, aussi excentrique soit-il.

Le peu que Mélia verra de l'extérieur et vu l'absence du portail, il semblerait que les religieux l'ont avant d'être accueilli par le comité d'accueil comme il se doit. Soit sur le coup ils ont été très mal renseigné, soit ils ont surestimé une puissante famille ou à moins que ça ne soit tout simplement les deux. Alors oui, les religieux auraient pu bruler cette demeure facilement mais tout cela aurait demandé trop de moyen, la plupart étant occupé au Palais Présidentiel. Mais suite à cette pensée, l'Alchimiste ne put s'empêcher de froncer les sourcils comme si elle avait mis le doigt sur un détail préoccupant.


- C'est quoi cette manie de s'en prendre aux bourgeois...

Telles étaient ses murmures pendant que le carrosse passait les murs. Les Originels et les Changeurs ne peuvent pas s'entendre, c'est une chose et c'est déjà un exploit pour qu'ils se mettent d'accord sur l'attaque d'Athé. Mais à bien y réfléchir, ses deux camps étaient-ils tous deux présents au mur du Palais Présidentiel? L'Alchimiste s'est peu renseigné sur le sujet mais il semble que c'est l'Ordre du Changement qui attaqué le Palais, point qui reste à prouver. Et si l'un laissait faire le sale boulot à l'autre en sachant que cette attaque était perdu d'avance dès la prise du Port par les pirates? C'est comme si l'un des deux camps s'étaient occupés à convertir à tour de bras pour préparer le terrain et en-grainer les puissants de cette ville...

- Peu être que je réfléchis trop...

Elle sortira du carrosse en disant cette dernière pensée. Oui, Maïa réfléchit beaucoup mais est-ce un crime pour quelqu'un qui pratique l'Alchimie? Elle laissera tomber cette réflexion en estimant que ce n'est pas son problème et qu'il y a des gens plus compétents qu'elle pour régler ce problème, c'est à dire le service d'espionnage d'Athée. Mayumi, aussi juvénile ou détraquée soit-elle, est assez grande pour y avoir pensée elle aussi.

Les serviteurs voulaient que son garde reste à l'entrée, ce dernier n'étant pas vraiment trop d'accord avec ce principe là. Mélia lèvera la main pour lui dire d'obéir mais ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel pour lui faire comprendre ce qu'elle en pensait. Une pensée pouvant facilement se traduire par un "laisse béton, si ça peut lui faire plez' de jouer au petit soldat" et que ça fasse arrogant ou non n'y changera rien. Les ordres ne viennent pas d'Anatolus mais c'est tout comme!

La suite étonnera toujours sa fiancée. A chaque fois qu'elle vient ici, le décors du hall change petit à petit. La première fois qu'elle est venu, le père d'Anatolus était encore en vie, il y avait cette ambiance avec les vieux chandeliers, portraits des fondateurs et tout le tralala pour en mettre plein la vue aux invités. A sa mort, quelques portraits laissèrent place à quelques boucliers et autres écussons familiales. Maintenant, c'est les meubles qui disparaissent pour y laisser des armures lourdes datant d'un âge.

- J'ai cru que passer voir mon fiancé avant de partir pour Hù-běi serait une bonne idée. Je n'aimerais pas qu'il s'inquiète de mon absence, je ne sais pas quand est-ce que je reviendrais exactement...

Parce que lui s'est inquiété popur elle pendant la guerre civile? Soit, faire une sortie aurait été suicidaire mais ce n'est pas pour cela qu'elle a eu de ses nouvelles pendant son coma. Car ici, elle fait preuve de sarcasme peu agréable. Peu importe comment le prendra le serviteur, ses piques ne le regardent pas et c'est toujours bon de se défouler sur un serviteur qui ne peut pas répondre que directement sur le fiancé qui peut la mettre dehors si elle l'exaspère trop.

Passans le couloir où se trouvait de nombreux portraits, portraits de tous ceux qui ont géré cette famille, le serviteur toqua à la porte du bureau avant de rentrer dedans pour y expliqué la venue de Mélia. Pendant ce temps, cette dernière se contentait de regarder une des armures de chevaliers présentes dans le couloir, se contentant même de toquer et faire resonner le métaux. C'est fou, Maïa s'est toujours poser la question comment faisait des humains pour porter une telle armure sur le champs de bataille. Ces armures font facilement son poids! Obligé qu'ils soient croisé orc? Ou ils se shootent avec une quelconques drogues avant d'entamer une charge? Et puis c'est quoi ce raffinage bidon? L'Alchimiste fait aussi solide en plus léger avec un gramme d'alcool! Oui, là où les riches ou autres filles à papa critiqueraient le décor morose, les Alchimistes ont de drôles d'occupation et préfèrent rechigner sur ce genre de détail...
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MessageSujet:    Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeVen 15 Avr - 13:24

Oui, les religieux semblaient avoir eût cette manie de s'attaquer aux bourgeois. Mais cela pouvait avoir de nombreuses explication. La première, les quartiers pauvres ont été bien plus attaqué mais Mélia ne s'y étant pas vraiment aventurer, pourrait difficilement faire une quelconque comparaison. La seconde possibilité envisageable était que le gros des conversion ait concerné des gens du peuple. Donc nécessairement, lorsqu'il à fallût se battre au nom de leur toute nouvelle foi, ce ne fût pas contre leur voisins mais plutôt contre les riches marchands et leurs armées privées. Même si la garde de Marcus n'avait jamais été d'avantage qu'une trentaine de soldats. Certes triés sur le volet parmi les hommes les plus compétent à l'art de la guerre mais on était tout de même bien loin d'une armée.

C'était le contraire d'Anatolus. Une aile entière de son domaine était consacrée à la guerre et aux hommes qui la faisaient pour lui. Soit environs une centaines de têtes, sans compter les hommes qui travaillaient à l'étranger ou au frontières de la République pour lui. Après tout, le mercenariat était un commerce presque comme les autres. C'était simplement l'un des seuls qui ouvraient de toutes nouvelles portes dans la gammes de la négociation commerciale. Et tandis que Mélia critiquait intérieurement le mauvais goût des armures d'apparat qui nécessitaient très probablement le croisement avec une race mythique du folklore nain, la porte se rouvrit. Le serviteur se tenait sur le côté et annonçât :


- Mademoiselle Valern Mélia, fille de Monsieur Valern Marcus et fiancée à Monsieur Anatolus Sorquellos.

La porte ouverte révéla une pièce aux larges dimensions, mesurant près d'une quinzaine de mètres carrés et au plafond très haut. Mais ce n'était pas de l'espace inoccupé. Sur les côtés de la pièces, de vastes étagères remplies de livres, chacune séparée des autres par des tenture représentant des emblèmes héraldiques ou des portraits d'hommes en armes. Parmi les livres, on trouvait de nombreux ouvrages qui, quoi que traitant de la guerre, des conséquences de cette dernière, de stratégies, de tactiques de ravitaillement pendant un siège, étaient pour la plupart des ouvrages célèbres et reconnût pour leur valeur aussi bien instructive que purement commerciale de part leur rareté. Comme ce traité : "L'Art de la Guerre" d'un célèbre stratège Hùbéï de la fin de l'âge des cultes, un certains Sun Tzu. Il n'existait qu'une vingtaine de copie de cet ouvrage dans le monde. Anatolus, dans ce bureau aux mille richesses, se tenait sur le meuble qui valait son nom à la pièce.

Le fiance de Mélia était un homme d'une trentaine d'année soit près de deux fois l'âge de la jeune fille. Il arborait une chevelure mi-longue et blonde qui mettait en valeur ses yeux qui semblaient être resté indécis entre la couleur bleu et une couleur améthyste. Il était d'une solide corpulence, pouvant peser presque 75 kilos au total mais il n'y avait pas une once de graisse apparente que ce soit au niveau de son visage carré ou de son torse vêtu d'une chemise d'un gris argenté d'un parfaitement accompagnée d'un gilet d'un rouge sombre ou encore sur ces jambes auxquelles seyaient parfaitement un pantalon de toile sombre et des bottes de cuirs parfaitement cirées. Si le regard remontait de nouveau, à hauteur de la ceinture, il ne serait pas difficile de remarquer le fourreau vide mais aucune lame dans ses mains. Dans la droite, un verre à vin contenant un liquide violet clair et la gauche étant appuyée sur le bureau. Mais sur ce bras gauche, la manche de la chemise avait été remontée, révélant partiellement un tatouage tribal. La lame qui manquait au fourreau d'Anatolus se trouvait sur le bureau, brillant au soleil qui venait d'une large vitrail dans le mur face à la porte.


- Bonjour Mélia. Vous vouliez me voir très chère ? Demanda Anatolus avec un sourire charmeur.
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MessageSujet: Re: Chez Anatolus Sorquellos   Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeJeu 21 Avr - 20:36

*J'en ferais bien mon quatre-heure moi...*

Heureusement que les gens ne lisent pas dans les pensées parce que ce n'est pas le genre de remarque digne d'une jeune demoiselle qui est censé en être à son premier homme. C'est vrai, Maïa a du mal avec tous ses apparats, ses décorations et les comportements de brutes quand il s'agit de mercenaires ou hommes d'armes mais il fallait avouer qu'Anatolus était un bel homme. Ou à moins que ça soit Mayumi qui est mauvaise influence sur Mélia parce qu’en regardant la situation de loin, Maïa n’est qu’une coincée !

A entendre le majordome, il semblerait que la mort de Marcus n’est pas fait écho jusqu’ici. Quoique dire défunt dans la présentation on ne peut pas dire que ça le fasse si on y réfléchit un peu. Non, Anatolus lui aurait annoncé qu’il aurait été désolé pour la mort de Marcus.

Mélia répondit elle aussi avec son sourire charmeur ; normal elle venait tout juste de cracher son venin sur le domestique quelques minutes avant.


-Bonjour Anatolus, je vois que vous vous portez toujours aussi bien depuis notre dernière rencontre. Oui je voulais voir mais pour rien de spécial. J’ai penser que ça serait une bonne idée de passer vous voir avant que je ne parte régler quelques affaires urgentes à Hù-Beï pendant une ou deux semaines. Je n’aimerais pas que vous vous inquiétiez de mon absence.

Qu’il le prenne comme il veut, la différence c’est qu’ici contrairement au domestique, il n’y aura pas la présence de sarcasme. Et puis comme dirait Marcus, la peste-attitude, c’est ce qui fait son charme mais si elle en abuse, elle en devient lourde.

-Une histoire d’exclusivité de route commerciale et autres choses de ce genre que l’on m’a promis pendant la guerre civil…Dommage que mon père ne soit plus de ce monde pour voir ça ou se charger de ça mais j’imagine qu’il serait fière de moi.

Moyen comme un autre pour dire que son père est mort et que ce n’est pas parce que la manufacture a cramer qu’elle est ruiner. C’est que Mélia n’allait pas arriver ici en disant « épouse-moi, point barre ! » ou « pitié épouse-moi je suis à la dèche ». Bien que la deuxième solution passe mieux aux yeux d’Anatolius, autant Mélia que Maïa aurait trop de mal à se rabaisser de la sorte. Une histoire d’orgueil parait-il…

*Et que je me serais bien passer d’aller et envoyer Marcus à la place ! Je suis nulle en affaire moi…*

Ce qui n’est pas faux, ayant plus habitude à dépenser qu’à gagner de l’argent… Oui elle pourrait recommencer à voler un corps pour repartir à zéro mais voilà, celui de Mélia lui convient très bien, sans parler de quelques dons innées concernant les rituels d’affaiblissement propre à ce corps. Enfin dons, si on peut appeler vraiment ça comme ça car c’est plus des prédispositions qu’autre choses… Rien de bien impressionnant mais largement suffisant si jamais elle devait collecter des âmes en masse en vue de ses projets.

Elle optera pour la solution de la facilité du « et vous ? vous êtes battu comme un beau diable ? ». Après tout, une gamine c’est facile à embobiner la-dessus. C’est un guerrier et elle a entre cinq et six heures pour qu’il raconte toutes ses prouesses guerrières et accessoirement réconforter la nouvelle orpheline qu’il a devant lui. Bien que ce dernier point, les guerriers ont tendance à plus être vantard qu’à parler des malheurs de la personne qu’ils ont en face.

-J’ai vu que les religions ont tenté leur chance aussi par ici. Le peu que j’ai vu, ils ont dû avoir une surprise après avoir passé le portail. J’espère que ses fanatiques ne vous ont pas trop posé de problèmes et que vous leur avez donnée une leçon comme il se doit.
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MessageSujet: Re: Chez Anatolus Sorquellos   Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeMar 26 Avr - 13:56

Spoiler:

Anatolus semble légèrement étonné d'apprendre que sa fiancée se rend à Hù-Béï. Mais ne réagissant pas de façon excessive, il se contente d'abord de servir dans deux verres un liquide qui aurait ressemblé à un vin tout ce qu'il y à plus normal si la lumière provenant du vitrail ne l'avait pas rendu presque violet. Il prend le premier verre et le tend à sa fiancée avant de se saisir du deuxième resté sur le bureau qu'il leva légèrement.


- Toutes mes condoléances, buvons à votre père. Un homme d'une grande sagesse.

Le marchand joignit le geste à la parole avant de reposer le verre à sa gauche, le laissant à moitié plein. Exposé ainsi à la lumière, ce vin ne tarderait pas à chauffer et à devenir imbuvable, du moins pour un palet et une langue humain. Pour l'instant, le breuvage était doux et frais. Fruité également mais on sentait sans peine l'amertume de l'alcool. Ce n'était pas très fort mais suffisamment malgré tout pour qu'une bouteille de cet élixir donne à un homme de bonnes raisons d'aller se coucher sans tarder.

- Pour ce qui est de ces originels, oui, mes hommes et moi avons pût aisément les repousser. Il est vrai que la villa à subit quelques dommages mais ils sont presque autant liés à cette terrible tempête qu'aux combats qui se sont déroulés dans la cour. Mais je ne voudrais pas vous ennuyer avec ce genre de détails insignifiants. Après tout, il semble d'après vos dires que vous ayez vous aussi prit part à cette guerre à votre propre façon. Si je ne peux prétendre savoir ce que votre père en savait, croyez-moi, je suis fier d'avoir une telle fiancée.

A nouveau un sourire plein de charme et finalement, Anatolus se redresse, laissant les appuis qu'il avait sur son bureau et s'approche d'un pas de Mélia, dominant de tout son mètre quatre-vingts et quelques là jeune fille. De si près, la toute relativement jeune alchimiste pouvait sentir l'odeur à la fois forte et subtile qui se dégageait de cet homme. Doucement, il approche sa main chaude près de la joue de Mélia, l'effleurant à peine. Il était homme d'expérience en comparaison. Ce corps tout entier, trop jeune, trop inexpérimenté, aurait le loisir d'affliger à Maya les affres hormonaux de l'adolescence. Et il est vrai que Anatolus n'était ni sans charme ni sans manière.

- Mais me permettriez-vous de vous accompagnez en Hù-Béï ma très chère Mélia. C'est une cité merveilleuse et je n'y ai regretté aucun voyage. Je suis certains que celui fait à vos côtés viendra se placer en tête de cette longue série.

Voilà qui était légèrement imprévu. Tic Tac, le temps passe et le navire partira à la prochaine marée, avec ou sans la jeune marchande.
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MessageSujet: Re: Chez Anatolus Sorquellos   Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeJeu 28 Avr - 21:26

Très bon ce vin, encore un de ses breuvages qui passe très bien et où on ne sent pas l’alcool. Un alcool de rigolo dirait les durs mais très trompeur. Mélia a un bon palais, sait apprécier les bonnes choses mais peut classer ce genre d’élixir comme « torche gueule ». Car oui ici, le mot sonne juste ! A première vue, ce n’est pas fort mais le résultat est belle et bien là : ça saoule !

Dans tous les cas, si la bouteille est ouverte en l’honneur de Marcus, Mélia ne put s’empêcher interieurement de remercier le verre qu’elle portait à la bouge pour cacher un laisser sourire. Oui elle est attristée par la mort de son père de substitution mais Anatolus se trompe sur toute la ligne ! Marcus, même avant que Maïa ne tue sa fille pour survivre d’une bête pneumonie, il la connaissait peu. Pour lui, il suffisait de gâter son enfant comme une petite princesse pour croire qu’elle était heureuse alors qu’il ne s’agissait que d’une gosse pourrie gâtés, exigeante et ne donnant aucun remerciement en échange. Si l’Alchimiste ne s’est pas plaint de la situation, nul doute que ce pauvre Marcus a été surement plus heureux quand Miss Croswell a repris le flambeau pour lui offrir l’amour d’une fille que doit donner à son père. Une ironie en quelques sortes et bienheureux sont les ignorants. Vu sous cet angle, Anatolus qui ne sait pas grand choses de sa fiancée en connait autant que son beau-père !

La suite l’a surpris. Maïa est une calculatrice et pourtant elle n’aurait pas pensé à une telle proposition. S’il a cherché à boucler le clapet à Mélia au sujet de son sarcasme dissimulé, c’est réussi. Une hésitation suivi d’un coup de phare et si Maïa n’en ait pas à son premier homme malgré une attitude no-life du boulot, il aura réussi à la mettre dans l’embarras et ne pas la laisser indifférente. Mais pourquoi pas après tout ? Même si il doit avoir ses raisons, Mélia a bien les siennes donc rien de choquant dans cette histoire. Oui Anatolus peut vérifier s’il ne choisit pas le maillon faible en tant que femme : c’est-à-dire une gamine certes mignonne mais insupportable, bluffeuse sur les sous-entendus de sa condition financière mais enfin de compte ruiné tout comme il peut chercher réellement à se faire pardonner de son absence pendant la guerre civil. De son côté, la bourgeoise estime que c’est une bonne occasion de s’approcher de son fiancé même si elle peut dire au revoir au marché noir peu recommandable d’Hù-Béï pour des ingrédients tous aussi peu recommandables. Enfin même sans Anatolus, elle pouvait y dire au revoir : faut de l’or ce qui n’est pas son cas pour le moment.

-Jeuh-Je s’en serais ravie. Après tout, mon père vous a offert ma main et on n’a jamais pu réellement faire réellement connaissance. J’espère que vous avoir à mes côtés rattrapera ses années de perdu. Le navire part dans six heures. J’ai hâte de voyager avec vous et découvrir de nouveaux horizons.

Au moins, son physique joue ici en sa faveur : un peu comme une jeune fille qui découvre de nouveaux pays même si en réalité, Maïa connait Hù-Béï. Après la brève révérence, c’est de bonne humeur que Mélia fera un passage à son domaine pour s’y préparer, ou plutôt laisser les domestiques préparer ses affaires car elle se contentera de se changer et de courir après sa ceinture de potions pour savoir où elle a été rangée depuis son coma. Même avec cela, elle devrait arriver en avance au port. D’un côté, il vaut mieux. Le trafic maritime, c’est comme la SNCF ou le RER, ils partent toujours à l’heure mais on ne sait jamais quand est-ce qu’ils arrivent. C’est même pire en ses temps sombres, ils arrivent même que des navires se perdent en mer !
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MessageSujet: Re: Chez Anatolus Sorquellos   Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeMer 4 Mai - 20:30

Est-il possible que son sourire vienne de devenir plus charmeur ? Si ce n'est pas le cas, c'est peut-être simplement un jeu de lumière tandis qu'il semble que la température monte dans la pièce. Plus probablement de manière figurée que propre mais sur l'instant, il serait difficile pour la jeune alchimiste de faire une différence réelle, prise dans l'instant. Peut-être capturée par ces yeux aux couleurs indécises. A moins que ce ne soient les fils d'or de sa chevelure qui ne l'emprisonne ? Toujours est-il que cette statue de marbre parfait finit par se lever du bureau sur lequel elle s'appuie en déclarant :

- Dans ce cas, il n'y à pas de temps à perdre. Je vais aller me préparer pour ce voyage.

Il termine le verre d'une traite avant de l'abandonner sur son bureau et d'aller en direction de sa bibliothèque. Sa grande main calleuse passa le long d'un étage de livre dont s'échappa un petit nuage de poussière avant qu'il n'arrête son mouvement sur une couverture verte. Il tire le livre d'un doigt et le manuscrit tombe avec souplesse dans sa paume en s'ouvrant. Il fait défiler quelque pages le long de son doigt, puis, avec un sourire satisfait, il referme le l'ouvrage, révélant le titre à la lumière du jour : Plantes et Ingrédients Secrets de Hù-Béï. Pour le profane, un simple livre d'herbes et de recettes de grand-mère. Pour un alchimiste confirmé, un titre significatif. Bien qu'il ne traite pas en soit d'alchimie, son auteur avait fait presque sans le vouloir, une véritable encyclopédie d'ingrédients aussi divers que variés ainsi que leurs effets en utilisant des procédés de préparation alchimique. Encore une fois, un simple profane n'y verrait que quelques plantes et des remèdes contres les rhumes et un alchimiste n'en tirerait aucune recette de "La pierre philosophale à la portée de tous" mais si il était sujet d'élaborer de puissantes potions, c'était un outil plus qu'appréciable.

- Voici un cadeau. Feu votre père m'avait fait comprendre que vous aviez acheter par le passé certains produits rares. Je me suis dit que cela pourrait vous intéresser. Je vous prie simplement d'excuser le manque de présentation mais si nous n'avons que six heures, je crains de devoir me passer de vous l'emballer. Maintenant, si vous voulez bien suivre Relius, il vous accompagnera jusqu'à votre carrosse.

L'homme entre-ouvrit la porte afin de signaler sa présence, prêt à être suivit. Ce qui laisserai le temps à Mélia de répondre à Anatolus avant de repartir vers son propre Manoir et se préparer pour le départ. Hù-Béï attendait.
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MessageSujet: Re: Chez Anatolus Sorquellos   Chez Anatolus Sorquellos Icon_minitimeVen 6 Mai - 21:48

Un cadeau imprévu? Chic! Mélia aime les cadeaux! Mais encore faut-il que ça lui plaise... Mais avec cette ouvrage traitant les ingrédients rares d'Hù-Beï, Anatolus la caressait limite dans le sens du poil. Si sur le coup Anatolus voulait que sa fiancée le regarde avec des étoiles dans les yeux, il risquait d'être un peu déçu car son regard se fixera plus sur le livre en classant systématiquement tout ce qui trouve dans cette pièce à "détails sans réels importances". Sympathique pour Anatolus mais au moins le cadeau lui plaisait et c'était un peu l'essentiel pour les deux jeunes gens.

Maïa a le coup d'oeil dans ce domaine là. L'ouvrage est très rare sinon nul doute qu'elle aurait déjà mise la main dessus dans une de ses vies antérieurs. De plus il n'est pas récent, il est écrit à la main et même si les goûts et les couleurs ne se discutent pas, l'Alchimiste préfère largement une écriture pas toujours compréhensible que cette police morne qui sort tout droit d'une imprimerie. Ça perd tout son charme dirait-elle. Et puis accessoirement, qui dit écrit à la main dit aussi peu d'exemplaire. Et se venter de lire un livre que peu de monde à lu, c'est ça qui est bien! Cet argument est digne d'une gosse? Ce n'est pas faux... Ce livre était-il l'original? Ce n'est pas en feuilletant les quelques pages rapidement comme elle le fait qu'elle le découvrira mais qu'il le soit ou non, le cadeau lui plaisait et allait surement lui pourrir plusieurs nuits pour son plus grand bonheur. Au fond, Maïa n'est pas quelqu'un de particulièrement chiante, on lui donne un laboratoire et quelques livres, on ne la voit plus pendant plusieurs jours.


*Ah oui où est ce que j'en étais moi?*

C'est qu'il serait peu-être temps de le remercier non? C'est peu-être la moindre des choses. Refermant le livre (avec du mal), elle le mettra derrière son dos et se mettra sur la pointe des pieds comme si elle cherchait à rester en équilibre, tout cela avec un air enjoué. Vu ainsi, on croirait à une gamine jouant les innocentes pour cacher une bétise.

- C'est vraiment innatendu et je ne sais comment vous remerciez. Dois-je comprendre que vous comptez m’emmener faire un tour au marché à la capitale?

C'est une question? En fait à l'entendre il s'agit plus d'ici d'une exigence... Mais vu sous l'angle d'une alchimiste, l'emmener faire des emplettes au marché pour "cueillir" des ingrédients revient au même qu'un rancard et acheter des robes de soie pour une bourgeoise. En mois romantique bien sûr...

- J'ai hâte d'être ce jour là.

Parce qu'elle n'a pas attendu la réponse de son fiancé pour le dire! C'est fou... Maïa a plus d'un siècle d’existence et parfois elle se comporte vraiment comme une gamine et sans vraiment se forcer. Il faut dire que sur le coup, elle était au ange et qu'elle perdait tous son sérieux dans une telle situation.

La suite ne sera guère différente que prévu si ce n'est qu'une fois arrivé au manoir, déjà que Mélia ne comptait pas hocher grand chose avant d'arriver, là il fallait que ça soit ses serviteurs qui la remue un peu pour qu'elle se dépêche. Ce n'est pas allongé sur le ventre sur son lit en dévorant les premières pages que sa valise va se remplir! Elle qui comptait arriver quelques heures en avance, elle arrivera à peine une demie-heure avant le départ du navire. A vrai dire, c'est en sortant du carrosse qu'elle réajustera seulement son couvre-chef, laissant sous-entendre qu'elle s'était préparer au dernier moment. La voilà pour Hù-Beï avec son fiancé et surtout son livre! Mais toujours sans laboratoire... D'ailleurs le sien au manoir, elle n'a toujours pas eu le coeur d'y remettre les pieds, il n'a pas survécu à la guerre civil.
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