L'Origine et le Changement
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 De retour chez le Duc

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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeVen 18 Déc - 12:43

Mes pas me ramenèrent finalement devant la maison du Duc. J'avais pût la retrouvée grâce au trajet que j'avais dû faire avec le serviteur jusqu'aux murailles, sans cela je n'avais pas de point de repères puisque la première fois, c'était Dudul qui m'avait téléporté. Pendant tout le trajet j'avais souffert. Mon sprint initial avait élargie ma plaie, elle n'en était pas plus grave mais j'avais perdu d'autant plus de sang. Afin d'éviter de me faire pister, j'avais bandé ma plaie avec une bandelette brunie par la puissance du Chi. Cela n'avait pas stopper l'hémorragie mais la piste s'était interrompue dans une petite ruelle qui reliait de gros axes de circulation. J'avais emprunté l'un de ses deux axes afin de retrouver mon chemin mais j'avais dû avancer avec prudence, essayant d'éviter les patrouilles qui ne manqueraient pas de poser des questions à cet homme de Hù-Béï qui avançait seul, torse nu, le flanc ensanglanté et armé.

Finalement arriver à l'arrière la demeure, affaiblit par la perte du sang et surtout la magie de Grahande, je m'appuyais d'un bras sur la porte et de l'autre frappait quelques coups solides. Si mes souvenirs étaient bon la porte s'ouvrirait sur une salle qui précédait la cuisine des serviteurs et des gardes. C'était une pièce que j'ai traversé avec le serviteur mais à présent tout me semblé brouiller et j'avais du mal à me concentrer. Non pas à cause de ma blessure ou de la fatigue mais bien de mon bras droit dont le bandage avait été presque intégralement détruit et qui me torturait avec intensité. Je ne pouvais pas même me soutirer à la douleur en y appliquant du Chi, j'en étais privé.

Avant même que je puisse entendre une réponse ou que la porte s'ouvre, je tombais à genoux en tenant mon bras droit, essayant de retenir de violents spasmes de douleurs tendit que je serrais les dents à m'en faire saigner les gencives pour retenir des gémissement de douleur. L'espace d'un instant, je parvins à refouler la douleur et commençais à me relever en m'appuyais à demi contre le mur à droite de la porte.


- Ouvrez moi par tout les Kamis ! m'écriais-je. Mais ma voix était loin d'être aussi forte et claire que je l'aurais voulut. Les dents à peine desserrées je ne pouvais pas donner de force à ma gorge et avait bien du mal à articuler quelque chose de compréhensible.
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Krogan Drad
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeDim 20 Déc - 15:20

Lentement des bruits de pas se font entendre, ils sont plusieurs. La porte s’ouvre ? Non elle est déjà ouverte quand les bruits se font vraiment entendre. Il y a des voix, c’est une certitude, ce qu’elles disent est tout autre, il y a nombre de choses qui montent dans l’esprit de Ryu et s’y emmêlent… Des pas, des voix, des cris, des mouvements, tout danse et vole pour aller s’emmêler lentement dans l’esprit de l’homme épuisé… Trop de paroles, mais une en sort délicatement, puissante, la voix du duc :

-˝Calme toi gamin, il est temps de venir te reposer … Demain tu me raconteras tout mais surtout détend toi et laisse moi te porter… Si tu bouge tu risques d’avoir très mal, ou très vite mal comme tu le sens, général.
Ta blessure … Tu à la dague qui t’a fait ça ? Il faut qu’on vérifie vite qu’il n’y ai pas de poison si c’est le cas.˝


Lentement les bras l’entour et le rapproche contre le corps puissant du duc qui le soulève de terre. Un sourire puis il le monte dans les pièces, il tourne, il avance, il marche, il monte les escaliers… Puis le lit arrive sous lui.

Des médecins passent, tourne autour de lui, ou est-ce des serviteurs ? Tous avancent vers un futur complexe entre la vie et la mort, le poison coule dans ses veines vite remplacer par un contre poison adéquate. Cher mais efficace il restera dans la vie… La principale question est le temps qu’il mettra à y revenir vraiment ?
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeMar 22 Déc - 15:38

Ce n'est pas une forêt, c'est une plaine. Ils courent aussi vite que leurs pattes le leurs permettent. Ils courent dans ces herbes rases. Poursuivit. Mais par quoi ? Qu'est-ce qui peut chasser le chasseur ? Se retourner contre le prédateur ? Quelque chose de sombre, quelque chose de rapide. Quelque chose qui n'a de place ni dans la forêt ni dans la plaine. Ce n'est pas un animal qui laisse ses traces dans la neige ou son odeurs contre les buissons, il ne fait pas de bruit. Cet animal, lorsqu'il vous à trouvé, ne vous relâche pas. Qu'importe que vous soyez le seigneur des chasseurs ou le lapereau, vous n'avez aucun espoir d'en réchapper. Courant toujours plus vite, il rattrape la meute qui avance à une allure qu'aucun humain ne saurait suivre. Il frappe.

Un spasme secoue les muscles du torse.

Les loups ne peuvent plus fuir, ils se retournent et attaquent à leurs tour. Ils ne laisseront pas un seul d'entre eux être abandonné à cette créature étrangère.

L'ensemble du corps est secoué de tremblement et des mains solides s'en saisissent. La force des spasmes à travers les muscles est d'une violence telle que les os de son propre corps pourrait être brisés. Puis la mâchoire pourtant serrée est ouverte de force et une mixture y est déversée alors que quelqu'un applique un mouvement de va et viens sur la gorge afin de le faire déglutir.

Les loups sont blessés, leurs pelage tâché de sang mais ils continuent du lutter. Ils ne peuvent de toute façon pas lui tourner le dos pour courir, il les frapperait plus durement encore. Mais c'est alors que les crocs des loups semblent devenir d'acier alors que les plaies les plus graves se referment lentement. Ils se sentent plus fort l'espace d'un instant. La créature semble surprise et relâche son étreinte. Lançant un appel à la meute, l'alpha met du baume au cœur à ses compagnons et tous se jettent sur la créature. Les crocs et les griffes la réduisent en charpie. Ils bondissent, cherchant les endroits encore intact, déversant son sang noir sur l'herbe verte. Bientôt le monstre qui avait faillit les anéantir n'est plus qu'une charogne que la terre semble boire pour ne plus en laisser qu'une trace sombre. Les chasseurs peuvent enfin se reposer, ils pensent leurs plaies et font s'endormir un peu plus loin, se tenant chaud les uns les autres. Une paire d'yeux se clôt.


Mes yeux s'ouvrent et découvre une pièce au plafond de bois éclairé par la lumière qui transparaît à travers les rideaux de tissus. Je m'examine mentalement. Je suis sur ce qui semble être un lit puisque c'est un matelas sous moi, je n'ai pas l'air de souffrir de blessures importantes même si je sens un bandage qui m'entoure au niveau du bassin. De plus, mes tatouages ont eux aussi été bandés. Je tente de me relever et une douleur sous l'abdomen semble vouloir m'en dissuader. Je porte la main à cet endroit et sent que le bandage est encore intègre même si un peu de sang la rendu humide. J'ai du rouvrir la plaie en me relevant.

Qu'importe, j'étais levé à présent. Je sors les mes pieds du lit puis les pose sur le sol de planche et je me rends compte que je ne porte qu'un pantalon. J'ai donc été changé durant mon sommeil. Même si j'avais déjà vu des personnes faire ainsi avec les malades, je me sentais gêné, non pas que j'ai honte de ma nudité, plutôt que l'idée d'être incapable ne serait-ce que de m'habiller. Mes poings se serrent et tremblent sous l'effort. J'avais été trop faible. Pris dans mes pensées je n'entendis pas la porte s'ouvrir.
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Krogan Drad
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeDim 27 Déc - 21:30

Calme sur le visage d’un homme qui ne reflète rien,
Oublie d’un inconnu pour rejoindre les siens,
Les traits se défont, il se met à revivre,
Le visage de Krogan semble apporter le givre :

-˝Le temps s’efface petit d’homme, il te reste que quelques choix … Le premier est de continuer ta vie ici dans un danger qui vas s’agrandir de plus en plus. Le roi est partie diné et tu n’aura pas le temps de le rattraper. Il est partie incognito manger et parler affaire avec Grahande Pjeyhs et sa sœur. Il n’en ressortira pas vivant… Ou plutôt il en ressortira vivant et mourra demain soir si le tarot ne m’a pas trompé. Nous n’avons pas eut le temps de nous préparer et Zirejar à préféré prendre le temps que je lui offrais pour préparer la résistance… Cette ville deviendra bientôt un bastion de la résistance face aux forces obscures, un chaos entre le bien et le mal.
Cette ville dont le nom résonnait clairement va devenir le siège de rapt et la magie noire. Il va leurs falloir plus de deux semaine pour se mettre vraiment en place, tu peux essayer de les contré mais je crois que Zirejar à, lui, choisit son camps poussé par sa femme et surtout par ce qu’il sait faire. Ainsi tu seras seul car je ne suis qu’une illusion et même si tu haïe ceci.
Tu peux essayer d’éviter ce sort à d’autres villes ou contrées … Pour cela rejoint ton capitaine et dit lui que Secret veux que vous allier en Athélia pour empêcher la mort mener par les religions. C’est sa contré, celle où il a refait ça vie et celle où il m’a vue la première fois sous ce nom là.˝



Un silence, il s’approche, lent et pourtant vif,
Puis des visions, un monde fictif,
Sa main sur le front de l’homme tient la roue,
La main sur son front, la magie joue.

Il a la patte blessé, et la douleur se fait encore sentir. Il s’appuie sur le moignon que lui a laissé le vautour vert émeraude. Il se souvient encore de son attaque alors qu’il pleurait l’aigle blanc qui les guidait tous le loup c’est vue attaquer par un puissant vautour cacher dans l’ombre des nuages. Le combat fut perdu et le chasseur du fuir rependant sur l’herbe grise des rues le sang de la douleur et de l’incompréhension. Il boitait depuis quelque jours… mais il y avait eut bien pire.

Il est un homme à la barbe hirsute. Un homme qui à toujours travailler pour Origine comme ce dernier le voulais, un homme qui à aider son prochain et c’est vue récompensé par une fille. Sa petite Lou … La vision devient rouge alors que ses entrailles se rependent lentement devant ses yeux, mais dans le fond de son âme il reste une seule chose, la vision de sa petite Lou. Sa femme morte depuis longtemps ne sentait surement plus que des hommes la violaient dans l’intimité restreinte de la ruelle sombre mais sa petit fille hurlais encore de la douleur crée par quelque chose qu’elle n’aurait jamais dut connaitre. Il avait été attrapé par des malfrats, des êtres sans fois qui était née depuis la mort du roi. Il savait qu’il avait eut une belle faim, ceux qui était capturé et sortie du ghetto devait être rayé. On ne parlait plus d’eux … Et on racontait tant de chose sur ce qui se passait, qu’il servait d’expérience, comment croire cela ? Alors un crie le réveille de ses pensés douloureuse, c’est ça petite fille qui est devenu le jouet d’un deuxième homme le premier étant reput. Il essaye de s’avancer et roule depuis le mur. La dernière chose qu’il voit sont ses mains poisseuse de sang et quelque chose d’étonnant qui ressemble à l’estomac des cochons qu’il à égorgé dans son enfance sinon qu’il lui fait mal. Puis ses yeux se ferme sur les crie et il regrette de ne pas avoir prié tout les soirs la grande déesse de la mort, la seule déesse … Celle qui ne l’aurais pas fait entré ici… Pourquoi était-il de cette race humaine décrété comme impure, celle qui avait tué le roi ? Il ne savait pas … Mais une chose est sur, il s’en voulais encore.

Il est un oiseau qui observe le nouveau mur qui ferme un quartier entier de la ville sans vraiment comprendre. Il y a un dieu qui est une déesse, ce dernier est très puissant et est tout à la fois, il faut le prier. Et de temps en temps des gens sont enfermé derrière le grand mure, là où les hommes prennent les leurs pour des animaux … Il ne comprend pas pourquoi les hommes baissent les yeux, il ne comprend pas pourquoi l’homme ivre est heureux alors que sa fille à disparut, il ne comprend qu’une seul chose. La rage dans les yeux de ceux qui combattent ces soldats qui ne meurent jamais. Oui eux il les comprend. Alors le faucon plonge en piquer et vas les aider.


-˝Ce que tu a vue est le futur de Déméria, le futur le plus proche, je ne sais pas si les hommes réussirons à vaincre, mais j’ai confiance en Zirejar, il tiendra et renversera la balance à deux conditions : Vous devez revenir l’aider et vous devez éviter que d’autres atrocité de produisent ailleurs. Le premier pas est Athée. Que choisis-tu jeune homme qui guidera les lumières ?˝

Un sourire sous les yeux d’un vert de nuit,
Un sourire triste sous le visage de vie,
Un sourire sur le visage de la souffrance,
Un sourire qui apprend, un sourire de patience.
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeLun 28 Déc - 17:00

Je desserre mes poings. Mes phalanges ont été blanchies par la force déployée. Il me fallait trouver la force de vaincre les Pjeyhs et si même l'assassin de leurs famille, un homme aussi peu porter sur la magie avait été capable d'une telle vague d'énergie nocive, j'avais grand peine à imaginer quelle serait la puissance du plus fort d'entre eux. Une simple lame ne suffirait pas à vaincre. Je relève la tête et je vois une ombre sur le côté, surpris je me tourne vers l'ombre et par réflexe porte une main à l'endroit où aurait dû se trouver Reikon Tsuki. Mais je comprends qu'il n'y à pas de menace quand les traits de l'inconnu se transforment en ceux d'un elfe que je connais déjà.

Cet elfe était capable de voir l'avenir ? Probablement. De même qu'il était capable de partager ses visions. Il me parle un instant du sort du roi puis pose sa main droite sur mon front et aussitôt je vois toute l'horreur de ce futur qu'il me prédit. Malgré tout mes efforts je ne parviens n'y à me mouvoir, n'y à interrompre cette vision. Je vit avec cet homme ses derniers instants et ne demande qu'une chose à tout les Kamis, c'est de pouvoir prendre mon sabre à ma ceinture et aller pourfendre ces infectes créatures qui se voudraient humaines. Lorsque enfin la vision s'interrompt la vision et que se lève la main de Krogan, mes deux mains se portent sur mon crâne pour dissimuler mon visage au creux de mes bras. Le dégoût et la colère m'envahissent et malgré les avertissements de l'elfe, j'ai plus que jamais envie de rester. Rester pour punir et tuer.

Puis, je sors mon visage du noir et lève le regard sur les yeux émeraude de l'elfe. Je ne le soutient pas, je me détourne et me relève, ignorant la douleur. Je me dirige vers la fenêtre dont j'écarte les rideaux. J'aperçois la ville de Fentaeris, grouillante d'activité mais encore en paix. Ce futur peut-il encore être évité ? Je me retourne et cette fois soutient le regard de Krogan.

- J'ai été trop faible Krogan Drad, trop faible pour vaincre l'assassin. Je ne peux pas me retourner et fuir comme un voleur ! Suis-je si seul que je doive lutter seul contre toute les ténèbres de ce monde ?


La colère brille dans mes yeux, une colère qui ignore la douleur, une colère portée par ma propre faiblesse.

- On m'a fait venir en Déméria pour sauver le roi d'un péril et vous m'annoncer que ma quête et vouée à l'échec alors que je viens d'arriver dans le pays. Devrais-je rejoindre la capitale républicaine pour qu'une autre illusion comme vous m'annonce que c'est trop tard ! Que je dois retourner en Déméria ?!

Un souvenir me revient de la vision. Un faucon. Un faucon qui me semble familier. Je ne connais certes pas ces oiseaux de proie mais je suis quasiment certains de la voir déjà vu. Peut-être que je me trompe mais ce n'est pas l'impression que j'ai. Alors que ce souvenir refait surface je détourne le regard un instant et quand je le replonge dans celui du barde, mes yeux d'ébène brillent d'une colère moins grande, plus contrôlée.


- Cette vision se déroule après mon retour...
dis-je doucement, puis plus fort, Que ce passerait-il si nous agissions avant les Pjeyhs ? Si nous attaquions avant eux ? Nous pouvons enlever le roi et le protéger par nous même. Si les Pjeyhs se lèvent alors et révèlent leurs soif de pouvoir, avoir avec nous le roi nous permettra le peuple contre les usurpateurs !

Nous pouvons combattre le mal là où il se trouve.
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Krogan Drad
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeLun 28 Déc - 18:43

-˝Réfléchit, réfléchit encore un instant à cette vision que tu a eut, que j’ai partagé. Le dernier point ? Que c’est-il passé ? Comment le monde c’est mis à dansé pour toi ? Qui à plongé vers le sol ? Pour aider qui ? C’est le faucon de Lupen que tu a vue, le faucon qui sent le sel comme disent les marins, une odeur dont beaucoup ont peur… Tu peux donc en déduire le chemin que je t’ai montré.˝

Mains dans les poches et torse nu il l’observe,
Epaule rongé par un tatouage, il se réserve,
Une somme de pouvoir dans un regard perdu,
Des yeux verts qui s’oublient sans une cible défendu.

-˝Je suis la seul illusion sans en être vraiment… Disons que pour des raisons qu’il vaudrait mieux oublier je ne prends pas par directement à votre monde. Mais ce n’est pas pour autant que je ne pourrais pas mourir ou disparaitre une fois de plus. Mais tu devras revenir à Déméria, la vrai question est : Quand ? Je ne pense pas que le problème puisse se résoudre avant que le mal explose, j’ai été trop confiant en passant pouvoir tout réglé avant …˝

Sauvez un roi ou sauvez un homme il avait choisit,
Un homme qui décidait à présent que tout était finit ?

˝ Te souvient tu de la course et de toi ? J’ai choisis de prendre ta place et de courir dans la campagne plutôt que de sauvez le roi de ce pays. Il est de fait que ce roi à des centaines de façon de mourir qui s’ouvre devant lui … Et une autre volonté que celle de laisser les hommes vivres à sa place. Mais la chance n’était pas sienne, il n’a pas eut à choisir.
Après, tu peux quand même rester … Mais en sachant tout ce que cela implique. Tu a le choix de ta vie, c’est un privilège dans cette ville en cet instant de douleur. Et n’oublie pas que la masse des hommes est stupide, la première leçon du sorcier est que les foules son manipulable, or ce monde est une grande foule bien trop manipulable par des gens ayant l’habileté des Pjeyhs. J’ai vécu assez longtemps dans l’ombre pour savoir cela, assez longtemps pour y redisparaitre ce qui n’est pas le cas de cette foule.
Je ne veux pas te manipulé, juste te montrer pour que tu choisisses. Je t’attendrais en bas, fait ce que te dicte ton cœur petit d’homme. Danse comme te parle tes sabres, mais n’oublie jamais ce que te dit le sage et ce que te montre le tarot.˝


Il se retourne et passe la porte, disparait.
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeVen 1 Jan - 20:07

Les paroles du bardes sont comme une cascade ou un torrent. Un courant d'eau tumultueux qu'il me serrait impossible de stopper. La clairvoyance et la sagesse s'y mêlent mais elles ne donnent pas à son discours plus de sens à mes yeux. J'ai l'impression que mes actes importent en fait bien peu. Que seul compte la vitesse à laquelle je les exécuterais. Que pouvais-je à la manipulation des foules ? Je n'étais ni un chef, ni un orateur et encore moins un manipulateur. Comment saurais-je contrer les Pjeyhs sur un tel terrain ? Il me fallait compter sur le Duc et sa femme. Mais d'après Krogan j'étais seul et il était vrai que jusque là c'était l'impression que j'avais. Être seul face à un labeur immense. Pourtant il y avait cette réunion qui aurait pût me donner foi en cette union mais cela paraissait lointain à présent. Qu'était-il advenu de l'ange et de Dudul ? Connaissant le jeune enfant je m'étonnais de ne pas l'avoir déjà vu apparaître au milieux de la pièce et vu le couple que formait Krogan et l'ange, je trouvais étonnant qu'ils ne soient pas ensemble. Peut-être à cause de mon manque d'expérience dans ce domaine.

Mais finalement le barde s'en va en me laissant seul avec l'écho de ses mots. Il m'avait sauvé d'une poursuite hier soir d'après ses dires. Et vu l'étrangeté du personnage, je me demandais si je ne ferais pas mieux d'écouter ses conseils. Après tout la sagesse peut se manifester sous bien des visages. Retrouver Lupen pourrait être une sage décision mais il me paraissait insensé de partir sans avoir tenter de sauver le roi. N'étais-je pas ici pour cela ?

Je me lève complètement du lit, laissant transparaître un tique de douleur, rapidement effacé. Puis me dirige vers une table contre le mur à la gauche de mon lit. Dessus se trouve mes effets, du moins mes vêtements et mes armes, les quelques petits objets que j'avais pût emmener sur le Souffle gris y étaient restés avant que je ne descende à terre. Prenant Reikon Tsuki par la garde et la gaine, je sors la lame de son fourreau. Torse nu et à demi couvert de bandages, je fends deux fois les airs avec la lame qui fût si proche de tuer Grahande puis la lève à la verticale devant moi, tranchant vers l'avant.

La ligne est trop fine pour que j'y vois mon reflet mais jusque dans mes épaules je ressens quelque chose d'étrange. Une de mes deux mains, jusque là posée sur la garde se retire et viens glisser sur le dos de la lame. Délicatement, presque tendrement. Là j'ai une nouvelle fois cette sensation étrange. Reikon à changé. On apprends à connaître une arme, mais celle-ci avait été forgée pour moi, je la connaissais d'ors et déjà. Et quelque chose n'était plus pareil. J'avais ressentit cela pour la première fois dans mon combat contre Grahande mais à cet instant j'étais trop occupé à rendre mes tripes pour m'en préoccuper. Là je sentais que quelque chose avait changé. Peut-être en bien, peut-être en mal, je n'en savais rien mais si je devais être certains d'une chose c'était que la sensation que j'avais dans les bras c'était comme un éveil. Comme si Reikon c'était éveillée à la vie. Chose curieuse.

Mais je n'avais plus de temps de m'appesantir sur ce genre de chose. M'habillant rapidement, délaissant mon pao pour retrouver un pantalon de toile sombre et solide, idéal pour l'escrime, je passais mes armes à ma ceinture et enfilait la protection de cuir à mon bras gauche. Lorsque la dernière lanière fût serrée, je descendis l'étage qui me séparait de la sortie de la maison du Duc. Lorsque j'eus trouvé une échappatoire, fenêtre ou porte, je lançais mon regard à la recherche d'un faucon. Et alors que je l'apercevais mes lèvres et ma langues s'agencèrent dans un ensemble complexe qui produisit un bruit strident, proche du cri d'un oiseau mais clairement pas celui d'un faucon de ce type. Il n'y en avait que peu en Hù-Béï et je n'avais pas eût l'occasion d'apprendre à l'appeler dans sa langue.

L'oiseau vînt se poser sur le rebord de la fenêtre avec un cri que j'aurais presque pût qualifier de féroce alors que son regard sévère me scrutait à chaque instant depuis un angle différent. J'eus l'impression qu'il cherchait à me reconnaitre aussi je le laissais faire puis plongeais mon regard dans le siens et murmurais :


- Préviens Lupen qu'il lui faudra être prêt à partir.

Puis d'un autre cri d'oiseau je l'incitais à quitter son perchoir avant que je ne-retourne à l'intérieur de la maison. Enfin, je me hâtais de trouver un serviteur ou un garde qui puisse me guider auprès du Duc. Je devais savoir où le roi dinerai.
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeVen 1 Jan - 20:32

Lentement comme message de vie, comme une colombe le faucon s’envole pour porter le message à son maitre. L’odeur de sel reste derrière lui comme encrée dans son monde tellement elle est étonnante sur un tel animal, tellement l’animal semble étonnant lui aussi… Mais qu’importe pour l’instant le faucon car le loup saura, ils seront prêt à partir, c’est certain.

Un escalier, un autre, un repas chaud qui semble l’attendre, un visage et des elles blanches, dans une pièce un couple élancé pour ne plus faire qu’un, serrer l’un contre l’autre comme si le monde n’avait plus d’importance, le visage de l’elfe contre celui de l’ange. Puis tout continu, il faut avancer et trouvé ce Duc puis aucune envi de déranger un si beau couple quand on les voit … Juste un peux regret d’être encore seul et de ne pas avoir cette autre sur qui s’appuyer.

Puis la minute passe et enfin un serviteur l’emmène dans un grand bureau où des dizaines d’hommes passent, la femme du Duc est assise là et le Duc est à ces coté, étonnamment elle semble écouter plus d’une dizaine de conversations, tout le monde parle en même temps créant un immense brouhaha qui semble embêté le pauvre Ziregar qui ne trouve ça place qu’au coté de sa lance et dans les conseils qu’il donne sur des techniques de guérilla…
Tenant une lance, une épée au coté, c’est un nouveau duc. Autour de son cou il a une longue écharpe et son visage semble avoir rajeunit d’une dizaine d’année. A bien y regarder il ne porte aucune armure, juste des vêtements de grosses toiles qui ne s’assemble pas merveilleusement avec son titre de duc mais rappelle son ascendance Rorkhane. Il semble enfin vraiment à sa place avec ses armes et personne n’ose attaquer la frêle et belle dame que surveille la lance de ce fière guerrier, ils semblent si opposé ainsi …

Puis il se retourne vers Ryu et semble parler, mais dans le brouhaha tout se perd alors il attend qu’il approche et déjà sa femme à répondu à trois personnes différentes qui sont congédier et très vite remplacer par des nouvelles…


-˝Il semble que tout ce soit précipité mon jeune ami, tout vas trop vite, Krogan m’a prévenu et nous avons plus le temps de mener la guerre pour la vie du roi … Il va falloir se battre pour le royaume, et pour cela il nus faut une bataille d’avance … Nous nous retirons de celle-ci dans le but de gagner la guerre mon ami.
Nous avons parlé de cette accélération avec ma femme, elle pense que les deux femmes étaient surveiller et que leur traitrise à accéléré les plans … Mais le roi mourra ce soir, si on en croit Krogan il ira secrètement manger chez Grahande Pjeyhs et y trouvera là mort … à l’heure qu’il est il doit déjà être partie … Dommage mon jeune ami, mais vous trouverez toujours de l’aide dans la résistance ici bas, graver bien tout ses visages dans votre esprit, ce sont des gens sur qui participerons à la résistance. Dure de pensé que cela est vrai quand on voit Déméria ? Pourtant il y a des gens qui possèdent des pouvoirs que nous n’avons pas … à nous de les exploiter … Je sais que Krogan à raison, il me l’a déjà montré par le passé.

Quoi que tu choisisses, bonne chance, et rappelle toi la proposition pour l’épée.˝


Il souriait comme si devoir se battre l’enchantait au fond de lui … Non pas devoir ce battre c’était plus que ça … c’était protéger sa femme.


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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeDim 3 Jan - 20:22

Je descends une série d'escalier et je trouve une pièce bondée de monde. J'y trouve la femme du Duc ainsi que ce dernier. Mais il semble changé par rapport au souvenir que j'en ai. Plus jeune. Plus fort aussi peut-être. Bien sûr je ne pouvais pas être certains de sa force, c'était plutôt une aura, comme si il brillait plus fort. Au milieu de toutes ses personnes cela paraît presque évident, personnages pressés, stressés et presque inconscients de tout ce qui ne concernait pas ce qu'ils avaient à dire au Duc. Pour ma part, j'ai la chance de ne pas avoir à demandé l'attention du Duc, ce dernier me l'accorde lorsque je m'approche de son bureau. Il me dit somme toute ce que m'a dit Krogan. Que c'était trop tard pour le roi. Mais je tiens compte de ses consignes. J'observe les gens de cette salle. Il me serait difficile de me rappeler de tout ses visages déformés par l'agitation qui les habite. Ils savent où les mène ce conflit.

Je me tourne à nouveau vers Le Duc, l'air résolu.


- Mon choix est fait depuis longtemps Duc Zirejar-dono. Je vais aller tuer Grahande Pjeyhs et sauver le roi. Quoi que vous en disiez, c'est ce pourquoi je suis venu et je ne saurais m'arrêter tant que le roi ne sera pas sauvé ou mort. Je ne peux pas attendre qu'il soit tué en me disant que c'est la meilleure façon de gagner mon prochain combat. Mais quelque soit la prochaine bataille, j'y serais également. Je serais partout où l'on aura besoin de mon bras.

Ma main se pose sur la garde de Reikon. Je sens encore cette sensation étrange. Comme une vibration, quelque chose qui n'était pas là jusqu'à mon affrontement avec Grahande.


- Mais pour ce qui est de l'épée, je vous l'ai déjà dit, je serais étonné que Lupen reforge un jour. Mais si vous souhaiter lui acheter quelque chose je suis d'avantage d'avis que vous alliez le rencontrer vous-même plutôt que je transmette le message. D'après ce que je sais de lui, il préférera parler face à face plutôt que par messager.

Mes yeux noir plongés dans le regard verrons du Duc, j'observe un instant cet oeil d'or qui se teinte par instant de rouge puis décrit ses amples vêtements, son écharpes, ses armes. Cette envie de combattre qui semble rayonner au travers de son corps.


- Je n'ai pas réussi à tuer Grahande la première fois, ses ruses sont nombreuses peut-être trop pour que ma seule lame les déjoues toutes. Seriez-vous prêt à m'accompagner dans ma tentative Duc Zirejar-Dono ? Nous avançons dans les ténèbres et j'aimerais pouvoir compter sur un bras ami pour porter la lumière avec moi.


Puis j'attends, prêt à toute réponse. Quoi qu'il arrive, mon plan ne changerait pas et j'irais tuer cet homme maléfique, avec ou sans le Duc, que je sois empoisonné encore ou non dans ma tentative. Même si je ne sauvais pas le roi, j'aurais au moins fait ce premier pas pour lever le voile de ténèbres qui s'abattaient sur ce pays.
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Krogan Drad
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeDim 3 Jan - 21:10

Il sourit comme sourit un guerrier, comme sourit un chasseur, comme sourirait surement un dragon ou une grue si elle pouvait sourire … si on pouvait les voir sourire. Un sourire calme un peux perdu, un sourire qui montre tant de chose qu’on les oublies toutes : Le plaisir de la chasse, l’honneur conservé, le calme retrouvé, le futur réjouissant, le bonheur d’une arme, les mouvements du futur … tout était là, simplement.

-˝Je veux bien t’accompagner mais ma seule cible sera Grahande même si il est protégé … et sa protection, je ne tuerais aucune autre Pjeyhs, sauf si bien sur il se trouve sur mon chemin. Lui je peux le tuer car il a essayé de t’abattre … c’est un peux une vengeance. Pour les autres nous n’avons aucune vraie preuve. Le monde de la politique mon ami.
Je veux aussi une promesse de ta part, si je te dis de fuir tu devras le faire … Il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas voir … De plus si tu te fais repéré par des gardes tu fuit sans t’occuper de moi. Nous partons directement pour être là bas avant le roi, essaye de t’occuper du chaudron de nourriture, le but est de saccagé chez lui avant que quelqu’un ne nous voit et de nous occuper de toute les personnes présente, il ne faut aucune preuve et aucun homme qui puisse parler.˝


Lentement il accroche il approche de la porte ne s’occupant plus des regards des autres gens, il a vue le sourire de sa femme, lui à rendu du siens, les deux regards se sont enlacé … il a choisit de l’aider juste pour cette fois, Alkor à choisit de l’aider, Alkor l’équarisseur de lune, le duc est mort ! Qui sais si il est un phœnix, mais à cette instant il est rentré dans ses cendre pour renaitre de son passé, un vrai guerrier.

-˝Marche claire et que sonne la cloche de la lune, la patrie à besoin qu’elle souffre alors l’armé ce verra ouverte et pour cela il nous faut toucher le cœur.˝

Il parlait à lui-même, souriant, il ressert son catogan et sort tranquillement de la pièce ou sa femme à reprit le travail malgré les mouvements de foules, un serviteur semble empêcher les hommes de les suivre comme si cette affaire était déjà close… Mais dans le regard de l’ancien duc on sais que tout cela est finit, que le sang vas coulé, il sort de sa propriété en prenant deux cape, la première pour lui et la seconde pour sa lance, puis il s’élance entre les immenses buissons que sont les maisons du quartier noble. Le passant devient un civil en territoire ennemie et le pavé une herbe fraiche, il court simplement comme il l’a toujours fait.

Un murmure, celui d’un chef qui sait ce qu’il fait :


-˝Suis moi et ne te perd pas, nous avons à faire et il faut faire vite, arme en place au niveau de l’entré de derrière de chez notre amis, pas avant, la foule est notre allier contre les gardes, maintient de noble mais capuche baissé, ils savent que certain ne veulent pas être découvert alors montre simplement que tu a de l’or. Sur tes bandages.˝


Dans la main du loupiot un bracelet d’or et d’argent sur lequel luit une agate taillé avec précision faisant un motif complexe.

-˝Signe de la résistance garde le précieusement même si tu quitte ses lieux.˝

Il marche toujours, cours en dehors de la foule, replonge dans celle-ci arrive dans une ruelle. Un regard, c’est assez. La cape tombe et la lance se montre au monde, l’épée toujours au fourreau, pas assez de place pour le moment, alors il garde la cape autour de son bras.

Puis la porte s’ouvre pousser doucement par Alkor, puis il entre et cinq hommes sur les six présent se rendent compte de la présence en dégainant leurs armes, le sixième s’effondre rependant son sang sur le sol.
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeLun 4 Jan - 20:18

Le duc accepte. Nous serons les porteurs de lumière dans les ténèbres. Je comprends bien notre objectif. Maximum de dégât, minimum de temps, pas de témoin. Certains actes sanglants doivent être commis pour apporter la paix et là que les personnes dans cette maison soient maléfiques ou non, il me faudrait tuer. Je ne ferais pas d'état d'âme car les leurs rejoindront les Kamis. Si ils sont innocents, les Kamis leurs montreront ce qui à motivé mon geste et j'ose espérer qu'il me pardonneront pour cela. Je leurs accorderais une prière lorsque les ténèbres se seront éloignés. Pour ce qui est de la promesse, et bien je n'ose promettre, j'acquiesse simplement. Je ne sais pas encore si je saurais me résoudre à l'abandonner. En fait, je sais que je ne le pourrais pas, mais j'espère qu'il aura assez d'autorité pour m'y forcer, je n'y arriverais pas de mon plein gré.

Puis il dit au revoir aux siens. Moi je n'ai personne à qui dire au revoir ou adieu. A part une pensée pour Lupen et l'équipage mais je ne suis encore qu'un inconnu vis-à-vis d'eux, nous n'avons voyager que quelque jours ensembles, nous avons échangés quelques coups et paroles mais rien encore qui ne nous soude comme une véritable équipe. Enfin le départ, revêtant une cape à capuche, nous avançons au pas de course. Quelques nouvelles consignes, un bracelet, le symbole de la résistance à laquelle j'avais été catapulté général il y à de cela deux nuit. Nous retrouvons la porte arrière de cette maison que je connais bien à présent. J'ai trop réfléchit à comment m'y introduire discrètement pour ne pas la reconnaître. Ma cape tombe sur le sol de la ruelle alors que Hooshi sort à demi du fourreau. Mais cette fois plus question de discrétion.

La porte s'ouvre doucement, six gardes. Mais cinq dégainent alors que le sixième s'étant sur le sol. Le couloir est suffisamment grand pour que deux hommes combattent côte à côte, mais ce n'est pas mon style. Un sourire carnassier, Hooshi Ookami quitte totalement son fourreau. Mord et tue mon amie. Les loups sont tous là dans une clairière éclairée par une lune pleine. Bénis soient les Kamis et le Buggïn pour l'enseignement qu'ils m'ont donnés du Chi.

Imperceptible, l'énergie circule, plus rapide, plus agile. Je glisse sous la garde du Duc pour passer au premier rang et mon wakizashi se lève contre l'épée du premier garde qui pare. Il est rapide. Ma main s'envole vers Reikon Tsuki et d'un long mouvement je dégaine, sans prévenir, une frappe horizontale rapide et puissante sous la garde levée pour parer le premier coup. Les entrailles se vident bruyamment sur le sol. Ce ne sont pas de simple soldats mais ce ne sont pas des hommes fait pour le combat direct, du moins pas celui que je viens de tuer. Un pas de côté et j'engage le combat contre un nouveau garde.

Nous échangeons plusieurs coups rapides mais je le domine, j'ai l'avantage grâce à mes deux lames et la puissance physique que m'apporte le chi. Quelques éclats de métal plus tard, Hooshi Ookami vient s'abreuver de son sang au niveau de l'aine tandis que Reikon tranche presque entièrement son cou. Le coup n'est pas net car il s'effondrait au même instant. Un nouveau combat s'engage et mon visage est sombre. Je ne prends pas plaisir à tuer ces hommes car je n'ai qu'un objectif, Grahande. Mais je devrais attendre pour les remords et les prières. Place à la concentration et au sang.
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeLun 4 Jan - 21:25

˝Qui suis-je pour pouvoir dansé alors que des hommes meurent ? Qui suis-je pour pouvoir être la faucheuses de tout ses gens ? Qui suis-je ?˝ Alkor n’avais que faire de ses question qui tournaient dans son esprit, que faire de tout cela, il avait choisit et ne reviendrais pas sur ces décisions. I avait tellement tué par le passé, toujours pour sa patrie, ces hommes qui avaient voué leurs vie à la mort repartiraient par elle … Il n’y avait pas d’autre question.

Guerrier entrainé il maniait sa lance avec habileté et si le gamin était passé devant lui cela ne l’empêchait pas de tuer en passant sous un bras ou par-dessus… Un regard, un homme sort quelque chose cacher du samouraï par les autres, cacher de tout les yeux ennemies sauf de ceux qui ont passé leurs vies à chercher de tel détailles, à passer par delà les apparence et à cherche dans les armé ceux qui pouvais réellement présenté un danger … Or une arme à distance est un danger, bien manier elle tue sans pitié, alors le regard finit son tour, le temps d’un battement de cœur, il c’est lancé.

Il recule d’un pas, toujours présent de par se lance prête à passer sous les armes du loup pour rependre la mort, puis sans prévenir il bondit prenant appuis sur une commode présente dans le couloir il passe par-dessus le loup et plante sa lance dans le torse de l’homme qui lâche son arbalète. Avant que ses pieds aient touché le sol il a dégagé sa lance et le corps sans vie rejoint un des assassin tandis que la lance c’est mise sur la trajectoire du sabre qui voulais du mal à l’ancien Duc. Il semble dansé dans le vent, un instant on à l’impression que son vole ne finira jamais puis il astérie dans les escaliers et commence à les monter quatre à quatre alors qu’un homme crie en bas et que son mouvement de voix est reprit par une gerbe de sang qui descend des escaliers suivit assez vite par un corps sans vie, l’équarisseur de lune est en haut et il compte bien détruire l’armé maintenant qu’il en a atteint le cœur. En bas une petite dame panic en voyant le sang entré dans sa cuisine et se rapproche d’une grande marmite comme si sa vie en dépendait, un doux repas aux senteurs si spécial, un doux repas pour un roi et des invité prévenu à l’avance et ayant but une petit fiole, un doux repas préparé avec haine … Un doux repas qu’elle semble vouloir protéger de son corps. Pourtant le seul vrai rempart semble les gardes restant, ils s’organisent pour se battre contre le même homme, pour allier le nombre…

En haut c’est encore un crie et une impression qu’une lame de rasoir vient de percuté un mur. Non ce n’est pas un crie, c’est plusieurs hommes qui crient à l’unisson les voies se rapprochant dans la souffrance, un crie très cours qui ne dure que dans les esprits de ceux qui y prêtent encore attention, un crie qui ne mérite pas d’être prit en pitié lorsque l’on sait ce que ses hommes on fait. Un cri, puis le silence, en bas il reste des hommes, en haut … c’est comme si une tempête de lumière était passé ravageant tout sur son passage, les pas d’Alkor semble pourtant toujours présent dans ce silence presque agressif…

Presque car à l’unisson les lames restants se lèvent contre Ryu et tentent de l’attaquer par des anglent différents, des lames empoisonné qui ne cesserons la chasse que lorsqu’elles auront devant leurs visages ruisselant des larmes du démon un homme mort …
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeMar 5 Jan - 19:59

C'était un combat. Un vrai. Un de ceux que je n'avais plus mener depuis ma rencontre avec Aifu le chasseur de prime du clan de la Mante. Cela faisait presque une semaine pourtant cela me paraissait être plusieurs mois. J'avais certes affronté Lupen et Rohan mais dans des combats sans enjeux de sang même si j'avais crût un temps que c'était ce que voulait le lancier. Ces deux combats avaient été d'une grande intensité mais ils n'avaient en rien apaiser cette soif de sang, qui restait latente chez moi et qui naissais dans la rage de la bataille. A présent, j'avais tout le loisir de l'apaiser. Ce n'était pas un plaisir comme on peut aimer faire souffrir une personne que l'on hait, plutôt une satisfaction, comme boire alors que l'on sent sa langue devenir du cuir et sa gorge s'assécher ou manger alors que l'on se sent consumé par la faim.

Le Duc, devenu guerrier saute par-dessus mon épaule et son arme vient empaler un des gardes. L'espace d'un instant je peux voir l'arbalète entre les mains du soldat juste avant qu'il ne la laisse tomber et qu'elle ne se brise dans un fracas qui paraît bien discret au milieux des cris des hommes blessés et des éclats de métal. Puis il s'infiltre vers le haut, ignorant les trois hommes restant, il monte à l'étage où il recommence son travail. Un homme tombe des escalier, réceptionner par l'un de ses camarades, mais trop tard, il est mort. Cela ne peut que m'être bénéfique et alors que je pare un dernier coup, deux lames se lèvent d'un même mouvement et s'abattent sur moi. L'espace est trop réduit pour esquiver.

Mes genoux plient et mes lames se croisent au-dessus de ma tête. Les deux chocs viennent un instant faire flancher ma garde mais mes bras sont plus solides que cela. Il n'y à qu'un tremblement. Un unique cliquetis d'hésitation dans mes muscles avant qu'une lueur bleue-violacée ne traverse mes bras et disparaisse aussitôt. Mon pied droit se lève du sol et je décoche un violent coup dans la rotule gauche de mon adversaire le plus proche. L'os se brise dans un craquement que l'on pourrait qualifier d'atroce et l'homme s'écroule dans un cri où se mêlent l'horreur et la douleur. Ce faisant, une voie s'ouvre sur ma droite et je coulisse, laissant mon adversaire de gauche sur place et en profitant pour laisser glisser ma lame le long de la gorge de l'estropié, l'achevant dans une cascade de sang. Dans le même mouvement, Le Wakizashi remonte vers mon second ennemi qui lève son sabre pour frapper. L'acier rencontre Reikon et une étincelle jaillit de la puissance du choc. Il tente de forcer ma garde mais Hooshi Ookami vient frapper le flanc, tranchant cette espace de chair sans os pour stopper la lame. Je me retire alors que l'homme s'effondre sous la douleur et l'achève d'une décapitation nette de Reikon Tsuki.

Puis mon regard se lève, l'homme qui tenait un cadavre la lâcher et à prit une arbalète à sa ceinture. Il aurait espérer pouvoir m'abattre mais je l'ai vu trop tôt. Le carreau tranche quelques cheveux qui vont se noyer dans la marre de sang qu'est devenu le couloir et alors qu'il lâche son arme pour dégainer Reikon Tsuki le tranche de haut en bas de la droite vers la gauche. Certes je n'ai pas séparé son corps en deux parties mais le jet de sang qui éclabousse mon visage et les murs n'en est que plus grand. D'un geste de main j'essuie mon visage, de quelques mouvements, j'essuie sur les vêtements des morts, le sang qui était restés sur les lames puis les rengaines. Je me dirige ensuite vers la vieille femme qui semble protéger de son petit corps la marmite derrière elle.

Progressant à pas mesurés, je commence du bout des lèvres la récitation d'une prière rituelle pour les ancêtres qui quittent le chemin des vivants pour rejoindre celui des kamis. Mes paroles son à peine audible et lorsque j'arrive au niveau de la vieille femme, je pose délicatement ma main sur son épaule.


- Que les Kamis te protègent.


La main coulisse et d'un pas je coulisse derrière elle. Une main sur le menton l'autre à l'arrière du crâne, je brise son cou d'un seul mouvement rapide et franc. Pas de souffrance. En fait, à supposer que mes mouvements n'aient pas été accélérés par le Chi, elle aurait pût tenter de me tuer, mais j'avais décider de ne pas prendre se risque. Le maître était lui-même trop doué de ruses pour que ce ne soit pas le cas des serviteurs. La mort rituelle de cette femme terminée, je décide de rejoindre Alkor, je ne savais pas où en serais le combat, mais je le verrais bien vite. Je monte les marches trois pas trois, faisant en sorte de ne pas glisser dans le sang visqueux répandu par les morts pour aller découvrir ce qui ce passe à l'étage supérieur.
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeMer 6 Jan - 7:02

Sang qui s’écoule sur les marches d’un escalier dont le bois se repait du liquide vital des hommes qui l’avait parcourut tout en virant vers une couleur de guerre et de haine. La colère et la souffrance se rependaient lentement sur ses lieux ou aucun bruit si ce n’est les pas du duc ne venait percer le calme trop anormal et oppressant… Lorsque les yeux du jeune loup eurent passé le pas de la porte ils tombèrent sur un massacre digne d’une armée en campagne mais une chose le fixait, les yeux de Grahande plongeant dans les siens. Ouvert ils laissaient un ilot de noire au milieu du blanc et sans bouche entre ouverte semblait vouloir poussé un crie, mais il était simplement là, impuissant et reposant dans une paix toute relative au milieu de ses camarades qui semblait avoir voulut le protégé de leurs corps. Une épée semblait les avoir entaillé tous en même temps comme si elle était née du néant …

Alkor étant dans une autre pièce, la dernière au bruit, il semblait cherche les survivant … s’assuré que personne n’avais survécu, mais l’étage sentait la peur, pas la sienne mais la peur des hommes devant quelque chose qu’il ne contrôlaient pas comme si Alkor avait été bien trop puissant, les avaient empêcher de se servir de leurs armes, comme si dans l’âme même du combat il n’avaient eu aucune chance. Quand on observait un peux plus en détaille on comprenait :

La sciure de bois sur le sol, la trace bien trop longue dans le mur comme si une lame l’avait parcourut avant d’aller percuter les hommes qui se tenait ensemble et de tous les réduire à néant en un seul coup, comme si la lame de l’arme était un rasoir de deux bon mètres dont l’âme aurait rugit de silence avant de s’abattre sur les hommes inconscient de la puissance qu’ils affrontaient…


Dans cet orage de calme il y a tout à coup de l’agitation. Le Duc c’est arrêté, il n’y a plus aucun bruit puis il c’est mis à courir juste avant de déboulé dans le couloir et d’une voix roque prise pour camoufler la sienne :

-˝Le temps est clos, fuit ! Rejoint donc ton maitre et celui qui à forger ta lame, ce n’est pas une question, fuit !˝

Il le pousse de la main pour le faire descendre l’escalier, son ton est puissant, plein de charisme, c’est un général qui parle et pas un homme du commun, un homme à qui l’on obéit, un homme puissant dont on respecte les ordres simplement car il les poses.

-˝Prend la porte de derrière, j’espère que tu nous reviendras bientôt petit homme. Je passerais par devant et j’attirerais les gardes en passant par les toits, ne t’inquiète pas pour moi, je sais sauter.˝

Un chi presque blanc se pose sur ses jambes, une impulsion et il est déjà partie la capuche baisser sur son visage. La cape qu’il n’a pas quitté est couverte de sang et montre la puissance de ce qu’il à fait. Passant devant la cuisine, un éclair blanc quitte sa lance et un bruit de métal percer se fait entendre alors que la tambouille rejoint le sol… Il tourne, une autre explosion, des cries, une porte à rendu l’âme et les policier se rassemble, sans aucune magie comment suivre un homme comme lui qui vole de toit en toit ? Une cape rouge de sang qui traverse les lieux sans s’occuper du monde ? Alors il vole et disparait, il n’est plus temps.

Au loin un autre crie apparait, là bas, prêt d’un bâtiment en flamme, on hurle que le roi est mort … Mais dans le silence d’une petite maison, une femme vient de prononcé la naissance de la résistance.
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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeMer 6 Jan - 19:53

-˝Le temps est clos, fuit ! Rejoint donc ton maitre et celui qui à forger ta lame, ce n’est pas une question, fuit !˝

Je n'ai pas de maître mais qu'importe. Je cours et sors de la maison de Grahande à toute allure alors que mon esprit analyse ce que j'ai vu. Tout ses morts dans le couloir, les dégâts sur les murs. Cela ressemblait à quelque chose que j'avais déjà vu. Quelque chose de lointain, un mauvais souvenir. Les ténèbres semblent s'emparer de mon visage alors que mes pas me guident hors de la maison.

C'était il y à déjà plusieurs années. En Hù-Béï j'avais rencontré un puissant Sage Buggïn à la recherche de disciple. Parmi les siens, il était le seul à utiliser un certains style de combat. Un style disparût depuis longtemps Hù-Béï mais qui avait connu une certaine gloire et célébrité, en autre car il était impressionnant à voir et que son animal totem fascinait souvent autant qu'il effrayait. Je me souviendrais toujours de deux choses à son sujet. Notre rencontre, et notre séparation.

C'était l'été et il faisait beau mais la forêt où je progressais, où j'avais trouvé refuge, était profonde et il y avait peu de lumière qui parvenait à filtrer les feuillages et les entrelacs de branchages. J'étais aux aguets, je venais juste d'échapper à un groupe de soldats et était blessés, affamé et épuisé lorsque j'ai trouvé un homme. Je me suis aussitôt mis en garde. Ce dernier était un suménïen, plutôt svelte, vêtu d'une sorte de kimono blanc et brun, de plus son crâne rasé et son apparence pacifique semblait indiquer qu'il était moine mais il ne portait aucun des signes distinctifs qui m'aurait permis de reconnaître son ordre ou même un quelconque clan.

Je ne suis pas fier de ce qu'il c'est passé ensuite. J'ai essayé de tuer cet homme mais sur le moment, c'est ce qui paraissait le plus judicieux dans mon esprit troublé. Il était bien mieux que personne ne m'aie vu et il avait l'air sans défense, je n'aurais eût aucune difficulté. Pas de risque et j'aurais ensuite repris ma route. Mais de seulement quelques mouvements il me maîtrisa et me désarma. Par la suite, il m'aida et j'appris à lui faire confiance. Ce fût long et je tentais à de nombreuses reprise de l'abandonner. Mais il à toujours fini par me maîtriser et me ramener. En fait nous n'avions pas de point d'attache fixe, juste quelques cachettes isolées parmi lesquelles des cabanes et les ruines d'un temple. Chaque fois que je demandais pourquoi il m'empêchais de partir, il me disait que j'étais libre de mourir mais pas avant d'avoir découvert tout mon potentiel. Cela me mettais en rage mais c'était le début de mon apprentissage.

En quelque semaines, il m'apprit les bases de son style de combat et à canaliser mon chi tout en m'expliquant la philosophie Buggïn. Après ces longues années où j'avais été en permanence baigné de violence et de sang, je ne voyais rien de plus merveilleux que ces ermites capables de maîtriser sans tuer, de vivre dans la paix malgré le danger, d'une grande pureté. Avec mon âme souillée par le pêché, c'était ce qui semblait le mieux convenir. Aussi, je commençais à suivre ses enseignements presque religieusement. Finalement, je parvins à un niveau décent de maîtrise de ce style de combat et commençais à l'assimiler à mes techniques de combat au sabre. Mais c'est alors que mon enseignement prit fin.

Le Buggïn était venu en Hù-Béï à la recherche de disciple mais je ne pouvais être le seul et j'étais trop âgé pour être accepté parmi les sages. Aussi, il recherchait auprès des villageois mais il fût dénoncé par des villageois et traqué par les soldats. Malgré une fuite et un combat que l'on pourrait qualifier d'épique, il finit par mourir dans mes bras des suites de ses blessures. Pendant ce combat, ce sage qui répondait au nom de Miketo, avait utilisé un sabre et de son Chi avait créer de puissantes lames lumineuses qui avaient tranchés sans distinctions, arbres, armures, armes et chair. Je n'ai jamais pût apprendre le secret de cette puissance mais Alkor le connaissait, je ne voyais pas d'autre moyen d'infliger de tel dégâts avec une lame.

Sur le palier de la porte, je récupère ma cape et l'enfile à nouveau. Grâce à l'incendie, l'attention n'est pas portée sur la maison de Grahande et je me faufile rapidement au travers de la foule. Cependant j'ai besoin d'aller voir ce qui c'est passé. Je vais Obéir Alkor Zirejar, n'ai crainte. J'ai juste besoin de voir, de savoir. Je m'approche du brasier, mais pas plus près que le troisième rang de badauds. Je n'ai pas l'intention d'attirer l'attention sur moi. La résistance ne tiendrait pas le coup sans discrétion. Malgré mes efforts je ne vois pas grand chose. Mais alors que j'essaye de m'approcher encore pour voir au moins le corps du roi ou même ce qui à pût pousser les assassin à brûler la maison, je sens Reikon Tsuki qui vibre. L'instant suivant, une puissante explosion retentit à l'intérieur de la maison. J'ignore ce qui c'est passé, et j'ignore pourquoi Reikon à ainsi vibrée mais cela n'annonçait rien de bon. Puis, je me dirige vers le port. Attends moi Lupen, j'ignore encore si je dois quitter ce continent mais tu sauras surement quoi faire.


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MessageSujet: Re: De retour chez le Duc   De retour chez le Duc Icon_minitimeMer 6 Jan - 20:10

[Session fermé, Je te conseil de poster au port ... j'en parle à Lupen dès que je le croise ... mais il attend que ça hein (surtout depuis que je lui ai dit qu'il boufferais le jeunot après ^^)

Bonne continuation mister.]
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