L'Origine et le Changement
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| | | Dans une mer de sang |  |
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| Auteur | Message |
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L'Origine
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 | Sujet: Re: Dans une mer de sang  Lun 8 Nov - 13:59 | |
| Un rire venu de la gauche d’Embrun s’éleva tandis qu’elle parlait. Un rire ou l’on distinguait la voix de cristal des elfes mais où s’était mêlé l’amertume de la vie. C’était le premier son qu’émettait l’elfe Sithrand et il n’avait pas l’air de vouloir expliquer la raison de son hilarité. Cependant cette dernière ne dura pas longtemps, elle s’interrompit alors qu’un puissant éclat d’émeraude s’élevait quelque part dans la cité en même temps qu’un nuage de poussière, probablement dû à l’effondrement d’un bâtiment.
- Olaf le Seigneur Blafard, n’est pas exactement le genre de personne que l’on interpelle mentalement. Déjà le faire en chair et en os ne garantit pas ton intégrité mais je ne sais pas comment il réagirait à la présence mentale de quelqu'un qu'il n'attendait pas. De plus, la télépathie demande soit une visibilité de la personne soit de connaître bien la personne. Seuls les meilleurs arrivent à faire sans. Déclara Ale.
Du nuage de poussière dans la cité, s’éleva un nouvel éclat d’émeraude qui sembla alors fuser droit en direction du port à une vitesse qui ne pourrait être autre que celle de la foudre. Sur la gauche d’Embrun, une vibration monta et d’un mouvement du poignet, le dénommé Sithrand matérialisa ce qui ressemblait à un carreau d’énergie qui fusa droit à la rencontre de l’éclat d’émeraude. Alors qu’il le touchait de plein fouet, tout deux explosèrent dans une myriade d’étincelles bleues et vertes tandis que l’elfe écarquillait les yeux.
- Le Torque…Murmura-t-il
Ale hocha la tête.
- Y à ça aussi. En plus ce salopard amplifie son pouvoir depuis une bonne centaine d’années alors qui sait de quoi est capable son artefact maintenant. Le marin marqua une pause puis tourna son regard vers Embrun. Mais si tu ne sais pas si tu va rester, tu devrais au moins aller voir Asiaric, c’est l’un des membres d’équipage qui nous vient directement de chez les magiciens, il pourrait t’apprendre éventuellement un ou deux trucs pendant le temps où tu sera là histoire que tu puisses anticiper la montée en puissance de tes pouvoirs.
Sithrand hocha silencieusement de la tête tandis que son regard d’un bleu glacé restait fixé sur le nuage de poussière qui terminait de se dissiper, manifestement très absorbé par ce qui ce passait là-bas. Même avec la vision d’un elfe il ne pouvait probablement pas voir jusque là-bas mais cela ne l’empêchait pas d’essayer. Plus bas sur le pont, les travaux de réparation semblaient s’achever et un nouveau chant mené par le capitaine du Thul s’élevait tandis que trois gnomes chamailleurs revenaient sur leur navire. A présent il allait surtout s’agir de nettoyage mais quelques heures de repos seraient probablement les bienvenus car bien que magiciens, ils restaient mortels. Et si Embrun faisait appel à sa mémoire, elle n’aurait aucune peine à se souvenir que le capitaine Zalidan avait dit que la Tempête avait été une épreuve pour eux et les avait affaiblit. Peut-être à cause de la présence divine si proche d’une magie que ses disciples n’approuvaient pas ou peut-être à cause du déchaînement magique qu’avait été cette tempête. | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mar 9 Nov - 12:39 | |
| On pouvait donc résister à ces intrusions ? Bonne nouvelle, car elle les avait en horreur. Embrun se jura de demander au capitaine Zalidan de le lui apprendre, qu'elle embarque ou non. Il avait dit être prêt à lui enseigner la magie dans la cale. elle n'eut pas le temps d'y réfléchir plus longtemps car une explosion la fit bondir sur ses pieds. Une lueur magique intercepta l'objet non identifié qui se jetait sur eux. Un torque selon l'elfe... Pour sa part elle n'avait pas eu le temps de reconnaitre quoi que ce soit. Le reste fut plus brumeux encore. Ale cru bon de parler d'un certain artefact possédé par quelqu'un d'Athée sans doute. Sachant à peine ce qu'était un artefact, la jeune fille n'y compris pas grand chose. Un objet maudit en rapport avec la magie selon quelques légendes de marin qu'elle avait pu entendre. Elle n'avait pas franchement envie de se retrouver devant, les légendes tournaient trop souvent en faveur des magiciens. Elle se considérait encore bien plus comme une pirate ou une marin que comme une sorcière.
- Mon cap'taine est là bas ? Demanda t-elle, levant les yeux vers Sithrand.
Embrun ne parvenait rien à distinguer de si loin. Les yeux d'elfe, elle les avait pourtant, mais ce n'était pas suffisant à cette distance et par cette atmosphère enfumée. Elle aurait bien été chercher Olaf, mais il faudrait retourner à terre et elle n'y tenait vraiment pas. En plus, elle ne lui serait pas d'une grande aide, et, autre détail non négligeable, Lupen voulait sa peau. Après cinq bonnes minutes d'observation, la jeune fille sortit un carreau vert de ses vêtements et le planta bien en vue sur le mât. Elle l'avait récupéré sur le Prime, quand ce morceau de bois l'avait protéger d'un tir mortel, et elle commençait à se douter de sa provenance. Sans dire un seul mot pour expliquer son acte, elle se tourna vers Ale.
- J'irai l'voir après. J'dois parler à Zaukon.
Elle s'apprêtait à dévaler le mât, mais sembla se souvenir de quelque chose.
- M'ci... Marmonna t-elle avant de disparaitre derrière la voile.
Embrun atterrit très vite sur le pont et s'accorda un instant de pause. Ses jambes tremblaient un peu car cet effort avait réveiller les douleurs de ses blessures. Elle prit donc le temps de regarder un peu se qui se passait sur le Thul et du bien en déduire que le départ ne tarderait pas. L'équipage revenait petit à petit dans son navire, délaissant le Prime. Il allait falloir qu'elle prenne une décision rapidement. En l'absence du capitaine, elle devait tout naturellement voir Zaukon. Même si il n'avait jamais eu le statut de second, il l'était de fait. Elle traversa le pont, sauta à nouveau sur la planche et se laissa tomber à pieds joints sur le pont du Prime. Le géant n'était pas bien difficile à trouver, vu sa taille. Sauf quand il décidait de disparaitre bien entendue. Elle se dirigea donc vers lui et baissa les yeux, ne sachant pas trop comment aborder la question.
- T'avais dit qu'j'devrais accepter la proposition du cap'taine du Thul... Mais j'crois qu'y va r'partir avant qu'Olaf r'vienne... J'veux pas partir sans son accord mais ce s'ra trop tard.
Il n'y avait pas vraiment de question dans cette phrase, mais l'attitude inhabituelle d'Embrun montrait assez bien qu'elle ne savait pas comment réagir. Elle n'était pas vraiment indécise ou timide... Même vraiment pas. Elle leva des yeux violets brillant sur le grand marin, ne semblant pas décidée à la laisser tranquille. | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mar 9 Nov - 15:38 | |
| - Il est là bas ? Sithrand ? demanda Ale à l’elfe une fois la jeune marin partie. Sithrand l’ignora, continuant de fixer l’horizon, les yeux légèrement plissés. Poussant un soupir seule réaction possible face à cette absence de réponse, le marin attrapât le carreau abandonné par Embrun, l’examinant en tout sens.
Retourner sur le Tempête Prime ne fût guère difficile pour la jeune Embrun et il le fût encore moins de trouver Zaukon qui se tenait à la proue, debout à l’extrémité du bateau avec sous ses pieds les dernières planches qui séparait le navire de son éperon et de la figure de proue. Il nse tourna vers Embrun lorsqu’elle arriva et en la voyant il poussa un grognement. Difficile de dire ce que cela pouvait signifier. Il ne dit rien alors que la jeune fille parlait et continua à ne rien dire pendant un moment alors que les seuls bruits venaient de la pluie et des vagues. Puis, il eût un reniflement dédaigneux et se tourna vers la jeune sabredor.
- T’es stupide ou quoi ? Est-ce que t’es pas une putain d’pirate ? L’honneur et les règles, laissent les à ceux qui vivent pour s’en encombrer mais t’en à pas besoin. Naviguer sous son prop’pavillon sa veut dire être libre et la loyauté à ton capitaine débute lorsque le navire quitte son ponton. Comment tu f’ra si il te dit qu’il veut que tu restes, hein ? Tu va rester sur un bateau marchand toute ta vie et t’emprisonner dans un devoir qui n’est pas le tient ? Tu ne dois rien au Prime et le Prime ne te doit rien, c’est ça la liberté gamine. Quant à Olaf, à échanger tes services contre de l’argent, tu lui dois pas plus qu’il ne te doit. Et puis y aura encore des marins dans ce port quand la guerre sera finie, religieux ou athées ils voudront quitter cette ville même si ça veut dire servir sur le Prime.
Et le Prime avait tout de même un équipage. Il restait une quinzaine de marin parmi tous ceux qui avaient pensé trouver refuge sur ce bateau marchand, c’était suffisant pour la manœuvrer et il n’y avait pas besoin de marins exceptionnels pour le faire, il y avait déjà Zaukon et même si Embrun était agile et habile avec les cordages, naviguer sur un navire de ce type demandait beaucoup plus de force pour compenser son manque de souplesse. Bien que très utile, elle n’était pas l’atout majeur de la navigation marchande. Le colosse s’éloigna du bord du navire tandis que la pluie battante se transformait en bruine, se dirigeant vers la barre du Prime. Lorsqu’il arriva au niveau de celle-ci, il passa sa large main calleuse sur le bois verni.
- Enfin ce que j’essaye de dire, c’est que tu dois mené la vie et pas laisser la vie te mené, t’attaches pas à des obligations parce que c’est pas dans ton sang de toute manière. Un pirate c’est un forban pas un putain de samouraï. | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mer 10 Nov - 12:33 | |
| Embrun pris d'abord un air vexé, puis elle haussa les épaules, un petit sourire aux lèvres. Comme elle n'avait jamais quitté le Zéphyr avant de s'en faire descendre de force, elle avait toujours eu des attaches très fortes avec les deux seuls navires où elle avait servit. Pour elle, la subordination à un capitaine allait bien plus loin qu'une obéissance durant les voyages. La liberté, elle ne la cherchait pas dans le droit de tout quitter du jour au lendemain. Elle avait bien assez de l'horizon toujours grand ouvert, de cette vie incertaine et soumise aux caprices de la mer qu'on avait aussi bien sur un navire marchant que chez les pirates. Les combats, les secrets, les trésors et le refus des règles lui avaient bien manquer, mais elle n'avait pas tout perdu en navigant sur le Prime.
- La liberté, c'est aussi d'êt' dans un équipage et sur un navire auquel on tient, vieille planche. Tu l'quitt'rais toi l'Prime si il était plus capable d'naviger ? Puis Olaf, j'y dois beaucoup parc'qu'il aime vraiment l'Prime et qu'il hésite pas à foncer dans la tempête.
Son attitude était clairement provocante et elle s'en moquait. Elle ne faisait plus partie de l'équipage, non ? De toute façon, elle finit son discours d'un salut pirate et d'un sourire rayonnant. Zaukon avait beau lui parler durement, la jeune fille se doutait qu'il comprenait et qu'il ne la virait pas par pure plaisir.
- T'pass'ra mes adieux au cap'taine, et t'y dira qu'on s'reverra quand j'aurai r'trouver mon Zéphyr. Prend soin du Prime pour moi !
Sur ce, Embrun tourna le dos et retourna en courant vers le Thul. Perchée sur la planche, elle salua d'un geste vif le Prime avant de le quitter définitivement. Enfin, qui sait ? Peut être qu'au détour d'un abordage... Le choix avait été difficile, mais on ne refuse pas une place sur un navire pareil. Le cœur plus léger, elle se dirigea vers son nouveau capitaine. Ses pas s'accorder déjà sans mal aux chaos du vieux bateau elfique. Il ne dansait pas exactement comme le Prime... Il était plus léger, plus vif aussi, et ce n'était pas un navire marchant à la soute pleine de marchandise. Le Thul n'était pas vide pour autant, simplement organisé différemment. Enfin arrivée à hauteur du capitaine Zalidan, elle lui appris sa décision en toute simplicité.
- J'viens sur l'Thul comme v'm'avez proposé.
Elle avait beaucoup d'autres choses à demander, concernant la magie, mais ce n'était pas le moment. Le navire allait bientôt prendre la mer apparemment. De plus, elle ne voulait pas rester trop près du capitaine dès le début, ce pourrait être mal interprété par l'équipage. Il allait encore falloir qu'elle se fasse sa place. La jeune fille n'était pas vraiment inquiète, d'autant plus qu'elle n'était pas la seule femme à bord et qu'elle y subirait donc moins de brimades. Et ce n'était pas comme si une potentielle bagarre l'inquiétait... Après son séjour sur le Prime, elle n'était même absolument pas opposée à une belle prise de bec.
- Ale m'a dit d'trouver Asiaric... C'qui ? | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Ven 12 Nov - 8:42 | |
| Alors que la gamine s’en allait vers son nouveau navire, le colosse dont les cicatrices et les coutures avaient disparût avec la tempête, comme effacées par la pluie, sortit un couteau de sa ceinture avec laquelle il découpa un morceau du bastingage, découvrant le bois clair qui n’aurait jamais dû voir la lumière du jour. Il sourit avant de reposer le morceau de bois à l’endroit où il l’avait enlevé. Il rengaine le couteau de sa main gauche tandis que sa main droite se posait sur sa tempe. Il la retire et regarde ses trois doigts tâchés de sang. Il dirait adieu au capitaine pour elle et lui dirait qu’il faudrait ce méfier de voir une gamine les aborder si un navire répondant au nom de Zephyr les approchait. Mais est-ce qu’il quitterait le Prime s’il était plus capable de naviguer ? - Si seulement tu savais gamine. Murmura-t-il.
Elle était déjà trop loin pour entendre, cela ne lui était pas tout à fait destiné de toute manière, déjà occupée à annoncer au capitaine du Thul qu’elle rejoignait son équipage. En entendant cette nouvelle, le capitaine elfe lui fait un large sourire avant de retirer son large chapeau à plume qu’il pose sur son cœur avant de s’incliner bien bas, laissant une partie de sa chevelure rousse effleurer le pont de son bâtiment. Il se redresse avec souplesse et se coiffe de son couvre chef tandis que ses cheveux se remettent miraculeusement de l’exacte même façon qu’ils étaient avant qu’il ne s’incline.- Voilà une bien bonne nouvelle, j’ai craint un instant que vous ne vous joindriez pas à nous. Ce qui aurait été fort dommage, nous avons de nombreuses aventures à vivre et je suis certains qu’elles vous plairont. Du moins pour l’essentiel et peut-être quelques jours après car comme nous le savons tous, les aventures sont bien souvent éprouvantes ! Marquant une pause tandis qu’il souriait de toutes ses dents blanches, il ne garda qu’un instant son regard sur Embrun avant de chercher quelque chose sur le pont. Finalement il se retourne vers sa nouvelle matelote.- Vous avez rencontré certains de mes hommes mais je ne me suis toujours pas présenté. Je suis le Capitaine Elowyn Zalidan, officier en charge du Thul Galvondir et pirate de son océan. Quant à Asiaric…Mais alors qu’il achevait de se présenter, trois gnomes empêchèrent, l’espace d’un instant du moins, toute conversation car ils vinrent se placer entre le capitaine et Embrun, avant d’entamer une danse joyeuse autour de la jeune pirate, bien que Zori, le gnome chauve aux grands yeux bleus ait gardé son air revêche mais aussi le lézard qui trônait au milieu de son crâne. Après quelques secondes intensives de danse, ils s’enfuirent, prenant leurs jambes à leurs cous et entamant l’escalade du mât dans ce qui semblait être une course de vitesse tandis que le capitaine riait. Un rire court et cristallin, qui ne permettait pas de douter de son appartenance au peuple elfique. Comme si un simple rire permettait d’identifier la race d’un être mais pour les elfes, cela semblait être vrai tant leurs voix étaient particulières. Toujours le rire dans les yeux, le capitaine reprit sa phrase où il l’avait laissée. - Asiaric devrait se trouver dans ses quartiers dans le navire. Les triplés te montreront et au passage, ils t’indiqueront ta cabine. Mais soit indulgente avec le pauvre Asiaric, il à été magicien à terre toute sa vie et ne nous à rejoint qu’il n’y quelques mois, il n’est pas encore tout à fait habitué à la mer et à tendance à rester cloitré dès qu’un mauvais grain pointe le bout du nez, son estomac lui jouant des tours lorsque la quille tangue trop,termina-t-il avec un air amusé à l’idée qu’un de ses marins ait le mal de mer.
Puis, enlevant le gant blanc dans lequel se trouvait sa main droite, il plaça son pouce et son index entre ses lèvres avant d’émettre un sifflement puissant. A cet appel, trois têtes larges et colorées dépassèrent du nid de pie. D’un signe de main, le capitaine Zalidan les appela et une nouvelle couse de vitesse, emportée par Dixi, le gnome aux yeux vert. - Vous serez les guides de notre nouvelle membre d’équipage. Montrez lui en priorité sa cabine et où trouver Asiaric.- Chef oui chef ! S’écrièrent-ils dans une caricature de garde-à-vous. Puis se tournant vers Embrun, Dixi et Zori attrapèrent chacun une main de la jeune pirate, sautillant devant elle pour essayer de la faire avancer tandis que Ryfi, celui aux yeux turquoise et cheveux blancs, guidait la marche en direction des trois portes qui amenaient vers l’intérieur du navire.- Spoiler:
hrp : je me suis arrêté là mais si tu as besoin que je continue pour pouvoir faire quelque chose de correct dit le moi, je me suis juste dit que j’allais me limiter un peu mais j’ai l’inspi pour la suite.
Dernière édition par L'Origine le Ven 12 Nov - 12:57, édité 1 fois | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Ven 12 Nov - 12:43 | |
| Embrun fût un peu surprise d'être si chaleureusement accueillit. Il était rare que les capitaine témoignent de la reconnaissance aux marins qui rejoignaient leurs équipage. Elle ne savais pas trop comment réagir devant une révérence, n'ayant jamais côtoyé que des pirates plutôt rustres. Elle avait déjà vu quelques filles de marchant saluer d'une tel façon pour se faire bien voir de leur père. Son grand père aussi avait ce genre de manière, parait il, mais elle e l'avait pas connu. Elle se contenta d'un bref salut pirate.- C't'un beau navire, l'Thul. j'suis contente d'y être aussi.Pourtant, elle se figea, pas vraiment heureuse, quand les trois gnomes vinrent danser autour d'elle. Ils avaient tous des manières anormales sur ce navire, et elle avait encore du mal à s'y faire. Enfin, Ale et l'elfe là haut, la jeune fille n'avait pas de mal à les comprendre. Il y avait tout de même quelques points de repaire heureusement. Les trois petits hommes la lâchèrent enfin pour grimper à toute vitesse au mât, d'où ils descendirent peu de temps après car le capitaine n'en avait pas finit avec eux. Ils étaient agiles et rapides. Si elle n'adhérait pas à tous leur jeu, celui ci pourrait la séduire. Le regard d'envie qu'elle lança vers le gréement en suivant leur évolution le disait bien.
Embrun fut un peu déçut d'apprendre que cet Asiaric n'était pas un marin. Elle croyait être dans un équipage pirate, mais apparemment, ici, les matelot étaient surtout magicien. Ou du moins, ils n'étaient pas liés par l'amour de la mer, mais par leur "don" pour la magie arcanique. Enfin... Rallen non plus n'était pas un marin au départ, et il n'avait pas hésiter à se lancer dans le métier. Peut être que son futur potentiel professeur de magie deviendrait un bon pirate avec le temps. Avec une moue de déception, elle se laissa entrainer par les gnomes. Pourquoi fallait il que ce soit eux qui "s'occupent d'elle" ? Elle n'avait rien de spécial contre eux, mais de là à être prête à les supporter jusqu'à ce que le capitaine juge qu'elle était capable de se débrouiller toute seule... Elle avait intérêt à vite s'adapter parce que ce ne serait pas possible.- Lâchez moi ! j'suis encore capable d'vous suivre sans qu'on tienne la main. Grogna t-elle sèchement.
Elle dégagea ses bras assez brutalement, envoyant valser les gnomes sur les cotés si ils s'entêtaient à la tenir. Puis, elle les fixa d'un air interrogateur, comme si il ne s'était rien passé de spécial. Elle avait bien l'intention de les remettre à leur place chaque fois qu'ils se montreraient trop collants, mais elle ne leur en voulait pas pour autant. après tout, elle ne nourrissait qu'une seule véritable rancune. Contre l'homme qui l'avait débarqué du Zéphyr et qui en avait pris le commandement, le reste n'était que broutille.- J'vous suis. Au fait, vous l'savez où on va ? Dans quel direction quoi. M'répondez pas comme Ale qu'on accoste pas, j'suis pas idiote.- Spoiler:
[hrp] Hum... Je crois que ej ne peux pas trop aller plus loin sans te laisser répondre. Disolée, c'pas très long. [/hrp]
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| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Ven 12 Nov - 17:06 | |
| Les gnomes qui furent envoyés voler, Dixi et Zori, car ils avaient tentés de rester accrocher au bras de la jeune pirate, ce réceptionnèrent cependant fort bien. Zori qui lui avait prit la main droite, atterrit les deux pieds en avant sur le bastingage tandis que Dixi se saisissait d’une corde pendante près du mât principal et faisait un tour complet de ce dernier pour revenir sur la gauche d’Embrun. Cependant, si Dixi semblait fort amusé, Zori paraissait bien énervé. Il sauta de son perchoir et ce dirigea droit vers Embrun à grand pas rageur tandis que ses deux comparses venaient se mettre sur sa route pour l’arrêter.- I’m goin’ to kill her ! Hurla-t-il dans une langue qui n’avait rien de familier avec ce qu’avait pût entendre Embrun par le passé.- Allons sa suffit !- Pourquoi parle-t-il halfling ?- Braaa. Ce calmant finalement mais continuant de pester dans une autre langue. Dixi continuait de le regarder d’un air inquiet, avançant en direction des portes tandis que Ryfi se mettait à hauteur de Embrun et levait le regard vers elle tout en avançant à son rythme.- Ale n’a pas dit ça.- Tu crois ?- T’en sais quoi ?- Parce que Ale ne mens jamais !- C’est vrai ?- Mais non.- Mais si !- Ah oui ?- Suffit !- Je sais pas quel est le prochain cap…- Mais moi j’espère que c’est Thalune !- Thalûn.- Je comprends pas.- M’étonnes pas.- Mais ça pourrait être déméria.- Tu crois ?- Un ami du capitaine est là-bas.- Et les fidèles des pjeyhs vont surement vouloir fuir.- Alors on va piller leurs bateaux ?- Probablement.- Youpi !- Braaa ? Arrivés devant les trois portes, Zori monta sur la tête de Dixi et ils ouvrirent celle située la plus à gauche, découvrant un couloir avec trois portes sur la droite et deux sur la gauche. Avançant jusqu’au bout du couloir, ils rentrèrent dans la dernière pièce à droite avant d’inviter Embrun à y rentrer. Cette dernière était étonnement petite, ressemblant plus à un placard qu’à autre chose mais vu l’agréable chaleur à l’intérieur, elle devait être chauffée et un épais tapis moelleux couvrait son sol. Lorsqu’ils furent tous à l’intérieur, les gnomes posèrent tous la main sur l’un des murs du placard et ce dernier ce mit alors à bouger de façon curieuse. Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit dans un autre couloir, très similaire à celui qu’ils venaient de quitter, sinon qu’il y avait un nombre plus important de cabines.- La porte de gauche, Est consacrée aux quartiers, C’est une zone qui est enchantée, Pour que tout le monde puisse ce loger.L’équipage était plutôt grand et généralement on logeait les équipages dans des dortoirs communs. Mais le Thul Galvondir devait être encore plus grand qu’il n’y paraissait de l’extérieur si chacun avait une cabine individualisée. Sur chacune des portes était marqué des noms, ils passèrent même devant la chambre de Sithard dont le nom était marqué en démérien mais dans une écriture stylisé qui ressemblait à de l’elfique sans en être.- Chaque chambre est personnelle. Et ne peut-être ouverte sans son propriétaire. Rentrer sans autorisation, même le capitaine ne peut le faire.Puis, en arrivant devant une porte qui ne portait aucune inscription et tapotant dessus, ils ajoutèrent :- Le Thul sera ta maison. Mais il faut que tu lui laisses savoir ton nom. Asiaric te dira comment faire.Reprenant leurs sautillements dans le couloir, ils poursuivirent leur chemin jusqu’à une autre porte marquée au nom de ce fameux Asiaric. Ils frappèrent trois fois, une chacun, et une voix leurs permit d’entrer. La porte s’ouvrit alors, apparemment d’elle-même, s'ouvrant sur une pièce qui ressemblait plus à la bibliothèque d'un noble qu'à une chambre réelle. Il n'y à avait que des lumières tamisées, situées sur les murs et qui dégageait une lumière diffuse qui permettait seulement de distinguer les meubles. Presque tout l'espace était occupé par de grandes bibliothèques qui semblaient en fait plus grandes encore que la pièce où plutôt qu'elle dépassait le plafond du couloir. Était-ce une impression, ou les chambres étaient-elles plus hautes que le couloir qui les desservait ? Pour le reste de la pièce, elle était meublée de deux tables encombrées de nombreux parchemins et d'outils compliqués ainsi que de plumes abîmées et de pot d'encre à moitié vide. Dans une partie de la chambre, un haut siège de cuir faisait face à un feu de cheminé qui plongeait l'ensemble de la pièce dans une agréable chaleur.
Un homme se leva du fauteuil, tandis que la lumière des lampes augmentait légèrement, permettant de distinguer avec précision ses traits tandis que l'intensité du feu semblait baisser. Il était plutôt grand avec de longs cheveux brun, un bouc fournit et des yeux noisettes et portait une toge bleue nuit et or. Il devait avoir 30 ou 35 ans et il était clair qu'il n'avait pas passé la vie sur la mer au vu de son corps épagné par le soleil le sel et sans musculation qu'il aurait pût développer à tirer des cordes.- Voici Embrun !- C'est un mot !- Tais-toi idiot !- Elle vient pour apprendre.Asiaric acquiesça tandis que le gnome partaient, fermant la porte derrière eux toute en continuant de se disputer. Souriant, Asaric tandis une grande main vers la jeune pirate.- Je suis Asiaric Kauldann et apparemment je vais être ton professeur, du moins pour quelques temps. | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Lun 15 Nov - 12:52 | |
| Sans s'inquiéter du saut d'humeur de Zori, Embrun continua à suivre les gnomes. Elle avait du mal à suivre leurs bavardages, d'autant plus qu'elle n'était pas très versée dans la politique. Elle savait qu'il y avait une guerre en Déméria, quand même. Elle avait déjà entendu vaguement parler des Pjeyhs aussi. Il aurait fallut qu'elle se bouche les oreilles et s'enferme au fin fond de la cale pour ne pas en avoir entendu parler. Surtout que plus aucun navire n'allait à Déméria par leur faute, ce n'était pas comme si cette guerre ne concernait pas le monde maritime. Par contre, elle n'était pas au courant qu'ils allaient bientôt fuir ou du déroulement de la bataille... Mais l'idée de piller ces tirants ne la rebutait pas le moins du monde. Plus que tout, elle entendait enfin reparler d'abordage.
- J'préfèr'rai Déméria alors, on pourra toujours r'partir à Thalûn après alors qu'si on va pas file pas sur c'te royaume maint'nant, ce s'ra trop tard pour les Pjeyhs. 'Fin, on verra bien. J'demand'rai au cap'taine quand j'le r'verrai.
La tête ailleurs, la jeune fille entra dans l'espèce de placard sans se poser de question. Mais quand les murs se mirent à bouger, elle fit un bond en arrière, surprise une fois de plus par l'utilisation de magie. Ce ne pouvait qu'être cela... Elle serait ressortit si la porte n'était pas fermée, mais du se contenter de rentrer la tête dans les épaule et de prendre son mal en patience, prenant bien garde de ne pas toucher les murs. Elle n'allait tout de même pas devoir monter dans cette chose chaque fois qu'elle voudrait aller dans sa cabine ! Pour le moment, elle n'osait même pas demander et une fois sortit, elle était trop contente de s'éloigner de cette boite pour penser à quand il faudrait y retourner.
La seconde utilisation de la magie lui plut bien d'avantage. Le navire était absolument immense, et elle s'y connaissait assez pour comprendre que ce n'était pas un effet d'optique avant que les gnomes ne le lui explique. La jeune pirate n'avait jamais eu de chambre personnelle. Quand elle était petit, elle dormait dans la cabine du capitaine avec ses parents, mais elle avait bien vite choisit d'aller dormir dans le dortoir avec les autres matelots ou sur le pont quand il faisait beau. quant à son trajet sur le Prime... Peut on parler d'une cabine particulière ? Elle dormait dans un coin de la soute, sur les tissus servant à réparer les voiles. Elle n'en avait pas été gênée et s'y était même trouvé très bien, mais sa couche ressemblait plus à un nid qu'autre chose.
Bien que sans grande instruction, Embrun était plus ou moins capable de déchiffrer les noms sur les portes des chambres. Plutôt moins, d'ailleurs. Elle s'arrêtait toutes les trente secondes pour décrypter les noms quand elle croyait voir un mot connu. Non seulement elle se rendait compte à chaque fois qu'elle s'était trompée, mais en plus elle abandonnait souvent avant d'avoir réussit à déchiffrer. Elle s'était toujours mieux débrouiller avec les chiffres... Il faut dire que si elle savait lire, c'était parce que son père avait voulu qu'elle soit capable de compter les richesses du Zéphyr. Comme elle n'était pas une élève très assidue dans ce domaine, le reste était passé à la trappe. Les gnomes finir par lui montrer une chambre où rien n'était noté en la lui indiquant comme la sienne... Sauf qu'elle en pouvait pas l'ouvrir pour le moment. Comme si le Thul avait besoin d'un protocole pour la connaître ! Il lui avait bien envoyer des visions. Mais les trois petits hommes repartaient déjà et elle du garder ses questions pour plus tard, d'autant plus qu'ils l'emmenaient voir son professeur.
La pièce ne ressemblait à rien de connu. Embrun mit un moment avant de se rendre compte qu'Asiaric attendait qu'elle lui serre la main tant il y avait de bizarreries autour d'elle. Le matériel d'écriture et les livres passaient encore, bien qu'ils soient effroyablement nombreux, mais il y avait des objets qu'elle était incapable d'identifier. Il faisait trop chaud à son gout, et les odeurs étaient vraiment étranges. Elle avait l'impression que les immenses étagères allaient s'écrouler sur elle... D'ailleurs elles étaient bien trop hautes, plus que le couloir. La pièce était emplit de magie et d'éléments inconnus, elle ne s'y sentait pas à l'aise. En plus, les gnomes étaient partit. Maintenant qu'ils brillaient par leur absence, elle les appréciait beaucoup plus. Après une petite hésitation, elle serra quand même la main tendue et pris le temps de regarder son maître. Il n'avait vraiment rien d'un marin... Enfin bon, elle devait apprendre la magie et non l'art maritime, même si c'était bien moins intéressant.
- B'jour. C'est Ale qui m'a dit d'v'nir t'voir. P'is l'cap'taine y veut aussi j'crois. J'viens d'arriver sur l'Thul, j'étais sur l'Prime avant. Y a d'jà quelqu'un qu'm'a un peu appris la magie... C'lui qu'à fait la tempête t't'à l'heure, j'sais pas si z'avez vu. Mais j'y arrive pas, j'sais juste casser des trucs et souvent y cassent quand j'veux pas. P'is j'sais pas comment on ouvre la porte d'la cabine et les trois z'ont dit qu't'allais m'montrer. T'peux m'dire comment on fait ?
Embrun recula discrètement vers la porte, cherchant une excuse pour sortir de cette pièce. Aller voir sa cabine lui semblait une bonne option... Surtout qu'elle avait peur que son nid ressemble aussi à "ça". Elle n'avait pas été préparée à voir un tel décuplement de magie. | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Lun 15 Nov - 15:10 | |
| Asiaric acquiesça à la demande d’Embrun avec un sourire amical. La dépassant et lui ouvrant la porte vers le couloir plus frais, il lui fit signe d’avancer en première. Une fois tout les deux dans le couloir, il ferma la porte avant de poser sa main dessus et de se diriger vers une porte située non loin, qui n’était pas la même que celle désignée par les gnomes, mais qui ne portait pas plus de nom. Le nouveau professeur d’Embrun se plaça à droite de l’encadrement de la porte, veillant de manière évidente à ne pas la toucher.
- Chaque chambre est personnelle. Le Thul est capable de reconnaître la première énergie qui est rentrée dans la pièce et à partir de là, il est capable de n’autoriser que cette énergie et pas une autre à ouvrir la porte. Il te suffit donc de poser ta main sur la porte et de lui abandonner un peu d’énergie. N’aie pas peur de l’abîmer, le Thul accepte volontiers l’énergie arcanique quelque soit sa quantité, simplement veille à ne pas te vider dedans, ça ne serrait pas très utile et tu serais juste bonne pour dormir pendant les trois jours suivant et je doute que tu veuilles rater le départ, déclara Asiaric avec un sourire.
Laissant sa jeune apprentie suivre ses consignes, il se recula d’un pas tandis que Embrun transférait son énergie. Elle pourrait sentir sans difficulté qu’au travers de l’énergie, c’était une information qui était transmise. Une information déchiffrée par le Thul et qui se traduisait par une lumière de la couleur de la mer après une tempête qui passait sur la porte, à hauteur des yeux de Embrun, dessinant son nom en de belles lettres que même elle pouvait lire sans difficulté. Puis, prenant les devants sur toute apréhension que pourrait avoir son apprentie, Asiaric déclara :
- C’est maintenant ta chambre, je propose que nous la découvrions ensemble.
Lorsqu’Embrun ouvrirait la porte elle sentirait un parfum, particulier et familier. Celui de l’air salé et des algues caractéristique de la mer mais aussi celui d’un bois spécifique. Le sol lui-même était doucement balloté par le clapotis des vagues alors que la chambre d’Asiaric s’était avérée aussi stable que la terre ferme. Cette chambre, c’était la cabine du capitaine du Zephyr, sans le moindre doute possible, correspondant dans les moindres détails du souvenir de Embrun, jusqu’au coffret de vêtement (plein de ces derniers) sur lequel son père avait jeté un poignard de lancé dans un élan de colère après qu’un navire démérien chargé d’or les ais distancé en se rapprochant des côtes au moment de la marée montante. Une astuce qui leur avait permit de distancer le vaisseau pirate pourtant plus rapide, un véritable pied de nez à l’équipage. Enfin c’était la chambre de ces souvenirs bien qu’il n’y ait pas l’ombre d’un objet de valeurs, seulement des vêtements et quelques livres qui avaient appartenu à son père et sa mère ainsi qu’une étagère avec quelques bibelots, une table basse et un large lit double aux draps épais. Il y avait même un hublot, contrairement à la chambre de Asiaric, il donnait directement sur le port d’Athéïle.
- Comme je te l’ai dit, chaque chambre est personnelle et le Thul recréer un environnement famillier ou tu t’es déjà sentie chez toi. Pour ma part, il s’agit d’une des bibliothèques de la Tour de magie de Arcazal dans laquelle j’avais installé mon bureau d’étude avant que le Capitaine Zalidan ne vienne me chercher. | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mar 16 Nov - 12:33 | |
| Ce n'était pas la bonne porte... Embrun haussa les épaule et posa la main sur la porte sans trop comprendre ce qu'elle était sensée faire. Donner son énergie ? Elle ne savait faire qu'une seule chose avec son pouvoir, et encore, quand il voulait bien. Elle se voyait mal exploser la porte pour entrer dans la cabine... Mais Asiaric semblait s'attendre à ce qu'elle le fasse. Elle n'aurait pas osé si elle n'avait pas sentit que le Thul désirait cette énergie. Ou plutôt les souvenirs qu'elle contenait. Elle n'avait jamais vu la magie ainsi jusqu'alors, surtout la sienne. Comment une énergie destructrice pouvait elle contenir des secrets ? Sans savoir trop comment elle s'y prenait et sans doute bien aidée par le navire, elle laissa passer un peu d'énergie dans la porte avant de retirer vivement sa main de peur que tout n'explose comme d'habitude. Mais à la place du drame qu'elle craignait, son nom s'inscrit sur la porte, comme inscrit par la main de sa mère. C'était la seule écriture qu'elle pouvait lire sans mal... Mais elle ne l'avait jamais dit au Thul.
- Comment y sait ?
Heureusement, son maître n'attendit pas qu'elle se décide à entrer. Elle aurait mis du temps à s'y résoudre. Comme il ouvrait la porte, Embrun entra dans la pièce, l'air complètement perdue dans ses souvenirs. Elle fit le tour de la pièce, touchant à tout pour vérifier qu'il s'agissait bien de la cabine de ses souvenirs. L'odeur était la même... Celle d'une cabine copieusement lavé à l'eau de mer. Il était rare que les capitaine amènent leur femme sur un navire pirate, cette senteur de bois humide saturé de sel était unique. ce n'était pas le Zéphyr, elle était assez attachée à son navire pour le sentir, mais l'environnement y ressemblait tant qu'elle ne savait plus bien où elle se trouvait. Prise d'une impulsion, elle fila ouvrir le coffre à vêtement et en sortit une robe bleu sombre qui avait appartenu à sa mère. Enfin... Son père l'avait volé pour elle plus exactement. Il y avait aussi le ceinturon que son père s'était approprié dans le même abordage, celui qu'elle avait toujours voulu mettre et qu'il avait refusé de lui prêter. Laissant les vêtements en vrac sur le coffre, la jeune fille saisit un livre dans une étagère et l'ouvrit au hasard. Celui ci aussi elle le connaissait bien. Elle ne l'avait jamais lu mais sa mère lui en avait souvent raconter des passages. Il relatait l'histoire du Zéphyr, écrit par les différents capitaines, ou du moins par ceux qui savaient écrire. Le livre toujours entre les mains, elle se tourna vers Asiaric.
- C'est l'Zéphyr...
Elle s'attendait presque à voir son père apparaitre au milieu de ces lieux chargés de souvenirs, mais il était vraiment mort et ne reviendrait pas. D'ailleurs, Embrun ne cherchait pas particulièrement à le ramener. Il avait eu la vie et la mort qu'il avait voulu, il devait être bien là où il était. Elle avait elle même offert son corps à la mer... Asiaric avait beau lui donner une explication, elle avait du mal à croire que son pouvoir ait pu permettre au Thul d'en deviner autant. S'en était effrayant. Elle ne pouvait apparemment rien cacher à ce bateau. Heureusement qu'elle n'avait pas vraiment de secret...
- Comment i' peut savoir t'ça ? Il a tout r'fait comme sur l'Zéphyr. Y manque mes parents p'is quelqu's affaires, mais l'odeur est pareille alors qu'il est même pas fait du même bois...
La question était surtout rhétorique puisqu'elle n'était pas encore assez instruite de la magie pour comprendre la réponse. Elle avait plein d'autre questions et ne savait même plus par où commencer.
- Pourquoi t'es v'nu sur l'Thul toi, s't'aimes pas la mer ? T'es magicien mais t'es pas pirate. | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mar 16 Nov - 13:39 | |
| Asiaric découvrait les lieux en même temps que Embrun, observant avec un intérêt certains l’ensemble de la pièce mais en veillant à ne toucher à rien de ces mains. Seuls ses bottes touchaient le plancher en fait. Laissant Embrun découvrir sa cabine et se remettre de ses émotions car, même des magiciens expérimentés avaient du mal à comprendre ce qu’ils voyaient en ouvrant ces cabines mais comme toutes choses dans la magie arcanique, elle avait une explication rationnelle. Enfin, dans le cas du Thul Galvondir, c’était un peu particulier. Le magicien fit un tour de la cabine puis se tourna vers Embrun, les mains dans le dos avec un sourire compréhensif.
- Une question à la fois. Donc la première, comment le Thul Galvondir sait-il que tu apprécierais ce lieu comme ta propre maison et te l’a retranscrit dans ses moindres détails ? Chaque magicien à une signature énergétique propre dans laquelle il transporte un certains nombre d’informations de façon volontaire ou non. Il en va de même pour les autres formes de magies. Ainsi, certains magiciens, capable de ressentir les énergies distingueront les illusionnistes des sorciers d’un seul regard, par exemple. Le Thul, comme certains magiciens de très haut niveau, est capable d’une perception bien supérieure et peut reconnaître un individu « magique » d’un autre et déchiffrer la signature énergétique. A l’intérieure de celle-ci il à pût percevoir un souvenir qui désignait cet endroit comme celui que tu avais le plus considéré comme chez toi. Si tu changeais d’avis, la chambre devrais changer elle aussi.
Il laissa une seconde à Embrun pour qu’elle puisse assimiler la masse d’informations. Elle n’était peut-être pas habituée à l’éducation mais une condition inhérente à l’apparition de la magie arcanique était une intelligence élevée, elle avait donc la capacité de suivre si elle s’en donnait la peine.
- Pour ce qui est de pourquoi je suis venu et bien...
Débuta Asiaric avant de commencer à s’assoir sur le lit double.
- Ce n’est pas tant que je n’aime pas la mer, pour moi terre ou mer ne change pas grand-chose. C’est simplement que j’ai pensé que ma vie de magicien aurait plus de signification si je passais un peu plus de la théorie à la pratique, ce que le Thul me permet de faire. Après je n’aime pas vraiment les tempêtes, c’est pourquoi tu m’as trouvé ici plutôt que sur le pont mais lorsque vient le moment, je fais face car c’est mon devoir en tant que magicien sur le Thul Galvondir.
Observant l’environnement autour de lui, Asiaric posa ses mains sur ses genoux avant de continuer.
- Puisque je vais t’apprendre au moins les bases de la magie arcanique, voilà ce que je te propose. Nous passerons deux heures chaque jour à travailler ensemble. Il pourra s’agir de simple questions comme d’entraînement pratique ou d’apprentissage théorique mais ce sera chaque jour et toujours deux heures, pas une minute de moins. Le reste du temps, tu pourras toujours venir me voir si tu as un problème ou une question mais je te laisserai vivre ta vie en tant que membre d’équipage car tu es un peu mon opposée, tu préfères surement les gréements aux arcanes mais tout comme moi tu dois apprendre à faire ce que tu n'aimes pas car cela fait également partie de ta vie. Nous sommes d’accord ?
Une nouvelle fois, Asiaric tandis sa main en direction de Embrun, un signe qu’il semblait faire souvent, peut-être une habitude de la terre. En tout les cas il semblait y attacher une certaine importance. Ensuite ce serait à Embrun de décider qu’elle valeur elle accordait à ce geste et aux enseignements que pouvaient lui apporter ce magicien.
Dernière édition par L'Origine le Mer 17 Nov - 12:49, édité 1 fois | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mer 17 Nov - 12:30 | |
| La discrétion d'Asiaric évita à Embrun de se sentir gênée. Après tout, il était entré dans la cabine du capitaine, ou du moins son parfait sosie. Mais au moins, il ne fouillait pas trop dans ses souvenirs même si il ne se gênait pas pour observer. Malgré l'intrusion dans son chez elle, elle n'était pas fâchée qu'il soit là. Ces explications, elle en avait besoin pour accepter ce qu'elle voyait. Elle s'assit sur la table basse vermoulue pour être en face de lui. Une sorte de rigole avait été creusée sur la coté du meuble et une vielle plume ébouriffée y était coincée, à coté d'un pot d'encre presque vide et d'une feuille jaunie. Quelques vestiges du passage de sa mère... Celle ci était toujours en vie à l'époque où elle s'était sentit chez elle dans la cabine du Zéphyr.
Bien que la magie ne l'ai jamais intéressée par le passé, ce qu'elle venait de voir commençait à lui faire changer d'avis. La pirate n'avait pas beaucoup d'instruction, mais elle n'avait pas tellement de mal à assimiler ce nouveau concept. D'autant plus qu'aucune notion apprise précédemment ne venait démentir ce que son maître lui apprenait. Il est bien plus facile d'apprendre quand on ne doit pas auparavant oublier ses fausses certitudes. Mais tout de même, sa "signature" à elle devait être bien violente vu comme tout explosait quand elle se servait de ses pouvoirs.
Asiaric avait raison, ils étaient vraiment très différent. Elle avait plus de mal à admettre qu'on puisse ne pas aimer les tempêtes qu'à accepter les nouvelles théories sur la magie. Mais au moins, il cherchait à passer à l'aspect pratique... Ce qui rassurait plutôt la jeune fille qui craignait de se retrouver enfermée dans la chambre étouffante deux heures par jour. Après une petite hésitation, elle se releva pour serrer la main. Ce geste n'était pas sans signification pour elle. Il s'agissait d'un accord et entre compagnons de bord, ils devaient être respectés. Et puis elle était venue sur le Thul pour apprendre après tout.
- Hum, j'viendrai après mon quart. J'préfère larg'ment êt' sur l'pont, mais j'ai d'jà blessé des navires avec c'te t... Mes pouvoirs.
Après avoir lâché la main du magicien, elle se rassit d'un bond sur la table, s'y installant en tailleur. Son regard se perdit un instant par le hublot, encore hanté de souvenirs, puis elle revint au présent. Sa nature ne l'incitait pas à se perdre en longues rêveries, surtout qu'elle avait bien trop de chose à demander. Si elle devait apprendre à maîtriser la magie, elle préférait que que l'enseignement soit rapide. La patience n'était pas sa première vertu et elle avait toujours appris sur le tas, souvent seule ou en observant.
- C'quoi la magie qui fait touché le passé ? C'truc a rendu Delyndra folle j'crois. C'dangereux ? J'ai jamais rien vu du passé, moi j'fais que casser des trucs... Rallen i' disait qu'pourrais jamais faire qu'ça d'ailleurs... C'vrai ? P'is j'veux apprendre à contrôler c'truc aussi parc'qu'ça fait des dégâts sinon quand j'm'énerve...
Embrun se tue. Elle pouvait en enchainer beaucoup des questions, mais elle n'aurait pas les réponse pour autant. Elle avait pour le moment un peu de mal à faire le trie entre ce qu'elle avait vu et mal compris avant, ce qu'elle venait de constater et ce qu'elle tentait de deviner. | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mer 17 Nov - 21:40 | |
| Asiaric eût l'air un peu décontenancé d'être assaillit par autant de questions à la fois provenant d'une seule élève mais se remettant rapidement en selle, il déclara :
- J'ai quelques bases en illusion, rien de ce que tu vas voir ou sentir ne sera vrai. Mais je pense que c'est une bonne façon de te montrer comment Delyndra vit son utilisation de la magie. N'aie aucune crainte, quoi que tu puisses voir ou ressentir aussi réaliste que ce soit, rien n'est vrai et il n'y à aucun danger.
Le magicien mit ses mains devant lui de façon à former une coupe comme si il souhaitait y recueillir de l'eau pour boire et incanta quelques mots dans un langage inconnu de Embrun. Une brume brillante naquit alors dans les mains d'Asiraic qui commença à les ouvrir peu à peu, laissant la brume se déverser dans la pièce et la remplir entièrement jusqu'à ce que la jeune pirate ne soit plus capable de distinguer que le silhouette de son professeur. Puis, elle remarquerait qu'une lumière tamisée émanait de son être et aussi de son professeur. Pour ce dernier, c'était une lumière turquoise qui formait un halo autour de lui mais la brume rendait cette faible lumière difficile à voir. Soudainement, tout sembla disparaître dans un tourbillon alors que la vision de la tempête déchaînée qui avait traversé le port. Mais ce n'était pas seulement une vision, c'était également la sensation du bateau balloté par les vagues, du vent qui fouettais son visage et de la pluie qui la recouvrait entièrement, de l'écume qui passait entre ses pieds, de l'odeur du sel et du sang. Puis, aussi soudainement qu'elle était venue, la vision repartit, laissant le brouillard occuper la pièce un instant avant de disparaître lui aussi. Embrun était toujours assise en tailleur sur la table, parfaitement stable et sèche. Asiaric aussi était toujours là, bien que légèrement essoufflé.
- C'est un exercice qui me demande quelques efforts, je dois l'avouer, déclara-t-il dans un petit rire alors qu'il reprenait son souffle. Lorsqu'il y fût arrivé, il poursuivit. C'était un petit aperçu de mon souvenir de la tempête. Delyndra était en permanence assaillie par des visions du futurs et du passé mais je ne pouvais te montrer le futur puisque je n'ai pas la capacité de le connaître moi-même. Ses visions ont autant de réalisme que ce que tu as vécu et probablement même plus. Elle à apprit à contrôler une partie de ses visions mais certaines, plus importantes que les autres semble-t-il, continuent de se manifester d'elles-même. Quelque chose de terrible est arrivé dans le passé de Delyndra et il n'est pas rare qu'elle revive des passages de ces instants terribles et c'est d'autant plus horrible pour elle que ce serait sa magie qui serait la cause. Il y à également des visions du futurs qui sont agressives pour elle. Lorsque les Pjeyhs, des nécromanciens, ont prit le contrôle de Déméria, Delyndra avait de fréquentes crises incontrôlables où elle pouvait voir toutes les horreurs qui se dérouleraient dans Fentaeris.
Asiaric marqua une pause pour laisser à Embrun le temps d'assimiler ce qu'il venait de dire. C'était l'explication d'un phénomène complexe et extrêmement rare en magie arcanique. Il ne serait pas surprenant que la jeune pirate ne saisisse pas tout bien que Asiaric avait lui-même simplifié la chose puisqu'on ne pouvait tout à fait comprendre le pouvoir de Delyndra qu'en étant Delyndra. Ou le Capitaine Zalidan lui-même.
- Avec toutes ces visions, Delyndra est donc quelque peu déconnectée de la réalité et bien qu'elle puisse choisir des instants du passé qu'elle revit ou simplement "touche", son pouvoir à une autre terrible contre partie. C'est la brume que tu as vu. Delyndra perd peu à peu la vue et ne vois plus que la magie autour d'elle. Arrivera un moment où elle sera parfaitement aveugle. J'ignore si elle pourra encore avoir des visions à ce moment là mais je n'ose imaginer quelle contre partie pourrait demander son pouvoir une fois qu'il aura prit sa vue.
Le professeur termina sa phrase, l'air un peu pensif et attristé par le sort qui attendait la jeune femme. D'un autre côté, peu de personne ce seraient réjouies d'un tel sort, même les personnes les plus stupides de ce monde ne voudraient pas se retrouver dans une telle situation et stupide, un magicien arcanique ne pouvait pas l'être. Puis retournant son regard vers son apprentie il ajouta :
- Donc oui, c'est dangereux mais pour Delyndra, difficilement pour quelqu'un d'autre. Quant à tes pouvoirs à toi, d'après ce que tu me décris, il s'agit de sorcellerie. Ou du moins de la principale utilisation que les sorciers font de leur énergie. Donc je ne sais pas qui est ce... Ralene ? Mais ce n'est pas exactement la seule chose que tu pourra faire si tu apprends assidûment. Vois-tu, les magiciens ne sont pas destinés à une utilisation unique de la magie mais ils ont plus ou moins de facilités dans l'une ou l'autre et l'apprentissage d'une magie à un niveau supérieur demande souvent de délaisser les autres. Donc il est fort probable que tu ai de grandes réserves d'énergie magique et que ton instinct ainsi que ton caractère ait orienté cette énergie vers une forme très destructrice tout comme le font les sorciers. Cependant, cette grande quantité d'énergie te permet également de concevoir des sceaux et des rituels intéressant. Je n'en connais moi même qu'une poignée et ne sais en éxécuter correctement que deux ou trois. Mais pour l'instant c'est de toute manière trop complexe, il faut déjà que tu apprennes à canaliser ton énergie et à ne l'utiliser que quand tu le veux.
Asiaric se leva du lit et se dirigea vers la porte, l'air pensif, il posa une main sur la poignée. Puis il se retourna vers Embrun.
- As-tu d'autres questions ? Sinon nous allons commencer la pratique si tu veux bien.
Il serait avantageux que la jeune pirate ne foudroie pas l'un de ses nouveaux camarades dans un élan de colère. Certains étaient capable de soutenir une attaque magique mais ils n'étaient pas tous des virtuose de la magie, parfois ils n'avaient que des dons mineurs et la plupart d'entre-eux n'étaient certainement pas capable de sentir une attaque magique venir si ils ne la voyaient pas arriver. | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Jeu 18 Nov - 12:29 | |
| Une brume opaque se répandait dans la salle. La pièce n'avait tout à coup plus rien du petit cocon que le Thul avait préparé à Embrun. celle ci se redressa d'un bond et sauta derrière la table, comme si ce meuble pouvait la protéger. Mais ce n'était que du brouillard, bien qu'il ne soit pas naturel... Enfin, presque. Il y avait quelque chose ici qui lui rappelait la tempête. Sa vision s'éclaircit un peu, laissant apparaitre de grandes vagues agressives se jetant sur le navire. comment avait elle pu ne pas s'apercevoir que le vent se levait à ce point ? Puis, l'illusion se dissipa comme elle était apparut, la laissant à nouveau au milieu de sa chambre sur une mer plutôt calme. Si elle n'avait pas vraiment compris de quoi il parlait à sa première explication, maintenant, elle savait ce qu'était une illusion. Il était impossible que la tempête se soit levée uniquement dans sa chambre, donc ce devait être une erreur de ses sens. Comme quand des formes fantomatiques apparaissaient à l'horizon, les jours de brume, ou quand une voix de sirène se fait entendre dans la tempête alors que ce n'est en vérité que le bruit du vent interprété comme un chant par certains marins. Cette illusion semblait bien plus réelle que celles auxquelles elle était habituée. Créée par magie... Et vu la tête de son maître, ce devait être fatiguant à faire apparaitre.
La jeune fille eu aussi droit à une très longue explication qu'elle compris plutôt bien. Maintenant, elle voyait ce que Delyndra avait voulu dire... Oui, malgré leurs caractères presque opposés, elles avaient un point commun. Cette femme avait été dépossédé par son pouvoir, tout comme Embrun avait perdue le Zéphyr. Elle l'avait déjà plus ou moins compris, mais pas aussi clairement parce qu'elle en saisissait déjà pas comment l'elfe faisait pour fouiller ses souvenirs. L'exemple avait été plus parlant que l'idée de toucher le passé qui ne voulait pas dire grand chose quand on ne connait rien à la magie. Finalement, son pouvoir n'était peut être pas si mal. Elle n'aurait pas aimé revoir sans cesse le Zéphyr disparaitre à l'horizon, la laissant seule sur sa barque. Quand à perdre ses yeux, ce serait pour elle une malédiction. Pouvait on encore travailler sur un navire, une fois aveugle ? Ce devait être en partie possible, mais très difficile et en perdant toutes les beautés de l'océan.
Le charme de la chambre s'était complètement dissipé maintenant. Elle se retrouvait dans une pièce qui n'était elle même qu'une illusion puisqu'elle ne se trouvait pas sur le Zéphyr, à apprendre qu'elle était bien une sorcière comme le lui avaient dit les matelots. Ce mot ne lui plaisait pas du tout, à cause du sens clairement péjoratif qu'il avait pour la majorité des marins. En plus, ce pouvoir permettait aussi de faire des potions... Peut être même de lancer des malédictions comme dans les récits ? Elle n'était pas encore prête à apprendre ce genre de chose. Trop d'année d'ignorance et de d'histoire où les sorciers avaient toujours le mauvais rôle l'en empêchaient. Sa déception du clairement se voir sur son visage.
- J'peux pas apprendre à faire bouger les cordes plutôt ? C'plus utile... J'veux pas faire des potions qui empoisonnent les gens, j'préfère les affronter d'face...
Elle poussa un soupire et sembla abandonner la question. Elle n'était pas si à plaindre après tout, elle avait toujours ses yeux et de bonnes chance de les garder. Sa magie ne prélevait pas de tribut, à part de l'énergie bien sûr. Mais ce n'était que temporaire et il lui suffisait de ne pas s'en servir pour qu'il n'y ai pas de conséquences. Du moins, quand elle aurait appris à ne pas laisser ses pouvoirs s'échapper malgré elle.
- Elle peut pas s'débarrasser d'son pouvoir, Delyndra ? Y a un prêt' d'Ôrigine qu'a dit qu'c'était possible... Sinon, j'ai pas d'aut' question...
Avec un soupire, l'apprentie sorcière saisit l'encrier avant qu'il ne réponde et le posa au milieu de la table basse. Elle pointa un doigt dessus et se concentra pour retrouver le bon état d'esprit : la colère. Elle n'avait pas encore trouver d'autre facteurs pour utiliser son pouvoir, mais celui ci était on ne peut plus efficace et facile à atteindre dans n'importe quelles circonstance vu son caractère. Le pot explosa, répandant de l'encre un peu partout. Sans s'inquiéter des dégâts, Embrun désigna simplement les résidus du récipiant à son maître.
- J'sais faire qu'ça... Et des fois, les trucs i's explosent même quand j'veux pas... J'dois faire quoi pour "m'entrainer" ? | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Jeu 18 Nov - 15:13 | |
| Encore quelques questions soit. D’une certaines façon, c’était normal. La plupart des élèves que Asiaric avait vu à Arcazal avait énormément de questions et bien souvent, leurs éducation rendait problématique certains enseignement, comme en témoignait Embrun en parlant de poison ou de séparation du pouvoir. Mais alors que le pot d’encre explosait, faisant sursauter le professeur qui ne s’attendait pas vraiment à ce que la jeune fille commence à pratiquer dans sa chambre, Asiaric fit signe à Embrun de le suivre alors qu’il ouvrait la porte.- Nous n’allons pas pratiquer ici, tu risquerais d’endommager ta chambre, ce qui serait dommage. Une fois que son apprentie l’eût rejoint Asiaric commença à marcher dans long couloir afin de revenir à l’espèce de placard que les gnomes avaient utilisé pour amener la jeune fille à cet étage. Repensant à l’une des questions de Embrun, le professeur secoua négativement la tête.- On ne peut pas « perdre » des pouvoirs arcaniques. On dit que les religieux perdent leurs pouvoirs quand ils renient leurs dieux ou non plus foi en eux mais ce n’est pas avéré et cela paraît très fantaisiste. Pour la magie arcanique, la seule chose que je connaisse qui puisse priver un magicien de ses pouvoirs est une légende du Stolenmark que l’on appelle l’œil du Diable. Il s’agirait d’un œil qui dévore la magie arcanique environnante et toute personne se tenant à proximité se voit incapable de magie. Mais je n’en ai jamais vu ou même entendu parler part source sérieuse. Le moyen de te séparer de tes pouvoirs dont devait te parler ce prêtre était probablement la mort. Il n’est pas rare que des religieux trompent de jeunes arcanistes qui ignorent presque tout de leurs propres pouvoirs et les éliminent rapidement avant qu’ils ne rejoignent les magiciens.Arrivant devant la porte du « placard » Asiaric l’ouvrit avant d’inviter Embrun à rentrer en première et de la suivre. Il appuya de sa main gauche sur le mur du même côté et la petite pièce se mit alors à bouger. Elle semblait monter. Arrivé à destination, la porte s’ouvrit d’elle-même, ramenant Embrun et son professeur dans le couloir dont la dernière porte s’ouvrirait sur le pont.- Pour ce qui est de ce que tu peux faire de ta magie, le problème est que les sorciers sont capable d’utiliser toutes les formes de magie mais ils ont souvent un caractère très fort et de grandes réserves d’énergie dont ils ont du mal à doser l’utilisation et sauf erreur de ma part, c’est également ton cas. Et là tu as quoi, 18-20 ans ? Donc depuis presque tout ce temps, tu as utilisé ta magie d’une certaines façon et donc tu es habituée à cette façon de faire. Tu pourrais certes essayer d’en faire autre chose mais ces disciplines, telles que la télékinésie dont tu parlais, demandent des entraînements très réguliers, beaucoup de patience et une très forte discipline personnelle. Si tu t’en penses capable nous pouvons essayer mais crois moi, il sera plus facile de t’entraîner à maîtriser ce que ton esprit sait déjà faire de lui-même que de l’obliger à faire quelque chose de différent.Asiaric guida Embrun jusqu’à la porte la plus lointaine, celle de droite quand on arrivait depuis le pont. Il l’ouvrit, débouchant directement sur un très grand escalier de bois qui descendait à chaque fois d’une vingtaine de marches jusqu’à arriver à une nouvelle porte et le début de 20 nouvelles marches. Ils descendirent ainsi trois paliers et ouvrirent la porte alors que d’autres volées d’escalier plongeaient encore plus profondément dans les entrailles du navire. Là, ils traversèrent ce qui ressemblait à une bibliothèque, de grandes étagères siégeant, remplie de livres et de parchemins et ça et là, des tables sur lesquels des personnes s’appuyaient pendant qu’elles lisaient. - - L’un des principes de la magie, quelles soit religieuse ou arcanique, c’est que plus tu pratiquera une façon d’utiliser ta magie, plus cette façon de faire sera facile au détriment des autres. Ainsi, si tu t’entraînes à relâcher ton énergie sous une forme moins pure et donc moins destructrice, lors de tes accès de colère ton esprit deviendra peu à peu capable de reproduire ce mécanisme.Ils arrivèrent alors face à une porte à l’autre bout de la bibliothèque que Asiaric ouvrit avant de rentrer. Là Embrun pourrait découvrir une immense pièce où se trouvait une vingtaine de personnes. Cette pièce était dominée par un petit balcon protégé du vide par une barrière de bois sur lequel se tenaient Asiaric et son apprentie. Un petit escalier permettait de descendre jusqu’au sol même de la pièce qui était répartit entre différente zone. L’une d’entre elle était par exemple une sorte de parcours du combattant que des membres d’équipages traversaient, utilisant leurs pouvoirs pour traverser les obstacles que d’autres magiciens dressaient contre eux ou ceux que le terrain comprenait déjà. Une autre était une vaste étendue plane, une troisième ressemblait quelque peu à un jardin avec une rivière artificielle et des petits bosquets d’herbes et d’arbustes en pot près desquels quelques membres d’équipages s’entraînaient d’une manière moins active ou brutale que ceux du parcours et la quatrième enfin, ressemblait à une forge mais qui demeurait inactive.- Bienvenue dans la Salle au Quatre Facettes du Thul Galvondir. Déclara Asiaric.- Spoiler:
hrp : Je ne savais pas trop où m’arrêter. Dit moi si tu veux que j’avance d’avantage.
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| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Ven 19 Nov - 12:35 | |
| Embrun haussa les épaules. La propreté de sa chambre n'était pas le premier de ses soucis. D'ailleurs, si le Thul avait vu l'état de la pièce quelques années plus tard, il se serait rendu compte que seule la présence de la femme du capitaine avait maintenue la chambre en si bon état. Or, la jeune fille tenait plutôt de son père coté rangement et si le navire ne cherchait pas à maintenir la cabine en ordre, il y avait fort à parier quelle ne reste pas longtemps aussi impeccable.
L'apprenti sorcière suivit son maître dans les couloirs de son habituel pas chaloupé et arythmique. Elle était particulièrement attentive à ses paroles, même si ce qu'elle entendait ne lui plaisait pas vraiment. Le prêtre Originel avait tenté de la tuer ? Lui qui ne faisait qu'un avec l'océan ? Elle en était blessée et n'avait plus aucun scrupule à ne pas avoir réussit la mission qu'il lui avait donné. Qu'il aille se perdre dans les bas fond ! Elle avait du descendre sur la terre ferme pendant toute la nuit à cause de lui ! La seule fois ou elle était restée à terre plus longtemps remontait à l'abandon du Zéphyr. Autant dire qu'elle n'avait jamais eu de bons souvenir d'une escapade sur un continent.
- J'y f'rai la peau si il était pas un bout d'l'océan...
Embrun resta près d'une minute devant le placard mobile, ne parvenant pas à se résoudre à y retourner. Là dedans, elle se sentait enfermée, incapable de se défendre et à la merci d'une magie qu'elle ne connaissait pas. Mais il ne semblait pas y avoir d'autres moyens de remonter... Elle entra finalement dans le placard en se rassurant à l'idée d'être bientôt dehors. Une fois en haut, elle sortit bien plus rapidement que nécessaire et commença à se diriger vers la porte menant sur le pont. Mais une fois sortit, alors qu'elle se dirigeait vers le centre du pont qui lui paraissait un bon terrain d'entrainement, elle finit par se rendre compte qu'Asiaric retournait à l'intérieur. Elle s'arrêta et poussa un profond soupire de déception, puis elle le rejoignit en trainant des pieds. Elle avait espéré que la leçon aurait lieu à l'air libre et ce n'était apparemment pas le cas. Et il continuait à tenir un discours qui brisait les espoirs de la jeune fille... Elle se voyait mal passer plus de deux heure par jours à s'entrainer à la magie, ou du moins, pas pendant plusieurs années.
- J'préfère apprendre l'truc qu'sais d'jà faire alors... J'veux passer du temps sur l'pont aussi, p'is j'suis là pour travailler, pas seulement pour apprendre la magie.
La seconde descente dans la soute fut bien moins désagréable que la première. Il y avait un escalier ! Enfin quelque chose auquel elle était habituée, même si les échelles étaient plus fréquente. Elle dévala les marche, absolument pas gênée par les chaos du navire, et attendit son compagnon sur le premier palier. Il ne s'y arrêta pas et l'emmena tout au fond du navire qui était d'ailleurs drôlement haut. Enfin, ils débouchèrent dans une salle pleine de livres et heureusement, continuèrent encore plus loin. La pièce suivante était bien plus intéressante, mais aussi très étrange. Embrun en fit le tour du regard, surprise par ce qui s'y passait. Le parcours du combattant l'intéressa tout particulièrement et elle se mit à descendre l'escalier pour s'y rendre sans rien demander à personne. Arrivée à la limite de la zone, elle s'immobilisa, prenant le temps de comprendre le but du jeu. Tout n'était que magie, mais l'activité n'était pas sans intérêt... Très proche d'un combat. Elle se retourna enfin vers son maître, comme se souvenant brusquement de sa présence. Rallen lui avait tout de même appris certaines règles de bienséance dans une relation maître-élève, et ne pas partir brusquement faire autre chose en faisait partie.
- J'peux essayer c'truc ? ! Lança t-elle, les yeux brillants d'intérêt. | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Lun 22 Nov - 9:46 | |
| Asiaric semblait quelque peu hésitant. Car malgré l’intérêt que lui-même au même âge aurait pût ressentir à l’idée de confronter ses pouvoirs à tout ces obstacles, il voyait difficilement comment Embrun pourrait en venir à bout. Certains obstacles étaient loin d’êtres facile à franchir, surtout pour un néophyte en matière de magie et la frustration qu’ils pourraient engendrer risquait d’être terrible, à plus forte raison que la jeune fille n’avait pas encore apprit à diffuser son pouvoirs de manière moins brutale et moins épuisante comme le mage aurait voulut qu’elle le fasse. Mais avant qu’il ne prenne une décision, un homme s’approcha du professeur et de son élève. C’était un homme de Hù-béï, contrairement à Asiaric qui devait être Démérien d’origine. Il était un peu plus petit que Asiaric mais ses épaules semblaient plus solides et sa mâchoire plus carrée même si ces traits semblaient avoir été définitivement marqués par un sourire de mépris, d’arrogance. Mais si on devinait des muscles sous sa toge turquoise marquée de rune bleue, un ventre rond pouvait également être aperçu. Il était suivit de près par un garçon qui devait avoir deux ans de plus que Embrun. Son regard était celui d’un ciel de tempête et son teint rendue halé et sec par le soleil et le sel. Habillé d’un pantalon de toile resseré par une lanière de cuir et d’une veste violette qui couvrait son torse nu et qui ne lui appartenait probablement pas il y à encore quelques heures. Cependant, un peu comme son maître, il avait un air d’arrogance, bien que beaucoup plus subtile, dans ces traits. Tout comme elle c’était un marin avant d’être un magicien et Asiaric ne semblait pas le seul à avoir un élève. Le mage posa sa main sur le bras d’Asiaric tout en déclarant d’une voix forte et joviale :
- Asiaric mon bon ami !
- Nomag… répondit Asiaric, l’air aussi content de voir le mage que de rencontrer un Kraken au milieu d’une tempête, en disant long sur l’amitié qui liait les deux hommes.
- Qui est cette jeune personne qui t’accompagnes ? Le Capitaine t’aurait-il trouver une élève à ta mesure dans Athéïle ? Demanda le dénommé Nomag.
- Il semblerait, rétorqua Asiaric toujours aussi stoïque, il s’agit d’Embrun.
- Bien, bien, bien ! Déclara le mage, manifestement très satisfait de la réponse de son collègue. Puis ce tournant vers Embrun, Nomag poursuivit :
- Et dites-moi très chère, quel domaine de la magie noble pratiquez-vous ? J’ouïe dire que l’une de nos nouvelles recrues serait versée dans la sorcellerie, serait-ce vous ? Il va sans dire que c’est un domaine tout à fait respectable et apprécié de notre communauté mais qu’est-ce sinon un déchaînement d’énergie magique ? N’est-ce pas ? Puis, Nomag retourna son regard vers Asiaric, apparemment peu intéressé par les réponses que Embrun pourrait apporter à ces questions et parlant à un tel rythme qu’il semblait peu probable que quelqu’un puisse l’interrompre autrement que en lui cousant magiquement les lèvres. Enfin je vous ai vu observer le parcours et me suis dit que afin de vous souhaiter la bienvenue, nous pourrions nous adonner à une petite compétition entre nos apprentis, cela permettrait de tisser des liens, faire d’avantage connaissance et leurs permettre d’explorer leurs propres pouvoirs !
- Nous allons en discuter. Maintenant si tu veux bien, j’ai un cours à dispenser à mon élève.
- Oui absolument, absolument, rejoingnez nous à l’entrée du parcours dès que vous serez prêt.
Alors que Nomag commençait à partir, son élève fit un signe de tête à Embrun, les yeux brillants de défi tandis que Asiaric décrispait sa mâchoire. Puis il se tourna vers Embrun.
- Tu veux toujours faire ce parcours ? Ce n’est qu’un jeu dans le mépris que me voue Nomag, je comprendrais que tu ne veuilles plus.
En fait il espérait surtout que son élève ne veuille plus. Certes il serait plaisant de voir son élève mettre une raclée à celui de son rival mais cela lui semblait peu probable, Nomag n’en aurait pas parlé si il n’était pas certains du résultat. Mais d’après ce qu’il avait pût voir du caractère de la jeune fille, elle foncerait surement, peu importe ce qui arriverait elle ne voudrait pas ce laisser faire. Cependant il pouvait se permettre l’espoir qu’elle suivrait la voie de la sagesse et éviterait la confrontation. Non ?
Dernière édition par L'Origine le Mer 24 Nov - 9:41, édité 1 fois | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Lun 22 Nov - 12:43 | |
| Après le discours peu amical de l'inconnu, Embrun resta hésitante. Elle mit cependant trop de temps à se décider et son maître avait déjà congédier son adversaire comme elle se résolvait à passer outre l'évident désir d'Asiaric de ne pas l'affronter de suite. Maintenant qu'il avait le dos tourné, il ne serait pas très faire play de l'attaquer... Quoique, quelle importance ? Elle pourrait toujours dire qu'elle n'avait pas fait exprès. L'énergie crépitait déjà au niveau de ses mains et sans porter la moindre attention à ce que lui racontait son maître, elle envoya une jolie petite déflagration magique sur Namag. Il devait évidemment pouvoir s'en protéger mais ce n'était pas le plus important. Elle cherchait plus à l'obliger à se retourner et à la regarder comme une personne à part entière, pas comme l'apprenti d'Asiaric, qu'autre chose de toute manière... Il était sans doute stupide d'utiliser ses pouvoirs juste avant un combat, mais sa résistance au défit était quasiment nulle.
- J'vais étriper ton élève et après j't'étrip'rai toi !
Les yeux brillants de colère, la jeune apprentie fit un pas en avant. Son regard elfique lui donnait un aspect plutôt étrange et vraiment pas commode. Namag avait fait une erreur en jouant avec ses nerfs. Elle aurait accepté le défit rien que pour s'amuser, mais là elle risquait de s'y montrer particulièrement violente.
- D'jà, j'suis pas d'Athéïle ! J'suis pirate, j'suis d'la mer ! Et j'suis Embrun, membre de l'équipage du Thul, pas juste une élève d'Asiaric ! Si t'veux m'inclure dans vot' bataille, t'vas très vite t'rendre compte qu'j'ai pas b'soin d'mon maître pour m'opposer à toi ! J'vais donc met' ton élève à terre puisque t'l'as décidé pour lui, et après j'te défit au sabre sans magie ! On va voir s'tu fais toujours autant l'fier sur un vrai combat !
Il était sans doute plus costaud qu'elle, mais la jeune fille avait toujours appris à se battre avec des lames et non des pouvoirs magiques. Surtout sur un navire, elle était plutôt habile. Et même si elle n'avait aucune chance, elle l'aurait fait sans hésiter. Elle avait appris très tôt que si elle se laissait marcher sur les pieds, elle n'obtiendrait jamais l'estime des autre membres d'équipage. Ce n'était pas très important en tant que tel, mais sur un navire qui revenait peu à terre, les querelles allaient souvent bon train et elle n'avait pas l'intention de devenir celle qu'on peut brimer sans risque.
Elle ne pris même pas la peine de regarder l'apprenti, lui signifiant par là qu'elle le tenait pour rien. Toujours furieuse, la pirate lança à son maître un regard plein de défit. Elle lui en voulait un peu même si il n'y était pas pour grand chose. Il aurait déjà du remettre cet homme à sa place et ce n'était pas à elle de s'en charger, normalement. Cet homme ne devait vraiment pas connaître les règles de la mer... Heureusement pour lui que le capitaine était très conciliant. Sur d'autres navire, il aurait eu bien plus de mal à s'acclimater.
- Si c't'idiot joue en envoyant ses élèves s'battre à sa place, j'serait ravie d'lui trancher la gorge. Il avait pas à m'impliquer, mais trop tard. J'vais y faire la peau.
Embrun pris une longue inspiration pour se calmer. Dans l'état où elle était, elle risquait d'attaquer magiquement ses deux ennemis avant même le début du combat, et ceci, sans même le faire exprès. Puisqu'on lui avait posé un défit, autant faire les choses dans les formes... Quelques instants plus tard, elle repris, plus bas pour que les deux autres n'entendent pas.
- I' sait faire quoi, l'gamin ? | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mar 23 Nov - 11:33 | |
| La boule d’énergie fuse sur Nomag. L’énergie crépitante, Embrun peut le sentir, elle fait vibrer l’air d’une certaines manière. Une façon de sentir la magie. Nomag s’arrête et se retourne, son sourire arrogant toujours figé sur ses lèvres tandis que sa main se lève face à la boule d’énergie qui s’écrase contre un mur invisible avant de disparaître en fumée telle l’ultime flammèche d’un feu lorsque le mage de Hù-Béï referme sa main. Puis il remet le bras le long de son corps, peu inquiet quant à la possibilité d’une nouvelle attaque. Mais ils n’étaient pas seuls dans la pièce, d’autres mages, notamment plusieurs qui observaient ou encourageaient les participants du parcours s’étaient détourné de ce dernier pour observer la jeune fille en haillon qui venait de lancer une boule d’énergie magique sur un mage qualifié.
- Contrairement à toi jeune fille, je vis selon certains principes de courtoisie et je ne vois aucun déshonneur à refuser un duel lancé par une fillette en colère. Laisse donc ton sabre pour le pont et les abordages, ici tu es dans un lieu d’entraînement et d’éducation magique et pas d’agitation de bouts de métal. Gardes donc tes duels à l’épée pour le pont. Mais si Kylde ne t’abîme pas trop durant votre affrontement, tu pourra toujours mesurer tes pouvoirs aux miens si cela te chante.
Déclara le hùbéï en posant une main sur l’épaule de son apprenti. Puis, s’adressant à Asriaric, Nomag poursuivit : « Je propose un sceau de protection de niveau 2, cela devrait être suffisant pour éviter de transformer l’endroit en champ de bataille. Je dirais, une quinzaine de mètres carrés et trois de hauteur ? Cela leurs laissera la place de jouer à loisir. »
Le professeur d’Embrun ignora plus ou moins son interlocuteur, ne lui répondant que d’un regard, se tournant vers son élève avec un mélange de colère et d’autre chose plus difficilement identifiable. De la peur ? Peut-être mais difficile de le dire exactement. Il répondit à Embrun animé de ces sentiments mais à une voix assez basse pour que leurs opposants ne les entendent pas.
- Voilà qui était tout particulièrement stupide. Tu ressors d’une bataille où des forces magiques surpuissantes se sont déchaînées en faisant autant attention à toi qu’à un fétu de paille. Agir selon son cœur est une bonne chose mais seulement si on utilise ça tête de concert ! Puis le mage poussa un profond soupir qui effaça une partie de la colère dans son regard, laissant de la place à une certaines empathie mais à de l’appréhension également. "Kylde est ici depuis plusieurs mois et il est télékynésiste, la magie qui permet de bouger des objets par la pensée mais avant il était pirate sur un navire que nous avons abordé. Le capitaine lui à offert sa chance. Il sait donc se battre et maîtrise probablement mieux ses pouvoirs que toi. Nous allons mettre en place une zone de combat protégée pour que vous puissiez vous donner sans détruire quoi que ce soit mais cela ne vous protégera pas des dommages que vous pourriez vous causer l’un à l’autre, nous nous assurerons simplement qu’aucun de vous deux ne soit gravement blessé ou tué. Mais tu peux toujours changer d’avis même si j’en doute curieusement."
Le dénommé Kylde s’avança devant son maître tandis que ce dernier commençait à incanter, une ligne lumineuse se formant entre eux deux avant de créer la moitié d’un carré lumineux de trois mètres de hauts, quinze mètre de largeur et moins de dix en longueur. Cette moitié de carrée était ouverte en direction de Embrun et Asiaric, attendant que ce dernier ne créer la seconde moitié. Mais ce dernier semblait plutôt attendre un signal d’Embrun, espérant quand même qu’elle choisirait de réfléchir un peu maintenant que quelques minutes avaient été mises entre le précédent discours de Nomag et maintenant. | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mar 23 Nov - 12:23 | |
| Comme si elle pouvait changer d'avis maintenant... Il était trop tard depuis l'instant où son nouvel ennemi lui avait lancé un défit. Embrun affronta son maître d'un air de défit, sans ciller ni montrer la moindre crainte. Il ne comprenait pas, mais il ne pourrait pas l'empêcher d'aller rabattre son caquet à cet abrutit prétentieux. Avec ce qu'elle venait d'apprendre, en plus, aucune chance qu'elle lâche le morceau. Le duel promettait d'être passionnant puisque l'autre apprenti était pirate. Elle n'avait rien contre lui en particulier, si ce n'est qu'il semblait bien trop soumis à son maître. Si le sien l'avait envoyé combattre quelqu'un d'autre pour son compte, elle lui aurait montré qu'elle était élève et non esclave. De la même manière, elle n'avait pas l'intention de lui obéir quant aux duels qu'elle décidait de faire.
- J'm'en fiche. J'le battrai et même si j'y arrive pas, j'recommencerai jusqu'à c'qu'i' puisse plus m't'nir tête, puis l'm'occup'rai d'son maître. Si tu r'fuses, j'le f'rai en dehors des heures d'entrain'ment, c'tout.
En lui laissant la possibilité de refuser qu'elle combatte, la jeune inconsciente parlait bien entendu des combat futurs. Celui ci, il lui avait déjà dit de faire son choix alors il n'était plus en mesure de la retenir sans se contredire. Elle ne connaissait pas vraiment les possibilités de la télékinésie, mais elle avait vu les marins du Thul faire voler les cordes. Cette vague connaissance, allié à ce qu'Asiaric lui avait appris suffirait. Elle n'avait pas le temps de se renseigner plus avant et surtout, pas la patience. Elle fit un pas en avant, un sourire sauvage aux lèvres.
- J'ai droit à un sabre ? Lança t-elle sans même se retourner.
Sans attendre la réponse, la pirate planta un regard plein de défit sur le mage qu'elle avait défié. Il ne lui faisait pas plus peur que son élève. L'enjeu n'était même pas la mort, juste le rang implicite qu'elle aurait dans l'équipage. Comme elle était tout en bas, elle n'avait aucun intérêt à refuser. Bien entendu, des accidents pouvaient toujours arriver, et elle pouvait être blessée, mais ce n'étaient que les risques d'une vie de pirate.
- Quand j'l'aurai battu, ce s'ra ton tour. Puisqu't'es trop couard pour accepter un vrai défit aux armes, j'te battrai sur ton terrain, peu importe le temps qu'ça m'prendra.
Sur ces mots, Embrun s'avança dans la zone protégée. Elle avait demandé un sabre, mais si on ne lui en donnait pas, elle commencerait quand même le combat dès qu'on lui en laisserait le droit... Voir même un peu avant, selon les conditions. Les défis devaient se dérouler à la loyale, mais pour elle ce mot signifiait simplement que le concurrent devait être au courant qu'il allait se faire attaquer. elle n'avait pas la moindre idée de la puissance que lui avait fait perdre la tempête, n'ayant jamais su mesurer son énergie avec précision. Les pansements avaient à peu près tenus, elle ne se sentait pas si fatiguée, bien que ce soit sans doute en partie grâce à la décharge d'adrénaline. Et sa jeunesse lui permettait de se remettre très rapidement, après tout. | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Jeu 25 Nov - 9:19 | |
| Asiaric eût un soupir las. Il avait eût des élèves difficiles et pas qu’un peu ou qui faisaient dans la demi mesure mais des suicidaires têtus, pas tant que cela. Mais c’était son choix et en tant qu’apprentie arcaniste elle était en droit de se battre en duel contre un autre mage. Il faudrait d’ailleurs qu’il lui enseigne les règles exactes du duel mais bon pour l’instant c’était trop tard et puis surtout, il doutait qu’elle s’encombre de règles puisqu’elle agissait sous le coup de la colère. Cependant cela pouvait servir la jeune pirate, sa nouveauté dans l’équipage comme dans la magie excuserait une entorse aux règles et si cela lui évitait d’être blessée, son professeur ne pouvait que s’en réjouir. S’accroupissant alors qu’Embrun s’éloignait, Asiaric traça une ligne du doigt tout en murmurant quelques mots. Des runes apparurent alors le long de cette ligne invisible avant que la seconde moitié du carré lumineux n’apparût, enfermant les deux apprentis. Kylde avait toujours ce fin sourire plein d’assurance, d’arrogance, cependant, il salua de la même façon que Sithrand l’avait fait au sommet du mât avant de se débarrasser du manteau violet qui lança dans un coin de la cage. Se tenant debout face à Embrun, il la dévisageai en gardant ce sourire, il semblait persuadé que la jeune fille ne pourrait rien contre lui.
- T’aurais mieux fait d’écouter ton maître, t’es là d’pis quoi, une heure ? Qu’est-ce-ta appris ? Qu’est-ce tu sais faire ? Nous ne sommes pas au milieu d’un abordage fillette, le chaos de la bataille n’aidera pas et à voir comme t’as l’sang chaud, la discipline de mon pouvoir va balayer toute résistance, sorcière.
Le dernier mot avait été dit différemment, presque craché. Issu de la piraterie lui aussi, il avait dû se haïr d’avoir de la magie en lui au début, comme Embrun et même si le temps avait passé et qu’il avait probablement accepté, au moins en partie, ces pouvoirs, les termes de sorcier ou de sorcellerie restaient assez rebutants pour ceux qui n’avaient pas grandit à son contact ou apprit à les connaître, savoir que ce n’était pas une magie maléfique. A moins que cela ne soit seulement pour la blesser. Après tout il devait savoir ce que c’était de se découvrir un pouvoir magique quand on est marin et arriver sur le Thul. Il devait penser que ce ne serait pas le moment où Embrun serait mentalement la plus forte. Et dans un duel, le mental joue au moins au temps que les capacités réelles que l’on utilise durant le combat.
Pendant ce temps autour de la cage, ceux qui sortaient du parcours de combattant venaient directement autour de la cage, observer tandis que ceux qui arrivaient dans la salle depuis les escaliers restaient sur le balcon pour avoir une meilleure vue. Il y avait facilement une vingtaine de personnes qui observaient, murmurant des pronostiques ou observant en silence mais évitant au maximum de perturber les deux adversaires. De ce qu’ils pourraient entendre, s’ils y faisaient attention, ils n’auraient aucun mal à savoir que Kylde était donné légèrement favori de part son ancienneté et la connaissance que les autres avaient de son pouvoir. Cependant, les observateurs donnaient également plusieurs avantages à Embrun, tout d’abords malgré le déchaînement magique de la Tempête, sa présence avait été sentie par le capitaine Zalidan, ce qui laissait supposer un grand potentiel, ensuite nul ne savait exactement ce qu’elle savait faire. On parlait bien de sorcellerie mais après tout c’était un vaste domaine. Peut-être invoquerait-elle un esprit pour combattre pour elle ou alors scellerai-t-elle Kylde dans un cercle magique ? Et même si elle se contentait d’utiliser de l’énergie brute, c’était l’une des choses les plus difficiles à dévier par télékinésie puisque ce n’était pas tout à fait matériel. C’était un peu comme vouloir bouger du vent chargé de poussière.
Enfin Embrun avait l’avantage de la surprise mais n’était pas donnée favorite. Cependant, Kylde lui laissait l’initiative puisqu’il n’attaquait pas. Une méthode qui lui permettrait de voir quelle serait la tactique de son adversaire. | |
| | | | Embrun Sabredor
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Jeu 25 Nov - 12:27 | |
| En fait de tactique, Embrun fulminait. Comment osait il la traiter de sorcière alors qu'il était lui aussi entaché de magie ? Cet idiot ne valait pas mieux qu'elle, la seule différence était qu'elle ne s'était pas permis de le lui reprocher. Elle ne connaissait pas grand chose à la magie, mais au moins savait elle qu'on naissait avec des pouvoirs sans avoir son mot à dire. dommage... Elle n'avait rien contre lui jusqu'alors... Trop tard. Ses yeux prirent une teinte plus brillante encore comme l'énergie de son corps se mettait à crépiter. Elle ne voyait pas le rassemblement de curieux autour d'eux. Elle n'écoutait pas leur pronostique, trop concentrée sur son adversaire. Son esprit était entièrement à ce combat qu'elle n'avait pas l'intention de perdre.
Sans laisser le temps à son adversaire de réagir, ou même de comprendre ce qu'elle était en train de faire, elle envoya sur lui une slave d'énergie fulgurante. L'apprenti sorcière n'avait pas besoin de se concentrer. Pour la première fois de sa vie, elle était en parfait accord avec cette énergie indisciplinée qui ne demandait qu'à trouver une cible. La magie s'échappait librement de son corps pour fondre sur sa cible comme elle n'avait même pas pris la peine de la concentrer dans ses mains. Du même mouvement, elle s'élança vers le jeune homme. Personne ne lui avait précisé qu'elle n'avait pas le droit de se servir de ses mains. On ne lui avait pas apporter de sabre, mais elle savait se battre autrement.
- T'es pas moins sorcier qu'moi dans l'sens qu'les hommes d'la mer y donnent !
Même si il parvenait à éviter la slave d'énergie, il se prendrait au moins un coup de poing dans la figure. Ou alors, il lui faudrait s'envoler très vite et très haut. La colère était un très bon aiguillon pour la pirate... Il avait vraiment eu tort de la blesser. Habituée à vivre dans un monde brutale et essentiellement masculin, elle n'était pas du genre à s'apitoyer sur son sort. Sa tristesse et sa honte se transformaient toujours en fureur, ce qui était déjà dangereux en temps normal. Maintenant qu'elle ne cherchait même pas à contraindre ses pouvoirs, l'expérience tirait vers le cataclysme. Mais peut être la vision des femmes qu'avaient tous les pirates l'avait elle trompé ? La furie qui se jetait sur lui n'avait rien d'une douce mère en robe blanche regardant l'horizon en tous cas.
L'énergie pure... Si il imaginait les sorciers comme de sombre ensorceleur n'agissant que dans l'ombre, il serait bien déçut. Embrun dispensait d'ailleurs sa magie à une vitesse effrayante. Dès que le premier faisceau d'énergie eu atteint ou non son but, elle en envoya un second sans même y réfléchir, et ainsi de suite. Il n'y avait pas tellement de solution. Si elle ne venait pas à bout de son adversaire dans la minute suivante, elle s'écroulerait tout simplement et il gagnerait par incapacité de combattre. Mais encore fallait il qu'il survive à la fois à la déferlante d'énergie et de coups... Ou que les autres mages n'interviennent pas pour le sortir d'une situation plutôt dangereuse. Embrun ne contrôlait bien sûr pas la puissance de ses pouvoirs et si il ne bougerait pas et que personne ne faisait rien, il avait de bonne chance d'y passer. Mais entre la fureur et sa méconnaissance de la magie, elle n'y prêtait pas vraiment attention. | |
| | | | L'Origine
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Lun 29 Nov - 10:28 | |
| Il pourrait s’avérer complexe pour une néophyte de comprendre les interactions entre les grandes écoles de magie arcanique et aussi les subtilité des magies qu’elles maîtrisent. L’école de la télékinésie, contrairement à l’idée qu’on pourrait s’en faire, ne consiste pas en le fait de faire voler des objets, en fait c’est utilisations de leurs magies que les télékinésistes considèrent comme manquant de noblesse bien que toujours utile. L’une des principales utilisation de la télékinésie est l’amélioration des performances du corps.
- Et t’accordes d’l’importance à des hommes qu’rejettent la magie arcanique ? T’es pas plus maligne qu’eux.
Alors que la magie déferle sur lui Kylde fait disparaître tout air d’arrogance pour une résolution solide, nouvelle ou pas, son énergie avait son âge et n’avait rien à envier à la puissance qu’il pourrait déployer si il utilisait sa magie de la même façon, il pouvait donc être sérieusement blessé par pareille attaque. L’air vibra de son énergie qu’il libérait, la raffinant bien plus que Embrun mais de façon très imparfaite comparé à des magiciens tel que le capitaine, Delyndra, Sithard, Asiaric ou encore Nomag car la télékinésie de haut niveau est presque imperceptible en terme de sensation magique bien que aisément visible. Ses jambes bougent alors à une vitesse totalement inattendue, glissant presque à quelques millimètres du sol et le faisant patiner juste à temps pour esquiver la vague d’énergie qui vient s’écraser contre un mur invisible en crépitant, faisant vibrer sa surface comme une pierre dans une étendue d’eau. Derrière, Nomag cilla légèrement, comme si l’effort pour retenir l’attaque d’Embrun s’était répercuté jusque dans son corps
Kylde esquiva de justesse le poing qui se dirigeait droit vers son nez et renvoya un coup de genoux qui vînt cueillir Embrun dans les côtes tandis que les traits d’énergie qui lançait à la suite venaient à leur tour s’écraser contre le mur invisible qu’avait dressé Nomag, se dernier semblant arriver à bout de souffle alors que la troisième attaque énergétique s’écrasait contre la protection magique. Usant de ses propres pouvoirs après avoir frappé de façon naturelle, Kylde saisit Embrun par les épaules et d’un mouvement amplifié par la magie, il l’envoya contre le mur droit de la cage magique. Ce serait douloureux si elle heurtait cette surface, n’ayant que peu de moyen de l’empêcher. A cela elle devrait ajouter les premières fatigues de l’utilisation de la magie mais le combat n’était pas terminé pour elle si elle souhaitait laisser la colère alimenter son corps et sa magie.
A l’extérieur, des cris d’encouragement allaient au combattants, le combat ayant tout de suite prit une grande intensité en quelque seconde, le cœur des magiciens avaient suivit, l’adrénaline montant immédiatement tandis que certains se livraient à des discutions techniques sur la maîtrise de la magie de chacun. En haut sur le balcon, un spectateur se détachait des autres. Un elfe aux traits noble dont le tatouage facial faisait presque oublié qu’il n’était pas un elfe sauvage. | |
| | | | Embrun Sabredor
Fille des Mers
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| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Lun 29 Nov - 12:35 | |
| Il est rapide, bien plus qu'elle ne s'y attendait. En fait sa vitesse est proprement inhumaine. Embrun se retrouve à voler vers le mur d'énergie sans avoir vraiment compris ce qui s'est passé. Asiaric ne lui avait il pas dit que son adversaire était capable de faire voler les objets ? Ce n'était vraiment pas ce qu'il faisait. Il semblait avoir décuplé son potentiel physique, et il ne l'avait certainement pas fait de façon naturel. Son maître s'était donc trompé, ou avait voulu lui donner une leçon. Dans les deux cas, elle n'allait certainement pas abandonner pour un peu d'imprévu.
La jeune fille bascula ses jambes en arrière pour qu'elles soient les premières à percuter le mur et arrondit son dos pour amortir le choc. Si ses capacités magiques ne lui permettaient pas encore de se protéger, elle avait tout un entrainement au combat sur les bateau, et comme elle n'était pas bien lourde, elle avait l'habitude de voler. Surtout quand elle s'attaquait à beaucoup plus grand et plus fort qu'elle. La barrière d'énergie crépita sous ses pieds comme elle absorbait au mieux le choc. Un mur de pierres lui aurait causé bien plus de dommage, celui ci avait une très légère élasticité qui lui permis de se réceptionner sans trop de dommages. Elle durcit les muscle de son cou pour empêcher sa tête d'heurter la paroi, et reçut le reste du choc au niveau des omoplates. Étendant les jambes, elle réussi tant bien que mal à se retrouver debout devant le mur magique, les yeux pétillants de colère autant que de plaisir.
Embrun avait beau avoir envie de lui faire la peau, elle aimait le combat. Celui ci était loin d'une joute intellectuelle et même si sa fureur n'avait pas diminuée pour autant, elle se trouvait très bien au milieux de l'araine à se battre contre un inconnu inconnue. Elle n'entendait plus rien du monde extérieur, monopolisant tous ses sens pour le combat. La nouvelle insulte de son adversaire vint simplement alimenter sa colère de façon presque inconsciente et elle ne pris pas la peine d'y répondre. Maintenant au centre d'un combat dont sa survie était l'enjeu, elle ne pouvait plus se permettre de dispatcher son énergie avec autant de largesse. Elle n'en possédait pas assez pour, surtout en ce moment.
Sans prendre le temps de se remettre du choc, elle laissa l'énergie se condenser entre ses mains. Son pouvoir mourrait toujours d'envie de s'exprimer dans toute sa violence, mais encore fallait il qu'il atteigne sa cible. Deux perles violette et lumineuses fixait avec attention les mouvement de son adversaire, puis brusquement, une longue ligne fine d'énergie fila sur Kylde comme un laser. Maniant son énergie comme elle l'aurait fait pour un sabre, Embrun s'élança à l'asseau. Il pouvait bien être rapide, contre une lame d'énergie qui ne s'arrêtait que sur la paroi, il ne pourrait pas faire grand chose. Le principe même d'une arme est qu'il est largement plus rapide de tourner sur sois même que de courir devant à distance. Pendant les premières seconde, la jeune sorcière n'était pas très habile et le flux d'énergie loin d'être régulier, mais il devenait de plus en plus précis avec le temps.
D'un ample mouvement de bras, la pirate fendit l'air en biais de son sabre grésillant. ce n'est qu'ensuite qu'elle se mis à marcher vers son adversaire dans une posture de combat. Le sabre disparaissait presque entre chaque attaque, mais s'amplifiait comme elle l'abaissait sur le jeune homme. Il causerait bien sûr moins de dommage que ses premières attaques et la fatigue de la jeune fille ne s'en ferait pas moins ressentir. | |
| | | | L'Origine
Admin
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Race : Entité
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Date d'inscription : 23/06/2008
| | Sujet: Re: Dans une mer de sang Mar 30 Nov - 10:24 | |
| Alors que la jeune pirate fonçait droit vers le mur, les vibrations de la télékinésie de Kylde s’étaient arrêtées, persuadé qu’il était que la jeune fille s’assommerait contre le mur sur lequel il l’avait projetée. Alors qu’elle se réceptionne parfaitement, il écarquille les yeux et les vibrations ne reprennent que lorsque le faisceau lumineux arrive déjà sur lui. Il bondit car il était pirate avant d’être magicien, combien de corde avait cédées, relâchant toute leur tension pour découper en deux des hommes deux fois plus imposants que lui ? Mais dans un grognement de douleur et une odeur de viande grillée, le faisceau laisse sa marque sur les côtes droites du jeune pirate.
Il fait une roulade et se relève aussitôt, portant sa main gauche sur sa blessure avant de les mettre toutes deux paumes vers l’avant alors que la première lame énergétique du sabre s’abat sur lui. L’énergie s’écrase contre le mur invisible formé par l’esprit du jeune homme qui est forcé de mettre un genou à terre à l’impact et alors que le sabre s’apprête à frapper une nouvelle fois, il se jette sur le côté afin d’esquiver, l’énergie allant s’écraser cette fois-ci contre le mur de protection. Pivotant à toute allure sur ses genoux et tibias, déchirant au passage son pantalon, le garçon fit vibrer une nouvelle fois l’air de sa magie alors qu’il se jetait sur Embrun, se saisissant d’elle et les faisait voler tout deux en direction d’un des murs contre lequel il plaqua la jeune fille, coupant son souffle. L’intensité des vibrations de l’air augmenta rapidement tandis que l’air se brouillait autour du poing du jeune homme. Son bras se leva, une lumière explosa, aveuglant la jeune fille et soudain, Embrun ne fût plus retenue contre le mur, chutant douloureusement sur le sol mais sans gravité.
Que c’était-il passé ? Klyde se relevait en même temps qu’Embrun, il avait été projeté sur le mur à l’opposé de la cage et avait tout l’air d’avoir prit un sérieux coup de poing dans l’estomac. Était-ce Embrun qu’il l’avait fait ? Le publique ce le demandait. Asiaric et Nomag observaient les yeux écarquillés la scène. Que devaient-ils faire ? Interrompre le sort de protection ?
- Urhg, grogna klyde avant de tousser assez brutalement alors que ses poumons se remplissaient à nouveau d’air, Tu va me payer ça ! dit-il avec le peu d’air qu’il avait pour parler.
Le jeune homme commença à se redresser, se remettant difficilement en garde tandis que l’air recommençait à vibrer autour de lui. Il serait prêt à recevoir le prochain assaut d’Embrun si il devait y en avoir un mais il manquait trop de souffle pour en lancer un immédiatement même si ses yeux brillants de colère aurait voulut en être capable. Sur le balcon, un elfe tatoué observait la scène. Est-ce qu’il souriait ? Ou était-ce son tatouage qui donnait cette impression ? Il semblait que ses yeux d’un bleu d’acier brillaient légèrement. | |
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