L'Origine et le Changement
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 Retrouvailles avec le Souffle Gris

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3 participants
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Ryûseï Okurayami
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Ryûseï Okurayami


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MessageSujet: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 13:10

L'agitation régnait dans la cité. L'annonce de la mort du roi avait semée la pagaille et même si de nombreux quartiers étaient sous contrôles, certains étaient ravagés par des incendies et des pillages. Les pillards venaient notamment du quartier pauvre qui fourmillait d'activité. On sortait des maisons incendiées avec des tas d'objets de valeurs plus ou moins grande mais une grande partie de ceux qui sortaient des flammes avec quelque chose de précieux, était aussitôt agressée par d'autres pillards qui semblaient prêt à tuer pour les quelques pièces que valaient ces objets. J'aurais voulut ramener l'ordre. Quitte à mater moi-même tout les pillards, j'aurais ainsi assurer l'influence de la résistance de ce quartier. Mais je n'en avais pas le temps, Alkor avait voulut que je rejoigne Lupen, je me demandais si c'était pour rejoindre la république Athe mais en tout les cas, mieux valait que Lupen soit parfaitement au courant de la situation et de ce que encourait l'équipage et le navire à rester ici.

Malgré mon empressement, cette cape qui ne dissimulait pas le bracelet doré sur mon bras puisque j'avais laissé mon manteau chez Alkor ainsi que mes lames, attirèrent l'attention de plusieurs brigands à de nombreuses occasions. Ils étaient devenus hors-la-loi, peut-être par le chaos, il était probable qu'il soit en temps normal, d'honnêtes citoyens et je n'avais pas l'intention d'être un meurtrier dans ce pays, aussi je pris le temps de les maîtriser à mains nues sans les tuer. Quoi qu'on en dise, il est plus difficile de frapper quelqu'un pour l'assommer que pour le tuer. D'autant plus que j'utilisais le moins possible de Chi, je préférai garder mes capacités pour des ennemis plus puissants que de simples homme qui avaient sombré dans la violence à cause de la peur. Cela me retenait mais finalement je parvins à rejoindre le port d'Azur qui était d'un calme relatif. Étant un port militaire, il gardait en son sein un nombre suffisant de soldats pour éviter que l'anarchie totale ne règne, ce qui me facilitait l'accès au Souffle Gris. Aussitôt en vue, je commençais une course rapide en direction du ponton et d'un saut montais sur le navire.


- "Lupen ! Rohan !"
m'écriais-je. "Le roi Démérien est mort !"
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 13:53

"Le roi Démérien est mort !" Le bruit s'était déjà rependu partout mais une fois de plus, quelqu'un venait de le crier. Un homme d'une quarantaine d'années, en armure de cuir, un cimeterre au fourreau, tourna calmement la tête vers celui qui avait crié et s'écarta du mur où il était adossé. Son regard blanc étudia le navire quelques instants, puis il sembla se décider à s'approcher. A sa démarche, on pouvait sans mal deviné qu'il était un combattant mais le renardeau qu'il portait endormi sur son épaule cassait de beaucoup le sérieux de sa pose. Il s'approchait posément, une main prête à saisir son arme si nécessaire et un air dur et posé. Enfin, il fit halte devant la passerelle pour étudier les hommes qui se trouvaient là. Le premier, celui qui venait d'arriver, était un homme d'arme, sans doute bien plus jeune que lui. Ravin le considéra sans méfiance et sans la moindre trace de sourire. Il était rare que son visage se départisse de sa froideur. Même alors qu'il observait le bâtiment, il ne perdait pas de vu les alentours, comme si il s'attendait à y trouver un ennemi. Ou un ami d'ailleurs, il semblait chercher quelqu'un ou quelque chose. Le samouraï semblait aussi avoir attiré son attention, tout comme le navire en tant que telle mais il ne montait pas, connaissant les usages. Il avait du voir quelque chose de spécial sur ce bateau car il ne s'était pas approché des autres de cette manière.

"Lupen" et "Rohan". Il avait deux noms sans doute important. Le premier devait être le capitaine puisque l'homme l'avait interpelé dès son arrivée sur le navire. Quant à l'autre, le second peut être ? En tous cas, ces deux là ne devaient pas beaucoup descendre à terre si il n'avaient pas encore appris la nouvelle. Elle s'était répandue comme une trainée de poudre. Ravin n'hésita pas plus longtemps, il devait trouver un moyen de rentrer en Athée et il ne lui coutait rien de demander une place ici. Il posa une botte sur la passerelle et interpela les matelots.


- Qui est capitaine ? Lança t-il d'une voix grave et forte.

Il observa les visages qui se tournaient vers lui, si on daignait s'intéresser à sa présence. Puis il continua sa tirade sans attendre de réponse. Autant ne pas perdre de temps, même si le capitaine ne se trouvait pas sur le pont, les marins seraient tout à fait à même de lui faire parvenir l'information.


- Mon nom est Ravin Telhir. Je souhaite me rendre en Athée, où allez vous et acceptez vous des passagers ?


Dernière édition par Ravin Telhir le Jeu 7 Jan - 17:04, édité 1 fois
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Lupen Z'en Rahar
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 14:49

Des lourdes bottes et une pipe, un être qui n’a rien d’un marin. Comment peut-on nager avec des bottes aussi pesantes ? Comment peut-on marcher avec autant d’aisance d’ailleurs ? Sous sa lourde capuche le vieil homme souriait tranquillement en tirant sur sa pipe… Lupen Z’en Rahar, un nom qui commençait à être connu et un équipage presque légendaire … Un être surtout réputé pour être fou.

-˝Le vieux chnock est crevé ? Pff encore une histoire de princesse qui finit mal alors que je n’ai pas gouté au plaisir de laper son sang et que Zhrey n’a mangé aucun cœur … Faut vraiment t’accompagner pour être dans les bons coups hein ? Aller grimpe, on lève l’encre ! Le Souffle gris va encore hurler ce soir les enfants !
M’enfin ceci dit je le savais …˝


Puis les yeux bleu sans font se posèrent sur le maitre d’arme … Il n’avait aucun intérêt sinon qu’il transportait de la bouffe blanche sur patte et qu’il voulait prendre le bateau … Ce qui en soit n’était pas une mauvaise nouvelle, il y avait de quoi se faire quelques sous avec un idiot comme celui-là … tout le monde voudrais quitter le port et dans quelques heure ce dernier serait fermé.

-˝Et toi si tu veux monter avec nous c’est quatre pièces d’or ! Tu t’en doute tout le monde vas vouloir partir et voyager avec le Lupen Z’en Rahar en ces moments de crise risque de couter assez cher … Quatre pièces d’or pour toi, et une pièce d’or pour refaire le stock de lard et pas bouffer ton renard. Soit un petit total de cinq pièces d’or sachant qu’on part tout de suite et que dans quelques minutes le port sera fermé et tu ne trouveras plus que des bateau qui son rempli de futur esclaves. Crois moi avec ce bordel l’homme va retourner à sa nature et les pirates vont sentir que ce bon vieux pays est facile à maitriser … Ce sera bientôt l’endroit le plus noir de ce monde et tout le monde en sera content. Si t’est d’accord monte et fait tombé l’or… Sinon vas donc crevé plus loin comme ton roi.˝

Il hôte sa pipe de sa bouche et souffle une longue volute de fumée grise qui s’envole en direction du renardeau alors qu’un faucon bien spécial vient se posé sur l’épaule du capitaine. Puis un autre homme sort de la cale, jeune, Rohan sourit au samouraï, appuyé contre le bastingage sa lance à la main, le voyage sera simple… Il l’est toujours dans ce sens en cette saison. Enfin un homme d’une carrure sans pareille vient se poser à coter de son capitaine, il porte un long bâton fait de fer et de métal tandis qu’un sourire sur son visage de démon montre toute sa haine pour les étranger qui ne choisissent pas leurs camps.

Lupen repose son regard sur son second avant que qui conque ai vraiment le temps d’aligner deux mots :


-˝Toi t’a des choses à me raconté … A coter de ça je pense que cette destination te dit bien non ?
On met les voiles les gamins ! Adam tu t’occupe de la manœuvre, tout le monde sur le pont et je ne veux voir aucune feignasse où il y aura du cœur pour le repas de Zhrey ce soir !˝


Le pont s’agite, il est temps, le vieux loup attend deux réponses.
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 16:02

Alors que je venais d'arriver sur le pont et d'appeler le capitaine et Rohan, une voix grave demanda qui était le capitaine à bords. Je me retournais et découvrais un homme plutôt grand aux cheveux blancs et noués en une queue de cheval. Ses yeux étaient d'une couleur étrangement pâle et son visage au teint mat était couturé de cicatrices, confirmant l'aspect guerrier de son équipement. J'eus une sorte de sourire appréciateur en voyant le cimeterre à sa ceinture. C'était une arme très appréciée par les barbares Oridiens mais seuls les maîtres savaient les utiliser de façon efficace. A voir sa posture et à en croire son visage marqué par les combats, cet homme était un habile combattant si il n'était pas un maître de l'art du sabre. J'apprécierais probablement de pouvoir discuter avec lui ou même échanger quelque passe d'arme mais je n'en avais pas vraiment le temps pour l'heure, nous verrions lors du trajet vers Athe puisqu'il semblait que le destin décide qu'il faille absolument que j'aille dans ce pays d'hérésie.

Mais alors que je décrivais du regard le nouvel arrivant, arrivèrent Lupen le capitaine, Rohan le lancier et peu après Klor, le barbare démoniaque. Trois figures tout à fait emblématiques du Souffle Gris. Lupen remarqua l'homme au cimeterre et imposa son prix. Cinq pièce d'or ? Une petite fortune pour seulement un passager. Mais ce qu'il disait était vrai, on allait fuir la capitale et bientôt cela deviendrait un repaire de bandits où la seule autorité qui ne soit pas au mains des Pjeyhs serait la résistance ou celle de bandits. Mais quelle autorité ? Rien d'officiel, seulement un respect tacite qui ne s'organiserait que par des actions coups de poing. Mais en attendant, le pillage, le viol, le meurtre et tout les autres crimes possibles et imaginables seraient monnaie courante entre les murs de la cité. A moins que les Pjeyhs ne souhaitent remettre en place l'ordre mais la vision que m'avait fait partager Krogan semblait aller contre ce sens.

Enfin, Lupen me demande si la destination me convient. Avec un sourire sinistre je demande à mon tour :


- "Puisque c'est notre destin capitaine" Il semblait que je doive ne pas avoir le choix. Puis me tournant vers le nouvel arrivant je déclarais tout en indiquant Lupen. "Voici le capitaine du Souffle Gris et si tu as un jour eût la chance d'être marin, nul besoin de te le présenter. Quant à moi, je suis Ryûseï Okurayami, le second. Et toi qui veut naviguer avec nous, qui es-tu ?"
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 17:03

Ravin fixa tour à tour les quatre individus sans montrer la moindre émotion. Rapidement, il jaugea le capitaine et en conclu qu'il n'avait pas intérêt à le défier. Il avait assez vécu pour reconnaitre ce genre d'homme... Sa main se rapprocha de son arme mais c'est la bourse de cuir cachée par son armure qu'il saisit. La somme demandée, il l'avait même si elle ne lui appartenait pas vraiment. Et surtout, il avait parfaitement le droit de l'utiliser pour cette cause. Il ne fuyait pas, pas plus qu'il ne partait en vacances. Si il venait se présenter ici, il avait de bonne raisons. Il acquiesça gravement de la tête et gravit rapidement la passerelle. En effet, son accoutrement ne ressemblait en rien à celui d'un marin, et pour cause, il n'en était pas un, mais il ne semblait absolument pas gêné dans ses mouvements. Sa main droite soutenait le renardeau et il lança au capitaine les cinq pièce d'or demandées. Le prix était exorbitant, tant pis. Il était persuadé que ce navire le mènerait à bon port. Comme si il y avait besoin d'être marin pour être bien renseigné...

- Voilà vos pièces, capitaine Lupen. Le contrat comprend la protection du renardeau comme vous l'avez spécifié.

Après avoir adressé un regard froid au vieil homme, il se tourna vers le samouraï. Il s'était déjà présenté, et si le jeune homme voulait en savoir plus, il faudrait qu'il lui donne de meilleurs raisons de parler. Mais le regard blanc s'attarda sur les katanas et le maître d'arme s'autorisa un sourire. Un de ces sourires qui ne montre aucune joie, simplement une appréciation. Il y avait un moyen très simple d'en apprendre plus l'un sur l'autre, mais il faudrait attendre d'être en pleine mer.

- Je suis maître d'arme et mercenaire. Nous verrons plus tard si vous désirez que je vous présente mon arme.

Un instant, les yeux blancs fixèrent l'immense marin. Il ne semblait pas l'aimer et Ravin n'en avait que faire. Il était là pour la traversée, simplement. Le Souffle gris partait donc immédiatement et il se retourna vers le capitaine. Le léger sourire qu'il avait montré tout à l'heure avait complètement disparu, remplacé par sa froideur habituelle.

- Je susi à vos ordres si vous avez besoin de moi pour la manœuvre.
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Lupen Z'en Rahar
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 17:44

Il se retourne et tout le monde est déjà en mouvement, le capitaine sourit comme à son habitude, ce sourire fou qui montre tout et rien, ce sourire que l’on fixe avec étonnement et peur, ce sourire plein d’une joie tellement malsaine … Ce sourire de folie qui capte l’attention le temps que les pièces disparaissent… Puis il jauge le maitre d’arme. Souple au premier coup d’œil, trop habitué au maniement de sa propre arme … une des choses qu’on perdait facilement quand on était marin et bien dure à retrouver quand elle était passer à la mer : ce qui n’était pas le cas d’un bout de bois ou d’un gourdin … Assez fort pour tirer une corde, assez puissant pour la tendre et assez habile pour rattraper ses inévitables bêtises. Il n’y avait pas matière à réfléchir :

-˝Vas donc crevé dans ta cabine tu y seras en paix, t’est passager, tu fais ce que tu veux tant que tu personne ne considère que tu l’embêtes. Ici le juge suprême c’est moi et Zhrey et Sham rendent les sentences … Je te déconseille donc de faire une connerie, le renard est un passager lui aussi. Zone autorisé sont bien sur le pont et ta chambre, amuse toi bien gamin et si t’a besoin de quelque chose tu demande.˝

Mais ses yeux volent déjà de partout et écoute les ordres d’Adam. Il repère une corde, se dirige vers celle-ci d’un pas calme et commence à la tendre alors qu’un vieille homme au regard de pirate fait de même de l’autre coté. Les deux vieux du navire semble en parfaite harmonie quand ils travaillent ainsi…

-˝Au faite Loupiot, je te conseil de donné une leçon à ce gamin, il se pense plus fort que toi au sabre, ensuite tu poseras la question qui te tracasse encore mais d’abord apprend lui la vie et la voie du sabre, apprend lui ce que c’est qu’un navire et sa façon de tanguer, apprend lui ce qu’est passé sous un sabre en suivant le mouvement, apprend lui ce qu’est la vrai voie du sabre lui qui croit la connaitre… Au pire t’apprendra pas mal aussi.
Si t’as pas de gaine pour ton cimeterre pseudo maitre d’arme et mercenaire, on doit avoir ce qu’il faut … Enfin choisissez comment vous aller vous amuser mais nous on a du travail pour le moment. Sinon louveteau, Klor a pas mal de chose à t’apprendre sur la façon de tendre une voile depuis le sol et celle de faire des nœuds.˝


Il c’était élancé sur autre chose, le navire avait commencé sa route et petit à petit le pont s’était vidé, il ne restait que les habitués car on pouvait même entrapercevoir dans les cordages l’ombre de Nibiane. Klor s’occupait des cordes suivant les ordres d’un Adam qui s’occupait de la barre tandis que le second Tempête était assis sur le bastingage sa lance à la main à regarder une autre demoiselle qui volait dans les cieux du Souffle Gris.

Très vite les digues du port furent franchit et lorsque Relgan s’inclina majestueusement depuis sa vigie vers la ville qui semblait faite de chaos Johan explosa de son rire de fermier et le monde se remit à vivre … Les vrai étaient là et la bateau n’avais rien à craindre.
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 19:35

Lorsqu'il lança ses pièces à Lupen, je me retournais vers le maître d'arme qui ensuite se présenta et laissa entendre qu'il pourrait me présenter son cimeterre. J'eus à nouveau ce sourire appréciateur. A ce que je voyais, nous avions à peu près les même idées. Ce genre de saine rivalité qui peut naître entre deux personnes qui travaillent dans un même domaine, en l'occurrence, l'excellence dans l'art du combat. Mais il se proposa ensuite pour aider à la manœuvre. J'eus alors un rire léger. Cela faisait longtemps que je n'avais pas rit mais ce n'est pas un rire intense, juste une réaction d'amusement à la surprise qu'avait créer le maître d'arme. Lorsque la surprise fût passé et que je pût parler à nouveau sans risque d'être interrompu par un rire, je répondis au nouvel arrivant.

- Vous n'avez pas le pied marin, Telhir-san. Vous n'êtes pas un marin et vous êtes là en tant que passager. Vous n'avez pas à travailler pour payer votre traversée et m'est avis que vous feriez que ne les gêner. Cela dit si vous y tenez, vous pouvez passer la serpillère. terminais-je avec un sourire amusé.

Après tout c'était plus ou moins ce que m'avait rétorqué Lupen lorsque j'avais voulut travailler pour payer mon premier voyage. Mais j'étais presque certains que cela piquerait le mercenaire. En effet, être "maître d'arme" est digne de prestige et ce présenter en tant que tel et pas par son nom indiquait une certaines fierté pour ne pas dire une arrogance. J'espérais que cela l'inciterais à me défier plutôt que j'ai à le faire. En tant que second, je pensais qu'il me serait incorrect de défier cet homme même si Lupen m'y encourageait. Il me fallait cependant indiquer que je préférais échanger quelque coups que de tirer des cordes. Ne me détournant pas du maître d'arme, je tournais juste légèrement le regard vers ma gauche afin que ma voix puisse atteindre sans peine Klor qui se trouvait derrière moi entrain d'attendre à ce qu'il me semble.

- Ne m'en veux pas Klor mais nous allons remettre cet enseignement à plus tard. Je dois m'occuper comme il se doit de notre passager.

Saisissant ma cape par le col, j'arrachais le vêtement sans prendre garde à l'attache et le laissait s'envoler. La cape se prit alors dans les filets qui retenaient un groupe de caisses
et je me retrouvais ainsi torse nu face au maître d'arme. Laissant voir mes bras couvert de bandage, le bracelet en or à mon bras droit, la protection de cuir à mon bras gauche.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeJeu 7 Jan - 20:31

L'homme aux cheveux blancs sourit à nouveau, comme si il avait compris la manœuvre. Mais il ne semblait pas pressé de passer à l'attaque. Il souleva d'abord le renardeau pas la peau du coup, dévoilant sa main droite bandée, et le posa par terre. Ses gestes étaient lents et calculés, il prenait petit à petit les mesures du pont, des chaos du bateau, des obstacles potentiel. Ce n'était pas la première fois qu'il se battait en mer mais il n'était pas dans son terrain favoris et apparemment pas non plus au mieux de sa forme. Sa main droite était toujours restée cachée sous le renardeau jusque là, car il ne tenait pas à informer de sa blessure avant de conclure un accord mais maintenant, il n'avait aucune raison de la dissimuler. De plus, il semblait tout de même capable d'utiliser sa main et ne semblait pas en souffrir outre mesure. Le maitre d'arme installa son sac sur un rouleau de corde et retira sa cape qu'il laissa au même endroit. Le renardeau le regardait d'un air mal réveillé, et c'est clairement au petit canidé qu'il s'adressa quand il pris la parole à mis voix.

- Reste à coté de mes affaires et observe. Il n'est plus temps de dormir.

Sa voix était toujours aussi froide mais quelque chose dans l'intonation rappelait la façon dont un maître s'adresse à son élève. Sauf que le sujet était un petit renardeau blanc... Ravin se redressa pour saluer son adversaire d'un signe de tête. Il exécuta un pas sur le coté, n'ayant apparemment pas encore engagé le combat. Après tout, ils avaient tout le temps, toute une traversée. L'homme était blessé lui aussi comme l'indiquait le bandage, mais aucun moyen d'en connaître la gravité. Quand à lui, il avait bien de la chance d'être gaucher. Finalement, ses yeux blancs fixèrent son adversaire et il lança calmement son défit, comme si il s'agissait d'une formalité.

- Je ne suis pas marin mais voyons si tu es digne de porter ces deux armes. J'ai connu un homme qui les maniait à la perfection, je suis curieux de voir si tu l'égales, petit. Puisque ton capitaine semble vouloir nous voir croiser le fer, tiens toi prêt.

Ravin jauge son adversaire, prenant possession du terrain par quelques mouvements. Les hommes courent, rendant l'évolution sur le pont plus compliquée encore puisqu'il faut prendre en compte les activités extérieurs. Mais il est rare de se battre vraiment sans que rien autour ne vienne distraire. Le pied droit du maître d'arme glisse de façon calculé sur le pont pour évaluer l'élan qu'il pourra prendre au besoin, puis il tire son arme et se met en garde. A coté, le renardeau semble obéir et observe la scène, truffe en avant, comme prêt à bondir. Puis la maître d'arme attaque, le cimeterre fonce droit sur Ryûseï. Le coup est simple à parer, il ne fait que tester pour le moment et se trouve prêt à se défendre. L'autre à deux armes et les froids yeux blancs ne perdent rien de la scène.
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeVen 8 Jan - 16:24

La relation entre le mercenaire et le petit renard blanc était curieuse. Il lui parlait comme à un enfant ou un élève plus que comme à un animal de compagnie. Mais il était vrai que certaines personnes attachaient suffisamment d'importance à leurs compagnons à quatre pattes pour les considérer comme des personnes à part entière. Même si en l'occurrence, le ton froid de l'homme aux cheveux blancs semblait contre-dire une telle possibilité. Ce détails ne méritait pas plus d'attention que cela, c'était juste curieux. Cependant, il y avait d'autre détail dans le comportement de cet homme qui m'intriguait.

En premier lieu cette main blessée. J'avais pût la voir à l'instant où il avait, tout comme moi, laissé la cape se prendre dans les filets du navire. Avait-il l'intention de m'affronter alors qu'il était estropié ? Si tel était le cas, j'osais espérer qu'il savait que je ne ferais pas de cadeaux parce qu'il était diminué. A chacun de choisir ses combats, surtout lorsqu'ils n'ont rien de vital. Le second détails qui m'intriguait, c'était cette façon de lancer les duels. Je n'avais pas été défier dans un duel en un contre un depuis quelque temps, du moins, pas avec des armes d'acier. Et la façon dont il le faisait était très loin de celle que choisissaient les samouraïs. En effet, au début d'un duel, il est de tradition de saluer en s'inclinant, une façon de montrer que le combat est honorable puisque les deux adversaires se sont vus et ont pût se préparer. Mais n'avais-je pas saluer en ôtant ma cape ? Peut-être avais-je inconsciemment salué à la façon démérienne, ce qui paraissait ennuyeux. Je m'en rappellerais pour la prochaine fois.

Toujours est-il que l'homme blanc ne met que peu de temps à se décider à passer à l'attaque. Tout au plus quelques secondes après m'avoir défié par voie orale, tout comme il est coutume de le faire dans mon pays. Il ne fait qu'un mouvement du pied puis dégaine de la main gauche. Une chose pour le moins inhabituelle, les bretteurs gauchers étaient rares et de redoutables adversaires puisque les droitiers étaient peu habitués à les affronter. Mais pour ma part j'étais quasiment ambidextre. Le coup s'abat sur moi à la verticale. Un coup simpliste, probablement une simple façon d'estimer ma force et mes réflexes. Mais il n'en est pas moins puissant et rapide.

Ma main droite descend sur la garde de Hooshi Ookami, le Wakizashi, tire la lame au clair et pare, créant un éclat métallique. Le dos de la lame prenant appui sur mon bras, je n'avais pas à forcer plus que cela pour maintenir le statut-quo. Puis, plongeant mon regard ébène dans ses yeux pâles, je laissais un sourire entre l'amusement et la moquerie se former sur mes lèvres.


- Dans mon pays, il est coutume de saluer l'adversaire avant de débuter.

Je me bascule légèrement en arrière puis lève le pied gauche qui part directement en direction de l'abdomen de mon adversaire. Au mieux je l'enverrais rouler vers l'arrière, au pire il reculerait pour esquiver, mais il était trop près selon moi. Lorsqu'il fût éloigné, je m'inclinais brièvement puis me relevais avec un sourire de défi.


- Maintenant nous pouvons commencer.

Je mets Hooshi dans ma main gauche mais garde la lame le long de mon bras et je dégaine Reikon Tsuki de ma main droite puis passe à l'attaque. J'ai eût l'occasion de sentir qu'il avait une excellente force malgré son âge plus avancé que le mien. Et il ne fallait pas que je sous estime sa vitesse. Aussi, gardant le bras gauche en travers du torse pour me protéger, je me contente d'une frappe latérale, de droite à gauche.
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Lupen Z'en Rahar
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeVen 8 Jan - 17:48

Les yeux bleus du forgerons se pose sur la lame du vieil homme qui est assez stupide pour payer une pièce d’or le fait que son casse croute sur patte ne serait pas manger par les autres … Et surtout assez stupide pour ne pas avoir regarder les lames de son adversaire avant … Sa lame est en bénite, soit une lame résistante et avec un fil merveilleux et qui survit aux années … Le tout pour une histoire de température de refroidissement et de vitesse. Toujours est-il que le casse croute sur patte qui regardait si assidument ce que vieux papa avait dit allait apprendre que le vieux était stupide de ne pas avoir regardé la lame avant de se lancer dans un duel acier contre acier. Il allait bousiller ses lames sans avoir à se fatiguer alors que le damas en temps qu’alliage à la fois tendre et mou résisterais parfaitement et sans tirerais presque sans aucune égratignure … Pas à dire il était stupide, mais de là a penser qu’un simple pas jaugerait d’un bateau … Il y avait un monde, l’avantage du bateau c’était bien le hasard le plus total et une demande de la plus grande adaptation, donc un pas pouvait se retrouver très simple ou totalement suicidaire avec quelques secondes d’écart.

Il tire sur une nouvelle corde, puis l’attache tranquillement d’un bon vieux nœud de pirate. Enfin il s’assoit devant sa cabine sur le vieux banc de bois ou Krash vient bien vite le rejoindre alors que les autres travaux tout en observant la petite danse. Très peu dans ce bateau on un niveau de combat digne des deux hommes et tous on bien comprit pourquoi Lupen à voulut se défi, on apprend simplement tout les jours, on observe et même si ce n’est pas son arme, même si ce n’est pas son style, on apprend facilement.

Deux pipes sont tirées en même temps, deux bouches qui soufflent calmement un panache gris et qui affiche le même sourire derrière leur rond de fumée. Deux vieillards séniles tout aussi idiots l’un que l’autre, un chaman et un fou, aucune différence, les deux son capables de choses des plus étonnantes.


-˝C’est une bonne idée ça commencez ! Le premier qui se prend un coup n’était pas à sa place les gars… Si un de vous deux coupe une corde il court après hein, et si il ne la rattrape pas je lui explose la tête et j’en fais une figure de prou parce que c’est pas tout ça mais le Souffle n’en a jamais eut, et puis perforé des navires ça doit être sympa comme job non ?˝

Il s’adosse tranquillement lorsque la dernière demoiselle sort tranquillement de la cale pour apporter deux bols de soupes qui sentent l’oignon et le lard aux deux vieux goinfres de ce navire, le capitaine et son magicien.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeLun 11 Jan - 19:57

Un bond en arrière et Ravin se remet en garde. Quelque chose ne va pas, pas du tout même. Les armes que son adversaire vient de sortir ne sont pas classiques, c'est le moins qu'on puisse dire. Il a évité la botte sans grande difficulté, il était prêt et a détourné la lame de son adversaire d'un coup de cimeterre. Mais justement, là est le problème. Le choc entre les deux armes ne fait pas le bon son. Il reconnait le métal et plisse les yeux. Comment a t-il pu se procurer de telles armes ? Cet homme a apparemment plus encore d'intérêt qu'il ne l'avait cru au premier abord mais à part un regard un peu trop long, rien ne montre sa surprise. Il a toujours ce même air sérieux, ce même regard blanc et dur, cette même expression sans la moindre trace de sourire.

La bateau tangue mais il ne semble pas en être très gêné. Enfin, ce n'est sans doute qu'une façade et il se fatiguera plus vite qu'à l'accoutumée. L'âge ne pèse pas encore trop lourdement sur ses épaules et il a toujours eu le pied sûre. De plus, il ne s'est pas contenté d'un pas, depuis qu'il est sur le pont, il teste ses mouvements. Imprévisible, combattre en mer n'est pas simple. Mais en plus cette fois ci il y a un problème. Il doit protéger son cimeterre de coups trop violents et selon la force de son adversaire, ce ne sera pas simple. Dans ce bref échange, il l'a vu, il n'a pas affaire à un débutant. Le maitre d'arme s'écarte d'un pas en écoutant son adversaire avec calme et froideur. Les conventions changent selon les lieux. Pour lui, la garde et cette attaque simpliste tenaient lieu de salut. N'importe quel homme d'arme ayant un minimum d'expérience aurait pu parer alors que ses armes étaient encore au fourreau.


- De belles lames... Il est rares d'en voir d'aussi belles. lance t-il avant que Ryusei ne l'attaque.

Une frappe latérale, il l'a vu venir et son cimeterre vient contrer alors qu'il s'écarte. La parade n'est pas totale, il sait trop bien ce que risque son arme. Non, il se contente de dévier l'attaque pour ne pas être touché et le cimeterre continue sa route vers son adversaire pour écarter l'autre sabre de la même manière. Le plat de la lame racle, lançant des étincelles mais si l'autre ne fait rien, sa lame reviendra dans l'autre sens pour se planter dans le ventre du samouraï. Il n'a pas oublié pour autant le danger que représente toujours le premier sabre et sa main vient contrôler le coude pendant la manœuvre.

Les remarques de Lupen ne le touche pas, il a depuis longtemps passé l'âge où on se laisse influencer par la colère. Calme face à un nouveau danger, il prend simplement les devants sans haine. Il est loin d'être toujours dans cet était d'esprit mais il ne s'agit là que d'un entrainement et il n'a pas l'intention d'y gâcher une arme qu'il entretien depuis de nombreuses années. A coté, le renardeau est loin d'être aussi froid. Il semble tout excité par le duel comme si il souhaitait y participer. Il ne cesse de s'assoir et de se relever, de sautiller de droite à gauche... Au moins il n'a plus peur.
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeLun 11 Jan - 20:40

Spoiler:

Alors que Reikon Tsuki s'élance pour frapper, le maître d'arme les complimente de leurs beauté. En fait, vu la manufacture il était facile le savoir. N'importe quel guerrier pouvait se rendre compte de leurs beauté mais pouvait-il se rendre compte de leurs puissance ? Du fait que chacun de mes doigts étaient très précisément fait pour cette garde ? Que me battre avec ces deux lames c'était comme me battre avec mes poings ? Je contrôlais parfaitement chacun des mouvements de l'acier. Évidemment, je n'en devenais pas plus rapide et un coup particulièrement puissant pouvait obliger mes muscles à plier. Mais il n'y aurait aucune passe d'arme assez complexe pour que je ne puisse pas guider mes lames au cœur de la faille. Ou alors la personne capable d'un tel exploit aura les capacités physiques de sa jeunesse et l'expérience des plus vieux guerriers.

Lupen quant à lui, d'après l'endroit où je le situe par rapport à sa voix, se trouvait sur le banc de bois contre le mur qui mènent à l'intérieur du navire, là où l'on trouve les cabines des passagers ainsi que plusieurs salles que je n'avais pas encore eût l'occasion de visiter. Je l'imginais parfaitement entrain de fumer sa pipe alors qu'il nous disait qu'il se servirait de la tête de celui qui endommageait le navire comme figure de proue. Ce que l'on aurait pût prendre pour une plaisanterie mais qui n'en était probablement pas une, me fit sourire. Cela promettait d'être intéressant si il fallait se battre sans rien endommager et à plus forte raison quelque chose d'aussi facile à trancher qu'une corde.

Les deux lames se rencontrent dans une nuée d'étincelles car la parade n'est pas totale, il se contente de faire glisser le plat de la lame sur la mienne en y appliquant juste assez de force pour se protéger. Une technique intelligente pour protéger sa lame d'acier usée contre les coups répétés de mon daisho neuf. Mais ce dont je ne peux me rendre compte qu'une seconde plus tard, c'est que d'en plus d'être une bonne parade, cette technique est surtout une excellente façon de contre attaquer. Alors que ma lame à glissée sur sa gauche, lui est arrivé sur mon flanc droit, parfaitement dépourvu de protection. Mais l'attaque reste simpliste.


- De belles lames pour mener de beaux combats, mercenaire-san.

Le coup s'envole vers mon flanc, sous les côtes, un endroit fait de chair et dépourvu d'os donc aisé à trancher sur toute la largeur même avec une lame usée. Cependant, ce défi ce passait sur un territoire devenu mien et je ne pouvais laisser le premier venu me blesser de la sorte. Mes mouvements accélèrent brusquement, comme un fauve qui entamerait le sprint qui l'amènerait à sauter sur la gorge de sa proie. D'un pas sur le côté, je laissais filer la lame sur mon côté et soulevant la jambe, je me tournais sur moi même pour lancer un coup de pied vif et violent dans le coude gauche de mon adversaire. Cela le désarmerait probablement si je parvenais à l'atteindre. Néanmoins, Reikon Tsuki s'élançait à la suite de ce pied en direction du coup du maître d'arme. Je n'allais certes pas le décapiter mais arrêter la lame à quelques millimètres de sa peau serait pour moi une victoire des plus plaisante.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeMar 12 Jan - 15:37

La lame est vieille mais loin d'être usée. Un fil fin et tranchant, parfaitement entretenu. Le métal perd un peu de sa solidité avec le temps mais un bon entretien permet de le conserver plus longtemps qu'un homme ne peut porter les armes et Ravin n'aurait pas garder une arme usée par sentimentalisme. Il ne tenait pas à ce cimeterre parce qu'il était un présent de son père mais parce que cette arme lui avait permis d'accomplir ses missions et devoir jusqu'à maintenant et quand elle se révèlerait inutilisable, il la changerait sans état d'âme. Ce n'est qu'un outil au fond, l'art du combat est en lui et même sans l'aide d'une lame il saurait éviter les coups. Entrer dans le vide, suivre le mouvement de l'adversaire... Voilà une des premières leçons de son art. Une technique d'autant plus efficace que le loup met de la puissance dans son attaque. Chaque attaque crée un vide à l'opposé, impossible de faire autrement. La vitesse peut réduire le temps pendant lequel on peut exploiter cette faille mais pas l'effacer et le maître d'arme est loin d'être lent malgré son âge. Sa précision compense la vitesse qu'il perd de toute façon, c'est le gain de l'expérience.

Deux attaques arrivent l'une après l'autre, mais du même coté. Il est bien trop proche de son adversaire pour les éviter en s'écartant, mais au lieu d'essayer, le maître d'arme se rapproche encore du danger sans faire mine d'arrêter la jambe ou l'arme. Il suit le mouvement du samouraï, entrant dans la zone de vide inéluctablement créée sur sa gauche puisqu'il attaque du coté droit. Ce n'est qu'une esquive, sans doute peu commune. Ravin n'en a pas pour autant oublié l'autre sabre et son cimeterre vient le bloquer en douceur. Il ne semble pas utiliser sa force, le combat est une sorte de danse où nul ne sera blessé... Pour le moment. Après cette manœuvre, il est bien trop proche pour utiliser son arme sans risque et n'essaie pas mais sa main droite vient saisir le coude droit de Ryu malgré les bandages qui la recouvrent. Il ressent bien sûr la douleur, sa main est gravement brûlée bien que celui qui a causé cette blessure ne l'ai pas atteint autant qu'il l'aurait voulu. Le mouvement du loup s'achève et Ravin remonte brusquement son cimeterre, entrainant la lame d'Hooshi Ookami vers le haut, vers la gorge de son adversaire. Il sait qu'il ne l'aura pas de cette manière mais il sera sans doute déséquilibré. Brusquement, il relâche tout et son cimeterre vole vers le bras droit du samouraï, dont il tenait le coude quelques instants auparavant. Dans ce mouvement, il a reculé et se tien prêt à parer une nouvelle attaque si l'autre parvient à retirer son bras avant... Sinon, il ne pourra plus manier qu'un sabre.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeMar 12 Jan - 17:19

Spoiler:

Afin d'esquiver mon attaque, le mercenaire suit mon mouvement. Quelque chose de risquer. Un mouvement qui demande d'excellent réflexes et surtout une vitesse hors du commun. Mais toujours est-il qu'il se met à l'abri en se rapprochant de moi et bien que utiliser une aussi grande arme qu'un cimeterre soit peine perdu à une telle distance, il en profite. Sa lame se porte à nouveau à la rencontre de la mienne. Encore une fois dans ce mouvement délicat qui consiste à simplement dévier la trajectoire puis sa main bandée, la droite, se porte à mon coude droit alors que mon pied droit se repose sur le sol. Puis son cimeterre viens en direction du torse, j'oppose mon wakizashi mais le but n'est pas de frapper. Il remonte la lame et applique le plat de la lame de Hooshi contre ma gorge. Cela m'oblige à reculer d'un pas et mes yeux tombent sur mon coude droit. Les puits ébènes se plongent dans les yeux blancs du maître d'arme et un rictus sinistre déforment mes traits.

Son cimeterre se retire, il lâche mon bras, il s'apprête à venir trancher l'intersection, le coude. Il voulait de ce genre de combat ? Soit. Le Chi afflue à nouveau. Je n'ai pas l'intention de me laisser trancher un membre par un homme que la vie à déjà commencer à flétrir. Pas comme ça non. Mon genoux gauche se propulse en direction de son estomac. Il est bien trop près et bien trop occupé pour m'éviter. D'autant plus que ma vitesse et ma force augmentées par le chi ne lui laissent aucune chance. Je heurte avec violence l'armure mais n'arrête pas l'effort immédiatement. Le coup l'oblige à reculer, qu'il le veuille ou non et j'en profite pour détendre entièrement ma jambe pour le propulser contre les caisses où est allé choir ma cape. Il parviendrait peut-être à amortir ce coup, voir même à l'éviter mais nous revenions à quelque chose de plus sain pour un combat avec des lames.

N'attendant pas de réaction de sa part, ne lui laissant pas de répit ou même l'occasion de reprendre l'initiative du combat, je m'élance vers l'avant et lance une attaque verticale avec Reikon Tsuki tandis que Hooshi Ookami reste à la défensive. Mais il y à une différence importante avec les attaques précédentes qui ont dues faire croire à cet homme que j'allais le blesser ou le tuer. C'est le dos de ma lame qui frappera. Nous verrions bien comment il agirait en conséquence.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeVen 15 Jan - 15:01

Spoiler:

Le coup de genoux le surpris, il n'avait pas calculer qu'il arriverait si vite. Quelque chose avait changé dans la façon de combattre de cet homme, plus fort, plus vif... Heureusement qu'il porte une armure de cuir car le coup l'aurait certainement blessé sinon. Déjà, il sait en le recevant qu'il lui faudra un temps de récupération. Mais il n'y pense que froidement et sans états d'âme, comme détaché de ce corps qui subit le combat. Il le dirige, le contrôle, mais n'en subit pas la colère. Il parvient tout juste à éviter les caisses en se retournant à demi avant que le pied ne l'atteigne, détournant ainsi légèrement la trajectoire. L'angle de bois rappa sa botte tendit qu'il tentait de reprendre son équilibre. Il y serait parvenu si le pont n'était pas aussi glissant, mais pour cette fois il du mettre un genoux à terre. Toujours à terre, il lève son cimeterre pour parer du plat de la lame. Une gerbe d'étincelle et il se relève en reculant avant de se mettre en garde. Il n'attaque pas, et ses yeux blancs n'ont pas lâchés son adversaire mais ils ne recèlent ni colère, ni désire de vaincre, juste un calme inébranlable. Au lieu d'attaquer, il reprend la parole, tranquillement.

- Je vois que vous avez plus de ressources qu'il n'y parait. Mais je ne peux vous combattre uniquement par le fer sans abimer ma lame et je dois la garder intacte pour accomplir ma mission.

Il abaisse sa garde et salut, sa lame a lancé bien plus d'étincelle qu'il ne l'aurait voulu et elle aura déjà besoin d'entretien après ce combat. Il pourrait continuer bien sûr, mais ce simple entrainement le mettrait en difficulté pour des combats futurs car il n'a pas l'intention de changer d'arme dans un futur proche. Les bons forgerons sont rares et il n'en connait que très peu en Athée. Sa main ne s'éloigne pourtant pas de sa garde tendit qu'il regarde Ryû. Il le pense droit mais ne risquera pas sa vie pour une impression. Si il le faut sa lame peut jaillir à nouveau très rapidement.

- Nous reprendrons ce combat avec des armes d'entrainement si vous le désirez. Mon cimeterre m'est trop précieux pour que je l'affaiblisse de cette manière.

Puis, froidement, il regarde le renardeau qui semble ne pas avoir compris grand chose. Il lui expliquera, plus tard, ce qu'il a vu. Continuer le combat ne lui aurait pas appris grand chose sur cet homme probablement, il en a déjà vu plus qu'il ne semble. Un loup, un danger, un de ces hommes qui n'hésitent pas à tuer quand il le pense nécessaire. Ce n'est pas un reproche, Ravin est ainsi lui même et certainement bien moins droit que celui avec lequel il vient de s'exercer. Mais son regard froid n'en révèle rien, il ne semble pas ressentir grand chose.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeVen 15 Jan - 18:32

Le dos de la lame frappe avec puissance le plat de la lame que le mercenaire à levée pour se protéger de mon assaut. Avec une telle force j'aurais pût lui fracturer un os ou l'assommer. Mais dans ce cas, il aurait été bien fragile pour un guerrier. Il restait humain mais sans conteste possible, un homme entraîné à la guerre voit son corps et son esprit devenir bien plus résistant que celui du paysans moyen. Même si pour ce qui était du domaine de l'esprit, cela restait très relatif. Mes coups ont bien remplit leurs offices et le mercenaire avait été contraint de poser un genoux à terre au cours de sa parade. Il se relève alors et reforme sa garde tout en reculant hors de portée d'un nouveau coup. Puis, sans se défaire de sa garde, m'annonce en somme qu'il abandonne.

Je ne pouvais pas dire que je n'en sois pas heureux, je ne savais pas qu'elles proportions avait ce combat. J'ignorais si il voulait un combat à mort ou un simple défi vu sa façon de combattre. Car de toute façon pour moi, à partir de l'instant où l'on à un membre en moins, autant poursuivre jusqu'à être tué. Mais alors il me propose de reprendre une autre fois ce combat, avec des bokkens cette fois-ci ? Soit. Au moins je saurais qu'il ne veut pas me trancher le bras quand il visera mon coude.

Reikon et Hooshi se lèvent vers le ciel puis tout en croisant les bras, je les retourne pour que les lames rentrent dans les fourreaux. Délicatement l'acier glisse contre le cuir puis referme sur la garde son étau. Enfin, ma main droit se referme en un poing qui rencontre ma paume gauche au niveau de mon torse puis je m'incline. Ce salut était plus celui des Buggïns que des samouraïs mais n'étais-je pas le fruit de l'union de ces deux style de vie Hùbéïs ?


- Reprenons dès que vous le souhaiter. Mais cette fois-ci, n'omettez pas de donner votre nom mercenaire-san.

Je me dirigeai ensuite vers les caisses où je récupérais ma cape. Malgré que j'ai presque arracher le vêtement, l'attache était intacte et je la refermais autour de mon cou alors que le vent venant du large la faisait claquer. Allant ensuite vers la proue, je m'avançais aussi loin que possible sans avoir à risquer d'être projeter dans les eaux. Je me sentais coupable d'abandonner la résistance à son sort mais je ressentais comme un frisson à l'idée de retrouver Suménïa. Sa faune, sa flore, son climat et ses coutumes. Toutes ses choses que je n'avais plus vues depuis seulement quelque jours mais qui paraissaient déjà si lointaine. Mais il fallait avouer que mon voyage en Déméria m'avait grandement dépaysé. C'était donc avec les lèvres pincées en un fin sourire que je regardais l'horizon, espérant pouvoir bientôt y voir se dessiner l'ombre de mon continent.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeVen 15 Jan - 19:23

Assit sur le banc le vieux loup pense à toutes ses choses en mangeant tranquillement dans la lourde fumé de deux pipes réunis. Une odeur très particulière qui règne seulement sur le souffle gris ce fait déjà sentir, alors que les herbes contenues dans le mélange que fument les deux vieux pirates se mélange avec le bois, la poudre et l’odeur de la forge si peu présente mais qui rappelle que le cœur du navire attend d’être réveiller… Il pense à ce combat avorté, à la vérité, au silence, au besoin que le loup à de ce battre et de tuer, à ce calme qui le maintient alors que tout les autres le prennent pour fou, à tout cela en même temps bien sur.

La cuisinière est quand à elle repartie dans la cale et quand elle remonte c’est avec plusieurs autres bols de soupe qu’elle sert en commençant par le second qu’elle gratifie d’un grand sourire avant d’aller amener le siens au tempête. Enfin Rohan et Nilr qui semblent analysé le combat sous les paroles de son protecteur, il est finit et pour eux aussi cela semble ridicule qu’il se finisse ainsi, qu’un mercenaire propose d’abandonné maintenant … Il le regrette, à aucun moment il n’est passé dans un élément, à aucun moment du Chi n’est passé, à aucun moment il a utilisé un de ces ancestrale techniques qui font d’un homme un demi dieu … C’était juste un mercenaire plein d’argent qui traversait. A un moment le Tempête avait espéré, en vint.

Puis Lupen se lèvre au moment où le mercenaire s’apprête à rentrer dans sa cabine et crache un :


-˝Ce n’était pas un combat, c’était une danse ridicule digne d’une catin … Tu n’apprendras rien à ton renard ave ça, tu pense à l’attaquer puis à fuir. Tu n’a jamais pensé à utilisé d’autre partie de ton corps que ta lame et ceci te perdra lors d’un combat contre de nombreux hommes vieille catin. Ceci dit tu as payé et tu arriveras à bon port.˝

Puis il continu sa route et se dirige vers la proue et Ryu. Le loupiot avait encore bien des choses à apprendre entre autre ça, ce regard que les pirates n’on plus vraiment, Rohan l’avait et il se souvient encore pourquoi. Il est temps de parler à ce jeune loup :

-˝La terre te manque déjà loupiot ? Ou alors y’a quelqu’un sur la terre qui a prit ton petit cœur de second d’un Souffle Gris bien heureux de revoir la mer. T’sais gamin, y’a des choses importante dans les pirates, si une femme te plait assez pour que veuille passer ta vie avec elle, c’est à bord qu’elle doit être avec ta seule vrai femme, la mer. Après si c’est juste la terre, sache que t’en verra plein d’autre, tu es sur un des seuls bateaux qui accepte d’aller n’importe où. Tu rencontreras peux être le Lynx un de ses quatre, et tu comprendras.˝

Il tape violement dans le dos du louveteau.

-˝Et bonne nuit gamin˝

Il se retourne et comme à descendre en tapant un peux des pieds pour le bon plaisir du passager qui loge en dessous : Le mercenaire. Un petit rythme sympathique très proche du métal et du bruit plutôt que de la musique mais qui fit bien sourire le reste de l’équipage.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeLun 18 Jan - 9:44

Ravin souleva le renardeau et le monde changea. Au départ, il n'y avait qu'un horizon de bois et il redevenait une étendue instable d'eau. Là bas, Déméria s'éloignait et il grimpa sur l'épaule pour dire au revoir à la terre où il avait toujours vécu, à sa mère, à ses compagnons de jeux. Ces temps ci, il avait bien essayé de suivre mais... Les choses changeaient si vite. Et maintenant il était sur un navire, lui qui n'avait jamais vu la mer. Ses petits yeux bleus très sombres se posèrent craintivement sur les multiples visages inconnus. Le combat était fini apparemment et son père l'emmener vers une cabine avant qu'il n'ai eu le temps de comprendre ce qui se passait vraiment. Il tentait bien d'apprendre de ce qu'il avait vu, les techniques des deux individus, leur façon de combattre si différente, mais ils étaient trop rapide pour qu'il puisse retenir quoi que ce soit. Et qu'en aurait il fait ? Il ne pouvait plus reproduire les gardes et attitudes de son père maintenant, il ne parvenait même pas à marcher sans s'emmêler les pattes. Pourtant, les chiots, chez lui, ils semblaient savoir marcher naturellement mais peut être qu'eux aussi ils avaient du apprendre en fait car il n'étaient plus si jeunes quand la chienne les avait ramener. Maman avait dit qu'elle les avait caché et qu'ils devaient avoir à peu près deux mois.

Ravin le posa au sol pour préparer la cabine. Il sortait de son sac de voyage deux grosses couvertures, puis il s'assit et se mis à entretenir son arme. Bien plus près du sol, le renardeau tentait misérablement de mettre une patte devant l'autre. Il lui fallu cinq bonnes minutes pour comprendre comment on s'y prenait pour marcher et même après, son pas n'avait rien de naturel. Il était saccadé, il tenait sur ses quatre pattes et avançait, mais avec l'allure pataude des petits canins qui apprennent à marcher. Sauf qu'il avait déjà l'apparence d'un renardeau de trois mois au moins et qu'à cet age là, il aurait déjà du savoir marcher convenablement. En même temps, le sol tanguant n'aidait pas. Au fur et à mesure de son exploration, il découvrit que même si il ne voyait pas bien haut, les odeurs étaient bien plus fortes qu'avant. Finalement, il y avait peut être de bon cotés... Mais il aurait préféré rester un petit garçon.

Un coup de botte sur le plafond le fit sursauter. Puis un autre, quelqu'un semblait s'amuser à faire du bruit au dessus. Exprès pour les embêter évidemment ! Il jeta un regard à son père, celui ci fronçait les sourcils mais ne faisait pas mine de se lever. Un peu de bruit ne devait pas le gêner, même si il était évident que l'autre là haut le faisait exprès. Puis, se désintéressant des coups sur le plafond, il vint s'assoir à coté du vieux maître d'arme et laissa échapper un jappement, sagement assit devant lui. Son physique de renardeau ne changeait rien à son attitude face à l'autorité paternelle et il attendit patiemment que Ravin se tourne vers lui. Ce ne fut pas long. Étrangement, son père semblait bien plus attentif depuis l'attaque.
"Dis, où on va papa ? Tu sais où il est le magicien ?" Mais si la question passa dans ses yeux, il ne pu en aucun cas l'exprimer. Un renardeau n'a pas les cordes vocale d'un être humain et il ne pouvait donc pas former les sons voulus. Son père ne compris pas mais se mit quand même à parler, mais pas par explications, il semblait bien décidé à lui compliquer la vie...

- La meilleur façon d'apprendre pour toi sera l'observation. Tu vas donc me dire ce que tu as vu.

"Mais je ne peux pas parler, père !" Si il avait pu, il l'aurait dit sur un ton de défit, mais là seul un jappement outré sortit de sa truffe. Ravin s'autorisa un de ces rares sourires, il ne lui laisserait apparemment pas le loisir de s'apitoyer sur son sort. Il posa devant lui un parchemin et un fusain et l'observa en silence. Le renardeau savait écrire, mais avec des doigts, pas des pattes, et il n'avait aucune envie de se conformer à l'exercice après tout ce qui s'était passé. Il aurait voulu que sa mère soit là pour le serrer dans ses bras, tout simplement. Là il était en colère contre son père et se dirigea vers la porte de la cabine. Il lui fallu un petit moment pour atteindre la poignée et ouvrir cette porte bien trop grande, mais il finit par y arriver à force de persévérance. Son père ne semblait plus s'intéresser à lui, il attendait toujours qu'il se conforme à l'exercice.

Il y avait du vent, des éclaboussures et surtout des bottes sur le pont. Le renardeau tentait de longer le bastingage pour ne pas se trouver sur le chemin des marins mais leurs pas étaient complètement imprévisible pour un môme de sept ans ignorant tout de la navigation. En plus, le sol était glissant. Déjà qu'il ne tenait pas bien debout... Il avait beau s'accrocher maladroitement aux cordes qui retenaient les caisses, il lui arrivait constamment de rouler sur le pont quand le navire tanguait et il n'évitait jusqu'alors les bottes que par chance. Mais il explorait et prenait petit à petit ses marques. Il observait les marins avec intérêt, s'approchant parfois trop près et se faisant chasser. Mais, curieux, il continuait.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeMer 20 Jan - 18:41

Les vagues sont peu violentes et la coque volontaire les fend, laissant juste après la poupe un sillage d'écumes vite balayé par de nouvelles vagues. La mer est étrangement calme comparativement au dernières minutes de ma vie. J'avais parcourût une ville entrain de sombrer dans la démence et venait d'affronter ce mercenaire. Même si je n'avais aucun doute quant à ma capacité à le vaincre, il avait augmenté la pression en portant des coups aussi dangereux. Ce temps de calme était donc parfaitement adéquat. Mais de loin, j'entends la voie forte de Lupen. J'ignore ce qu'il dit car je n'y fais tout simplement pas attention. Si il m'avait parlé, peu importe que j'y ai fait attention ou pas, j'aurais compris, c'était certains.

Le vieux loup vient d'ailleurs moi, j'entends ses lourdes bottes ferrées à chacun des pas qui le rapproche de moi. Il me parle des femmes et de la mer. Avec un sourire absent, je comprends. Le grand dilemme des marins, les femmes de la terre, celle qu'ils aiment toute leurs vie, celles qu'ils n'aiment qu'une nuit et la mer. Celle qu'ils ont épousé. Ils vivent avec et ne sauraient faire sans. Ils n'en sont pas amoureux mais l'aime à une façon qui leurs est propre. Du moins c'est le cas pour les véritables marins et pas juste pour ceux qui parcourent la Mer sans la connaître. Tel était mon cas en vérité. Je ne connaissais pas la mer. Elle était comme une voisine que je ne connaissais que de réputation. Mais il y à peu, j'avais entamer le dialogue et j'apprenais à la connaître. Bien sûr, il y aurait des surprises et certaines ne me plairaient pas mais si je devais vivre avec pendant les années à venir, alors autant que ce soit avec plaisir.

Puis, la patte humaine du loup vient frapper avec force mon omoplate gauche, manquant de m'envoyer par-dessus bord. Mais une botte bleutée vient frapper le bastingage pour me retenir. Inconsciemment le chi était venu pour accélérer mes réflexes. Par chance, lorsque c'est inconscient, ma maîtrise du chi est bien moins étendue et ses effets sont largement réduit. Si j'avais par exemple frappé à pleine puissance en déchargeant l'intégralité de mon chi dans ce coup, j'aurais envoyé valser le bastingage mais aussi une partie du pont et mis le feu à une partie de la proue. Bien sûr ce n'était rien comparé à la puissance phénoménale de Alkor Zirejar ou de mon maître Buggïn mais cela restait impressionnant, en particulier pour les non-utilisateurs du Chi. Et même si cela n'avait été qu'une marque de brûlure, j'aurais probablement eût un problème avec Lupen.

Lupen... En repensant à ses paroles je me disais une chose. Y avait-il vraiment quelque chose à laquelle je puisse simplement confier mon cœur ou juste mon affection ? La seule marque d'affection que j'avais eût pour qui que ce soit depuis plusieurs années déjà, avait été pour une méprisable mercenaire. C'était à la fois bien triste et amusant. D'autant plus que ce n'était pas qu'un geste d'amitié et qu'il avait été donné à une femme qui n'avait aucun mérite à mes yeux. Pas même assez pour mériter de vivre. Une mercenaire que je n'avais jamais vu versé la moindre goutte de sang. Qui c'était présentée à moi tremblante de peur, m'avouant avec lâcheté son contrat avec les Pjeyhs.

Relevant les yeux vers l'horizon, je n'avais pus cette envie de revoir Suménïa. J'avais juste l'impression d'avancer face à une nouvelle tâche d'une immensité sans borne. Combien d'évènement annonciateurs d'une fin de la civilisation devrais-je voir avant de finalement faire quelque chose de concret ? Catapulté général de la résistance, je m'étais ensuite retrouvé à devoir aller en Athe pour empêcher une nouvelle ville de sombrer dans le chaos mais cela semblait vain. N'étais-je pas venu en Déméria pour cela la première fois ? Et ne m'avait-on pas annoncer que mon but était en fait d'assister à l'inéluctable ? Je n'avais pas même eût l'occasion de trancher l'une des têtes de l'hydre qu'étaient les Pjeyhs. Alkor avait dû le faire.

Quelques pensées avaient suffit à transformer le semblant de nostalgie, d'envie en amertume, en frustration. Tournant le dos à l'horizon, je me dirige vers ma cabine. Là-bas je quitte mes habits encombrant et ne porte plus qu'un pantalon ample. J'allume deux bâtonnets d'encens et entame une méditation proche du sommeil. Il me fallait oublier tout cela. Tant que je le pouvais.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles avec le Souffle Gris   Retrouvailles avec le Souffle Gris Icon_minitimeMer 20 Jan - 21:12

[Hrp : Puisque chacun est dans son coin, je vous suggère d'en profiter pour passer en mer d'Izzilia.]
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