Bataille pour le Chemin du Jour

Ombre n’a pas le choix. Il déploie ses ailes et s’envole à toute vitesse dans les cieux de la capitale de Déméria. Quelques éclairs apparaissent de-ci de-là mais trop loin pour réellement faire du mal à Ombre. Remontant ce qui a été la colonne du convoi, Ombre vit que l’armée régulière n’a pas été la seule être décimée par cette magie. Les résistants sont désormais moins nombreux, les renforts venant du Stolenmark ont été exterminés par la vague de magie et quelques dizaines d’hommes tentent de survivre contre la déferlante de squelettes. De petits flashs lumineux attirèrent l’attention de Ombre vers le cœur de la bataille. Un homme s’y bat avec férocité… Non trois hommes se battent avec férocité dans cette mêlée d’os. Un d’entre eux ne peut être confondus par sa façon de se battre. Alkor de Zirejar se bat désormais au cœur du combat et a abandonné l’arrière-garde afin de remplir sa mission.

Ombre tourne la tête vers les survivants Buggins et Chevaliers et sa langue passe sur ses lèvres roses. Ombre refait surface. Le Traqueur, muselé jusqu’à présent par les évènements imprévus, refait surface et s’élance à pleine vitesse vers l’arrière-garde. Dans cette bataille, la rage semble animer tous les combattants. La soif de survivre poussent ses hommes à se dépasser pour tenter d’abattre « l’ennemi » Pjeyhs. Dans cette masse de combattants mort-vivants, un être ressort du lot. Plus agile, plus rapide et plus fort, les survivants semblent pouvoir être submergé par un seul être.

Soudain, un chevalier se lance à l’assaut de ce mort-vivant sans arme, alors qu’un combat entre ce qui semble être les deux plus puissant combattant dans cette zone s’était engagé. Ombre est proche et intervient avant que le chevalier ne puisse déranger l’amusement du vampire (arrivé plus près de cet être, Ombre a pu reconnaître cette espèce de mort-vivant). Du plat de la main, avec une force insoupçonnable dans ce frêle corps de jeune femme, Ombre repousse l’homme en armure et l’envoi voler quelques mètres plus loin, avant d’atterrir lui-même et de faire disparaître ses ailes.

- Que vous êtes mal élevés, vous les humains. Laissez les gens s’amuser sans intervenir. Si tu veux te battre, je me ferai un plaisir d’être ton adversaire.

Ombre sourit et observe son adversaire de ses yeux totalement noirs. Comme précédemment, les ongles de Ombre poussent et ses cheveux s’animent. Un chevalier s’approche pour l’attaquer par derrière mais les sens du Traqueur n’ont aucun angle mort. Le coup verticale descendant d’épée est dévié par deux filins noirs qui transpercent les mains du chevalier, les ongles de Ombre ont touché leur cible. L’épée tombe au sol pendant que les cheveux sombres de Khalina s’allongent et passent par toutes les ouvertures dans l’armure du chevalier. Des cris d’agonie résonnent avant de s’éteindre et le seul son provenant du corps du chevalier imprudent est le sang sortant de l’armure et tombant à terre. Un chevalier du Stolenmark vient de mourir sans que Ombre n’ait eu besoin de le regarder.

- Où nous en étions humain ? Ah, oui ! Et si nous jouions ensemble ?

Déjà deux ongles s’allongent vers le chevalier du nom de Légion en serpentant au sol. Leur cible, les chevilles du chevalier. Si ce dernier n’esquivait pas, les ongles feraient un tour avant de se planter dans la chair, handicapant gravement le chevalier.

Invité

Le vampire n'est plus qu'à quelques mètres de sa cible. Il se préparait au choc et a devoir intercepter les deux griffes de la bête et surtout à devoir user de sa force contre un monstre immonde quand un autre monstre qui sortait de nul part l'attrape et le catapulte loin de sa cible. Tout d'abord, Légion ne comprenait pas ce qui avait bien pu l'envoyer là avant d'apercevoir la créature qu'est l'Ombre. Encore une créature impie insultant le monde des vivants par sa souillure. Cette abomination dépassait de loin le squelette géant qu'il avait affronté il y a de cela 3 jours. Ce n'était pas un pantin, réceptacle d'âme malchanceuse. C'était une créature pensante et surtout avide de combat/viande. Une telle abomination ne pouvait rester impunie, et surtout quand la créature essaie de vous tuer.

C'est alors que la voix de la créautre atteint les oreilles du chevalier. La créature prenait cette bataille pour un jeu alors que des centaines, voir des milliers, de combattants étaient mort en quelques secondes. Un chevalier de Stolenmark tentait de l'aider mais la créature ne fut guère surprise et elle sembla le détruire de l'intérieur avec ses cheveux. La vision de Légion s'éclairsit, il voyait alors la bête, faite de corps humain mutant étrangement. Ses cheveux, ses ongles, sa chair était maléable pour l'espèce de bête ténébreuse qui possédait ce corps. C'est alors qu'il vit les ongles de son ennemi s'avançait vers lui pour l'enchevêtrer.

Sans un mot, et avec une agilité assez impressionnante pour une personne en armure, il roula en arrière en grognant car sa peau ne s'était pas régénéré entre temps. Il sentait le tissu entre sa peau et les mailles coller à sa peau à cause du liquide cicatricielle. Cette bête ne sera surement pas facile à vaincre, encore pire sans arme. D'un balayage de la tête, Légion apercut des armes sur des soldats morts sur le sol. Il se jeta pour récuperer une épée et une hache d'arme. D'un coup de pied dans la lame, le chevalier la remonte et montre qu'il est près à combattre. Son souffle déjà rapide apparait à cause de la faible température extérieure. C'est alors que sa voix rageuse sortit de sous le heaume d'acier qui couvrait sa tête.

"Créature impie, je t'attends. Je vais te montrer la puissance de la foi"

Les yeux rivée sur la créatures, la voix de Légion se mit à résonner dans le brouhaha des combats. A chaque parole, ses douleurs étaient occulté et il retrouvait peu à peu sa mobilité. La situation était critique et utiliser de tels psaumes pour guider sa volonté dans un combat difficile alors qu'elle était déjà lourdement solicité était dangereux. Légion le savait mais s'il arrivait à détruire cette chose, les pjeyhs verront enfin que rien ne pourra arrêter la croisade des justes.

"Vivre n'est pas assez dur pour moi
Consume moi de l'intérieur
Vivre ma vie n'est pas assez dur pour moi
Enleve moi tout ce que je possède"

[Merci au groupe Disturbed]

La bête ne semble guère embêtée par la distance en déformant ses membres, Légion faisait particulièrement attention à tout ce qui pouvait arriver sur lui pour s'apprêter à le trancher.

Un sourire sur les lèvres un bandeau sur les yeux le roi d’Epée s’approche du jeune chevalier. Les abominations qui essayent vainement de l’attraper semblent simplement s’embrocher sur son épée et disparaitre dans des gerbes de sang comme si le tarot lui même n’acceptait par leur venu au monde et les rayait de cette existence dont la balance avait déjà été trop perturbée. Ses mouvement semblent tous calculé et même si ils ne sont pas rapide rien ne lui échappe et un carreau est dévier par cette même lame couverte de rune qui rend aux mânes les squelettes qui leurs appartiennent.

-˝Ezéchiel c’est cela ? L’ange de papier, bon choix … Tu as fait un nouveau pas sur le domaine de l’équilibre. Tu a bien fais d’accepter la proposition du bâton mais je pense que la place de cette enfant n’est pas ici. La liche n’est qu’une question de temps mais nous ne pourrons pas vous faire rentrez … Ton influence sur l’équilibre est assez faible pour que tu aide ceux que le mate à choisit or ce n’est pas notre cas. Chasse mon ami, montre comme l’épée est forte et que rien n’est plus puissant que la volonté de vivre libre et que l’équilibre dansant sur le fil d’une lame.˝

Une femme c’est approcher, c’est la reine et d’un mouvement elle à montrer un carte à l’ange alors que sa douleur disparaissait il pourrait reconnaitre les effets du soleil … Mais un crie reprit, un crie de guerre de son roi qui levant son épée vers le ciel y apposa deux cartes … Il était temps de tout reprendre entre des vrai et puissantes et mains et rien ne ferais faillir le XVI ! L’apocalypse était là.

˝Ce soleil est notre et il percera votre magie !
Ce rêve est leur et il reprendra votre vie !
Vous n’êtes pas, vous n’avez jamais vue,
Vous espéré mais vous avez vécu !˝

Une puissante gloire se pose sur l’avant-garde perçant le ciel et les nuages d’un soleil radieux alors que les squelettes semblent vouloir s’affaisser ou disparaitre en poussière. On voit à présent le réseau complexe de fil de magie violet qui lui sur ses pantins et semble rejoindre un même endroit… Des fils qui grossissent bien vite alors que les squelettes reprennent de leur forces trop rapidement faucher par les trois autres chevalier …

Le roi sourit …

L’homme au tatouage à sauter de son cheval qui c’est volatilisé et c’est mis à courir en direction de la source des fils. Il parait complètement fou, ses actions le semblent aussi et il se jette si prêt des armes des ennemis qu’il est soit fou soit très habile. Surement un peu des deux … Beaucoup des deux …

Plus loin dans l’arrière garde des groupes de guerriers encore survivant c’était formé alors que le vrai front avait été explosé et mis en miette par le vampire. Plusieurs des hommes avait disparut dans les ruelles tout en sachant la haine que les chevaliers avait pour la fuite ce combat semblait belle et bien perdu pour eux dans cette zone … La preuve en était le combat des chefs qui se passait toujours avec cette grâce inhumaine qui caractérise les grand guerrier.

Le vampire qui détruisait tout ses adversaires à part le chevalier de ma coupe qui semblait prévoir ses mouvements quelques secondes avant et dans des démonstrations de son physique hors du commun mettre, entre lui et les armes si nombreuses de la bête, une épée ou une dague. Mais déjà les goutes de sueur et les entailles qu’il avait reçut prouvait que cela ne serais pas tout le temps possible et un coup de pied dans le ventre ne fut pas éviter.

Un peux plus loin Legion hurlait … Hurlait tellement fort que les quelques squelettes qui c’étaient relever depuis qu’il les avait percuté, n’étaient plus les seuls à s’intéresser à lui … Et ce fut rapidement une volé de carreau qui fut la première salve avant que les épées dégainé les squelettes et autres zombis se jettent sur ce qui restait de l’homme …

Mais cela … Peux des hommes encore en vie en avait à faire. Là bas, au cœur de l’arrière garde, leurs général c’était vue percuté et avait volé de trois mètres avant de se retrouvé étendue à terre. La bas, au cœur du l’arrière garde, un vampire avait fait un bond qui aurait put le mener au ciel qui s’ouvrait dans l’avant-garde … Et dans un battement de cœur de cette même arrière garde tous l’avait vue mort mais c’était sans conter sur un souvenir… Du haut d’un toit un homme avait changé le futur et laisser les choses à être déterminé dans les secondes qui allaient suivirent : Le vampire avait été percuté dans les aires et sont bras était retombé sur le sol bien avant lui dans un bruit de chair qui s’écrase sans vie sur le pavé déjà abreuvé à en vomir par divers sang et pisse des hommes terrorisé par ce qui allait encore leur arrivé.

Le chevalier de coupe au sol, Le vampire à l’affut un bras en moins … Les hommes disperser de partout et le changeur de destin introuvable : tout pouvais encore se jouer si l’on oubliait le bruit des carreaux d’arbalète lancer par les squelettes et les incantations des mages encore nombreux dans le camp des maitres de la ville sans nom…

Invité

Des clicks. C'est ce que Légion entendit sur sa droite. Puis des bruits de fouets secs arrivèrent à ses oreilles. Les squelettes étaient déjà aussi près ? Le chevalier avait espéré qu'ils arrivent un peu plus tard mais c'était les règles de la batailles. Par réflexes, il croisa ses mains devant son coeur avant que les projectiles ne viennent mordre sa chair. Malgré la lourde maille, les carreaux se plantèrent en lui. Plusieurs avaient ricoché sur son casque d'acier et d'autres s'étaient planté dans son épaule gauche, son ventre, ses poumons et ses jambes. Mais dans l'état où il se trouvait, Légion ne sentait plus la douleur. L'espace d'un instant, le chevalier crut qu'il allait s'écrouler et poser le genoux à terre mais c'était hors de question. Prenant appuie sur son épée, il se releva et força son corps à un dernier exploit. Il se lança à toute vitesse vers Ombre qui se tenait entre lui et le vampire qui venait de perdre son bras. Au moment de frapper, il sauta sur le coté pour esquiver l'attaque de la créature difforme, brisant les morceaux de projectiles dans ses blessures. Il aurait aimé crier mais le sang dans ses poumons l'en empêchait. Il se releva dans sa lancée avant de lancer son épée et sa hache dans la direction du gangrel pour le forcer à parer et d'ouvrir sa garde pour laisser le général fuir.

Une fois ses armes lancées, Légion chuta sur le sol, enfonçant une dernière fois les projectiles dans ses plaies. Son casque tomba devant lui le regardant presque dans les yeux. Il était à visage découvert mais cela n'avait plus d'importance. La mort approchait et avec elle son véritable nom allait lui aussi être aposé sur lui. Il étouffait, et le froid gagnait son corps, une dernière fois, il prit son heaume, prit du sang se ses blessures avant de marquer d'une main tremblante, son nom sur son casque. Ce nom qu'il avait décidé d'abandonné. Ce nom que seul sa dépouille portera : Helion Demian. Le chevalier rendit son dernier soupir à l'instant où il faisait le dernier symbole de son nom. Ses yeux vides pointés vers son heaume priant pour que son âme plaise à son seigneur.

Mouvement, comme un souffle qui passe dans le vent,
Mouvement comme une caresse qui fait battre les sangs,
Mouvement et il la tient contre lui,
Mouvement et il la protège de sa vie …

Quelques bond et il est sur les toits, loin du spectacle déchirant de la mort qui se révèle calme et puissante comme un souffle qui aurait été épandu sur la ville, comme un simple souhait et que l’on avait arracher l’âme de chaque personne qui aurait put devenir un ennemi ou un allier, il n’y a plus une âme qui vive devant eux alors que derrière des hommes épuisé par le passage du souffle trop faible à cette distance pour leur arracher le peu de vie auquel il s’accroche encore dans ce monde d’ombre et de douleur … Derrière eux des regards son jeter à travers les volets fermer mais pas vers les toits, vers le sol et le charnier qui sentira la mort dans quelques minutes … Pour le moment ils semblent tous s’être endormi brutalement…

Il murmure doucement à sa vie :

-˝C’est un massacre, ils n’ont plus une étincelle de vie et les quelques êtres qui restes sont posé au cœur du combat … Que veux tu faire ? Nous allons suivre le vent ou marcher dans ce charnier pour montrer aux hommes ce qu’il en coute de vivre sans pouvoir espéré être vraiment ?˝

Un sourire carnassier pour le monde, un sourire au dents puissantes et montrer comme les crocs d’un vampire qui voudrais mordre le reste de vie qui se trouve dans ses fourmis au loin qui ont le malheur d’être encore en vie. En opposition le regard qu’il lui lance est toujours le même, ce visage calme et souriant, ce visage qui ne reflete que la joie d’être encore avec quitte à y sacrifier sa vie car elle n’a pas put ne pas remarquer la magie et le corps de Shrone qui lui faisait barrage puisant un peu dans celle du dragon, pour les protéger, pour qu’ils vivent … Car cette vague volais l’âme qu’elle soit seul ou plusieurs et pas même dragon aurais put y résister sans pouvoir faire déferlé sa magie.

En contre parti le lien avait du se renforcer un peu …

Un crie, une rage, Ryûseï suivit par le roi … La course n’est pas finit, la folie est loin d’avoir prit fin et chaque homme vas pouvoir sentir en lui la violence du combat. Chaque homme car ils sont cinq contre tous, cinq contre cinq cent qui grossissent encore en venant de l’arrière gardes : cinq contre un monde déjà mort. Le temps les nombres et tout semblait contre eux pourtant le simple crie qui se répercutait dans les hommes semblait pouvoir tout changer :

L’Ours était devenu un montre couvert de sang et d’entrailles reflétant un chi marron qui semblait vouloir s’échapper de lui pour enfin le consumé et finir ce que ces blessures déjà apparentes aurais dut faire depuis bien longtemps … L’épée dans sa jambe devrait l’empêcher de courir, la hache dans son bras devrait l’empêcher de frapper avec une telle force de sa lourde masse qui déblayait un passage parmi les créature, la flèche planter dans son torse dont l’empannage dépasser aurait du le tuer, le sort qui l’avait percuté aurait dut lui arracher son âme … Mais il était encore là, présent, pour combien de temps ? Pour combien de combat ? Pour combien de rage ? Seul Origine le sait mais il était là et les mages ne le visaient plus car seuls certains squelettes assez stupides pour avoir posé leur tête se jetait encore sur lui dans un autre but que de le ralentir.

Alkor lui était toujours indemne, quelques coupure dut à la pluie de flèche qui s’abattait sur les hommes, quelques brulures dût au sort que la cinquantaine de mage n’hésitaient plus à envoyer sans fin sur les être vivant qui constituait leurs ennemis, mais rien de bien grave lorsqu’il regardait l’Ours qui pour lui était condamné à se battre pour son honneur et par sa force, il n’abandonnerais plus mais une fois que tout cela serais terminé, à cette instant, il sera simplement mort comme il l’est dès à présent … Le temps n’est pas au deuil et la lance tournoie, frappe et tue sans fin mais l’avancer est difficile dans se surnombre pourtant elle semble aussi indéniable que celle de FuLa même si la vitesse est de loin inferieur.

FuLa … L’homme qui fait des origamis avec une seule main et sans poser la feuille sur la table, l’homme à la dextérité légendaire, le voleur volant entouré de chi qui marchait sur les cranes en esquivant les flèches comme si elles n’allaient pas assez vite pour lui et faisant fit des sorts qui bourdonnait autour de lui en bougeant plus vite que ces quelques frelons qui voulais lui piquer sa vie … Il arriverait à la calèche.

A la vue du roi Alkor fit demi tour pour aller le protéger et tournoyant avec grâce il se frayait un chemin sans difficulté pour reculé laissant ainsi les êtres qui s’occupait de lui renforcé l’assaut qu’il donnait à Ryu et au deux derniers résistants …

Les assauts était de toute sorte et ce n’était pas un simple style dut loup qui allais le sauvez de la malédiction qui était incanter sur la charrette, ni un style de combat qui allait lui permettre de mettre à bas les cinquante squelettes et la pluie de carreau qui s’abattait sur lui … Ce n’était pas un style de combat qui allait le sauver de l’être en armure noir dont sur les yeux semblait lui sous le casque … Par le passer son armure avait été d’une couleur acier mais sur son dos tenait encore un drapeau alors que sa hache et son épée étaient prêtent… Pour autant les autres n’avaient de cesse de l’attaquer.

Maëlys s'imobilisa en voyant un... machinbidulechouette lui arriver dessus. Un truc tout noir, long, et pas rassurant. Cependant la demoiselle n'eut pas le temps de se jeter par terre pour echapper le filament, Ezechiel lui fonça dessus et la souleva de terre, arrachant un piaillement à l'adolescente. Il n'y avait plus de sol sous ses pieds! Elle avait le vertige! Battant des pieds en un réflexe ridicule et incontrolable, elle perdit l'équilibre en arrivant au sol, et tomba sur un genoux

Ne pas pleurer. Ne pas pleurer. Ne pas paniquer. Oh, un gros machin pas beau qui pue de la gueule... Et des squelettes partout...Youpi. Elle ne pouvait pas réver de mieux comme occupation pour la journée! Ne pas paniquer. Ne pas paniquer. Elle ne pouvait pas rester par terre. Déjà. Ezechiel allait avoir du mal à la protéger sinon.

Des renforts arrivèrent. Des cavaliers? Et euh... C'était quoi qu'il avait sur les yeux? Un bandeau? Original, tient... Bon, ils étaient en train de taper sur le squelettes, cool. Ryusei partit avec le roi (elle avait un peu de mal à y croire, mais bon, en même temps, elle se trouvait avec un ange en train de se battre, ou plutôt de se cacher de plein de morts vivants, alors pourquoi pas aindras en roi...), et si elle avait bien compris, l'ange et elle devaient s'occuper des saloperies qui les entouraient...

L'un des cavaliers s'areta près d'eux, et leur parla. Elle ne comprenait pas la moitié de ce qu'il disait (protection du bâton? équilibre?) Mais elle entendit la remarque à son sujet. Gamine... Etonnement, ça ne l'enervait même pas, tellement il avait raison. Sa place n'était pas ici. Mais les environs n'étaient pas surs. Et elle n'avait pas d'autre choix que de rester...

"Vous êtes blessé... Je... peux essayer de soigner ça."

C'était pas sur comme ton, mais elle ne peut pas faire grand chose d'autre... Si, chanter des berceuses et des comptines, mais c'est pas le moment... La demoiselle n'a pas laché son poignard, et elle reste proche d'Ezechiel, mais elle n'a pas l'intention de s'enfuir, ni d'être une charge pour les autres... Après, qui a dit que l'intention faisait tout?

Mon roi... Ses parôles m'envahissent et alors que le soleil rayonne, je sens mes forces revenir et mes blessures se fermer. Mais il me reste encore la plaie provoquée par l'être obscur au niveau de mon dos. Une peau aussi endommagée que la mienne à cet endroit était difficile à soigner. Un bandage ou au moins quelque chose pour éviter que celà empire... Voilà ce que je pourrais demander à notre Chaperon Rouge.

Les squelettes se relèvent, mais ils sont lents et pataud, stupide et maladroit. Je me tourne vers Maëlys alors que les cavaliers de l'Apocalypse s'élancent vers la liche, vers le centre de la bataille.

-"Maëlys, si tu peut encore courir, il faut absolument que tu me suive. On va s'isoler un peu, tu t'occuperas de ma blessure au dos, je n'ai pas envie qu'elle empire. Et pour affronter cette femme sombre...

Je m'interrompt un instant pour abattre un squelette qui s'approchait un peu près de son pas cliquetant. Ma lame qui bloque son épée rouillée, puis la coque de mon arme qui lui fend le crâne et enfin mon pied qui lui défonce les côtes l'expulsant à quelques mètres.

... il me faudra toutes mes forces. Tu vois cette maison légèrement effondrée à une quarantaine de mètre. On va y trouver un coin tranquille pour que tu t'occupe de moi. Ensuite j'irais chasser..."

Je plante alors mon regard bleu acier dans le sien

-"Tu montre beaucoup de courage pour une jeune fille. Ne t'en fais pas, je veille sur toi... Maintenant viens et reste dans mon ombre..."

Lui tournant le dos meurtri, je vois que le squelette que je viens de briser se met à vibrer, ses fragment d'os se reconstituant. Il fallait se presser. Je vois la douzaine de squelette qui nous séparent que notre objectif. Il ne pèse pas très lourd, je range ma rapière et m'élance en avant.

Le premier me lance un coup de hache, je glisse habilement sous son coup si simple et le saisi à bras le corps. A peine dix kilos, je le soulève au dessus du sol et pivote. Je l'envoi à quelques mètres, renversant quatre squelettes regroupé. Un petit coup d'oeil pour vérifier que Maëlys suit toujours. Un deuxième squelette, une lance qui pique vers moi. J'esquive habilement et le bouscule d'un coup d'épaule. Je lui saisi son arme alors qu'il s'effondre. Un large balayage au dessus de ma tête, la lance se brise sur un autre mort-vivant, lui explosant le crâne.

Ma course continue, j'arrive prêt de la maison, je grimpe sur un éboulis escarpée qui mène à une petite plate-forme surélevée puis tend ma main en arrière pour faire monter Maëlys. Puis je me hisse et m'installe à mon tour. De là ou je suis je vois le coeur de la bataille et contemple. Je vois que la forme noire qui nous a échappé s'est posé à l'arrière de l'armée. Je vois des éclairs de magie orange qui fuse brisant la magie violette de la liche, m'emplissant d'admiration et de fierté...

Je m'assied et respire un peu, les squelettes se sont ils désintéressé de nous. je l'espère mais maintenant je peut suivre le commandement de mon roi, et chasser cette ombre, la pulvériser par la magie des Epées !

Quelle violence ! Je suis au milieu d'une tornade, d'un océan de furie et de destrcution. Au loin, je distingue soudain deux vortex de puissance, deux ouragans qui balayent nos ennemis, l'un nacré, l'autre brun. Le nacré se rapproche de moi... Alkor, il avait donc survécu. Soudain je vois Ryuseï s'arrêter et se tourner vers moi. Un regard, rien de plus... En se décalant je vois le mur d'adversaire qui lui fait face... Mais comme disait un penseur de thalun, il n'existe qu'une morale: triompher de tous les obstacles que la vie nous inflige.

Je continue d'avancer et je vois les mages, quelques mètres plus loin. Mais le mur d'abomination qui nous fait face va nous embourber je le sens. Notre navire a ralenti alors que les flots deviennent plus visqueux. Il ne restait qu'une solution pour traverser cette mer: s'élever au dessus des flots.

He-Shou tourbillonne. Sa chanson appelle l'envol, appelle le prédateur pour l'aider dans un terrible bond. La proie était les sorciers fragiles. Ma double lance se place, en plume virevoltante le chi l'emplie. La pierre dont la lame est constituée rayonne soudain d'une grande lumière à la fois douce et intense alors que le chi se focalise dans les extrémités. Elles deviennent comme des flammes alors que mon arme tourbillonnent. La lame se place à plat tandis que le samuraï saute dessus. Utilisant toute la puissance disponible, je fais exploser le chi d'un seul coup de tel manière à ce qu'il n'ai pas besoin d'en dépenser.

-"FORCE ET HONNEUR !!!" criais je alors que le samuraï s'élèvai dans les airs...

Mais je ne le regarde même pas car déjà nos adversaires se jettent sur moi, voyant une opportunité certaine de m'abbattre. Je bloque les premiers coups, et tente de replacer ma rotation, mais je ne tiendrais pas longtemps. Alkor n'était pas loin, mais j'espérais qu'il arriverais à temps pour me sauver.

Le Phénix ne peut franchir les lignes ennemies ? Alkor le rejoint pourtant et l'éclair blanc frappe et tue ce qui était déjà mort. L'Ours est déjà mort lui aussi mais sa rage le garde en vie. Les kamis du feu lui avait donné cette dernière bénédiction, emporté dans la bataille ceux qui oseraient braver sa force. Mais le feu finirait par s'éteindre. Je ferais en sorte que ce ne soit pas en vain. Mais alors jaillit quelqu'un d'autre. Fula ! Je le croyais mort à l'avant garde ! Une joie sincère naît de cette vision. La résistance n'était pas morte et continuerait à ce battre jusqu'à ce que ce soit le cas ! Qu'ils viennent prendre nos vies, elles seraient vendues au prix de la liberté ! Je tournoie et mes lames frappes au cœur des rangs osseux. Mais je suis plus en avant que mes compagnons et je peux remarquer aisément les arbalétriers. Plusieurs dizaines, ils me visent et rechargent, trop de tirs pour moi. En parallèle, je vois les mains et les yeux des mages s'illuminer. Reikon Tsuki pourrait-elle soutenir autant d'assaut à la fois ? Peut-être mais alors les attaques non-magique se glisseraient sous ma garde et frapperaient là où la mort m'emporterait. Ça ne pouvait être ainsi. Le Phénix ne pouvait franchir les lignes ennemies alors il allait me le faire faire. Un regard qui se croise entre Hù-Béï et Déméria. Comprends moi phénix ! Tu es celui que Krogan à désigné comme le roi alors montre moi que tu peux arracher ton trône aux mains des nécromanciens ! Je cours vers lui alors que les premiers carreaux s'abattent là où je me tenais une seconde plus tôt, réduisant à néant les os encore capable de ce mouvoir. M'as-tu compris Phénix ?

Sa lance tourbillonne. Cette étrangement faite accélère et les lames deviennent bleues qu'est-ce que ? Du chi ? Mais comment ? Cet homme ne m'avait pas parût être un Buggïn d'exception. Alors comment pouvait-il ainsi canaliser son énergie dans son arme ? J'avais peut-être des choses à apprendre de ce démérien. Nous nous étions bien compris, il devait me faire traverser une partie de ses obstacles. Mais allait-il... ? Je l'ignorais et je l'appréhendais à demi. Je m'approche toujours plus et les lames émettent une étrange mélodie qui vient jusqu'à mes oreilles malgré les bruits de la bataille qui nous entourent. Je sais quoi faire ! C'était bien ce que je redoutais, pourtant un sourire d'impatience vient relever mes lèvres. Intéressant. Je saute, mon pied droit se pose sur la lame. L'équilibre des Buggïns est exemplaire et la lame fait un tour complet alors que mon deuxième pied ce pose et que mes genoux se plient. Mon regard retrouve la charrette en face de lui et je suis propulsé, mes pieds enflammés par un chi qui n'est pas le mien mais qui me porte cependant. Un cri. Pour la force et pour l'honneur.

- Force et Honneur ! m'écriais-je alors que Reikon Tsuki pourfend le mage qui s'apprêtait à incanter. J'atterris au milieu des rangs de mages, un genoux posé dans le sol imbibé du mage fraichement tué. Un sourire sinistre, le phénix et le loup avaient réussi. "FuLa ! Avec moi frère !"

Je bondis, aidé par le chi, alors que l'énergie des mages se déversent là où ils croyaient que je resterais. Je traverse leurs rangs, frappe droit au ventre, tranche une gorge, en arrache une autre à l'aide d'un crochet. Les lames frappent et tournoient. Je ne pouvais peut-être pas survivre à tout ses obstacles avec mes seules style de combat ou sans l'assistance des kamis mais le phénix m'y avait aidé. A présent l'obstacle était de chair et celui-ci, je n'avais pour l'instant aucune peine à le franchir. J'étais bien plus rapide que les mages et Reikon savait renvoyé les éclairs noir en direction de leurs arbalétriers tandis que Kousai savait prendre leurs vie avant que la deuxième incantation ne commence. Il faudrait plus que des mages pour m'empêcher d'atteindre Vylris. Qu'il sorte de sa calèche, enfin nous allions savoir si l'emprise des Pjeyhs sera la même à l'aube venue.

Spoiler:

Les bruits de combats était devenu plus que silencieux et le calme avait reprit sur tout le monde ici bas … Un simple mouvement de trop pouvais encore menez à la mort car le monde était peuplé de squelettes et les quelques êtres survivant avaient prouvé une valeur bien supérieur à celle que pourrais avoir tout être de chaire … La déesse sourit :

-˝Allons … Je ne t’aurais pas fait sortir pour rien tu le sais bien… Tu a deux personnes à tuer, la première sera Ryûsheï et la seconde et bien plus dure à atteindre est Alkor de Zirejare. Ils se trouvent tout deux au cœur du combat, tu reconnaitre Ryu à son chi bleu et ses épée tandis qu’Alkor est un lancier que l’on nomme le danseur de lumière … Mais tu le sais tout cela ou tu as oublié mes ordres ? Vas faire ton travail … Moi j’ai le mien à faire ici.˝

Elle disparait comme toute déesse qui se respecte après avoir pointer du doigt le cœur du combat duquel partent encore de grandes lueurs blanches généré par Alkor.

L’extérieur est encore moins sur qu’avant et si de nombreux chaperons rouges sont encore en vie grâce aux refuges que leur à apporter les tunnels il n’ose plus sortir et attendent dans le silence et la peur comme on attend que le loup vienne vous manger lorsque dans son lit, tout grelottant l’enfant que vous êtes n’arrive pas à se réveiller de son cauchemar. Il fait sombre et même la nuit n’ose se montré plus sévère dans cette odeur de mort couverte de cadavre qui semblent s’être endormi pour l’éternité, il fait sombre et même la gloire qui percute l’avant-garde semble ne rien pouvoir faire pour réveiller le courage des quelques êtres qui survient à l’extérieur. Les taromenciens ne font plus exploser leur magie silencieuse car ceux qui on survécu ont entendu l’appelle de leur roi et sortent de la ville avec leur discrétion habituel …

Le ciel sans vie si ce n’est la gloire et les deux wyvernes qui semblent observer de loin le carnage en se léchant les babines de ce futur festin qu’elles feront quand leurs maitres respectif auront d’autres chat à fouetté, ne montre plus les hommes sur les toits … Tout est vide et ils ont disparut … Sauf Shrone et sa vie qui sont bien trop loin pour avoir un intérêt …

La mort est la seul chose encore présente et elle vient de donner un ordre.

C'est marrant à dire, mais avoir quelqu'un qui prenait la situation en charge quand on en était soit même plus ou moins incapable, c'était rassurant. Courir, oui, elle en était capable. Pas longtemps, mais elle courrait. S'occuper de la blessure aussi. Lorsque le squelette attaqua, elle poussa un léger cri, se cachant le visage derrière la protection de ses mains. Défense inutile, même en tenant la dague, mais bon... Heureusement que l'ange était plus efficace... La fillette baissa les mains en l'entendant continuer de parler, comme si de rien était... Bon, d'accord... La maison à 40 m... Oui, ce devait être envisageable... Respirer à fond... Elle s'étrangla à moitié quand elle entendit l'ange la qualifier de "courageuse". De rire. Un rire nerveux, hystérique. Non, elle était pas courageuse. Inconsciente, et suicidaire, mais pas courageuse, non.

De toutes façons, c'était pasl' important, et Ezechiel était déjà parti, et elle n'allait pas rester là à attendre le déluge... La demoiselle partit donc en courant, son sac à herbes serré contre son coeur, à la suite de l'épéiste blond, notant mentalement qu'elle aurait quelques questions à poser à l'homme (c'était qui ces gens, par exemple), mais que ça attendrait. Ezechiel se débarrassait avec habileté des squelettes, et Maëlys n'avait rien à faire d'autre que le suivre. Alors qu'elle traversait à son tour le groupe de squelette, elle se sentie tirée par sa cape. En fait, elle ne se sentait pas, elle ETAIT retenue par sa cape, dont un pan était au main d'un reste de squelette.

"KYAH!"

Et que je tire sur la cape de toutes mes forces, cape qui se déchire, avant de repartir en courant juste derrière Ezechiel, en respirant profondément. Ne pas pleurer, ne pas pleurer... Les larmes qui brouillent la vue, c'est pas cool du tout... La maison était juste là... Fallait qu'elle arrete de pleurer... Sinon, elle allait rien y voir de se qu'elle faisait... Reniflant un grand coup d'une manière absolument pas glamour (comment font les filles dans les films pour avoir l'air "classe" même quand elles pleurent?!), la fillette s'empara de la main du jeune homme et grimpa à ses cotés. Est-ce qu'ils sont en sécurité, ici? Lui semble le penser pouisqu'il s'assied. Bon, d'accord... Un autre reniflement, assorti d'un geste pour essuyer les larmes qui lui brouillent la vue, et d'une grande inspiration...

"M...Montrez moi votre dos..."

La blessure, comme n'importe quelle blessure aurait besoin d'être netoyée, pansée et protégée... Sauf que là où ils sont, elle n'a pas vraiment ce qu'il faut, ni le calme, ni les moyens (de l'eau ente autre) de faire bien comme lui a appris son métier. Si sa mère était encore en vie, elle se serait énervée sur sa fille pour ne pas faire son travail comme il faut... et sur Ezechiel pour s'être blessé, comme elle l'avait fait avec le vieux Joe quand il s'était blessé en tombant de son échelle... "Tu peux pas faire attention à toi, vieil idiot?!"

Mais sa mère n'est pas là, et elle va devoir se débrouiller seule... Respirer. Observer la blessure. Agir en conséquence.

Aidant l'ange a enlever ses vêtements (que le haut, bande de pervers) la demoiselle jeta un premier coup d'oeil a l'entaille qui lacerait le dos. Et pu voir les autres au passages. Bon sang, à croire que ce type avait passé sa vie à se battre! Estafilades en tout genre, marques de combat diverses (c'était une bouteille cassée qui avait fait celle ci?) et (à moins que l'ezechiel ne soit sadomasochiste, mais elle en doutait) de coups de fouets, brulures diverses et autre qui lui évoquaient peu de bien. Et même deux blessures bien vilaines, complètement brûlées, certes cicatrisées, mais qui avaient du faire très mal, surtout qu'un réseau de nerfs y passait... Hormis la poussière qui s'était infiltrée dans la nouvelle blessure, elle semblait propre, bien que saignant joliment. Bien. D'abord, nettoyer. La jeune guérisseuse attrapa une gourde d'eau, en mouilla son chiffon, avant de nettoyer la blessure a coup précis, nettoyant le sang et la terre. Au passage, de l'autre main, elle palpa les cicatrices plus anciennes, pour confirmer son postulat: Il guérissait plutôt vite. Pas mal des blessures portaient des marques d'infection, mais même celles qui n'avaient jamais été soignées avaient semble-t-il réussi à cicatriser.Bien, maintenant, nettoyage terminé. Ensuite, protéger. La blessure aurait bien mérite un point ou deux, mais ça prendrait trop de temps et elle avait dans l'idée que son compagnon était plutôt impatient. Elle se contenta donc de piocher dans ses baumes a la recherche d'un cicatrisant pour protéger un minimum, en espérant qu'il n'y aurait pas d'effets secondaires (elle n'avait pas vraiment le temps de faire la recherche d'allergie, et de toutes façons, il n'y avait pas d'autre risques qu'une eruption de boutons...), appliquant grossièrement la pâte odorante sur la blessure, avant de recouvrir d'un bandage serre autour du torse, qui, grace à un autre bandage roulé en boule appuyait plus fortement sur le point de compression de la blessure, pour éviter que ça ne saigne trop. Pas assez cependant pour bloquer les mouvements

"voilà. J'ai nettoyé, appliqué un antiseptique-cicatrisant, et mis un bandage. Ca devrait tenir jusqu'à ce soir, mais il faudra que tu vienne me voir pour que je vois si tu as besoin d'un point. Tu peux bouger sans être gêné?"

Question de base, avec les "pas de vertiges?" et autres, mais la puce discernait seule les symptômes. Et maintenant... Elle allait rester seule?

Un humain crache sa haine au visage d’Ombre et ce dernier n’en a cure. Si il avait dû s’intéresser à toutes les imbécilités prononcées par les morts en sursis, il serait encore sous les remparts d’un certain château en train de décimer une armée ennemie. L’humain hurle et l’humain prie. Puis l’humain joue au porc-épic avec les flèches tirées par les squelettes les entourant. Un instant, un clin d’œil et le jeu d’Ombre s’arrête. Il n’y a désormais plus rien d’intéressant à combattre ce cadavre ambulant. Pour la première fois de son existence, Ombre peut pousser un soupir de dépit et il ne s’en prive pas.

- Et mon jeu alors ? C’est pas cool de casser les jouets des autres… Comment voulez-vous apprendre les bonnes manières à ces êtres inférieurs si nos esclaves sont incapables d’obéir correctement.

Une moue boudeuse et nonchalante s’affiche sur le visage de Khalina et comme si de rien n’était, un fouet sombre vient trancher les cervicales d’un squelettes passant à côté. Avant que le crâne ne percute le sol, un nouveau fouet vient l’attraper en vol et le fracasse contre le mur d’une maison proche. Geste de dépit autant que d’énervement. Plus le temps passe et plus Ombre a l’impression que quelqu’un s’amuse à lui retirer ses proies.

D’un seul coup, l’humain qui aurait dû mourir depuis plusieurs secondes déjà s’élança droit sur Ombre. Sans un mouvement de la main, un ongle s’élance à la rencontre du suicidaire. Mais au dernier moment, il esquive sur le côté et se relève aussi rapidement que possible afin, sans doute de tenter quelque chose…

Mais trop tard pour lui. Les réflexes d’un Traqueur ne sont pas ceux d’un humain entravé et blessé à mort. Quatre fouets goudronneux avaient suivit l’ongle et attrapèrent chacun des membres du chevalier du Stolenmark avant de se tendre. Le chevalier se retrouve à quelques centimètres du sol, bras et jambes tendus au maximum… jusqu’au point de rupture. Le bras droit lâcha en premier suivi de près par le second bras. Déséquilibré, le corps part à la renverse et le crâne se fracasse sur le sol. Les fouets se rétractent avant que l’un d’eux ne reparte à l’assaut du chevalier à terre, qui jusque-là affrontait le vampire. Le fouet vise le bras droit de l’humain. Autour d’Ombre, dix ongles ondulent au sol et pas moins d’une vingtaine de fouet commence à ramasser les armes des êtres tombés plus tôt dans la bataille.

- Le jeu continue…

Invité

Enfin des noms, certes des noms après bien une 15aine de minutes, mais c'était toujours des noms. Et puis prendre un bon bol d'air faisait du bien et une petite balade aussi. Craen décida donc d'aller vers le coeur du combat. S'il avait bien tout compris, le coeur du combat n'était pas très loin mais cela le surprenait qu'il fallait 15 minutes pour lui donner le nom de ses cibles. 15 minutes c'est tout de même assez étonnant, et très long dans un combat. Pourquoi 15 minute ? Pourquoi ce regard ? Le garde n'avait pas donné un regard à sa patronne. C'était surprenant. Pas un seul. N'aimait il pas les femmes ? Impossible que ce soit le cas. Peut être qu'en voyant les cibles qu'elle avait indiqué Craen aurait une réponse à ses questions.

C'est donc d'un pas rapide que Craen se dirigea vers les combats. D'un pas rapide, il décida de passer le plus possible par les grands axes avant de s'engouffrer dans les ruelles. Pourquoi ? La réponse était simple. Les ruelles sont les meilleurs endroit pour les embuscades mais aussi les meilleurs moyens d'atteindre des endroits élevé que sont les maisons. Il fallait dire que montrer sur les toits avec une main de moins était particulièrement difficile et risquait de se faire repérer par des archers un tant soit peu planqué. Plus il avançait plus il sentait l'odeur de mort s'affirmer à ses narines, passant même par dessus les nombreux mois sans se laver du voleur. Les squelettes ne sauront peut être pas que Craen était de leur coté alors mieux valait les esquiver.

Quand ces squelettes lui bloquaient trop le chemin, il décida de passer par les ruelles et surtout d'entrer dans une maison où il pourra voir le combat et surtout l'environnement. Bien des gens sous estimait les biens faits d'un environnement controlé et d'une bonne dose d'ingéniosité. Et puis, si c'était une offrande de ma puissante reine des ténèbres il fallait que ces morts soient belles, bien orchestrée, avec un bon timing.

[HRP : si je pouvais avoir une description des batiments autour de la zone où se trouve Ryusei ca m'arrangerait]

Invité

"Ohlala mais quel bordel !" dit Craen en ouvrant une porte menant au champs de bataille.

Le manchot n'aurait jamais pensé que des gens auraient été assez bourrins pour faire s'écrouler 2 ou 3 pâtés de maisons pour pouvoir combattre. Les gens peuvent être tellement brouillons parfois ... Mais bon, peut être avaient ils une bonne raison pour autant de destruction. Enfin, cela n'était pas son problème. Son véritable problème était, en fait, le monticule de reste d'immeuble devant lui. Après un instant, le regard vide, Craen haussa les épaules avant d'avancer tranquillement. au milieu des squelettes.

"Pardon ... pardon excusez moi ... j'habite juste là ... excusez moi ... pardon ... je connais quelqu'un là bas ..."

C'est avec un sourire presque gêné que Craen traversa le champs de morts qui voulaient déferler sur les 4 pégus qui combattaient au centre. Ils se battaient plutot bien d'ailleurs ... enfin si on en jugeait au morceaux d'os brisés qui volaient un peu partout. Sans se moquer, Craen plaignait énormément le pauvre mec qui devra nettoyer le tout. Entre les débris de batiments, les morts, le sang, les os, les squelettes ... ca en faisait du désordre. Mais là n'était pas la question. Il était question de meurtres et pour qu'un meurtre soit beau, il fallait une bonne préparation. C'est donc ainsi qu'il alla voir l'un des mages près du calèche

"Hey vieux, tu pourrais pas m'aiguiller un peu ? Je débarque un peu là et on m'a dit de trouver un certain Ryusei et un Alkor. Tu saurais pas lequel c'est par simple hasard ?"

Essouflé de sa course éffrennée, Arkal déboucha enfin dans un endroit plus vaste que la ruelle de laquelle il arrivait. Le mort-vivant qui le suivait était toujours hors de vue, mais c'était maintenant le dernier de ses soucis. Devant lui, des dizaines de cadavres, humains comme morts-vivants morts (Oo?), jonchaient le sol. À travers ces corps se battaient encore soldats et autres individus assez courageux pour faire face à l'ennemi. Un combat plutôt pêle-mêle, piètrement organisé. Mais que pouvait-on faire en état de crise?

Le problème, c'était que directement en sortant de la ruelle, Arkal était tombé nez-à-nez avec un mort en état de putréfaction plus ou moins avancé. Des lambeaux de chair pendaient encore de son visage et de son torse, alors qu'un touffe de cheveux hirsutes témoignait qu'il s'agissait autrefois d'un homme. Réfléchissant au quart de tour, Arkal dégaina son épée, et continua son mouvement afin de trancher la créature en deux au niveau des troisième et quatrième vertèbres lombaires. Le tout sans arrêter de courir.

Réalisant qu'il se dirigeait vers sa mort en courant ainsi, le demi-dragon s'arrêta. C'est à ce moment qu'il remarqua le poing qu'il avait du côté gauche, jusqu'à présent contenu par l'adrénaline qui l'avait poussé jusque là. Malgré la douleur, Arkal resta debout et commença à longer le mur d'une maison proche.

Après avoir parcouru quelques mètres de cette façon, une autre menace fonça vers lui tête baissée. Littéralement. Ayant vu l'ennemi au dernier instant et contrôlé par un réflexe de survie, il se laissa tomber au sol. Le mort au dessus de lui se fracassa la tête contre le mur de le maison, des parties de son anatomie retombant sur Arkal. Dégoûté, ce dernier en oublia sa crampe pour se relever et secouer sa cape.

Finalement, il arriva au coin de la maison. Alors, il constata que ce qu'il avait vu en sortant de la ruelle n'était rien face à cela. Une armée de morts. Arkal ne pouvait voir le sol tellement il y en avait. Il y avait bien entendu des soldats au travers, qui tentaient de stopper leur avancée vers le château. Avant d'être pris en chasse par un groupe d'ennemis, il s'empressa de rejoindre la porte quelques pas plus loin et entra dans la petite maison.

Il n'y était pas constata-t-il rapidement. Tant mieux. Cela voulait dire que l'endroit était sécurisé. Une jeune fille et un homme, torse nu. Il venait visiblement de se faire soigner, au vu du bandage qui ceignait son corps. Encore essoufflé de sa course, il s'adossa au mur à côté de la porte et s'assit sur le sol, question de reprendre son souffle et ses esprits, tout en se débarassant de son poing.

-Euh... dit-il entre deux souffles, salut...

Je suis assis en tailleur lorsqu'elle soulève ma chemise à l'arrière pour examiner ma blessure. Je frissonne... Je déteste qu'on me touche. Je déteste ça. Depuis que cette terrible troture que m'ont infligé les humains, depuis qu'ils m'ont arraché les ailes avec une violence inimaginable, je ne supporte pas le contact de quiconque sur ma peau. Je tressaille lorsque ses doigts effleure mon dos. Le dégout peut se lire aisément sur mon visage, mais heureusement, la jeune fille est derrière moi.

Je me maintiens pourtant, dans un état de tension extrême. Qui sait ce que cette créature aurait pu m'infliger. Il fallait que quelqu'un avec un minimum de compétence l'examine. Ayant pour habitude de voager seule, j'avait l'habitude de recevoir et donc de savoir prendre soin de quelques estafilades. Mais cette blessures était d'une tout autre nature, d'autant que je ne pouvais la voir... Il fallait donc, malgré mon dégout profond, me résoudre à me laisser faire. Je la sens qui palpe mes blessures... Je serre les dents... Un flash soudain et je sens le coup de fouet, le bruit de la scie sur mes os... Celà n'a duré qu'un instant, mais une colère sourde montre en moi, que je tente de calmer en prenant de profondes inspirations... C'est dans un état de concentration intense que je me laisse alors faire: un baume de soin, un rapide bandage et j'entends sa petite voix me demander:

"voilà. J'ai nettoyé, appliqué un antiseptique-cicatrisant, et mis un bandage. Ca devrait tenir jusqu'à ce soir, mais il faudra que tu vienne me voir pour que je vois si tu as besoin d'un point. Tu peux bouger sans être gêné?"

Non pas de problème pensais je. Je me relevais brusquement, peut etre trop mais peu importe... Enfin elle avait fini, je bougeais les épaules, le torse...Apparemment la magie du soleil avait amoidrie la blessure, puisqu'un simple bandage suffisait.

-"Non pas de souci particulier... Je suis prêt a partir... Je te remercie"

Je dis ces mots d'un ton sec. Elle ne le méritait pas, elle avait fait de son mieux... J'étais néanmoins dans un état de tension et de frustration intense, et malgré toute mes tentatives de dissimuler mes émotions, on pouvait voir un air dur sur mon visage.

Mais cette tension intense qui me permit d'entendre venir quelqu'un malgré le fracas de la bataille: un jeune homme au souffle court s'était approché. Plutot grand et élancé, il portait un équipement léger propre à ceux qui voyagent. il avait l'air perdu, comme en totale contradiction avec le chaos général qui reignait. Un habitant de fentaeris peut être... En tout cas, malgré son air décalé et essouflé, il n'était pas vraiment terrifié par la situation. Je regardais ses yeux, ils étaient d'un rouge étrange et brillait comme des rubis. Il n'était pas humain. Mais en tout cas il n'était pas avec les mort-vivant sinon il ne nous aurait pas fait le plaisir de nous saluer. Un membre de la résistance peut être ? En tout cas c'était un allié. Je parlais alors d'une voix sûre:

-"Salut... Qui es tu ? Je suppose que tu es un ennemi des Pjeyhs, mais sais tu te battre ? Parce que si c'est le cas et si tu te sens d'attaque il faudrait aider les troupes survivante à l'arrière des lignes à faire une percée, en passant par les décombres, ça devrait être faisable. Si tu ne veut pas me suivre, pas de problème, mais je te demande simplement de veiller sur cette jeune fille le temps que la bataille se termine."

Je le regardais en souriant, espérant inspiré confiance. Je ne connaissait pas ses facultés de combattant, mais il m'avait l'air athlétique. Qu'il soit avec moi ou avec Maëlys, il saurait se rendre utile. S'il me suivait, Maëlys trouverait probablement un moyen de se cacher, elle n'était pas chaperon rouge pour rien. De plus avoir un allié me serait bien utile contre cette femme sombre au pouvoirs étranges. S'il choisissait l'autre option, je serais plus rassuré pour Maëlys et je serais à même d'utiliser plus ouvertement le tarot... je remit ma chemise, et attendit sa réponse. J'étais sur le départ

Spoiler:

Pleures, hurlement, tout reprend son cours sur la zone qui n’entendais plus que les cliquetis des squelettes … Déjà les hommes se sont écarté, déjà les êtres on prit plus de place, déjà la mort se fait à nouveau sentir dans l’ambiance si lourde que l’homme ne peux y vivre. Sur le sol les ossement encore poisseux de chaire et de sang se relèvent lorsque l’envi leur prend mais de plus en plus difficilement comme si la trouée de lumière qui se pose sur l’avant-garde donnais bien trop d’espoir à la vie pour qu’elle ne reprenne les rêves d’êtres ayant déjà trouvé la mort. Comme si l’équilibre devait reprendre ses droits …

Mais l’espoir était bien vite déchiré par les cries lier à la guerre. Là bas les hommes qui avait fuit était devenu fou, était devenu roi et entraient dans les maisons pour en faire leur royaume ou le droit de cuissage sera l’un des plus doux par rapport à ce qu’il réservait à celle qui n’avait pas le bonheur d’être assez belle pour les satisfaire de cette façon. La guerre et la folie, le sang et la douleur qui se ramènent ensemble et pulsent pour donner une chaire à ces esprits défrancisant, une mauvaise raison d’être et de vivre parmi les cries … D’en sourire.

Si l’espoir rennaissait il devait vivre du cœur du combat, pulsé de la vie centrale, exploser d’un monde où rien d’autre ne devrait prendre appuis, mais le cœur était si loin que les êtres sans fois n’en avait que faire… Leur mort était proche mais ils étaient resté puissant alors ils étaient roi de leurs dernier instants … Les cries qui se rependent à nouveau et rappelle que ce monde n’est pas un monde doux et bien heureux mais bien un endroit de mort d’absence. Sous le ciel vide de tout être la ville sans nom reprend ses droits :

Le droit à la peur. Le droit à la mort et à la souffrance. Le droit à l’ignorance et à la folie.

Un pas, juste un mouvement et le fou du roi à un pied sur le l’arme d’un squelette, le tranchant d’une épée qui passe comme au travers de lui. Les pupilles dilaté et les yeux du meurtre il fait un nouveau mouvement, l’invocation de la force coule dans ses veines comme elle le fait bien trop souvent, pourtant le tarot ne le refuse pas, bien au contraire, la folie doit y être pour quelque chose. Déjà il prend appuis et un lame vient le percuter au niveau de la hanche, de sa main qui saigne légèrement alors qu’elle sert le métal et l’arrache au tas d’os avant de l’envoyer dans les aires. Le temps n’est pas encore finit car il court sur les décombres simplement viser par des flèches qui semble ne pas pouvoir l’atteindre.

Il est en haut de la bâtisse, percher sur le toit, il disparait et revient quelques instant la main sur un crâne qui injective sans fin, crâne qu’il présente au ciel, à la lumière divine d’un roi d’épée qui sourit de plus belle. La liche retourne à la poussière dans un hurlement sans fin qui pourra s’entendre jusqu’à l’arrière garde et dans le corps de tout ceux qui sont lier à cette magie, une des plus ancienne liche à été renvoyer à l’état d’âme errante dans les décombres d’un combat de Fentaéris par les quatre plus puissants guerriers de l’épée … Mais qu’est ce que l’épée ? Qu’est ce que cette douleur qui vie tranquillement cacher du monde, cette épine présenter par le tarot ?

A l’avant-garde une grande partie des squelettes s’effondre et les fils de magie lâche les uns après les autres. L’équilibre reprend ses droits et le replie jusqu’au château est impossible car les quatre êtres déblayent à présent le reste de morts qui n’appartenait pas à cette liche avec leur épée et leurs pouvoir. L’avant-garde sera aux hommes et à l’équilibre d’ici quelques minutes car aucun de ses êtres bien trop lent ne semble pouvoir affronter les hommes de l’épée.

Plus loin, dans le ciel, les deux wyvernes qui surveillaient montent dans les cieux toujours plus haut comme si elles craignaient que les hommes ne les reconnaissent et les plantes sur un éclaires ou même qu’ils puissent les atteindre. Les deux wyvernes survivantes observent toujours le combat mais son maintenant au dessus du cœur.

Un mot, un doigt qui se pointe sur l’homme qui vient de tuer un mage :

-˝Ryu …˝

Comme murmurer … L’être connais à présent sa cible. Il connait l’homme qu’il doit tuer et que sa déesse lui à montrer l’autre est trop loin et les mages en pleine incantation ne peuvent se permettre de prendre plus de temps pour lui.

Puis l’incantation explose et les mages sont téléporter sur les toits des bâtiments adjacent alors qu’au loin la liche hurle de douleur de son âme désincarné. La seule barrière de chaire qui reste à Ryu et à FuLa est a présent constituer des gardes qui attendaient parmi les mages. Des gardes sur entrainés qui dégaines déjà des armes d’une bonne facture, les gardes personnels des mages pour des guerriers tout aussi exceptionnel, le temps d’une respiration ou d’une mort, qu’importe car l’une n’est que le prémisse de l’autre. Déjà deux d’entre eux tienne tête à un FuLa tournoyant alors que les deux dernier se dirige vers Ryu, l’un tient une lance et l’autre une épée. La lance se jette dans un coup visant à lui perforé le dos tandis que l’épée passe dans une taille dont la ligne s’incurve pour être sur de suivre le mouvement du rapide samouraï.

Plus aucun magicien, plus que deux gardes pour adversaire alors que les autres sont encore empêtrés dans les squelettes et qu’Alkor c’est assez rapprocher du phœnix pour le protéger. Sans un mot il lui à fait comprendre que sa vie avait trop d’importance pour qu’il meurt à présent.

Pour autant la calèche était très loin d’être dénuée de vie, une puissante aura verte sombre parcourut de tentacule d’un violet de meurtre commence à la soulever lentement de terre. Mais cette aura n’a pas pour seul but de la faire sortir de cette zone mais aussi de la protéger et même Ryu sens la puissance de cette chose qui en entrant en contact avec un être en prendrais la vie… Et vue sa largeur et ses mouvement incroyable même le sabre de Lupen ne pourrais le traverser sans qu’il en souffre. Derrière les rideaux de soie un rire semble prendre vie, le rire cristallin de celui qui sait avoir vaincu et n’attend que le verdict final pour savoir combien de ses ennemis il a emmené dans leurs tombes…

L’ours quand à lui c’est enfin effondrer sous le tas de squelette, a première vue il ne se relèvera pas et n’est plus qu’un être luisant encore faiblement sous une montagne d’os qui se refuse à le lâcher alors que ceux en contacte directe avec lui s’effrite les os en essayant de le déchiqueter…

Si la tension des muscles de l'ange n'avait pas renseigné Maëlys quand a la crainte et l'inconfort que lui procurait la situation, la vivacité avec laquelle il se leva et le ton sec du "je suis a bout mais je fais de mon mieux pour pas te gueuler dessus t'y es pour rien" lui aurait apporté l'information... Et l'aurait sans doutes effrayée. Elle se contenta d'un léger sourire gêné, en guise d'excuse, avant de commencer a ranger son sac. Elle ne savait pas ce que l'epeiste avait pu vivre mais elle se doutait que ce n'était pas juste de la pudeur. Et n'était pas sûre de vouloir savoir, en fait... Il y a des choses qu'il est préférable d'ignorer et Maëlys tenait a protéger un minimum sa santé mentale.

Alors qu'elle terminait de ranger dans son sac le baume refermé par dessus les bandages, elle entendit un bruit de course qu lui fit redresser la tête vivement. Pas un mort vivant! Elle en avait marre enfin! Visiblement, non il ne s'agissait pas d'un zombi, squelette vampire ou elle ne savait pas trop quoi d'autre. Mais le nouveau venu, avec ses yeux rouges ne la rassurait pas particulièrement. D'accord, c'était idiot, après tout Alkor avait un œil de la même couleur mais bon, qui avait dit que c'était rationnel? Elle était nerveusement épuisée, et si les soins apportes à Ezechiel lui avait permis de retrouver un semblant de calme, il suffisait de peu pour qu'elle ne craque alors on ne pouvait pas lui refuser d'avoir un comportement un peu irrationnel si?

Sans quitter le nouveau venu des yeux, elle avait repris son sac et s'était légèrement placée en retrait du bretteur, analysant ce qu'elle pouvait du demi dragon, le saluant tout juste d'un signe de tête. Il avait un point de cote à en juge par sa façon de respirer et la main posée sur son flanc. Peut être un bleu mais pas de blessure grave a première vue. Il avait semblait-il l'habitude de se servir d'une épée. Il ne portait pas les vêtements (affreux au demeurant) de l'armée des morts-vivants, mais elle ne se souvenait pas l'avoir vu non plus parmi les résistants. D'accord elle avait mauvaise mémoire des visages mais quand même!

Ezechiel non plus ne semblait pas le reconnaitre comme présent la veille mais cela ne l'empêchait pas de le considérer comme un possible allié, lui demandant assistance contre les pyejs. Aucun des choix qu'il proposait au jeune homme ne satisfaisait la demoiselle, se retrouver seule ou avec un inconnu total, mais bon de toutes façons ont lui demandait pas son avis... A moins que...

S'eloignant de l'ange la demoiselle s'approcha d'une fenêtre, et pu voir les quatre chevaliers bizarres finir de massacrer les morts-vivants de la zone. La voie vers maison abandonnée par où elle était arrivée était encore occupée par un ou deux machins, mais sans plus... Elle était facilement atteignable... Et si elle se souvenait bien il devait y avoir une voie d'accès vers l'arrière garde par les souterrains...

"On peut aller par les souterrains... Je vous guiderai et je resterait a l'abri..."

La voix de la demoiselle n'était pas particulièrement assurée lorsqu'elle fit cette proposition, tout en revenant vers son coéquipier, mais c'était le mieux qu'elle avait... Elle n'avait plus qu'à attendre la réponse des deux hommes, les regardant chacun leur tour, avec un mélange de méfiance et d'inquiétud pour le dragon, de crainte et de volonté pour Ezechiel. Bien sur, ça impliquait l'inconvenient majeur de guider un homme dont ils n'étaient pas sur dans les souterrains, et prendre le risque d'être trahis, mais comme sans chaperon il n'était supposément pas possible de se promener dans les passages secrets...

Arkal fut quelque peu désorienté par la tournure des événements. Il s'attendait à une épée contre sa gorge, ou quoi que ce soit de menacant. Finalement, rien de cela. Au lieu de ça, l'homme blessé qui lui fait une proposition en lui faisant confiance du premier coup. Ce n'était probablement pas un humain normal, aucun d'entre eux ne lui aurait fait une telle offre au demi-dragon aux yeux rouges.

Son souffle recouvré, il se releva Dans le but de se présenter.

Je suis Arkal Ki'Zael. J'arrive de bateau de Hù-Béï, j'ai accosté il y a à peine quelques dizaines de minutes. J'avais à peine connaissance de la situation en Fentaeris... Mais vous, qui êtes-vous?

De toute façon, se ravisa-t-il, je ne me poserai pas de question à votre sujet. Vous m'avez fait confiance, à mon tour d'en faire autant.

Il se tourna vers la jeune fille et la regarda dans les yeux. Il fut aussitôt frappé par ce regard qui témoignait d'un lourd passé. Elle en avait manifestement vu passer plus d'une.

Petite, tu me sembles débrouillarde. Je t'escorterai au souterrain dont tu parles, mais je te laisserai faire ensuite. Demeria est ma patrie à moi aussi, et je ressens un besoin de l'aider malgré ce qu'elle m'a fait vivre.

Puis il se tourna vers l'homme.

J'irai donc avec toi ensuite. Tu peux prendre de l'avance en y allant directement si tu veux, je te retrouverai plus loin.

Ensuite, s'adressant aux deux:

Prêts? Il faut profiter de la victoire humaine sur l'avant-garde. Les soldats seront probablement motivés. La ville est à nous!

Sur ces paroles encourageantes, il attendit de voir le réaction des humain, ou dumoins semblaient-ils en être.

Bon, il semblait répondre comme un allié. Tant mieux pour lui... La surprise pouvait se lire sur son visage. C'était la plus belle marque d'honnêteté. Ma main était sur la garde de mon épée, mais il semblait trop franc pour avoir quelque chose à cacher... Maëlys venait de parler d'un passage par les souterrains. Voilà qui était intéressant. Avec un peu de chance je pourrais surprendre ma proie à l'arrière garde. Je pris la parôle en remettant ma chemise.

-"Chaque minute nous est compté. Je suis Ezechiel, et voici Maëlys. Nous passerons par les souterrains. Arkal je te fais un résumé de la situation pendant ce temps" dis je d'un ton pressé

Nous nous mettons à courrir aussi vite que l'on peut. Quittant la maison, nous profitons des éboulis et de la lenteur des mort-vivant pour se faufilerjusqu'à une entrée de souterrain. Deux squelettes nous barrent le chemin. Je passe d'une grande enjambée devant Maëlys, et saisit de ma main gauche le poignet squelettique du premier alors qu'il amorçait son coup maladroit. Ma main droite se referme sur ses côtes et je le soulève au dessus de ma tête avant de l'écraser tête la première sur le sol derrière moi. Je verrais bien ce que Arkal ferait de l'autre. Je rentre alors dans le souterrains à la suite de Maëlys...

Spoiler:

Maëlys et Arkal était avec moi dans le souterrain. La jeune fille marchait à pas vif dans ce dédale. On entendait encore le fracas des combats, et nous étions obligé de courber la tête pour progresser dans ce labyrinthe. C'est notre guide qui porte la torche, faible lueur qui nous mène, s'arrêtant parfois à une intersection avant de reprendre sa route. je reste légèrement en retrait afin de la dérangé et c'est à voixx basse que je m'adresse à Arkal. Je comptais rendre la situation aussi claire que possible pour lui. Après tout s'il voulait etre à mes cotés durant la bataille, il faudrait qu'il ait un maximum d'élément:

-"Un groupe d'élite est à l'avant-garde et ne tardera pas à percer vers le coeur du combat. Notre cible est Vilrys Pjeyhs, un haut dirigeant Pjeyhs de Fentaëris. Malheureusement, durant la bataille, un puissant mage noire à incanter une sphère de mort, abattant toute forme de vie incapable de se protéger sur la zone. Nous sommes donc gravement diminué. Es tu bon combattant ? Un magicien peut etre ? Car une fois sorti du souterrain nous seront certainement en large infériorité numérique. Il faudra créer le plus de désordre possible à notre arrivée pour permettre au survivant de percer les lignes ennemis. Je ne te cache pas que celà risque d'être complexe car de nombreux êtres puisssant doivent s'y trouver..."

J'attendais une réponse de sa part sur ses capacités éventuelles. Je pensais avoir suffisament parlé, inutile de mentionné le roi phénix, Alkor et Ryuseï. S'il était au service de l'ennemi, ces informations étaient capitales. J'attendis patiemment que Maëlys nous amène à la sortie du souterrain, mon esprit focalisé sur mon objectif: la femme ténébreuse...

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