Bataille pour le Chemin du Jour

Loup et Lièvres peuvent-ils bravé une mort tentaculaire ? Je souhaitait que ce soit le cas. Sinon, il faudrait faire en sorte que cette mort soit honorable pour mon âme et belle pour que Lupen en entendre parler, même depuis Athéïle. Mais alors un puissant fracas et un cri d'une voix connue. Une voix qui habituellement se voulait sage mais qui maintenant bouillait d'une rage guerrière indicible. Un regard pour cette voix. Le Roi Phénix n'est pas un grand guerrier mais je vois d'avantage en lui un Lion qu'un oiseau de feu. Il bataille et rugit, ne laissant à ses adversaires aucune possibilité de contre attaquer. Ou du moins, celle qui laisse sont parée par Alkor. Mais ce Lion, ce Phénix porte la savoir en même temps que la flamme de la liberté. Les treize pierres. Un conte, un mythe parlant de sagesse et d'orgueil. Une histoire de hauteur. Je lève le regard. La calèche est d'ors et déjà dans les airs, alors que voulait dire Aindras. Même si il m'étonnait une nouvelle fois par sa connaissance de Hù-Béï, je ne saisissait pas le but de son propos alors qu'il était déjà en passe d'être débordé par les mort-vivants. Et alors, un instant fugace, un mouvement à la périphérie de mon regard. Un mouvement qui disparaît sans laisser de trace mais je l'ai vu !

Je me retourne complètement et remarque les wyvernes qui volent au-dessus de nous. Alors mon regard se fixe sur l'un des cavaliers. Et une puissante chaleur monte le long de ma colonne vertébrale, parcourant mon échine et dessinant les loups dans mes avants-bras. Il se jouait de nous ! Depuis tout ce temps nous visions la calèche alors qu'il se trouvait là ! Le Phénix avait vu ce que je n'avais pu percevoir, trop obnubilé par ce but absolu. Le chi s'agite en moi. Nous n'avons le droit qu'à un seul tir.

- FuLa, nous n'avons qu'une seule chance de ramener ce poisson sur la berge. Puisse ton bras être soutenu par les kamis. Donne moi l'élan que je n'ai pas et va rejoindre Alkor-Dono pour embellir le bal du roi.

Je m'éloigne alors de lui alors que je dégaine Kousaï. Il me suffit d'un instant pour lié par le filin les deux lames par la gardes. Je me retourne et plonge mon regard dans le sien. Était-ce mon dernier contact avec un Buggïn ? Si c'était le cas, j'étais heureux que ce soit lui. Il connaissait Lupen. Il pourrait lui dire que je n'ai pas terminé de rembourser ma dette si je tombais face à Vylris. Je n'avais pas l'intention de tomber devant lui en vérité. Mais plutôt à genoux devant la dame de mon Seigneur pour lui annoncer la bonne nouvelle. Je prends mes lames en mains et je me dirige vers FuLa tandis que le chi vibre dans mes jambe. J'aurais besoin de cela pour surmonter mes blessures. Je cours. Il n'y à qu'un mètre qui nous sépare et pourtant comment douter que ce seul pas n'est pas une course au vu de sa vitesse ? Je saute et lève le pied pour trouver l'appui de mon frère.

La question, ramener un poisson sur la berge, mais un beau poisson de bois entouré de centaines de tentacules toutes plus sombres et dangereuses les unes que les autres … Oui cela promettait d’être marrant et il était même plus que près a s’amusé avec cela. Sauf que le plan changea au dernier moment sous prétexte que celui qui deviendrais le roi des morts parlais d’un vieux conte d’où il faillait regarder d’en haut ! En haut, tout la haut, les cieux et les wyvernes … deux et Ryu voulais l’une d’elle, elle ne sont pas assez proche pour qu’il choisisse alors sil se contente simplement de se jeter en arrière lorsque Ryu arrive sur lui et le dos sur le sol, les pied sur ceux de Ryu il pousse avec la force que jamais un lièvre ne pourrais avoir et propulse l’homme vers les cieux, l’infini et peux être même au-delà, ou plutôt vers une wyverne en souriant au sol, le visage incliné sur le coter et toujours sur le dos. Il n’ira pas voir le roi, pas tout de suite, ou peux être le roi le rejoindrait-il.

Plus loin c’est Alkor qui regarde au ciel. Qui observe l’homme qui n’est que la figure de proue, l’homme qu’il faut tuer mais qui n’est pas seul responsable de tout cela, le conseil Pjeyhs va devoir y passer pour que cela s’effondre sans vrai chance de survit, le conseil des Pjeyhs mais aussi la chasse qui vas s’en suivre et la mort possible de tout ce que les gens présent connaissait par le passer … La ville, des centaines d’hommes et les ordres, tout vas être à reconstruire ! Alkor sourit calmement, lui non plus ne sera plus là pour voir ça, il aura d’autres choses à faires, il en a trop vue, il a trop vue les hommes, trop été dans les campagnes. Pour lui le temps de dirigé est passé, alors il sourit à son renouveau et à son retour dans l’art. C’est donc un sourire sur les lèvres que son visage croise celui du phœnix :

-˝Moi je ne peux rien pour toi, je peux juste te protéger mais tu a deux autres protecteurs qui peuvent peux être quelque chose. Te lancer reviendrais à te voir mort et tu a un autre but dans la vie. Tu ne pourrais jamais acculer la puissance lorsque le sol reviendra. Mais si tu a une autre idée fait en moi part, pour le moment c’est ton général qui vas voler vers la première cible. Il nous faut garder attendre les derniers renforts et … la ville qui hurle à l’extérieur … Ecoute, bientôt la ville sera avec nous.˝

La bas, au loin les cries du peuple résonnaient, les hommes prenait les armes pour rejoindre ceux qui se battait depuis le début et massacré les squelettes. Le rouge allait être la couleur de ce jour, le rouge pour que la lumière vive … Quatre chevalier à l’avant, quatre fous au centre et le peuple sur le tour … La bataille serait belle.

Dans le ciel, des sort et des flèches étaient lancer sur Ryu tendis que debout sur sa Wyverne un homme avec une épée finement forger semblais l’attendre. Devant lui un mage tenait les rênes de cette bête affamé et d’une main lança un puissant sort dans la direction du guerrier. Sur l’autre Wyverne c’était la même chose sauf que l’homme tenait une arbalète et visait lui aussi le guerrier un sourire sur les lèvres.

Je saute et mes pieds rencontrent ceux de FuLa. Aurais-je dû m'attendre à autre chose venant d'un lièvre ? En tout les cas je ne m'attendais pas à cela. Mais concentré sur mon objectif, j'oublie vite tout cela. Je suis propulsé à toute vitesse et mon pantalon déjà déchiré ainsi que mes cheveux claquent au vent tandis que l'air autour de moi siffle. Tel un carreau, je suis propulsé droit sur une wyverne ou se tient un homme, tenant une épée. Vylris ? Finalement le chef des Pjeyhs déciderait qu'après s'être tant caché il pouvait m'affronter ? J'avais un sérieux doute à se sujet. Mais à présent, je n'avais plus le choix. Je m'approche rapidement et autour de moi fusent sortilèges et flèches mais aucuns ne me poursuit suffisamment longtemps pour m'atteindre. Ce qui risque de ne pas être le cas pour les cavaliers des deux wyvernes qui peuvent aisément voir et calculer ma trajectoire. De telle sorte que je n'ai aucune peine à distinguer l'arbalétrier qui me vise et la magie qui naît entre les mains du cavalier de la monture vers laquelle j'étais propulsé. Mais Kousaï Ookami s'élève et chante. Ou plutôt siffle alors qu'elle tranche l'air lui-même. Elle tournoi au bout d'un filin de Kevlar tandis que des loups se dessinent sur mes avant bras. Elle s'envole alors que le carreau et la magie ne l'ont pas fait et alors qu'ils se dirigent droit sur moi, frappe la cuirasse de la wyverne avant de la percer et de s'y ancré jusqu'à la garde au niveau du flanc droit.

Alors que je pers l'élan donné par Fula, je perds en hauteur et si le carreau passe sur mon épaule gauche en y laissant un sillon sanglant dont je ne peux exprimer la douleur dans un tel moment, Reikon Tsuki frappe le sortilège qui m'ait lancé. La puissance magique contre balance un instant l'élan mais finalement elle se brise face au croc du démon et je reprends ma course, solidement fixé à ma proie. Une fois pisté par un Loup, n'espérer pas pouvoir lui échapper. Car il vous traquera et le loup est le meilleur traqueur qui soit. Capable de courir toute la journée, de vous pister et de vous achever au moment crucial. Vylris Pjeyhs allait périr faces aux loups pour que déméria vive de nouveau. Dans cette volonté se lève le peuple. Le peuple à enfin vu la guerre à ses fenêtres et les armées qui sont tombées pour lui ! Le peuple s'élève et vient soutenir le bras de la résistance !

Ma course se poursuit dans les airs. Suspendu à mon filin, je suis propulsé par la gravité tout simplement. Lorsque FuLa m'avait propulsé et que j'avais harponné la wyverne, je me trouvais au plus haut point que j'avais pût atteindre. Si le sortilège avait retenu un instant ma chute, je me trouvais à présent simplement envoyé en-dessous de la wyverne et fait un tour presque complet de la créature alors que le filin perdait peu à peu en longueur. Ma course se termine au terme de ce tour. Je trouve de nouveau un point de hauteur et je tire aussi fort que je le puis sans utiliser volontairement du chi sur le filin afin de changer légèrement ma trajectoire et me permettre de m'écraser la base de la queue de la wyverne. Une chute loin d'être agréable à plus forte raison qu'elle se faisait sur les écailles et que j'avais écopé de plusieurs nouvelles écorchure en plus d'une douleur lancinante pour mes blessures déjà présentes mais je ne peux me permettre d'attendre que passe la souffrance. Je me relève aussi rapidement que mes réflexes me le permettent et lève Reikon Tsuki. L'épéiste se trouvait derrière le magicien quand j'avais lancé mon assaut. Quand bien même il aurait prévu l'endroit où j'arriverais, j'aurais probablement le temps de le voir venir. Si ce n'était pas le cas et que cet homme n'était pas Vylris alors j'aurais du mal à saisir pourquoi il n'avait pas été sur le champs de bataille. Il aurait tué de nombreux résistants.

Un crie, puissant, rauque et qui pourrais venir d’un autre âge autant que des entrailles de la terre. Il vient plutôt du centre du monde, d’un monde, celui d’un tas d’os agglutiné comme une montagne pour retenir la rage d’un volcan sans merci ou pitié … Le chi marron d’un magma terreur rayonne à travers les interstice osseux et la pelisse de l’ours sort, flamme de terre et de poil sombre qui s’est jeter en direction de FuLa et d’un mouvement à atterri sur ses pieds qui se sont tendu une nouvelle fois pour envoyer le projectile vers la seconde Wyverne. L’incarné se prend un premier sort qui percute son chi, un second, et une flèche qui lui rentre dans le corps mais sa trajectoire ne s’arrête pas et alors que l’arbalétrier devrait tirer il percute la Wyverne et le casque du mage qui la dirige s’effondre. Il ressemble à Grahande car n’est autre que son fils unique qui retourne s’écrasé sur la pierre et mourir avec son garde, sa wyverne et le corps d’un ours qui n’aurais jamais du vivre encore si longtemps. La deuxième Wyverne est à terre et un grand nombre de squelette s’effondre alors que l’épéiste fait un grand sourire à Ryu.

Percher sur l’animal qui se cabre et se retourne pour essayer d’enlever l’épine qui se défait presque d’elle-même sous l’influence du mage qui se retourne rapidement en créant un bouclier entre lui et l’homme à l’épée qui dans sa deuxième main à sorti un poignard. L’arbalète de poing à sa cuisse montre qu’il a surement tué de nombreuses personnes car sur l’autre cuisse il ne reste que cinq carreau sur la vingtaine que devait contenir le carquois. Lui a sourit et quand Ryu c’est jeter sur le dos de la Wyverne il a commencé à courir d’un pas étonnamment stable vue les mouvements de la bête sous lui. D’un appui il se jette sur le samourai et son épée fonce vers l’endroit où devrait se trouver le cœur alors que la dague se prépare à paré les mouvements de l’homme. Sur son propre cœur un blason montre son appartenance physique à la famille Pjeyhs, c’est un garde personnel de l’une des personnalités de la grande et puissante famille de nécromant qui dirige à présent tout ce qu’a put être Déméria.

Au sol FuLa s’est relever et cours vers le roi avec l’habilité d’un lièvre, ses pieds percutent les cranes et les têtes des êtres qui on perdu leurs âmes tandis que son ses mains semblent maintenir une balance pour une fois un peu précaire … Le grand voleur fatigue lui aussi.

Dans le ciel il n’y a plus qu’une Wyverne siège du combat entre Ryu et un garde. Plus qu’une wyverne et un bout de filin détruit par la magie des Pjeyhs tandis que l’autre sabre est tombé au sol enlever de cet être par cette même magie. Une arme pour un homme qui est habituer à ce battre avec deux, et deux pour celui qui n’est autre qu’un garde.

Pourtant Alkor sourit au sol et derrière lui la lumière s’élargie, l’avant-garde est en train de ce vidé de tous ses êtres malsains. Il gardera le roi en vie et la lumière à une chance de vivre, une chance encore, il faut y croire.

Croire …

Un cri puissant. Mais il n'est pas celui du monde, d'un volcan, d'un autre âge ou simplement d'un ours. C'est le cri d'un loup pour ceux qui ne les connaissent pas, un chant pour moi. Mon adversaire m'adresse un large sourire auquel je ne réponds que par le regard d'un loup. Tu es sur mon chemin. Le loup est le prédateur par excellence et il n'est aucun obstacle qui existe qu'il ne puisse franchir dans sa chasse. Kousaï Ookami tombe au milieu des morts qui furent à demi vivant mais à présent endormis à tout jamais. J'ignore quel est son état mais je ne peux m'en soucier. C'était une préoccupation humaine et alors que je me trouvais si près de mon but, je n'avais pas le temps d'être humain. Le garde est un habile combattant à n'en pas douter. Un guerrier d'exception élevé dans ce but de protéger son maître et parent. Pour moi, c'était comme si toute ma vie n'avait été que l'acheminement à ce but ultime. Depuis trop longtemps le nom de Vylris Pjeyhs revenait à mes oreilles et depuis trop longtemps je savais que je devrais lui ôter sa vie. Qu'importe la valeur guerrière de cet homme, il ne serait pas celui qui arrêterait mon avancée.

Il cours sur la monture du mage comme il aurait pût courir sur la terre ferme, je me tiens face à lui en tenant la garde de Reikon Tsuki à deux mains. Kousaï Ookami est tomber. Une extension de moi et à présent, j'affrontais deux lames en n'en possédant qu'une. Mais tout ce temps avant ma possession par le Loup de l'Ombre, j'avais été un adepte des techniques à un seul sabre. Mon niveau était bon mais n'avait rien de comparable avec celui que j'avais acquis depuis au travers de la souffrance, du sang et de mon maître Buggïn. Ce n'était pas un problème. Kousaï Ookami avait été forgé comme une extension de mon être. Mais je restais entier. Alors que l'épée fuse, je me coulisse sur le côté, plus vite que les humains ne le font, moins qu'un sage buggïn qui voudrait réellement accélérer. Reikon Tsuki file à l'encontre du poignard, maniée par ma main droite tandis que la main gauche se saisit de la garde de l'épée et que le chi illumine mon bras gauche. D'un geste j'arrache l'arme de ses mains et la projette dans le vide tandis que le crochet de Reikon Tsuki et un mouvement de poignet permette à la dague de prendre son envol à son tour.

- Permettez-moi de mettre ce combat à égalité. Déclarais-je alors que l'acier volait.

J'effectue un pas en arrière et rengaine Reikon Tsuki avant de me mettre en garde ma main droite se lève au-dessus de mon épaule gauche, ma main gauche protège mon torse. Une garde que Lupen à déjà vu une fois. Le garde conservait son arbalète de poing et disposait de cinq tirs. Je n'était peut-être pas à même de les esquiver tous. Mais j'étais capable de le tuer avant qu'il ne les tire tous. Le style du loup serait mon arme. Car j'avais perdu une extension de mon être mais que la meute était toujours au complet. Reikon Tsuki et Kousaï Ookami faisait partit de la meute au même titre que nos griffes et nos crocs. Ils n'étaient pas des loups. C'est faces à des loups que ce tiendrait ce garde.

La pluie de tuile qui tombent sur moi, je suis à bout de souffle et la maison s'affaissent. Un genou à terre, je contemple mon adversaire s'entourer d'un bouclier magique. Ses cheveux qui s'étirent et serpentent dans le sol... La garce !

Je reprend mon souffle au milieu des débris... A peine quelques pan de mur qui subsiste, il faut sortir pas le choix avant que tous nous prennent en joue. Je regarde Arkal. Cet homme renfermait de nombreux secret et talent... Je ne l'avais rencontré que quelques minutes auparavant, mais quelque chose me disait que si je devrais lui faire entièrement confiance pour me sortir de ce guêpier.

J'ai eu le temps de reprendre mon souffle, mais je suis tout poussièreux. Je m'énerve, je déteste ça ! Pourquoi faut il toujours que combattre soit une affaire de saleté. Je passe mes mains sur mes vêtement d'un geste rapide. Geste un peu étrange dans notre situation actuelle, mais je n'y pouvais rien, c'était plus fort que moi. J'en profite tout de même pour m'adresser à Arkal d'une voix forte:

-"Arkal ! Prépares toi à sortir. Garde ta magie tant que tu peut. La lumière lui fera plus de dégat au corps à corps. Mais il ne sera pas facile d'y arriver. Elle est puissante à distance... Elle a tissé un filet et elle va tenter de nous choper... Donc cours aussi vite que tes jambes te porteront !"

J'ai repris mon souffle... je porte mon regard vers Maëlys... Elle est terrorisé... Elle marmonne des chansons dans une langue que je ne connais pas. Je me tourne vers notre adversaire... Son sourire s'efface subitement alors qu'un écureuil apparait à ses côtés... De la magie... Une magie étrange et puissante, qui semble perturber la femme, la retenir... C'était l'occasion !

-"Arkal ! Avec moi !"

Il fallait aller chercher les autres, se regrouper... Mais entre eux et nous, il y avait cette femme ! En chasse !

Je m'élance, la carte de la Force luit dans ma main... Me prête sa puissance... Dans les jambes, lus de vitesse, d'agilité, d'habileté... Il fallait parcourir la vingtaine de mètre qui nous séparait... Remplie d'abomination... Mon arme n'est pas faite pour le combat de masse... Ni ma technique d'ailleurs... Je compte les prendre de vitesse.

Un premier squelette qui me lance un coup de taille. La carte de la Force me porte... Je pose mon pied sur la lame avec une grande facilité... Le tarot me prête ses ailes... Je ne toucherai pas la toile d'ombre. Mes pieds effleurent le sol ou prennent appuis sur les armes qui tente d'entraver ma course... Un coup d'estoc d'une lance me fait un promontoire. Je ne suis pas au dessus de la mêlée, au milieu d'elle... Bientôt j'arrivent près de ma cible... Et la magie du tarot me porte encore... Ma rapière à la main... Je suis prêt... Sera t'elle encore mal au point à mon arrivée ?

Lentement, comme une valse il voit ses mains quitter ses armes et sa danse devenir celle de sa mort pourtant alors que l’homme lui hôte sa dague il n’a pas peur et sa main ouverte se rapproche rapidement de l’épée comme pour la paré avant qu’elle ne prenne un quelconque élan. Le mouvement de Ryu l’arrête, il se met en garde sans son sabre. Alors d’une voie des plus calmes l’homme déclare :

-˝Dans ce cas, et pour mon honneur je vais faire de même.˝

Il sort une dague caché dans son dos et s’en sert pour faire tomber son armure. Son casque une fois hotter montre le visage d’un garde d’une trentaine d’année qui à vue le monde et ses danger, le visage qui fut bercer par le sel dans son enfance près de la mer avant de rentrer dans l’armé, le visage aux yeux bleu de la mer et dont la cicatrice qui traversait ses lèvres ne brulait rien à l’ardeur qui naissait de son front haut et de son menton pour carrer. Sans son casque ses cheveux blond en pagaille et mal lavé laissant dans le vent l’odeur de la transpiration mais aussi celle des vagues et de la mer qui dans son reflux laisse quelques algues disperser ça et là. Il ne reste à présent que ses bottes noire cousu du fil d’or que les Pjeyhs aiment qui remonte sur son pantalon vert après avoir laissé un entrelà de marque sur ses protèges tibias. Une lourde ceinture à vue les armes qu’elles maintenaient tombé au sol mais elle est toujours là, prête à affronter l’homme et à laisser son cuire paré les coups qui voudrais viser le bas ventre et la coque que l’on voit à travers du pantalon. Au dessus une chemise blanche de marin est tenue au poignet par des protections maintenant des gants ouvert sur les paumes. Sur les quelques pièces d’armure et de protection qui reste, le signe des Pjeyhs mais sur son cœur une dent de requins pendu au bout d’une ficèle bat le rythme que le vent impose au monde. Le pied sur du marin, l’habitude du garde.

˝Un Style de Hu-Bei contre celui de l’ouest. Un envahisseur contre celui qui défend sa propre patrie, les femmes et les enfants pour qui vous n’avez rien fait si ce n’est détruire les maisons … Je suis prêt !˝

Sa garde est bien plus droite, un poing en avant, l’autre au niveau du torse et les jambes très mobiles … Chaque style se vaut, chacun à sa façon mais les styles de Hu-Bei nécessite de la place bien souvent ce qui n’est pas le cas sur un Wyverne. Il sourit et se prépare à contre attaquer alors que ses poings s’entour d’une aura verdâtre légère à laquelle il n'a pretter aucune attention.

La flèche qui revint vers Arkal le surprit. Une première, jamais personne ne lui avait renvoyé un projectile... Il faut dire que peu de gens en étaient capable. Il fit donc un pas sur le côté et, profitant du fait que la flèche aie considérablement ralenti, la frappa au vol du pout de son arc, question d'être sûr que Maëlys n'en serait pas victime. Elle ne fit bien sur que dévier, étant tout de même assez véloce pour être fort difficile à toucher.

Peu de temps après, le toit s'effondra, succédant à un sort lancé par l'un des mages avec la femme. Il se protégea provisoirement de ses bras, juste pour qu'il n'y ait aucun accident fâcheux.

C'est alors qu'Ezechiel se tourne vers lui. Il lui dit qu'ils doivent foncer dans le tas, mais de faire attention à la toile d'ombre sur le sol. Le demi-dragon ne se serait probablement pas tenté à la toucher de toute façon... Au même moment que son compagnon, il se tourna pour regarder la petite, qui était visiblement terrorisée. Sa place n'était pas à la bataille. Elle avait fait de son mieux, elle ne méritait pas ça...

Comme tous les habitants de Fentaeris.

Ces pensées motivantes montant en lui, il vit Ezechiel exécuter un autre de ses sorts, pour s'élancer de façon surhumaine au dessus de la toile, marchant même sur l'arme d'un ennemi. Il allait sans dire qu'Arkal ne pourrait jamais en faire autant. Son cerveau analysa alors les possibilités, et une seule s'imposa. L'ombre craignait la lumière... Et ile ne lui restait plus assez de flèches pour se faire un chemin.

*Je crois que je n'ai pas le choix! En espérant que mes chaussures supportent le coup... *pensa-t-il.

Il s'accroupit alors, et apposa sa main droite sur ses pieds, gardant son arc dans l'autre main. Alors, il utilisa le pouvoir de son héritage draconique, pour mettre le feu à ses bottes de marche. Ne perdant pas de temps, il s'élança aussitôt que ce fut fait. La toile d'ombre s'écartait dès que ses pieds approchaient du sol, mais il devrait faire vite, ses bottes n'était pas éternelles... Il sprinta donc aussi vite que ses jambes le purent, mais rapidement un énième problème apparut.

L'un des morts-vivants qu'il avait fait flamber était toujours debout, et courait vers eux sans se soucier de ce qui l'entourait. Une attitude typique de kamikaze, et Arkal le savait. Sans s'arrêter, il s'emparra de trois flèches de son carquois, qu'il plaça avec la force de l'entraînement entre ses quatre doigts, excluant le pouce évidemment. Tendant la corde de son arc, il sauta en pivotant vers la bombe vivante et relacha ses pointes en plein vol. Les flèches, cette fois dénuées de flames, était mues par une force donnée par l'arc spécial, qui faisait que les flèches du bas et du haut tournaient autour de celle du centre, dans un cercle de mort. N'ayant pas le temps de regarder le résultat de son tir pendant son vol, il se réceptionna après avoir effectué un tour complet sur lui-même en l'air.

Pour aussitôt recommencer à courir vers leur cible. Il ne lui restait que deux mètres à parcourir quand il sortit son épée avec la main droite. Il n'avait pas le temps de ranger son arc. Restait à savoir si Ezechiel et lui arriveraient à rejoindre les survivants...

Ombre assiste à l’effondrement de la toiture avec amusement et un sadisme pur… Premier mouvement de la symphonie de mort et de destruction que souhaite voir le Traqueur. Mais alors qu’un certain calme revient dans les rues de l’arrière garde, un misérable rongeur cendré fait son apparition et se jette sur l’invocation. Pour la première fois, Ombre doit subir une attaque allant au-delà de la simple attaque mentale, un assaut direct sur son âme. Combat perdu d’avance pour l’invocation qui se retrouve éjectée du corps de son ancienne maîtresse.

Dans cette manœuvre, Ombre perd la vue de sa maîtresse. Arme tellement pratique dan une mêlée… Mais bien moins utile lorsqu’il s’agit d’affronter des Vies au milieu des morts-vivants. Évidemment, la frustration est totale et la haine de la mare de ténèbres ne fait que s’accroître… Un tremblement du sol et la disparition d’une partie de la toile autour de l’une des Vies, qui s’envole dans une direction totalement aléatoire. Quoi qui ait pu se passer, la Vie n’avait pas dû le prévoir. Une autre sensation, plus faible mais répétée… Des pas qui font disparaître les ténèbres. Quelle erreur de la part de l’insecte de penser qu’un peu de lumière ferait disparaître la toile de l’araignée !

La toile ondule près de l’insecte et des bourgeonnements apparaissent un peu partout sur celle-ci. De ces bourgeons, une dizaine de tentacules souples jaillissent et se ruent vers l’inconscient. Les épieux sombres ne sont pas très épais, moins d’un demi-centimètre de diamètre. Leur but n’est pas de tuer mais simplement de se planter dans leur cible : l’insecte. Dès l’instant où l’ombre rencontrera la chair, les ténèbres se déploieront, se nourrissant de sang et de viande.

Pendant ce temps, le « corps » d’Ombre se déplace dans le cimetière ambulant qu’est l’arrière-garde. Un cadavre parmi tant d’autres et Ombre se projette à l’intérieur. La chair n’est pas mangé, elle absorbe les ténèbres et Ombre se relève dans un nouveau corps. Un homme dans la trentaine, au corps nettement plus entrainé que celui de Khalina. Seul point commun avec l’ancien réceptacle de l‘invocation, les yeux totalement noirs.

Un sourire nait sur les lèvres de l’homme. Finalement, le changement de corps est possible pour une ombre… Mais désormais, bien plus qu’une simple créature des ténèbres infinies. Une phrase à l’attention des mages réunis au centre de la toile.

- Vous avez une belle réserve de cadavre… Faites moi rêver !

Ombre ramasse une épée et retourne vers le centre de la toile qu’il a tissé… Et autour de lui, une cinquantaine de corps se relèvent pour marcher vers les deux combattants. De nouveaux kamikazes viennent joindre leurs efforts à l’éradication des résistants.

Un regard, un simple regard de ses orbites vides et un rictus qui se dessine sur les ombres des lèvres inexistantes comme un dernier et invisible sourire de la part d’un mort qui cours vers sa perte, un mort qui regarde un visage, le visage de l’homme qui prend appuis sur sa hache… Le temps s’éternise sur les instant important de votre vie parait-il, le temps semble long lorsque l’on sait que l’on va mourir pourtant le jeune homme ne pensait pas y passer en prenant appuis ? Mais le squelette explose et l’ange de papier repart en marche arrière dans un bruit de fracas. Plusieurs mètres plus loin il se retrouve à terre la jambe d’appuis briser par la puissance de l’explosion laisse déjà des marques de sang sur le pantalon, la fracture est surement ouverte.

Plus loin les hommes tentent tant bien que mal de se libéré de leur étaux de squelette mais les hommes ne sont pas de taille face à la mort et à ses sbires, face à ceux qui contrôlent encore Déméria, face à ceux qui maintiennent d’une main de fer le royaume le plus puissant du monde dont les armées sont encore en train de se remplir d’homme vivant.

Comme un rêve, tombant du silence même,
Un souvenir qui s’effondre, un avenir qui se sème,
Un sourire de l’elfe qui transforme de ses mains
Le monde qui a vécu, un être, un assassin.

Il est là prêt de l’ange, une main sur son épaule,
Il murmure en silence, comme un murmure qui vole :
˝Rien n’est écrit, le futur appartient à ceux qui vivent,
Danse, fuit, soit simplement plus qu’un être de livre.˝

Une main sur la jambe, juste pour la refermer,
Pour plus qu’elle ne saigne mais ne peux avancer,
Il doit pouvoir courir, ne prend donc la fracture,
Puis sourit à nouveau et explose le future.

D’une danse il se tourne et passe alors une carte,
Un jugement qui s’éveille et les ombres écartent,
Un mouvement juste une danse et il a disparut,
Mais dans l’aire, une phrase n’est plus perdue …

-˝Force et honneur ! Pour le futur !˝

La femme d’Alkor à sa main sur la blessure de l’ange et marmonne alors que derrière elles les résistants profitent de la large troué crée dans les squelettes en hurlant des cries de guerre tout en courant vers les mages avec hargne. Le reste n'était qu'une illusion ? Difficile à croire vue les dégat bien réel que celà à crée dans les rangs des morts.

˝Vilaine blessure, votre jambe est casser, rentrer dans les souterrains avec votre guide je vais montrer à ses hommes qu’une femme peux retourner un combat … J’espère ne pas avoir perdu mes vieilles habitudes …˝

De sa main un morceau de papier tombe, quelques mots écrit de façon fine : ˝On ne peux effacer la vérité. Le passé est une verité.˝. Elle sourit et sa magie explose à nouveau.

Khalina poussa un cri de colère absolument pas digne d'un adulte lorsque Ombre s'enfuit, la laissant seule aux commanndes du corps de la nécromancienne. Toute a sa fureur, l'enfant ne remarqua absolument pas le danger qu'elle encourait avec deux zozos qui la visaient de leurs attaques. Et. Bousculant les deux mages aux passage, se précipita sur le nouveau corps occupe par ombre, sans se préoccuper du danger, ni des morts vivants (qui la traitaient encore comme une des leurs mais ca allait pas tarder a changer) en hurlant

"REVIENS ICI CORNICHON A TRONCHE DE CAKE"

L'insulte tranchait sur le fracas du champs de bataille, non seulement par le volume, que par le contenu, bien différent des cris de ralliement (bien moins classe, aussi) et surprit grandement Maelys, la faisant sortir de sa cachette précaire. Elle ne connaissait qu'e et une seule personne qui pouvait employer ce genre d'insultes, et zlle ne s'attendait absolument pas a l'entendre en un tel lieu. Mais ne connaissant pas les particularités des différents combattants, elle avait du mal a comprendre qui avait ou sortir une telle phrase e ou.

Le cri de joie et de ralliement qui retenti a ce moment rappela a maelys que ce n'était pas le moment de rechercher ce qui avait de fortes chances de n'être qu'un mirage. Les résistants n'étaient plus coinces par les squelettes, et se sentaient visiblement requinques par ce qui était possiblement l'œuvre de la fzmme d'alkor, qui repartait au combat, laissant ezechiel derrière elle, avec la jambe dans un etrange angle laissant supposer une fracture. La jeune femme parcourut les quelques pas qui la séparait des deux zozos, et vint pour aider ezechiel a regagner les soutterains, tout en s'adressant a [$nom de la femme d'alkor].

"envoyez moi les blesses s'il vous plait!"

Elle allait avoir du boulot...

(désolée si je fais des incohérences mais poster via mon iPhone n'est pas très pratique pour vérifier certains détails. Krogan si soucis, mail moi!)

Les styles de Hù-Béïs prennent plus d'espace. C'est souvent vrai. Le style du loup n'en était pas exclu puisqu'il consistait en de multiples attaques venant de toutes les parties possibles du corps qui constituaient d'autant plus de loups qui se jetaient crocs et griffes sur leurs proie. Mais cette espace nécessaire était souvent dû à des acrobaties impressionnantes et pointes de vitesses surprenantes. Choses dont j'étais capable mais qui m'aurait couté d'autant plus de sang dû fait des blessures infligées par Narec. Un serpent vicieux envoyé pour compliquer ma tâche et il l'avait fait avec habileté. Mais face à ce garde, même sans acrobaties, j'avais mes chances. Peut-être disposait-il de chi mais alors là je m'interrogerais sur finalement, qui n'en disposait pas à Déméria ? En tout les cas, n'avoir que mes mains ne m'empêchait pas de faire du style du Loup un style létal. Mon regard croise celui du Démérien. Je reste une seconde ainsi. Aucune précipitation n'est nécessaire. Ma hâte ne serait que la clef de ma défaite. Il me fallait donc être patient. Traquer ma proie. La pousser à l'erreur car je n'avais pas le droit d'en faire.

Lentement les auriculaires et les annulaires de mes mains se recroquevillent tandis que les autres doigts se plient pour devenir crochus. Pour devenir des griffes. Dans mon regard naît celui du chasseur et mes dents blanches se découvrent à mesure que mon sourire devient carnassier. Et dans un éclair, l'azur qui scintille et trois griffes plongent au travers des écailles de la wyverne. Du sang noir jaillit de la plaie et bien ancré, je me sers de ce lien pour m'appuyer et propulser mes jambes à la rencontre de celles de mon adversaire. La clef de ce combat était l'équilibre. Son style de combat se basait manifestement sur une forte défense de la partie supérieur et un excellent jeu de jambes. J'ignorais quel était son niveau mais il devait être bon pour qu'il est si confiance. Seulement, si son équilibre était brisé, à un moment ou un autre, il ne pourrait pas compter sur ses bras pour le rattraper. Tout son équilibre ce basait sur ses jambes. C'était là que le style de Hù-Béï devenait supérieur, quand bien même nous trouverions nous sur le dos d'une monstruosité volante.

Le chi illumine ma jambe ou plutôt ma cuisse. D'avantage pour la protéger que pour faire basculer mon adversaire mais l'effet sera là cependant. La vitesse placée dans ma jambe deviendra une force et la seconde jambe, devenue un loup frappera à hauteur des côte pour achever de faire basculer le combattant de l'ouest. Peut-être ne tomberait-il pas maintenant. Peut-être même parviendrait-il à esquiver ? Si c'était le cas et bien j'en saurais plus sur sa vitesse et cela me confirmerait qu'un marin ne perdrait pas l'équilibre à cause d'une secousse, le spasme de douleur d'une wyverne.

Le chi … Voilà une chose que ce personnage aurais bien aimer maitrisé mais qu’il n’avait en rien, enfin, comme tout homme il pulsait au fond de lui, énergie réserver aux êtres plus faibles que les autres races mais ténu et utilisable seulement par ceux qui en avait une vrai conscience, une conscience que seul les buggins savaient vraiment éveiller. Ces hommes étaient contre le couronne et lui avait toujours été pour elle depuis qu’il s’était engager. Mais le temps n’étaient pas à ses réflexions puériles sur une force qu’il n’avait pas, cette homme avait combattu depuis le début alors que lui était encore frais et que seul le fait d’avoir tiré à l’arbalète aurait peu le fatiguer.

Première secousse alors que l’homme plante ses mains à travers la couche écailleuse de la wyverne, encore ce chi qui rend ses mains comme des griffes bien plus résistant que des mains normal car personne ne pourrais autrement de ses simples mains perforé la peau écailleuse de ses êtres inspiré par les dragons des contes. Sauf que cette secousse il n’en avait que faire car il avait même appris à ce battre à la lance sur le dos de wyvernes en pleine acrobatie, cette simple explosion de douleur ne changerais donc rien et il amadoua la secousse comme on se glisse entre les vagues dans le cœur d’un bateau. Il était là et personne ne l’en délogerais pas même un sage que tout le monde craignais ici. Cet être n’avait rien à y faire !

Dans un cri, comme une incantation à sa propre force, un grognement incompréhensible ou simplement dans un souffle il se baisse sur ses appuies et cueille la première jambe d’un coup de poing, ses poings entouré de magie néoromantique faite par son protéger et qui vient contrebalancer le chi mais avec le seul but de détruire, d’explosé et de rendre tout à la mort. Alors que le premier poing vient s’opposer à la première jambe il continu à se baisser et sa deuxième main viens se poser sous cette jambe l’obligeant à remonter vers les cieux et passant ainsi sous la seconde attaque. Ses mains sont toujours entourées par la magie nécromantique qui détruira tout ce qui n’est pas protéger et qui entre en contact avec elle lorsqu’il pousse encore plus violement sur la même jambe toujours dans ce crie dans le but d’éjecter Ryu de la wyverne tout en se redressant, toujours en position de combat. Personne ne le fera quitter son protéger et c’est à l’autre être de s’éloigner de leur roi.

Si Ryu à garder son accroche dans le cuire de la bête et que la pousser pourtant puissante n’a pas suffit à l’éjecter l’homme continuera d’un coup de poing au niveau du poignet de Ryu avant de se relever à nouveau pour garder une position plus que stable.

Une vibration dans la garde de Reikon Tsuki. De la magie, semblable à celle que déchaîna Grahande et au voile de mort qui traversa le champs de bataille. Une magie destinée à tuer et qui ne pourrait rien faire d'autre. Mais le chi ne peut être tuer, simplement dissipé. Ma jambe rencontre son poing et les deux chocs s'annulent. Son énergie le rendait-elle plus fort ? Porter la mort au poing ne rendait pas plus fort ou plus rapide. Ce qui était le cas du chi. Mais lui pouvait me tuer d'un seul contact. Par chance mes jambes avaient été protégées par le chi et c'est ce dernier qui c'était consumé alors qu'il obligeait ma seconde jambe à partir dans les airs. Porter la mort au poing ne rendait pas plus fort ou plus rapide mais j'étais plus lent et plus faible que si je n'avais pas eût à traverser tout le champs de bataille et à recevoir de nombreux coups. J'étais loin d'être frais, ce qui était tout son opposé. Mais je n'avais de toute façon pas le choix. Pour en terminer avec le règne des pjeyhs, il fallait en terminer avec la vie de Vylris et donc celle de son garde du corps.

Le soldat envoyait ma jambe en l'air avec suffisamment de force pour m'éjecter complètement de la wyverne. Par réflexes, je m'agrippais à cette prise que mes doigts avaient dans la chair de la monstruosité, y additionnant du chi afin de mieux résister mais en vérité je ne parvins qu'à freiner l'élan de l'homme de main, traçant trois sillon sanglant dans la chair de la wyverne jusqu'à mi-hauteur de son flanc. Ainsi suspendu au-dessus du vide, je pouvais sentir mes muscles tressaillirent sous l'effort alors qu'ils venaient déjà de traverser une journée de combat. Je baissais le regard vers le champs de bataille et pût entendre de nombreux cri alors qu'apparaissaient de nombreuses explosions, manifestement magique au milieu des morts-vivants. Était-ce là des renforts pour les résistants ? Si les Résistants n'avaient pas abandonnés, alors je ne pouvais pas échouer ! Je n'y avait pas le droit et ma promesse devait être tenue !

Ma main gauche était fiché dans la chair de la créature qui avait une nouvelle fois hurler et tressaillit de douleur, mais ma main droite était libre. Le chi fit apparaître un loup bleuté sur mon bras droit et cinq griffes s'enfoncèrent dans la chair de la wverne avant que trois autre ne la laissent. Et de ses cinq griffes, un loup se propulse sur le flanc de sa proie. Il n'a gardé appuie sur la monstruosité que le temps d'un saut et sa main rendue noir par le sang se pose sur la garde d'une lame tandis que l'azur brille. La lame se dégaine et frappe. Le Iajutsu. Plus rapide que n'importe quel style de combat. Un éclaboussure de sang. Est-ce celle qui annonce la fin de ce combat ? En tout les cas, le boxeurs ne pouvait complètement y avoir échapper. Ma vitesse était bien trop grande. Au-delà des possibilité humaine. Loin de celle d'Alkor mais loin de celle qu'un humain pouvait atteindre. Je commençais à sérieusement le ressentir dans mon chi.

Mes pieds me réceptionnent sur le cuir épais de la bête qui perdait à présent des flots de sang sur son flanc. La sueur collait mes cheveux dans ma nuque et mon souffle se faisait court tandis que mes muscles se trouvaient de la peine à rester ferme. J'arriverais bientôt au terme de l'effort qu'il m'était possible de faire et si je devais vaincre le règne des Pjeyhs, ce devait être dans les prochaines minutes. Était-ce la fin de ce combat ?

Le chi, il n’en avait pas et la magie néoromantique qui avait été invoqué pour rester à égalité avec le chi ne le rendait ni plus rapide, ni plus puissant, c’était juste un guerrier surentrainer comme doit l’être un garde du corps personnelle … Mais face à une frappe si rapide que le iaijutsu que peu faire un homme ? Personne ne peux esquiver une belle, peux de gens sont capable de contrer une flèche alors face à la même vitesse poser au corps au corps, la même précision, personne ne survit, simplement. Le ventre ouvert il regarde la lame dans la main de son adversaire, lui qui avait jeté même ses armes caché sur lui pour rester à égalité, pour … Sa bouche s’ouvre lentement et il regarde Ryu dans les yeux. Dans ceux du marin on peut voir l’eau qui coule lentement, l’eau de la franchise, l’eau de la pureté, l’eau qui n’est autre que la vérité, elle le fixe comme paralysante alors qu’il articule avec difficulté et qu’une de ses main pleine de sang pointe le sabre du doigt :

-˝Sans honneur …˝

Il avait rompu le contrat que les deux hommes avait passé pour l’honneur. Car c’est pour son honneur que le jeune garde avait hotté ses armes cacher et qu’il s’était mit à égalité avec Ryu même au niveau de sa lourde armure qui jamais n’aurais laissé passer une telle frappe. C’était pour son honneur qu’il avait pris le temps d’enlever jusqu’à ses dagues, pour son honneur … Et voilà que son adversaire ressortait son arme alors que le duel était baser sur l’honneur, sur l’égalité, poing à poing et qu’il l’avait respecté … Il n’avait plus d’honneur.

Lentement la tête de l’homme se retourne vers le ciel, puis c’est tout le corps qui semble vouloir l’embrasser et que ses bras s’ouvre pour dévoiler la blessure d’un sabre qui n’aurais jamais dut être tiré. Enfin le pied marin n’est plus guider et il s’effondre, il tombe trop lentement, il chute et se corps explose alors qu’il entre en contacte avec le sol ne laissant que peux de preuve de son existence dans le charnier ambiant. Pourtant la phrase qu’il a prononcé est toujours là rythmer par les goutes de sang qui goute lentement du katana forger par Lupen qui semble s’en abreuver, une dent de démon, par un cœur d’ange … Loup mais …

La main de Vylris c’est tourné vers lui, une main ouverte parcourut de vague verte et la magie déferle vers l’homme, non l’animal car à force de se prendre pour un loup on en perd ce qui fait de nous un homme … Un vague verte digne de celle de Grahande par le passer, une vague de magie qui font vers sa cible, Ryu, le loup du Souffle Gris.

Un terrible combat. Qui m'avait coûté ce que j'avais rassemblé d'honneur. Mais entre homme et bête, il m'était difficile de rester fixé sur cette conception philosophique. Pourtant elle définissait l'ensemble de ma vie en tant que samouraï. Mais Jôta ne me l'avait-il pas dit un jour ? Un paysan ne devient jamais un samouraï. C'était peut-être vrai. Peut-être n'avais-je jamais été un samouraï. Mais l'honneur d'un combat contre mon honneur auprès de mon Daymo et de sa dame ? Je le sacrifierai trois-cent fois encore si je le devais. Mais l'honneur de cet homme me torturerait contrairement au mien. Car le sien, je lui avait volé, tué par une lame alors qu'il n'avait que ses poings. Un honneur qui nourrirait le Loup de l'Ombre et un affrontement qui se profilerai entre nous. Mais j'avais encore du temps. Mais moins de temps pour mettre à bas Vylris. J'arrivais au terme de mes forces. J'avais certes encore du chi, suffisamment pour le tuer, mais mes muscles étaient épuisés, chi ou non. Combien de temps passerais-je à récupérer de cette journée ? Je l'ignorais mais si je sauvais tout mes compagnons en bas en tuant Vylris alors je pourrais bien avoir sacrifier mon honneur, quel valeur avait-il en comparaison avec celui de toute les vies sauvées ? J'aurais racheté une partie de mes fautes passées en commettant une faute qui m'éloignait une fois de plus du statut de samouraï. Mais tout ses actes, les Hùbéïs n'en entendraient de toute façon pas parler. Ils n'auraient connaissance ni du bien ni du mal alors pour eux je ne serais que le Loup de Ming-Chè et traité en tant que tel. C'est auprès d'eux que je devrais racheter mon honneur.

Beaucoup de chose auxquelles je penserais après en avoir finit avec Vylris. Ma lame passe sur le corps du garde du corps et la lame tranche complètement son torse tandis que le sang jaillit et éclabousse mes vêtements. Le corps tombe alors dans le vide tandis que de ses lèvres s'échappent les deux derniers mot de sa vie et que ses yeux me maudissent. Une nouvelle malédiction que j'accepte. Que je mérite. Puis je me tourne vers Vylris alors que dans ses mains nait une lumière verte. La même magie que Grahande, une nouvelle fois. Alors il ne me restait plus qu'à le tuer et tout serait fini pour moi ? Je rentrerais au Souffle Gris et j'irais voir Nibianne pour l'entendre chanter faux et préparer une soupe à l'oignon. Et je crois que je resterais encore pour profiter de la bonne humeur de Johan avant d'aller voir si Klor et Adam on envie d'apprendre quelque chose avec moi. Et peut-être que je passerais quelques temps assis à côté de Lupen à regarder la Lune.

Cela me paraissait bien. Bien mieux que toute ces morts, cette souffrance, ce malheurs et ces malédictions. Le chi brille et brûle, tel un feu d'azur parcourût de long zébrure violacée. Oui le Loup de l'Ombre est plus fort de cette mort dans le déshonneur. Soit, je l'affronterais encore. Le chi illumine non pas mes bras mais mes jambes alors que je bondis sur le côté et que mon pied gauche prends appuis sur la membrane de l'aile gauche l'espace d'une seconde avant que mon pied droit ne trouve la stabilité des écailles et ne me propulse derrière la vague verte. Reikon hurle alors que la vitesse lui fait trancher l'air plus vite qu'elle ne l'aurait normalement pût. Dans la garde une vibration, celle d'un démon. Reikon ne hurle pas, elle chante pour la lune dont elle est l'âme, dont elle est la lame. Ce n'est pas un samouraï dont la lame se dirige droit vers le cou de Vylris mais un Loup dont les crocs s'apprêtent à trancher la jugulaire de sa proie pour la mettre à mort. Un loup aux yeux si différent. Un œil jaune et qui sourit du sang versé et un œil bleu qui est celui du chasseur qui tue par nécessité et pas par plaisir.

Le sang, le sang de l’homme qui gicle hors de ce qui avait été son corps, hors du peu de chose qui lui restait à lui qui n’avais pas plus d’honneur que le loup. Le sang rouge qui coule lentement sur les yeux jaune ou mer, le sang pourpre qui s’effondre et ferme les yeux, le sang vermeil qui appelle le noir, le noir qui ferme les yeux de Ryu.

Spoiler:

Le sang grenat qui s’effondre comme une écharpe de pierre précieuse qui accompagne la chute d’un homme habiller de bleu, d’un marin, d’un loup dont le sabre a dévoré le sang de l’homme qui devait s’effondrer. Déjà la wyverne se pose alors que la tête de son cavalier est poser entre ses mains, perdu sur une maison dont le toit grince comme si il allait exploser sous le poids de la bête elle n’a plus de raison de rester en vole au dessus de ce charnier alors son esprit bien que simple s’envole et dans un hurlement elle se dirige vers le palais où toutes les autres la rejoignent… Mais cet être d’ombre n’est pas ce qui intéresse les êtres encore vivant au sol.

Alors que quelques squelettes s’effondrent encore privé de la magie de leur maitre, les yeux sont tourner vers celui qui les a libéré de la face des Pjeyhs … De la face uniquement car de nombreux autres restent dans le château. Ils le regardent s’effondrer alors qu’un éclair vient le récupéré en plein vole. Une cape noire déchiré comme un souvenir ancien poser sur les épaules et un tatouage semblant le dévoré, l’elfe prend le loup dans ses bras et tombe sur le sol comme si il ne faisait que marcher. Lentement, comme une procession devant laquelle les coups semblent s’arrêter il se dirige vers une maison et entre à l’intérieur en poussant du bout de la main une porte qui n’aurais jamais dut s’ouvrir. Et alors que cette dernière ce referme sans un grincement une nouvelle explosion et un crie puissant qui parcoure toute la capitale.

-˝ON Z’ARRIVE MÊME QUE BADORE !˝

Tout ceux qui avait la vue assez fine pouvais voir une fumé ou des hommes venant de la porte nord, des buggins et des chevalier en lourde armure dont les chevaux été mort autant que des lanciers armé jusqu’au dent mais surtout, tout de rouge vêtu des mercenaires de Zolt menez par une femme au sourire carnassier. Le temps était venu où la mort appeler par la lune prendrais la place de celle que la déesse honnie avait laissé. L’arrière garde allais voir arriver tout ceux qui n’avais pas eut le temps de venir avant et qui à présent était dans la ville, l’armée laisser derrière pour charger une première fois, les renforts. Un sourire sur la bouche d'Alkor et un murmure :

-"Alors voilà ce qu'a payer votre or Phoénix ?"

Alors que je prend appui sur le premier squelette, je souris, la Force est avec moi et me porte toujours vers l'avant... Soudain... Une explosion... Je m'envole vers l'arrière comme une balle. Une douleur terrible, ma jambe fracturée... Je retombe au sol quelques mètres plus loin. Pas très loin de ma position de départ. J'encaisse le coup. Le tarot commence a reprendre son du. L'équilibre reprend ses droits. Je suis au sol souffle coupé, immobilisé par la douleur... Je hurle... Je suis une proie immobile et facile qui hurle de douleur. Une larme qui coule, la larme d'un souvenir d'une meme position de faiblesse... Ne suis je donc pas capable d'accomplir la volonté du tarot. Ma faiblesse ne mérite pas la confiance de mon roi. A tout instant, un mort vivant pourrait abattre son arme rouillée sur mon cou... En finir...

Une vision... Mon tarot qui vibre de manière infime, mais distinctement. Krogan... Il est face à moi... Il pose sa main sur moi... La douleur qui me paralysait s'estompe... Mais qu'en partie, car la fracture est bien réelle. Un éclair... Une lumière... Les morts vivants qui s'effondre comme un chateau de carte... Je suis dos au sol. Et je sens une autre présence prêt de moi... La femme d'Alkor... Une femme sublime. Elle me conseille la fuite. Ai je donc fait tout ce dont j'étais capable. Etait ce là l'étendue de mon apport à la cause de l'Epée... Mais il fallait se rendre à l'évidence: je ne pouvais continuer...

Je me pose sur mes coudes... Les résistants qui se freille un chemin sanglant au travers des morts vivants... Notre chance... Enfin ! Je souffle, la douleur est encore vive, mais mon tibia n'est pas tout à fait droit... Une voix rassurante: Maëlys...

Elle était auprès de moi... Prête à m'aider... Il fallait rejoindre le souterrain au plus vite. Amener le plus d'homme possible pour atteindre Vilrys... La lumière pouvait elle encore briller sur Fentaërys ? Un fol espoir venait de naitre en moi malgré la douleur et la honte...

Peu après son accrobatie guerrière, ayant courru encore plusieurs mètres, Arkal entendit un fracas assourdissant venant de'un peu en avat à gauhe de lui. Il vit clairement le Kamikaze qu'il avait visé plus tôt exploser sur Ezechiel, qui sur le coup effectua un vol plané sur dix bon mètres. La culpabilité l'envahit aussitôt. C'était de sa faute s'il n'avait pas réussi à neutraliser la bombe afin de protéger son allié.

*Crétin, Arkal, t'es qu'un pauvre crétin...*

Les conséquence de son échec lui avaient effectivement sauté aux yeux. Sans Ézéchiel, il se retrouvait seul face à la femme d'ombre. Et son armée de morts-vivants également.

Il entendit son compagnon hurler de douleur peu après, ce qui fut un soulagement pour lui. Au moins, il n'était pas mort...

Une série d'événements étranges se produirent ensuite. Se retournant vers son objectif, le femme, il vit un écureuil lui sauter dessus. Puis une onde de magie émane de l'impact des deux êtres, alors que l'écureuil retombe sans âme sur le sol. La toile d'ombre sembe s'animer autour de lui quelques fractions de secondes après. Des tentacules s'élèvent et s'étendent vers lui. Puis le momet. Le moment où un vent de magie fort, puissant, balaie le champ de bataille, résorbant la toie qui lui faisait obstacles il y a moins d'une seconde, Et éliminant nombre de zombies à l'arrière-garde.

Les soldats de l'autre côté du mur d'ennemis s'activèrent aussitôt, tentant de se frayer un chemin pour sortir de cette situation fort fâheuse. Le demi-dragon s'empressa d'enlever ses chaussures, s'arrêtant momentannément à cette fin. C'était difficile avec les mains pleines, mais il les conserva quand même.

La femme qu'il prenait alors se mit alors à lancer des insultes à un être inidentifiable. Son caractère avait visiblement chhangé à l'impact avec le rongeur. Que s'était-il donc passé? De toute façon, il ne pouvait plus se permettre d'affronter cette femme de front, puisqu'il n'avait plus d'allié. Sa seul chance consistait à rejoindre es résistants de l'autre côté des morts. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

*C'est le moment de devenir dangeureux!* pensa-t-il

Accélérant encore, il lança chacune de ses chaussures sr un mort différent, qui prirent feu tous les deux au contact. Ne s'arrêtant pas pour autant, il fonça en ligne droite vers son objectif. Le premier squeette qui osa lui barrer la route se fit arracher le crâne par une lame dans un éclat de umière et un bruit sec. Le demi-dragon assembla alors sa résistance, et rengaina l'épée qu'il tenait dans la main droite pour tendre cette dernière devant lui. Il s'écria alors:

POUR DÉMÉRIA!!!

Aussitôt cette phrase lancée, il utilisa son héritage draconique de façon beaucoup plus intense que tout à l'heure. à un point tel en fait, que la douleur en était insupportable. Des langues de feu se déchainèrent devant lui, réduisant à l'étât de cendre tout ce qui était sur son chemin jusqu'aux résistants et qui ne possédait pas de protection magique. Toutefois, le demi-dragon souffrait de manière tele qu'il n'arrivait plus à se tenir debout, aussi s'effondra-t-il à genoux sur le sol pendant un instant, rassemblant ses esprits afin de neutraliser la douleur. Celle-ci le tenaillerait pour quelques semaines, de la même manière qu'un brûlure, moins intensémment bien entendu. Il se releva avec peine et recommença à avancer vers les survivant, qui profiteraient sûrement de cette brèche. Il marchait lentement, la main gauche tenant l'arc posée sur son bras droit qui pendait à son côté.

Décidément, cette guerre est un beau bordel… A chaque fois qu’un camp pense avoir pris le dessus sur un autre, les évènements s’enchaînent pour changer le favori. C’était frustrant et terriblement amusant en même temps. Ainsi, alors que l’une des proies est blessée et n’attend plus que la mise à mort, alors qu’une autre est cachée sous une table en gémissant et alors que la dernière fonce droit dans un piège, les évènements prennent une tournure toute nouvelle. Entre l’écureuil fantôme et voleur de corps, la décharge d’énergie qui détruit une grande partie des forces armées nécromant et la toile de Ombre et le demi dragon jouant avec le feu, il y avait de quoi se sentir blousé.

Après l’instant de choc passé et l’ensemble des ténèbres composant la toile sombre de retour dans le corps humain de Ombre, le bras de ce dernier se lève à l’horizontale, dans le prolongement des épaules, et les ongles s’élancent vers le corps de Khalina et attrapent le cou de celle-ci. Un léger mouvement des doigts et les fils de ténèbres tirent le corps qui s’écrase aux pieds d’Ombre, qui lui écrase la tête avec une de ses bottes avant de la repousser contre le mur d‘une des maisons alentour.

A l’abri derrière le bouclier formé par les mages Pjeyhs, Ombre apprécia la contre-attaque ridicule du lézard. Attrapant par le col un magicien qui semblait un peu plus choqué que les autres par la tournure des évènements, Ombre se mit à parler d’une voix calme mais beaucoup trop calme pour que ce soit vrai.

- Arrêtez de rêvasser et passez à l’attaque.

Soudain, un petit souvenir revint en mémoire d’Ombre. Un souvenir qu’il avait extrait de la mémoire de Khalina. Une bête nécromant que les plus puissants Pjeyhs pouvaient créer. Avec 5 des mages réunis, ils pouvaient bien en créer une aussi.

- Je veux une monstruosité. C’est clair ?

Cinq des mages commencent une incantation et les os des squelettes déjà tombés commencent à se rassembler et une créature prend forme. Une créature haute de cinq mètres et dont la seule gueule faisait un bon mètre. Des griffes pouvant couper un homme en deux et des dents pouvant déchiqueter un cheval. Le sourire d’Ombre est terrible à voir car il ne fait pas de doute qu’il apprécie la situation, il s’amuse comme un enfant avec un nouveau jouet. La monstruosité passe à l’attaque.

- Commençons une nouvelle partie !

Un sourire plein de dent et les fils qui avaient composés la toile des ténèbres passent à l’attaque. Tous les hommes ne pourraient les esquiver et ceux qui y arriveraient devront alors affronter les hommes touchés, devenus des marionnettes vivantes aux ordres des fils d’Ombre.

Comment faire d’un monde ce qu’il n’est pas, comment faire du futur une simple croyance et tout exploser tel un miroir dont les échardes douloureuses se plantent dans la peau de l’homme qui l’a trop regardé et l’oblige à danser à nouveau. Comment montré à ceux qui ignorent tout que le danger peut aussi venir du passé ? De derrière eux …

Alors qu’Arkal fait exploser sa magie tuant plus de résistant que de squelette qui résiste facilement à la chaleur vue leur composition et n’en ressortent que noircit alors que l’homme ne peux la supporté, il doit apprendre que la mort vient du dos bien souvent et une hache s’abat de la main du tas d’os qui avait reçut sa botte. Pourtant la hache explose alors qu’une femme à la main tendu vers le bout de métal qui c’est arrêter en pleine course, mais quelle femme, une magicienne renommé avant qu’elle renonce à la magie pour devenir la femme d’Alkor, une femme belle à en mourir comme une fleur blanche perdu au milieu d’un océan de sang, comme une douceur sur un lit d’amertume mais une douceur qui semblait dans son élément et déjà ses beau vêtements portaient des marques de coups et de brulures.

Devant le groupe de résistant des buggins du Dragon se sont ranger et marchent en rythme faisant jaillir le feu et brulant la toile d’ombre sur le chemin de leur allier, personne ne sera toucher par cette chose. Les quelques chevalier dont la monture à été dévoré par le tas des os et qui ne doivent leur survit qu’a des artefacts qu’ils portent fièrement hurlent avec rage en se lançant au combat derrière les sages. Il n’est plus temps de regarder les morts, il est temps d’en faire de nouveau, mais faire un beau mort fière d’avoir combattu jusqu’à son dernier souffle, voilà ce qui coule encore dans l’esprit de ses guerriers hors du commun qui fondent vers le groupe de nouveau arrivant pour les rallier et mener une charge victorieuse vers l’infini…

Pour ce qui est des nouveaux arrivants c’est … des plus étonnants, un petit être qui ressemble à un gamin de douze ans ouvre la marche en chantonnant une histoire de wyverne qu’il écaillerait en commençant par le bec … Mais plus étonnant encore c’est que la charge mener par les hommes qui le suivait jusqu’au débris de la porte semble ne pas l’embêter et que les dis hommes l’évitent alors qu’il chantonne en entrant sur la toile d’ombre où les marionnettes commence à s’agiter et que les hommes essaye de détruire … Une volé de flèche par vers ombre et son armée alors que les hommes doucement s’effondre face à l’abomination, mais combattre sur deux flan est-ce une bonne idée pour ceux qui maintenaient jusqu’à présent l’arrière garde ?

Dans le vent on murmure que tout cela est enfin terminé et que la lumière vas revenir … Mais le temps peux encore changer car la lueur qui régnais sur l’avant-garde se recouvre peux à peux. Pourtant, pour les plus fins observateur ses nuages sembleront étonnamment normaux... Encore une idée dans le vent ?

Bon, alors, visiblement, la jambe d'Ezechiel était bien cassée, et si la douleur semblait avoir disparu, il ne serait pas en état de marcher correctement. Observant vite les alentours, Maëlys dégotta un bout de bois (un reste d'arc?) et une épée cassée, de longueur suffisante pour faire une atelle, grossière , certes, mais bon, on cherchait à faire dans l'urgence, là...

"Faites que personne nous voit faites que personne nous voit faites que personne nous voit..."

Oui, c'était une prière, adressée à... personne en fait... C'est juste que s'ils étaient attaqués maintenant, entre Ezechiel qui était bien amoché, et elle qui avait les mains prises entre l'épée (entortillée dans un bout de sa cape), le bâton, et une de ses bandes pour attacher le tout (sans parler de ses compétences en combat), ben... ils seraient dans la M*rde. Ses prières furent visiblement entendues, puisque personne ne les interrompit tandis que la demoiselle bloquait la jambe blessée de l'ange, puis l'aidait à se relever, le soutenant d'une main, l'autre serrant son poignard dont elle avait sortit la lame "anti morts vivants" dont lui avait parlé Alkor. Et il fallait qu'ils se coltinent une dizaine de mètres cahin caha, sans se faire attaquer... Chouette... Quand elle pensait que ce quartier était auparavant une route bordée de maison, ou passaient chevaux, passants et litières sur porteurs... ça changeait quand même...

Te plains pas comparé aux autres, c'est enfantin.

Merci la partie hyper rationnelle du cerveau pour son intervention qui n'aidait ABSOLUMENT PAS la petite guérisseuse. Pas penser à ça. Surtout ne pas y penser.

"Ils vont pas mourir, hein? Il vont pas mourir..."

Le ton laissait bien entendre que Maëlys elle même ne croyait pas à ce qu'elle disait, mais bon... Qui pourrait survivre contre un tel monstre?

"On peut même pas les aider... Entre toi qu'est cassé et moi qui sert pas à grand chose..."

Y devait quand même bien y avoir une idée non? Un truc, n'importe quoi!

Pendant que sa soeur faisait du rafistolage primaire, Lunaë s'était immobilisée, toute sa colère (anormalement puissante pour une fillette de son âge) évanouie, remplacée par la peur en voyant les liens d'ombres se dirigeant vers elle. C'était pas normal, et "quelque chose" lui disait que c'était pas bon du tout. Levant les bras, la fillette se protégea comme elle le pouvait, c'est à dire de façon dérisoire. Au moment ou les tentacules se refermèrent autour du cou de Khalina, l'enfant s'arc-bouta pour résister, tandis que ses traits se dessinaient fugacement en surimpression sur le visage de l'adulte, avant que le corps ne soit entrainé vers Ombre et que l'esprit de Lunaë ne reste sur place, terrorrisée. Elle voulait rentrer, elle voulait retrouver sa maman son papa... Dans une chambre du QG, une petite fille se réveilla en proie à la terreur incompréhensible d'un cauchemar en appelant sa maman...

Je jette un regard vers le haut... Et je souris en apercevant Vilrys défait par la lame de mon allié. Je le vois aussi tomber de la Wyvern comme une pierre. C'est alors qu'un homme étrange à la cape d'ébène se jeta sur lui afin de le récupérer en plein vol. Ils disparurent de mon champ de vision. Etait il mort ? Je ne pouvais le savoir, mais la pression des monstres se fit légèrement plus hésitante. Ma lance tournoie et frappe d'un grand coup circulaire mes adversairesau niveau des genoux, les faisant chuter lourdement. Un répit, une respiration, un vent doux mais chargé d'odeur de mort qui souffle soudain dans les replis de mes vêtements...

Une clameur. Une cri de guerre, un hymne de destruction résonne alors sur le champ de bataille. Des renforts ? Et pas n'importe quel renfort puisqu'il s'agissait de puissants mercenaires de Zolt. Je distinguai même à leur tête une des trois Lunes de Zolt. Comment celà était il possible ? Qui aurait pu avoir suffisament de fonds pour pouvoir se permettre une dépense aussi faramineuse dans le but de m'aider. Ces hommes n'était intéressé que par l'argent, il y avait donc un employeur mystère qui avait décidé de nous aider. Je n'allais pas m'en plaindre mais je sais bien qu'une des pires choses à faire en politique était de devoir quelque chose d'importance à quelqu'un...

C'est aussi à l'arrière garde que les choses s'accélérèrent. Des chevaliers du Stolenmark à pied ainsi que tous les Buggin qui n'avait pas été suffisament rapide pour suivre la charge de cavalerie fonçait à présent sur les rang des morts-vivants. L'avant-garde avait probablement été nettoyé par les cavaliers que j'avais distingué précedemment. Je souris, la perte de leur chef combiné à ces trois attaques sur les trois fronts nous permettra probablement de mettre le coup final et décisif à cette terrible bataille.

C'est alors qu'Alkor se tourne vers moi. Peut être a t'il mal interprété mon sourire, car il croit que je suis à l'origine de cette attaque de mercenaire. Mon esprit de politicien était déjà prêt a une telle éventualité et c'est avec un large sourire que je répondis:

-"C'était ma dernière carte. Je savais que vous comptiez tenter quelque chose contre cette armée avant de vous rencontrez, c'était un choix logique. Je me suis donc préparé en conséquence... Même si la quasi-totalité de mon or y est passé..."

Je m'interrompt un instant, pourfendant un squelette d'estoc d'une extrémité de ma lance avant de continuer ma rotation et trancher en deux une abomination au niveau de l'abdomen, répandant ses viscères pourris sur le sol déjà rouge.

-"Ils avait attendus un signal de ma part pour attaquer, il n'y a plus qu'à espérer que la petite fortune que j'ai dépensé nous permette de renverser définitivement le cours de cette bataille. FORCE ET HONNEUR !"

Un mouvement, doux de l’homme et l’on ne peut plus se demander pourquoi le combat est souvent considéré comme une danse. Alkor vole et tournoi tout en restant prêt de son protéger et dans un mouvement il lui sourit de plus belle. Dans ce même mouvement il lui rajoute quelque mot, rapidement posé :

-˝Vous n’avez pas fait de signal … Pas de signal assez puissant pour être repéré derrière la muraille, mais vous êtes politicien et je n’ai plus rien à faire avec ce royaume après la guerre.˝

Sa lance se pose sur un squelette et dans le même mouvement il le lance vers les cieux, puis elle attrape un deuxième sous la cage thoracique et l’envoie rencontré le premier. C’est sous une pluie d’ossement que FuLa les rejoint enfin.

Lui aussi porte un merveilleux sourire sur le visage comme si tout semblait jouer et qu’ils avaient enfin gagné. Après un échange de regard avec son chef ce dernier reprend la parole alors que le voleur commence le travail … d’extermination :

˝Nous allons vous menez à eux phœnix, vos hommes attendent surement vos ordres et il n’est pas temps de laisser une troupe comme celle-ci dépérir par manque d’ordre. Il va falloir aller prendre le palais. Pour ces dernières heures je serais votre chef de guerre et FuLa votre garde du corps, faite nous confiance vous ne mourrez pas… Pour le reste c’est nous qui nous en remettons a vous, la politique n’est pas mon domaine et j’ai bien d’autres choses à faire que de discuter avec des hommes … Mon travail me manque.˝

Pourtant même la dernière phrase n’avait réussit à toucher au sourire du maitre de guerre, il était simplement heureux d’avoir enfin finit cela, même part delà les morts qu’il savait fière par delà la souffrance et le silence, même par delà sa propre douleur, il était simplement heureux comme un homme qui touche le but de sa vie :

Liberté.

[Hrp : Prochain post de toi dans l'arrière garde]

Des puissants souffles de feu issus d'une magie qui n'en était pas une. Les souffles du Dragons incendies les rangs de morts-vivants Pjeyhs tandis que le vent attisent les flammes et emportent les ossement légers. Pourtant, en première lignes de la nouvelle attaque qui déferlaient sur l'armée de mort-vivant et les sorciers qui obéissaient à Ombre, ce n'étaient pas des Buggïns mais des chevaliers, lourdement armaturés et pour la plupart équipés de boucliers. Au milieu d'eux un enfant dont la progression semble ne pouvait être gênée ni par mort-vivant, ni par chevalier. Au milieu de la bataille, une monstruosité, née de l'ingéniosité des sorciers et de la peur que leurs inspiraient l'Ombre, cet être capable de prendre possession de leurs corps comme il l'entendait. Sa puissance physique était grande et chacun de ses coup emportait un chevalier mais que pouvait faire cette lourde et large créature face au Buggïn du Lièvre qui se dernièrement sur elle, la frappant de toute part de leurs pieds, fracassant les os qui l'a constituait de manière systématique.

Pendant ce temps, les résistants se rassemblaient et Letha mena la charge, faisant exploser la magie sur les sbires Pjeyhs qui s'approchaient trop des rangs de ceux que son mari avait rassemblé pour que la Lumière baigne à nouveau Fentaeris. L'un de ceux là était un homme sans armure mais qui portait un large bouclier, frappé du symbole des chevaliers du Stolenmark, l'épée de Stolen, et une longue épée qui tranchait chair et os pour ne plus laisser que charpie. Il passe à côté de Ézéchiel et Maëlys alors qu'un zombie lève une main devenue os griffus pour lacérer le dos de la guérisseuse. Son bouclier frappe entre les côtes, cassant avec un bruit sec les os du mort-vivant et l'obligeant à reculer pour éviter une blessure mortelle à la jeune fille tandis que son épée frappait le crâne de la créature sans vie. Il se tourne vers Maëlys et ses yeux d'un bleu glacial semblent flamboyant car en eux brille la flamme de la liberté :

- Ne reste pas là petite ! Va dans les souterrains et n'en sort que lorsque un résistants te dira de le faire !

Sa voix était autoritaire et n'admettrait aucune contradiction. Mais alors que la jeune fille aurait pût lui répondre, il tournoie et tranche en deux la colonne vertébrale d'un squelette qui s'apprêtait à frapper dans son dos. A quelques mètres de Maëlys, des résistants gardaient l'entrée hâtivement dégagée des débris en direction des souterrains. Depuis cet endroit il lui faudrait un peu de concentration pour trouver son chemin mais un examen minutieux du chemin montrerait la bonne direction à la première intersection, dû aux traces de pas laissées là. Pour le jeune demi-dragon qui se trouvait là aussi, il n'appartenait qu'à lui de trouver un abri sûr où sa survie serait assurée, au moins le temps que la tempête passe.

Spoiler:

» Mises à Jour Générales
» Lune et sang un rêve de jour orageux.
» Rp pour le nouveau
» Pour un voyage...
» Du coq à l'âne, et pour pas cher.