Arrivée d'un Souffle de loup.

Il était temps, le temps d’arriver simplement de ce long voyage sans aucun souci, trop long voyage pour même vivre en paix et rester calme. Pourtant la seul silhouette du loup avait suffit à faire garder leurs calme à toutes les personnes présentes, à que tout se passe sans encombre. Il régnait comme un climat de respect beaucoup trop puissant dans le navire pour que qui conque ose essayer de le braver.

Le temps cours d’un renard dans sa cabine, presque interdit d’en sortir par la carcasse de Klor qui s’était posé devant la porte. Le temps long des Tempête qui sans aucun challenge c’étaient relayer plus par habitude que par fatigue. Le temps calme d’un équipage qui jetaient parfois des regards en direction de Déméria, peux ne repensait pas à ce qu’ils avaient vue, rien là bas n’était encore en état d’être… Le temps joyeux d’une cuisinière qui avait retrouvé son sourire et le faisait partager plus particulièrement à un second. Le temps arrêté de Nilr qui fixait encore le capitaine lorsque le vaisseau arriva et qu’enfin il rentra dans sa cabine. Le temps infini d’un loup qui était resté sur la proue, seule figure du bateau il faisait peur accompagner de Sham et Zhrey.

Puis tout redevient normal, le bruit des bottes ferrées se fit à nouveau entendre, Klor s’étira devant la cabine et arrêta d’obstrué la porte : Il l’ouvrit même pour que le riche passager daigne sortir à l’air libre qui lui avait été refusé pour sa propre sécurité. Puis il s’apprêta à faire son travail, faire accoster un bateau et comme tout les membres de cette équipage il faisait ça très bien.

C’était Adam qui était à la barre et Rohan monta dans les cordages pour donner un coup de main aux deux demoiselles… Il n’avait rien à leurs envier, il était aussi rapide que le vent qui maniait la lance, aussi précis qu’une lame qui coupait les nœuds plutôt que les défaire mais laissait les cordes aussi longues que précédemment, aussi vif qu’un magicien qui faisait des nœuds aussi vite qu’il les aurait coupé… Un parfais marin des plus agiles. En bas le lourd bruit des bottes de Lupen donnait le ton comme si cet accostage était un vrai abordage millimétré et que tout pouvais se passer aussi bien que mal. Alors tout le monde était prêt à tout.

Puis Klor sauta avec une corde d’amarrage et Johan fit de même à l’autre bout du bateau. Puis tout s’arrêta à l’endroit précis où Adam l’avais prévu et ce fut la voie de Lupen qui clôtura tout cela :

-˝Quartier libre les gars, mêmes recommandations que d’habitude sauf qu’on risque de rester un bout de temps à terre. On a deux jours avant la nuit de l’œil et quelque chose me dit qu’on ne repartira pas avant … Par contre la nuit je veux du monde sur le bateau et que vous soyer tous perpétuellement prêt à vous bouger, on ne sait pas ce qui se trame ici et ça peux être pire qu’a Déméria alors pas de faignasse ! Sinon moi j’ai des choses à faire à terre mais d’abord chacun passe devant moi y’a une paye qui attend !
Et toi le renard bon vent ! Mais fait gaf à toi, au faite, le retour risque d’être encore plus cher … Donc pense à refaire des sous mon vieux.˝

Le temps de la paix, les bourses étaient prêtes et même Relgan descendit de son perchoir pour recevoir sa paye… Puis il quitta le bateau et entra dans les ruelles, il était toujours le premier à la dépensé mais il plus personne n’en avait rien à faire … ceux qui s’y était intéresser savaient pourquoi.

Les bourses distribué Lupen attendit que le bateau refasse assez le plein de marin pour descendre à son tour et ceci même si de nombreux marins n’étaient pas sortie. L’homme nommé le Lynx ne fit pas son apparition et c’est avec une bourse que Lupen descendit dans les calles alors que Krash continuait à fumé avec son perpétuelle sourire de pirate accrocher au bastingage.

Le trajet avait été paisible. Paisible comme le calme avant la tempête, Lupen avait en fait maintenu ce climat par son attitude. J'ignorais si c'était de la morosité, de la nostalgie mais toujours est-il que cela maintenait l'ensemble de l'équipage dans une ambiance paisible qui me semblait bien loin de l'esprit de pirate auquel on pourrait s'attendre. Dans cette ambiance, tout ce que j'avais à faire, c'était de continuer à m'entraîner et à essayer d'intégrer ma fonction de second. Je n'avais pas renouvelé mon invitation à des cours méditatif mais certaines personnes s'y étaient jointes au grès des envies et des habitudes. Je n'avais pas eût l'espoir d'y voir Klor mais j'aurais apprécier qu'il s'y essaye à nouveau. Avoir envie d'apprendre est toujours une bonne chose. Mais dans mon entraînement je n'étais pas perturbé mais plutôt observé par une certaine personne. Nidia la cuisinière semblait me prêter une attention particulière depuis mon retour. J'ignorais à quoi cela était dû. Peut-être aux bandages que j'avais porté autour des hanches le premier jour mais je m'en étais vite débarrassé une fois la cicatrisation suffisamment avancée pour se terminer seule. Mais toujours était-il qu'elle m'accordait suffisamment de regard et de sourire pour que je ne sache pas vraiment quoi en faire. Je répondais à ses sourires lorsqu'il m'était impossible de faire autrement mais je commençais à trouver cela presque gênant. Cependant je n'y attachais pas plus d'importance que cela, la douleur dans mes bras et la méditation m'empêchaient de toute façon de trop penser à cela.

Une fois finalement arrivé à Atheïle, je jetais un regard à la ville dont je n'avais qu'entendu parler. Une ville d'hérésie qui prétendait s'élever contre l'obscurité qu'était la condition divine. J'ignorais pourquoi les kamis n'avaient pas encore engloutit cette cité dans les entrailles de la terre et n'avais en fait qu'une hâte, qu'ils le fassent. Je trouvais indigne que ces personnes puissent ainsi cracher leurs athéisme à la face du monde avec l'arrogance de croire pouvoir effacer les dieux de nos esprit. Si un culte leurs était voué, ce n'était pas car c'était de simple idoles mais bien car ils pouvaient être nos bienfaiteurs comme ceux qui nous mettaient à genoux dans des abysses de flammes. Mais puisque le destin m'y poussait, je tenterais de sauver cette ville du chaos qui la menaçait. Cela dit, peut-être pas avec autant d'ardeur qu'à Déméria.

Lorsque leurs de débarqué fût annoncée, Lupen nous parlât de nuit de l'œil et du temps que nous passerions en Athe. Cette nuit avait-elle une quelconque signification ? Je l'apprendrais bien assez tôt lorsque j'enquêterais sur le chaos à venir. Mais à ce sujet. Par quoi devais-je commencer ? Cette fois-ci pas d'informateur et je doutais qu'une autre famille noble ait employée un mercenaire aussi peu fiable que Astélia qui m'avouerai son but et ma future cible sans même tenté de remplir son contrat. Alors comment faire ? Je n'étais pas vraiment un enquêteur mais d'après ce que je savais, les bons informateurs se trouvaient plus facilement dans les tavernes. Me tournant vers l'intérieur du navire, je pût constater que Lupen s'enfonçait dans les profondeurs de la cale tandis que Krash restait à la même place et qu'une partie des marins assurait un quart de garde. Je préférais agir.

Sautant du bastingage, j'atterris sur les dur pavés du port dans le claquement sourd du cuir contre la pierre. Je donnais ensuite un coup de talon dans le pavé, affaissant le point de précision que j'avais créer en atterrissant, fissurant la pierre. Puis me dirigeais dans une des artères de la ville, avançant un peu au hasard, une bourse attachée derrière la garde de Reikon Tsuki.

Lupen sortit à son tour de l’ombre de la calle pour regarder autour de lui cette éblouissante lumière pour ses yeux d’homme. Il était temps d’aller faire un petit tour, Nidia allais se charger de refaire les stockes de nourriture avec Klor pour lui il était temps de faire quelques petites recherches plus personnelles, d’aller voir si ses vieux amis n’était pas mort et de vérifier si le vautour mangeait toujours les restes de ses ennemies. Après tout c’était sa ville, celle que montrait son pavillon et il avait même une vieille bicoque quelque part sur le port qu’il avait partagé avec certains des membres de son équipage lors de la construction de se bateau. Aujourd’hui elle servait d’entrepôt… Et c’était mieux ainsi, la mer était une bien meilleur compagne que la terre !

Un crochet par sa cabine pour prendre Sham, il est inconcevable de laisser un ami sur le bord du chemin, alors une des personnes du trio … cela devenait tout à fait hors du commun. Il était d’ailleurs certain que Sham aimerais faire un petit tour avec lui comme ils en faisaient si souvent tout les trois.

C’est dans cette perspective (et dans celle d’aller prendre une bière et se battre pour le plaisir) que Lupen sauta du navire. Ses lourdes bottes firent un bruit sourd en retombant sur le sol pavé qui avait vue bien peux de sang par rapport à celui d’Azur de Fentaéris. Puis le bruit commença à se répéter et tous surement que le vieux fou était de retour dans ce port qu’il avait prit comme attache plutôt que de garder par tout temps un pavillon pirate.

Un faucon sur l’épaule un vieux fou marchait dans les ruelles d’Athélie en un concert de bruit métallique puissant lorsqu’il décida qu’il était temps que la demoiselle qui le suivait arrête de faire joujou. Il tourna le coin d’une rue et attendit qu’elle pointe le bout de son vilain nez :

-˝Vous savez qu’il n’est pas bon de suivre les grand méchant pirate même par un matin claire … La question c’est que voulez vous ? Si vous voulez apprendre la vérité approcher vous encore, si vous tenez à votre vie parler vite ou fuyez, enfin si vous voulez faire affaire je vous écoute.˝

Lupen semblait très calme, c’est Sham qui semblait mécontent et montrait les crocs à son interlocuteur en semblant vouloir cracher toute sa haine et la transpercer de ses mots. Zhrey, juste au dessus regardait la scène en ce demandait si allais avoir le droit à un vrai petit déjeuné ou si il devrait se contenter d’un pièce de viande …

Invité

Ce matin-là, Khalina avait décidée de faire le tour des navire de la ville, afin de nouer quelques contrats avec les Capitaines de ceux-ci. Elle ne tenait pas, en effet, à devoir s' approvisionner chez les Seigneurs Marchands pour ses plantes, et à payer leurs insuportables taxes. Athée était réputé pour être LE plus grand port du commerce du monde, et devait, par conséquent, attirer autre chose que de gentils et honnêtes petits marchands. Elle trouverait sûrement un pirate ou un marchand peu scrupuleux avec qui faire affaire.
Mais elle n' eut même pas le temps de commencer son inspection que ses yeux furent attirés par un visage qui lui semblait familié. C' était étrange, elle était sûre d' avoir déjà vu cet homme quelque part, mais où? t puis, l' avait-elle seulement déjà rencontrée? Oui, sa elle en était sûre. Aussi sûre qu' elle connaissait par coeur toutes les recettes de ses petites potions, qu' elle avait prit soin d' emporter avec elle au cas où. Seulement, dans quel lieu et en quel circonstances? La était la question.
Ce n' était pas un client, déjà, sa elle en était sûre.
Ce n' était pas non plus l' un des hommes avec qui elle avait déjà fait affaire.
Encore moins un de ceux avec qui elle avait déjà entrenue quelques rapports plutôt intimes.
Mais alors qui était-ce? Cette sensation d' être proche de la connaissance et pourtant de ne pas pouvoir la saisir était des plus frustrante! C' était une chose que detestait la nécromancienne: ne pas savoir.

Puis soudain la réponse lui vint, subitement. Cet homme elle l' avait plus ou moins apercut à l' auberge de la tour plusieurs jours auparavant. C' est lui qui avait discuter avec la naine dont le frère c' était emparé de son héritage, juste avant que l' herboriste ne vienne à la rencontre de celle-çi. Si elle se souvenait bien des paroles de cet homme, il dirigeait un navire et ne semblait pas avoir trop de scrupules. Il semblait même être le type de capitaine que recherchait précisement Khalina. Aussi se décidat-elle à le suivre.

Mais lorsque celui-ci s' engouffra dans une ruelle sombre, la prudence de la jeune femme se reveilla. Cela sentait de le piège à plein nez! Mais en même temps, il fallait bien qu' elle puisse se réapprovisionner en plantes sans être dépendante de ces cupides Seigneures Marchands. Et puis, que venait-il faire à Athée? Rah, curiosité, quand tu nous tiens!

Positionnant la sacoche dans lequelle se trouvait ses fioles devant elle afin de pouvoir s' en servi le plus vite possible si la situation l' obligeait, l' apothicaire respira un grand coup puis s' engouffra elle aussi dans la ruelle. Mais elle ne fit pas dix pas que la voix de sa cible se fit entendre. Au moins il était observateur, ce qui révelait un esprit d' analyse. Donc cet homme n' était sûrement pas un abruti congénitale.
Si il avait eu affaire à quelqu' un d' autre qu' à Khalina, touts autres personnes auraient sûrement tourné les talons et prit ses jambes à son coup, mais pas elle. Elle cotoyait la mort depuis longtemps, et n' en avait pas peur. Et puis, elle avait vu des choses bien plus effrayante qu' un simple pirate.

-Capitaine, je viens effectivement vous proposez un marché.

Toutefois, par prudence, Khalina resta à sa place, guettant le moindre signe hostile de la part de son interlocuteur, de son compagnon ou du volatile.

Sham, dernier de son espèce était un fusil long à la gueule effilé, un fusil extrêmement long et surement bien trop lourd pour un humain normalement constitué mais ceci ne le regardais pas après tout, il était ce qu’il était. Ceci étant être un fils de précision tirant de balle de six centimètre, sa lui valais sa fierté et être au coter de son créateur et se son ami le faucon lui en valais une autre. Son long corps en damas sombre ne reflétant que peux la lumière mais d’une résistance hors du commun, son manche en bois d’ébène polie et renforcé de métal plus claire, son viseur bien positionné et sculpté, sa finition interne composé d’un rainurage torsadé permettant à la balle d’acquérir encore plus de vitesse lorsqu’il la crachait avec rage, son percuteur qui lui donnais presque un visage de démon… Il n’y a pas à dire il avait toute les raisons d’êtres fière ! Et ceci même si actuellement il fixait méchamment une petite demoiselle qui pensait pouvoir se prémunir de lui en lui opposant une bourse pleine de potion qu’il traverserait facilement … Tss c’était simplement inconcevable, les gens en avait oublié comme il était efficace. Il avait envi de la percer rien que pour lui apprendre, pourtant il attendit l’ordre de son maitre qui ne vient pas…

-˝Je t’écoute demoiselle de peux de vertu. Quelle est ton marcher et que propose tu à un vieux marin comme Lupen Z’en Rahar ? Si tu t’es renseigné tu dois connaitre mon bateau et donc savoir qui je suis… Par contre j’ai du mal à savoir qui tu est toi à par une de ses putes qui courent les rues à la recherche d’un homme toujours plus puissant et qui finissent par trouvé la vérité entre mes bras … Sham ne te fera pas de mal tant que tu ne nous agresse pas, par contre je te déconseille de sortir autre chose que ta main vide de ton sac d’ignorante sinon il se fera un plaisir de répandre ton sang et de le mélanger avec le contenu de tes fioles … Le verre fait du bruit que tu le veuille ou non. Hein mon grand ?˝

Il s’adressait à son fusil … Ainsi soit-il … Un pirate qui commençait à sa faire connaitre autant pour sa folie que pour son efficacité s’adressant à son fusil se tenait devant elle… Chance ?

˝… Je suis d’accord avec toi gamin, ça vaudrais presque le coup d’essayer, on verra bien si ce qu’elle à a nous proposé nous intéresse, avant.˝

Changeant d’interlocuteur il revient vers la demoiselle qui avait eut l’audace de l’aborder en le suivant alors qu’elle ne connaissait pas Sham et avait oublié Zhrey… C’était équerrant que de telles êtres ai put survivre dans la cité qui l’hébergeait …

˝Nous t’écoutons !˝

Invité

Et oui, maintenant il n' y avait plus de doute possible, cet "homme" était loin d' être un abruti. Seulement, comment pouvait-il savoir que la jeune femme disposait de potion dans son sac? Cela aurait aussi bien pu être de simples fioles vides ou des instruments de chimie. Peut-être l' avait-il dit au hasard. Et s' il attendait un signe sur le visage de le Khalina pour confirmer ou infirmer son hypothèse, ce signe ne vint pas. Le visage de l' herboriste resta de marbre, jusqu' à ce que le pirate eu finit de parler. A la suite de quoi, un leger visage s' étala sur son visage angélique.
Remettant son sac à ses côtés et s' approchant de quelques pas, l' apothicaire dit tout d' abord:

-Allons, Capitaine, baissez cette arme. Pensez-vous réellement que je sois dangereuse?

Après tout, elle était une femme, ne portait aps d' arme, un simple sac remplit de ce qui semblait être des fioles dans on ne savait rien, et au physique presque frêle. Alors que lui était imposant et armé jusqu' au dent. En cas de combat, la victoire serait facilement remporté par le pirate.

-J' aurais besoin de certaines choses pour ma boutique, à savoir certaines plantes. La plus importante étant la belladonne, que l' on en trouve qu' à Déméria. On n' en trouve pas sur ce continent, ce qui en fait une plante très chère. Si en plus je devais m' approvisionner auprès des Seigneurs Marchands, la somme deviendrait vite phénoménale!

Mais lui devait s' en moquer. Les soucis des autres ne le concernaient pas, seul le profit qu' il pourrait retirer d' un tel commerce l' interessait. Et ces profits pouvaient être très intéressants! En effet, la Belladonne à des propriétés parasympatholytique, antispasmodique, narcotique, analgésique et antiasthmatique très utile en medecine. De plus, elle est aussi très toxique, ce qui en fait l' un des poisons preféré des assassins, et enfin elle entrait dans la composition d' une paumade spéciale. Celle-ci, appliquée sur l' oeil, provoquait une dilatation de la pupille, chose très prisée de la gente féminine, la dilatation des pupilles etant une des manifestations de l'excitation sexuelle et de l'admiration désirante, manifestation inconsciemment perçue par les hommes et qui les stimule. Nul doute que les principaux bénéfices que lui rapporteraient cette plante viendrais du commerce de cette paumade que Khalina avait crée.

-Mais ce n' est pas tout, j' aurais aussi besoin de salpêtre.

Sous sa capuche le vieux visage sourit révélant quelques dents jaunis par un usage excessif d’une pipe qui bien que magique avait dut fatiguer ses dents et ses poumons. Mais c’est n’est pas à un vieux loup que l’on va apprendre comment vivre quand ce dernier le fait depuis des années avec une grâce certaine et une folie sans limite. Ceci dit la requête de la demoiselle était bien belle mais surtout pleine de troue, le bateau qui portait le message avait toute les chances de coulé sans qu’il ne lui mette une seul pichenette. C’était inconcevable comme l’ignorance faisait flotter les bateaux …

Il jette un œil à Sham depuis les ombres de sa capuche et se dernier remonte vers le ciel sa bouche pleine de haine comme si la demoiselle n’en valait plus la peine … Ou du moins qu’actuellement elle n’en valait plus la peine …

-˝Bien, donc pour vous je suis un gros lutin armé d’un bateau capable d’aller en Déméria puis de chanter dans les champs et les bois jusqu’à trouver vos plantouses. Ensuite je reviens en bateau jusqu’ici et j’échange gaiment ses pauvres petites plantes contre trois bouchers de pain puis je repars dans cette chasse effrénée vers un autre continent et ceci pour votre service bien heureux c’est ça ? Juste, laisser moi vous dire que je ne suis pas un lutin et que je suis très cher comme type. Je suis du genre à pas aimer me balader dans les forets car je trouve ça trop banale et à préférer jouer sur le continent inconnu car c’est beaucoup plus drôle. Vous concevez l’idée ? Donc expliquer moi mieux votre marcher et on en reparle, ou alors dégager avant que Sham regrette de regarder le ciel et trouve que votre seins gauche mérite amplement de recevoir ses mots doux…˝

Il souriait de plus belle. Le continent inconnu était un belle endroit, il était déjà aller y faire un tour, et plusieurs fois de cela pour la simple raison que dans son équipage il avait un ami de cette endroit … Un homme qui y avait passer sa vie avant de le rejoindre et il aimait bien retourné y faire un petit tour. La dernière fois qu’il avait chassé c’était aussi payer par Secret, et le jeu en valait la chandelle car il avait trouvé un petit loup qui était devenu son second dans cette belle histoire. D’ailleurs il allait falloir qu’il se remette à la piraterie, il y avait quelques trucs que le jeune samouraï devrait apprendre… Il fallait qu’il trouve un bateau bien, un de ceux qui sont charger à ras bord de rien et qui en plein les calles, un petit bateau sympathique tout simplement.

Sans jamais avoir quitté la demoiselle des yeux il laissa Sham redescendre lentement du ciel dans le but d’admirer le sein plantureux que la demoiselle devant lui osait avoir… Sham aimait bien dire des mots doux au sein gauche, c’était son préférer … Car comme Zhrey il aimait déguster les cœurs.

Invité

Finalement elle c' était trompée. Elle croyait avoir trouvée le bon capitaine, celui qui lui permettrais de s' enrichir, et par la même occasion de faire sa fortune à lui, celui qui aurait put l' aider dans cette guerre, celui qui aurait rétabli l' équilibre dans ce monde, et au lieu de cela il se braquait et ce faisait menacant. Tant pis. S' il ne voyait en Khalina qu' une petite marchande sans improtance, n' ayant d' autre but dans la vie que de faire des bénéfices. Si sa perception du genre humain n' était que cécité, alors Khalina n' avait pas besoin de lui. Ce n' était qu' un aveugle. Une brute. Le genre d' homme qui faisait de ce monde une désolation. Le genre d' homme qu' il fallait éliminer.
Mais l' herboriste n' en avait ni le temps, ni l' envie. Sans dire un mot, elle se retournant, montrant dangereusement son dos au sanguinaire capitaine, puis d'un pas vif repartit dans la tourbe de la foule athée, sans ajouter un seul mot. Tandis qu' elle repartait vers sa boutique, prenant soin de faire de nombreux tours et détours, passant dans les rues les plus fréquentés afin de distancer toutes poursuites possibles, Khalina arriva finalement à sa boutique.
Elle savait qu' elle n' avait pas perdue grand chose en abandonnant finalement le capitaine. Il était fou, et aurait put être une menace. Elle devrait finalement s' approvisionner en cette plante, source de richesses, seule. Mais après tout, était-ce bien utile? La guerre alait bientôt démarrer. Elle avait sûrement d' autres choses à faire pour apporter sa... contribution. Et elle savait quoi.

Sham frissonnait presque car à présent plus aucun doute, Lupen allait abattre cette femme. Il allait sentir l'explosion tout le long de son canon, faire résonner l'air et faire jaillir le sang de cette balle encore brûlante qui transpercerait le cœur. Ou peut-être juste un poumon si Zhrey voulait le cœur ? Mais d'un coup une autre explosion. Pas celle d'une arme à feu ou le bruit d'une balle qui transperce la chair. Non plutôt celui du bois qui explose. Un corps vole et s'écrase au pied de Lupen. Un homme, le visage entièrement tuméfié par les coup gisait là sur les pavés de cette cité.

Par l'ouverture de la porte, désormais marquée d'un trou ayant approximativement la taille d'un homme adulte, l'on pouvait entendre la douce musique discordante et pourtant si douce et familière. Tel un cri du cœur, deux marins passablement ivre sortant d'une autre taverne hurlèrent :

- Baaaaaaaagaaaaaare ! Passèrent devant Lupen en courant et allèrent se jeter dans la mêlée, leurs chopes à demi pleine leurs servant d'arme improvisée.

A l'intérieur, il était effectivement difficile de trouver un autre terme. Quoi que ? Baston, mêlée générale, truanderie à main nue, saccage totale, vandalisme. Les termes étaient nombreux. Ici et là on trouvait des tonneaux à demi ouverts et remplit d'alcool plus ou moins teintés de sang ou remplit des dents que les différents adversaire avaient perdus. Le chaos y était total et ils se battaient tous sans la moindre coordination mais avec la force et la férocité qui était propre aux marins de hautes mer et les habitués des pugilats. Mais ce n'était pas un simple pugilat. Tout ce qui se trouvait là pouvait servir d'arme selon la force et/ou l'habileté du bagarreur. Cela allait de la simple chope à la table en passant par la chaise et la noyade par plongeon dans l'alcool. La jeune femme valait-elle bien le coup de gâcher de la poudre et une balle alors qu'une bagarre de taverne semblait tendre les bras à Lupen ?

Spoiler:

Il y eut un instant d’hésitation, un tout petit instant, durant lequel Sham regarda fixement la demoiselle donc le sein s’offrait si gentiment à lui. Il n’avait qu’une chose à faire, cracher sa haine pour qu’elle rejoigne le sol comme l’homme qui venait de répondre son sang devant lui, oui après tout pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Simplement parce qu’il allait pouvoir se battre correctement là bas dedans et qu’il n’y avait rien d’autre qui faisait autant bouillir le sang de ces trois êtres qu’une vrai bataille vraiment puissante, qu’un pugilat sans merci, qu’une de ces guerres qu’ils savent si bien mener et qu’ils aiment à ne plus savoir quoi en faire… Le sang froid de Sham ne fait qu’un tour lorsque la main du vieux loup se resserra sur son manche, ils allaient s’amuser.

Le temps s’était arrêter, tout autour d’eux n’avais plus de constance alors que lentement la pipe du vieux loup quittait sa bouche… La jeune femme est déjà partie sans demander son reste alors il frappe les cendres de sa pipe magique au dessus de l’œil de l’homme au visage tuméfier et lui demande sans raison apparente :

-˝Qu’est ce qui a déclencher cette bagarre gamin ? Qu’est ce qui me vaut l’honneur de ce bordel innommable ? Si tu me réponds pas tu vas finir tes jours sans organes de reproduction que tu aime tant alors je te conseil de répondre …˝

La main en prise avec l’entrejambe de l’homme il attendit que ce dernier veuille lui répondre si il était encore en état … En vérité cela lui importait que peux, mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve après tout …

Que l’homme ai parlé ou non, que ses paroles soit intéressante ou un résidu des habituelles batailles il allait faire une belle entrée. Jetant un œil au reste de la porte il décida que cela suffirait puisque personne n’y prêterait vraiment attention et envoyant sa botte clouter au niveau des gongs dans le but de faire voler le reste de la porte vers l’intérieur et les soiffares mordu de bataille… Surtout vers les hommes en faite, l’intérieur n’aurait pas eut d’importance si personne ne s’y battait après tout.

Puis sans attendre qu’elle ne retombe au sol il se jette dans la bataille comme un bon pirate, botte ferrée contre tête de bois, bois de Sham contre chaise et rage, canon contre tout ce qui approche trop prêt et ne peux être arrêter par le reste.

Sa pipe bien loin de sa bouche il souriait quand même dans ce petit chaos miniaturisé alors que Dehors Zhrey qui avait une petite faim avait entamé l’homme qui bien qu’ayant gardé ses parties avait malheureusement perdu un œil dans cette bataille avec un faucon … Mais quoi de meilleur qu’un œil empreint d’odeur de fumé si ce n’est un cœur … Et puis cela lui ferait une belle histoire à raconter à ses future matelots. Une histoire avec un capitaine effrayant et son griffon qui lui avait mangé un œil. Un capitaine fou du nom de Lupen Z’en Rahar.

Un œil abandonné comme repas au faucon. Voilà tout ce qui restait du marin tuméfié. Peut-être aurait-il une histoire à raconter, peut-être serait-il retrouvé au petit matin, mort des suites de son hémorragie. Probable que Lupen n'en sache jamais rien. Mais les réponses à ses questions, Lupen les aurait assez simplement. A l'intérieur de la taverne, la bagarre était des plus chaotiques et il était difficile de savoir qui l'avait commencée mais on pouvait supposer qu'elle avait pour premier précurseur, un homme. Un jeune homme d'une vingtaine d'hiver au corps noueux, aux cheveux bruns coupés ras et aux membres étonnement longs. Il était mince et blanc comme un démérien mais était traversé par une longue couture qui brunissait légèrement sa peau et qui débutait en haut de l'épaule droite pour arriver juste au-dessus de la hanche gauche. Cette longue cicatrice, manifestement l'œuvre d'une fine lame était visible car le jeune homme avançait vêtu d'un simple pantalon de toile, son corps marqué par les coups de poings et de pieds, les poings et les genoux ensanglantés.

Sous les yeux du vieux loup, le jeune homme, n'ayant pourtant pas l'air si fort, se saisit d'une table et s'en servit pour balayer trois de ses voisins avant qu'il ne se jette sur un autre homme, lui brisant la mâchoire d'un solide coup de poing et lui coupant le souffle d'un violent coup de genoux. Jetant autour de lui un regard plein d'une étrange mais joyeuse frénésie, il se cherchait un adversaire digne de ce nom. Puis il avisa l'homme qui venait d'entrer. Il avait l'air solide et utilisait une espèce de massue avec un manche de métal bien curieux. D'autant plus que sa massue était bien étrange et semblait disposer d'un mécanisme. Qu'importe ! Cet homme ferait les frais de sa curiosité. Se décidant pour cette option, le jeune homme progressa rapidement dans l'auberge, abattant ceux qui se trouvait sur son chemin d'un seul coup presque à chaque fois. On aurait pût croire que briser les os, casser les dents et assommer les gens était une seconde nature chez lui. Mais il donnait l'impression de se battre comme un sauvage. Il n'y avait pas de technique, que de la frappe brutale guidée par l'instinct.

Bientôt il arriva au niveau de Lupen. Se saisissant d'une chaise, il la balança sur le capitaine du Souffle Gris et sans attendre. Puis se faufilant sous la garde du vieil encapuchonné, il joignit ses deux mains en un double poing qui leva tout droit en direction du menton de Lupen. Il pourrait le cueillir à point et il verrait bien si il avait eût raison de ce choisir cet adversaire plutôt qu'un autre.

Ainsi un gamin cherchait noise, un gamin trop blanc, trop puissant, trop rapide, trop instinctif pour être vraiment un humain … Que faisait-il avec sa cicatrice ouverte à la merci de tous ? Cherchait-il à impressionné de vieux marins qui en avait bien plus que lui ? Non il y avait une autre raison, mais toutes ses question Lupen s’en fichait comme de sa première bataille avec les gamin du village, et ses réponses semblait lui passer autant au dessus que le court du blé noire entre les archipels elfes. Autrement dit, il n’est avait que faire et le faisait bien sentir.

Ce qui l’intéressait c’est que cette homme avait la force d’un Lycan non transformé et son instinct, mais il ne savait pas pourquoi … il se doutait qu’il n’en était pas un. De plus, même si son corps rappelait vaillamment celui d’un gamin des rues il avait comprit qui n’en était pas un et qu’il ne serait pas si facile à abattre… Après, une fois que tout cela avait été dit, le reste n’était que littérature, et comme les trois quart des gens Lupen déchiffrais vaillamment son langage d’origine et comprenais le code pirate … Mais de là à se lancer dans la littérature il y avait une continent, et les pirate n’aime pas spécialement la terre.

Puis il ne fut plus vraiment question de pensé, en faite on lui avait hotté le choix avec une grâce qu’il apprécia à sa juste valeur : En lui lançant une chaise à la figure tout en commençant une charge… Un début de duel prometteur pour le moins quand on voyant le visage ensanglanter des vaillants qui trainait encore dans ce résidu de sang et de bois…

Alors que Sham se portait à la rencontre de la chaise il dévia en voyant le jeune homme apparaitre sous lui. Il avait quelque chose de plus précis à faire, plus difficile, il allait servir de lance comme il l’avait fait lors des entrainements avec Rohan, et une lance à deux bouts. La crosse s’en fuit de son précédant adversaire pour aller rejoindre le sol tandis que le canon entrait en opposition avec la dite chaise qui se portait contre lui tout en sachant qu’elle ne faisait pas le poids… Aucune chaise ne ferait jamais le poids face à un si beau fusil et personne ne pourrais dire le contraire jusqu’à ce qu’il disparaisse en rouillant son damas dans les artéfacts perdu d’un milliardaire riche l’ayant retrouvé après la mort de son seul maitre … Mais là son maitre exécutait quelque chose de complexe.

Lui n’avait pas vue venir le coup au première abord et avait dut improviser quelque chose pour ne pas se faire mettre à terre dès la première passe d’arme … Car un coup sous le menton mettait aussi à terre un vaillant loup, Il c’était donc quelque peux jeter en arrière pour ne pas se le recevoir et avait envoyé Sham pour se recevoir mais aussi prendre appuis. Il avait pour but d’envoyer un coup de botte clouté dans son adversaire. Actuellement la hauteur importait peux, il voulais surtout le placer puissant et garder ses pieds entre lui et celui qui souhaitait lui faire du mal, pour une simple raison de sécurité.

Ceci dit en fonction de comment réagirait le joyeux luron il essayait de lui fracturé le genou, de lui explosé la face ou bien de frapper le talon dans sa cicatrice et le reste du pied sur les cotes pour en fêler une ou deux au passage… Il fallait bien s’amuser aussi !

Il ne lui fallut qu'une frappe pour détruire la chaise. Normal, ce bois ? Du pin, une fois sur deux quand tu t'asseyais dessus ça cassais. Inutile en terme de mobilier, très pratique pour donner un coup à quelqu'un ou faire diversion. Mais c'est alors qu'il exécute un mouvement inattendu pour un bagarreur de taverne, il utilise son arme pour se soutenir et son pied s'envole. Un simple regard apprends au jeune homme que la botte est solidement renforcée par de l'acier. Un sourire frénétique déforme son visage. Les bras étaient juste trop proches. Ils s'ouvrent soudainement, laisse la botte passer et frapper mais leurs étreinte se resserre aussitôt.

Le choc de la botte à atteint le jeune homme au niveau de la mâchoire et plus d'un aurait été assommé par un coup semblable. Mais lui à juste les yeux fermé. Il secoue un peu sa tête, comme un chien qui s'ébroue puis crache un peu de sang sur le sol. Avec un sourire qui ne changeait en rien son air sauvage, il resserre son emprise sur la jambe de Lupen puis, sa propre jambe droite s'envole pour aller frapper le vieux loup aux côtes. Il aurait pût le faire tomber au sol et s'acharner ensuite jusqu'à ce qu'il ne reste de lui qu'un visage tuméfié. Mais le problème c'était justement qu'il l'avait déjà fait. Où serait l'intérêt si il ne pouvait pas s'essayer à de nouvelle manœuvre ? Il serait qu'il pourrait cogner tout son soul. Bah, si cette manœuvre ne réussissait pas, il pourrait toujours cogner de toute façon, c'est pas comme si ce vieil homme était capable de le battre d'une quelconque façon. C'est sûr que le coup de pied avait été brutal et qu'il avait vu d'un peu plus près quelques étoiles mais il avait connu des dérouillées bien pire que ça. Il en faudrait plus. Beaucoup plus.

Autour d'eux, le combat de taverne se poursuivait. On échangeait des coups, fracassait les crânes avec des bouteilles, des chaises, des tables et tout ce qui pouvait passer sous la main. Ça et là, plusieurs personnes, semblables au jeune homme qu'affrontait Lupen, s'avançaient torse nus au travers du combat, écopant de nombreux coups mais ne faiblissant pas. Chacun d'eux semblait capable d'assommer jusqu'au dernier des hommes de la taverne et chacun d'eux avait apparemment assez d'énergie et de sauvagerie pour cela.

Il y avait un hic, une putain de M*rde vorace comme on en trouve de partout dans la mer. Ce type là était plus que pas net, il puait le monstre à plein nez même. C’était quoi se bordel il avait jamais rien entendu sur des gamins pecnaud qui deviendrais des brutes et se multiplierait tous semblable dans une foutu taverne. Nop y’avait un vrai foutu bordel comme on en croise que sur terre, plein de demoiselles qui ne demande qu’a connaitre la vérité alors qu’elle refuse de la voire et cherche à t’égorgé par des moyens peux originel …

Ou alors c’était un nouveau corps d’armé qui était capable de se prendre un coup de botte ferrer dans la gueule sans faiblir (et à ce moment là il voulait savoir comment ils faisaient) ou alors c’était juste des foutres de trucs magique dans le genre avatar de la guerre, mais ça, il en avait jamais vue et sa l’aurait étonné qu’il décide de plopé dans une taverne … Alors la vrai question c’était : De quoi était fait ses trucs et surtout, leurs point faible était où ?

Prenant son mal entre ses deux pates de loup il siffla Zhrey qui tourna son visage heureux vers lui lorsqu’il se prix un joyeux coup de pied entre les cotes... Le joyeux était vraiment important parce que le type semblait vraiment prendre un foutu malin plaisir à explosé gaiment ses adversaires… Bon ceci dit, il faisait de même, donc ça ne l’étonnait pas vraiment en faite … Mais fichtre ce type avait encore la tête sur les épaules et la bouche pas pleine de sang quoi !

Avant qu’il n’ait eut le temps de donner un second coup de pied le vieux loup prit un appuyé plus puissant sur Sham et comme le gamin tenait son premier pied il envoyant le talon du second décapiter le type … Puis si il réagissait toujours pas, Zrey se contenterais de deux yeux, la porte lui était grande ouverte. Se faire avoir comme ça, il s’en voulait un peux, mais personne n’aurais du tenir à ce coup de pied, il en était tout retourné dans son esprit … Pil sous le menton, parfait pour assommé … et bien non, il avait juste … rien eut en faite, il c’était ébroué comme un chien !

Tout en faisant sa manœuvre et presque en guise de diversion il posa la question qui le turlupinait :

-˝T’est quoi gamin ?˝

Bon … Il y avait de grandes chance que le coup de talon au niveau du visage qui arrivait à grande vitesse ne lui laisse pas trop la possibilité de répondre … Mais il n’en était pas vraiment sur en faite …

Premier coup, le vieil homme se tord un peu de douleur mais n'a pas l'air plus affecté que cela. Tiens ? Plus résistant que ce qu'il aurait crû. Surtout pour un vieux. Pas grave, le deuxième lui fêlera bien une côté, non ? Il se demandait cela presque avec détachement tandis que son visage et ses gestes ne se séparaient pas de leurs sauvagerie. Son pied entama la remontée pour frapper une deuxième après c'était reposé brièvement. Mais à mi-chemin, un pied de métal se dirige droit vers lui. Celui-là il pourrait pas l'esquiver. Bordel, ça allait faire mal. Le choc résonna un instant dans toute la tête du jeune homme qui fût contraint de lâcher sa prise sur la jambe de Lupen. Il secoua la tête, plus violemment que la première fois, posa ses mains contre un pilier de bois voisin et cracha deux dents.

- Tu cognes dur, vieux chacal ! s'écria-t-il, l'air plus content de cette constatation qu'en colère.

Il ne lui fallût qu'une seconde après que ses mots aient quittés pour que son poing droit ne s'élance en direction du visage du capitaine. Le coup était rapide et puissant et juste derrière lui, suivait le second poing, juste une tête plus bas et plus à gauche. Il y avait de forte chance que au moins un des deux poings atteignent sa cible. Sinon tant pis, ce nouveau coup de botte l'avait bien secoué mais il pouvait continuer à se battre.

Pendant ce temps, les autres jeunes gens qui se battaient torse nus éliminaient progressivement les derniers marins et autres piliers de taverne qui résistaient encore mais il y avait encore une résistance farouche autour de ce qui semblait être un soldat de l'armée Athe et un gros et gras cuisinier au tablier sale. Le premier se battait avec une chaise et une férocité qui égalait presque celle de ses adversaire tendis que le cuisinier se défendait avec dans une main une lourde poêle et dans l'autre un rouleau à pâtisserie. Il avait couché déjà trois des jeunes bagarreurs mais il n'y avait aucun doute qu'ils seraient rapidement dépassés par le nombre.

Fititiou mais il n’était pas possible de leurs arracher la tête ou quoi ?! En tout cas il est de faite que cela devenait vraiment marrant. Cela faisait un grand moment qu’il ne s’était pas autant amusé. Mais le souci c’est que chaque chose avait une fin, et là c’était la fin du petit amusement pour devenir une vraie réjouissance !

Alors que les deux coups de poings décidaient de lui arrivé gaiment dans la gueule de façon coordonnée histoire qu’il s’en prenne au moins un dans sa grande gueule de pirate bien guillerait, le vieux loup s’inclina pour laisser place à une flèche effilé qui passait bien trop haut pour être attrapable mais visait bien les yeux du joyeux compagnons de guerre de Lupen. Il ne devait pas l’avoir vue puisque le grand barbue lui avait caché quelques instant, et risquait peux d’arriver à l’esquivé vue sa position actuelle. De plus, vue comme Zhrey aimait les tavernes il piquerait juste un œil avant de repartir hors de porté se posé sur une poutre ou repartir par la porte suivant ce qui était le moins dangereux. Les yeux, cela faisait un bon apéritif, mais il était vrai qu’un repas sans cœur perdait vraiment de sa valeur… Mais il avait bonne espoir d’avoir le droit à un cœur bien frai ce soir.

Il ne le toucha qu’un instant, déployant ses ailes au dernier moment lui voilant ainsi la vue de son adversaire, et alors que ses serres prenaient appuis sur son nez et son autre œil, il plongeait son bec tranchant vers son futur repas puis repartie poussant l’air de ses puissantes plumes. Un bout de paupière agrémentant tout cela ferais du bien mais il ne restait jamais plus de quelques centièmes de secondes sur un adversaire, son maitre lui interdisait pour pas qu’il ne se fasse toucher… Il aimait beaucoup ce vieux loup.

En parlant du vieux loup qui avait décidé de vraiment s’amusé, il était parti à l’encontre du premier poing avec sa botte tandis qu’il sautait en arrière dans le but de s’allonger sur le ventre, pousser par la rotation imposé à la botte. En faite il finirait à quatre pattes mais cela n’avait que peux d’importance car l’une d’elle tiendrais Sham… Sa deuxième botte quand à elle avait décidé d’essayer de repousser le gamin histoire que le corps ai le temps de faire ce qu’il devait : Pouvoir entré dans une vrai phase de jeux.

S’élargissant et grandissant, le lycanthrope du nom de Lupen Z’en Rahar avait décider de voir si on ne pouvait vraiment pas les décapité, car des griffes tranchais bien mieux que ces petits joujou pour gamin qu’était ses bottes ferrées.

La situation sembla changer du tout au tout lorsque le faucon attaqua le jeune homme. Son bec plongea sur l'œil mais il rencontra une paume qui se referma sur l'appendice de l'oiseau. Puis, d'un mouvement, lé décrocha du visage du jeune homme et l'envoya promener à travers la taverne. Les marques rouges et sanglantes laissées par les serres du faucon traversaient son visage comme des peintures de guerres dégoulinantes. Deux camarades du jeunes hommes étaient venus. Le premier, un grand blond au cheveux descendant jusqu'au épaules laissés libres et le second un plus petit, aux cheveux bruns en batailles avec un regard gris acier.

Leurs sauvagerie avait été remplacée par un état de pur froideur et de mépris. C'était le grand blond qui avait envoyé voler Zhrey et la main du plus petit qui avait prit le coup de bec mais c'était peut-être le plus enviable pour éviter le courroux de Lupen. Mais une chose était certaines, les jeunes gens qui se battaient tels des sauvages il y à quelques secondes encore, arboraient à présent une attitude qui permettait presque de palper leurs froide colère et leurs mépris infinis pour Lupen. Ils étaient en tout une vingtaine et tous avaient cessés de se battre, fixant le grand lycanthrope qui devait se courber pour tenir debout, laissant le temps au dernière personne encore consciente de fuir.

Le jeune homme qui avait combattu Lupen écarta ses deux voisins d'un geste de la main, s'avança d'un pas et cracha sur le sol, au pied de Lupen.

- Qu'est-ce que tu crois faire vieillard ? Que tu veuilles te cogner dans une taverne ne me dérange pas, au contraire, mais que crois tu faire avec cet animal et tes pattes de loup ?

A présent qu'il ne remuait plus, peut-être que Lupen pourrait mieux distinguer les détails du physique du jeune bagarreur. Il mesurait près d'un mètre quatre-vingt cinq et ne devait pas peser plus de soixante-dix kilos, vêtement compris. Ses membres étaient très longs mais ils restaient dans les standards humains mais à cette particularité, il ajoutait des muscles noueux très apparents et manifestement aussi puissants que leurs apparence le laissais penser. Quant à la cicatrice sur son torse, Lupen en sa qualité de forgeron pourrait à présent le voir. Elle brunissait car elle présentait des traces de rouilles. Si son regard se faisait attentif, il distinguerait sur tout les combattants des cicatrices plus ou moins grandes, marquées par la rouille.

Alors ce n’était vraiment pas des humains, mais que ça pullule autant ça sentait vraiment le moisie par ici, et même plus encore. Que leurs cicatrice put la rouille il n’y avait pas de souci, la rouille c’était presque classe, mais qu’ils soient des espèces de pseudo-golems, alors là ça commençait à merder bien fort. Parce qu’il n’y avait pas dire, avoir vingt pecnaud pour soit tout seul, autant on pouvait s’amusé, autant là, ça devenait moins drôle. Il n’en avait pas repérer autant au premier coup d’œil de gamin asmatiquo-anormale … Et là, ça faisait foutre du monde pour s’amusé, bigrement plus que pour un anniversaire mais moins que dans le Souffle Gris, mais la toute de suite, la comparaison ne lui servait à rien du tout … Bon il allait falloir jouer serrer pour tous les dessouder, il avait deux vrais plans en faite, dont l’un comportait un plan B et pas l’autre.

Le premier, et le plus complexe vue qu’il comportait un plan B, consistait à prendre le premier venu pour frapper sur le second, puis frapper le troisième gaiment et ceci tout en contant juste à vingt. Ensuite il faillait reprendre le compte à l’envers en fonction de l’ordre d’arriver. Ca, c’était donc le plan A. Le plan B lui consistait, dans un complexe amalgame d’égalité des chances et de réflexion surannée, a répéter le plan A jusqu’à ce qu’il daigne marcher où que l’un de deux camps tombe dans les vapes … Sauf que se plan avait une super grosse faille, il était tout seul et eux ils étaient vraiment, beaucoup, beaucoup, beaucoup plus nombreux que lui…

Le second plan commençait déjà à se mettre en place car Zhrey dégageait plus ou moins bien de la taverne alors que Lupen prenait Sham en main. Il aimait bien ce fusil qui convenait bien mieux à cette forme qu’à la forme humaine, normal vue qu’il avait été forgé pour ça ...

Mais revenons en notre second plan qui consistait en faite à trouver une faille dans ce foutu plafond pour la faire tomber tout en dégageant par la porte et arrachant le reste du mure si il faillais pour dégager et finir la bonne vieille baston dehors … Pour mettre son plan à bien il avait : son ami Sham qui était prêt à cracher sa haine ; Sachant qu’elle faisait son effet dans les navire ce n’est pas vraiment une taverne miteuse de port qui lui faisait peur. Une belle paire de griffe bougrement efficace qui n’attendait qu’à être utilisé. Une bonne force brute qui attendait pour voir si le tout tenait bien ensemble et surtout un excellente paire de jambe et des bonnes épaules parfaites pour sortir rapidement et courir ou bondir …

En faite, il était bien chaud pour tout ce bordel … Il allait pouvoir bien s’amusé, mais le souci c’est que l’application d’un plan ou de l’autre dépendait surtout des quelques survivant qui voudrais ou non l’aider …

En attendait, il allait baratiner et observait pour voir si ses plan était faisable, les joyeux lurons n’avais pas l’aire de vouloir lui sauter dessus tout de suite …

-˝Ce que je compte faire de ses utilitaires ? C’est une excellente question … La vrai question je vous l’ai déjà posé, vous êtes quoi au juste ? Après, on pourra vraiment taper la discu’ correctement … A si j’oubliais aussi, qu’est ce que vous foutez ici ? Les tavernes … dans un port, c’est plein d’eau ici, et l’eau, bein sa rouille, enfin ça fait rouiller pour être plus précis mais ça…˝

Il y avait effectivement des règles à ne pas enfreindre et là Lupen n'arrangeait en rien son cas en dégainant Sham. Ses règles n'avaient pas été établie par ses jeunes gens. C'était une histoire bien plus complexe que quelques sauvages qui fracassent des chaises sur des crânes dans une tavernes miteuse du port d'Atheïle. Lupen n'avait pas dû passer depuis un moment dans la cité, ils étaient devenus très célèbres. On les admiraient et on les haïssaient.

- Nous sommes les Hooligans. cracha l'adversaire de Lupen.

Cette parole suffit pour recréer un semblant de sauvagerie chez ses camardes. Tous trouvèrent quelque chose pour frapper le sol, que ce soit leurs poing ou un restant de meuble et hurlèrent.

"HOOLIGANS" Ils frappèrent trois fois le seul à un rythme rapproché.

"HOOLIGANS" Les lattes du plancher avaient, pour l'essentielle été détruites.

"HOOLIGANS" La terre avait été mise à nue par leurs coups, ne laissant que des débris de bois comme lointain souvenir d'un plancher.

- T'as certainement remarqué qu'c'était difficile d'nous mettre à terre et même avec ton air d'gros chien, t'aurais bien eût du mal vieux chacal mais on se bats pas comme ça. Le regard du jeune homme était aussi noir que l'ébène. Comme un certains second sur un certains bateau bien connu de Lupen. Ce regard noir se plongeait dans les yeux du loup, comme si la différence de taille n'en faisait aucune pour lui.

- Maintenant t'a deux solutions. Ou tu redeviens le solide gaillards qui est venus se battre avec ses poings et on ira boire pour discuter, ou tu deviens le deuxième mort volontaire à l'actif des Hooligans.

Le groupe cria une nouvelle fois le nom du groupe avec enthousiasme, répétant les frappes, brisant les dernières chaises et tables encore intactes. A l'extérieur cependant il se faisait grand bruit. Des bruits de pas rythmés se faisait entendre ainsi que des séries d'ordre mais aussi les discutions de la foule. Les Hooligans se battaient souvent dans les tavernes, il était encore plus fréquent qu'ils se battent avec la milice qui voulait les empêcher de se battre avec des civils. Bientôt, les miliciens passèrent la foule qui avait commencée à se former autour de la taverne entourée d'homme gisant sur le sol, couvert de marques de coups et de sang.

- Au nom de la Loi Athée et de l'arrêté Marchand sur les rixes de tavernes, vous êtes tous en état d'arrestation !

Le milicien qui était rentré à la tête d'une quarantaine d'hommes était un homme d'environs trente, peut-être trente cinq ans, taillé comme un roc et au visage dur. Ses yeux semblaient presque blanc tant les pupilles étaient claires et ses cheveux d'un noir au reflet bleuté évoquaient plus une fourrure rêche qu'une pilosité véritablement humaine.

- Mukon Fael, cracha à nouveau le jeune homme. Commandant en chef de la milice d'Athéïle.

A partir de l'instant où les miliciens furent rentrés, ils ne fallut qu'une seconde pour les Hooligans. Une seconde pour passer à nouveau de la froideur à la sauvagerie la plus totale. Ils se jetèrent sur les forces de l'ordre avec vigueur, éliminant en quelques secondes une demi-douzaines des plus imprudents. En face d'eux, les miliciens répliquaient avec des matraques recouvertes de cercle de cuivre qui frappaient les hooligans de telle sorte qu'on avait presque l'impression qu'ils redevenaient des personnes normales. Sauf que le coups qui leurs étaient assénés leurs faisait autant de mal qu'un coup de poing.

Pendant ce temps, l'adversaire de Lupen saisit celui-ci par le bras afin d'être certains de capter son regard, une fois que ce fût fait, il lui fit signe de le suivre et se dirigea vers l'arrière de la taverne. Derrière le comptoir, il ouvrit une trappe et commença à s'enfoncer dans des ténèbres a peine éclairées par quelques braseros à demi éteints. Une fois le lycanthrope passé à l'intérieur, il pût découvrir une cave de taverne des plus normales. Mais son ancien adversaire tâtait un mur. Au bout de quelques instants, il finit par trouver ce qu'il cherchait. Il tira de toutes ses forces et finit par ouvrir une lourde porte de pierre. Il s'engagea dans le chemin qui s'était révélé à eux, laissant à Lupen le loisir de le suivre. La porte se referma ensuite d'elle même.

Derrière elle, il y avait un couloir fait de dalles grises et éclairé par des braseros posés sur le sol à intervalles réguliers. Le couloir déboucha finalement sur une salle plus chaleureuse, évoquant une réplique de taverne à l'exception que les objets habituellement en bois étaient fait de métal. Ils se trouvait là cinq autres jeunes hommes et deux femmes derrière le comptoirs et à en croire les cicatrices de rouilles sur leurs cous, elles étaient toutes les deux capables des mêmes exploits physiques que leurs homologues masculins. Le jeune homme qui avait guidé Lupen s'installa à une table et on déposa deux chope d'une bière très sombre. D'un geste de la main, il invita le lycan à s'assoir. Puis, buant une gorgée, il demanda :

- T'avais des questions vieux chnok ?

Tidiou ça faisait un moment qu’il n’était pas venu, ça c’était sur, mais de là à ce qu’il y a autant de truc sous la ville y’avais un monde quand même … Bah, c’était bon à savoir au moins ça. De toutes les manières si il ne rentrait pas le Souffle Gris serais très bien qui il faudrait descendre jusqu’au dernier et ça, ça suffisait à le rassuré, sa l’amusait presque même.

C’est donc en caressant Sham, comme on caresse le pelage d’un animal mécontent pour le calmer, que Lupen entrant dans le souterrain de pierre et suivit le gamin qui semblait des plus sur de lui… Ce qui n’était pas trop difficile quand on pouvait assumer sans broncher quelques joyeux coups de bottes et tirer une porte de pierre après, y’avait de quoi être quillerais. Cette bande de gai lurons ferais une fameuse bande de pirate si ils n’étaient pas trop dense et ne coulais pas à pique comme un homme ferrée et encorder jeter à la mer pour avoir fait une connerie qu’il regrettait déjà avant de l’avoir commise… L’avantage c’est que vue la longueur de sa vie après la dite connerie il n’allait pas regretter longtemps le bougre.

Enfin il finit par s’assoir gardant Sham à porter de main et posant ses pieds sur la table comme il le faisait tout le temps il prit la choppe de son autre main et la pointa vers le ciel dans un bon salut de marin … Et surtout une bonne trinque.

-˝J’ai plein de question gamin, tu sais les vieux chnoques comme moi, ça adore les questions, mais faut bien des trucs à raconter à ceux qui vous prennent pour un lutin verdâtre courant les forêts un le pecnaud moyen qu’on assassine gaiment dans une taverne. J’ai déjà plein d’histoire et je ne suis pas contre en raconter une de plus… On va commencer par la plus basique et la première qui me vient à l’esprit : Vous vous êtes fait quoi résister aussi bien ? T’as pas la carrure d’une armoire donc ça étonne toujours quand les gens tiennent le coup. Pit tu rouille bizarrement alors ça aussi ça m’intrigue… En faite si on en reste à mes questions on en a pour toute la nuit alors j’espère que t’a plein de bière pour te rincer le gosier. Parce que tu risque de parler…˝

Se rinçant lui-même la voie d’une lampé de bière, après l’avoir gouté pour savoir si l’on ne cherchait pas à le prendre en traitre … Il n’aimait vraiment pas être prit en traitre en faite … Il continua :

-˝Je rajouterais bien deux autres joyeuses questions pour le moins importantes : Pourquoi m’avoir amené ici et qui était votre première victime ?˝

Le goût avait un fort goût métallique. Un peu comme le sang humain, se goût de cuivré ou ferreux, quelque chose de pas forcément agréable pour des papilles humaines mais dont d'autres créatures se ravissaient. En parlant de ravir, le gamin leva sa chope, répondant au salut de Lupen et descendit assez rapidement sa bière par de longues gorgées rapprochées. Bientôt la chope fût vide et il la reposa sur la table de métal, produisant un petit claquement. Il ne restait qu'une mousse claire dans la chope. Pendant ce temps Lupen avait parlé. Des questions normales, il est vrai qu'un être humain normal aurait probablement eût la tête dévissée des épaules, au mieux les vertèbres brisées, au pire une décapitation sale. Et puis les traces de rouilles, que croyait-il ? Qu'ils étaient des sortes de golems de fer. Quelle bonne blague. Le jeune homme eût un sourire entre l'amusé et le moqueur. Alors qu'une des femmes lui remplissait à nouveau sa chope il répondit.

- On est fait comme tout humain normal, à une exception, certaines propriétés "ferreuse" nous ont été imposées. Tu n'as pas besoin d'tout savoir mais sache simplement qu'tout être à en lui du fer en quantité infime. Nous c'est à un taux bien plus élevé. C'est c'qui rends nos corps forts. Mais c'est aussi ce qui fait qu'on cicatrise pas, on rouille là où on à été blessés. Quand ça arrive. Termina-t-il, toujours avec se sourire, moqueur, presque arrogant. Mais comment ne pas être arrogant alors que mêmes des coups de bottes ferrées suffisaient à peine à lui arracher deux dents ?

Le jeune homme descendit la moitiés de sa seconde chope, buvant plus lentement, appréciant plus en profondeur le breuvage qui devait probablement son goût au fait que au comptoir, les jeunes femmes versaient dans des pichets des grandes quantités de poudre métalliques. Puis, il répondit aux autres question du vieux loup. Ou à une d'entre-elle tout du moins.

- Si j'tai amené ici, c'est parce qu'tu cognes assez dur pour être dignes d'intérêts et que j'tai dit qu'on irait boire un verre si tu veillais à ne pas nous infliger ta forme de lycan. Sache que Miguel Azmaderos tiens toujours parole.

Miguel termina sa chope qu'il reposa à nouveau sur la table et croisa les bras, posant lui aussi ses pieds sur la table de métal.

- A moi de poser des questions. Qui t'es, qu'est-ce que tu fous en Athée ? J'crois pas t'avoir déjà vu et j'en ai vu des têtes.

Pendant que le vieux et le jeune discutaient, d'autres bagarreurs de la taverne était arrivés. Manifestement, c'était un lieu de repli bien connu des Hooligans et vu les quantités de sorts dont ils étaient couverts, ils avaient manifestement fait le ménage dans les rangs de milicien. Cependant ils n'avaient pas l'air très joyeux. Ils étaient trois et ils s'installèrent au comptoir où l'une des jeunes femmes leurs apporta des chopes qu'ils vidèrent rapidement avant d'être resservit. A croire qu'ils n'avaient pas bu depuis plusieurs jours.

Ayant jeté un œil à la préparation de la bière il en but une autre gorgé, ce n’est pas le gout du sang qui le dérangeait vraiment, plus ce qu’elle pouvait amener à être… Mais peux de chance qu’elle ne le transforme comme cela… Ceci dit, un forgerons de métal aurait été marrant, mais pourrait-il encore apprendre au gens la vérité ? A ces dames qui ne cherchait qu’à se faire transpercer par son couteau et attendais cet instant de plaisir depuis qu’elle cherchait les hommes … Actuellement ce n’était pas le plus important.

Sortant de ses réflexions sur la nature de ces gamins et leur rapprochement à la vérité que sa mère avait vue il plongea son regard bleu dans celui du truc dont le fer sanguin avait prit bien plus de place qu’il n’en fallait.

-˝Qui je suis et qu’est ce que je fou ici ? Je suis Lupen Z’en Rahar Capitaine du Souffle Gris et je te présente Sham, mon plus fidele ami avec le petit faucon que tu a vue très prêt de ton œil. Son nom est Zhrey, mais à l’heure qu’il est il doit se reposer au bateau. Je suppose que tu n’as toujours pas entendu parler de moi comme ceci ?…˝

Il avait montré son fusil puis le plafond. Sham, très fier d’avoir été présenté avant Zhrey, luisait de milles feu et son damas ne reflétait pas le peut de lumière qui lui était proposé, pourtant il était vraiment heureux. Ceci étant dit, il était toujours prêt à une bonne baston et ce demandais tranquillement si ses êtres résisterais à sa haine…

Lupen lui sortie sa pipe et la bourra de tabac, puis l’allumant il tira dessus embaumant dans la pièce une odeur bien différente de celle de leurs métal qu’ils semblaient tant aimé. Lui aimait bine mieux l’odeur du bois, de la mer ou de la forge, mais pas celui du métal déjà finit qui attend tranquillement de finir de s’usé pour rendre une âme jamais révélé. Ses gens qui se disaient si proche du métal était en faite une bande de gamin qui avait prit des pouvoirs et les exploitants sans chercher plus loin…

-˝… Personne parmi votre bande n’a un passer de marin ? Toujours est-il qu’Athée est mon pavillon et aussi mon port d’attache. J’y reviens donc quand je le souhaite et avec un plaisir non dissimulé. Puis-je vous être utile à quelque chose ? Sinon, mon bon vieux navire aurais surement besoin de moi, ou alors nous pourrions finir cette bonne vieille bataille toi contre moi, d’égale à égale sans que personne ne s’interpose. Juste pour le plaisir.˝

Un sourire sur les lèvres, une pipe à la bouche, un regard un peu fou, des prunelles très lucides, Lupen Z’en Rahar.

Lupen Z'en Rahar, Capitaine du Souffle Gris ? Il y avait beaucoup de capitaines à Athe, que les équipages travaillent de façon légale ou non. Difficile de retenir tout les noms et encore plus un qui soit aussi long. Il restait en mémoire qu'un capitaine c'était présenté sous un nom bien particulier mais de là à retenir le nom. Cela dit, la condition de lycan de Lupen aidait à retenir son nom qui évoquait un peut le loup, lupus. Pour peu qu'il arbore sa forme lycanthropique au moment où il se présentait. Miguel but une nouvelle gorgée sa chope et plongea ses yeux gris acier dans le regard bleu du vieil homme.

- Désolé pour ton faucon. Une simple façon de dire qu'ils ne se prenaient pas aux animaux quand ils ne les attaquaient pas.

Lorsque Lupen alluma sa pipe, l'une des femmes fronça des sourcils mais sans plus. Les autres ne parurent pas gêner par la fumée ou son odeur. C'est à peine si ils se tournèrent vers Lupen pour trouver la source de cette brume grisâtre. Pendant ce temps, Miguel répondit aux question du capitaine fraichement débarquée au port Républicain et qui disait pourtant y avoir grandit. On n'a pas pour port d'attache celui où on passe le plus de temps, mais celui où notre cœur à quelque chose auquel se raccrocher. Que ce soit un autre de ses étranges amis, une compagne ou un objet précieux. Enfin dans le cas de cet oiseau là, un objet pouvait être un ami, il était probable que l'inverse soit vrai.

- On à certains d'entre-nous qui ont été marin. Moi-même j'ai passé trois ans au service d'la marine marchande. Mais on à tous renoncé à quitté Athéïle le jour où nous sommes devenus les Hooligans. Et j'doute que t'puisses être utile à quoi que ce soit, un marin si connaît pas assez. Sinon, on peut bien finir c'combat.

Miguel se leva avec un sourire qui laissais apparaître sa sauvagerie latente. Elle était là, au bord de son esprit et à la commissure de ses lèvres.

- Mais s'tu doit t'battre contre un Hooligans, faut qu'tu saches deux trois trucs. Un, on s'bats jamais avec des armes autres que nos corps et celles ramassées sur le sol. Deux, on évite c'qui tranche. Trois, tout c'qui nous paraît trop magique, on s'y frotte pas. S'tu respectes pas une d'ses trois règles, le Hooligans contre qui tu te battra s'en ira. Aussi simple qu'ça.

Puis, le jeune hooligans fit un signe à l'un des hommes assis sur une table voisine qui se leva et alla ouvrir une porte derrière le comptoir. Miguel se leva ensuite, termina sa chope d'une traite, puis se dirigea vers la porte ouverte qu'il franchit d'un pas. Il se retourna, fit signe à Lupen de le suivre et continua ensuite son chemin. Dans la pièce suivante, il faisait plus chaud. Elle se trouvait légèrement en contre-bas, accessible grâce à un petit escalier. On y trouvait à peut près tout ce que l'on peut trouver dans une taverne, chopes, tables, tabourets, chaises tonneaux, plancher de bois, comptoir. C'était une reproduction de la taverne du dessus à l'exception qu'elle était moins grande et entourée de gradins autour desquels s'installaient les occupants de la précédente pièce. Au milieu de la fausse taverne, Miguel fit signe à Lupen d'avancer au sein de l'arène des hooligans.

Il regarde à droite, puis à gauche, non décidément les arènes ce n’était pas son truc, il préférait vraiment se battre dans un bateau, c’était bien plus drôle et la mer aidait bien à s’amusé en faisant entré en mouvement tout ce qui est déjà existant pour les emmener dans une danse sans fin et presque hypnotique qui mènera l’un ou l’autre à l’épuisement.

Il avait suivit l’homme dont le sourire sauvage l’avait attiré, il avait écouté le joyeux luron dont les dents avait été accroché avec des écroues bien plus dure que le fer normalement utilisé, il c’était bien amusé en faite ici, et ce n’était pas prêt de ce finir, mais un petit détaille l’embêtait.

-˝Dit moi mon grand, mes bottes c’est pas des armes ? C’est juste des belles bottes un peux plus à la mode que les tiennes mais juste des belles bottes … Et sinon, Lycan c’est mon corps à moi aussi hein ? Juste pour éclaircir les règles que tu me propose parce que croit moi, ça pue autant la magie que votre résistance sur naturelle …˝

Il regarda ses belles bottes appuyant le talon de fer contre le sol de la taverne, non décidément ce n’était pas des armes mais juste des objets de la vie courante, comme son couteau quoi, sauf que son couteau était tranchant et que là … il n’allait donc pas l’utilisé. Puis un petit détaille en plus lui revint en tête.

-˝Un marin ne s’y connait pas assez en quoi ? En fer je m’y connais surement mieux que vous, en combat, nous verrons après ce joyeux duel, et sur cette ville … Nous verrons bien.˝

En fonction de la réponse de son compatriote il était prêt à combattre, Sham étant perforant plus que tranchant il avait décidé de combattre sans lui et malgré ses protestation incessante, il était prêt à lui apprendre comment on se foutait vraiment sur la gueule chez eux, les marins, et donc dans les tavernes du port puisque ça aussi c’était chez eux !

Ceci dit, il ne se ferait pas réavoir par le coup du tabouret cette fois et c’étant approcher d’une table il y avait tapé le tabac de sa pipe à moitie entamé en attendant la suite de ses réponses, c’est vrai quoi, chaque chose en son temps, d’abord les règles et ensuite on s’explose gaiment !

En tout cas, pas de secret, si il avait le droit il se battrait en loup, sinon, ça serais avec ses belles bottes qui avait parcourut bien plus de sept lieux…

Cette question de forme avait du sens. Après tout, il était naturelle pour Lupen de se transformer en lycan. Quoi que ? Il y avait à ça un argument qui paraissait que Miguel trouvait intéressant pour ne pas dire intelligent. Quelque chose qui lui était venu comme ça. Mais ils allaient encore devoir parler en fait, plus ça allait, plus il sentait les particules de fers s'agiter en tout sens faisant bouillonner son sang. Il pouvait aisément sentir chaque particule qui chevauchait avec férocité ses vaisseaux sanguins pour tourner à l'intérieur de son corps à une vitesse impressionnante. Dans le corps d'un être humain normal, de telle quantité de faire auraient déchiré ses veines et ses organes de l'intérieur mais lui tout ce qu'il sentait c'était la soif de combat et l'adrénaline qui lui montait au cerveau. Les bières avaient dues être bien chargées où alors il aurait dû se limiter à seulement une. Mais en tout les cas, le mal était fait. Autant en profiter aussi vite que possible

- Tes bottes ne sont pas un problème, répliqua-t-il avec un sourire qui laissais de plus en plus transparaître la sauvagerie. Et à moins d'm'être très lourdement trompé sur ton compte, t'en sais pas assez sur l'Ordre du Changement et sa magie pour aider les Hooligans en quoi que ce soit. Et en parlant d'magie, pour autant que j'sache, on naît pas lycan. Si toi tu peux choisir tes formes, tes forces et tes faiblesses, c'est pas notre cas. Et puis tes griffes et tres crocs tranchent et déchirent, rien de drôle là-dedans.

Les deux aimaient les combats violant. Mais d'une façon si différent. Aux dire de Miguel, malgré la résistance des Hooligans et leurs soif de bataille, il n'y avait eût jusque là, qu'un mort volontaire. Le loup en face de lui avait surement arrêter de compter. De la même façon que son arme sentait une odeur bizare où se mêlait celle du brûler et une autre, plus difficile à identifier, ses bottes et ses mains sentaient le sang. L'odeur était bien dissimulée. Derrière le sel, le bois et bien d'autre encore comme celle du plumage d'un oiseau. Mais en-dessous de tout, on sentait le sang. Profondément incrusté dans la peau. Ce type tuait autant qu'un fermier abat de blés pendant une moisson.

Puis, comme tout semblait règler, Miguel accentua son sourire sauvage et déclara :

- Lupen Z'en Rahar, Miguel Azmaderos, deuxième round.

Puis il s'élança. Il n'y avait que quatre ou cinq mètres pour séparer les deux combattants et Miguel les franchit rapidement. Au troisième mètre, il sauta en pivotant sur lui-même alors que sa jambe sortait de l'axe de rotation. Un saut pour venir frapper du genoux le visage de Lupen. Peut-être trop rapide, peut-être pas. Peut-être pris par surprise, probablement pas. Mais le combat avait commencer et il faudrait compter de longues minutes avant qu'il ne se termine.

Spoiler:

» À la recherche du loup
» Le Loup de Ming Chè
» Le départ d'un loup
» Un loup au port
» Quand le Loup rencontre l'eau.