Le Loup de Ming Chè

Ming Chè. Le fleuve sacré de Hù-Béï. Des dizaines de morts flottaient sur ces eaux chaque jours en direction de la mer où leurs fragiles embarcations finissaient par chavirer, confiant le corps aux Kamis de la Mer. Quelque soit l'époque, cette tradition à survécu ce qui fait de la région qui entoure Ming Chè, l'une des plus hautement religieuse de tout Hù-Béï. Mais elle était troublée. Depuis maintenant plusieurs années, un criminel recherché sous le nom de Loup de Min Chè, arpentait les rives du fleuves, un katana à la ceinture. Crime puni de mort par les samouraïs.

J'étais ce criminel. Recherché pour meurtres, meurtres de samouraïs, actes de cruautés, actes déshonorants, et le simple fait de n'être plus qu'un Ronin. Un samouraï souvent sans clan et considéré sans honneur. Ne pouvaient-ils pas comprendre que mon honneur avait été salit par la magie ? J'en doute. Le Clan du Lion trop buté pour me pardonner. Le Clan de l'Ours trop réticent pour comprendre. Le Clan de la Mante trop avide d'or pour ignorer ma prime. Le Clan du corbeau, peut-être la cause de mes maux. Et tout les autres clans mineurs qui ne se mettraient pas les clans majeurs à dos pour un tueur de samouraïs.

Depuis que j'étais libéré de l'emprise de l'Ombre, je survivais comme je le pouvais. Je restais souvent aux alentours du Fleuve Ming Chè car le respect dû aux morts imposait une tranquillité relative mais je me devais tout de même d'esquiver les samouraïs à ma recherche et devais parfois m'enfuir de la régions quelques semaines le temps qu'on me croit partit pour de bon.

Mais aujourd'hui, assis sous un chêne qui borde la rive, je méditais. Assis en tailleurs, j'avais ôter mon manteau car ce début d'hiver était encore suffisamment chaud pour que je me le permette. Mon katana posé à ma droite, mon wakizashi à ma gauche, je respirais le plus sereinement possible les émanations des bâtons d'encens fumants. L'encens aidait contre les douleurs des tatouages. Cela ne l'apaisait pas mais la rendait plus supportable. Après un moment dont je ne pourrais définir la durée, j'ouvrais à peine les yeux. Le temps était calme. Le début de l'hiver était toujours le calme avant la tempête.

Spoiler:

Le soleil déjà fit très vite comprendre que l’appelle du loup qui retentissait n’appartenait pas à un vrai chasseur mais bien à un de ses êtres dressé par l’homme pour traqué… Pour qui ? Pourquoi ? Simplement trop tard pour y réfléchir. Déjà des ombres qui n’aurait dût êtres là avaient prit place, un mouvement de l’herbe alors que le venait de disparaitre trop d’indices pour ignorer tout cela. Des hommes, plusieurs près du Ming Chè. L’heure n’était plus aux morts mais à un vivant qui tardait à les rejoindre, un être qui devrait déjà déambulrt dans le fleuve sacrée. Un reflet de trop, ils se savent repérer. Une voix sort de derrière un saule.

-Ryûseï Okurayami pour avoir détruit un clan, moi Aifu de la mante t’ordonne de te rendre.

L’homme sort de derrière l’arbre. Entourée autour de sa main une longue chaine semble attendre son ordre pour transpercer le cœur du loup… Il semble être le chef et sous son chapeau on aperçoit de nombreux tatouages, ses muscles fins son prêt à s'étendre et surtout ... il ne se comporte pas comme un homme seul.

Au loin à nouveau ce cri, il vient de plus bas sur le fleuve, bien plus bas … Mais les hommes n’y font pas attentions, comme si … comme si ce traqueur n’était pas des leurs… Trop de pensées surement ? Déjà d’autres d’autre hommes sont sortit des ombres et un croissant se forme en amont de la proie… Trois portent des arcs sur les six hommes visibles, tous d’habits vert reflétant leur appartenance au clan de l’or…

Si l’on suivait le fleuve la verdure s’intensifiait pour donné des bosquets, et au loin, toujours ce crie de loup qui semble l’appelé. Pourquoi un loup hurlerait-il en plein jours ? Pourquoi sur le bord du Ming Chè ? Pourquoi sur le Ming Chè ?

Spoiler:

Le silence est presque parfait. L'œuvre des Kamis est en place est n'est pas perturbée, aidant à ma méditation entre le hurlement lointain d'un loup peu étonnant à mes yeux en ce début d'hiver et le chant des oiseaux. Mais bientôt, quelque chose change dans l'air. Si je n'avais pas été en pleine méditation, peut-être ne l'aurais-je même pas remarquer. Des ombres se déforment et des silences qui n'ont rien de naturels apparaissent autour de moi. Les oiseaux ne chantent plus. Leurs ouïe est bien plus fine que la mienne mais en se taisant ils sont comme un signal d'alarme.

Seulement il est trop tard, ils sont déjà autour de moi et ils savent déjà que je les ai repérer. Mais pas de geste brusque. Il suffirait que l'un de leurs archer soit trop nerveux et il en était fini de Ryûseï Okurayami. Avec une certaine tranquillité, j'étouffe de mon index et de mon pouce droit les bâtonnets d'encens afin que la chaleur qui en faisait s'élever la fumée disparaisse tandis que mon regard parcours les rives du Ming Chè. Une ombre derrière un saule bordant la rive. Il ne souhait pas vraiment se cacher, il pourrait aisément disparaître pour mes sens.

- Ryûseï Okurayami pour avoir détruit un clan, moi Aifu de la mante t’ordonne de te rendre.

La voix provient de cette ombre. Sortant de sa cachette, l'homme se révèle. Confirmant ses paroles, son armes et vêtement parle à sa place. Il est samouraï mais il est ici pour tuer, il ne s'attend pas à ce que je me rende. Du moins je le crois. Peut-être je l'espère. La douleur me parcours les avants bras depuis trop longtemps sans que je ne l'ai apaisée et quelques minutes d'adrénaline pourrait me la faire oublier.

Les hommes de Aifu se révèlent. Six de visibles. Trois archers. J'avais raison d'être prudent. Bien que le clan de la Mante est une visée sûr, ma réputation pouvait en motiver plus d'un a faire du zèle. Je prends mes deux armes par la gaine. Une dans chaque main et les repositionne à ma ceinture tout en me relevant d'une façon délibérément calme bien que mes tatouages brûlants m'incitent à accélérer le mouvement. Quelques secondes plus tard, je porte mes armes tel que le ferait un véritable samouraï. Toutes deux à ma gauche, wakizashi placé au-dessus du katana.

Je portais le Daisho, l'ensemble Wakizashi et Katana. Une insulte et un crime aux yeux de ces samouraïs puisque j'étais pour eux un ronin. Je me tourne vers l'homme qui m'a parlé et ne lui fait pas l'honneur de le saluer et me salirai en respectant l'honneur d'un homme qui ne respectait pas le mien. Mais j'observe avec attention cet homme. Il porte de nombreux tatouages que laissent deviner son chapeau mais il porte aussi une arme à chaîne. Peu dangereuse entre les mains d'un néophyte, elle ne laissait guère de survivant entre les doigts d'un expert.

- Aifu du Clan de la Mante, je suis Ryûseï Okurayami et je ne peux répondre de l'appartenance à mon clan étant donné sa disparition. Pour avoir insulté mon honneur et le tiens, je te demande de faire amende de ton offense avant que nous n'envisagions de combattre. Car je ne suis pas décidé à me rendre.

J'aurais tant voulut dire que je ne souhaitais pas me rendre pour un crime que je n'avais pas commis de mon plein gré mais il ne m'aurait pas compris et crû. Il n'était probablement motivé que par l'argent. Le clan de la Mante avait cette réputation. La gloire et la richesse avant l'honneur.

Aifu n'était manifestement pas un néophyte. Me disais-je alors que un nouveau hurlement de loup résonnait dans l'air doux. Cela ressemblait à un signe de chance au vu du nom de criminel que je portais. Les kamis étaient-ils avec moi ?

L’homme incline très légèrement la tête faisant ainsi disparaitre son visage sous son chapeau. Un sourire apparait sur ses lèvres, tout est finit.

-Loup de ming che, rônin, ou quelque soit le nom que tu veux adopter avant ta mort, ne me parle pas d’honneur alors que tu as détruit le tient. Tes ancêtres t’on renier et tu ose me demandé une réparation avant un combat ? Tu n’es plus homme, tu es un animal. Toi qui te croit samouraï tu sais que la seule chose qui nous différencie nous homme de toi, l’être ? C’est l’honneur, ce que tu as perdu ou ce que tu n’a jamais eut… Alors ne m’offense plus comme tu viens de le faire si tu souhaite que ta cause soit plaidé justement et que nous n’ayons pas d’autre choix que de te tué sur le champ.
Mais je suis déçut … je pensais que tu fuirais et que nous aurions une belle traque au loup. Voit tu nous sommes deux escadrons de chasses, entrainé pour traqué les sans honneur et les bandits … ici tu as perdu, rend toi.

Deux escadrons, cet homme en avait trop dit, les escadrons étaient constitués de quatre hommes car quatre était le chiffre de la mort, il en manquait deux, seulement deux. Pourquoi dévoiler tant de chose ? Etait-il si sur de sa victoire ?

Un faucon qui passe suivit d’une odeur de sel… les faucons ne sont pas des être de la mer pourtant, rapide il vient se posté au dessus du loup et crie se plaçant en vole stationnaire. Il semble regardé quelques part, à la limite de la vision du fugitif, deux hommes, le croissant est presque fermé, pour fuir il faudra suivre la berge et descendre vers la mer …

Relevant son chapeau Aifu sourit :

-Bien faucon ? Tu attends les restes ? Tu n’auras rien que du sang mais au moins tu a sut reconnaitre l’animal là où il était.

Lentement la chaine de l’homme commença à balancé, le combat pouvais commencer, la chaine avait prit de la vitesse, plus personne ne pourrais l’approché. Sans conteste il était le chef, lorsqu'il avait commencé à ballancé sa chaine les autre avait positionné leur main, une simple fraction de seconde, un secont ordre et tous serais pret au combat... Aucun n'avait prit son arc.

Aifu avait de l'assurance. Tant d'assurance qu'il dévoilait tout. Leurs effectif, huit hommes du clan de la Mante. Deux restaient donc cachés. Je devais donc m'attendre à ce que Aifu ne combatte pas en duel, j'aurais mes chances si c'était le cas. Et si je fuyais je serais probablement pris en embuscade par les deux autres. Mais l'assurance de ce samouraï causerait probablement sa perte. Il n'avait pas assez perdu ses derniers temps pour se montrer prudent ou modeste.

-... Ici tu as perdu, rends toi.

Un sourire mauvais se dessina sur mon visage. Je détestais déjà cet homme. Il n'avait pas plus d'honneur que la poignée de pièce d'or pour laquelle il travaillait. Il ne savait rien de moi. Un homme qui devait dépenser une grande partie de son argent en putains et en alcool tant sa désagréable compagnie ne pouvait être supporter sans être payée ou enivrée. Mais je me laissais emporté. Le comportement de cet homme m'agaçait, d'autant plus que ma patience était usée par la douleur qui semblait vouloir se faire de plus en plus vivace jusqu'à ce que le combat commence. Afin de ne pas avoir à me lancer a l'attaque comme un chien blesser, je laissais le chi affluer dans mes bras.

Une petite quantité, juste ce qu'il fallait pour m'apaiser, juste ce qu'il fallait pour que mes bras dénudés semblent devenir bleutés.

Un faucon poussa son cri dans les airs, suivit d'embruns salés. Le vent poussaient-ils vers le sud les émanations de la mer ? Les yeux à demi-clos, je ne sens guère plus qu'une brise sur mon visage. Pas assez pour que l'odeur porte si loin, même par le fleuve. Mais ce n'est pas un mystère dont je me souciais vraiment.

- Bien faucon ? Tu attends les restes ? Tu n’auras rien que du sang mais au moins tu a sut reconnaitre l’animal là où il était.

Ma main droite se posa sur mon katana et le tira avec lenteur vers l'extérieur du fourreau. Arrivé a mi-chemin, ma main gauche vînt tirer sur mon wakizashi n'arrêtant cependant pas de dégainer mon sabre. Main fermée sur la garde de mon wakizashi, la lame perpendiculaire à l'horizon, je plongeais mon regard dans celui de Aifu et je souriais, ne faisant que à peine attention à sa chaîne qui tournoyait.

- Voici mon wakizashi, lame de mon honneur témoin muet devant les kamis. Toi qui ne sait que ce qu'on t'as dit, je te vaincrai si mon honneur est intact. Si tu me vaincs alors puissent les kamis bénir ta sagesse lorsque tu as reconnu ma souillure.

Sans prévenir, je m'élance. Le hurlement d'un loup. Cette fois-ci il n'est pas réel. Du moins pour les samouraïs de la Mante. Ce n'est que moi, les styles de combat qui m'ont construit qui souffle a mon esprit comment vaincre. Mon Wakizashi va à la rencontre de la chaîne tandis que mon katana s'engouffre dans l'ouverture que laissera Aifu si par réflexe il tente de me désarmer, l'une des fonctions première d'une chaîne de combat.

Il sourit lors de la charge la chaine tournoyant déjà se détachant de son poignet la lame installé à l’embout font sur le jeune samouraï avant même qu’il soit au contact, mais deux arme c’était une de trop, la première dévie légèrement la chaine tandis que le katana s’enfonce avec rage dans le vide où avait été l’homme de la mante. Suivant un saut complexe se dernier s’est reculé et souriant il applique une ondulation à la chaine qui comme un long serpent commence à s’entouré autour du jeune loup.

C’est l’instant que les autres moins entrainé avait choisit pour finir de dégainé leurs armes… Le plus habile d’entre eux à changé entre temps et se trouve maintenant armé d’un arc, sa main sa dirige vers son carquois de ceinture.

Dans ses instants de calme que seuls les meilleurs guerriers perçoivent au milieu du combat le monde se fige. Ainsi un tableau se dépeint lentement. Sur les huit hommes qui forment le croissant le mieux entrainé reste Aifu, l’homme à la chaine qui semble être le chef. Le guerrier le plus proche de la rive est en train d’armé son arc et tout les autres en pris leur appuis pour monté en charge lorsque le temps reprendra son cours. Lentement la chaine commence à s’enroulé autour du rônin et le samouraï de la mante à repris pied à terre, à nouveau hors d’atteinte d’un coup directe. Malgré son assurance il semble être un excellent combattant, rapide à l’esquive et précis à la chaine qui accepte tout ses mouvements…

Mais quelque chose ne tourne pas rond, le faucon à commencé à piqué vers l’homme à l’arc et au loin des griffes racle le seul comme un ours dans une course effrénée, comme si un kami mi-homme mi-animal venait se joindre au combat.
Le temps va reprendre son cours attendant la passe du loup de ming che.

Spoiler:

Les mouvements sont rapides pour des humains mais dans nos esprits, nous sommes lents. C'est une extraordinaire lenteur qui nous donne souvent la capacité de savoir où et quand frapper. Pour peu que votre ennemi soit aussi doué que vous dans l'art du sabre alors vous semblerait aussi être lent et il pensera savoir où et quand frapper. Cela est tout particulièrement vrai dans les duels au katana où les coups sont échangés à une très grande vitesse, une seule frappe en dégainant le sabre peut même suffire à terminer le combat. Maintenant, le temps semblait ralentit. Je peux voir avec une très grande précision les maillons de la chaîne passer le long de mon wakizashi et tourner pour atteindre un endroit dans mon dos. Je vois avec exactitude comment mon sabre fend l'air à l'exact endroit où se trouvait Aifu moins d'une seconde plus tôt.

Malgré le métal qui s'entre-choc ou les cris, quelque soit la bataille, lorsque ses instants où le monde ne tourne plus que autour de quelques pièces de métal me semblent toujours infiniment silencieux. Comme une danse où les danseurs n'auraient besoin d'aucun rythme pour parfaitement s'accorder. Puis la danse s'interrompt, cliquettements du métal, éclats de voix, giclement de sang, entrailles qui se répandent. Bien des sons peuvent parvenir à nos oreilles mais d'une façon si chaotique que c'est comme si le bruit rattrapait son retard sur le temps.

La chaine de Aifu cliquette contre mon wakizashi, mon katana fend l'air presque sans bruit tandis que la chaîne tente de m'entourer. Si l'arme s'accrochait, il suffirait d'un mouvement de main pour Aifu et l'acier m'enserrerait comme un étaux que ma seule force ne pourrait briser. Mais j'ai vu. Je vois. Sa chaine prends appuis sur mon arme pour me contourner.

Je ramène mon sabre vers moi et reforme ma garde tandis que de ma main gauche, je lève mon wakizashi, le retournant et l'abattant avec violence sur le sol avant de poser le pied sur la garde. Si ma manœuvre réussissait, il fendrait la terre et emprisonnerait la chaîne avec lui. Car effectivement, la chaine m'aurait prise si je n'avais pas été capable de me servir de mes deux armes à la fois mais ayant déjà eût l'occasion d'observer des guerriers utilisant une chaîne, je savais que une ambidextre bien appliquée était encore un des meilleurs moyens à mes yeux de les contrer.

Mais dans ce monde silencieux qu'est celui de la Volonté des Guerriers, je ne pouvais savoir si Aifu ne parviendrait à pas à me contrer avant que mon wakizashi ne s'enfonce dans le sol.

Se sourire de Aifu se dessinait lentement, cette homme était assez idiot pour se concentré sur sa chaine. Mais était-il le seul à être ambidextre ? La réponse était simplement non, Aifu avait apprit l’art de la chaine simplement de sa main droite, sa gauche, elle, servait à autre chose, à autre chose de bien plus mortel.
Lentement, alors que le temps n’était plus que sable fixé dans le monde et descendant trop lentement pour que qui conque le voit, il fit glissé sa main gauche jusqu’à sa ceinture.

Ses autres hommes était bien trop peu entrainés pour avoir accès au temps entre deux souffles ne servirait qu’a le déconcentré ou à le tué … Sept personne contre un légendaire guerrier … sept personnes entrainé à se battre ensemble, il n’avait simplement aucune chance.

Il regarda autour de lui, eux n’avait pas le temps, mais le faucon l’intriguait, intercepté dans son vole par le temps des guerriers, il piquait vers l’homme à l’arc comme si un kami avait décidé de leur perte, comme si une autre force était mise en jeux … Et se bruit sur le sol qu’il n’arrivait à identifié.
Le temps était au combat, le rônin avait amorcé une passe d’arme complexe qu’il contait tourné en son avantage. Lui faisant croire qu’il ne l’avait vue il le laissa embarqué sa chaine vers le sol. Il n’avait plus qu’un instant, plus qu’un seul souffle, mais en faisant cela le jeune loup avait crée une ouverture obligatoire car son bras devait redescendre laissant donc son cœur et son cou visible. Deux fines piques de métal était posé entre ses doigts et près à partir, plus fin que des kunai, plus précis aussi …

Sa main avait déjà amorcé le mouvement, la botte était rodé, il mourrait sans question, simplement un battement de cœur plus tard.

Le loup souriait, personne ne l’avait vue et le combat faisait rage. Zhrey l’avait mené jusqu’à ses amis du clan de la mante, ceux qui l’avait chassé une fois… Il en avait déduit que ce type était quelqu’un de bien puisqu’il était chassé par un andouille, mais un andouille efficace et rapide. M’enfin quoi de plus rapide qu’un bon vieux Lupen hein ? Si ce n’est un bon vieux Lupen, Sham et bien sur Zhrey. Rajouté trois personne dans la balance et le combat devient équitable non ? Et qui à dit que Sham n’était pas aussi efficace qu’une personne ?

Le temps des guerries, Lupen souriait et visa l’assassin, celui qui avait prévu une botte fourbe pour mettre en péril un jeune guerrier assez fou pour s’attaqué à huit hommes, décidément il l’aimait bien ce petit.

Dans un bruit de tonner Sham rendit son verdict et la mort toucha Aifu en pleine tête lui hottant la vie et répandant le sang avant qu’il ait le temps de mettre son plan à exécution. Au même instant Zhrey volait les yeux de l’archer… La mort s’abattait sur les samouraïs de la mante.
La pipe toujours en bouche il chargeant dans un crie de rage qui aurait put ressembler dans un langage plus ou moins compréhensible à un :

-Le cœur de cette andouille et pour Zhrey ! Alors le premier qui y touche, il passe aussi.

Allez savoir ce qu’il avait comprit mais voir un Garou de deux mettre soixante-dix et des petites briquettes chargé leurs avait fait passé l’envi de rendre à la mort celui qui lui appartenait et alors que la chaine de leur chef tombait mollement sur le sol accompagnant la chute du guerrier beaucoup avait décidé d’aller voir très vite si il n’y avait pas des fraises à cueillir plus loin au point de relimant.

Ouvrant le cadavre de l’homme d’un coup de griffe pour dévoiler son cœur Lupen déclara plus calmement :

-Bien bonhomme maintenant que tu m’a vue comme ça tu me suis jusqu’au bateau, tu m’en dois une, on en reparlera là bas. De plus il risque de revenir avec des renforts… Ne t’inquiète pas tu le regagnera ton honneur, mais ici ta vie est finit mon grand… Je te ramène à Demeria si tu veux, mais tu me paye ton voyage, je t'expliquerais comment mais sa à un rapport avec ton silence sur moi un renseignement sur des navires.
Tu marche avec le loup ?

Spoiler:

Tout se déroula très vite. A peine quelques secondes qui se chevauchaient et tout était déjà finis. Il n'avait fallut que une poignée de seconde pour que Aifu perde la vie, pour que ses hommes fuient, pour que apparaisse devant moi une énorme créature semblable à un loup, douée de parole de surcroit. Le temps s'était décomposé de manière subtile. J'avais retourné mon wakizashi et l'espace d'une seconde, le temps avait repris son cours, s'accélérant soudain, faisant parvenir à mes oreilles une cacophonie de sons mêler ou les métaux qui s'entrechoquent prenaient une grande place. Toujours avec une vitesse impressionnante, mon wakizashi se planta dans le sol, fendant la terre, transperçant le tapis de feuille et de mousse.

Puis le silence et la lente valse à nouveau. Mon pied se pose sur la garde, je n'ai plus que mon katana en main et déjà je suis persuadé de pouvoir en finir avec Aifu. Il ne m'aura suffit que de trois passe d'armes pour le vaincre. Deux temps trois mouvements. Du moins je le croyais. Mon regard se lève, et je perçois le scintillement des aiguilles, là il me fallut moins de temps qu'il n'en faut pour le dire pour réaliser que je ne pourrait pas esquiver. Analysant la situation, je vois les ouvertures béante dans ma garde.

Pourquoi n'avais-je pas prévu cette possibilité ? La chaîne se maniait le plus souvent à deux mains et Aifu avait eût l'astuce de prévoir une attaque à superposée à celle de sa chaîne au cas où je viendrais à le contrer. Mais je n'étais pas du genre à abandonner. Déjà je levais mon katana, peut-être parviendrais-je à placer la lame sur le trajectoire mais je n'avais que peu d'espoir. Puis, le temps reprends son cours à nouveau.

Un bruit comme un coup de tonnerre se démarque des autres tandis que les cris de faucon et des hommes le suivent. Moins d'une seconde plus tard, une gerbe de sang a l'arrière de la tête de mon adversaire m'indique que tout est fini. Mon katana vient se placer dans une trajectoire qui ne sera jamais empruntée par les aiguilles. Tout est fini pour le clan de la Mante mais peut-être pas pour moi. La créature ouvre le torse de Aifu et dévoile son cœur d'un seul coup de griffe. A-t-il l'intention de le dévorer ? Saurais-je laisser faire se déshonneur au corps d'un samouraï alors que lui-même ne fût guère honorable ? M'interrompant dans mes réflexions sur l'honneur, la bête parle à nouveau

- Bien bonhomme maintenant que tu m’as vu comme ça tu me suis jusqu’au bateau, tu m’en dois une, on en reparlera là bas.[...] Tu marches avec le loup ?

Ses intentions ne sont pas mauvaises. Du moins pas envers moi. Je rengaine mon sabre, sors mon wakizashi du sol puis en essuie la lame sur le pantalon de mon défunt adversaire avant de le rengainer lui aussi.

- J'ai une dette envers toi homme-loup mais cet adversaire était le mien et la façon que tu as eût de le tuer. Avec cette étrange arme...

Je pointais du doigt le long bâton de bois et de métal encore fumant.

- N'avait rien d'honorable. Puissent les ancêtres de cet homme te pardonner cette insulte et puisse les miens de remercier d'avoir sauvé ma vie. Il m'aurait probablement tuer si tu avais mis fin à ses jours deux secondes plus tard.

Je ramasse sur le sol mes bâtonnet d'encens et avec un briquet d'amadou, en fait fumer un a nouveau. Je le plante avec délicatesse près du corps de Aifu. Je ne déshonorerai pas tout ceux qui était mort avant lui en lui faisant rejoindre le fleuve Ming-chè mais j'espérais que cet encens attirerai un kami qui accompagnerait son âme dans l'au delà. A quoi bon être honorable si on le l'ait qu'avec les personnes qui vous honorent ? C'est en cela que les samouraïs étaient supérieur à leurs adversaires.

Finalement, je me tourne vers l'homme loup.

- Allons jusqu'à votre bateau et nous parlerons. Mais je ne suis pas certains d'avoir envie de quitter Hù-Béï, peut-être la région seulement. Mais si je devais partir avec vous par-delà Izillia, alors je paierai mon voyage de la façon la plus honorable possible.

Course vers un bateau, lentement pour un loup, surement rapidement pour un humain. Une longue échelle qui monte sur la berge, un bateau fait pour la mer aventuré bien loin dans un fleuve mais près à repartir. Un loup qui bondit et prend appuis sur des calles de la coque laissant l’échelle au frêle samouraï. Un sourire quand il le rejoint, plus de loup, un simple humain encapuchonné qui tient un fusil bien trop long pour lui.

-Bien gamin, je me présente je suis Lupen Z’en Rahar. Tu risque de revoir un loup de temps en temps, il n’existe pas, c’est tout, il n’existe simplement pas. Ensuite sache que je suis le capitaine de ce navire et qu’il vas en Déméria …
T’a simplement pas le choix c’était pas seul groupe de chasseur à tes trousses, je t’ai retrouvé grâce à eux. Maintenant je fais dans le préventif : c’est un ami qui m’a envoyer te cherché là, une quête de M*rde, m’a dit que y’aurait besoin de toi en Déméria dans leurs foutu ville a deux balle et que l’impératrice suffisait pas si on avançait comme ça. J’en sais que d’al de ce que ça veux dire à par que tu m’accompagne…
Ah si un autre détaille, il m’a dit que tu trouverais surement la réponse de ton âme par là bas. Mon copain est ami est assez … énigmatique, si un jour tu le rencontre tu comprendras.

Lentement il monta vers la barre, son poste personnelle bien souvent, celui du capitaine. Sham posé à ses coté le bateau pouvais partir sans souci. Tous les marins étaient à leurs postes et le vent pouvait bien hurler maintenant !

Pourtant certain se rappelais de cette étrange personnage qui avait parlé avec le capitaine, un elfe au torse dénudé avec un tatouage qui semblais vouloir l’avalé… Il était apparut sur le bateau, sortant de nul endroit existant comme si il avait été transporté par le vent lui même ... Et après avoir parlé avec le capitaine ... personne ne l'avait vue partir. Le seul souci c'est que celà c'était passé en pleine mer...

-Ha mon grand vas falloir que tu face gaf à ton honneur là bas, les gens en ont pas la même notion que les gens d’ici, et si t’a des questions c’est le moment … Si tu veux vraiment pas quitté ceux qui veulent ta mort saute et nage ... Mais je te promets qu’il te retrouvera et que le loup sera pas là pour te sauvé cette fois ci … Ton copain c’est de la rigolade à coté de l’andouille qu’on a croisé… Sinon bienvenu sur le Souffle Gris bonhomme, et présente toi à l’équipage.

Nous entamons une course effrénée vers le navire de l'homme-loup. Mes armes repassées à ma ceinture, j'ai ramasser à la hâte mes quelques possessions. Mon manteau, un peu de nourriture et une boîte de bois contenant des bâtonnets d'encens et un briquets d'amadou en fin d'existence. Rien de très glorieux mais tout ce qu'il me fallait pour survivre. Durant notre course, mes pieds foulent le sol, remuent les feuillent morte et marquent la terre. Je me rends compte que si je monte sur ce navire, je disais probablement au revoir à ma terre natale. Peut-être même adieu.

Mais aujourd'hui, j'avais rencontré un ennemi puissant et il est probable que je ne l'aurais pas vaincu, a plus forte raison à cause de ses sbires qui l'auraient aidé. J'avais également rencontré quelqu'un qui semblait être un allié, ou du moins pas un adversaire et pour moi ce genre de chose se faisait rare. Ce n'était pas désagréable de pouvoir ressentir un peu de gratitude et pas juste de la colère ou du ressentiment.

Lorsque nous arrivons devant le navire déjà bien engagé dans le fleuve, le loup saute directement sur le pont. Comme si l'échelle de corde n'avait été là que pour moi. Amusé, je souris. Manifestement le maitre de maison rentrait chez lui mais il n'aimait pas emprunter la porte. Moi-même ressentait des douleurs plutôt fortes aux bras. J'ai l'impression que si le sang avait été versé par moi et non pas par le loup, j'aurais pu me sentir mieux. Mais ce n'était pas le cas. Appelant le Chi dans mes bras, je sentis l'énergie envahir mes bras et faire luire mes tatouages sous les bandages. Mes bras semblent briller de bleu. Soufflant mon soulagement de cette douleur évacuée, le flux de Chi s'arrête et je monte sur le bateau par l'échelle.

Lorsque j'arrive en haut, un simple humain m'accueille. Mais il porte cette curieuse arme qui à pris la vie de Aifu. C'est le loup. Un vieux loup. Mais est-il polymorphe ? Ou bien serait-ce une sorte d'esprit de loup incarné en un humain ? Toujours est-il que l'homme se présenta sous le nom de Lupen Z'en Rahar. Un nom curieux. Puis après s'être présenté, Lupen me déclara être le capitaine de ce navire qui avait pour destination Déméria. Puis il débita tout une suite de paroles que je ne compris pas. Quelques choses en rapport avec un quête, deux balles et une impératrice. Mais je compris très bien quelque chose.

- ... Ah si un autre détails, il m’a dit que tu trouverais surement la réponse de ton âme par là bas. Mon copain est assez … énigmatique, si un jour tu le rencontres, tu comprendras.

A cette annonce je réagis presque violemment, ma main tressautant sur la gaine de mon sabre, le faisant bouger avec un bruit métallique. Quel était cet homme qui en savait plus sur moi que moi sur lui ? Mais à peine le temps de réfléchir à cela que Lupen est déjà partit à la barre de son navire, sa grande arme à côté de lui tandis que les autres hommes d'équipages prenaient leurs place. Moi-même j'étais un peu perdu. Mon clan n'avait jamais été un clan maritime et je n'avais guère l'habitude d'être sur un bateau. Je m'écartais d'ailleurs par deux fois afin de laisser passer un marin qui allait au pas de course défaire une corde ou faire un nouveau nœud.

- ... Sinon bienvenu sur le Souffle Gris bonhomme, et présente toi à l’équipage.

D'abords tourné vers Lupen, je m'inclinais légèrement devant lui puis me tournais vers l'avant du navire où se trouvait l'essentiel de l'équipage. M'inclinant à nouveau, j'ôtais mon wakizashi de ma ceinture mais laissais la lame dans la gaine. Le présentant à plat sur mes paumes ouvertes, je déclarais :

- Je suis Ryûseï Okurayami, ancien samouraï et appelé ronin par ceux qui le sont par leurs titre. Peut-être que certains d'entre vous me connaissent sous le nom de loup du Ming-Chè car c'est à ce nom que les samouraïs de l'Empire me recherche. J'ai une dette envers cet équipage, ce capitaine et ce vaisseau et jure sur mon honneur de m'acquitter de cette dette. Aussi je met ma lame au service du capitaine durant l'intégralité du trajet entre Hù-Béï et Déméria en espérant pouvoir vous aider du mieux possible.

Mon Wakizashi retrouva ça place à ma ceinture et je me tournais vers Lupen :

- Que puis-je faire pour le Souffle Gris capitaine Lupen Z'en Rahar ?

Une explosion, un rire franc d’un vieux marin, un sourire merveilleux bien qu’empreint de cette folie qui semble ne pas l’avoir quitté. Sons sourire se transmet à l’équipage avant que même que le vent n’ait le temps de soufflé. Lupen capitaine aimé et respecté, souriant se montrait à jours. Alors qu’il parlait le bateau semblait arpenter des courbes prés dessinés pour lui dans la perfection du fleuve.

-˝Tu veux vraiment te rendre utile mon grand ? Pour toi ce sera Lupen mon gas, pit je t’appellerais le loup parce que je trouve que ça à quelque chose qui vas bien avec l’odeur de se bateau … Bon plutôt que de palabré je réponds à ta question : T’est au même niveau que moi, t’est un guerrier … à en regardé les étoiles on est à la bourre donc aucune attaque de navire prévu mais si on ce fait attaqué tu passera avec moi sur la ligne de front pour qu’on les poutres … t’approche jamais trop près de moi ou du loup en combat, ça vole de partout et c’est un massacre.
Sinon … t’a la cabine des invités en face de la mienne …˝

Du doigt il montre une porte qui s’enfonce sous le pont avant, une porte entourée de deux fenêtres qui donne vue sur une petite cabine plutôt belle et bien décoré comportant plusieurs couchages et de riches paravent qui semble avoir été empruntés en Hu-Bei. En faite cette cabine est un assemblage de divers d’objets venant de divers contré et découvert par le plus pure des hasards pour être rassemblé par un collectionneur avec un gout plutôt appréciable.

-˝Et comme tu le vois on fait aussi du transport. Si un jour t’a besoin … Ou pour ta lune de miel on t’embarque vers un monde bien beau, on assure ta protection et on est gentil ! Hein les gas ?!˝

Un rire prend sur le navire, lorsqu’Adam murmure un peux penaud :

-˝En plus … ce n’est même pas faut … je suis sur qu’aucun de nous n’oserais faire du mal à quelqu’un que le capitaine à désigné comme protégé˝

Le regard du capitaine se repose sur l’invité après avoir parcourut tout le navire.

-˝Pit si t’y tient vraiment y’a le bon vieux ballais serpillère qui attend, ça fait les muscles, et sa entraine à poussé avec les jambes … Je t’expliquerais bon grand si ça t’intéresse de t’entrainé avec un vieux loup de mer … Jeune loup des terres contre vieux loup de mer. Vient ce soir si tu veux jouer à ça … Sinon laisse les bossé et rejoint la vigie là haut, pour une dernière fois au revoir à ton bon vieux pays … je te ramènerais quand tu voudras mais ça risque de prendre un bon vieux moment. Pit soit tu me le rembourseras en pièce sonnante ton voyage, soit on ce fera quelques navires ensembles et je t’en tiendrais pas plus rigueur que ça.˝

Spoiler:

Au loin dans un ciel que reprend le rêve,
Au loin dans le bleu d’une mer, d’une trêve,
Au loin une terre s’abandonne à sa vie,
Une loin une terre s’éloigne, une aventure finit.

Vert de jade qui rayonne par delà la vigie,
Vert d’une terre, vert d’un monde, vert de sa vie.
Monde qui s’éloigne emporté par le vent,
Monde qui s’éloigne emporté par le temps.

Un avenir pourtant toujours luit,
Sur le pont, regardant le soleil le pirate sourit,
Il repense à la mort, à la folie et au sang,
Une dent se montre et la barre craque, absent.

Son regard fixé sur l’horizon, sur la vie et le fou,
Son regard voguant vers un lointain, un rien, un tout,
Pirate d’une nuit la rage il devient loup,
Pirate le jour mais une crainte de courroux.

Pourtant dans les cordes, volant, les pirates jouent,
Pourtant par leur joie, leur capitaine, ils louent.
Et le souffle qui danse dans les voiles murmure,
Murmure un rêve de gris, un futur.

Alors que j'attends une réaction de Lupen, l'équipage et le capitaine comprit éclate de rire. Je ne comprends pas vraiment cette hilarité au début. Ce moque-t-on de moi ? Peut-être que mon comportement passait pour celui d'un naïf pour ses pirates qui agissaient comme bon leur semblaient et ne se souciaient guère de l'honneur ? Je ne leurs en voulait pas de ne pas être honorable mais trouvais plutôt agaçant que l'honneur ne soit pas une valeur qu'ils respectent. Du moins pas en pratique.

Lorsque Lupen eût suffisamment rit, il m'expliqua la situation et je comprenais. Il était vrai que je n'étais pas habituer aux cordages, aux voiles et aux planches. En tant que guerrier je ne ferais que combattre si le Souffle Gris devait être attaqué et je songerai à effectivement me tenir éloigné du loup. Vu la taille de la bête, je ne doutais pas qu'un coup de griffe pouvant m'arracher la tête pouvait tout à fait se perdre dans un rayon de trois mètres autour de lui. Je rembourserai donc ma dette en un autre lieu que la Mer d'Izilia. Même si j'ignorais encore comment.

Puis, le capitaine du souffle gris me montre du doigt la cabine qui m'était allouée et m'explique que je pourrais peut-être y passer ma lune de miel ce qui ne manque pas de provoquer un nouvel éclat de rire général. Ne réagissant pas vraiment à cet humour, je restais dans mes pensées, grimaçant à l'idée de dormir sur ce bateau et à l'intérieur qui plus est. J'avais passé trop de nuits à la belle étoile pour que ma première nuit sur un bateau ce passe entre quatre murs. Du moins le pensais-je. J'aviserai le moment venu.

-˝ Pit si t’y tiens vraiment y’a le bon vieux balais-serpillère qui attend, ça fait les muscles, et ça entraîne à pousser avec les jambes […] Pit soit tu me le rembourseras en pièces sonnantes ton voyage, soit on ce fera quelques navires ensembles et je t’en tiendrais pas plus rigueur que ça.˝

Un sourire se dessina sur mon visage lorsque Lupen parla d'entraînement. Aussi bien avec un balais que lui. Mais ce sourire s'élargit lorsqu'il parla de faire quelques navires ensemble. Il parlait bien entendu de piraterie mais j'avais quelques compte à rendre au clan de la Mante pour la visite rendue et eux-même étaient des pirates. Il n'y aurait rien de mal à ce que j'honore ma dette envers ds pirates avec le sang et l'or de mes ennemis qui sont aussi des pirates. Adressant une petit signe de tête à l'homme-loup, je lui déclare, toujours souriant :

- Vous n'êtes pas le seul à faire voler éclats d'os et de chairs autour de vous pendant la bataille. Veillons chacun à rester éloignés de l'autre durant les combats pour pouvoir revenir sur votre bateau et en rire.

Sans attendre sa réponse, je me dirige vers les filets de cordes qui me mèneraient au nid de pie, rejoindre la vigie. Une fois mon ascension terminée, je saluai la vigie d'un signe de tête et m'appuyais contre le rebord qui ferait dos à Suménïa une fois le lit du fleuve quitté. Je repensais à ma vie à Hù-Béï. J'avais vécu bien des choses dans mon pays natal et nombre d'entre-elles étaient terribles et éprouvantes mais bien d'autres furent fantastiques et joyeuses. Ce pays où j'étais né. Ce pays où je laissais mon passé. Ce pays ou ma famille avait trouvée la mort, je lui disais au revoir mais pas sans remord.

J'étais à présent un criminel mais savait que mon pays me manquerait et comptais bien y revenir un jour ou l'autre. Je n'avais pas l'intention de mourir au bout du monde. Puis, dégainant mon katana et le levant verticalement, je prononçais une promesse qui pourtant ne franchit pas le seuil de mes lèvres. Je promis à mon pays de revenir pour mourir auprès de mes ancêtres. Je promis de ne pas mourir loin de lui. Enfin, je descendis du perchoir et rejoignit Lupen.

- Ne m'aviez vous pas parler de nous confronter de loup à loup ?

Déclarais-je avec un sourire de défi.

Tranquillement, le pirate observa le ciel, régla sa barre avec une grand précision, la direction du bateau et d’une main sur activa la calle pour que celle-ci ne bouge. Puis il descendit sur le pont. Déjà quelques marins était partie se reposé et il se vidait a son rythme, la mer était calme et le plus gros risque était que le capitaine s’énerve hors dans ce cas il valait mieux être en soute caché …

-˝Loup contre loup ? Vraiment ? Tu veux un loup contre loup ? Griffe et croc contre petit bout de métal rachitique ? Initialement je t’avais proposé un Lupen contre Samouraï, autrement dit moi contre toi … Mais d’abord…˝

Il s’étire venant toucher ses bottes ferrées de ses mains, sa pipe vide toujours en bouche. Lorsqu’il se relève sa capuche tombe un instant dévoilant son visage rongé par le sel et la vieillesse, quelques cicatrices y montre la fureur des combats tandis que ses cheveux blanc et son bouc de neige emporte une sorte de sagesse sur la face du fou.

-˝Mais d’abord vas falloir qu’on fixe les règles : Qui contre qui ? Entrainement ou duel ? Si duel il faut qu’il y ait quelque chose à gagné sinon ça perd de l’intérêt … Les règles plus précises du genre, mains droite attaché au pied gauche, si il y a lieu … et toutes les conneries comme ça …˝

Il bourre sa pipe et s’assoie sur le bastingage. Fixant l’horizon il bourre sa pipe et la rallume, cela fait quelques années qu’il a arrêté de vieillir et que son corps à trouvé un compromis, pourtant vue ainsi il ressemblait raiment à un vieille homme que l’on croise sur le bord des ports et qui regarde avec nostalgie la mer qui les a bercé… Mais surtout, vue ainsi il ressemblait à ce forgerons si connut, un deux ceux qui avait eut l’honneur de forgé des fusils et des pistolets pour le Hu-bei, un de ceux à qui on avait appris cela mais qui était reconnu avant pour leurs katanas…

Dans la calle un marin avait appuyé sur une manette, sans le faire exprès bien sur, personne n’aurais osé s’approché de la forge mais un petit jeu avait dégénéré et un bruit d’enfer parcourut le navire, la roue c’était mise à tourné … La polisseuse faisait entendre son ronronnement et entrainé par une complexe machinerie alimenté par le mouvement de l’eau sous le navire le soufflet avait prit le rythme. Bien vite l’enfer s’arrêta mais le visage de Lupen avait été parcouru de deux émotions contraires : La joie et la rage.

Très vite il redevint le vieille homme mais son visage semblait encore avoir vieillit. Son regard retourne vers l’homme et s’attarde sur le katana. Manufacture de faible qualité, un clan mineur … Peux de gens pouvais se payer le travail de forgerons tel que son père … Et encore moins le siens.

-˝Une fois que tout ça aura été définit, alors et seulement alors on pourra commencer la fête. Moi je finis ma pipe en regardant l’horizon, toi tu fixe ce que tu veux, réfléchit y bien car si je te l’accorde ça lance le deal et pas de retour en arrière … Sinon, bein on taille la bavette jusqu’à ce que j’ai plus de tabac dans mon brule-gueule et on commence un entrainement tout bête toi contre moi, tel que, comme ça.
Choisit loupiot, mais fait gaffe à ta danse.˝

Spoiler:

J'avais proposer un combat à Lupen. Qu'il l'appelle comme il le souhaite, duel ou entraînement. Quoi qu'il arrive, je n'avais pas l'intention de le blesser mais encore moins d'être blessé. Il semblait cependant que le capitaine du souffle gris était sûr de lui. Bien que lorsqu'il s'asseyait sur le bastingage, yeux rivés sur l'horizon, il n'avait l'air que d'un vieil homme mais il irradiait de lui une histoire, une assurance. J'avais l'impression qu'il n'avait plus peur. Qu'il avait vécu trop de batailles et de tempêtes pour avoir peur a part peut-être la peur d'oublier. Ce n'était probablement pas un homme honorable et encore moins un homme de justice mais il n'était pas sans une certaine bonté à mon sens et dans son milieu s'était un homme respectable et surement respecté.

Il me semblait que mon sauveur était un homme nostalgique et son bateau une chose bien mystérieuse. Alors que Lupen était assis sur le bastingage, fumant sa pipe, des bruits sourds se font entendre. Cela m'évoque une forge qui s'active mais le son me semble étouffé et plus continu. Il me semblait peu probable que cela soit une forge, d'autant plus que l'idée d'avoir une forge sur un navire me semblait être une idée risquée et saugrenue. Le visage de Lupen exprime des émotions contradictoire, j'ai du mal à le comprendre ce vieil homme-loup.

Mes long cheveux noirs de jais et le cuir de mon manteau claquent dans le vent marins alors que les derniers mots du Capitaine franchissent ses lèvres. Cela me semble tout décidé. Je n'avais pas envie de blesser ce vieil homme mais un peu d'action ne nous ferait pas de mal et je n'étais pas vraiment du genre à faire la discutions bien que cela soit autant par habitude de la solitude que par le fait que je n'aimais pas parler pour rien dire.

Prenant mon Katana et mon Wakizashi par leurs gaines de cuir, je les hôtes de ma ceinture et les pose sur la barrière de bois qui sépare le pont supérieur où se trouve la barre et le pont inférieur accessible par des escaliers que j'avais dû monter pour rejoindre Lupen un peu plutôt. Puis, je retire mon lourd manteau de cuir et m'en sert pour protéger mes armes avant de laisser le tout derrière une lourde caisse qui empêcherait mes quelques biens de se voir disparaître dans l'eau par un quelconque hasard. Je me retrouve donc les épaules nues dans le vent frais, mes avant-bras couverts de bandages suffisamment récents pour encore être propres et une chemise d'un noir délavé par les intempéries et le temps couvrant mon torse et mon dos.

- Je n'ai besoin d'aucune lame pour me battre et je n'ai certainement pas l'intention de vous combattre sous votre forme de loup, cela m'obligerai à vous blesser.

Je lançais un sourire provocateur à Lupen. Je n'étais pas certains d'arriver à le vaincre sous sa forme de loup et je ne voulais pas le blesser, je ne lui proposais qu'un entraînement à mains nues, sans enjeux car la seule chose de valeur que je possédais était mon honneur mais c'est une chose qui ne se joue pas, mais je venais avec une promesse d'action. J'avais besoin de me défouler, pas de sang et Lupen ne m'aurait pas proposer un entraînement si il n'en avait pas envie. Du moins je le croyais.

Je saluais à la façon des samouraïs en m'inclinant légèrement. J'écartais les jambes afin d'être le plus réactif possible tandis que ma paume droite s'avançait en direction de Lupen, ma main gauche se déplaçant devant mon torse pour arriver légèrement au-dessus de mon épaule. Le style de combat Buggïn du Loup.

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