Sur ordre du roi ....

Une grande agitation troubla la paisible quiétude des plaines du Stolenmark. Un grand nombre de régiments de l'armée démérienne marchèrent sur les routes traversant les terres du Stolenmark. Evidemment, les troupes avaient la permission du Seigneur Chevalier qui combattait actuellement au tournoi, sur les plaines de Faentaris.
Bien que vu de loin un grand désordre semblait diriger une grosse partie de l'armée démerienne, elle etait en faite très bien canaliser et diriger.

Rapidement, les hommes traverserent les plaines et allèrent s'installer le long des cotes nord de Déméria, construisant des fortifications, à l'instar des armées installées au sud.




Plusieurs jours plus tard, d'autres régiments de l'armée arrivèrent. Ils s'agissaient d'hommes venu de Faentaris, et de la côte sud, envoyé ici par leur roi, méfiant. De même, une partie de la flotte de guerre de Déméria était arrivé, accompagné de nombreux bateaux de moindre tonnages, principalement des navires marchands ou de peche. Tandis que les navires de guerre accostaient, déchargeant hommes et matériel, les autres navires s'aventuraient dans la terrible Mer du Nord en priant intérieurement Origine et Changement de les épargner. Ils avaient pour but d'avancer le plus loin possible en tentant de reperer une éventuelle armée venant de Ladeïl. Tous savaient que beaucoup d'entre eux allaient mourir, mais esperaient que certains survivraient.
Sur les côtes, c'étaient plus de 12.000 démériens qui se tenaient retranché dans des fortifications.

Peu de temps après un raid sur un village du Stolenmark, quarante navires arrivèrent des brumes de la mer du Nord et fondirent sur les côtes démériennes. Seulement, une partie des flottes de guerre démériennes se trouvait sur le chemin des quarantes navires. Rapidement, l'engagement eu lieu, car les navires de Malgazann passèrent en décochant volées de flèches sur volées de flèches, sur des marins abasourdis par la brutalité et la vitesse de l'attaque. Les flèches firent des ravages sur grands nombres de navires, seulement tous les marins ne se trouvaient pas sur le pont au moment de l'attaque. Après le passage, trente des navires attaquants firent demi-tour afin de revenir sur les vaisseaux démériens. Seulement ces derniers avaient réagi rapidement, grâce à l'entrainement de ses marins. Ils purent donc une grande partie des abordages que les ennemis voulaient faire.

Pendant ce temps, dix batiments filaient vers la côte sans personne pour les arreter, le reste des flottes du nord ne pouvant être sur place assez rapidement. Quand les navires approchèrent les côtes, une volée de tir de baliste accueillirent les vaisseaux ennemis. Ces tirs provenaient des différentes fortifications érigées au cours de l'année tout le long de la côte nord. Mais malgré les tirs de balistes continuels, des navires arrivèrent quand même à débarquer leurs hommes sur les côtes. Qui furent à leur tour accueillit par des volées de flèches et de carreaux provenant des fortifications. En effet, les assaillants pouvaient voir que ces fortifications étaient remplis d'hommes armées. Fortifications qui étaient au nombre de trois [les plus proches qui peuvent t'attaquer, sinon y'en a tout le long de la côte]. Si les enfants de Malgazann disposait d'un bon tacticien, ils devraient estimé que chaque fortification devait contenir entre 75 et 125 soldats. Qui continuaient à tirer sur les hommes débarqués.

En revanche, ce que ne pouvais voir les assaillants, c'était les 200 cavaliers légers qui étaient stationné un peu plus loin, hors de portée de vue. Chacun se rassurait en se disant que grâce aux nouvelles plus précis apporté au Haut-Commandeur, les renforts ne tarderaient pas à arriver. Les hommes des fortifications vont devoir tenir et se servir de leur position et des cavaliers légers.

Au loin, des troupes convergaient vers le lieu du débarquement, ainsi que le reste des flottes de la mer du Nord, pendant que les dix navires démériens luttaient pour éviter les abordages, selon les ordres reçus par signaux lumineux depuis la côte. Chaque minutes gagnés par la flotte pouvait permettre d'éviter de plus gros dégats.

Hélas, les tirs de balistes n'avaient pas eu les effets escompté, les Enfants n'avaient subi que de très légères pertes, ce qui allait singulièrement compliqué la tache des défenseurs. Alors une fois le débarquement des Enfants achevé, ils s'élancèrent à l'assaut des fortifications démériennes. Heureusement, aucun des Enfants n'avait, visiblement, d'armes de jet, ce qui permettaient aux archers et arbalétriers démériens de se montrer sans trop de craintes sur les remparts des robustes fortifications. Mais alors, à la grande surprise des défenseurs, les enfants se mirent à frapper les fortifications de leur lame et de leur poing ganté de fer. Certes, au bout d'un moment le bois composant les murs allait ceder immanquablement, mais il s'agissait quand même d'épais tronc, assez large. Il ne sera pas simple de l'abattre avec des lames. Et pendant ce temps, les archers et arbalétriers continuaient à décharger leur carquoi sur leurs oposants tandis que les servants des balistes rechargaient ces dernières, qui continuèrent à tirer les formations adverses et non plus sur leurs navires.
Pour l'instant, les deux cents cavaliers légers n'avaient pas encore eu à intervenir, mais se tenait prêt à venir en aide aux forts, ou à fondre sur les Enfants si un groupe s'écartait un peu trop de la formation.



Quant aux navires ... Las, déjà quatre d'entre eux avaient été pris, sur les dix qui avaient débuté le combat. Il devenait très dur de manoeuvrer en évitant l'abordage, mais heureusement les navires des assaillants ne disposaient que de très peu d'armes lourdes, telles les canons ou les scorpions, à l'inverse des navires démériens qui ne se privaient pas d'utiliser leur avantage technologique sur les bateaux adverses. Mais tout cela n'empechait pas la défaite d'arriver, les forces en jeu étant par trop inégale, les Enfants écrasant les Démériens de leur supériorité numérique. De plus, chaque flèche qui touchait donnait la mort immédiatement, entrainant la mort d'un grand nombre de marins.
Ce fut lorsqu'un cinquieme navire fut pris, ayant été touché par un tir de baliste parfaitement ajusté, que trois navires démériens arrivèrent sur le champ de bataille montant le nombre de navire démérien à huit. Contre encore beaucoup trop de vaisseaux .....

Et les renforts qui n'étaient toujours pas là ....



(Dis moi si j'ai mal compris quelque chose)(il n'y a bien que des combattants au corps à corps qui attaquent les fortifications ?)

Le combat semblait s'éterniser un moment lorsque de l'Est et de l'Ouest de grands nuages de poussières révelant l'arrivée de troupes se formèrent. L'arrivée des troupes du Culte eut un effet assez réconfortant sur les défenseurs, qui n'eurent plus l'impression d'être seul à lutter contre des troupes venues de l'enfer. En plus, il s'agissait des troupes du Seigneur Origine, qui, avant même l'arrivée des renforts des troupes du Nord, avaient accouru pour aider les Hommes. En ce moment, nul doute que chaque homme devait être rempli de reconnaissance envers le Culte et envers le Seigneur Origine. Alors les hommes du Culte arrivèrent vers les fortifications, et le Haut-Prêtre Tismeï alla parler à l'officier le plus gradé présent dans les fortifications. Tous le monde s'inclinait devant lui, avec des sentiments de joie; mélés de craintes et de respects.

-Merci à vous, seigneur, de nous rejoindre.
-Conformément à l'accord passé avec votre roi, voici les forces Originelles pouvant se joindre au combat. Où doivent aller nos hommes ?

L'officier fut légèrement décu d'apprendre qu'en fait le Culte ne venait pas pour les aider mais bien parce que la politique s'en était melé. Remerciant silencieusement les agents de son Roi de l'accord passé, et toujours avec déference, il répondit donc à Tismeï :

-Monseigneur, pouvez-vous demander à vos fantassins de renforcer notre flan est et le centre de nos positions, pendant que vos autres troupes se dirigent vers notre flan ouest ? Il est temps de voir si nous pouvons les bousculer un peu.

Alors que Tismeï acquiesa en silence, de nouveaux navires approchèrent de la côte. Encore des renforts pour les Enfants ...

-BALISTES ! VISEZ CES NAVIRES ! ET SOYEZ PRECIS ! FEU A VOLONTE, FAITES MOI EXPLOSER CES NAVIRES !
-Des munitions, vite !-Corrigez la hausse !
-Feu !
-Corde tendue !
-Hausse ...

Tandis que les servants s'activaient, et que les balistes déchargaient leurs flèches de mort, le débarquement des Enfants commencaient. Très rapidement les Enfants, qui devaient être un peu plus que 1.000 se mirent en position et commencèrent à tirer sur les fortifications, obligeant les défenseurs à faire attention lorsqu'ils tiraient. Mais que faisaient donc les renforts ?! Alors un moment passa, le temps que les troupes d'Origine se mirent en place sur le flanc gauche pour se preparer une contre-attaque. Déjà, les unités mobiles des cavaliers légers avaient dut intervenir trois fois, afin de soulager la pression sur les forts.
Puis, une corne se fit entendre. Puis deux, puis trois, puis ... Arrivant depuis l'ouest, plusieurs lignes de cavaliers apparurent. Des Chevaliers. Tous les défenseurs regardèrent les redoutables Chevaliers se mettrent en ligne de bataille, rapidement rejoint par les cavaliers lourd d'Origine. Lorsque les 250 cavaliers d'Origine eurent rejoint les 500 Chevaliers du Stolenmark, les chevaux piaffèrent et se mirent à trotter. Et accélérairent. Et ce fut 750 chevaux lancés au grand galop qui allaient s'élancer sur les lignes des Enfants. Dont 500 des meilleurs cavaliers de ce monde qui désiraient se venger du village massacré par les Enfants.
Et dans le même temps, la contre-attaque mené par les troupes d'Origine et une partie des troupes démériennes rencontra les troupes des Enfants, à l'ouest.


Sur la mer, les marins assistaient avec effroi à l'assaut des marins du navire coulé. Fort heureusement, peu d'Enfants arrivaient à monter le long des coques, et le peu qui y arrivait était rejeté à la mer. Toutefois, même avec cinq navires de moins, le rapport des forces restait trop inégale, les Démériens ne pouvant rien faire d'autre que de maintenir nécessairement leurs ennemis à distance. Ce qui n'était jamais chose simple. Pour preuve, ce navire démérien qui venait de se faire aborder ....

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P'tit récapitulatif des forces (tout n'est qu'approximation)

Sur terre :
-Démériens et Originels et Chevaliers : environ 1900-2.000 soldats (400-500 démériens + 1.000 Originels + 500 Chevaliers)
-Enfants de Malgazaan : environ 3.550 (1.250 archers + 2.300 fantassins)

Sur mer :
-Démériens : 7 navires
-Enfants de Malgazaan : 25 navires (les autres étant sur la plage)

Ai-je juste ?

[En partant du principe que ce sont des approximations, oui]

[1-6] [2-10] (Ne faites pas attention c'est un repère pour moi^^)

Lorsque les chevaliers arrivèrent en face des ligne d'enfant de Malgazann, ses dernier poussèrent des hurlement de rage et environs une centaine ce lança à l'attaque des chevaliers, suicide auraient dit certains. Mais arriver à une quinzaine de mètre, les Enfants de Malgazann alignèrent leur lames horizontalement par rapport aux chevaliers. Tenant d'une main leurs lame ils effectuaient des geste et de mimiques toutes identiques. Et alors que les 750 cavaliers allaient balayer le groupe d'Enfant de Malgazann, ceux-ci crièrent une dernière syllabe et le temps sembla comme ralenti, pour les enfants de Malgazann. Une partie des pouvoirs du changement concernait le futur, le résultats de l'incantation semblait être un ralentissement de l'arrivée des évènements futur. Cela avait dû demander une grande énergie et il était étrange que ces créatures la possède, cela devait venir d'une source extérieure.

Toujours est-il que les Enfants de Malgazann apparaissaient maintenant pour les chevaliers comme de simples ombres apparaissant et disparaissant afin de venir frapper de leur longues lames dans les failles des armures. L'enchantement ne dura cependant à peine plus d'une minute et bientôt le groupe d'elfes maudits qui avaient lancer l'incantation fût balayer par les cavaliers lourds. Mais à présent leur charge était brisée, au moins un tiers d'entre eux avait été tué sans qu'ils comprennent comment. Le reste des troupes Malgazannes pût donc résister plus efficacement à la charge avant de tenter de retenir les chevaliers dans leur rang afin de les massacrer.

Pendant ce temps, les vaisseaux démériens et Malgazann se livraient toujours une féroce bataille maritime. Les flèches des vaisseaux continuaient d'arborer leur étranges lueur noires malsaines qui tuait chaque cible touchée. Mais plus la bataille avançait et plus il apparaissait évident que la supériorité numérique des navires ne suffiraient pas, aussi l'état major changea une partie de ses plans alors qu'un autre navire Malgazann semblait en bonne voie pour sombrer. Les moitié des navires ayant accoster utilisèrent leurs deux arbalète arrière pour harceler les navires s'éloignant trop des mastodontes Malgazann pendant que l'autre moitié faisait passer ses arbalète à l'avant afin de bombarder les positions d'artillerie ennemies.

Que s'était-il passé ? Tous sur les fortins, avaient regardé la sorcellerie des Enfants qui avait brisé une charge de plus de cinq cents cavaliers du Stolenmark, élite parmi l'élite. Les Enfants étaient forts, on ne pouvait en douter. Même s'ils avaient été balayé par la suite, les Elfes ayant fracasser la charge avaient bien fait leur travail et n'était pas mort pour rien. L'élan des chevaux étant brisé, et même si les Chevaliers avaient tout de suite cassé leur charge après avoir balayé la centaine d'elfe, beaucoup furent happé par le gros de l'armée débarquée. Et ce ne fut que environ deux cents cavaliers qui purent rejoindre leurs lignes, sain et sauf. Un désastre, tout simplement.

Pendant ce temps, la contre-attaque amorcée sur le flanc ouest, aidée pour cela des forces du Culte d'Origine Démérien progressait péniblement mais progressait quand même. Aucun homme n'avait pu voir ce qu'il était advenu des cavaliers, mais tous pensaient que ceux-ci avaient fait payer chèrement les Enfants pour leur invasion. Ce qui n'est, hélas, pas le cas. Mais les hommes ne le savaient pas, et continuaient leur contre-attaque avec tout le courage que pouvait montrer l'armée démérienne face à des envahisseurs inconnues, et avec toute la joie que la présence des troupes originelles pouvaient inspirer.
Mais sur les fortins, il en allait différemment. Presque tous avaient assisté à la charge, et tous étaient maintenant abattus. Si l'ennemi pouvait avoir recours à la sorcellerie, alors leur chance de survie et de victoire déjà très faibles, étaient maintenant presque inexistante. Avec plus ou moins de succès, les officiers tentèrent de rallier à eux les hommes, et de continuer la bataille. Mais une chape de peur et d'hébétement pesait sur les hommes ... Puis les tirs d'archers et de balistes reprirent. Avant de se taire à nouveau, laissant place aux bruits du bois craquant et explosant. Certains navires sur la plage venaient de se mettre à bombarder les positions démériennes grâce à leurs scorpions. Même si la plupart des tirs ne touchaient pas les fortifications et tapaient à cotés, voir dans les troupes des Enfants, certains traits avaient touché les murs, et créent des brèches assez larges dans ces derniers. Alors un flot de soldats démériens se présenta pour tenter d'empecher toute intrusion. Maintenant, les défenseurs du fortin touché devaient se battre avec l'énergie du désespoir ... ou mourir.

L'officier en charge de cette partie des fortifications sur la côte nord regarda Tismeï un moment, une lueur d'hésitation. Devait-il ordonner la retraite ? De toute évidence, à moins de renfort rapide, la bataille allait être perdu et les Enfants allaient pouvoir débarquer toute leur force tranquillement.


Sur la mer, la marge de manoeuvre des navires démériens se réduisaient encore plus, avec les tirs de scorpions des navires sur la plage. Tirs qui réussirent à démater un navire. Alors, les six navires restant rompirent le combat, et virant lof pour lof, s'enfuirent du champ de bataille. Les navires de Malgazaan allaient-ils les suivre ?


J'ai oublié de préciser certains trucs ?
[Je ne crois pas]

Lentement, la bataille tournait à la défaite. Lentement, mais surement. Et cette défaite approchait maintenant de plus en plus vite. Sans réels officiers pour mener les soldats au combat, les Démériens n'avaient pas l'initiative de la bataille et ne pouvait que tenir leur position, en se contentant d'infliger le plus de dégats possibles aux Enfants, en attendant des renforts. Mais ses renforts ne venaient pas, si l'on excepte la poignée de Chevaliers du Stolenmark venue à leur rescousse. Et maintenant, avec la destruction des navires en mer, les renforts allaient arriver, mais pas pour le bon camp. Mais malgré ca, les soldats démériens à l'ouest, aidés du Culte continuaient à saigner les Enfants. Mais ce n'allait probablement durer.
Alors, le coeur brisé, l'officier commandant les fortins de la zone fit passer ses derniers ordres. Ordre était donné à toutes les unités de se replier vers l'intérieur des terres, et de rejoindre le centre de commandement par leur propre moyen. Rapidement, l'ordre fut transmis, et, la rage au coeur, tous les soldats se repliaient aussi rapidement qu'ils pouvaient, sans pour autant tourner le dos à leurs ennemis. Enfin, du moins, jusqu'à qu'ils puissent se retourner sans craindre d'être abattu.

Et c'est ainsi que la bataille fut terminée, chaque soldat priant pour que le feu ravageant les fortins, et allumé par les derniers défenseurs allaient retarder l'ennemi et que celui-ci ne lanceraient pas ses troupes à la poursuite des Démériens.

En fuyant, certains croisèrent les Gardes Royaux, mené par leur Capitaine, reconnu pour ses compétences de combats, Abhorash De Na'Gash. A sa demande, ils lui expliquèrent la situation, puis continuèrent leur fuite ...


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Résumé pertes (approximation) :

Sur terre :
Démériens & alliés :
-400 Chevaliers du Stolenmark, 150 Cavaliers lourds du Culte d'Origine
-150 soldats (épéistes ou archers) démériens, 100 piquiers du Culte, 150 épéistes du Culte

Perte totale Démériens & alliés : 950 soldats

Enfants de Malgazaan :
-650 épéistes, si j'ai bien compté et bien compris les posts.

Sur mer :
-7 navires démériens coulés avec tout l'équipage
-1 navires des Enfants de coulé (ca fait deux tours que mes balistes bombardent les navires immobiles échoués sur la plage, mais bon ....)

Survivants démériens :
-100 Chevaliers de Stolenmark sur les 500 engagés.
-100 Cavaliers lourds du Culte sur les 250 engagés.
-150 soldats démériens sur les 300 répartis dans les forts.
-250 archers du Culte sur les 250 engagés.
-250 arbaletriers sur les 250 engagés.
-150 piquiers sur les 250 engagés.
-100 épéistes sur les 250 engagés.
-6 navires sur les 13 engagés

Vainqueurs Malgazaan :
-Euh .... Tous moins 650 épéistes et 1 navire

Coldail et sa petite troupe avançaient, détâchant leurs ombres du ciel chargé de mort, d'horreur, et de l'ignoble odeur des macchabés.
Les fortins en flammes noircissaient les étoiles luisantes du voile de la mort.

- Ils sont près à tout pour détruire toutes formes de civilisation existentes sur terres.

Le Haut-Prêtre tourna vivement la tête vers Colombe. La vieille femme avait parlé d'une voix douce, lente. Comme une fatalité.

- Trouvons à nous abriter maintenant. Si nous sommes surpris par des troupes démériennes en patrouille, je ne crois pas qu'elles se contentent de dire bonjour à des membres de l'Ordre e de partager notre repas.

La petite troupe hétéroclyte se mit en mouvement et dénicha un abris en quelques temps. Une petite grotte perdue derrière un talus les accueillerait facilement durant la nuit.
Nuit qui était déjà bien avancée lorsque Vibrétoile surgit devant l'entrée du refuge improvisé. La lune accrochait ses changeants reflets sur son pelage blanc neige, et ses yeux brillaient d'une lueur inquiète.

* Ils sont forts frères, bien trop forts. Seules les alliances auront le pouvoir d'améliorer la situation et éventuellement de sortir le monde de l'impasse dans lequel il s'est fourré.

*Je sais Vibrétoile, mais je sais aussi que nous présenter aux Démériens maintenant relèverait du suicide. Nous essayerons de parler à un officier dès demain pour tester leur volonté. S'il acceptent, la situation pourra peut-être s'améliorer. Mais pour le moment, dors mon frère. Je monterais la garde.*

Un hurlement perçant fut la seule réponse qu'il obtint. Ce soir-là, deux loups veillèrent sur les sept autres vies qu'ils avaient entre leurs mains.