Les Sages Buggïns : Ordre de moines, les Sages Buggïns sont nés à la toute fin de l'âge des Nations. Cette communauté est souvent assimilée à des ermites car ils vivent au cœur des montagnes et des forêts de l'ouest du pays démérien. Autrefois, ils vivaient sur le continent de Suménïa, ce à quoi ils doivent leurs traits asiatiques. C'est dans leurs pays d'origine, qu'ils développèrent des techniques de combats conçues, à la base, pour l'auto-défense et la défense d'autrui. Ce genre de techniques étant utilisées pour se défendre même si l'on avait pas les moyens d'acheter de couteuses armes. Mais au fil du temps cela devînt de véritables art de combats, des arts martiaux. Ses arts étaient principalement des façons d'utiliser son corps comme une arme et d'apprendre à esquiver les attaques mais il en existait d'autres qui permettait à celui qui les utilisaient d'accomplir des actes que l'on pourrait presque qualifiés de magiques. Ils utilisaient en fait une énergie interne, qui existeraient selon eux, chez tout les humains. Cette énergie est aussi appelée Chi (prononcer Ki).
Les talents de ses ermites devinrent si connus, que l'empereur de Hù-Béï souhaita qu'ils deviennent ses gardes du corps mais ses derniers refusèrent, ne voulant pas servir un empereur qui avait bâtit sa puissance sur la piraterie. Mit en colère par ce refus auquel il n'avait pas l'habitude, l'empereur envoya ses soldats pour mettre en prison les effrontés qui refusaient son offre. Ils furent nombreux à mourir en résistants aux soldats, mais jamais aucun n'accepta de plier face à la force, l'intimidation ou la corruption.
Ayant ouïe de ce conflit, le roi Démérien de l'époque proposa l'asile aux moines en échange de quoi ils aideraient Déméria chaque fois où il affronterait Hù-Béï. Ne pouvant qu'accepter sous peine d'être tous exterminés, une grande partie des ermites rejoignirent Déméria dans l'espoir d'un avenir meilleur. Mais une fraction demeura en Hù-Béï, se cachant parmi les paysans et n'usant plus de leurs arts. Depuis, les exilés se sont installés au centre de Déméria, où ils se rassemblèrent et prirent leurs nom de Buggïns ; attendant que le Roi fasse appel à eux tout en perfectionnant leurs techniques et en accordant protection aux voyageurs qui traversent leurs contrées.
Depuis que les Buggïns séjournent en Déméria, il arrive souvent que des petits groupes de Suménïens traverse la mer afin de les rejoindre et d'apprendre auprès d'eux mais peu d'entre-eux ont la volonté et la discipline nécessaire pour apprendre à utiliser les arts martiaux et le Chi. Et encore moins sont capables d'appréhender la philosophie des Buggïns. En effet, le respect de la vie des êtres vivants, monstres, animaux ou êtres intelligents ou même l'usage de leurs capacités uniquement pour se défendre ou défendre les autres, est un concept qu'il est ardu d'appliquer au quotidien.
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Les Quatre Dojos Buggïns :
Lorsque des moines maîtrisant les arts martiaux firent leurs apparition en Suménïa il y à de cela bien des siècles, chacun avait un style de combat bien spécifique, souvent inspiré d'animaux dont ils imitaient certains mouvements. Des centaines de styles de combats furent perdus lorsque l'empereur de Hù-Béï tenta de faire disparaître ces ermites et très peu survécurent une fois sur Déméria. Mais quatre style on réussi à s'imposer :
- Dojo du Tigre : Le Dojo du tigre est l'un des dojos les plus agressif. Usant de style propre au prédateur de la jungle, ils sont capable de déployer une grande puissance dans chacun de leurs coups, une grande vitesse et une extraordinaire capacité à éviter les attaques. Il n'est pas rare que les moines du Tigre s'équipent d'armes de pugilat dotées de griffes afin de se rapprocher encore plus leurs Animal d'Aspiration.
Ils sont les plus haineux vis-à-vis de Hù-Béï et les premiers à vouloir se venger de l'empire même au-delà de la simple dette qu'ils doivent à Déméria.
- Dojo du Lièvre : Le Dojo du lièvre est le dojo le plus récent. Nés à peine un siècle avant la fin de l'âge de l'obscurantisme, ils sont les moins conformistes à la philosophie Buggïns et passent souvent pour des clowns ou des amuseurs. Les Moines du lièvres sont cependant d'excellents combattants. S'inspirant de la puissance des pattes de leur Animal d'Aspiration, ils sont capables de donner des coups de pied souvent mortels pour leurs adversaires. A cela, ils ajoutent une maîtrise extraordinaire des couteaux, aussi bien au lancé que dans une utilisation de contact.
Ils sont ceux qui sont les plus détachés vis-à-vis de Hù-Béï mais estiment que si ils ont une occasion de rembourser leurs dettes vis-à-vis de Déméria, ils devront la saisir.
- Dojo de la Grue : Le Dojo de la Grue est celui qui est le plus proche de Déméria. Le style de combat de la grue se base sur l'utilisation d'arme d'hast (lance, hallebarde) ou de bâton de combat tel que les bò (bâton long) et les Jò (bâtons court). Ce style est principalement destiné à se défendre contre un ou plusieurs adversaires, qu'ils attaquent au corps à corps ou bien à distance. Utilisant leurs armes pour dévier les attaque dans des cercles s'étalant de un à trois mètres. Leurs style de combat les rends virtuellement invulnérables à toute attaque. Les Buggïns de la grue sont les plus reconnaissant vis-à-vis du trône Démérien de les avoir accueilli et il n'est pas rare qu'ils entrent au service direct du roi. Ce dernier emploi les meilleurs comme gardes du corps lors de déplacement à l'étranger.
Les Buggïns du Dojo de la grue pensent que leurs dette vis-à-vis de Déméria est illimitée et qu'ils doivent servir en toute circonstance la couronne. Ils sont presque aussi loyaux que les chevaliers du Stolenmark envers Déméria.
- Dojo du Dragon : Le Dojo du Dragon est le plus vieux, le plus sage et est souvent le Dojo dirigeant des Buggïns. Depuis sa création par celui qu'on estime être le premier praticien du style du Dragon, Taj'Mïn Tewotaku, il n'y eût pas une seule fois un haut-sage qui ne fût pas issus du Dojo du Dragon, ce qui lui vaut cette réputation de "chef" des dojos. Les Buggïns du Dragon sont ceux qui sont les plus proches des anciens enseignements Buggïns. Très souvent solitaires, ils sont extrêmement méditatifs, contemplatifs et patients. D'un honneur sans faille et disposant d'une philosophie aussi complexe que profonde, il est très rare dans la vie d'un mortel de voir l'un de ces sages devenus presque mythiques. Les Buggïns du Dragon sont les maîtres d'un art de combat bien particulier, et probablement celui qui ressemble le plus à de la magie. En effet, ils sont capables de bien des prouesses, mais afin de se rapprocher de l'état du dragon, tous portent des tatouages de cet animal légendaire. Ces derniers luisent lorsqu'ils font appels à leurs énergie interne et leurs permet d'utiliser d'incroyables techniques qui leurs permettent par exemple de souffler une vague de flammes ou bien de créer une bourrasque de vent d'un simple mouvement de bras.
Les Buggïns du Dragon estiment comme vital de maintenir les enseignements de paix du passé et ils ne souhaitent pas faire la guerre à Hù-Béï car ils on apprit que la voie de la haine ne ferait que les détruire et n'éprouvent ni rancœur ni colère. Cependant, liés par leurs honneurs, ils obéiront au roi de Déméria en cas de guerre avec Hù-Béï.
Relations entre les différents dojos :
Le Dojo du Tigre n'apprécie pas le Dojo du Lièvre qu'il considère comme un dojo de clowns. Il considère comme complémentaire à leur style le Dojo de la Grue et il respecte le Dojo du Dragon même si il envie sa place.
Le Dojo du Lièvre n'apprécie pas le Dojo du Tigre à cause de son agressivité. Il s'amuse de la philosophie protectrice du Dojo de la Grue et respecte le Dojo du Dragon en toute circonstance bien qu'il le trouve un peu rabat-joie.
Le Dojo de la Grue apprécie le Dojo du Tigre qu'il considère nécessaire dans la protection de Déméria. Il s'agace du comportement puéril du Dojo du Lièvre et accepte l'autorité ainsi que les enseignements du Dojo du Dragon.
Le Dojo du Dragon respecte tout les autres Dojo mais accorde des attentions particulière à chacun d'entre eux afin de les conserver unis. Il veille à ce que le Tigre ne se laisse pas emporter par la haine, à ce que le Lièvre ne s'éparpille pas dans car souvent trop jeune pour comprendre tout les enjeux et que la Grue n'oublie pas qu'elle est Buggïns avant d'être Démérienne.
Devises et phrases types des Dojos :
Tigre : Qu'importe ce qu'il faudra traverser, fer ou feu, nous vengerons le sang qui à été versé par l'égoïsme d'un seul.
Lièvre : Tant de colère et de combat alors que la vie est la plus formidable des scènes.
Grue : Protéger est notre voie.
Dragon : Vivre sur terre quand nous pourrions arpenter les cieux est le devoir qui nous lie à nos frères.
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