La Ban Yao, La nuit et la Vampire

Libre Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 19/12/2011

L'abris est presque confortable.
suffisamment pour que son occupante ne se plaigne pas.
Un toit fait par des branchages et une toile cirée tendue pour que l’humidité ne passe pas qui retombe en une sorte de porte, et les reste d'un feu.
les murs formés par l’entremêlement des branches et des fougères sont fonctionnels.
l'abris à été fait pour passer les 3 jours ou la neige est tomber.

L’amas de braise n'est pas très puissante mais suffisamment pour faire sécher le kimono qui est étendus dans la cabane improvisé et pour séché l'eau contenue dans le récipient poser dessu.
La bouilloire en étain diffuse son mince filet de senteur de thé.
la femme ouvre les yeux.
Nul n'est entré pendant sa méditation, de toute manière la moindre modification de son environnement et elle aurait dégainer le Katana posé sur ses genoux.

Le fourreau de l'arme est toujours dans son fuseau de soie bleu et seul la tsuka ito en soie épaisse bleu dépasse dépasse.
l'eu t'il complètement délaisser que l’étui de bois laqué noirs et brillant aurait apporté quelques informations sur sa détentrice.
De très belle facture sans nul doute mais simple et lisse avec un mon représentant une grue sur une patte frapper en son centre.
Pour un observateur attentif et savant le reste du sabre aurait été plus riche encore.
La Tsuka (poignée) commençais par une Kashira (décoration) frapper du même Mon que le fourreau. la grue y était en argent et son oeil en émeraude. une décoration précieuse et indiquant un rang de noblesse de son propriétaire.
plus loin sur la poignée les menuki posé de chaques coter de manière dissymétrique étaient d'une grande usure, cela attestaient d'une longue utilisation de cette arme, qui avait vue bien plus de combats que celle qui la détenait.
la soie avait été remplacée peu de temps auparavant mais l’artisan qui avait refait la garde avait bien pris soins de choisir le même ton que le laçage de combat du fourreau.
La Tsuba était intéressante, rond elle était plus épaisse que la normal, un forgeron avait délicatement tailler les grue dansantes sur le pourtour.
Un duelliste avisé et verse dans les arts de l'histoire aurait eu un frisson, depuis qu'elle avait été forgé cette arme avait tuer plus de gens en duels qu'un cerisier ne porte de fleures, cette lame était connue pour être un instrument de mort entre des mains compétentes.
le reste du katana était enfermer dans sa prison de bois, la seule marque qu'un novice aurait de toute manière remarquer aurais été le mon de grue gravé sur la sepa, le reste de la lame se passant de ces décorations inutiles.

Yu Huli se lève, elle n'arrive pas a trouver la paix intérieur, impossible de faire retomber l’excitation morbide de son dernier combat.
Même le thé n'arrive pas a la lui donner la sérénité et le froid commence a percer le contrôle qu'elle a sur son corps.
Elle enrage, sa nature monstrueuse prend le dessu, ele en est certaine !
les bandes maintenant ses atour féminin se soulèvent au rythme de sa respiration profonde.
Rien n'y fait ! impossible de se calmer.

Un mois, déjà un mois qu'elle est partie de son foyer et elle n'a toujours pas trouver l'objet de sa quète.
Un mois a peine et elle se maudit de ce qu'elle est. Sans la discipline de fer de son père, sa nature reprend trop souvent le dessu, elle le sait.
Une âme, une personne à sauver.
Elle sort dans la nuit, deux pas de la cabane improvisé et elle regarde le ciel.
Pas de pleine lune maudite ce soir pourtant. Elle pourrait prendre sa forme mais cela serait mal venu.
Une âme a sauver.
Elle ne parle pas d'enfants ou d'homme ou de femme, non un malandrin ne rachète pas un honneur déchu.
Il lui faut autre chose, une âme, une âme tombé si loin que la faire revenir serait le plus beau des cadeaux a lui faire, une ame qui regrette ce qu'elle est.
le léger brouillard fait par son souffle se dissipe dans le vent de la nuit.
Une âme a sauver, elle le veux si fort, si puissamment, c'est la seule manière que son ancêtre ne croupisse pas dans l'enfer des betes sauvages.
Une âme a sauver !

Une voix... Une lueur dans les ténèbres... Il n'y a rien autour de moi, rien qu'une étincelle d'espoir que je ne parviens pas à saisir. Des jours entiers, elle avance... Ou n'est-ce qu'une seule seconde ? Le temps s'effile, s'étiole, il n'est plus rien ici ! Juste une énorme lune dévorée par la nuit... Plus rien. Je suis tombée, je m'en souviens. Déchue par tant de fois et incapable de mettre fin à cette existence sans sens ni raison. Malédiction... Mais au moins, avant que je ne sombre, les ténèbres n'engloutissaient t-ils que mon âme ! Ici, mes pensées les plus sombres prennent corps et m'assaillent. Ici, ma vie même, ou ce qui m'en tient lieu, manque à chaque instant de s'éteindre, dévorée par ma propre noirceur. Une lune ! Une lueur ! Je ne demande rien d'autre... Mais éternelles, cette complainte haït ne prônant que le néant rugit à mes oreilles. Même la folle symphonie de Zoltïss serait préférable à cette lamentation sans fin ! Les étincelles de vie, je les cherche avec une telle frénésie... Je n'ai pas le droit de m'y accrocher... J'ai mille fois mérité mon sort, mais je ne peux me résoudre à errer sans fin dans ce néant macabre. Mais toi qui brille plus fort, je t'en prie, tend la main !

Le vide, rien, encore et toujours. Mes longues griffes pâles grattent le sol de terre froide, mais comment pourrais-je ne serrais-ce qu'espérer me glisser entre ses sombres rocailles ? Un accord désespéré... Un crescendo funèbre... Je m'écroule sur le sol telle une danseuse blessée. Puis, une note discordante, et je relève la tête. Une vibration... Une légère touche de nouveauté qui s'ajoute comme une seconde voix à cette mélodie infernale. Mais ces quelques harmonique m'appellent et la présence se rapproche. Un son fugace, mais je me relève et déploie mes ailes, défiant la complainte insidieuse du néant. Une corde grince dans mon esprit dément... Il est si dur d'aller contre la volonté d'une danse ! Offre moi la tienne, lueur ! Donne moi un rythme à suivre ! Mes bras se lève, encadrant mon visage levé vers le ciel et je tourbillonne au son de cette nouvelle musique. Elle est pleine de crainte, d'attente, de fanatisme, et ces douces émotions s'impriment sur mes traits en un profond reflet. Ange noir silencieux enfouit au plus profond de sa folie lyrique, je tourbillonne et mon vole m'élève vers les étoiles.

La lueur argentée caresse mes paupières et mes yeux rouge sang se pose sur Delvïss. Est-ce un mirage ? Un rêve ? Les yeux savent mentir, mais la musique, elle, ne peut qu'être réelle ! Cette note dissonante murmure toujours vers moi, mais le chant si magique de la lune d'argent emplit maintenant l'atmosphère d'une aura de lumière. Sombre oiseau dans le ciel, je plane, tourbillonne, suivant cette douce musique que moi seule peut entendre. Le monde est revenu, et si j'ignore encore lequel, cela n'a que peut d'importance... J'ai quitter le néant ! Jamais il ne m'a fait entrevoir la moindre joie, pas même pour écraser bien vite une lueur d'espoir. Et tu es là, dissonance, folle note défiant la complainte éternelle. Tes cheveux blancs brillent sous la lune, alors que les miens ne font que refléter son éclat. Pâle comme la mort elle même, je le laisse choir devant toi, te fixant avec une infinie reconnaissance de mes yeux de rubis. Pour seule parure, une rose carmine orne ma gorge et une fine robe violette couvre mon corps d'enfant. Mes griffes se replient sur mes longues jambes fines et je baisse les yeux. Je sais que mon regard effraie plus encore que ces grandes ailes noires qui m'entourent comme une cape. Pieds nue dans la neige et plus blanche encore, j'ose enfin te parler, toi qui m'a sauvé.

- Merci, lueur d'étoile. Ton élégie d'espoir m'a ramené ici... Ne crains rien de moi, je ne suis qu'une danseuse perdue dans le néant. Une simple fleur de sang. Si tu dois me nommer, appelle moi Iris.

Je relève les yeux, sans peur ni inquiétude, mais mes pupilles écarlates viennent heurter ton regard de jade. Alors je me détourne et m'envole à nouveau pour décrire quelques lentes et tragiques arabesques avant de me poser une fois de plus dans la neige. Je suis heureuse d'avoir enfin émergée du néant, mais je sens ta souffrance par cette dissonance. Une mélodie étrange, presque inquiétant, qui rappelle vaguement celle de mon compagnon. La torture de ce loup que j'ai abandonné... Je ferme les yeux en souvenirs, puis m'éveille à nouveau comme la danse m'entraine.

- Tu m'as appelé, lueur d'étoile. Que veux tu donc de moi ?

Libre Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 19/12/2011

Elle lève les yeux une ombre, un oiseau de nuit ?
non !
L'ombre se pose devant elle, un Oni ?
non une petite fille qui parle, une être difforme entourée de noirceur volante.
Elle évite le croisement des regards, sciemment.. et elle me parle.
Lueur d'étoile, étrange nom qui pourtant peux se raccrocher a la blancheur des cheveux et au pelage animal les soir maudits.
la méfiance due aux regarde qui ne se confrontent pas reste, si elle avait due tuer cette créature ne lui aurait pas parlée, mais les mots sont il sincère ?
Non, cette chose.. Iris est comme moi, maudite.

Elle l'a ramener ici ? ramener d'ou ?
non en fait elle ne veux pas savoir, si elle est là alors qu'elle cherche c'est qu'il y a une bonne raison, que les Kamis sont avec elle.
A savoir si ce sont les bon aussi.

Le regard couleur sang frappe son regard de jade

Iris s’envole a nouveau, la main droite remonte sur le nombril, si elle doit dégainée, autant que se soit en un instant, le vide se fait en elle, sans quitter la danseuse des yeux.
Le souffle plus calme, avoir le temps qu'il faut, les expirations font un véritable nuages de brouillard devant elle quand Iris se repose enfin.
Elle saisie l’inutilité de son geste le Katana est dans son abris pas a sa ceinture, et elle n'est même pas en Kimono.

Elle n'a pas peur pour autant, la créature, non Iris, vole et a des griffes, mais elle ne semble pas tres musclée.
Jambes légèrement fléchie, un pied qui recule sur le sol, enracinée, là, stable, bien.
Avoir une stabilité lui confère une défense stratégique.
les mains près du corps, si elle est a porter de mains alors elle aura l'avantage du poids, petit avantage sans nul doute mais avantage tout de même.
Les ailes reviennent, elle est prête.

Si une âme doit être sauvée ce soir que c'est la sienne, elle n'aura de cesses d'en chercher une autre.
Les pupilles se ferment le regard a été fuguasse mais suffisant, la sincérité est présente dans le font de ses yeux.
tant de détail, tant de petite choses.
non Iris n'est pas venue lui prendre son âme, mais elle est libre d'un endroit qu'il ne vaux sans doute mieux ne pas connaitre.

Un appel, elle a lancer un appel ?
oui, elle veux une âme a sauver...
Origine !
Bon ben elle est servie au moins.

- Iris..
Les mots, les mots sont plus important que tout, les regads ne se croiseront plus cette nuit, elle l’espère, le sang qui est présent en eux la gène.
Mais elle voulait sauver une âme, cela ne se fait pas en voyageant a baldaquin.

Les strophes se forment
Renard en jade
fleure de sang et âme déchue
Futur lumineux

Son corps se détend, elle incline la tête et regarde la lune
quand tu n'es pas pleine tu resrve de bonnes surprises parfois

- Viens Iris, il sera plus facile de parler si nous sommes assissent face a face. Au fait ? tu aime le thé ?

Exposant son tatouage a la vue de la fleure de sang tomber du ciel elle se dirige vers l'abris.
Elle ne peut s’empêcher d'écouter le crissement de la neige ou le bruissement du vent.
Si elle c'est trompée elle préfère le savoir avant que des griffes lui lacèrent le dos.

Je ramène frileusement mes ailes autour de mes frêles épaules. Ta main ne quitte pas ton arme, mais comment pourrais-je te le reprocher ? Je suis un danger, et je ne peux en rien le cacher. Un ange déchut, plein de ténèbres et de nuit... Un être perclus de douloureux regrets. Mais mes griffes n'en sont pas moins soigneusement affutées et je cache des crocs tout aussi dangereux. Mais pourtant, si je le pouvais, je ferai disparaitre ces armes à jamais, crois moi... Je ne cherche en rien à te nuire, je n'ai fait que tomber du néant à tes cotés. D'un léger pas de danse, je m'approche pour te suivre, gardant mes griffes tranchantes repliées sur mon cœur. Je garde mes distances, mais mes longues ailes sombres s'ouvrent grand dans le vent, formant une ombre ténébreuse qui s'étend sur la neige.

- Le thé...

Ce gout diffus m'emplit la bouche de saveurs oubliées. Un plaisir interdit... Souvenir si lointain. Vestige d'une enfance simple et sans grand tracas dont il ne reste rien. Pas même le droit d'y gouter à nouveau. Mais comment t'expliquer, toi qui est pleine de vie ? Comment refuser sans t'ouvrir mes secrets ? Tu ne dois pas savoir, pourtant... Tu ne dois pas comprendre que seul le gout du sang peut encore franchir mes lèvres. Malédiction... Personne ne doit comprendre. Et pourtant, il faudra, un jour... Plus tard... Je ferme les yeux et m'immobilise, statue de noirceur au milieu de la neige. Un léger soupire nostalgique fait frémir mes lèvres, puis je lève le regard vers Delvïss de crainte de m'adresser directement à toi.

- Je pourrai bien m'assoir, mais pour toute nourriture, je me contenterai de boire tes paroles. Je n'ai besoin de rien d'autre que de ta présence... D'une place si tu m'acceptes... Mais les saveurs de ce monde m'ont été retirées.

Un simple murmure adressé à la lune et je replis soigneusement mes ailes dans mon dos pour me glisser à ta suite. Le feu dors près de moi et je pose sur lui un pâle regard mélancolique. Comme j'aime sa présence, et comme je la crains à la fois. Mais il dort tranquillement, et n'élève qu'une fine flammèche comme je me faufile devant lui. Je me laisse alors aller sur le sol de terre et entoure mes jambes de mes bras livides. Silencieuse, les yeux baissés, j'attends quelqu'un instants avant d'oser parler. J'attends que tu reprennes confiance, que tu vois que par ma posture je ne pourrais attaquer même si je le souhaitais. L'espace est trop restreint pour que je déploie mes ailes... Mais je supporterai de quitter la douce lueur de la lune pour mieux ta rassurer. J'attends... J'attends que ta mélodie s’apaise, et je relève les yeux vers ton regard de jade.

- J'ai sentit ton appel au milieu du néant... Mais j'ignore cependant en quoi ma présence pourrait t'être utile. Je suis celle que l'ont chasse, celle que l'on évite, que l'ont craint, et j'ai depuis si longtemps égaré ce chemin que l'ont m'avait offert. Toi qui porte le sabre, connaitrais tu le Loup ? Il le portait aussi... Et je devais le suivre. Ou le musicien de la lune d'argent m'a t-il laissé une seconde chance en m'envoyant vers toi ?

Je m'éclaire d'un mince espoir... D'une nouvelle folie. J'aimerai tant y croire... Y a t-il réellement un chemin à suivre ? Si il y en a un, tu dois toi aussi être à sa recherche. Je sens par ta complainte que tu essaies aussi de rejoindre la lumière. Sans quoi, pourquoi m'aurais tu seulement laissé la vie ? Seuls ceux qui souffrent peuvent comprendre, accepter...

- Si tu es bien mon guide, je te suivrai...

Libre Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 19/12/2011

Âme égarée
fleure de sang de nuit
Plaisir interdits

Elle pose la théière sur les braises rouges, le thé lui fera du bien.
Alors voila la première partie de son épreuve, accepter celle aux yeux de sang, accepter l'impure qui est marquer jusque dans ses yeux, elle frisonne.
Cela en fait finira par s'estomper car le sang est présent dans les yeux et ne cherche pas a s'en échapper.
croiser ce regard sera un rappel de sa faute de naissance et elle devra le supporter.
Elle laisse filer une respiration puis deux, et regarde a nouveau ces yeux étranges.

Non elle n'est pas e danger, pas dans cet espace clot ou l'avantage est a elle, en finir avec Iris là maintenant serait trop simple, trop façile.
La lune a envoyer Iris ce n'est pas pour qu'elle la tue avec facilitée ho non, Delvïss est comme sa génitrice plus facétieuse, pleine d'humour sombre et sordide.
Elle lui a envoyer Iris pour qu'elle comprenne le long chemin qu'elle doit parcourir pour sauver l'âme de son père et son honneur, le chemin impossible qu'il existe pour contrer la malédiction de sa mère.
Mais si l'impossible est créer ce n'est que pour qu'il soit résolue, et résoudre l'impossible cela ne lui fait pas peur.
Si l'impossible a été fait c'est pour que les gens l'accomplisse car sinon ils n'auraient pas d'âme.

Les Mots d'Iris sont simple, parole d'une poétesse aux rêves brisés et d'une marionnette a qui l'on a couper les fils.
Elle est frêle fragile hésitante a avancer sur le chemin qui s'ouvre à elle, biche des neige glissante sur le lac de glace a pas maladroits.

-J'ai appelée ma chance de rédemption, la Lune d’argent et moi même avons un long contentieux et elle a pris bien des tours d'avances.
Mais elle a écouter la parole d'une Bushi sans terres et m'a accorder le droit de racheter l'honneur perdue par ma famille.
Je ne connais pas le loup, je ne connais que ce que m'ont enseigner les hommes et la Lune.
Je connais la voie du sabre et le traitée des cinq roues,, Je connais mon devoir et mon fardeau.
Si Ton loup portait le sabre alors peut être le croiserons nous, si ton loup porte le sabre peut etre nos Katana se croiseront ils.
Je cherche une âme a sauvée et la dame des cieux m'envoie ta présence. son chemin est lumineux dans le ciel des lumières sans fin et il est pourtant impossible a suivre.
La lune m'a accorder ta présence.

Piege et espoire
Cadeau assombri de nuit
suivons le chemin

Je doit sauvée une ame pour retrouver mon honneur, et tu m'est échue du néant. Tu porte les marques de ta malédictions, la mienne est plus subtil mais non moins présente.
Je pourrais pleuré sur ton état et même si mon coeur le fait, nulle larmes ne coulera de mes yeux pour toi.
Quelque soit ce que tu es fait. Je ne te jugerais pas pour eux, seul comptera ce que tu fera pour retrouver ton âme et échapper a la douleur qui nous lie l'une a l'autre.

Iris, rose de sang
Nuit et âme sombre la nuit
Pardon et Rachat

Je ne sais ou es ton ancien guide, et je ne sis pas grande exploratrice, mais si tu me dit quel chemin tu suivait avec ton loup, peut être que la renarde de jade pourra le retrouver.

Rare, que cela est devenue rare de parler autant, étrange comme les mots coulents en larmes de lune alors que elle se regarde dans se visage blanc aux yeux de sang.
Oui c'est un peu comme si elle s'observait dans une marre d'au trouble, qui devient claire d'un coup. le reflet n'est jamais agréable a regarder, mais il est sa propre image tout de même et rien ne peux l'éffacer

Ce que j'ai fait... Presque rien, mais n'imagines pas dans quel gouffre macabre m'ont poussé la lune pourpre et cette malédiction. N'imagine rien, mon guide, mon étoile. Ne cherche pas à comprendre la voie du sang, car tu y perdrais jusqu'à tes plus précieuses volontés. Tu prône la voie du sabre et de l'honneur, comment pourrais tu te lancer à mes cotés dans sur une route si sombre et sinueuse ? Je ne pourrais te montrer un chemin que j'ignore, ne retrouver le sentier enfiévré de danger que le Loup a foulé. Est t-il encore seulement de ce monde ? J'aimerais le croire, mais le lien de Delvïss s'est lentement effacé... Je ferme les yeux, saisissant entre mes griffe effilées de lointaines sensations oubliées. J'avais cru percevoir cette route au cœur de l'ombre, mais les éternels ténèbres ont doucement érodés ce précieux souvenir. Il n'en reste qu'un rêve, un file effiloché que je refuse de lâcher.

Doucement, je relève la tête, danseuse qui s'éveille, puis je ramène mes jambes blanches comme la neige contre ma poitrine. Mes longs doigts se replient en une fragile barrière, comme pour me protéger de mes propres mots. Le chemin... As tu seulement idée de celui qu'il te faudra suivre pour me sortir du gouffre ? Le loup était comme moi contraint de l'emprunté, mais quelle abominable malédiction a bien pu te toucher pour te forcer à ramper sous la nuit ? Ma voix se fait plus douce, lointaine, perdue...

- Nous allions vers la nuit, entrainés par Delvïss vers une ville ténébreuse où le soleil n'est plus. J'ignore encore ce qu'il est advenue de la grande cité de Fentaeris, mais une vague de mort a déferlé sur elle tuant la résistance et donnant aux abominations un second souffle. J'y ai perdu le Loup et mes chances de revoir un jour la lumière.

Je soupire longuement et un profond silence emplit la frêle tente au milieu de la neige. Le feu s'effondre en braises éparses, un frisson me parcours le dos et je resserre frileusement mes bras autour de mon corps. Je n'ai pourtant pas froid, même ce désagrément s'est envolé avec la sombre malédiction. Il ne me reste rien, seulement les souvenirs de mes sentiments d'enfant. Le regard vide, je laisse les braises d'éteindre devant moi, incapable de me détacher de ce feu qui se meure.

- Ce chemin nous menait au plus profond des ténèbres... Il n'est d'autre moyen de revoir le soleil que de passer en vainqueur le nuit éternelle. Mais j'ai échoué... J'ai suivi la douce musique de mon père, abandonnant le Loup au cœur de la tourmente. J'ignore même si il y a survécu et toujours, les rayons de l'astre du jour me réduiront en cendres. Puis, le Chaos ma cueillit, si longtemps... Et ta douce mélodie m'a tiré de la nuit. Tu cherches une chance de racheter l'honneur, mais par ma seule présence, j'écorche la vue de ceux que tu appelles Kamis. Je cherche la fin d'un gouffre sans fond, un espoir impossible...

Je voudrais y croire, pourtant, belle guide. Je voudrais te dire qu'il te suffit de me montrer la route vers la pureté, mais elle est entachée de tant d'ornières, que seule, je m'y perdrais. Je ne suis qu'une danseuse, une fleur de sang, un être sans consistance suivant le sens du vent. Je relève les yeux, affrontant ton regard avec toute la faiblesse d'une ombre du néant. Et pourtant, j'espère que tu me montrera cette route impossible, mais je ne peux mentir, pas à toi. Ta douloureuse complainte annonce ton désespoir, petit renard des neige. Je ne pourrait jamais voir ton si beau pelage s’entacher de sang.

Libre Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 19/12/2011

Delvïss, toujours derriere les choses les plus sombres.
Bien, cela ne vas pas être simple, mais la voie du rachat n'est jamais simple.

La voie du sabre est celle qui nous met sur le fil de la lame, celle du rachat est la plus sinueuse et la plus difficile qui existe car il n'y a aucunes choses qui ne soit accordées à la simplicité.
Mais ma résolution est là, tes paroles m'emplissent d'éffroi, mais quand ont doit apprendre a marcher le tatami le plus court est aussi le plus effrayant.

- Peu importe, si les Kamis sont parfois cruels et terribles, ils savent reconnaitre l'honneur et la droiture.
Le soleil ne te sied pas ? et bien nous voyagerons de nuit. Quand au loup, je tenterais de savoir qui il est et ce qui est advenu de lui.
Je ne connais pas Fentaeris, mais nous trouverons des renseignements sur elle parmis les voyageurs et les marchands.
Nous somme maintenant liées alors Iris, voila celle a qui tu t'es attachée.

Elle defait les noeuds de ses vetements alors que son corps se rabougri, ses cheveux se retractent alors que le pelage apparait sur son corps.
La renarde s'assoie et observe les réactions de son étrange compagnon.

- Je n'ai pas provoquée le courroux des Kamis, mais cette forme n'est pas moins dangeureuse pour ceux qui m'approche

La forme grandit, du temps passe avant que Yu huli soit a nouveau elle même
Elle remet ses vetements.
-Ceci est la marque de ce qui m'accable danseuse de la lune.
Génitrice impie
Père aimant et sacrifié
Honneur et courage

Quand Delvïss est haute, je n'ai pas d'autres choix que de revetir le manteau de ma mère. Mais ce qui nous atteind l'une et l'autre n'est pas sans espoire.
Si les kamis ont permis cette rencontre c'est qu'ils croient a notre rédemptions a tout les eux.
Je t'aiderais a trouver ce que tu cherche, et mon honneur sera sauvé a son tour.

Yu huli s'étire a nouveau, son changement de forme lui a redonner de l'énergie, le voyage, elle peut le commencer tout de suite.

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