Danse sous la nuit, mort d'une non-vie ?

Un elfe ferma les yeux, calme il posait l’affiche sur le panneau prévu à cette effet, les hérauts ne la lirait pas… peux d’habitant venait ici, seulement les mercenaires en quêtes d’argent où les jeunes en quêtes de complexes recherches … Il semble que le maire avait décidé que c’était l’affaire de tous, il aurait préféré que cela reste pour les gardes, mais il n’en était pas question selon certain.
Attaquer l’hôtel des impôts pour mordre un garde, ce vampire était stupide, comment passer que deux marques dans le coup d’un garde ne ce verrais pas ? Comment même penser que quelqu’un qui gardait la tête haute tout les jours ne se ferais pas voir l’or de l’inspection ? Pourtant il semblait puissant … L’elfe regarda une dernière fois l’affiche :

Danse sous la nuit, mort d'une non-vie ? Parche10

Spoiler:

Puis un dessin de ce dernier… attaquer les elfes, des magiciens … il était vraiment stupide. Il se demandait comment il avait put prendre autant de puissance, surement en fuyant de nuit en nuit… Là n’était pas la question, il était temps d’aller afficher les autres.

Un rouleau de parchemin sous le bras l’homme avait encore une dizaine d’heure de jours pour afficher tout cela. Ce soir la traque commencerais, ou demain… Si ce vampire était là il quitterait ça maudite non vie pour rejoindre les cendres qu’il aurait dût être depuis longtemps.
En y réfléchissant il n’y croyait toujours pas, mais c’était ainsi, la chasse était demander.

Invité

Silence se glissa dans la nuit en sortant de l'atelier du sang-mêlé. Il s'élança dans la rue et s'arrêta au pied d'une tour carrée. Il attaqua l'escalade de la façade immaculée et atteignit le toit en quelques mouvements souples et fluides.
Il bondit d'un toit à un autre et recommença à courir sous la lune et les étoiles, conscient qu'il lui fallait maintenant mettre le plus de distance possible entre la ville et lui, car il doutait de toute façon que l'agression du garde soit laissée impunie. Il savait également que les habitants ne tarderaient pas à mettre sur pied une escouade de chasseur de prime ou même de purs chasseurs de vampire, pour poursuivre le mercenaire.
Il y a des années de cela, Silence avait participer à une battue, lui aussi, lorsqu'on l'avait engagé pour poursuivre un loup-garou avec d'autres mercenaires. Les autres l'avaient regardé avec crainte mais, voyant son efficaicté durant la chasse, la gêne s'était vite dissipée. Là par contre, il ne s'en tirerait pas en faisant ami-ami avec les chasseurs. Le vampire tira sa dague plus par précotion que par réelle nécessité de se protéger car il avait au moins la nuit devant lui pour mettre au point un planb d'action, puis quitta la ville au terme d'une course qui ne l'épuisa même pas. Il était vampire après tout.
La forêt l'accueillit comme à chaque fois depuis qu'il était sur l'île.

Le félin se coule soulement entre les arbres, ombre parmi les ombres, et reprend la traque. Cela fait depuis quatre bonnes heures que la panthère chasse, déniant à la fatigue le droit de la déranger et à la faim le pouvoir de la maltraiter.
Noire.
Dans la nuit, elle sait enfin que sa proie attend. Elle s'embusque lentement, sans un bruit, sans un cri. Le feulement rauque qui jaillit de sa gorge au moment précis où elle bondit fut le seul indice qu'elle offre au cervidé qu'elle chasse depuis le début de la nuit.
Noir.
Une autre créature se glisse en même temps dans la forêt. Tout aussi dangereuse que le félin pourtant redoutable. Un créature à l'allure humaine, mais qu'il sent différente. Puis soudain la créature lui parle. Par la pensée. Pas avec des mots mais avec des images, des émotions, des sentiments. Elle explique au prédateur qu'elle est poursuivie et qu'elle a besoinde son aide. La créature lui plaît. La panthère accepte.

Lorsque Silence s'endormit, dans une caverne de la forêt, à des kilomètres de la ville lunaire, il a courru toute la nuit. Sauf pour demander de l'aide à un félin grâce à son don d'empathie. Pour s'assurer de voir une prochaine nuit recouvrir le monde.

[Hrp : Donc messire est defendu par une panthère noire durant la journé, si vous voulez attendre la nuit suivante c'est faisable, sinon et bien vous pouvez vous y lancer, moi je lancerais un jolie petit Dé pour savoir quelle mercenaire/assassin vas venir te chasser si personne ne vient.
Je te précise déjà que si c'est moi, le 10 du dé s'appelle Lâmenoire Wink

.]

Le lendemain de son marché fructueux avec son visiteur nocturne, Dilkayen s'octroya une matinée de repos, ainsi qu'une ballade dans les rues commerçantes, toujours à l'affut d'une bonne affaire. C'est donc dans une claire matinée, frais et dispo, que le sang-mêlé se retrouva face à un attroupement de badauds. Intrigué par cette affaire, il s'approcha, tant bien que mal, à forces de mouvements d'épaule et de patience, jusqu'à obtenir un aperçu de l'affiche, et fut surprit de retrouver face à lui le portrait de son client, en pleine rue. Moins intrigué il était par la teneur du message. Toutefois, il se demanda ce que pouvait avoir fait ce vampire pour avoir ainsi, sur sa tête, une prime de 12 pièces d'or. Sacrée somme !

C'est avec ces réflexions que l'artisan choisit de se rendre à la caserne de la milice, si ce n'est pour obtenir des réponses, au moins pour fournir des informations aux gardes. Peut-être pourrait-il en tirer une contrepartie, sinon financière, au moins en termes de réputation. S'il arrivait à se faire connaitre des miliciens en tant qu'artisan, cela lui ferait une sacrée publicité !

La caserne ne se trouvait pas exactement dans le même quartier que les artisans, à vrai dire presque à l'opposé de la cité, aussi le semi-kerran en profita pour passer par les parcs verdoyants de la cité elfique, s'émerveillant comme à chaque occasion qu'il passait en ces lieux par l'harmonie et la sobriété, néanmoins magnifique, de ces jardins. Tout était parfaitement intégré dans le tout, et le tout faisait ressortir chaque parcelle de terrain, chaque boisseau, tout en semblant rester parfaitement naturel. Quittant à regrets ces lieux de repos, il s'enfonça dans le quartier plus guerrier de la ville.

En arrivant à la caserne, encore quelques heures restaient de la matinée, l'artisan se présenta comme capable de fournir quelques éclaircissements au sujet de l'affaire du vampire, en espérant être mené auprès de la personne que cela concernerait. Redoutant un peu de devoir faire affaire à un milicien de base, ne sachant apprécier les quelques renseignements qu'il pouvait apporter, le semi-elfe attendit néanmoins qu'une personne daigne l'écouter en ces lieux affairés.

Spoiler:

On laissa un bon moment Dilkayen attendre. Près d'une heure pour être exact. Pendant cette heure, des hommes en armes avançaient d'un pas rapides à l'extérieur du bâtiment. Certains s'entraînaient mais d'autres partaient faire une battue dans les bois afin de trouver le vampire. L'agitation était à son comble dans la ville elfique. Non pas qu'il y n'y ait jamais de violence mais elles étaient rares. Souvent le produit d'extrémistes ou de créatures étrangères à la cité qui s'y étaient aventurées. De plus, cette attaque contre un garde mettait un terme à une sérié d'agression enregistrée dans la ville. D'abords des fêtard ayant un peu trop arrosés leurs soirée qui avait dit avoir été assommés ce qui leurs avait valut un sévère mal de crâne. On les avaient gentiment invité à retourner chez eux, boire une tisane et se reposer. Mais il y avait ensuite eût un autre qui avait dit avoir été agressé sur le palier de sa porte puisqu'il s'était réveillé le lendemain matin sans souvenir de l'instant de l'attaque et avec une migraine qui semblait indiquer qu'il avait été assommé. Cette fois, on c'était interrogé. L'homme n'était pas un ivrogne notoire et n'empestait pas l'alcool comme les deux précédents. Et finalement, l'agression de ce soldat et le vol dans le poste des impôts, assigné un poste pourtant peu dangereux. L'enquête avait donc était lancée et les précédent agressés examinés. Les médecins avaient déceler les traces de morsures à la base de leurs cous. Mais qui ou quoi aurait fait cela ? La réponse aux interrogations fût finalement apportée par un homme, Thraran Thréduil.

Finalement, un soldat fit signe à Dilkayen de s'approcher. Lorsque le semi-kerran fût arrivé à hauteur du soldat, ce dernier le regard de haut en bas, puis lui demanda :

- Vous êtes bien le citoyen qui a dit avoir des informations au sujet du vampire ? Si oui vos informations sont-elles pertinentes ? Le temps du mage royal Thraran Thréduil est précieux et il n'en à pas à consacrer aux paysans effrayés.

Le garde était manifestement méprisant vis-à-vis de Dilkayen. L'adjectif de paysans montrait que ce n'était pas temps à cause de sa race que de son statut social. Bien que les elfes de la lune est la réputation d'être d'une grande sagesse, ce n'est pas vrai pour tous. Mais si Dilkayen écoutait de temps à autre les discutions de taverne, il devait avoir reconnu le nom du mage royal. Thraran Thréduil, mage originaire de l'île Lunaire, il dirigeait les forces armées royale basée sur l'île en temps de paix et assurait sa protection la plupart du temps. Vieux de plusieurs siècles il était l'un des meilleurs mages de guerre de l'armée et faisait la fierté de l'île.

Pendant la longue attente que Dilkayen eu à subir, il observa tout autour de lui, de manière discrète, le mouvement des gardes. Certain semblaient partir en bataille, surement pour une battue, équipés de pied en cape, tandis que d'autres, équipés plus simplement, s'entraient entre eux, généralement les plus jeunes, menés par les vétérans et instructeurs. Parmi ces mouvement, le semi-kerran repéra la proportion des gardes équipés de cuir, ainsi que la qualité de ces armures. Repérant parfois des défauts dans celles-ci, il repéra ainsi les points faible classiques d'une armure, soumise aux caprices du temps, mais pour la plupart, il les connaissait déjà. Cependant, il s'occupa ainsi, espérant trouver de la matière pour améliorer ses oeuvres, et pour faire passer le temps.

Lorsque le garde l'appela, il s'approcha assez rapidement, appréciant que l'attente fusse finie. Remarquant le regard coulant, plutôt habitué à cet examen quasiment automatique, lorsqu'il rencontrait une nouvelle tête, il se contenta d'afficher une face avenante, semblant ne pas remarquer l'examen.

- Vous êtes bien le citoyen qui a dit avoir des informations au sujet du vampire ? Si oui vos informations sont-elles pertinentes ? Le temps du mage royal Thraran Thréduil est précieux et il n'en à pas à consacrer aux paysans effrayés.

- C'est bien moi. J'ose espérer que mes informations serviront à apporter quelques éclaircissements. J'ai rencontré cet individu à deux reprises avant d'apprendre ce qu'il a fait. Je travaille le cuir, voyez-vous, et ce rôdeur nocturne est venu à ma boutique dans l'optique d'acheter une armure. Je puis donc vous détailler celle-ci, de même que vous apprendre le nom sous lequel il s'est présenté devant moi: Silence Noctâme.

Après avoir donné ces quelques détails, le sang-mêlé attendit la réaction du garde en face de lui, pour savoir si c'était à lui qu'il devait décrire tout ce qu'il pouvait, ou même si ces renseignements pouvait servir à quoi que se soit au garde. Après tout, l'aspect d'une armure et un nom, cela n'avait que peu d'intérêt dans une chasse, mais avoir rencontré le bougre lui permettait tout de même d'avoir quelques renseignements sur sa façon d'être. L'artisan se demanda si le garde penserait à cela, tout en ne se faisant point trop d'illusion.

Lorsque le garde eût la confirmation du semi-Kerran, il eût un signe de tête. Comme une approbation. Il n'était pas forcément le plus aptes à juger de l'utilité de telle ou telle information mais le Sir Thréduil l'avait dit. Toutes les informations étaient bonnes. Il suffisait juste de séparées celle inventées par des citoyens qui avaient envie d'un instant de gloire, celle que la peur avait déformées et les véritables. Cet homme ne semblait pas apeuré donc soit il recherchait un petit instant de gloire soit il disait la vérité. Si c'était la deuxième possibilité, le mage saurait l'en récompenser, sinon, il saurait l'en punir.

- Très bien. Suivez-moi.

Le garde se retourna sans même attendre de voir si le semi-kerran le suivait bien et avança au travers d'un couloir parcourut par des gardes qui allaient de pièces en pièces. Attrapant une arme, resserrant une lanière, donnant des ordres à d'autres, transportant des parchemins sceller. La quiétude de la ville des elfes lunaire, la Ville ou l'apaisante lune Delvïss est toujours visible, avait été brisée par ces aggression et la découvertes qu'elles étaient à l'origine d'un vampire. Ces créatures méconnues de la plupart des gens qu'ils soient elfes, hommes, nains ou quelque soit la race, étaient entourée de nombreuses légende et mystère. Notamment sur la difficulté de les tuer.

Le garde mena finalement Dilkayen devant une porte. Il y frappa trois fois et lorsqu'on le lui dit, il l'ouvrit, laissant Dilkayen rentrer. Lorsque le Kerran rentra, le garde rentra à son tour et ferma la porte. Il se plaça devant cette seule issue et attendit. Dans la pièce, l'armurier trouva deux hommes autres que le garde placé autour d'une petite table carré qui servait de support à plusieurs cartes qu'ils examinaient. Le premier était un elfe plutôt grand par rapport à la moyenne des elfes lunaires. Ses cheveux étaient d'argent et ses yeux deux saphirs que l'on auraient pût croire capable de briller dans l'obscurité. Il était vêtu d'une longue toge violette parcourût de runes rose et turquoise, complexes et alambiquées typiques des magiciens. Le deuxième était un demi-elfe, facilement reconnaissable à la barbe clair qui parsemait son visage et aux quelques rides au coins de ses yeux que aucun elfe lunaire de pourrait avoir sans un ancêtre différent de celui des autres. Ses cheveux était blonds et ses yeux vert, chose curieuse même pour un demi-elfe de la lune. Ce demi-elfe était habillé comme un soldat mais sur ses épaule il portait des galons qui indiquait un grade de lieutenant.

Ces deux elfes n'étaient nul autre que le mage royal Thraran Thréduil et Heannon Amála. Deux des quatre hommes à la tête de l'armée lunaire. Les deux autres étant le capitaine Mundel Sung et le Roi des elfes lunaire.

A l'arrivée de Dilkayen, les deux hommes levèrent leurs regard en direction de l'armurier et au bout de quelques secondes de silence, Heannon dit :

- Vous avez des informations à nous faire partager citoyen.

Ce n'était pas une question. Le lieutenant était direct, habitué aux soldats qui font leurs rapport sans qu'on le leurs demande. Et puis si ce n'était pas le cas, Dilkayen n'aurait même pas mis les pieds ici.

Devant l'acquiescement du garde, Dilkayen crût qu'il devait continuer son explication, et remettait en ordre ses informations pour les apporter de façon structurée lorsque le garde l'entraina avec lui:

- Très bien. Suivez-moi.

- Naturellement, je vous suis.

Le garde était déjà parti, sans attendre la moindre confirmation, aussi l'artisan dut presser légèrement le pas pour se placer juste derrière le garde lorsqu'il l'entraina dans la suite de couloirs et de salles. Tout autour, les hommes d'armes s'activaient, les uns apprêtant leur arme, les autres leur armure, d'autres enfin transportant des messages, le tout dans une harmonie étrange, car aucun ne semblait se caler d'une quelconque manière sur les autres. Une impression de mécanique bien huilée découlait du tout. Tous se préparaient pour la chasse au vampire.

Lorsqu'ils arrivèrent devant une certaine porte, assez semblable aux autres d'aspect, le garde s'arrêta devant celle-ci, pour toquer trois fois, avant de l'ouvrir sur consigne des occupants de la salle. L'artisan alla se présenter devant la table encombrée, aux deux elfes aisément reconnaissable pour qui s'intéressait un tant soit peu à la nation elfique. Se sentant légèrement déplacé en présence de telles figures, le sang-mêlé tressailli de façon minimes, et il s'efforça de rassembler au mieux ses idées, pour présenter à ceux-ci ses informations de façon précise et concise, pour ne pas leur faire perdre leur temps:

- Vous avez des informations à nous faire partager citoyen.

- En effet, Messires. Il y a deux nuit de cela, le vampire que vous recherchez, Silence Noctâme s'est-il présenté, est entré en mon échoppe, À l'œil de chat, un atelier de cuir, en tant que client. Il était alors vêtu d'une veste en toile, et désirait un nouveau buste d'armure, sombre, accompagné d'un fourreau pour une dague. Après discussion autour de sa commande, il me laissa deux jours pour finaliser son armure, et se présenta de nouveau hier soir à mon échoppe, pour obtenir son armure, que j'avais alors finie.
L'armure est une armure de cuir bouilli classique, hormis la teinte, sombre comme ce vampire la désirait. Le fourreau est placé dans le dos, au niveau du bassin. Après avoir récupéré son armure, il me laissa, payant son armure de bon or.
C'est en voyant son portrait ce matin, sur les affiches en ville, que je suis venu apporter les quelques renseignements que voici.
Concernant l'individu, il semble être doté d'une certaine expérience du combat, d'après sa posture habituelle, et semble de même utiliser différents types d'armes, pas seulement sa dague, d'après sa demande initiale.
Il me semble n'avoir rien oublié, si vous avez des questions plus précise?

L'artisan resta ainsi, se demandant ce que pourrait bien penser des personnes aussi occupées, pour être dérangées pour de telles broutilles. À moins que ces deux elfes ne découvrent des significations cachées, ou que les quelques renseignements que le sang-mêlé apportait permettaient de compléter les pièces d'un puzzle. Toujours est-il qu'il observa ses interlocuteurs, non pas ouvertement, et essaya de paraitre le plus humble possible, quoi qu'il eut l'impression de paraître encore trop prétentieux.

Les deux hommes écoutèrent avec attention le récit du semi-kerran. Une armure de cuir. Ce vampire était simplement venu chercher une armure et en avait profiter pour se nourrir ? Peut-être valait-il en fait mieux le laisser partir maintenant qu'il avait eût ce qu'il voulait. C'est ce que ce disait Heannon Amála, lieutenant de la garde lunaire. Cependant, Thraran Thréduil savait quant à lui qu'une telle menace ne pouvait être ignorée. Qu'est-ce qui l'empêchait de revenir dans trois nuits et de créer un groupe de vampire ? Si cela se produisait chacun soupçonnerais le premier passant nocturne d'être un vampire, la tension s'accumulerait et on chercherait des boucs émissaires. Guidés par la peur les elfes de la lune pourraient commettre des meurtres. Ce même mage royal eût le regard plongé dans celui de Dilkayen pendant quelques secondes. Comme si il tentait de sonder l'âme du félin, qu'il réfléchissait. Finalement, il s'éloigna de la table et s'approcha de l'armurier.Faisant ainsi ce mouvoir le tissu de sa robe dans un doux frottement, révélant les brillances et les reflets bleutés dans les runes. Ce tissu n'était pas commun.

- J'ai bien une question. En fait j'en ai deux. Si il y avait quelque chose que vous puissiez faire pour aider votre pays à traquer ce monstre, le feriez vous ? Et cette armure de cuir bouillit, vous l'avez conçue de toute pièce n'est-ce pas ?

Les yeux du mages brillaient. Ils brillaient d'un intellect qui surpassait probablement celui de toute les personnes dans cette pièce. Ils brillaient de cette intelligence mise au service de sa réflexion. Ils brillaient de cette idée qu'il avait eût. Si Dilkayen avait bien conçue cette armure alors il serait possible de retrouver la trace du vampire et alors ils lui tomberaient dessus en un éclair. Cette infâme créature n'aurait plus qu'à prier son dieu, si elle avait un, de le sauver de la vengeance des elfes lunaires. Peuples sages et paisibles il ne se laisserait pas faire face à la violence et restait unis. Du moins Thraran l'espérait.

Une fois que le semi-kerran avait fini son exposé, les deux elfes discutèrent entre-eux de la marche à suivre désormais. L'un semblait prôner l'abandon de la poursuite, tandis que l'autre souhaitait débarrasser l'île de l'engeance nocturne, par précaution. Ne sachant que faire, l'artisan resta debout, devant les deux dirigeants, semblant avoir momentanément oublié sa présence. Puis le mage, l'elfe vêtu d'une robe violette, tourna son regard vers Dilkayen, se plongeant dans le sien. Troublé, il tenta de soutenir celui-ci, mais n'y parvint que peu, tant était intense la pression exercée par le mage, tant son regard semblait mettre à nu son être. Alors que le semi-félin se remettait à peine de cet examen, le mage contourna la table, hypnotisant le sang-mêlé par le mouvement fluide des runes turquoises. Ce qui le réveilla fut la question directe qui lui fut posée:

- J'ai bien une question. En fait j'en ai deux. Si il y avait quelque chose que vous puissiez faire pour aider votre pays à traquer ce monstre, le feriez vous ? Et cette armure de cuir bouillit, vous l'avez conçue de toute pièce n'est-ce pas ?

- Sire, qu'il m'est difficile de vous répondre sans arrière-pensée. Je suis prêt à aider mon pays, bien sûr, toutefois je préfèrerais connaître ce que vous désirez de moi avant de m'engager. J'ose espérer pouvoir vous aider sans problème. Pour répondre à votre deuxième question, en effet, j'ai réalisé de mes propres mains l'assemblage de cette armure, en entier, toutefois je tiens à préciser que la majeure partie fut réalisé il y a déjà quelques temps, cette armure ne fut pas faite sur mesure. Aussi est-il possible que j'ai oublié certains détails de la réalisation, et si tel est le cas, vous m'en verrez navré.

La lueur qui brillait toujours dans les yeux de Tharan Thréduil, cette lueur qui impressionnait tant le semi-elfe, semblait s'être encore accrue pendant l'entretien. Il devenait de plus en plus difficile de soutenir ce regard, les prunelles du mage semblait engloutir les pensées de l'artisan. Celui-ci voulu disparaître, échapper à ce regard, mais ce n'était plus possible désormais, tant que le mage aurait une utilité de ses informations. Se demandant vraiment ce que ce mage royal pourrait bien lui demander de faire, ce que lui, un simple artisan, souvent déprécié à cause de son origine et son aspect kerran, il attendit le verdict, ou la requête, doutant de pouvoir refuser, quelle que fusse la demande.

Les mots de Dilkayen firent sourire Thraran. De même que son air humble à toujours baisser le regard. Il avait l'habitude qu'on le respecte mais ses interlocuteurs n'étaient généralement pas aussi intimidés. Il fallait néanmoins admettre qu'il n'avait pas l'habitude de côtoyer des gens du commun sinon des soldats qui l'observaient plus avec admiration que avec ce respect apeuré qui semblait caractériser le jeune semi-kerran. Détournant un instant son regard de l'armurier pour prendre quelque chose sur la table, Thraran révéla une fiole contenant une poudre blanche.

- Voici de la poudre d'os de vampire. C'est un composant magique puissant et souvent utiliser par les sorciers ou les enchanteurs à divers fins. Avec cet ingrédient et la bonne incantation, je pourrais ordonner à votre main de nous indiquer où se trouve le vampire. Cette main qui à assemblée cette armure sera un instant liée à l'objet de cuir tandis que l'os retrouva le membre de son espèce. Cependant, je ne veux pas vous forcer la main.

Le Mage royal avait insister sur ses derniers mots comme pour y donner un traits d'humour. Espérant que cela permettrait au Semi-Kerran de soutenir sont regard un peu plus longtemps qu'une poignée de seconde. Malgré tout ce que l'on disait sur l'austérité des mages royaux, de leurs sagesse et de leurs esprits guerriers, Thraran semblait se vouloir plutôt bienveillant à l'égard de son peuple. Mais il était compréhensible que certains se sentent intimider devant un mage qui avait participé à la guerre de Malgazann et s'y était illustré, acquérant ainsi le nom de Champion Lunaire. Mais on disait également qu'une partie de cette gloire était due aux enseignement qu'il aurait reçu d'un barde également elfe de la lune.

Pendant ce temps Heannon Amala sortait de la pièce et commença à lancer des ordres à travers la caserne. Toute ces histoire de magie ne l'intéressait, il préférait compter sur ses hommes, la précision de leurs flèches et la rapidité de leurs lames pour détruire se vampire plutôt que sur des poudres et des sortilèges. Non pas qu'il n'y croyait pas mais plutôt que c'était une chose à laquelle il était plutôt insensible, peut-être la faute à sa parenté humaine ?

Remarquant l'air amusé du mage, qui adoucissait notamment son regard, l'artisan en déduisit, non sans joie, que celui-ci n'était pas de ceux qui, prétextant qu'ils ont des responsabilités, se coupent totalement de la populace, et se place bien au dessus de leur peuple. Qu'il est rare, pensait le sang-mêlé, de trouver un dirigeant d'une plus ou moins haute sphère qui n'exige de ses interlocuteurs un respect irréprochable, sans compter un protocole souvent complexe et ô combien ridicule dans certains cas. C'est donc avec un respect encore grandi et une tension légèrement moindre que Dilkayen écouta le mage, et lui répondit:

- Voici de la poudre d'os de vampire. C'est un composant magique puissant et souvent utiliser par les sorciers ou les enchanteurs à divers fins. Avec cet ingrédient et la bonne incantation, je pourrais ordonner à votre main de nous indiquer où se trouve le vampire. Cette main qui à assemblée cette armure sera un instant liée à l'objet de cuir tandis que l'os retrouva le membre de son espèce. Cependant, je ne veux pas vous forcer la main.

- Messire Mage, vous me voyez surpris, car bien que connaissant la réputation de la magie elfique, en pratiquant pour ma part quelques rudiments légués par ma mère, je ne me doutait point qu'un tel enchantement était ne serais-ce qu'envisageable. Je ne vois, toutefois, guère de raison de refuser de rendre ce service, quoi que j'avoue que je préfèrerais éviter de rencontrer à nouveau ce vampire, étant désormais sûr de sa nature. De plus, pour mériter une telle récompense, je n'ose imaginer ce qu'il a pu oser faire. Si vous m'assurez que tel ne sera point le cas, je vous aiderais avec joie, bien que j'accepte tout de même sans cette assurance, mais plus à regrets.

Soutenant du mieux qu'il pu le regard du mage, ayant remarqué que celui-ci cherchait son regard, en espérant ne point offenser celui-ci par une supposition erronée de sa part, le semi-kerran se mit ainsi à disposition du mage, ne sachant que faire lorsque l'on est affecté par un tel sortilège. Il remarqua aussi que le demi-elfe, qu'il avait identifié comme un soldat, surement un haut gradé parmi l'armée elfique, peut-être même Heannon Amála, dont il avait déjà entendu parlé comme l'une des têtes dirigeantes de l'armée, que ce demi-elfe était parti, peut être à un moment où l'artisan était captivé par le regard du mage, ou bien le mouvement des glyphes ornant sa robe. Cela n'avait pour le sang-mêlé que guère d'importance.

La magie Arcanique était de celle dont les possibilités étaient infinie. Pour peu qu'on est l'imagination pour avoir les idées puis la folie pour les mettre en pratique. Le maître de magie de Thraran avait été l'elfe de la lune le plus insensé de toute sa génération et probablement de bien d'autre. Peut-être parce que cet elfe avait lui-même appris auprès d'un gnome, créature fantasque par nature. La folie était-elle une maladie transmissible ? Excellente question mais Thraran ne semblait pas fou, au contraire. Il avait tout l'air d'un homme intelligent, sensé et équilibré mais avait lui aussi sa part d'ombre, celle qui faisait douter de sa bienveillance. Une partie que Dilkayen n'avait pas encore pût apercevoir mais cette chasse au vampire serait peut-être l'occasion...

Le sourire du mage royal s'élargit lorsqu'il sût que l'armurier acceptait de se soumettre à l'enchantement. Ainsi le mage trouverait directement le vampire et mettrait fin à cette tension qui parcourait la ville. Les habitants avaient besoins d'un coupable et si on leurs apprenait que la bête avait péri dans une gerbe de flamme, quelle joie immense inonderai leurs cœur. C'était ce que Thraran se disait. Il pourrait une fois de plus protéger les habitants et leurs apporter le bonheur de se savoir en sécurité. Puis, demandant à Dilkayen de s'approcher, le mage royal reprit la place qu'il avait eût lorsque le semi-kerran était rentré dans la pièce. Là, il ouvrit le pot remplit de la poudre blanche et volatile qu'il répandit en abondance sur une carte de l'île qui se trouvait là. Puis, y apposa sa main avec violence, soulevant ainsi un petit nuage e poussière, il ferma les yeux et ses lèvres débutèrent une incantation muette. Puis, au bout de quelques secondes, de sa main libre il invita Dilkayen à posé lui aussi sa main dans la poudre et donc sur la carte.

- Vous risquez de ressentir comme un manque d'air. Prévînt-il une fois que le semi-Kerran eût apposé sa main.

Si il le faisait, il aurait l'impression qu'on lui retirait les poumons pendant l'espace d'une seconde avant de se retrouver sur une branche épaisse au cœur de La Forêt des Brumes Argentées en compagnie de Thraran. A une poignée de mètre de là et quelques autres mètres en contre bas les cris des soldats elfes lunaires qui se faisaient attaquer retentissaient, rompant l'harmonie de ce lieu. Le Mage Royal, brusquement passé de vaguement bienveillant à impassible, plongea son regard bleu dans l'obscurité. Fronçant légèrement les sourcils, il contracta ses genoux et dans une gerbes d'étincelles violettes, il s'élança sur l'arbre suivant, se rapprochant ds bruits de la bataille.

Spoiler:

» Danse sous les étoiles.
» Bataille pour le Chemin du Jour
» Pour le plaisir d'une danse
» Danse à la lune, combat de loups.
» M'accorderez vous cette danse ?