Un ermite à Athéïle

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Un voyageur franchit la porte sud et s'arrêta quelques instants.

*Où dois-je aller maintenant?* Se demanda-t-il en regardant autour de lui. *Je n'ai qu'à marcher et visiter. Le Dragon me mènera là où je dois aller. Mais je me demande où je dormirais ce soir, je n'ai même pas la moindre pièce de ferreux.*

Il se mit à marcher tranquillement vers le nord, regardant autour de lui, se fiant au Dragon pour le mener. Il passa de rue en rue, sans jamais hésiter, s'engageant dans une rue plus petite pour arriver quelques minutes plus tard sur une autre traverse; sachant apparemment où aller mais empruntant un trajet sinueux et dépourvu de logique pour quelqu'un qui connaîtrait la ville. Après maint changement de direction et autres détours, il arriva finalement dans une grande rue bordée d'étals de marchands encombrant la moitié de la rue et devant lesquels s'affairaient nombre de personnes; autant pour des achats habituels que pour des produits rares, des bijoux et autres objets de valeur. Se désintéressant de toutes ces marchandises, Esigûr regarda autour de lui et chercha celui qui l'attendait.

*Qui suis-je venu voir ici? Si le Dragon m'a mené dans cette rue, ce doit être pour rencontrer quelqu'un... Je n'ai rien pour acheter quoi que ce soit. Enfin, ça ne sert à rien de rester là sans rien faire, planté comme un piquet, si je dois attendre, autant que je m'occupe.*

Il remonta lentement la rue, flânant entre les étals, s'intéressant quelques temps à certains pour repartir vers le suivant.

Tout à coup la rue marchande s’agita comme elle s’agite d’habitude lorsqu’une ombre fait son entré dans les étale, et pour une ombre s’en était une de taille car un marchant de pomme hurlait :

-˝Voleur dans la rue ! J’ai perdu deux cageots de pommes !˝

Lorsqu’un autre répondit un peux plus loin :

-˝Mes poulets ! Où sont passé mes poulets !˝

Puis plus rien ne put être distingué dans le brouhaha ambiant des marchant qui hurlait car quelque chose avait disparut, les pats des gardes et les mouvements de fuite autant de protection allant et venant en direction des étales… Mais personne ne faisait vraiment attention à la bonne chose qu’était la petite ombre sous une grande cape qui courrait dans la cohue suivant une trajectoire bien établie en esquivant avec habilité tout les hommes dont les grandes jambes ne lui faisait pas peur. C’était surement un enfant et qui plus est le voleur car on voyait nettement que ses mains portaient encore les restes d’un poulet tandis que sa besace qui ballottait contre ses cotes semblait pleine à craquer. Il était de faite que ce petit être maitrisait parfaitement son travail.

Il tourna dans une autre branche alors qu’une belle demoiselle faisait son entré suivit de son garde du corps. Une belle demoiselle que tout le monde semblait connaitre et qui avait tout l’aire d’une des Seigneur Marchant si l’on ne compte que la richesse et l’on omet volontairement ces habits si proches de ceux des pirates … Il fallait quand même avouer que ceci mettait en valeurs ses arguments ce qui semblait quelque peux gêner son garde du corps donc le regard courrait de potentiel courtisant en potentiel courtisant.

Il ne manquait plus dans cette rue que le chef des armés pour que toute les branches de la ville soit représentée : Au loin on pouvait entrapercevoir un mercenaire elfique, un certain Ombre de Lune que tous connaissait. Grand et bien tailler sa peau blanche faisait ressortir ses yeux bleu nuit et son regard envoutant, un grand manteau jeter sur son sombre armure finit de lui donné cette aire si rechercher par tous, celui que le petit bonhomme fuyant aurait définit comme : ˝Dezzoudant de la taupe azmatique zans les mains tellement il pète la clazze à plus zavoir quoi en faire !˝

La vraie question était de savoir qui le dragon voulait voir ? Courir après un jeune voleur, abordé une seigneur marchande, affronter un mercenaire ou même parler à l’homme dont les yeux cacher sous un bandeau portaient encore les stigmates des brulures. Il était assit là et semblait observer avec son cœur tout ce qui l’entourait, quoi ?

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Esigûr faisait mine de s'intéresser à un étal quand un cri retentit. Un marchand cria au vol, suivi par un second. Il regarda tout autour de lui alors que le chaos s'installait dans la rue. Avisant un banc de pierre, contre un mur, à quelques pas de là, il s'avança pour aller s'y asseoir. Il s'avança lentement au milieu de la cohue comme dans l'œil d'un cyclone. Sa stature n'avait rien d'impressionnante mais il irradiait une puissance tranquille qui ouvrait le chemin devant lui. Il s'assit sur le banc, attendant que l'agitation retombe et jeta un coup d'œil à l'homme assit à côté de lui. Il était aveugle mais cela ne l'empêchait apparemment pas de voir la rue. Il repensa aux trois personnes qui avaient attiré son attention quelques secondes plus tôt, la Seigneur Marchande, le guerrier elfe et l'homme assit à côté de lui.

*Que veut-Il donc que je fasse? Est-ce Lui qui m'a montré ces personnes? Ou les ai-je vu par moi même? Il faut dire qu'ils sont tous aisément repérables.*

Il réfléchit quelques instants, essayant de déchiffrer la volonté du Dragon, puis se décida; si le Dragon ne lui disait rien, c'est probablement qu'Il lui faisait confiance et qu'il devait agir sans Ses conseils. Il rouvrit les yeux. Il les avait apparemment fermés sans s'en rendre compte. Se tournant vers l'homme assit à côté de lui, il prit la parole:

-Bonjour... Vous semblez bien connaître cette rue. Est-ce souvent agité ainsi?

*Cette question n'est vraiment pas très intéressante, et pour peu qu'il ne soit pas porté sur ce genre de discussion, il risque de ne pas apprécier et ça ne me facilitera pas la suite. Mais pour ma part, cela fait quinze ans que je n'ai pas discuté avec quelqu'un dans la rue. Et puis, s'il ne veut pas me parler, je pourrais toujours tenter d'aborder cette Seigneur Marchande, au vu de ses habits, son caractère doit être lui aussi un peu particulier, elle ne devrait pas s'étonner outre mesure qu'un homme comme moi s'adresse à elle; ou du moins, je l'espère. Son garde du corps, par contre, ne me laissera probablement lui parler aussi facilement. Quant à ce mercenaire, il ne me paraît pas très engageant.*

Reportant son attention sur l'aveugle, Esigûr attendit sa réaction.

L’aveugle pose sa main sur le banc où devait être assis le sage, enfin l’être qui lui parlais tranquillement pour une obscure raison… Roi il avait voulut sortir pour ressentir l’atmosphère, la coupe se devait de savoir ce qui la remplissait, mais en quoi quelqu’un s’intéressait à lui ? Il allait simplement lui répondre :

-˝Il existe des choses que même les plus grands sages n’osent penser et ne connaissent en rien, il existe des silences bien plus profonds et révélateurs qu’une simple parole. Par delà mes yeux brulé je vois bien mieux que tu ne verras jamais et ce sera ainsi tant que nous existerons … Toi qui t’intéresse à la rue tu es ici en athée et cette ville est née de l’agitation que crée les peuples, elle en sera toujours ainsi tant qu’elle vivra et par delà sa mort on s’en souviendra comme tel. C’est tout ce que tu à savoir car le reste n’est qu’ignorance pour les êtres de ton acalbie.˝

Puis une dame auticher d’une robe le prend par la main et en silence ils entre tout les deux dans une ruelle… Malgré cela, dans la marche sous la robe fendue on sent la démarche du chat, de l’agilité, de celle qui sais aussi bien se défendre qu’évité tout souci … Elle est efficacité. Lorsqu’ils s’engouffrent dans l’ombre de l’angle ils semblent disparaitre purement et simplement comme si jamais ils n’avaient existé…

Puis la seigneur marchand vient se poser sur le banc de pierre et après un soupir en voyant son garde du corps dont les armes font encore du bruit en s’entrechoquant entre elle malgré le faite qu’il soit arrêter lui sourit et parle simplement :

-˝Je n’ai qu’une seul question : Connaissez vous Secret ? … Si vous ne savez pas qui c’est je vais continuer mon chemin, si vous savez montrer le moi car je n’ai pas beaucoup de temps …˝

Pencher en avant vers le sage ce dernier pouvais admirer sa peau blanche à loisir tout en plongeant son regard dans son dévolté bien trop ouvert au gout de son arsenal vivant… Il semble que peux de choses étaient d’ailleurs vraiment au gout de son arsenal vivant …

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"Quel bande de vieux abrutis! Ils restent-là, assis de leurs riches demeures, à compter leurs sous, alors que par-delà les Murs de la Cité les religions mijotent je ne sais quel coup! Et je suis mêe sûre que ces satanés croyances on infiltrées Athéïle."

Perdu dans ses sombres pensées, le Général se déplaca dans la rue, suivit de son escorte habituelle composée de 5 de ses meilleurs soldats. Tous étaient des guerriers d' exeption, qu' Asarhaddon avait spécialement choisit pour assurer sa sécurité, ainsi que pour l' aider dans certaines missions, et payer par l' argent de sa mère et la fortune de son père.
Le premier était un homme de l' armée régulière tout ce qu' il y avait de plus normal. C' était l' exemple même de l' infanterie d' Hoplite de la cité: par dessus sa tunique, il portait une cuirasse, protégeant le torse, ainsi que des cnémides pour protéger ses tibias. Son casque, orné d'un cimier, etait équipé d'une protection nasale et son bouclier rond en bois de grande taille, avec en son centre un cercle de métal afin d'en renforcer la solidité, était peint d' un emblème représentant son régiment. L'armure était entièrement constitués de bronze. Les armes dont disposait le Hoplite était une lance d' environ deux mètres de long, ainsi qu' une courte épée qui pendait sur le côté gauche.

Le second portait une armure qui semblait plus démérienne: elle se compose d'une tunique matelassée sur laquelle on porte le haubert, une chemise de mailles, un casque avec protection nasale et un bouclier. Le haubert comprend une capuche et descend en dessous des genoux. Il est fendu devant et derrière entre les cuisses pour permettre de marcher et de chevaucher. Un rabat permet de couvrir le bas du visage, ainsi, seuls les yeux restent exposés.
Pour toute arme, le soldat portait une épée longue à double tranchant.

Le troisième était celui que l' on remarquait le plus, tant sa peau d' ébène contrastait avec celle plus blanches des autres soldats qui suivaient le Général. Son armure privilégiaient la rapidité, l’agilité et la discrétion: une simple cotte de maille et un haubert, ainsi qu' un bouclier rond et bombé fait d’osier tressé renforcé par des fils de laine. Lui tenait pour armes un nombre impréssionnants de dague de forme et longueur variées.

Le quatrième était celui qui était le plus étonnant quand à son affectation dans la suite d' Asarhaddon, puisqu' il n' était autre qu' un Hu-Bei. L'armure était constituée de plaques de métal assemblées par des lanières, composée d' un casque, d' un mempo qui lui dissimulait tout le visage, d' une cotte de maille recouverte d' une cuirasse et d' épaulières attachées à celle-ci. Des protections aux bras, à l' aine et aux jambes complétaient l' armure du Hu-Bei. Son arme, quand à elle, n' était nullement le sabre traditionelle des samourais, mais une épée taichi.

Et enfin, le dernier était une véritable armoire à glaçe. D' une stature imposante et musclé de façon sur-devellopé, l' homme ne portait ni armure, ni bouclier. Son épée lourde à deux mains constituait sa seule défense. Mais il était évident que cette homme avait déjà fait des ravages dans certains combats, les nombreuses cicatrices qu' il arborait allant dans ce sens.

Ainsi accompagné, Assarhaddon pénétra dans l' une des ruelles marchandes les plus féquentés, espérant retrouver son calme dans la houle réconfortante d' une cité en plein âge d' or. Toute son armure était dissimulée sous une imposante cape rouge, qui servait également au Général à caché son infirmité.
Mais alors qui marchait, pensant à un moyen de convaincre les instances dirigeantes de la cité d' accepter de mener ded expéditions militaires contre les religions, Sénnacherib tomba sur un visage familer, celui de Serene, l' une des Seigneurs Marchandes les plus excentrique de la République.

"Peut-être est-ce là ma chance d' en convaincre au moins un!"

S' approchant de Serena, le militaire constata que celle-çi avit entamée une discussion avec une tierce personne totalement inconnu du Général. Estimant que la sécurité d' Athéïle pouvait excuser une intéruption de leur discussion, le Général arriva devant la femme, s' inclina devant elle, echangeant les règles de bienséance.

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Esigûr vit à peine l'aveugle disparaître dans la ruelle tant sa réponse l'avait intrigué. Perdu dans ses réflexions, il ne prêtait plus qu'une attention minime à ce qui l'entourait.

*Que voulait-il me dire? Bien sûr que les grands sages ne connaissent pas tout, c'est de savoir ça qui fait leur sagesse justement; au moins en partie. Mais des choses qu'ils n'osent penser? De quoi peut-il parler? Le sait-il lui même? Quant aux silences, j'ai peu fréquenté les humains mais je l'ai compris il y a longtemps. Le reste de sa réponse n'est pas plus compréhensible. Pensait-il être le seul à voir sans ses yeux? S'ils me sont bien utile pour me déplacer, ce n'est pas eux qui me permettent de voir les autres... Je me mens à moi-même, évidement que je vois les autres avec, mais je ne leur fait pas confiance pour tout savoir et je pense connaître leurs limites. Voit-il vraiment mieux que moi, ou en ai-t-il seulement persuadée? Peu importe... Athéïle, cité de l'agitation? Peut-être. Ce n'est pas vraiment ce qui m'intéresse.*

La dernière phrase de l'homme continuait à résonner dans sa tête. Il se rendit compte tout à coup qu'une femme s'était assise à côté de lui. C'était la Seigneur Marchande. Il l'avait peine entendu arrivée. Pourtant son garde du corps n'était pas des plus silencieux. Elle lui parla et se pencha vers lui; elle avait apparemment l'habitude d'user d'arguments convainquant pour discuter avec les hommes. La regardant dans les yeux, Esigûr ne fit pas attention à sa posture; il n'avait jamais désiré que la réussite des tâches confiées par le Dragon.

-Je n'ai jamais connu personne du nom de Secret, mais si je peux vous être utile dans votre quête, je vous aiderez avec joie.

Le Dragon lui avait de nouveau parlé. Enfin pas vraiment parlé, pas comme quand il avait sept ans et qu'il devait suivre l'enseignement Buggïns; mais quand il s'était demandé s'il devait lui proposé son aide, il avait su la réponse.

Alors qu'il attendait la réponse de la Marchande, un homme s'approcha. Il portait une grande cape rouge et était suivi de cinq soldats, probablement un général au vu du respect et de l'admiration que lui vouaient les passants. Voyant qu'il interrompait leur conversation, Esigûr se tourna vers la rue; si la Marchande voulait lui parler ou accepter sa proposition d'aide, elle lui ferait signe. En attendant, peut-être pourrait-il entendre ce que le général avait à dire?

La demoiselle sourit un peux dessus par la possibilité qui s’effondre une nouvelle fois, Secret n’est là, il ne le connait pas. Pourtant il semblait avoir parcouru le monde cette espèce d’énergumène mal raser au visage d’ermite. Qu’importe après tout, elle s’apprêtait à sa lever sans faire attention à sa proposition lorsque le grand général fit son apparition. Grand par la taille et par son égaux, c’était une chose sur, pas grand par son intelligence car il c’était encore ridiculisé devant le Seigneur De MontBleu de RêveSource … Il faillait bien dire que peux de gens osait le regarder en face ce mort vivant, pourtant elle l’aimait bien.

Elle se remit droite et regarda ce nouvel homme qui souhaitait lui parler en s’inclinant plus bas que le banc alors qu’elle lui fit un simple signe de tête. Elle détestait autant ses manière que les robes que mettait les femmes des seigneurs marchant … Autrement dit elle les exécrait purement et simplement et n’en faisait même pas preuve lors des soirées à la mode Démérienne où elle était invité. Cela lui avait valut quelques remarques d’ailleurs, et quelques grand moment de rire avec Secret. Mais avant que son esprit est put partir dans les souvenir elle le rattrapa et lança la conversation :

-˝Quelle raison d’état vous permet de m’interrompre alors que je suis en train de draguer un pauvre jeune homme qui n’a rien demander ? Peux être êtes vous jaloux ... Ou votre bien heureuse guerre contre les barbares qui n’on aucune richesse intéressante de leurs coter ou quelque chose de plus concret comme le faite que vous auriez enfin retrouvé Secret ? Car si c’est le cas je suis tout ouï. Sinon cet homme est surement intéresser par rentrer dans votre régiment de gardes qui bombe le torse fièrement en vous suivant comme des chiens…˝

Finit elle en montrant l’ermite à ses coter qui avait détourné le regard… Quand à son garde du corps, il avait prit l’habitude de sa façon de parler, d’attaquer et de danser et arrêtait de hurlé pour n’importe quoi. Il n’avait donc pas réagit au mot drague ou au autres petites piques. Mais il est sur qu’il était sur ses gardes, il faisait peux être le poids face à un des hommes du général, mais pas face à cinq plus un homme qui en plus de savoir commander savait se battre. Ses mains placer prêt de ses armes, ce qui n’était pas dure vu leurs profusion sur son corps, il attendait et jaugeait les diverses réaction tout en sachant que la demoiselle qu’il gardait savait très bien fuir en riant…

Spoiler:

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Aucun signes ne trahissant la colère qui venait d' envahir le Général ne vint s' afficher sur son visage. Il savait à qui il avait à faire, et savait que cette Seigneure Marchande était la plus énigmatique de toutes. Beaucoup de rumeurs circulaient à son sujet, comme quoi elle serait folle et étrange, ne vouant sa vie qu' à la recherche d' un être que personne ne connait appellé "Secret". Certains murmuraient même qu' elle s' adonnerait à la magie noire. Mais Assarhaddon savait également que si elle, Selena, se joignait à lui dans la mobilisation de l' armée, elle serait suivit par d' autres Seigneurs Marchands.
C'était cela, la faiblesse de la République: l' armée n' était pas sous un commandement unique. Il suffisait qu' un seul de ces marchands refuse de joindre ses forces à l' effort de guerre, et c' était toute l'armée d' Athée qui était affaiblit.
Heureusement pour le militaire, l' intense volonté de la jeune femme à retrouver ce qui n' était sans doute qu' un rêve qu' elle croyait réalité pourrait être la clé pour la convaincre d' acceder à sa requête.

-Madame, je uis tout à fait disposer à vous aider à retrouver Secret. Seulement vous ne dites jamais d'autres informations à son sujet que son nom. Comment voulez-vous qu' on le retrouve si l' on ne sait même pas quoi chercher?

Mais se qui faisais le plus rire le Général, c' était bien la dernière phrase qu' elle avait dites à propos de ces gardes du corps, dont elle disait qu' ils le suivaient comme des chiens, alors que le sien faisait exactement la même chose. Au moins le Général, lui, ne faisait pas colporter des rumeurs à son égard comme quoi ce n' était qu' un fou ou un illuminé.

-Madame, si vous acceder à ma requête, alors je ferais tout mon possible pour aidez dans vos recherches. Je vous demande juste de me soutenir auprès des autres Seigneurs Marchands.

Son aide n' était pas négligeable, car Asarhaddon était quand même le fils d' un Haut-Dignitaire Athée et d' une descendante d' un des Seigneurs-Marchands. Il avait des contacts un peu partout gràçe aux influences combinées de ses parents, ainsi qu' une assez bonne quantité d' espions. Si un Secret se trouvait à Athée, il le saurait.

Spoiler:

Elle le regarde, quelques instants calmement comme si rien n’importait vraiment d’autre que ce général poser dans la rue devant elle. Ses yeux ambre se fixant dans ceux du général comme pour percer son âme et savoir ce qu’il disait vraiment, ce qu’il voulait, mais en avait-elle le pouvoir ? A sentir le poids de ses yeux on aurait sans souci put le croire mais avant que le général ai le temps de détourné cette porte vers son âme elle sourit et regarde le ciel.

-˝Cher petit général jaloux, il est de fait que je parle peu de Secret mais ce n’est pas pour autant que vous n’êtes pas capable de le trouvé. Un simple nom devrait bien vous permettre de savoir de nombreuses choses car autrement je ne vous laisserais en rien un quelconque potentiel pouvoir sur le service de contre espionnage de cette ville. Mais après tout on ne peut pas trop en demander à un homme qui sait déjà se battre et même parler en publique … Même si pour cette dernière chose il a plutôt tendance à recevoir des pierres doucement lancer par un homme puissant et ceci sans chercher à les esquiver ou à les relancer avec grâce. J’étais présente à cette petite réunion familial des plus intéressante car comme vous devez le savoir je déteste que l’on me représente … Or si votre requête parle des terres barbares je ne suis pas du tout intéressée…˝

Une très légère pose pour reprendre dans ses yeux le regard du général puis elle reprend avant qu’il ait eut le temps de faire quoi que ce soit.

˝… Mais classiquement on pose sa requête avant de demander si la personne à qui l’on parle est d’accord avec la votre, sa lui permet de ne pas se voir proposer plusieurs requêtes après qu’elle ait habilement refusé la première de façon préventive alors qu’elle était la vrai. Voyez vous général, ce n’est pas à cause de votre physique que vous aller faire tombé les seigneurs marchand sous votre égide mais grâce à vos paroles car c’est dans notre domaine que vous devez venir nous affronté pour gagner notre pouvoir… Hors pour le moment, peux être participé vous à ces grandes soirées mondaines d’où vous sortez avec une magnifique greluche sous votre bras qui vous accompagnera jusqu’à votre lit mais vous devez peu souvent sortir comme un seigneur ou un marchand … Ou même comme les deux réunis, pourtant c’est ce que vous souhaitez. Ou du moins le pouvoir que vous voudriez…˝

Elle sourit de plus belle :

˝… Voilà ce qu’est un seigneur marchand, un être capable de très longues phrases juste pour dire : J’attends votre seconde requête puisque la première s'est vue éconduite.˝

Derrière elle son garde du corps continu à regarder de partout comme devrait le faire chaque garde, il attend.

J'avançais dans des rues grouillantes de monde et de marchandises. Quelle infamie, me disais-je. Comment le Changement, entité à qui l'on attribuait le commerce, pouvait-elle laisser une république aussi hérétique vivre ainsi ? Pourquoi leurs maisons ne s'effondraient-elles pas ? Pourquoi leurs navires ne coulaient-ils pas ? Pourquoi leurs cité n'était-elle pas frappée par une attaque de minotaures ? Autant de questions sans réponses mais auxquelles des incroyants tel que eux devaient trouver la preuve de l'inexistence des dieux. Cette seule pensée me fit frissonner par son hérésie.

Mais bien que les habitants de cette cité eût été dignes d'être purifiés par les flammes d'un Kami Ardent, il fallait leurs reconnaître le mérite d'avoir réussi à ériger une cité belle, forte et qui rassemblait toute les cultures du monde. Je pouvais croiser dans les rues aussi bien des hommes évoquant des soldats démériens que des calligraphes de Hù-Béï, des nains à l'air renfrognés, même plusieurs elfes gracieux et surtout, une chose que je n'avais jamais vu, des créatures à la peau aussi noire que mes cheveux. Ils ressemblaient beaucoup à des êtres humains, en fait je me demandais si ce n'en était pas, mais leurs traits étaient différents de ceux des hùbéïens ou des démériens et ils étaient souvent plus grand et mieux bâtit. Y avait-il donc trois sortes d'humains ? Décidant que la fourberie du Changement pour produire le plus possible de nouveautés était sans fin, ces créatures à la peau sombres étaient surement humaine.

Bientôt j'eus l'intuition que cette décision était la bonne. Je vis la foule s'éclaircir quelque peu et bien que des passants continuent leurs chemins sans y prêter réellement attention, un groupe de solide personnages semblait convaincre les uns et les autres de ne pas tendre trop prêt la main ou l'oreille. Jusque là, il m'avait semblé que les kamis du destin guidaient mes pas vers les causes que l'inconnu m'avait demandé de défendre, aussi je décidai de m'approcher, faisant confiance aux kamis qui me protégeraient. Même si kamis ou non, Reikon Tsuki et Hooshi Ookami resteraient prets à mordre la chair de leurs lames.

En m'approchant, je pûs constater que au moins sept personnes étaient des guerriers. Les cinq premiers semblaient avoir eût la curieuse idées de se rassemblé afin de former une compagnie qui représenterait toute les armées humaines du monde. L'un des guerriers était même l'une de ses créatures à la peau noire, puisque tout les autres étaient humains, il n'y avait pas de raison qu'il ne le fût pas. Le sixième, malgré son ample tunique pourpre, était un guerrier. Sa façon de se tenir, sa carrure. Le corps ne ment pas. Le septième semblait être un garde du corps fait pour la ville puisqu'il arborait un équipement léger mais bien plus pratique en cas de combat de rue que l'équipement du guerrier athée par exemple.

Mais il y avait deux autres individus. Le premier, un homme, était manifestement un démérien mais j'avais du mal à savoir si il aurait pût être autre chose qu'un voyageur crasseux. En effet, il était plutôt sale bien qu'il ne refoule pas comme certains gueux le faisait dans le port d'Azur de Fentaeris. C'était peut-être simplement la crasse que l'on acquiert après un long voyage a pied ce qui expliquerait qu'il utilisât un bâton de marche. A vu d'œil, j'aurais dit que cet homme était peut-être un prêtre originel qui était venu pêché la bonne parole dans un pays rongé par l'athéisme. C'était une bonne chose. Le second individu était en fait une seconde individu. Une femme d'une grande beauté, plus proche de la pirate ou de la bohémienne que de quelque chose d'autre mais le garde du corps semblait garder le sien et me fiant à ce que je savais des diseuses de bonnes aventures, elles n'utilisaient pas leurs argent pour payer des gardes du corps. Mais c'était simplement curieux, peut-être la lecture des cartes pour connaître l'avenir était aussi une pratique que l'on trouvait hérétique dans ce pays de fou ?

Mais je préférais ne pas m'adresser à tout ces guerriers où cette bohémienne, je préférais saluer le prêtre qui serait surement le plus enclin à parler.

- Salutations prêtre, déclarais-je alors que mon poing gauche rejoignais ma paume droite et que je m'inclinais. Une forme de salut plus utilisée par les sages buggïns mais c'était la salutation la plus adaptée pour un religieux que je connaisse. Malgré ma foi envers les Kamis, je n'avais presque jamais prit le temps de discuter avec un prêtre ou de me rendre dans un temple. La nature étant un temple suffisant à sa propre adoration.

- Je me nomme Okurayami Ryûseï et viens de débarquer dans cette cité et je recherche une personne qui puisse m'en apprendre plus sur les us et coutumes de cet endroit. Pourriez-vous m'aider ?

Je mentais. Si j'avais voulut en savoir plus sur les coutumes de Athéïle, il m'aurait suffit de demander à Lupen où l'un des autres marins. Mais j'avais décidé de tenter de commencer mon enquête en rencontrant des personnes de la ville même. Elles pourraient alors m'apprendre, peut-être sans le savoir, les choses qui m'interressaient.

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Esigûr regardait la foule passer tout en écoutant vaguement la Seigneur Marchande se moquer le général. Mais ce qui le préoccupait pour le moment, c'était les paroles de cet aveugle. Décidément il l'avait intrigué. Était-ce les paroles d'un fou ou au contraire celle d'un homme si sage qu'Esigûr ne pouvais les comprendre? Il aperçut alors un homme s'approchant de leur groupe, un guerrier à en juger par son allure, et un samouraï d'après les armes qu'il portait. Sa démarche rappelait également un peu celle d'un marin à terre, probablement pas depuis des années, mais un marin. Le voyant s'avancer vers lui, Esigûr se leva; il sourit en l'entendant le prendre pour un prêtre mais sa façon de saluer comme les moines Buggïns l'intrigua. Quant à sa demande, il serait bien en peine de lui répondre, il ne connaissait pas non plus les coutumes de cette ville. Joignant à son tour son poing gauche sur sa paume droite, il lui rendit son salut.

- Je vous salue, maître samouraï.
*Apparemment, je n'obtiendrait pas grand chose de cette Seigneur Marchande, même si c'est probablement elle et le général qui ont attiré l'attention de cet homme vers moi. Quel que soit Son plan, il me paraît plus intéressant de discuter avec lui que d'écouter ces deux-là. Si je fais fausse route, Il me dira ce que je dois faire. Mais il faut que je l'intéresse si je veux lui parler, et lui dire directement que je ne connais rien à cette ville, si ce n'est ce le peu que j'en ai vu et ce que m'en a dit l'aveugle, mettra fin à cette conversation.*
-Vous semblez connaître les usages Buggïns, je suis étonner qu'un samouraï me salue ainsi, nos ordres ne sont pas vraiment en bon termes, il me semble; mais je suis honorer que vous les connaissiez, dit-il en s'inclinant de nouveau. Je craint cependant de ne pouvoir vous aider concernant les usages de cet endroit, je viens moi-même d'arriver et cela fait plusieurs années que je vivais loin de la civilisation.

Il s'arrêta, espérant avoir intéressé suffisamment son interlocuteur pour que celui-ci veuille en apprendre plus sur lui. De toute façon, s'il voulait connaître son histoire, il devrait raconter la sienne. Mais le Dragon resterait caché.

La surprise fût le sentiment qu'il m'assaillit immédiatement après que l'homme que j'avais pris pour un prêtre ne révéla être un sage Buggïn, par ses paroles comme sa salutation. Mes yeux trahirent probablement cet instant de surprise mais je me repris rapidement. Qu'est-ce qu'un sage Buggïn pouvait bien faire là ? Peut-être recherchait-il des apprentis ? Cela semblait être la raison la plus courante pour un sage Buggïn de se rendre en Suménïa. Mais même dans ce cas je m'étonnais qu'un sage, premièrement soit de type démérien et deuxièmement, en tant que sage Buggïn, n'arbore pas des vêtements plus typique de cet ordre. Cependant, il est difficilement probable qu'il est reconnu le salut Buggïn sans lui-même en être un. Et puis il y avait également ce qu'il disait. Son état de saleté correspondait au fait de vivre loin de la civilisation. Il n'y avait pas de raison apparente qu'il mente à un inconnu.

Séparant mes deux mains que je laissais le long de mon corps, je conservais un air neutre. Cet homme était un sage Buggïn démérien en Suménïa. Il semblait dire la vérité mais cela restait suffisamment mystérieux pour que je me méfie. D'autant plus que si il était de type démérien, il devait y avoir grandir, a moins que ce ne soit ici à Athe. Mais dans les deux cas il me semblait curieux qu'il reconnaisse un samouraï au seul port du Daisho. Aussi, il me semblait intéressant d'essayer d'en apprendre plus.

- Un sage Buggïn ? déclarais-je avec la pointe d'étonnement. Je vous prie de m'excuser de mon erreur, je ne pensais pas en rencontrer dans un tel endroit. Je m'inclinais pour marquer cette excuse puis en me relevant, je poursuivais. Je connais effectivement votre ordre car j'ai eu la chance d'en recevoir les enseignements. Bien que je n'ai jamais rencontré d'autre sage que mon défunt maître.

Puis, sans réelle autre interruption que la seconde nécessaire à un souffle, je relançais le sage.

- Mais si je puis me permettre, qu'est-ce qu'un Sage Buggïn tel que vous viens faire en Suménïa par ses temps troublés ? A plus forte raison si vous viviez dans la nature, Athéïle n'est pas forcément le meilleur endroit pour reprendre contact avec la civilisation...

J'aurais voulut continuer mais, du coin de l'oeil je pouvais voir les guerriers et la femme. Il y avait de fortes chances pour que ce soit des athées tout les deux. Mieux valait surveiller ses paroles pour s'éviter des problèmes, je n'avais pas envie d'affronter tout ses soldats car je n'étais pas certains d'avoir le dessus et surtout je n'avais pas envie de répandre leurs sang alors que je venais d'arriver. N'étais-je pas déjà rechercher en Hù-Béï et à Fentaeris ? Un pays et une capitale, deux continents différents. C'était bien assez.

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Je souris en voyant son étonnement, il est vrai que je ne ressemblais pas à un sage Buggïn, étant d'origine démérienne, de plus pour venir à Athée, j'avais travaillé sur un navire et avais donc du m'habiller comme les marins, l'habit traditionnel des moines n'étant pas des plus pratique pour naviguer et monter dans les cordages. Je m'inclinais de nouveau pour accepter son excuse. Puis ce fut à mon tour d'être étonné :
*Un samouraï ayant suivi nos enseignements! Décidément cet homme est surprenant. Par contre, il me semble être hostile à cette ville et ses habitants; en même temps... Si je me rappelle bien les leçons de mon maître, les samouraïs sont de fervents adorateurs d'Origine et des élémentaires. Je ne me souviens d'ailleurs plus du nom qu'ils leurs donnent. Pour ma part, je crois en l'Origine également mais c'est le Dragon que je sert. Et Lui recherche l'équilibre du monde et non la foi de tous ces êtres. Si les actions de ces hommes mènent à l'équilibre, qu'ils croient ou non en l'Origine m'importe peu, et je ne peux que les en remercier. Si leurs actes mènent au chaos cependant, alors ce seront mes ennemis... Toutefois, je ne peux pas dire à cet homme qu'Il m'a envoyé ici, s'Il ne l'a pas élu, alors il ne doit pas connaître Son existence. Toutefois, je dois lui dire la raison de ma présence ici, et mis à part Lui, je n'ai rien à cacher concernant ma vie.*

-Il est vrai que peu d'entre nous partent des villages. Personnellement, je suis parti alors que j'avais une vingtaine d'années pour parfaire mon enseignement et ma connaissance du monde, mais le bateau sur lequel j'ai voyagé, en partant de l'est de Thalûn, a essuyé une tempête, nous sommes donc arrivés bien au sud d'Athéïle, et j'ai quitté les marins pour vivre dans la nature, ce n'est que quinze en plus tard que j'ai décidé de rejoindre la civilisation, ce qui explique que je sois venu ici car c'était la ville la plus proche. Voilà pour mon histoire, ou du moins les grands événements de ma vie.

Esigûr s'arrêta quelques instants avant de reprendre, d'une voix où perçait la curiosité.

-Je suis également étonner par la présence d'un samouraï dans cette contrée. Si le souvenir des leçons de mon maître ne me fait pas défaut, à part l'un de vos clans qui navigue, peu d'entre vous sortent du territoire Hù-Béïen.
Il continua d'une voix normale, après une hésitation presque imperceptible.
-Cependant, vous vouliez en savoir plus sur les coutumes de cette ville. Peut-être voulez-vous que nous allions nous informer sur celles-ci?

Bien entendu, je voulais en apprendre plus sur ce samouraï qui m'intriguait d'autant plus qu'il avait également suivi les enseignements d'un Buggïn mais si celui-ci ne voulait pas me raconter son histoire, mieux valait lui laisser le choix. Il m'en parlerait probablement plus volontiers s'il en connaissait d'abord plus sur moi. Je lui avait moi-même caché la vérité après tout.

Le Sage Buggïn ne fit pas de difficulté pour raconter son histoire. En tout cas celle qu'il me raconta et qui se résumait en quelques phrases. Mais une chose m'intriguait néanmoins. Cet homme semblait dire la vérité, son histoire et son apparence correspondait. De ce que je voyais, il ne pouvait pas avoir plus de 40 ans, ses vêtements usés et sales, faits d'une main qui n'était clairement pas celle d'un expert, ce salut et ce calme parfait qui semblait habité cet homme. Il était manifeste que si ce n'était pas un Buggïn, c'était un excellent acteur et son histoire avait été bien pensée. Cela me semblait trop parfait pour n'être qu'une coïncidence. Je n'étais pas du genre à accorder ma confiance à quiconque sans avoir vu de quoi il était capable. Mais cela ne m'empêchais pas de croire son histoire, c'était juste que sa simple condition ne me suffirait pas pour m'ôter tout soupçon.

Ma vie entière avait été consacrée à faire mes preuves aux yeux des autres. Le clan du loup, mon maître Buggïn, les chasseurs de prime, l'équipage du Souffle gris, Alkor Zirejar. Les épreuves n'avaient jamais été les mêmes et je ne les avais jamais traversées de la même façon mais toutes avaient contribué à faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Aussi, pour moi la confiance ne pouvait jamais être là si les deux parties n'avaient pas prouvés de quoi elles étaient capables. Bien entendu, demander au Buggïn de me montrer son style martial ou l'étendue de sa maîtrise du Chi pourrait paraître impoli voir même totalement déplacé et je n'avais pas envie d'offenser un sage. Mieux valait attendre une occasion propice à cela.

- Un seul des clans de Samouraï navigue en effet et il est également vrai que peu d'entre-nous quittent le territoire de l'Empire mais nous tous ne suivons que la volonté de l'Empereur ou des Kamis. Pour ma part j'ai suivis la voix des kamis et j'ai été appelé ailleurs.

Ce n'était qu'un demi mensonge. Après tout, comment l'inconnu qui avait contacté Lupen aurait pût savoir que j'existais si il n'avait aucune ascendance divine ? C'était la seule explication qui m'ait parût logique jusqu'à présent. Bien qu'il en n'existe bien d'autre, mais les envisager reviendrait à remettre en question tout ce que j'avais fait jusqu'à présent. Servais-je la bonne cause ? les Pjeyhs n'étaient-ils pas en fait les libérateurs de Déméria contre un tyran ? Comment savoir. La cité avait sombré dans l'anarchie juste avant mon départ mais rien n'indique qu'à présent l'ordre et la paix ne régnait pas. Je n'avais comme seul raison de ne pas le croire, des paroles et une vision accordée par un mystérieux elfe. Non, ma cause était résolument d'ordre divin. Mais ces pensées commençaient à m'éloigner de mon sujet d'un préoccupation plus immédiat, ce Sage Buggïn.

- Je serais honoré d'être accompagné par vous à travers cette cité. Mais jusqu'à présent vous ne vous êtes pas présenté, comment dois-je vous appelé ?

C'était un des point obscurs de ce Sage. J'avais pour habitude de toujours me présenter aux personnes à qui je m'adressais et j'aurais crû qu'un homme comme un Sage Buggïn aurait fait de même, à plus forte raison si je le faisais. Mais il est vrai que si j'avais passé quinze ans dans la nature, j'aurais probablement moi aussi oublié les conventions sociales habituelles.

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Un Sage Buggins? Un Maitre Samourai? Qui plus est avait recut des enseignements Buggins? Cela devenait réèllement interessant! D'autant plus que la préscence en cette ville de deux puissants combattants n' était pas anodin, et ne signifiais qu' une chose: la ville allait devenir le thèâtre d' évenements majeurs prochainement. Et sûrement d' ordres militaires. Si ces deux personnes étaient ici dans le but de prendre part à ces evenements, autant les mettre du côté d' Athée, quelque soit leurs croyances. Des rumeurs criculaient en ville quand à la prétendue préscence de prêtres de l' Origine, ou du Changement. Et Asarhaddon y croyait. Sinon, pourquoi seraient-elles nées? Les rumeurs, à l' instar des légendes, ont toutes un fond de vérité.

-Madame, je vois en effet que pour vous, votre quête à plus d' importance que vos devoirs, et que la parole est votre meilleure arme.

Sa défence, c' était son garde du corps. Un puissant combattant, d' après les rumeurs, un éternel amant, d' après d' autres.

-Monseigneure, j' éspère que vous trouverez l' objet de votre recherche. Que la République veille sur vous.

Il n' y avait évidemment pas d' allusions aux déités dans les formules de politesse Athées. Au lieu de cela, tout était jurés et pardonner sur la Republique, de loin la valeure ultime de cette terre libre.

Puis, s' inclinant de nouveau devant la jeune femme, la général alla à la rencontre des deux combattants, suivit de sa garde hétéroclite. Tous étaient de fidèles soldats qui n' hésiteraient pas à sacrifiés leurs vies pour Sénnacherib et Athé. Ils étaient nés à Athéïle, et mourraient à Athéïle, quelque soit les conditions de cette mort. Toutefois, ils avaient évidemment des philosophies bien différnetes les unes des autres, issues de l' athéïsme de croyances de leurs origines ethniques, dont ils n' avaient gardés que l' esprit, et non la foi. Aussi, Ryusei pouvait être sure que le samourai qui accompagnait le général ne l' attaquerais pas. Il ne connaissait, àprès tout, rien de sa nature de fugitif, et même s' il venait à l' apprendre, il n' en ferait rien.

-Messieurs! Veuillez excusez mon impolitesse, mais je vous ais entendue parler de Buggins. Je vous prierais donc de me suivre. Dans l' ordre et le calme.

La garde se mit elle-même en position, encerclant les deux Buggins. La situation pouvait parraitre menacante, mais au regard que fit Asarhaddon, les deux hommes pouvait voir qu' il n' y avait la nul intolérance et hérésie Athée. Au contraire, le regard du général était amical.

HRP: J' ai retrouvé l' inspiration!!!! cheers

Il y avait un truc, un tout petit détaille qu’elle ne saisissait pas, comme une petite pique bien trop faible pour être drôle et qu’elle aurait dût voir comme le nez au milieu de la figure. Mais il était de faite qu’elle semblait si nul qu’elle avait mit quelques centième de seconde avant de la trouvé… Le faite était qu’un général qui ne préparait pas ses plans et ne cherchait qu’une gloire personnelle et non le future d’athée lui reprochait, à elle de faire passer une quête avant ses devoirs …

Et puis sans mots dire, il s’enfuit, comme un grand lâche qui cherche à avoir le dernier mot en s’inclinant sous un titre qu’il semblait cracher. Cela n’allait pas se passer comme cela. Et voilà que, de plus il s’attaquait eut deux autres sans en avoir vraiment le droit, les encerclant en pleine rue de ces gardes qui ne ressemblait pas aux bien heureux amis venant fermer le cercle que les général et sa bande semblait prétendre être… Il y avait des choses qu’elle ne cernait pas tout à fait mais bon, il était l’heure de s’amusé … Et quelque chose lui disait que le deuxième Buggin savait un Secret. Un jeu de carte surement.

Alors elle se lève avec sa grâce habituelle et son eternel sourire puis regardant vers le général elle fait un simple signe à son garde du corps alors qu’elle fait un pas dans le cercle. Le pas est volontairement celui d’une enfant qui joue, jambe tendu elle fait basculé sa botte dans la cercle et comme un jouet tombe sur cette dernière. En un petit saut elle finit sa parade et s’approche du samouraï avant qu’aucun des gardes n’ai vraiment peux bouger… En faite, il avait tous deux voir que le garde du corps tenait un couteau de lancer dans la main était assez proche du général pour ne pas pouvoir la rater ni que ce dernier puisse esquiver. Elle allait donc pouvoir prendre la parole gaiment.

Elle commença donc par le général et son sourire qui avait dut se distordre quelque peux en la voyant entré dans ce cercle d’ami qui joue avait des objets tranchant :

-˝Messire le droit et noble seigneur, dont la seul cause importante est celle d’athée et non pas des plans irréfléchi qui le mènerait peux être vers la gloire inconsiderable d’avoir conquis des terres arides de désert indéfendable. Il est de faite que dans votre grande gloire vous souhaiter avancer pour dispatcher notre armé sur une ligne de front plus grande tout en accusant ceux qui vous nourrissent de ne pas faire leur travail car votre poulet d’hier était trop cuit… Mais il serait bon que vous ne cherchiez pas à enrôler de force n’importe quelle personne passant dans la rue pour votre seul plaisir…˝

Puis elle se retourne vers le samouraï et, son sourire de fillette gravé sur son beau visage elle continue :

-˝… Mais quelque chose me dit que le nom de Secret vous dit quelque chose à vous … Pourriez vous m’en dire plus car ce bon général est incapable de retrouvé un homme et de s’occuper comme il se doit des ombres d’Athée ? Après à vous de savoir ce que vous voudriez en échange.˝

Il était de faite qu’elle avait un charisme hors du commun, comme une magie qui vous obligerais à l’écouté et à bien prendre en considération ce qu’elle disait. Comme si elle semblait être la représentante d’un dieu auquel elle ne croyait que peu… Quelque chose de presque magique ...

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Esigûr était étonné de la demande du samouraï, un tel oubli ne lui ressemblait pas. Mais la raison de son étonnement changea rapidement, tandis que le général leur demandait de le suivre et que ces hommes les encerclaient. Dans l'ordre et le calme? Comment peut-il en douter alors qu'il sait que nous avons suivi les enseignements Buggïns? Et pourquoi commençait-il par s'adresser à nous amicalement pour finir sa phrase comme pour une arrestation? Cet homme agissait étrangement. Mais tout d'abord, il devait s'excuser de son impolitesse; et alors que la jeune demoiselle s'avançait dans le cercle et s'adressait au général, il s'inclina devant le samouraï.

-Veuillez excuser mon impolitesse, maître samouraï. Ces dernières années m'ont apparemment fait oublier plus de choses que je ne le pensait. Je me nomme Esigûr Heisei.

Puis il attendit quelques instants, pendant que la Seigneur Marchande demandait à Ryûseï s'il connaissait Secret. Elle semblait vraiment accorder une grande importance à cette personne. Il se tourna alors vers le général et s'inclina pour le saluer avant de s'adresser à lui. Lui donnant le même titre que la jeune femme un peu plus tôt, mais de sa part, c'était sans la moindre trace d'ironie.

-Je vous salue, messire général. Mais vous n'avez rien à craindre de moi, vous comme cette cité, et je n'ai aucune raison de m'enfuir. Si vous souhaitez seulement discuter comme le suggérait le début de votre demande, je vous suivrais volontiers. Cependant, si vous désirez m'engager dans votre armée, je devrais décliner cette offre car je ne pense pas rester ici très longtemps.

Il regarda le général, puis son regard passa au samouraï, se demandant comment il réagirait face à l'attitude étrange du général, puis son regard repassa au général, attendant sa réponse. La Seigneur Marchande ne s'intéressant apparemment plus à lui, il fit de même. Mais sa recherche de ce Secret l'intriguait, qui pouvait bien être cet homme qu'elle recherchait?

Ils donnaient l'impression de se réveiller brusquement, pour ne pas dire brutalement. Le premier homme dans sa tunique était comme je le pensais, le chef de tout ses guerriers hétéroclytes. Quant à la femme et bien, maintenant que j'y regardais de plus près, malgré ses habits de diseuse de bonne aventure, elle avait un charme indéniable. Mais quelque chose me dérangeait quand elle parlait. Comme l'impression que quelque chose grattait sur le pas de la porte de mon esprit. Magie ? Peut-être. Cela m'avait fait cette impression lorsque Korail la femme qui avait tenté d'assassiner Alkor, était restée avec moi dans le bureau. Connaissant ses "talents" de sorcière, je supposais qu'elle avait fait appel a la magie pour tenter de m'influence. Cela devait être le cas ici aussi mais c'était autrement plus persuasif. Mais quoi qu'il en soit, je ne pouvais laisser la magie me souffler mon comportement. Quelles que soit les intentions de cette femme, elles ne m'inspiraient rien de bon. On à pas besoin de convaincre par magie lorsque l'on est honnête. C'était mon avis.

Pour ce qui était de l'homme, un sourire sinistre vînt se forme sur mes lèvres à la vue des hommes qui nous encerclaient moi et le sage buggïn. Nul doute que Esigûr Heisei, tel qu'il s'était présenté, se défendrait en cas d'attaque. Mais il serait étonnant qu'il prenne l'initiative du combat. Et je n'avais pas vraiment envie de les tuer. Bien que cela pourrait bien me donner l'occasion de faire un peu d'exercice. Je n'étais certes pas certains de m'en sortir indemne avec autant d'adversaires mais j'avais un allié de poids mais j'étais au moins certains de ne pas en mourir. A plus forte raison que si cet homme, qui avait pourtant l'air d'un guerrier, avait autant d'homme à ses ordres, ce n'était certainement pas pour se battre lui-même. Cinq contre deux ? Facile. Au mieux j'en aurais pour deux ou trois jours sans trop m'agiter. C'était tentant et je caressais déjà la gaine de Reikon Tsuki.

Je tournais le regard vers Esigur et réalisais quelque chose. Il ne serait peut-être moins disposé à m'adresser laparole si je me battais et si je tuais. Il me fallait réfléchir intelligemment et pas laisser la soif de sang me guider. Si je devais me battre, je le ferais à mains nues. Pendant mes longues séances de méditations sur le souffle gris, j'avais pensé à une nouvelle technique pour les combats contre plusieurs adversaires. Je ne l'avais même pas essayée mais passé brutalement de la théorie à la pratique est parfois un excellent moyen d'apprendre. J'étais peut-être resté pendant une seconde de trop à réfléchir à ce que je ferais, mais cela importait peu puisque Esigûr avait parlé au même instant.

Je posais mon regard sur l'homme que Esigûr avait appelé Général, la femme l'avait également appelé ainsi mais pourquoi par son titre et pas son nom ? Cet homme était-il un militaire réputé ? En ce cas, quelle triste façon de paraître, ainsi entouré de chien de garde. Je lui jetais un regard sévère, sans amitié et déclarais :

- Ainsi Général-San qui ne prends pas la peine de se présenter, vous arrêtez toutes personnes parlant de Buggïn ? Au port, j'ai entendu deux marins ivres dire qu'ils en maîtrisaient plusieurs techniques de combat, vous voulez peut-être que je vous accompagne pour aller les mettre aux fers ?

Je me moquais presque du Général avec un ton pas loin du mépris. Je marquais cependant une certaines déférence par le suffixe San, une marque de politesse dans la langue de Hù-Béï mais si il était réellement général d'une quelconque armée ou force, cela ne serait guère approprié. Peu importait puisque la plupart des suffixes dépendaient du respect accordé à la personne à laquelle on s'adressait. Puis, détournant mon regard pour trouver celui de la femme. Ses yeux aussi étaient magnifiques... Mais qu'importes !

- J'ai rencontré des personnes pleines de mystères là où j'ai voyagé...

Dans mes pensées s'imposa la vision de Krogan.

- Mais aucune ne répondait au nom de Secret. Je marquais une pause, continuant de scruter ses yeux profonds qui semblaient pouvoirs m'aspirer tout entier puis me reprit. Cela dit, si vous pensez que votre Secret peut-être actuellement en Déméria, je serais heureux de vous parler des personnes que j'y ai rencontrées. Peut-être l'une d'elle vous rappellera quelque chose.

J'avais l'impression que mes paroles ne m'avaient pas trahies. J'étais resté courtois et et respectueux comme je le fais la plupart du temps avec les personne normales. Mais le problème était là. Cette femme était probablement une athée. Une impie qui brulerait dans les flammes d'un enfer sans commune mesure avec les douleurs de sa vie mortelle une fois celle-ci terminée. Sa magie était forte mais ma volonté le serait plus encore.

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Quand on pense que ce genre de personne contrôlait une partie de la cité! Cela en était presque pitoyable! Agir comme elle le faisait, telle une enfant insouciante, s' humilier en tentant de "draguer" le premier venu, clamer haut et fort qu' on ne savait faire que parler, puis ensuite s' opposer aux ordres d' un général.... C' était sans équivoque, elle était réellement folle. D' autant plus qu' elle ne savait faire la distinction entre mépris et respect. Dans se cas, autant se demader si elle savait faire la distinction entre ami et ennemi, voi même entre fidélité et trahison. Car en s' opposant à un acte d' ordre militaire, elle se rendait coupable d' insubordination. Asarhaddon, étant général, ne répondais de ses actes que devant le Président, et non devant l' Ordre des Seigneurs Marchands.

Qu' elle insulte le général, qu' elle lui envoie ses petites piques pitoyables. Lui n' en avait cure. Qu'elle pense que les Barbares ne représentaaient pas une menace, même s' ils attaquaient les convois des Seigneurs Marchands, qu'elle estime que son action contre les Religions était inutile, même si celle-ci n' attendaient que le moment propice avant de fondre sur Athée, lui savait ce qu' il faisait. Deux Buggins, deux puissants combattants réunis en même temps dans le coeur de l' athéisme, à l' heure où de sombres rumeurs concernant des religieux circulaient à travers la ville et que le monde sombrait dans l' anarchie, ne pouvait être le fuit du hasard. Et Sennacherib ne croyait ne croyait pas plus aux Dieux qu' au hasard. Si ces deux là étaient rassemblés ici, en cette date, cela voulait dire quelque chose. Et il voulait savoir quoi. Même si cela n' était que futilités sans importance. La prudence était mère de sureté, et Athéïle en avait grand besoin.

Et puis, qu' est-ce que son garde du corps faisait? Il pensait qu' il pourrait tuer le Général comme cela, en plein milieu de la rue, puis rentré avec sa maitresse tranquillement chez lui? Tuer le militaire signait l' arrêt de mort pour la seigneure marchande, ou du moins le sien. Comment Sennachérib savait-il qu' il était une cible potentielle? Il l' avait vu. A travers les yeux d' un de ses gardes qui se tenait en façe de lui, et avait donc l' hypothétique assasin dans son champ de vision. Toutefois, le militaire ne trésaillit pas. Après tout, il était en pleine forme.

A la phrase que lanca le samourai au général, les gardes de celui-ci se montrèrent mois amicaux à son égard. Mais d' un signe, Asarhaddon les calmat. Oui, ils pouvaient apparaitre comme de gentils chiens de gardes bien obéissants aux yeux des autres, mais n' était-ce pas également le cas du garde de Sérène? Des gardes des autres Seigneurs Marchands? Des soldats en général? Chacun obéissait à son supérieur, peu importe l' image que cela donnait.Ryusei, lui, obéissait comme un gentil chien aux Kamis, Esigur au Dragon, Sénnacherib au Président. Tous ne sont que des pions sur un échiquier, tous obéissaient à quelque chose, même Sérène. Que se soit le coeur, la curiosité, ou autre chose, elle y obéissait.

Lorsque Esigur se trouna vers lui et lui adressa la parole, d' un ton calme et sans ironie, le général lui sourit, franc et amicale.

-Je vous salut également, Maitre Buggin. J' ai conscience de l' impolitesse de mes actes présents, mais j' aurais quelques questions à vous poser.

A l' attitude des gardes, on voyait bien qu'une réponse négative n' était pas envisageable. Mais après tout, qu' avait à craindre le Buggin? Cet art n' était pas proscrit dans la cité, et Asarhaddon n' avait rien contre lui.

Puis, ce fut d' une voix toujours calme et sans mépris que le Général s' adressa au samourai.

-Je me nomme Asarhaddon Sennachérib, Général des armées Athé. En tant que tel, vous vous dites bien que si la raison de votre "arrestation" n' était que votre appartenance à l' Ordre Bugins, ce ne serait à moi de m' en charger. D' ailleurs, vous avez dit vous-même que ces deux fameuses personnes était ivres. Pourquoi apporter crédit à leurs paroles, alors? De la même manière que Maitre Esigur, j' aurais également des questions à vous poser, Maitre Samourai.

Etre le chef d' une armée athée et avoir en face de vous un homme très fervent capable de vous tuer d' un seul geste, c' était une situation plutôt dangeureuse. Mais si Ryusei venait à esquisser le moindre gestes offensifs vers le général, il mourrait des l' instant suivant. Certains des gardes disposaient de certains dons.

Elle ferme les yeux et l’effet de la carte disparait, plus aucune magie, juste son charisme exceptionnelle qui s’ajoute à celui de la larme qui perle au coin de ses paupières, et comme une enfant elle se jette dans les bras du samouraï, s’accrochant juste un instant à ses épaules pour lui glisser quelques mots trop doux pour être entendu par qui conque :

-˝Si vous devez vous battre je vous aiderais mais …˝

Elle se redresse et son visage triste fait face à celui du loup. Elle est à la fois heureuse d’entendre ça et triste de ne pas l’avoir entendu avant, elle à fait un pas, chose qui n’a pas été fait depuis longtemps… Elle avance. Dans la conversation ses belles lèvres n’on presque pas bouger, mais maintenant elle recommence à formé des mots comme pour s’excusé, non pour faire un autre pas vers le futur.

-˝Parlez moi de ses hommes jeune samouraï, parlé de moi de celui qui change de visage, de celui qui parle en vers, de celui qui court la nuit, de celui que vous ne connaissez pas sous le nom de Secret mais sous un autre nom. Quel est-il ?˝

Plus de magie, juste la magie de ses gestes. Plus de puissance, juste la magnificence de ses yeux. Plus de pouvoir, juste celui de la larme qui l’enfonçait dans ses joues. Elle était belle, avec ou sans magie, juste un peux moins sans l’appuie du représentant de dieu, mais que faire …

La foule autour d’eux commençais à se rassemblé, les paroles fusait. Le faite que Sérène Alymare s’oppose au général des armés n’inquiétait personne, c’était même tout à fait normal pour tout les hommes présent ici, et ce ne serais pas la première fois qu’elle partait seul sur un chemin tortueux … Ce qui inquiétait plus c’était ce positionnement où elle était au centre des gardes du chef des armées, pourquoi voulait-il l’arrêter, que faisait les autres hommes avec elle ? Pourquoi avait-elle serez l’un d’eux dans ses bras ?

Le seul faite vraiment intéressant était en faite deux personnes de la foule, la première était une belle femme qui sous sa tunique portait un tatouage dans le dos. Elle semblait des plus calmes et inintéressante si l’on oubliait le faite que c’était elle qui avait mené dans les ombres l’aveugle… Le second n’était autre que Relgan, vigie du Souffle Gris et son arbalète à répétition qu’il avait assez proche de sa main. Ses yeux bouffis par le manque de sommeil s’opposant à son magnifique visage ne trompaient pas, ses muscles toujours prêts à l’action et ses oreilles qui tiraient vers celle des elfes, c’était bien lui qui observait autant Ryu que la demoiselle qui l’avait serré dans ses bras…

Une chose était sur, Sérène ne semblait pas prêt à laisser partir le second sur Souffle Gris sans qu’il lui ai tout dit, et ceci se voyait très bien dans sa posture droite et son regard fixer dans celui du jeune homme.

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Le général paraissait inquiet, ou du moins, c'était ainsi qu'Esigûr interprétait ses actes. Ce n'était probablement pas fréquent de rencontrer des Buggïns ici, mais s'il avait des questions à leur poser, et cela semblait important, c'est qu'il se passait quelque chose. Et que ce quelque chose ne lui plaisait pas. Toutefois la meilleure façon de savoir ce qui se prépare, c'est bien de le suivre, ses questions révèleront certainement ce qui l'inquiète. Ses pensées se détournèrent de ce sujet alors que la jeune femme se jetait dans les bras du samouraï.

*Qu'avait-il dit pour qu'elle réagisse ainsi? Il avait parlé de personnes pleines de mystères mais comment pouvait-elle être sûre qu'il avait rencontré ce Secret? En tous cas, peu de chance qu'elle le laisse partir s'il ne lui parle pas de ces hommes.*

Il regarda les hommes du général puis Ryûseï, à nouveau. S'il avait été surpris quelques secondes plus tôt, il affichait à présent un visage serein, comme s'il ne percevait pas la tension entre les sept guerriers, près à se battre au moindre geste hostile. Ou plutôt les huit guerriers, car vu l'importance que semblait attacher la Seigneur Marchande au samouraï, il était probable que son garde du corps aide ce dernier.

*Irait-elle jusqu'à le défendre s'il attaquait les soldats? Et pense-t-il pouvoir vaincre les cinq gardes à lui tout seul? Ou peut-être s'attend-il à ce que je l'aide? S'il refuse de répondre aux questions, je ne le laisserais pas se faire arrêter pour cela; mais s'il combat juste pour le plaisir, sans agression de la part du général, qu'il assume seul la responsabilité de sa folie. Il n'y a que le banc et le mur derrière moi et je ne serais donc pas sur le chemin de ces soldats.*

Il regarda autour de lui et remarqua soudain que la foule s'était rassemblée. Un visage attira son attention, mais fut caché quelques secondes après.

*J'ai l'impression d'avoir déjà vu cette femme. Mais je ne croit pas que ce soit à Déméria ou Thalûn, où est-ce que j'ai pu la voir? Serais-ce le Dragon de nouveau, qui me la montre?Ce doit être Lui, car je ne crois pas l'avoir rencontré. Je n'y pense que maintenant, mais si je ne savais pas qu'Il m'avait envoyé pour ça, j'aurais de quoi être étonné de ce qu'il m'arrive, alors que je reviens à peine à la civilisation.*

Son regard se posa de nouveau sur Ryûseï, la jeune demoiselle et le général Sennachérib, et il cessa de penser à cette femme, tout en gravant son visage dans sa mémoire car elle aurait probablement son importance plus tard; pourquoi le Dragon lui aurait-Il montré sinon? Il se remémora tout de même la position de son bâton, et si ses mains étaient à présent croisées sur son ventre, il ne lui faudrait qu'une fraction de seconde pour l'attraper; et si besoin, ses mains nues pourraient très bien suffire.

Venait-elle de me prendre dans ses bras ? Oui à l'évidence puisque je pouvais sentir ses bras me serrer dans le dos. Les bras gardés le long du corps, je ne savais pas vraiment quoi faire et si elle ne m'avait pas murmuré quelques mots à l'oreille, j'aurais probablement écarté cette femme d'un geste. Mais au lieu de cela, je l'enserre moi aussi. Enfin si on pouvait appeler ça ainsi. Mon bras droit passant simplement au-dessus de son épaule droite et se posant sur la gauche, effleurant ses cheveux noirs. Cela m'aurait probablement gêné si mon esprit n'avait pas déjà été occupé par les cinq guerriers que je voyais aisément par-dessus la tête de la jeune femme. J'avais également vu leurs légers mouvements lorsque j'avais piqué le Général. Ce dernier n'en semblait pas vraiment affecté. C'était tout à son honneur mais voir que ses gardes du corps semblaient nerveux au point de réagir à une simple parole me paraissait intéressant, voir amusant.

Cependant, je n'avais pas vraiment l'envie de répliquer à la contre-attaque verbale du général. Je n'étais pas un homme de mots et argumenter avec un athée ne m'intéressait pas. Ces personnes qui se voulaient si "éclairées" face à l"obscurantisme des dieux" étaient bien trop bornées pour reconnaître leurs tort sur une chose aussi évidente que l'existence des dieux alors pourquoi parler du fait qu'il ne comprenait pas l'ironie ? Ou peut-être était-il juste trop simple pour cela ? Non, il ne m'en avait pas donné l'impression. J'ignorais si cet homme était un bon stratège ou même quelqu'un d'intelligent mais il n'était pas stupide. Avoir des buggïns de son côtés était une bonne chose. Il ne faisait rien pour m'avoir avec lui manifestement mais il semblait tout à fait disposer à recruter tout combattants à la réputation d'exception qu'il rencontrerait. Esigûr pour sa condition de Buggïn et moi qui doublait l'étiquette avec ce statut de Samouraï, clairement révélé par la jeune femme.

Néanmoins, en ce qui concernait le général Asarhaddon Sennachérib, bien que j'ignore lequel de ses noms fût son patronyme, j'appréciais qu'il se soit finalement présenté. A défaut de respecter les règles de la politesse quant il le fallait, il les respectait en retard. Mais je m'interrogeais sur les questions qu'il pourrait avoir à me poser. En fait je m'interrogeais aussi pour Esigûr. Quelles questions ? Si nous étions des envoyés de Hù-Béï et Déméria ? Cette idée me parût presque amusante. Envoyé de Hù-Béï. Mais je préférais me concentrer sur la femme. J'avais sentit la magie s'éloigner de mon esprit et m'écartant légèrement d'elle, je pus constater que son visage n'avait plus le même éclat. Elle était certes sublime, mais c'était comme si la magie s'en était allée. Volontairement ou non. Et cela me rassurait d'avantage quant à ses intentions.

Elle me parla de celui qui change de visage, qui parle en vers, celui qui court la nuit. Je fus frappé. Au sens figuré du terme. Par l'impression de déjà vu que cela me donnait. Chaque fois j'avais l'impression de voir Krogan. D'abords Krogan devenir moi. Puis Krogan parler avec moi dans la chambre chez le duc et enfin, Krogan qui une fois devenu moi, guidait mes poursuivants sur une fausse piste, les seules étoiles et Delvïss pour l'observer. Il n'y avait aucun doute. Ce Secret était bien cet elfe. Les kamis étaient donc bien pour quelque chose dans cette rencontre. Un Buggïn, une femme qui avait déjà rencontré Krogan par le passé ? Impossible si il n'y avait pas d'intervention extérieure, que ce genre de rencontre arrive.

Prenant une seconde pour réfléchir, je plonge mon regard dans les yeux de la jeune femme et lui dit.

- Je connais secret. Secret est celui qui avance, le bras rongé par un tatouage plus sombre que mes yeux. Qui avance, presque éthéré, ses yeux qui ne semblent pas nous voir tout à fait, ses mots qui nous percent plus profond qu'une lame. La dernière fois que je l'ai vu c'était dans la maison du Duc Alkor Zirejar à Fentaeris en Déméria. Juste avant que le chaos ne s'empare de la cité. C'est lui qui m'a dit d'aller en Athe et je crois que c'est lui qui m'a fait venir sur Déméria pour servir ses desseins, quels qu'ils soient. Il s'était présenté à moi sous le nom de Krogan Drad.

Mais moi aussi j'étais curieux au sujet de Krogan. Cette femme pourrait-elle m'en apprendre plus ? Avant tout, je me tournais vers Esigûr que j'avais l'impression de délaisser. Chose que je n'avais pas envie de faire à l'égard du premier Buggïn que je rencontrais depuis bien des années.

- Heisei-san, n'ayez craintes, j'ai toujours l'intention de partir avec vous pour apprendre les coutumes de cette cité, mais je sens que mon destin est lié d'une façon ou d'une autre à Secret et cette femme. Aussi, je voudrais vous demander de ne pas m'en vouloir, je dois lui parler.

Me tournant à nouveau vers la jeune femme je déclarais :

- Je n'ai pas eût le plaisir d'entendre votre nom, accepteriez vous de me le donner ? Je souhaiterais également que vous me parliez de Krogan tel que vous l'avez connu. Voulez-vous bien m'accorder ses deux requêtes Ma Dame* ?

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Et bien, quelle situation à la fois embarassante et ridicule. Une seigneure marchandes dans les bras d' un adepte des Kamis, agissant comme la dernière des enfants en publique, et un Général qui n' arrivait pas à se faire respecter par des étrangers. Nuls doutes que cette simple situation aurai de graves répercutions dans les prochains jours. Mais pour le moment, Asarhaddon n' en avait cure. Une seule chose importait pour l' instant, la raison de la venue de ces deux combattants dans la cité, alors même que des rumeurs quand à la prescence à Athéïle de plausibles Prêtres circulaient un peu partout.

Sans faire attention à la seigneure marchande et son hypothétique futur amant si elle continuait à le séduire de cette façon, Sennachérib s' avanca vers Esigûr et d' une voix neutre lui demanda:

-Maitre Buggins, voulez-vous bien m' accompagner jusqu' à ma demeure? J' aurais grand besoin de vous parler.

Puis, se tournant vers Ryusei, il rajouta d' une voix au ton égal à celui employé vis-a-vis du Buggin:

-A vous aussi, Maitre Samourai, j' aurais besoin de vous parler. Ne vous mepprenez pas sur mes intentions, je n' ai nullement l' envie de recruter d' autres hommes, et de plus ce n' est pas ma fonction. Seulement j'aurais des questions à vous poser. Enfin, si vous trouvez le temps de venir après votre entrentien avec Ma Dame Allymare. Au cas où vous accepteriez ma demande, prenez ceci.

Lui tendant alors un simple anneau de cuivre gravé de quelques signes propres à la maisonnée Sennacherib, le nom de sa mère, fille d' un Seigneur Marchand. Il précisa alors:

-Vous n' aurez qu' à le montrer à la capitainnerie, au port. De la vous trouverez facilement ma demeure.

Avec lui, mieux vallait jouer la carte de la politesse et de la simple proposition, plutôt que d' ordonner sans arrestation. De toute façon, il était évident que rien ne pourrais l' obliger à discuter avec le général. Sûrement trop fier ou trop impétueux.

Un sourire sur ses lèvres si fine, elle était vraiment heureuse d’entendre des nouvelle de Secret et même si il avait un autre nom cette fois ci cela ne l’étonnais pas. Mais il avait du bougé, il ne restait jamais au même endroit, elle ne se faisait pas de souci pour lui mais si il avait donné des ordres à ce jeune homme il était possible qu’il le recontacte. Elle était vraiment heureuse, comme une enfant à qui l’on offre le jouet qu’elle voulait depuis tant d’année et qui lui était resté inaccessible, une joie qui ne pouvais être que contagieuse tellement son sourire était beau… Plus on la regardait et plus on voyait cette âme simple et joyeuse, ce bonheur tout bonnement inaccessible pour le commun des mortel se déverser sur quelqu’un qui n’aurais jamais dut l’avoir. Ou peux être que si, elle l’avait mérité après tout.

Quelques pas plus loin son garde du corps souriait et attendais la suite avec impatience, le vieil homme toujours capable de tuer semblais trouvé dans le bonheur de sa protégé bien plus de grâce que l’on pourrait en trouvé en débarquant dans les îles elfiques. Pourtant il ne se déconcentrait pas, on ne sait jamais, avec un homme tel que le général, ce qui viendrais ensuite, mais il était prêt à tout. Puis le général donna une bague et sembla vouloir s’en aller. Tant mieux, il ne lui bloquerait pas le passage…

Sa maitresse toute heureuse et faisant fit des gardes fixait le samouraï lorsqu’elle commença à parler :

-˝J’ai connu un homme qui se présenta à moi sous le nom de Secret… Ou alors n’était-ce qu’un jeu de mots ce jour là, toujours est-il qu’il garda ce nom pour moi. Il est irreconnaissable et seule son âme transpirant à travers sa peau permettait de le voir, ou du moins de savoir que c’était bien lui. Pourtant jamais je ne pourrais le confondre avec quelqu’un d’autre. Celui que vous appeler Krogan m’a tout appris, il est comme une lumière qui à tracer mon chemin et m’a permis de devenir ce que je suis à présent : L’une des plus puissante seigneur marchant de ce petit pays, et que cela plaise ou non à notre général je compte bien continuer mes petits commerces et surtout, d’être moi-même.
Moi-même c’est Sérène Alymare, seigneur marchande pour vous servir jeune samouraï et Buggin semble-t-il aussi. Mais ça n’a pas de vrai importance pour moi, comparé à notre cher bout en train de général je ne cherche pas de guerrier mais seulement un homme que vous sembler connaitre…
Pour en revenir il faudrait que nous soyons juste tout les deux sinon notre cher ami commun vas s’attirer toute les grâces de l’avoir retrouvé alors que c’est grâce à vous que je sais où il était il y a quelque jours… Le souci vient du faite que, cette endroit est quelque peux inaccessible actuellement.˝

Elle réfléchit quelques instant posant son indexe sur sa lèvre supérieur, ce geste aurais surement fait d’elle la plus belle représentation de la cruche que les nobles portes à leur bras avec un grand sourire, si il n’y avait dans son regard cette puissante lueur d’intelligence qui semblait totalement interdire cette pensée.

-˝Si il rentre en contacte avec vous, vous pourriez me prévenir ? Je le cherche depuis un moment. Sinon, vous pouvez me suivre jusqu’à chez moi pour en discuter un peux plus ou partir avec notre joyeux amuseur public. Sachez juste que j’ai une dette envers vous alors n’hésitez pas à venir vous la faire payer quelque soit la façon dont cela ce fera. Je suis une seigneur marchand après tout, tout ce qui existe est trouvable si l’on omet Secret et quelques autres détailles.˝

S’il partait avec le général elle repartirait chez elle prévenant les gardes qu’un samouraï au torse nu devait lui rendre visite… Il était si reconnaissable qu’il n’y avait pas besoin de lui donner de signe distinctif plus important. Sinon, elle le conduirait elle-même chez elle… En tout cas elle payait toujours ses dêtes.

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Alors que le général donnait un anneau à Ryûseï, Esigûr se détendit. Bien entendu, ses muscles n'avaient pas besoin de ce décontracter, et son expression sereine ne changea pas, bien que son sourire s'élargit un peu, mais maintenant, celle-ci reflétait l'état de son esprit. Il n'aurait pas à combattre. Tâchant de se souvenir du nom du samouraï, auquel il n'avait de toute évidence pas assez fait attention pour penser à se présenter de même, il s'adressa au général.

-Je vous suis quand vous le désirez, général Sennachérib, dit-il, avant de se saisir son bâton de marche. Etant donné que ce dernier avait donné ce nom en second, il supposa que c'était son patronyme. C'était apparemment ainsi qu'ils se présentaient ici aussi.

Pendant qu'il disait ces mots, il entendit la Seigneur Alymare parler de ce Krogan. Mais pourquoi disait-elle que Déméria était inaccessible? Il se rappela alors une phrase qu'avait dit le samouraï quelques instants auparavant, il avait entendu ses paroles, mais cela n'avait pas étonné les trois autres, et il était alors préoccupé par d'autres sujets, qu'il n'y avait pas fait attention. Le chaos s'était emparé de Fentaeris? Que c'était-il donc passé? Il faut dire que les dernières nouvelles qu'il avait du royaume dataient de quinze ans déjà et qu'il avait pu se passer beaucoup de choses entre temps. Mais qu'avait-il pu bien arriver pour qu'il parle de chaos?

*Tout cela me paraît inquiétant, puisque il semble être bien informé, il faudra que je demande ce qu'il s'est passé à maître... Mais comment s'appelle-t-il...*

Okurayami! Ce nom arriva dans son esprit avec la certitude que c'était ainsi que s'était présenté le guerrier Hù-Béïen.

-Que souhaitez-vous faire, maître Okurayami? Et si vous ne nous suivez pas, où voulez-vous que nous nous retrouvions?

» Arrivée à Athéïle