Mission 01

Spoiler:

Je posais ma main sur l'épaule de la femme assassin et aussitôt, dans un mouvement d'une grande rapidité et d'une grande souplesse elle vînt me frapper au menton de son pied enchaînant par un coup de poing dans la gorge. Dans des conditions normales, j'aurais été contraint de reculer sous l'impact du coup de pied ce qui aurait empêcher son poing de m'atteindre à un tel endroit que la gorge. Et ce malgré la faible force de la jeune femme qui d'après ce que je voyais d'elle, n'avait d'assassin que le nom. Je doutais qu'elle ne ce soit jamais infiltré dans une maison sans en faire grincer le plancher. Ses gestes auraient été plus rapides et fluides si elle avait été une véritable assassin et non pas une simple empoisonneuse.

Son pied me heurta sans douleur mais le choc me fit néanmoins lâcher prise. Plus par surprise que par douleur en fait, le chi me protégeant des attaques de ce type tant que je le laissais s'écouler en moi. Pour ce qui était du coup de poing et bien grâce à lui je pouvais dire qu'elle ne connaissait rien dans l'art du combat à main nue. Le meilleur moyen de me couper le souffle en supposant que je ne disposais pas de Chi, aurait été de donner un coup latéral en travers de la tranché. Certes un coup de poing aurait été douloureux mais en l'occurrence, Koraill, si c'était son vrai nom avait frapper quelque chose qui avait à peu près la solidité d'une buche. Autant dire qu'elle avait dû avoir plus mal qu'autre chose.

Mais reculant néanmoins, je constatais avec un sourire cynique qu'elle ne souhaitait finalement pas mourir puisqu'elle dévoila tout son stratagème qui fût finalement inutile. Puisque le somnifère se dispersa dans le couloir et par la fenêtre tandis qu'un des gardes du Duc ficha un carreau d'arbalète dans la cuisse de cette femme. Le bruit de chair transpercée mêlé à celui de l'acier qui heurte le métal en aurait dégoûté plus d'un. Mais comme elle s'était amusé à me chuchoter à l'oreille, j'avais du sang sur les mains. J'avais trop souvent sentit les vertèbres cervicales ou les côtes de mes adversaires céder sous ma lame pour ne pas y être habitué. Une sensation aussi atroce soit-elle ne devient qu'un simple désagrément puis disparait à force d'être répétée encore et encore. Il en allait de même pour la souffrance. Cette souffrance que je ne tarderais pas à ressentir si je me retrouvais sans chi ni bandage. Réduisant le flux, mon aura ne se limita plus qu'à une fine aura bleue dans mes bras et qui semblait être plus intense sur mes tatouages.

Me redressant finalement du coup qui m'avait été porté, je pris le temps de remettre ma protection de cuir, elle me permettrait de limiter le flux de Chi à mon seul bras gauche. Puis je me mis totalement debout, suffisamment prêt de la femme pour voir les détails de son visage et suffisamment loin pour éviter un coup de pied rageur. Elle ne pourrait pas se lever, sinon pour clopiner avec un carreau dans la cuisse.

- Alors puisque vous n'allez pas mourir et que vous êtes clouée ici, pourquoi ne pas nous dire votre véritable nom avant que nous poursuivions notre discutions ? Après tout vous avez les nôtres et je doute que vous vous montriez plus coopérative si je vous appelle "femme".

En fait je savais qu'elle ne se montrerait pas coopérative de toute façon, du moins j'en doutais surtout vu sa réaction. Mais avoir son nom serait plus simple. Puis, remarquant que Dudul prenait son élan avec pour seule chose en face de lui une fenêtre déjà brisée, je tendis mon bras droit et le saisit par le col. Je ne doutais pas de sa capacité à survivre mais un livre était déjà passé par la fenêtre, les passants avaient dû demander ce qui se passaient, quelles seraient les conséquences si ils voyaient un enfant sauter par la fenêtre et sans trouver aucun cadavre ?

Invité

La mercenaire suivait Ryûseï comme son ombre depuis qu'ils suivaient le duc et qu'elle s'était levée de chaise déliceusement confortable. Astélia affichait un sourire avenant, suivant le cours de chacunes des paroles du samouraï, d'ailleurs, ce que ce dernier dit de la mercenaire au duc permis Astélia d'étudier chacuns de ses traits car les propos du loup de Ming-Chè ne donnèrent point envie au noble de lui parler ou même de lui accorder un seul petit regard. Ses yeux verrons était de la marron d'un côté et or de l'autre. Du moins, jusqu'à un certain temps, car, lorsque Ryûseï Okurayami lui montra ses sabres, l'oeil du duc passa de l'or au rouge sang. Sans aucuns doutes car ces sabres de qualité lui rappelait ses conflits anciens. D'après ce qu'Astélia entendit et vit, l'homme avait eu une jeunesse différente de celle des autres Duc avec un grand D. Elle en appris aussi beaucoup sur le passé de son 'compagnon' de route. Le 'Négociateur' sautillait, machonnant un jambon qui appartenait au noble jusqu'à ce que ce dernier enclenche un mécanisme, pour qui pour quoi, la jeune femme ne le savait point... Il les emmena dans un long couloir avant de déboucher sur la salle ou s'entretenait un second duc et l'hystérique. Astélia ne compris d'abord pas mais tout s'éclaircit bientôt : le sozie ! La jeune femme nommée Koraill tenta de s'empoisonné et réussie d'ailleurs, comme la vieille folle qu'elle était. Ryûseï passa directement au contact, se mettant une nouvelle fois torse nu et lui envoyant ses vêtements dessus, comme une bonne vieille boniche : humiliant. Pour faire plaisir au samouraï, la mercenaire se conduit en une 'vraie' femme et non comme celles qui exerçait le même métier que la jeune femme et rangea les vêtements du loup de Ming-Chè sur une chaise. Alors qu'elle se retournait, le samouraï se prenait en pleine tête une série de coups, après avoir tenté de faire parler la dénommée 'Koraill'. Tout vira très vite ensuite, elle essaya de les empoisonnés mais le poison répendu fut évacué par les vitre 'ouvertes'. Quelques temps ensuite, après quelques évènements encore, Ddul tenta de sauter par la fenêtre comme le vrai héros qui hantait ses doux rêves de gosse. Heureusement, le loup de Ming-Chè le rattrapa avant qu'il ne comette cet acte. Astélia ne fit guère plus attention à ça peu de temps après car elle s'approchait déjà et toucha le bras de Ryûseï, ce contact la saisie et la mercenaire retira son bras directement après.

- Laisse, réussie t-elle a articuler. J'ai solution radicale qui a beaucoup de chance de la faire parler. Sois sans craintes, je ne vais pas la mutiler, pour le moment, je vais utiliser une métode douce qui n'appartient pas mercenaire...

Pour la première fois, elle réussie à capter l'attention de l'assemblée et plongea son regard dans celui de Koraill. Astélia tendit son esprit après avoir baissée ses boucliers mentaux et pénétra dans l'esprit de la jeune femme devant elle, du moins, physiquement. La mercenaire chercha alors une grande source de peur et de souffrance qu'elle pourrait communiquée à l'empoisonneuse et trouva peu de temps ensuite : son enfance, lorsqu'elle avait vut les corps inertes de toutes les personnes qu'elle chérissait alors. Alors que sa magie allait entrée en 'résonnance' avec l'esprit de Koraill, elle fut bloquée par un lien invisible que la mercenaire repéra de suite la cause du problème : le Duc.

Et M*rde, commença à beugler la mercenaire, si je ment que je sois envoyée en enfer ! Monsieur le Duc, s'il vous plait, permettez-moi d'utiliser ma magie pour faire parler la jeune femme !

Spoiler:

Invité

hrp: J' ai beau ne pas écrire de manière aussi fine que notre Krogan, mais l' histoire de mon perso est aussi codée!^^ Son enfance à été très heureuse. xD

Oui, tout c' était passé très vite. En quelques secondes, elle qui pensait pouvoir s' enfuir tout en laissant Eowald faire son boulot, Khalina se retrouva avec un flèche pronfondément ancrée dans le fémur, lui interdisant tout mouvements, et était devenue la cible de deux arbalétriers qui, d' après les dires de Zirejar, étaient de très bon tireurs. Que cela soit vrai ou non, la voyante n' était pas prêt à courir le risque de le tester. Lorsque le carreau d' arbalète lui transpercat la jambe, la jeune blonde s' écroula au sol, non sans lacher un cri de douleur, bien que bref.

Elle n' avait plus le choix. A quoi cela servait-il de continuer à resister et risquer de mourir alors que tout jouait contre vous? Elle avait été stupide dans cette affaire. Elle n' avait pas prit assez de précaution, pas assez calculer les risques, en gros, elle c' était comporter comme une débutante. Une erreur qu' elle ne referait plus jamais. Humiliée, bléssée aussi physiquement que psychologiquement, le sang coulant de sa blessure, la peau rendut humide par la sueur que provoquait la douleur, la rage et le desespoir, Khalina n' avait plus aucunes chances de s'en sortir. En tout cas, elle n' en voyait plus.

Ainsi, Khalina tenta péniblement de relever le buste et de regarder droit dans les yeux le véritable Duc. Il avait gagner. Il c' était montrer un adversaire bien plus fort qu' elle. Khalina avait beau être l' archétype d' une vrai méchante comme pouvait l' être celle de l' imaginaire de Dudul, elle savait reconnaitre ses défaites. La dernière fois, elle n' en avait pas tenue compte, et elle savait parfaitement ce qui lui était arrivée. Elle n' allait sûrement pas redevenir ce qu' elle fut durant près de 3 siècles, plutôt la collaboration avec l' ennemi que deux secondes sous l' état de cet espèce de demi-fantôme qui l' avait fait souffrir le martyr.

Oui. C' était peut-être l' idéal. De toute façon, elle détenait des informations concernant Vylris. Des informations que le Duc Zirejar voulait absolument. Il lui fallait les noms, les lieux, les pouvoirs... Enfin tout ce qu' il fallait pour affronter un puissant ennemi, celui qui avait voulut le tuer. Et cela, Khalina le savait. Du moins une partie.

De toute façon, c' était sa dernière carte.

Autant jouer par la même occasion la carte de la franchise. Au moins, cela prouverait que pour une fois, elle ne jouait pas la comédie. Et puis, elle ne craignait pas la mort, elle la haïssait, tout simplement. Si ce n' était pas Zirejar qui la tuait, se serait Vylris. Autant se mettre dans le camp du plus fort. Ou du moins celui qui n' allait pas la tuer tout de suite... Aussi, devant les yeux de chacun des protagonistes, une sorte de fumée noire commenca à recouvrir petit à petit le corps de la jeune blonde. Lorsque finalement, quelques secondes plus tard, la fumée eut recouvert la totalité du corps de la voyante et eut finalement disparut, ce fut un autre visage que les personnes présente dans la pièce découvrir. A présent, c' était une femme d' âge mûre, au cheveux noir de jais, à la peau de nâcre et au regard froid pluricentenaire qui leur faisait fàçe.

-Monseigneur, je me vois forcée de m' incliner devant votre ingéniosité. Vous êtes un adversaire bien trop fort pour moi. Rappeler donc votre Elfe qui se sent humiliée au point qu' elle veut absolument faire demonstration de ses pouvoirs.

En compassion de ses paroles blessantes et racistes, Khalina jetat à Astélia un coup d' oeil qui exprimait tout le dégout qu' elle épprouvait pour cette race si abjecte que l' était celle des Elfes. Tous haîssable, tous des lâches. Ils n' étaient que traitres et menteurs. Khalina en savait quelque chose, elle qui avait été trahit par un des leur. Dans une autre vie...

-J' accepte de collaborer avec vous, et de vous dévoiler les informations que j' ais à propos de vos ennemis. Mais je ne le ferais qu' à trois conditions.

Oui, elle n' allait pas le faire gratuitement non plus. Bien qu' elle ne craigne pas la mort, elle n' était pas si préssée de la retrouver.

-La première, est que vous me protégiez jusqu' à ce que je sois à l' abri de toutes représailles venant de mon commanditaire. La deuxième, est que vous me laissiez la vie sauve et la troisième, que vous me laissiez en paix une fois que je vous auras tout dit.

C' était simple, et normale après tout. Vylris ne srrait sûrement pas heureux d' apprendre que la femme qu' il avait envoyé pour tuer son ennemi venait de le trahir. Il enverrait ses sbires. Aussi, Khalina devait se proéger, jusqu' à ce qu' elle soit guérie de cette blessure, et qu' elle ait adopté une nouvelle forme qu' elle ne quitteras plus jamais.

Le duc la regarda puis d’un geste et fit comprendre à l’elfe que l’histoire était finit. Il vint s’assoir sur le bureau au dessus de la demoiselle et sortie une dague de sa botte. Une dague des plus basiques faite uniquement pour le combat et être dissimulé, mais surement aussi pour tuer …

-˝Fut un temps j’étais connut sur les champs de bataille, je vous préviens pour que vous ne fassiez de bêtises comme essayer de m’échapper ou porter vos mains à des endroits pouvant contenir un quelconque objet. Ensuite j’accepte vos trois conditions, mais pour la première vous devrez partir dans l’une des villes de vôtres choix. Votre voyage et escorte sera payer par mes fraie mais en aucun cas on ne pourra remonter jusqu’à moi. De plus je ne vous ferais pas suivre. Ensuite je vous laisserais la vie sauve à condition que vous ne remettiez plus jamais les pieds à Déméria. Ce qui inclut donc le troisième : Je ne vois pas pourquoi je vous ferais chasser ou tuer. Vous ne savez rien de moi et n’en serrez surement jamais plus que tout les nobles qui me courent après pour de futiles raison.
Ensuite cela devient à vous de parler il me semble…˝

Le Duc souriait à la demoiselle allongé donc le sang se rependait lentement sur le tapi. C’était normal qu’elle soit soigner après avoir tout raconté, il savait de nombreuses choses, il allait bien voir si tout entrait en corrélation.

De son coter Dudul se débattait rageusement contre les bras de Ryu puis s’arrêtant d’un coup il le regarda dans les yeux et déclara :

-˝T’est nul badord. Je voulais zauter par la fenêtre pour finir de la cazzer et rendre zervize au Duc puis en zuite z’aurais levé les bras dehors comme ça.˝

Joignant le geste à la parole le petit bonhomme mis un genou par terre et leva les bras bien haut comme les gens fière d’eux à la fin de leur numéro de cirque lorsque leur prestige joignant les trapèzes du chapiteau.

-˝Puis en zuite j’aurais dit : TTTTAAADDDAAAAAAAAAAA ! Et les gens z’auraient applaudit badore ! Parze que z’était trop bien. Et en faite t’est zaloux parze que z’aurait été hassement mieux que toi alors tu m’empèsse z’est za ? Hein z’est za ?˝

Il avait fixé le samouraï dans les yeux l’air méchant parce que après tout être gentil c’était chiant alors il avait le droit d’être méchant et encore plus quand on l’empêchait de s’amuser comme il voulait. Si il n’y avait pas eut d’étage il aurait compris mais c’était la première fois qu’il voulait tenter de sauter de quinze étages alors ! Et la un fourbe de vile méchant samouraï l’en empêchait, non mais il allait voir ce qu’il allait voir … Et puis d’abord c’était la première fois qu’il arrivait à quinze en comptant … D’habitude il arrivait plus ite à un que ça … Bas pas grave hein ! Quinze étages quand même, y’a pas à dire … C’était bien !

Invité

Astélia recula vivement, le regard précédemment mauvais redevenu calme et détendu. Elle lança un regard entendu au noble et détacha son regard de la jeune femme en face d'elle. Alors que la mercenaire reculait, la jeune femme entendit le récit du Duc et approuva la décision du duc. Alors que ce dernier parlait, Dudul commençait à se chauffer, alors elle s'approcha, un air tout marternel sur le visage et s'assit aux côtés de Dudul.

- Allez mon petit Négociateur, commença Astélia à lui chuchoter à l'oreille, de telle façon que Ryûseï ne pouvait rien n'entendre, lorsque l'on sortira de cette maison, je te promet de t'emmener avec moi faire des 'centaines' de sauts par les fenêtre. Et, bien entendu, il y aura plein de monde pour t'acclamer. Alors que moi, qui sautera avec toi, il me feront la remarque que tu est mille fois meilleur !

Elle fit mine de se faire pendre et d'acclamer Dudul avant de recouvrer son sérieu. La mercenaire se releva et se dirigea vers le Duc, d'une démarche à la fois grâcieuse et fluide. Alors qu'elle s'approcha du noble, Astélia se baissa pour faire une révérence à ce dernier. Après cette action, la mercenaire se releva et plongea son regard de glace dans celui du Duc et parla d'une voix normale, reprenant les traits d'une mercenaire qu'elle avait abandonnés pour parler à Dudul.

- Moi aussi j'ai une requête, je n'embêterais plus le loup de Ming-Chè très longtemps après ceci, donc je vous demande de me permettre d'escorter la jeune femme ici présente, Astélia lança un regard vers la dénommée 'Koraill, moi même. Et si vous permetter, je souhaiterais soigner cette dernière moi-même, histoire d'être sûre qu'elle soit en bonne santé si vous me permetter de l'escorter. Et d'ailleurs, madame, vous devriez essayer l'astélia comme plante, elle donne l'envie de dormir, c'est de cette dernière que je tire mon nom...

Astélia se retourna vers Ryûseï, un sourire narquois et moqueur aux lèvres. Mais lorsqu'elle le vit, la mercenaire lui lança un regard interrogatif.

Qu'en dis-tu ?

Spoiler:

Le contre-coup de l'utilisation du Chi est rapide à se faire sentir. Je n'avais pas user de toute mes réserves puisque j'avais prévu d'immoler Koraill et n'avais qu'à peine bruni ses vêtements par les brûlures du chi. Cependant je ressentit comme une lourde fatigue qui s'abattit sur moi. Posant une main sur le bureau pour soutenir, je fermais les yeux. Je ne dormais pas mais j'étais proche de la méditation. Mon esprit était ailleurs pendant un instant. Je ne remarquais qu'à peine les interventions de Koraill et Astélia. J'étais loin de tout cela, du Duc et de Dudul. Mon esprit suivait une meute de loup courant dans les feuilles mortes.

Ils étaient joyeux. Le retour à la chasse, mon retour parmi eux. Trop longtemps que je n'avais pas pus méditer en paix. Et avec des personnes aussi agitée que Astélia et Dudul, je n'aurais probablement pas l'occasion de le refaire de sitôt. Mon esprit laissant derrière lui tout ce qui avait pût me paraître important, je suivais la meute de loup. Ensemble nous avons traquer une harde de cerfs. Les bêtes courraient vite mais ne pouvaient soutenir un tel rythme aussi longtemps que nous. Les loups sont capables de courir une journée entière sans aucun repos que ce soit. Bientôt, un mâle arrête sa course et se tourne vers nous, bois vers l'avant pour nous charger. Son sabot frotte le sol avec vigueur. Il nous avertit. Pas de pitié pour ceux qui s'en prenne à son troupeau. Mais la meute n'en a cure. Elle se déploie pour commencer l'encerclement. La bête charge, le combat commence.

Coup de corne, coup de griffe, coup de sabot. Croc, chair, os, sang. Tout se mêle dans une cacophonie pourtant harmonieuse. Chaque mouvement est précis. Ne pas se laisser emporter par la panique, frapper en premier. Saisir l'animal au cou et refermer la prise. Le sang chaud coule le long des crocs alors que les muscles fatigués du cerf cèdent peu à peu. Bientôt, je me repais de la chair et de la moelle de l'animal. Ma mâchoire capable de briser son fémur me permet de profiter de ce trésor de protéines. Alors que mon estomac me semble plein, je quitte la meute jusqu'à la prochaine chasse.

Deux puits noirs apparaissent sur mon visage. Les yeux ouvert je redécouvre le bureau.

"...elle donne l'envie de dormir, c'est de cette dernière que je tire mon nom."

Je reconnus aisément la voix d'Astélia mais mes sens reprenant peu à peu leurs droits sur mon corps que leurs avait prit la méditations ne perçurent pas ce qui s'étaient dit auparavant. C'est en fait une chose complexe que la méditation. J'avais entendu e vu ce qui se disait mais pas au sens où on l'entend. A un stade moins avancé de la méditation, j'en aurais gardé un souvenir mais là je n'avais qu'un vague idée de ce qui c'était passé. Koraill décidait donc de coopérer ? Si c'était bien cela, c'était tant mieux. Nous allions bien voir ce que cela nous apporterait et si son employeur était Grahande, je ferais d'une pierre deux coup en débarrassant le Duc et Astélia des menaces qui planent sur eux d'un seul coup.

Mais alors je me rendis compte que j'avais toujours une main sur le col de Dudul qui me regardait d'un air méchant. Me disant qu'il était vexé de ne pas avoir pût sauter je portais une deuxième sur lui, le soulevais et le mis assis sur le bureau pour qu'il soit approximativement à la même hauteur que moi.

- Il aurait surement été très impressionnant que tu sautes de cette fenêtre mais vois-tu, les héros doivent se faire discret parfois. Il y à certains ennemis qui se cachent dans les ombres et attendent le bon moment pour nous attaquer et je n'aurais voulut que l'on t'attaque sans que je ne sois là pour t'aider. Si cela avait été ainsi, nous n'aurions pas pût aller acheter des sucettes pour fêter notre victoire. dis-je d'un air encore un peu fatigué mais néanmoins sérieux.

Bien que Dudul semblait être un enfant aux dons exceptionnels dans cette magie hérétique que sont les arcanes, il était amusant et je l'appréciais lorsqu'il ne me hurlait pas dans les oreilles que j'étais amoureux d'Astélia. Ou qu'il ne me hurlait pas dans les oreilles tout court. Alors je n'aurais pas voulut qu'il soit vexé de ce que j'ai fait. Il comprendrait mieux mon geste si je parlais de sucette dont il semblait si friand.

Puis, me tournant vers Astélia, je plongeais mon regard dans le sien.

- Nous verrons le moment venu.

Je ne savais en fait pas vraiment pourquoi elle me demandait mon avis mais j'étais d'avantage intéressé par ce que Koraill pouvait avoir à nous révéler plutôt que par ce que Astélia comptait faire. M'appuyant sur le bureau à coter de Dudul, je ramassais mon bandage et commença à le renouer autour de mon bras. Je ne souhaitais pas être surpris par la douleur.

Invité

Un sourire ironique rendut frébile par la douleur qui lui imposait le carreau d' arbalète figé dans sa cuisse, les réponse de Khalina ne se fit pas attendre quand à la proposition d' Astélia et de sa plante.

-Vous avez eu raison de prendre cette plante comme nom, vous aussi vous m' endormez. J' ai sûrement plus de connaissance en herboristerie que vous n' en aurez jamais! Alors épargnez moi votre pitié misérable.

Le ton, bien qu' épuisée et las, était tout ce qu' il y avait de plus haineux et de plus antipathique. Si il y avait une chose que la nécromancienne detestait presque qu' autant que sa propre race, c' était bien les Elfes. Sa vous promet fidélité et amour d' un côté, et sa vous trahit et vous abandonne de l' autre. Tous des traitres. Une race sans honneur, tous autant qu' ils sont, qu' anéantir serait un acte de bon sens.

Si seulement Astélia se retrouvait dans la même pièce qu' elle. Elle lui dirait le fin mot de sa pensée. Elle lui dirait que si elle pouvait, elle la tuerais sur le champ. Seulement, clouée comme elle l' était au sol et mise en joue pas deux arbalétriers, faire ce qui la tenaillait depuis que l' Elfe était présente ne jouerais pas en sa faveur. Mieux valait attendre le moment propice. Ou abandonner cette volonté de meurtre. De toute façon, cette chienne d' Elfe ne valait pas la peine que Khalina se fatigue à la tuer. Elle ne valait rien aux yeux de l' herboriste. Même si lui arracher le coeur de ses propres mains ne serait pas sans apaiser la colère de Khalina.

-Duc, promettez-le moi sur votre honneur de Rhorkan. Et promettez-moi que tant que je serais dans cette demeure, aucunes des personnes n' attenteras à ma vie. Quand à la ville de ma destination, puisque vous me bannissez de Déméria, je choisit Athée. Emmenez-moi la-bàs, avec assez d' argent pour me permettre de m'y installer, avec les affaires que j' ai actuellement dans ma voutique, et je vous dirais tout ce que vous savoir.

Peut-être Khalina commencait-elle à devenir exigeante. Mais après tout, les informations qu' elle détenait était inestimable. Si le Duc les voulait, il devrait sûrement en payer le pric. Il venait d' humilié Khalina, elle n' allait sûrement pas lui faciliter en plus la tâche!

-Je sais que vous estimez déjà grand le prix que je demande en échange de ces informations, mais celle-ci vous seront sûrement profitable contre vos ennemis: leur quartier général, leur chef, l' étendue de leurs pouvoirs, ce qu' ils veulent... A quoi estimez vous cela, Monseigneur? Je pense que ce que je demande n' est pas trop comparé à ce que je peux vous offrir.

Lui qui était apparement très apparenté avec la magie arcanique, peut-être ne verrait-elle pas en elle une nécromancienne si elle se proposait en plus de tenter de voir l' avenir. Après tout, il n' y avait pas que les Ombres qui lui permettait de lire l' avenir, mais aussi les ombres. Celles que produisaient le ruissellement de l' eau, par exemple. C' était une technique vieille comme le monde. Voir l' avenir à travers l' eau contenu dans un bol de cristal. Le Duc en aurais sûrement. Et puis, quitte à tout luidire, autant essayer de tout lui montrer. Sa prouveras que Khalina dit vai, et l' inciteras sûrement à lui accorder ce qu' elle demande.

Toutefois, quelque chose attia son regard. Le samurai venait d' avoir une absence. Juste avant qu' Astélia ne se mette à parler. Lui, au moins, état intéressant. Tant le personnage que l' homme. Et puis, qu' elle était cettemagie qu' il avait utilisé? Elle semblait si puissante, et même temps, vu l' etat dans lequelle il se trouvait, si épuisante. La puissance, Khalina adorait sa! Il fallait absolument qu' elle ait un petit entretien avec le Suménien. D' autant plus qu' il connaissait peut-être des choses qu' il vallait savoir quand on s' installais à Suménia.

Et qu' est-ce qu' il tennait tant à cacher? Son passé? Au moins cela leur ferais un point commun. ela devait être un passé bien sombre, vu le nombre de victime qu' il avait fait. Khalina voyait sur ces mains le sang de nombreuses personnes. Qu' avait-il fait? Et pourquoi?
Rha! Maudite curiosité. Enfin, elle serait sûrement tout si lui et elle venaient à être seule dans la même pièce.

Le duc sourit, sa dague toujours en main il fixait les yeux de la voyante alors que derrière lui son jumeau qui ne possédait l’œil du diable semblais le regarder avec une certaine admiration.

-˝Je vous jure sur mon honneur qu’aucun mal ne vous serra fait par les miens tant que vous ne comptez pas faire du mal à un des miens, que vous le faite simple, ou que vous ne remettez les pieds à Déméria.˝

D’un geste brusque il frappa sa main sur son cœur et la mena vers le ciel comme une promesse informulé, une vieille tirade qui aurait bravé les siècles et mener des hommes par delà toutes terres connus.

-˝Ensuite vous avez d’autres exigence … Nous allons faire simple. Vous serrez partie ce soir à la première heure avec la jeune elfe qui fera partie de votre escorte. Vous vus douter qu’elle ne sera pas seule. Ils vous déposeront en Athée sans que rien ne vous soit fait avec tout ce qu’il y avait dans votre boutique… Mais dans un état plus proche de la mort si elle contenait encore des choses qui ne l’étaient pas.˝

Son œil changea encore de couleur fuyant à nouveau vers l’or depuis son rouge sang si caractéristique.

-˝Enfin je sais pas mal de chose sur les Pjeyhs. Si vous souhaiter mourir vous ne m’êtes pas indispensable je vous conseille donc de vous tenir à nos conditions plutôt que de chercher de moi quoi que ce soit de plus que ce qui fut dit. De nombreuses personnes ici seraient d’accord pour vous faire parler après tout…. Il est donc le temps où je vous écoute jeune demoiselle.˝

Il arrêta le mouvement de sa dague, il la tenait en main, comme un assassin, un être qui aurait toujours tenu une arme près de lui. Un simplement mouvement du duc et la mort venait finir son office.

Un peux plus loin sur le même bureau Dudul semblait très très très (même) mécontent. Il n’y avait pas de secret il ne fallait simplement pas embêter un Dudul et là il semblait littéralement sur le point d’explosé. Puis il se mit à parler libérant ainsi un peux de la pression accumulé :

-˝Mais … Mais … Mais … D’accord … zi y’a des zuzzettes … Par contre moi ze veux pas zauter avec la mizzante-dadame-qui-ressemble-à-une-elfe z’est le travail de Ryu z’est lui ton namoureux ! Alors non mais ho on fait pas des zavanzes à un zeune homme comme moi ! En plus ze zuis croc bien pour toi ! Nah ! Puis t’est plus mignon avec Ryu auzzi nah !
T’a entandu Ryu elle veut te trompé ! Et avec moi alors que ze veux pas badore !˝

Il avait entendu plusieurs fois des gens parler de sauter … et à chaque fois qu’il les avait suivit pour voir comment les gros marins faisait des bon il avait été étonné par le sens profond de la chose pour les adultes … Depuis il s’était renseigné et avait entendu que sauter avec quelqu’un d’autre que son amoureux c’était vraiment pas bien … Donc il le disait à Ryu parce qu’il l’aimait bien quand même … Et puis pi être que comme ça il gagnerais des sucettes en plus.

Invité

Astélia regardait les mosaïques qu'étaient les murs de cette salle. La mercenaire ne se sentait pas mal à l'aise mais pas bien non plus. Lorsqu'elle entendit la décision du Duc, la jeune femme s'inclina directement, lachant un "merci sire" au passage. Elle regarda la jeune femme qui ne l'avait pas directement traitée de traîtresse mais presque d'un mauvais oeil, ravalant un "Et c'est toi qui m'insulte de traîtresse". Alors que la mercenaire écoutait la conversation, elle entendit les propos du 'Négociateur', elle s'approcha de ce dernier, le regard neutre et lui parla d'une voix calme et sans timbre.

- Il va falloir que tu comprennes plusieurs choses Dudul. La première est que le samouraï que voici et moi ne sommes pas amoureux l'un de l'autre, et que si l'on a fait ce que tu sais ce que l'on a fait, c'était juste pour les informations. De deux, je n'ai jamais eu l'intention de faire ce que tu penses avec toi car il n'y aucune raison que je le fasse, et que je ne suis pas une de ces catins. Et de trois, si tu refuses, j'en rien a foutre si tu me permets l'expression, tu le feras avec qui tu veux comme tu te comportes en gosse gâté.

La jeune femme, après avoir fait sa tirade d'une voix sans ton, se retourna et alla rejoindre les ducs sans même jeter un regard au loup de Ming Chè. Alors qu'elle arriva proche de 'Koraill', elle se baissa et approcha ses mains proche de la cuisse blaissée de cette dernière comme pour la soignée et jeta un regard interrogateur au vrai Duc et à son sozie.

-Vous permettez que je la soigne moi-même ?

Depuis que nous avions rencontré Dudul, il ne m'avait pas été difficile de remarquer qu'il était aussi capricieux que imprévisible et puissant. Je n'avais pas tant peur de sa puissance que du fait qu'il pourrait décider de nous empêcher d'atteindre nos buts. Il comprenait bien que les Pjeyhs étaient de mauvaises personnes mais nous percevrait-il toujours comme les bonnes personnes si nous lui imposions des restrictions ? Si nous le contredisions ? Si nous le traitions comme un enfant comme un autre en somme. Il était certains qu'il n'en était pas un mais la question demeurait, qu'est-ce qui serait le mieux pour nous et lui ? Accepterait-il une quelconque autorité ? Nous allions le voir rapidement, cessons d'obéir à ses caprices.

- Ne t'inquiète pas Dudul, ce n'est pas de cela dont elle parle. Peut-être que tu ne t'en rends pas encore compte car tu es jeune, mais les choses sont plus compliquée que cela ne le paraît. Il ne suffit pas de dire amoureux, tromper, sauter pour faire des relations entre adultes. Du moins entre adultes civilisés et sensés. Astélia et moi ne sommes pas amoureux, nous nous sommes rencontrés ce matin et t'avons rencontré juste après. C'est le genre de chose que tu comprendras peut-être en grandissant.

J'espérais que Dudul comprendrait. Sinon et bien tant pis. Il était amusant par moment mais je n'avais pas le temps de m'attacher à tout les enfants arcanistes que je rencontrais. Si j'avais même su qu'il manipulait les arcanes avant qu'il nous téléporte au milieu d'une table, il y à fort à parier que je ne l'aurais pas écouté. Je n'aurais pas pus le dénoncer, en Déméria qui écouterait un homme de Hù-Béï ? Et surtout cela aurait été contraire à tout ce que l'honneur pouvait signifier. Pendant mon enfance et même encore aujourd'hui, on pouvait m'accuser du crime d'être métissé dans les deux pays où j'étais jamais allé alors pourquoi dénoncerais-je cet enfant qui ne commettais aucun crime qui ne soit autre que d'exister ? Nous avions cela en commun. Peut-être ce qui faisais que je l'appréciais mais peut-être aussi ce qui faisais que je me devais de mettre les points sur les i. Avec un soupir je pensais que s'occuper des enfants était probablement encore pire que de désamorcer un complot contre un roi étranger.

En parlant de cela, Koraill continuait d'ajouter de nouvelles conditions à sa coopération ce à quoi le Duc répondait par l'affirmative. Mais aux mots qu'il utilisait, je supposais qu'il n'avait pas l'intention d'en accepter beaucoup plus. Tournant mon regard d'ébène vers la jeune femme, je remarquais qu'elle me regardait d'un air plutôt étrange. Avait-elle remarquer mon absence ? Je n'en savais rien. Dans tout les cas cela ne changeait rien, j'avais dû encaisser le contre coup du Chi mais j'étais à présent apte à le réutiliser si elle voulait m'en redonner l'occasion.

Quant à Astélia, elle comptait soigner cette femme ? Fallait-il tout lui expliquer ? Soit elle était un peu lente, soit trop zélée mais dans les deux cas, cela ne lui rendait pas service. Je détournais mon regard de celui de Koraill pour le plonger dans celui d'Astélia qui semblait demander la permission au Duc. Puis fermant les yeux je déclarais :

- Je pense que messire Zirejar-Dono sera d'accord avec moi si je dis que les soins de cette femme attendront qu'elle ait parlée.

Invité

Décidement, plus le garçon parlait, plus Khalina était exaspérée. C' était le genre de petit garçon qui utilisait son rang social ou sa puissance afin d' obtenir ce qu' il voulait. Le genre de gosse capricieux qui ne faisait qu' exarcerber sa colère et sa haine. Depuis quand se faisait-on dicter sa conduite par un ridicule petit mioche?

Au oins, elle avait atteint son objectif: elle se ferait une nouvelle vie en Athée, une vie comme l' avat été celle qu' elle avait à Déméria, mais cette fois, dans un contexte autre que celui de Déméria. Elle serait à l' abri de l' influence des Pjheys, et étant donné qu' elle changerais de nom et d' apparence, ils ne pourraient jamais la retrouver.

La douleur était toujours intense, mais elle commencait à la contenir. Après tout, après voir passé trois siècles à souffrir continuellement, ce n' était pas une simple blessure qui allait la faire souffrir bien longtemps.

-Monseigneur, nous sommes donc d' accord. Je vais donc tout vous dire...

Et elle lui racontat tout, l' emplacement du quartier général, leurs projets, l' étendue de leurs pouvoirs, ce qu' ils était capabe de faire, ce qu' ils voulaient faire de Zirejar... Bref, tout ce qu' elle savait d' eux.

Une fois qu' elle eut tout dévoilée, Khalina commenca à sentir une sorte d' engourdissement dans sa jambe. Elle savait ce que cela voulait dire: si elle n' était pas vite soignée, elle allait perdre sa jambe. Aussi elle précipita les choses et demanda de nouveau au Duc:

-Maintenant que je vous ais dévoilée ce que vous vouliez savoir, pouvez-vous honorer votre part du marché?

-˝Les règles ont été respecté. Je vais donc tenir ma part du marcher et aller finir de préparer le bateau. Je pense que vous l’avez comprit.
C’est Astelia qui vous soignera... Vous avez jusqu’à ce soir à attendre dans cette pièce. A manger vous sera apporté. Vous pouvez aussi dormir le voyage ne sera pas facile… Un medecin vous accompagnera pendant le voyage, un vrai pas de magie ici, vous en trouverez peux être en athée.
Des gardes resteront à vous surveiller et vous vous douter que les angles sont bien prévus. Enfin Astelia et Ryû vous pouvez sortir ou rester avec elle. Ce soir vous me direz si vous partez ou vous rester. Cela vous laisse le temps de choisir.
Dudul je pense que tu vas devoir venir avec moi. Nous avons à discuter de choses sérieuses et j’ai un autre jambon bien meilleur que cet os que tu ronge encore…˝

Dudul, l’os et les deux ducs sortirent ensemble de la pièce laissant les trois compagnons seul. Le petit d’homme n’avait rien rajouté à la tirade de Ryu toujours convaincu qu’il était fichtrement et bougrement amoureux d’Astelia même si elle était trop nul pour lui. Puis après tout il s’en fichait, le duc avait un jambon alors ! Par contre cette histoire de sauter pas sauter l’intriguait aussi, il faudrait qu’il se renseigne…

Ils avaient jusqu’à ce soir à tuer et sur la table une petite fiole marquer ˝somnifère˝ attendais gentiment tandis que le fauteuil confortable derrière le bureau ne demandait qu’a recevoir dans ses bras un être fatiguer. Tout les tiroirs du bureau semblaient fermé à clef et à quoi bon chercher puisque des gardes attendais porté à l’extérieur et qu’on ne pouvait savoir si ils étaient là ou non.

La pendule battait mollement le temps indiquant qu’il serait bientôt midi lorsqu’un un repas copieux apporter par un majordome fut introduit dans la pièce. Les assiettes sous cloches portaient toutes la douce odeur de la viande menée avec de la sauce attendant calmement sous la cloche. Sous la protection de métal on pouvait apercevoir des petits légumes bien présenté accompagner de juste ce qu’il faut de citrons. Enfin de petits gâteaux attendaient le bon vouloir des hôtes sur le charriot laissé à l’intérieur de la pièce par l’homme en tenu noir qui était sortie sans un mot, ou presque.

-˝Si l’un de ses mercenaire veux rejoindre monsieur le Duc qu’il me suive.˝

C’était juste une invitation, il ne s’attendait pas vraiment à être suivit mais après tout la magie étant revenu on ne savait jamais ce qui pouvais arriver. Lui redescendit les marches sans question et sans se retourné après que la porte fut fermer derrière lui. Qui le suivait ne lui importait pas car si l’empoisonneuse avait essayé de le faire elle serait morte.

La pièce calme respirait enfin le bon air malgré la vitre cassé qui faisait sortir de douces odeurs de nourriture vers la cour où l’on entendait des bruits d’épée. Pourtant on n’observant on ne reconnaissait personne à cause de la distance et des arbres, personne, sauf un garder armé d’une arbalète légère déjà armé qui pendais à ça ceinture et qui fixait la fenêtre. Lui aussi semblais avoir tout son temps.

Invité

Astélia écouta attentivement les paroles du samouraï tandis qu'elle observait tous ses faits et gestes. Le loup de Ming-Chè était un homme, et, en plus, il avait un don pour bien parler aux gosses. Juste avant la fin du monologue de Ryûseï, la mercenaire se rendit compte qu'elle avait fait une erreur en proposant ses soins à la jeune femme, avant qu'elle n'aie donné ses informations et, lorsque le samouraï la rembara ce fut le bouquet final. Seulement, c'était sa peur folle de la mort qui l'avait poussée à le faire. Alors que Khalina (je ne sais pas si tu nous a donné ton prénom lorsque tu as parlé mais bon) dévoilà les projets des Pjeyhs et de leurs alliées, Astélia se perdit dans ses pensées, mais lorsque la nécromancienne finie et que le Duc commençait à parler, la mercenaire se jeta aux côtés de Khalina. Alors que les mains d'Astélia penaient place au-dessus de la jambe de la nécromante, elle se rendit compte que sa patiente aurait perdu la jambe si elle avait patientée plus longtemps. En finissant sa tache, Astélia regarda Dudul et le Duc partir. Jetant un dernier regard au Négociateur, la mercenaire se leva pour se lover dans le fauteuil libre avant de se stopper devant ce dernier.

- Il faudrait que tu t'assied Khalina, ton corps à besoin de repos, lança t'elle en jetant un regard en arrière.

Alors, Astélia fit demi-tour et s'assit à un coin de la salle, gardant un oeil ouvert. Le temps passait, dans le cerveau de la jeune femme semblait résonner un 'ic-tac' régulier, empêchant toutes possibilitées de repos. Pourtant, cette dernière n'avait pas dormit depuis quelques temps... Mais bon, Astélia n'était pas à plaindre lorsque l'on voit la situation de certain. Lorsque ce fut midi, la mercenaire se leva et pris son repas pourvu de légumes et de citrons accompagnés par de petits gâteaux qui semblaient délicieux... Lorsque ceci fut fait, l'homme vêtu de noir qui avait fait servir le repas convia les mercenaires à rejoindre le Duc, seulement, le serviteur se détourna. Lui, il semblait ne pas trop y tenir ! Alors la jeune femme se leva et marcha jusqu'à la sortie. Alors qu'elle allait sortir, Astélia se retourna.

- On se reverra plus tard Khalina. A jamais ou à la prochaine Ryûseï... Et encore merci.

Sa voix, plus sincère que jamais, s'arrêta après ces paroles. Astélia savait que le loup de Ming-Chè se fichait de ses aux revoirs, et pourtant... Alors qu'elle marchait derrière l'homme en noir, elle déboucha devant une porte, et l'ouvrit...

Spoiler:

Invité

hrp: Avec l' accord de Ryusei, qui préfère que je post avant lui! Wink

Ce n’était qu’avec grande peine et de nombreux regards menaçants que la femme qui c’était désignée sous le nom de Khalina avait laissée cette salop... cette être issue des îles lui guérir la jambe. Même après que la jeune Astélia eut guérit sa jambe, Khalina ne lui offrit aucune reconnaissance, aucun remerciements. Elle ne voyait pas pourquoi elle le lui en dirait, après tout, elle n’avait rien demandée. C’était de sa propre initiative que la blonde elfe avait voulut soignée la blessure de la voyante. Un geste, certes désintéressée et assez généreux, mais sûrement inutiles. Khalina avait dans on sac de quoi aider la plaie à cicatriser rapidement, de quoi guérir son os meurtrit et de quoi empêcher toutes infections ou maladies qui découlaient habituellement de se genre de blessure. Elle n’était pas l’une des meilleurs herboristes de Déméria et, du moins l’estimait-elle, du monde, pour rien.

Bien que condamnée à l’exil pour le reste de ses jours, où plutôt pour le temps que le Duc l’oublis et qu’elle puisse revenir à Déméria sous une nouvelle forme, elle n' était ni anxieuse, ni n' appréhendait sa nouvelle vie. Elle s’en ferait une nouvelle à Athée. Une sûrement bien plus faste que celle-ci. Là-bas, les gens étaient riches et puissants, les navires de commerce et de guerre innombrables, et donc le nombre de marins blessés tout aussi important. Nul doute que le temps qu' elle se fasse une réputation à la République, et son herboristerie ne tarderait pas à recevoir de nombreuses demandes de la part de chef d' équipages, désireux d' avoir avec eux de quoi soigner indigestions, mal de têtes, brûlures ou coupure avec des effets aussi rapide qu' efficace. Dans ce genre de pays où l’or ne faisait qu’affluer et le commerce augmenter, nul doute qu’elle se ferait une petite fortune. Qu’elle utiliserait pour son petit projet.

Absorbée qu’elle était par ses projets et ses espoirs, Khalina ne se rendit même pas compte que les autres personnes présentes dans la pièce s’en allaient. De toutes manières, elle s’en moquait. D' ici demain, elle ne les verrait plus, excepté la jeune Elfe qui c’était désignée volontaire pour l’accompagner jusqu' à Athée. Désireuse de nouvelles aventures et de nouveaux paysage à découvrir, ou simplement stupide? Peut-être était-elle l’une de ses femmes qui préféraient la compagnie du même sexe qu’à celle des hommes. A cette idée, un rictus de dégouts couvrit le visage d’âcre de la nécromante. Bien que peu probable, cette vision ne l’enchantait pas!

Toutefois, elle n’eut pas à se faire de soucis pour Astélia, étant donné que peu de temps après, celle-ci sortit de la pièce, suivant le larbin qui venait d’apporter de la nourriture. S’il y a une chose qu’elle ne voulait pas être, c’était bien être obligée de se vendre pour survivre. Elle avait avant été esclave de la volonté d’une autre. Elle ne le serait plus jamais. Cela, c’était clair et sûre. Elle préférait encore la Mort, et la vie éternelle aux côtés de sa Déesse bien aimée, plutôt qu’une vie de servitude pour un homme. Surtout si celui-ci était athée, Changiste où, pire encore!, un Originel.

Rah! Qu’elle les méprisait ces idiots! Tous des abrutis sans aucune volonté, inflexible dans leur certitude de détenir la vérité absolue alors qu' ils ne vénéraient qu' une espèce d' idoles, élevant les fleurs, les mulots et les cailloux au statut de divinités vivantes. Bien sûr il était puissant. Ils disaient détenir cela de l’Origine. Mais quand on y réfléchissait, Khalina ne tirait-elle pas le pouvoir de ses potions par le biais des plantes? Et pourtant, elle ne vénérait pas celui que l’on nommait le Créateur, encore heureux!

Sur ce point, on pouvait dire que la voyante rejoignait l’avis des Magiciens. La magie, on ne la tirait que de la nature. Elle, elle tirait sa puissance dans la mort. La mort faisant partie de la nature, elle en déduisait qu’elle aussi, tirait son pouvoir de la nature.

En repensant aux Originels, Khalina tourna le regard vers le Suménien qui n’avait pas quitté la pièce. Lui, il vénérait les Kamis, non? N’était-ce pas une sorte de courants sectaire pro-Originels? Si elle avait bonne mémoire, les kamis n’était autre que les anciens élémentaires, sûrement des aberrations nés des expériences ratés des Originels. Pourtant, il semblait investit d’un grand pouvoir. Ses vêtement roussit par l’énergie qui c’était évacuée du bras du Hu-Bei en était la preuve. Quel étrange pouvoir....

S’approchant lentement du samouraï, Khalina entama la conversation, entant au cœur du sujet qui tiraillait sa curiosité depuis si longtemps:

-Pourquoi avoir tué autant d’homme? Vous ne semblez pourtant pas être un mercenaire si sanguinaire que cela....

Répondant immédiatement à la question qui germait sûrement dans l’esprit de Ryusei, Khalina désignant les mains de son interlocuteur. Bien que celui-ci ne puisse rien voir de particulier, la voyante, elle, justement, voyait ce qu’il ne verrait jamais. Le sang de ses victimes, automatiquement innocentes pour laisser de telles traces, continuait de couler sur ses mains. Il ne pouvait être qu’un assassin. Seulement, elle ne comprenait pourquoi il avait dut tuer autant de monde. Elle discernait du sang de guerrier, de sang de femmes, tous différent suivants l’âge et la condition de leur mort. C’était cela que de côtoyer les morts trop longtemps, on la voyait partout. Et plus elle continuerait, plus elle l’apercevrait. C’était une chose qui plaisait à Khalina, discernée ainsi, si facilement, les assassins de ceux qui n’avait fait que défendre leur vie. Elle pouvait savoir une partie de leur existence rien qu’en les regardant, sans qu’ils ne puissent rien y faire. C’était si bon ce sentiment de supériorité ! Avec un peu de chance, en touchant les mains de Ryusei, peut-être pourrait-elle voir les derniers instants de ceux qui avait cesser de vivre, victime du sabre du samouraï.

-Je vois des choses vous concernant. Vous avez un passé ben sombre…

Elle parla finalement. J'avais attendu longtemps qu'elle le fasse et finalement je n'en apprenais pas tant que cela. Vylris Pjeyh. Ce nom ne me disait rien sinon que le patronyme était le même que celui de ma précédente cible et les capacités magiques dont elle avait parler ne m'aidaient pas, n'ayant aucune connaissance dans ce domaine. Mais ces catacombes étaient plus intéressantes. Un grand nombre de garde mort-vivants, des dédales sombres. Cela semblait pouvoir devenir intéressant. Perdu dans mes réflexions, je ne remarquais qu'à peine que Dudul et Astélia partaient. Lorsque finalement je le réalisais, je regrettais de ne pas lui avoir accordé un signe de tête avant son départ, il y avait peu de chance que je revois le bonhomme. Même si il pratiquait une magie hérétique, je doutais qu'il comprenne les enjeux qu'elle représentait et je l'appréciais. Peut-être que plus grand, il mettrait sa magie au service d'une cause honorable et non pas entre les mains des magiciens malfaisants. Pour ce qui était de l'elfe et bien. Je ne savais pas bien pourquoi elle m'avait remercié. Je n'avais pas encore tué Grahande mais après tout elle se voulait libre alors qu'elle s'en aille, de la sorte, je le serais aussi.

La matinée se transforma lentement en l'après-midi. Un copieux repas nous fût apporté et après l'avoir béni d'une prière pour les Kamis, je l'honorai d'un bon appétit. Je n'avais pas mangé depuis hier soir et le chi consume les forces aussi surement qu'une course. Puis, je saisis un gateaux et savourait avec un plaisir parfaitement contenu le sucre qui se déposait sur ma langue. Cette douce substance que j'avais eût si peu souvent l'occasion de goûté ces dernières années, me donnaient toujours l'impression d'être une explosion de saveurs. Comme si mon sens du goût s'éveillait dans un agréable sursaut. Puis, malgré la somnolence qui commençait à me prendre une fois mon estomac plein, je décidai de suivre le serviteur tout comme Astélia. Après tout, autant être avec le Duc puisque ce complot n'était pas encore déjoué. Mais c'est alors que Khalina se leva et s'approcha de moi.

Aussitôt les brumes du sommeil disparurent, effacée par le soleil de la méfiance. Mes yeux noirs de jais se braquèrent sur elle et imperceptiblement, mes doigts s'ouvrirent. Puis elle prit la parole. Pourquoi avais-je tué tant d'homme ? Elle voit des choses ? Alors voit donc...

Mes genoux se contractent et les muscles se tendent dans les cuisses. Je me relève et ma main se porte à la gorge de Khalina puis la soulevais à une vingtaine de centimètres au-dessus du sol. Je l'enserrais dans un étau fait par la colère mais que je tentais de maîtriser. Sa seule force aurait bien dû mal à l'en défaire mais elle n'étoufferai pas. Pas pour le moment. Mon regard perçant et remplit de colère plongea dans ses yeux qui me semblèrent un instant ne refléter que le vide de son âme.

- Que crois-tu savoir de moi sorcière ?!

Relâchant mon étreinte, je la laissais tomber au sol avant de retourner prendre appui sur le bureau.

- Saches que je ne suis pas mercenaire mais samouraï. C'est d'ailleurs la seule raison pour laquelle tu est encore en vie. Un rictus sinistre révéla mes dents blanches.Un mercenaire aurait envoyé roulé ta tête sur le sol.

Invité

Oh! Avait-elle touchée un point sensible? L' etreinte du samourai, bien que non ettouffante, était ferme, signe de sa colère et, par conséquent, de la véracité de ses dires. Il la souleva du sol, comme le ferais un homme avec un simple enfant. Voulait-il prouver sa force? Sa virilité? Peut-être même sa supériorité? Si c' était le cas, il ne montrait que brutalité, machisme et infériorité. Comme l' était tout les hommes de Hu-Bei, de Suménia ou de n' improte quel autres pays, il se croyait supérieur aux femmes, les jugeant sûrement trop faible pour être capable de se défendre. Seulement, Khalina n' était ni faible, ni soumise. C' était une femme indépendante, et ce n' était sûrement pas un simple samourai bannit, un homme déchut de son rang et pourchassé tel un criminel, ce qu' il était, par les siens, qui allait lui faire croire le contraire.

Toutefois, elle ne bronchat pas. Ni aucun gestes, ni pour se défendre, ni pour évite que la main du samourai ne lui ensèrre le cou, ce qu' elle aurait put facilement évitée. En fait, la colère qu' épprouvait Ryuseienvers ce que disait Khalina ne faisait qu' accroitre le désir de cette dernière. Elle avait donc raison, sinon, il ne l' aurait pas traitée ainsi.

La question inévitable vint. Il la traitait de sorcière, lui demanda ce qu' elle savait de lui. Quel manque évident de connaissances. Elle n' était pas une simple sorcière sauvage qui utilisait la magie à l' état brute. Non! Elle était bien plus que cela.

-Moi une sorcière? Tu m' insulte, homme du Sud. Je suis quelque chose que tu ne verras sûrement plus jamais dans ta vie d' errance.

Sa voix, calme et mystérieuse, respirait la sensualité, ainsi que la passion. Elle ne charmait pas le samourai dasn le but d' obtenir ces faveurs. Ce qu' elle voulait, c' était autre chose. Une chose qui lui permettrait d' en apprendre plus sur lui. Et peut-être que lui aussi, en apprendrais plus sur lui-même.

-Je suis un intermède, mon cher samourai. Une porte entre notre monde, et celui des morts.

A la voir ainsi, marcher dans la pièce, se parlant presqu' à elle-même, on pourrait la prendre pour une folle. Seulement, quelque chose dans sa voix ne pouvait être que la vérité. Elle était ce qu' elle disait. Sa démarche douce et sensuelle, ses vetements justaucorps qui le mettait en valeur, ses cheveux d' un noir de corbeau descendant librement jusqu' à ses reins... Pouvait-on vois quelque chose de plus beau que cette femme, son corps généreux et sa voix envoutante?

-En parlant de morts, beaucoup continuent de te suivre. Tu n' à pas la conscience tranquille, cela se voit.

S' approchant de Ryusei, mais fisant un point qui se situait derrière lui, la nécromancienne continua à parler et à décrire ce qu' elle voyait, des sortes de silhouettes qui représentaient de manière assez flou les corps de ce qu' ils avaient été jadis:

-Je vois d' autres guerriers du Sud. Ils portent une armure avec comme blason... Oui, un loup déssiné dessus. Ils sont nombreux. Tous ont une blessure mortelle. Je ne m' y connnait pas beaucoup, mais vu la coupe des vêtements et des armures, et vu les blessure, je pencherais pour une arme longue, aiguisée à souhait, manié par un maître en la matière.

Les yeux de la voyante dérivèrent alors des samourais morts à l' arme qui pendait sur le côté de Ryusei, un sourire sur les lèvres. Même si il semblait que ces armes là soit nouvelles, le samourai en avait utilisé une qui avait fait de nombreuses victimes innocentes.

-Il t' en veulent. Ils veulent que tu meurt. Ils n' attendent que sa. Dit-moi, n' à tu pas des cauchemars? Une mauvaises conscience? Un poids qui te pèse? Si tel est le cas, je crois pouvoir t' y aider.

La vois de Khalina continuait d' être sensuelle et douce, inspirant la paix et le calme à qui l' entendait. Elle ne savait si, contre une volonté telle que l' était celle de Ryusei, son don d' envoutement marcherais, mais elle essayait quand même. Elle voulait des informations, et nul doute qui si elle devait le combattre, elle serait perdante. Aussi, au lieu de les lui réclamer, elle le soudoirais. Il était doué en combat, aussi bien au corps à corps qu' à l' épée et Khalina, bien qu' ayant elle-aussi dut combattre de telle manière, ne possédait pas sa force et sa puissance. A la place, elle avait l' agilité, la vélocité et la dextérité.

-Alors, mon ami. Qu' en dites-vous? Voulez-vou tenter de savoir comment apaiser et restaurer votre âme déchirée et votre honneur souillé, ou préférez-vous m' évitez, et continuez à errer jusqu' à la fin de vos jours, jusqu' à ce que votre âme ne quitte votre corps, et que vos péchés passés ne vous rattrape?

Car tel allait être son passage dans l' au-dela s' il ne se purifiais pas de ses fautes. Les ombres de ses victimes innombrables le poursuivraient sans relâche, jusqu' à ce que l' âme de Ryusei ne quitte son corps, et que ces derniers réclament vengeance pour leurs vies volées. Son destin post-mortem était entre ses mains.

La voyante fixa avec intensité le samourai, attendant sa réponse. De toute façon, cela ne lui ferais à elle qu' il refuse ou non. Elle n' obtiendrais pas les informations qu' il pourrait détenir sur Suménia, c' est tout.

Spoiler:

La sorcière continua de parler. Parler de comment je l'insultais. Et en quoi ? N'était-ce pas ce qu'elle était pour pouvoir parlé de mon passer et manipuler ainsi les herbes ? Elle manipulait clairement la magie mais si cela avait été la magie originelle, celle qui révèle le passé, elle n'aurait rien eût à faire avec des nécromanciens. Pourtant cela aurait correspondu aux connaissances qu'elle semblait avoir sur les herbes. Elle me parla de ce qu'elle était un intermède ? Amusant. Elle parla de ma conscience, car elle pouvait lire en moi à présent ? Puis elle eût comme une vision. Des samouraï du clan Okurayami. Oh sous l'influence de l'ombre je n'avais pas tué que eux. Ensuite des problèmes de conscience ? Qui n'en aurait pas. Vous venez de détruire la seule famille qui vous ait accueilli et personne ne peut reconnaître la malédiction qui vous à été imposé. Ceux vers qui vous auriez pût vous tourner se mettent alors à vous pourchasser comme un monstre.

Puis lorsqu'elle prétendit pouvoir m'aider. Un froid en mon âme. Était-ce vrai ? Le pouvait-elle ? Qu'importe le charme qu'elle semblait vouloir se donner, elle n'avait créer en moi qu'un froid infini. Comme si mon âme était devenue une immense plaine gelée battue par la tempête. Il n'y avait plus rien, pas même un arbre ou une meute de loup. Rien sinon un feu une mer agitée derrière moi. Je l'entends. Lorsque je me retourne, j'y vois un navire crachant une épaisse fumée noire. J'entends un marteau qui bat le fer, je vois un adolescent à la barre, je vois un lancier en écharpe. Un sourire aux lèvres. Je me rappelais les paroles de Lupen. L'inconnu.

Cet instant de recueillement dans mon âme. Où j'avais crût me perdre dans une pleine de givre, il était à présent terminé. Les loups couraient à nouveau dans la neige en chantant pour la lune. Mon regard se lève sur Khalina. Je ne suis pas vraiment apaisé de ma colère. Je suis en colère de cette insulte qu'elle m'a faite. Un ressentiment mais pas de violence.

- Tu sembles savoir beaucoup de choses. Mais elles sont partielles et tu ne connaîtras pas la vérité en tirant les ombres de mon passé. Tu ne verras rien qui soit exact, juste la marque que j'y ai laissé.

Puis, je prends un nouveau gâteau sur le chariot et le mange avec contentement. Ma colère s'efface peu à peu. Je suis satisfait d'entendre le hurlement des loups. Mon passé était fait de ténèbres et de sang et mon avenir le serait peut-être aussi mais je ne croyais pas que Khalina puisse savoir comment m'amener dans la lumière. Pas avec ce qu'elle avait déjà fait, pas avec ce qu'elle savait, pas avec ce que je projetais de faire. Avec un sourire sans joie, je me tourne vers Khalina.

- Puisque tu es si clairvoyante parles donc.

Invité

HRP: Ne t' en fait pas, je m' en doute. Wink

Au, elle ne c' était pas tromper dans ses suppositions. Elle avait devinée qu' il avait tuer ainsi tant de gens, et sans doute était-ce la raison au fait qu' il n' était plus à Suménia, mais à Hu-Bei. Ce samouraï n' était décidément pas net. Il avait un passé chargé, et pas seulement en meurtre. Il avait un secret. Cela se lisait dans ses yeux. Quelque chose dans son regard indiquait qu' il ne voulait pas que certaines choses de son passé soit dévoilées. Cela faisait un point commun avec son interlocutrice. Sauf que pour elle, c' était absolument vitale. Ici, à Déméria, le passé de Ryusei n' était qu' handicapant s' il venait à être découvert ou ébruité. Tout au plus ne lui ferions t-on plus confiance. Au mieux, certains pourrait se réjouir du fait qu' il avait exterminer la presque totalité d' un clan de samouraï. Les Démériens gardaient une solide rancune vis-à-vis d' eux, a cause de la défaite qu' ils firent subir aux armées Démériennes il y a 300 ans.

Heureuse que Ryusei accepte de se laisser aller à cette expérience, Khalina s' approcha de lui, doucement, montrant clairement qu' elle n' était pas animée d' intentions hostiles. Arrivée à sa hauteur, elle lui prit une mèche de cheveux, un sourire froid aux lèvres avant d' ajouter:

-Je peux?...

Et sans attendre la réponse, elle se retourna vivement, se dirigea vers le chariot, prit l' une des coupe d' eau qui y était disposée et la déposa sur le bureau de Zirejar. l' eau était limpide, et la coupe de verre. L' idéal aurait été de cristal, mais c' était tout aussi bien. Cela sera juste un peu flou.

Avec des airs de mystique s' apprêtant au plus grand sacrifice, Khalina se positionna devant la coupe de telle sorte que Ryusei se situait juste devant elle, et commença à psalmodier en chuchotant, répétant inlassablement la même phrase:

-Montre-moi ton passé, camarade, que je puisse voir ainsi ton futur....

Ensuite, elle y déposa le cheveu qu’elle avait prit à l' exilé, s' entailla la main avec le couteau du gâteau, et déposa 9 gouttes de sang dans l' eau. Le sang commença à s' éparpiller dans le liquide, minces filets rouges semblant flottés dans les airs. Positionnant ses mains sur les côtés du récipient, Khalina invoqua les ombres des victimes de Ryusei, afin qu’ elles lui montre les actes qu’ il avait commis, et qu’ ils lui dévoile comment se faire pardonner, autre que part la mort.

Et alors, tout doucement, l' eau commença à tourbillonner. Bien qu' elle n' y avait déposée que neuf gouttes de son propre sang, la coupe toute entière commença à prendre cette teinte écarlate qu' était la couleur de fluide vitale. En regardant son doigt, la voyante vit avec satisfaction que l’ entaille s’ y tait cicatrisée, et qu’ à présent il ne restait qu’ une peau rose et sensible.

Le charme opérait.

HRP : Ryusei, envoi-moi un MP pour me dire ce que tu accepte que les ombres me montre de ton passé.
Origine, envoie moi par MP ce que tu veux bien que les ombres montre de son passé ! ^^
S’ il vous plait Wink

Des cris, un rappelle de la vie. Dans la souffrance qui passe un instant si long que la mort semble ne jamais venir. Pourtant elle les a délivrés et en cet instant on les rappelle dans ce monde qui n’était pour eux que douleur. Alors simplement sans écouter la demande ou les ordres de la magie ils font la seule chose seul qu’ils savent encore faire dans ce monde, ils crient. Ils crient de souffrance, ils crient de douleur, ils crient pour leur supplice, pour que la mort les reprennent enfin. Sans ce posé de question ils tournoient dans ce verre de sang l’obscurcissant de leurs masse de douleur et pompant sans relâche la magie de celle qui les a invoquer dans le but de retourné au peux de paix qu’ils avaient trouvé dans l’autre monde.

Et même si en son centre, là où la masse informe semble prendre racine, il existe des ombres qui semblent vouloir quelque chose, autour toute la souffrance ne laisse en rien voir le passé de l’homme si ce n’est que les ombres ce souviennent du mal qu’il leurs à infligé.

[Jet de drain :
1-2 Tu t’en sort totalement indemne en triant les ombres et tu ne garde que celle qui ne souffre pas trop pour t’apprendre quelque chose.
3-5 Rien n’avait été prévu correctement, le sort s’arrête pour ne pas que ton énergie soit pompé par ses ombres devenues folles à cause de leur façon de mourir. Elles retournent là où elles sont enfin en paix emportant encore un peux plus de souffrance.
6-8 Elles pompent une petite partie de l’énergie magique de Khalina avant de disparaitre.
9 Elles s’enfuient avec une grande partie de l’énergie de la nécromancienne.
10 Le drain est trop fort, il a tué ressèment le loup qui traine parmi les ombres et en a fait son appuis pour se nourrir du pouvoir d’une nécromant qui lui donne si obligeamment. Khalina s’effondre et ne se réveillera pas avant ce soir.]

Le membre 'Krogan Drad' a effectué l'action suivante : Lancé les dés du Changement

'Dé du Changement' :
Mission 01 - Page 2 Ddebasesx4

Résultat :
Mission 01 - Page 2 Da_610

Avec un sourire froid, Khalina m'arracha un cheveux d'un geste vif. C'était une chose que je n'avais pas envisagée. Me faire arracher un cheveux pour un quelconque sortilège. Ne devait-elle pas parler ? Elle n'avait rien dit de cela. Mais toujours est-il que son sort sembla fonctionner. Pendant un temps. L'eau claire dans le verre se teinta de rouge malgré le peut de sang versé. Bientôt complètement écarlate et c'est alors que des dizaines de cris semblèrent jaillirent du verre. Au début surpris, je remarquais que même si toutes les voix semblaient se déformées alors qu'elles se mêlaient dans cette infernale chorale, je pouvais reconnaître certaines voix. Elle avait donc bien invoquer les âmes de certains de ceux qui étaient morts sous ma lame. Peut-être même toutes les âmes. Puis, dans ce tourbillon de cri de douleur, je vis le rouge virer au noir alors qu'il y eût comme un mouvement d'air. De Khalina aux ombres.

La colère m'envahit à nouveau. Ces âmes en peine n'étaient troublées que par Khalina ! Me levant soudain, je dégainais mon sabre et d'un mouvement tranchais la coupe pourtant de métal faite, laissant le liquide se déverser, espérant rompre le sort et dans le même mouvement, je rengainais ma lame. Une frappe de Iajutsu. L'attaque la plus rapide et qui causait le plus de mort qu'un samouraï pouvait exécuter dans un combat. Le seul moment où ce coup était réalisable, c'était à la première seconde. Lorsque l'on dégaine. Un art difficile à exécuter, en particulier contre les samouraïs du Lion, féru des combats qui brillaient d'éclat et quoi de plus impressionnant qu'un guerrier qui vainc en un coup ?

Mais je ne me doutais pas que le sort avait déjà été rompu. Je n'avais pas réfléchis à cela, seulement à libérer les âmes. Elles avaient déjà souffert à cause de moi, nul besoin de les rappeler à cette souffrance. Je jetais un regard emplit de colère à Khalina.

- Si ton seul but, sorcière est de ramener un passé marqué par les ténèbres, libre à toi. Mais laisse le mien où il est.

Me tournant, je me dirigeais d'un pas mesuré vers la porte avec la ferme intention de laisser cette femme maléfique seule. La seule souffrance que pouvaient endurer les âmes aurait convaincu quelqu'un d'honorable ou de bon de ne pas jeter ce sort. Elle n'avait pas une once d'honneur.

Spoiler:

Invité

Intéressant. Le seul mot qui vient à l’esprit de la Nécromante fut "intéressant". Ce samouraï n’était donc pas si profane que cela des agissements de la Nécromancie, il y en avait déjà été le sujet. Il était, comment dire, possédé, faute d’autres mots, par une sorte d’entité mort-vivante. Pourtant, celle-ci n’absorbait pas sa force vitale, et ne faisait que se nourrir de celle des autres. L’énergie qu’avait perdue Khalina durant cette séance était pour elle la preuve de ce qu’elle avançait. Tout bonnement fascinant. Comment une créature qui se nourrissait de l’énergie des vivants pouvait-elle vivre dans le corps d’un de ces derniers ? Cela soulevait un bon nombre de questions et remettait en cause les connaissances de la voyante quand aux créatures nécromantiques. Ainsi, la créature qui possédait Ryusei était une sorte de croisement entre le fantôme, qui pouvait posséder les êtres vivants, et une liche, pour l’absorption des énergies. Etait-ce une nouvelle créature crée de toute pièce par un puissant nécromancien, un être indépendant qui avait prit possession de son corps ? La venue de cette dernière n’avait pas permis à Khalina d’apprendre quelque chose d’intéressant à propos de son interlocuteur, tout au plus quelques scènes de ses différents meurtres.

Mais pourquoi lui ? Pourquoi avait-il été choisit pour contenir cette abomination mort-vivante dans son corps ? Savait-il l’entendue de cette puissance ? Sans doute en avait-il une vague idée. La voyante, pour sa part, était déjà en train de se questionner intérieurement sur la façon de découvrir ce qu’était cette créature. Il semblait, cela était certain, que le samouraï ait été possédé alors qu’il était encore à Suménia. Quelle chance ! C’était justement la destination de la nécromancienne ! Toutefois, le continent du Sud était vaste, presque qu’autant que le royaume de Déméria . Retrouver un Nécromant ne serait donc sûrement pas chose aisée.

Mais Cela n’était pas grave. A Athée, elle se constituerait une petite fortune, se ferais un nom, et grâce à l’argent accumulé, elle créerait sa propre secte nécromante. Non. Pas à Athée. Personne dans cette république ne voudrait rejoindre un culte. C’était cette volonté qui avait contribué à la création de cet Etat. Hu-bei semblait être un terrain plus propice. Une rivalité grandissante avec Athée, une volonté de recouvrer sa gloire perdue et, surtout, une exaspération due à la réintégration des Originels dans ce pays, longtemps revendiquer comme la bastion du Changement. Un terrain propice à l’implantation d’une secte qui pourrait réaliser tout leurs désirs !

Armée de cette certitude, Khalina laissa Ryusei sortir de cette pièce, non sans cesser de le regarder d’un œil intéressé, un sourire glacial aux lèvres. Le samouraï n’en tiendrais sûrement pas compte, mais ce sourire était signe de mauvais augures.

Le soir venu, alors que Khalina n’a eut d’autre choix que de rester dans la pièce qui c’est fermé sur elle comme une prison faite d’or plutôt que de lourd barreau de fer, le domestique entre dans le petit bureau avec derrière lui quelques gardes et fait suivre à la demoiselle de le suivre.

-˝Nous avons affréter votre bateau, il est prêt à partir avec quelques autres suivant une caravane marchande escorté par une petite frégate de corsaire qui assurerons votre protections. Ils sont connut dans le milieu vous n’avez donc rien à craindre pour votre voyage qui se passera avec douceur. Vous trouverez aussi dans ce bateau la demoiselle elfe qui à décider de vous suivre et votre chargement comme convenu avec monsieur le Duc...˝

Alors qu’il disait cela il marchait déjà dans les rues, les deux gardes en épée serrant Khalina d’assez prêt pour qu’elle ne tente rien mais à une distance raisonnable pour ne pas éveiller les soupçons. Ils étaient calmes pour tout les êtres qui avait eut Alkore comme maitre d’arme et semblait à la fois triste et plein de joie.

-˝Ces deux messieurs seront sur le même bateau que vous, ils rentrent chez eux, en athée … Si vous n’avez pas à les embêter je crois qu’ils en seront heureux même si le Duc leurs à fait promettre de veiller sur vous de loin, ils ne sont donc pas là pour rattraper une quelconque erreur avec des membres d’équipages… Vous n’aurez par contre que deux cabines, et vous serrez avec la jeune elfe.
J’espère que votre voyage sera bon.˝

Ponctuant ses paroles de petites poses et marchant d’un pas rapide ils avaient menez les trois personnes devant bateau de taille respectable que de solides marins chargeait pour partir dans quelques heurs. Il était temps de quitter le port pour partir avec la marée.

Dans les entrailles du bateau, ou quelque part sur le pont devait trainer Astelia. La petite demoiselle était d’abord allée voir le Duc puis très vite on l’avait mené vers le bateau pour qu’elle fasse connaissance avec l’équipage le Duc n’ayant le temps de la recevoir entre ses cours d’escrime qu’ils donnaient et tout ce qu’il devait arranger pour le départ de la nécromante.

Spoiler:

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