L'Origine et le Changement
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L'Origine et le Changement

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 Première mission

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Le Mercanti
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Le Mercanti


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MessageSujet: Première mission   Première mission Icon_minitimeVen 4 Nov - 20:29

Le Mercanti marcha longtemps à travers le tunnel... Ou était-ce peu? Il n'aurait pu le dire. Néanmoins, il vu soulagé de voir la fin de cet étrange chemin.
Néanmoins, lorsqu'il émergea du tunnel, il remarqua qu'il faisait encore nuit. Mais était-ce la nuit de sa..."résurrection"? Ou une autre? Une fois de plus, il ne le savait.
Il soupira. Trop de choses l'échappait ses temps-ci, à son goût. Il se jura de mettre au clair toutes ses interrogations dès que possible. Pour le moment, il ferait mieux d'observer les alentours.
Derrière lui, le portail. Il avait forcément envie d'y retourner mais, à quoi bon, de toute façon? Il ne servait à rien de retourner là-bas.
La lune était haute, pratiquement à son paroxysme. Une chance pour lui qu'elle soit pleine; il pouvait facilement voir les alentours.
Il se trouvait... dans un champ. Oui. Un champ de blé, pour être précis. A sa droite, il remarqua un chemin de terre, continuant vers le sud. A sa gauche, les champs continuaient jusqu'à une forêt. Et devant lui, il y avait un moulin, légèrement illuminé.
Le moulin attira son attention par son mauvais état; la toiture semblait abimé, les murs prêts à s'écrouler, et une de ses pales était même absente! Un moulin dans cet état était soit très mal entretenu, soit... abandonné?
Alors qu'il observait cet édifice, il sentit une démangeaison au niveau de son épaule. Une vibration, pour être précis. D'abord lente, elle devenu de plus en plus rapide, au point de faire trembler son épaule entière.
Le Mercanti abandonna alors sa contemplation, et chercha la cause de ce phénomène. Il remarqua alors que le scarabée-bijou, offert par le vieux mage, avait quitté sa place dans sa poche, et s'était placé sur son épaule. Ses yeux luisaient d'un éclat vert, et il était redressé vers l'avant.
L'assassin se figea pendant quelques secondes, mis à part son épaule, qui tremblait mollement dans le vide. Comment un bijou pouvait-il se déplacer, changer de position et vibrer?


"-Encore une nouvelle interrogation sans réponse..." songea-t-il.

Il voulut replacer le bijou dans sa poche. Mais alors qu'il le touchait, il entendit une voix :


"-Tu m'entends? Réponds en pensant, en gardant ta main sur ton épaule."

Cela stoppa net son mouvement. Cette voix...

"-Eh oui, c'est moi. Ton sauveteur de tout à l'heure. Oui, une heure seulement s'est passé. Non, je ne suis pas une voix dans ta tête, je suis réel. Je te communiques à l'aide du scarabée, qui est vivant, au fait. Bon, je ne vois pas d'autres questions.
Et aussi, tu devrais être plus réactif lorsque je t'appelle. Une minute de plus, et j'abandonnais!"

Le Mercanti absorba ces nouvelles informations, avant de répondre mentalement :


"-Pourquoi m'as tu appelé?

-Pour te surveiller un petit peu, et pour te donner de plus amples informations. Je suppose que tu as vu ce moulin?
"

Le Mercanti acquiesça.

"-Bien! Ta première mission se trouve dedans. Ce moulin, jadis abandonné, est maintenant le nouveau campement d'un groupe de brigands plutôt axés sur le vol, et dernièrement plus sur le meurtre. Je voudrais que tu élimines d'abord leur chef discrètement, puis le groupe entier, de la façon que tu voudras. Comme je ne connais pas encore tes capacités, je trouve qu'ils feront un bon "test". Tiens, regarde ton parchemin."


L'assassin enleva sa main du scarabée, pris le dit-parchemin de son sac, le déplia. Il vit un groupe de 5 têtes, en couleur. La première était la caricature type du bandit; barbe mal rasée, rictus arrogant, regard malavisé.
La deuxième était grosse, mal rasée également, et avait, semble-il, perdu plusieurs dents. Un mastoc, donc.
La troisième était un elfe légèrement mutilé. En effet, il avait perdu son oreille gauche, et une cicatrice barrait la moitié de son visage, de la joue gauche à la lèvre.
La quatrième était une femme, humaine cette fois. Elle avait un bandeau sur ses cheveux, de couleur châtain. Elle semblait malade; ses yeux étaient enfoncés dans leurs orbites, son teint était étrangement pâle.
Enfin, la cinquième était celle d'un gnome. Chauve, avec un air vicieux. Il ne semblait néanmoins pas menaçant.
Après avoir observé ses visages, Le Mercanti ré-appuya sur le scarabée sur son épaule. Aussitôt, la voix du mage se vit entendre.


-"Bon, le chef du groupe, c'est l'elfe. Rappelle toi, tu dois le tuer discrètement. Ah oui, et ne te fis pas à l'apparence du gnome, ou de la femme. Ils sont tous aussi dangereux que le reste du groupe. Je vais te laisser te battre, donc je ne pourrais plus communiquer avec toi. Bonne chance!"

La voix s’éteignit sur cet encouragement. Le scarabée retrouva sa forme normale, et la lueur dans ses yeux s'éteignit.
Le Mercanti replaça le scarabée dans sa poche, et vérifia alors son équipement. Couteaux, machette, épée... Tout y était.


"-D'accord. Bon, quand il faut y aller..."
murmura-t-il.

Il s'avança alors discrètement en direction du moulin, cherchant une fenêtre atteignable pour commencer son travail sans risques...
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Esdrin Linordraest
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeVen 18 Nov - 21:09

Les pas du Mercanti sont discret, mais ce n'était pas bien difficile de l'être, en particulier grace aux nuages qui cachait la lune par intermittence rendant la nuit encore plus sombre. Le chemin était en terre meuble, argileuse légèrement sèche, parfaite, d'une bonne stabilité mais juste assez poussiéreuse pour rendre les pas de l'assassin parfaitement insonore. Seul petit point d'ombre, c'était les traces dans cette terre qui, au cas où le combat s'était passé de jour, il aurait été facile de trouver des traces de passage du Mercanti. Mais là ce n'était pas le cas, la nuit était pleine et c'est drapé de ténèbres que le ressuscité arpentait les alentour du Moulin. Il était encore à bonne distance, une petite cinquantaine de mètres, parfait pour voir sans être vu. Il put en faire un tour pour bien repérer les failles dans la construction, mise à jour par le jeu de lumière que faisait un feu à l'intérieur du batiment.

Si de loin de moulin semblait délabré, il l'était encore plus de près. Le temps avait fait son oeuvre sur le batiment, mais pas seulement. Le toit, parfaitement illuminé grace à la flamme, avait des poutres apparemment couverte de noirceur, surement rongé par des flammes jadis. Les murs, eux, avaient été éprouvé par la pluie et le vent, s'étant engouffré dans les moindres faiblesse de structure, transformant les murs en un simulacre de gruyère instable. Plusieurs entrées semblaient s'offrir au Mercanti car malgré l'instabilité relative de certains pans de murs, d'autres semblaient assez solide pour être escaladé à main nue et donc attaquer par le haut. Les fenêtres, elles aussi semblaient aussi utilisable, si ce n'est l'une d'entre elle, se trouvant malheureusement à l'arrière du batiment (parfaite pour une attaque à revers) dont les pierres formant la clé de voute sont disparue (conclusion, il y a peut être de se prendre des pierres sur la tronche en passant par là).

C'est alors que terminant ton tour de la zone, et que le vent frais du soir semblait faire mouvoir le champs de blé comme une mer légèrement agité que l'odorat du Mercanti capta une odeur familière. Bon sang que la résurrection était difficile. Ses sens n'étaient semble-t-il pas totalement réveillé, lui donnant des petits moment où son équilibre lui manquait un peu et d'autre où ses souvenirs semblaient se cacher dans un brouillard dense et impénétrable. Pourquoi cette odeur était elle si familière ? Guidé par nul autre que son flair, l'homme se rapprocha, presque à taton de la chose à l'odeur si reconnaissable mais difficilement identifiable. Au bout d'une ou deux minutes, il trouva la source, une tache de sang sur le sol. C'était ca l'odeur familière, une odeur cuivrée, ferreuse, une qui restait dans les narines, une odeur d'action, une odeur de combat, un parfum que les assassins apprennent à aimer. Quant à la question, d'où pouvait provenir le sang, le Mercanti ne mit pas longtemps à le découvrir. Un piège un loup aux machoire aiguisée, le métal encore collant à cause de sa précédente victime était posé sur le sol, ouvert, attendant qu'une jambe s'y pose pour au mieux la péter, au pire, la découper.
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Le Mercanti
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MessageSujet: Première mission   Première mission Icon_minitimeSam 19 Nov - 17:02

Un piège à loups. Un piège efficace, pourvu qu'on ne le trouve pas.
Malheureusement pour ses propriétaires, c'était précisément ce que l'assassin venait de faire, à cause de son mauvais entretien. Moralité, si vous voulez vous protéger, soyez soigneux.
L'odeur du sang fit remonter quelques souvenirs chez le Mercanti. L’assassinat du carrosse. Le meurtre de la fontaine. Et le combat dans la montagne...
Il commença à se faire absorber dans ses souvenirs...

****************************************************************

Le Mercanti était assis sur un carrosse, déguisé en cocher, et attendait un homme. Nom : Richmont de Guillevert. Age : 28 ans. Profession : Aucune; ce noble a une richesse suffisante pour vivre sans travail.
Ce noble, dernièrement, était tombé amoureux d'une putain du quartier pauvre; elle était devenue sa maîtresse. Il perdait de folles sommes pour lui faire plaisir, pour lui faire quitter son travail de misère et la faire déménager, loin de cette ville, loin de son maître....
Mais cela n'était pas au goût de la famille : comment pouvait-il oser dilapider la fortune de ses ancêtres, pour une fille avec aussi peu d'honneur?!? Cette querelle avait finit par prendre des proportions incroyables : le noble avait finit par être répudier par ses parents.
Mais il avait garder un peu d'argent, grâce à une astucieuse escroquerie. Il avait assez pour quitter la ville, avec sa maîtresse, et partir loin, loin de cette cité...
Mais ce n'était pas au goût de ses parents; ceux-ci avaient décidés de la tuer, et de payer un assassin pour le faire.
Voilà pourquoi le Mercanti attendait cet homme, la nuit, dans le froid, dans cette rue peu fréquentée.
La famille avait insisté pour que leur fils soit tué hors de la ville, pour ne pas les impliquer directement. Le Mercanti devait donc s'introduire dans le carrosse, attendre que celui-ci soit hors de la ville, tuer les amoureux, et faire passer le tout pour un vol.
La fille de joie était déjà dans le carrosse. Elle tremblait de peur, et regardait frénétiquement par la fenêtre. Elle demandait souvent au Mercanti si il apercevait son compagnon. Pour tout dire, cela agaçait vraiment le Mercanti, qui répondait non à chaque fois.
Enfin, le noble arriva, peinant à porter un sac et habillé sobrement; sa maîtresse soupira de soulagement.
Il monta vite dans le carrosse, et frappa sur le carrosse : ils pouvaient partir.
Le Mercanti fit claquer son fouet; les chevaux avancèrent, et l'équipage se dirigea vers la porte de la ville.
Les gardes les arrêtèrent en face de celle-ci. Le noble descendit, et ils discutèrent. Il y eu un échange de bourse. Enfin, les gardes ouvrirent les portes, et laissèrent passer le carrosse.
Celui-ci passa la porte, au soulagement des amoureux.
Une lieue plus loin, dans un sentier au cœur d'une forêt, ils se sentirent réellement apaisés. Le noble chuchotait au creux de l'oreille de sa maîtresse des mots d'amours, des mots doux, des mots qui voulaient rien et tout dire. L'ancienne fille de joie lui répondait par des baisers, des caresses, des choses que tout homme recherche.
Le Mercanti, lui, arrêta les chevaux.
Les mots ne sortirent plus de la bouche, les caresses se stoppèrent. Le noble demanda : pourquoi arrête-on les chevaux?
Le Mercanti ne répondit pas. Il descendit de son siège, tira son épée, et l'enfonça dans la fenêtre du carrosse. Une giclée de sang jaillit, éclaboussant le noble blessé et faisant hurler la femme.
Le noble tenta de se dégager, mais Le Mercanti avait déjà enfoncé une nouvelle fois sa lame. Sa vie le quitta au 4e coup.
La putain tenta de sortir du carrosse, de courir, de s'enfuir loin du danger!
Elle réussit à sortir du carrosse. Elle réussit à courir. Elle ne réussit pas à s'enfuir : un couteau de jet transperce son dos, lui déchire le cœur et le sein gauche.
Le Mercanti la rattrape alors, et l'achève d'un coup dans la nuque. Puis il la traîne jusqu'au carrosse.
Enfin, il entre dans le carrosse, et prend le sac du noble; celui-ci est plein de pièces d'or, de pierres précieuses et de bijoux. Il le pose hors du carrosse.
Puis, il tire l'ancien cocher du coffre du carrosse, et le pose sur son siège; ainsi, personne ne se demandera où était passé le cocher.
Il libère aussi les chevaux; il ne sert à rien de les laisser mourir de faim; il en garde juste un pour la route, et chevauche loin du lieu du meurtre, non sans oublier le sac du noble.
Il doit maintenant se faire oublier, vers Menetyr au mieux, à Hu-Beï au pire...

**************************************************************


Le Mercanti était revenu à lui. Quel idiot! Il s'était laissé déborder par ses souvenirs, et avait perdu un temps précieux! Fort heureusement, personne ne semblait l'avoir vu. Mais maintenant, il ne devait plus perdre de temps!
Il observa le piège à loups. Un plan commençait à se former dans son esprit. Il fallait juste qu'il soit suffisamment rapide...
Il courût vers la fenêtre la plus proche, pour chronométrer une distance...


Dernière édition par Le Mercanti le Mer 20 Juin - 19:51, édité 2 fois
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Esdrin Linordraest
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeMer 23 Nov - 16:52

La précipitation ou l'impulsivité, deux éléments dangereux dans la vie d'un assassin. Mais cela faisait à peine une heure que le Mercanti s'était réveillé et son esprit était encore embrouillé, les cellules de sa mémoires semblaient se déverrouiller petit à petit troublant ses réflexion. Qu'avait il bien pu passer par la tête du mort vivant avant de lancer sa manoeuvre ? En tout cas, il avait décidé de se lancer droit vers sa cible : le moulin. Faisant fi de la voix intérieur qui lui disait que, peut être le piège à loup ensanglanté n'était pas le seul dans le coin. Ses pas étaient rapides et la distance n'était pas très grande. Après un bon élan il s'élança à travers les pousses de blés qui semblaient lui recouvrir les jambes, sans le bloquer. Dans sa course, le bruit que Le Mercanti faisait en brisant les herbes devant lui était couvert par le son du vent qui s'engouffraient dans le champs. Toutefois un son bien spécifique se fit entendre alors qu'il était à 20 mètres du mur du moulin. Un déclencheur, un déclic métallique se tinta à l'oreille de l'assassin. Le temps sembla s'arrêter alors qu'un son cuir frappé par une lame compléta le tableau auditif et une douleur vive se fit sentir au niveau de sa jambe.

Coupé dans sa course le Mercanti chuta mais, par un bon réflexe, il put faire une roulade pour ne pas perdre sa discrétion. Un lourd effort de volonté fut nécessaire à l'humain pour ne pas hurler alors qu'il pouvait voir les dégats. Un autre piège à loup s'était refermé juste au dessus de sa cheville. Le cuir de sa botte avait été transpercé par les deux lames. et du sang coulait du pied de l'assassin. Serrant les dents, il put retirer le piège de son pieds et ne plus sentir la pression des lames être tenu difficilement par sa chair et la pseudo rigidité du cuir de sa botte. Un sentiment de liberté s'en suivit ainsi qu'une dure réalité. Il y avait plus d'un piège dans le coin. Et dans cette mer d'épis de blés cela devenait légèrement dangereux de jouer sur la chance. Fort heureusement, le hasard avait voulu que le fait d'avoir vu le piège se refermer sur son pied avait évite qu'un claquement métallique ne résonne sur une cinquantaine mètres. Personne ne semblait donc au courant de sa présence pour le moment. Une discrétion cher payée vu la douleur lancait le Mercanti quand il posait son pied sur le sol
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Le Mercanti
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeMer 23 Nov - 20:07

Aïe. Ça, ça faisait mal. Le Mercanti remercia néanmoins ses réflexes pour lui avoir permis de rester discret. Mais il étouffa quand même un juron, et fouilla dans son sac. Il était beaucoup trop imprudent! Il était évident qu'il avait pu y avoir d'autres pièges!
Il sortit enfin ce qu'il lui fallait : un bandage, des herbes médicinales. On pouvait être un assassin, mais on pouvait se faire blesser comme le dernier des bourrins. En l'occurrence, ici, il n'était pas loin de cette seconde catégorie.
Il enleva sa botte, et regarda sa blessure. Il supportait la vue du sang des autres; mais lorsqu'il s'agissait du sien, c'était une autre question. Les dents d'acier du piège avaient laissés deux profondes et cuisantes marques dans son mollet, mais au moins, elles n'avaient ni brisés son fémur, ni déchiré sa jambe. Mais il n'était pas chanceux pour autant : à la vue du sang qui se déversait des coupures, la mission allait être tout autrement plus compliquée. Mais tout d'abord, un pansement : il est évident que si il ne se soigne pas vite, une hémorragie allait l'achever. Il devait donc limiter les dégâts de son imprudence, avant de repartir en mission. Puis, il hésita : la mission était déjà pas facile, là, elle devenait carrément suicidaire : devait-il d'abandonner, laisser tomber, et rapporter son échec? Mais il se ressaisis très vite : on ne revivait qu'une fois, après tout! : il allait montrer à ce sage, ce qu'il valait! Et puis, que risque-t-il? Il est déjà mort.
Il met les herbes sur les plaies, un tour, un deuxième, un troisième, il noue le tout, et voilà : un bandage de fortune. Au moins, il pouvait à nouveau se servir de sa cheville, bien qu'elle soit encore douloureuse. Et le sang ne coulait plus par terre; un point de discrétion en plus. Mais il avait intérêt à vite trouver un médecin, car sinon, il allait avoir des problèmes! Enfin, il se calma, et se concentra. Il devait retrouver ses anciennes émotions, celles d'un assassin sans pitié. Il devait oublier la douleur, la frustration, et le désespoir qu'il ressentait simultanément en lui, et retrouver son sang-froid.
D'abord, penser à quelque chose d'agréable : une forêt d'arbres typique du royaume de Déméria, au milieu de l'automne; le chant d'un oiseau, gazouillait sa joie et son bonheur, et le bruit discret d'un écureuil, pressé de faire ses réserves avant l'hiver; puis d'un coup, un embrasement! Un éclat de soleil transperce les arbres, les feuilles rougies par la saison, et semble pulvériser des gouttes d'or sur tout le tableau! On avance au cœur de ses explosions de lumière, pour tomber sur un lac : comme sa couleur bleu semble contraster avec ses lumières, créant une telle harmonie! Les chants des oiseaux, les couleurs chatoyantes d'un ciel bleu à midi, la couleur si tentante du lac... Quelle impression de calme s'élève de ce sanctuaire spirituel, de ce lieu de paix immatériel!
Puis, on se réveille. On ouvre les yeux, on inspire et on expire profondément trois fois, et c'est bon. On se remet au travail. On ne pense plus au futur, au passé, il n'y a plus que le présent. Un présent qui s'ornera d'une valse sanglante.
Il était calme maintenant. Sa méthode de calme intensive fonctionnait toujours. Il savait ce qu'il allait faire, il avait l'état d'esprit et les armes pour. Il était vraiment prêt.
.
Il observa les alentours : moulin : 30 mètres, à droite, au milieu du champ de blé; aux alentours, pas un chat; la route est toujours déserte. Temps : un peu de brouillard, mais la Lune est toujours visible. Visibilité claire, mais discrétion assurée; condition satisfaisantes pour procéder à la suite des événements.
Soudain, il eut une idée : puisque ses bandits semblent aimer les pièges à loups, voyons comment ils réagiront si ils goutaient à leur morsure? Il se retourna alors, et lentement, accroupi, il se dirigea vers le piège qu'il avait activé.
Il le retrouva en quelques secondes car il n'avait pas bougé: fermé, légèrement poisseux à cause de sa dernière victime, il luisait faiblement au clair de lune. L'assassin le prit, et le mis dans son sac. En plus, on ne remarquera pas que ce piège a été activé!
Néanmoins, il y avait toujours les épis de blé écrasés. Tant pis. Il fallait espérer que ses bandits ne le remarquent pas.
Tout de même, quelque chose étonnait le Mercanti : comment un simple groupe de bandits avait pu avoir autant d'équipement? Ça n'avait pas de sens! Mais il ne devait pas penser à ça. Ça n'était pas important. Ça ne lui servirait à rien. Autant ne pas y penser.
Il était temps. Il se retourna, et avança accroupi entre les épis de blé, en redressant la tête pour vérifier qu'il allait bien vers le moulin. Il s'arrêtait environ tous les deux mètres pour vérifier qu'il n'y avait aucun piège aux alentours : hors de question de se refaire avoir!
Son équipement était légèrement plus lourd; sa cheville le lançait; mais néanmoins, son esprit était plus clair que jamais.
Prochaine étape : la limite du champs de blé : il allait se glisser vers une fenêtre, voir que que faisaient ses bandits, et mettre en place son plan; après tout, autant qu'il ne soit pas le seul à souffrir....

Il y est, enfin : il se rapproche d'une fenêtre, et se hausse discrètement pour observer l'intérieur du moulin...


Dernière édition par Le Mercanti le Ven 9 Déc - 22:06, édité 1 fois
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Krogan Drad
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeDim 4 Déc - 14:22

Les bandits, comme le nom était donné et respecté par tous, était tous dans le vieux moulin, au milieu des blés et de la farine, au milieu du sang et de la douleur, au milieu des cries sans bruit et de regards de souffrance, car ce n’était pas la scène des bandits qui jouait aux cartes qui attendais l’assassin, ni même celle des souls fière de leurs dernière prises jouant, jouissant sur cette dernière comme on viole une femme ou qu’on prend une fille de joie lorsque l’on à oublier d’être un homme et que le mot bête vous décrit mieux. Bien sûr les visages était ceux des bêtes, mal rasé, malade, bandit sans foi ni lois, être sans cœur et sans vergogne si ce n’est cette lueur qui était dans les yeux de chacun alors qu’il regardait la femme étendu au milieu.

Le moulin, tout de bois et de pierre ne comprenait qu’un seul matelas, un amas de paille qu’il avait put ramener sans être visible du monde, autour, des marques dans la farine montrait que les dis bandits avait dormit à tour de rôle, à même le sol, roule en boule comme des enfants apeurés à qui l’ont à promis la mort sans procès et sans rêve. Mais pour ce soir d’automne marchant de sable est mort, aucun ne dors, les restes de nourriture jeter à même le sol montre la précipitation avec laquelle ils se sont regroupé vers la femme, le partage de la viande sécher, les petits bout des rations, les assiettes salles, ils sont ici depuis au moins une semaine et personne n’ose vraiment bougé de peur de faire du bruit… Tout y est, même la raison de cette immobilité stupide :

Sur la paille, coucher sur le dos, un tissu imbibé de mauvais alcool dans la bouche elle regarde le ciel, à moitié nue, les jambes tenu en l’air par deux de ses camarades le gnome regarde le jardin de la femme qui grosse semble souffrir le martyr. Leur immobilité est dut à celle qui fait parti de leur groupe, en grossie par un homme ou autre elle ne peut bouger et attend l’instant de la libération qui semble proche. A coté d’elle tournant le dos à l’assassin connu pour son absence de pitié, le chef lui tient la tête pour que les spasmes qui lui agite le corps ne l’assomme, elle souffre et tous souffrent avec elle.

Les reste de l’intérieur se décrit enfin, les armes sont loin, bien trop loin d’eux, posés près des couches et des repas, jamais ils n’auront ne serais-ce que le temps de réagir si l’assassin arrive sur eux, ici et maintenant ils sont mort, et malheureusement ce n’est pas une vingtaine de piège à loup trouvable par le tout à chacun qui changera leurs états. Deux seuls armes sont à porté de main, l’une, un couteau attend dans le feu, quand à la seconde c’est une arbalète qui est posé pas loin de l’elfe qui leur sert de chef et qui est aussi démuni que les autres. Une bassine d’eau chaude pourrais elle aussi en dernière recours servir à autre chose qu’à lavé une mère et un enfant mais à quoi bon ? La mort à déjà posé leurs regard sur eux …

Caché derrière sa fenêtre le Mercanti peut à présent agir en paix, et semble-t-il, sans crainte.
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeDim 4 Déc - 18:56

Le Mercanti jura dans sa tête. C'était ça, le test?!?
Il descendit de la fenêtre, et ne sentit qu'une légère douleur lorsqu'il toucha le sol.
Mais le mal était fait : cet évènement avait réveillé ses souvenirs, et fait perdre une partie de sa concentration. Ses souvenirs s'emmêlèrent dans sa tête, et le projetèrent dans un moment douloureux de son passé. Une femme. Un enfant. Une femme qui tombe dans le vide. Tombe, tombe et tombe. Un enfant reste dans ses bras; il pleure, pleure, demande sa mère. Mais Le Mercanti ne peut rien. Il ne peut pas faire revenir la femme. Il ne le peut.
Il émerge de ses souvenirs. Bordel! Il était concentré il y a deux minutes, et cet imprévu suffirait à le déconcentrer, et à le tuer? Impossible! Au boulot!
Il se concentra à nouveau, assez vite. Le fait qu'elle soit enceinte ne devint qu'un nouveau fait, comme le désarmement des bandits, ou bien le temps dehors.
Néanmoins, son plan tombe à l'eau. Les bandits ne sortiront jamais dehors, même si il déclenchait un piège à loups. Ils sont trop occupés avec cette femme. Que faire?
Une attaque frontale est hors de question. Il allait se faire tuer, même avec l'effet de surprise et le fait qu'il soient désarmés! Un déguisement de médecin, et un meurtre dans la nuit? Il est trop lourdement armé, et il est aussi doué que les autres bandits pour faire accoucher une femme! D'ailleurs, ils ont l'air mal partis, à la blancheur de la peau de celle-ci. Elle risque clairement de ne pas passer la nuit.
Finalement, une idée lui vient. Il pouvait peut-être attendre qu'ils aient finis. Après tout, même armés, ils allaient passer une sale nuit : mauvais pour le combat, bon pour lui : après sa résurrection, il est frais comme un gardon! Bon, il est blessé. Mais, ça devrait être bon, si il utilise l'effet de surprise. Non, c'est une mauvaise idée : beaucoup trop d'imprévus, beaucoup trop de choses qui pourraient faire rater ce plan bancal. Mais il n'y a pas l'air d'avoir d'autres options : autant attendre qu'ils aillent tous se coucher, ils seront bien plus vulnérables!
Mais il ferait mieux d'entrer si il voulait attendre, il sera au chaud et à un endroit stratégique au moins. A l'étage, peut-être. En escaladant un pan du mur solide, il devrait y arriver assez facilement, avec son expérience et son énergie. L'ennui, c'était au niveau de sa jambe. Mais ça devrait aller : la douleur est moyenne, et sa cheville peut encore bouger. Il devait être lent et prudent, c'est tout. Et la structure de ce moulin offre de multiples prises faciles : autant en profiter!
Le Mercanti fit donc le tour du moulin sans passer par la porte, et chercha un mur pouvant supporter son poids et possédant une fenêtre, pour entrer dans le repaire...
Cependant, alors qu'il fait le tour, une pensée lui vint : et si ses bandits avaient appelés un médecin, quelqu'un pour leur venir en aide? Ils sont peut-être des rebuts de la société, un médecin ne se préoccupe pas de ça : pour eux, il n'y a pas de personnes, il y a d'abord une vie. En prenant ça en compte, il aura l'air malin, en train d'escalader un mur, si un médecin accompagné d'un des bandits le voit! Il ferait mieux d'attendre un petit peu encore, dans un endroit où il ne serait pas trop visible...
Le Mercanti fait donc le tour du moulin, et trouve un mur lui convenant : assez solide, et assez loin de la porte pour s'y cacher. Il s'installe donc là, debout, un couteau à la main, et décide d'attendre cinq minutes en tendant l'oreille.

Au bout des cinq minutes, personne ne vient : la nuit reste calme, déchirée par des cris de la femme, assourdis par les murs du moulin. Le Mercanti range alors son couteau, et commence l’ascension du moulin...


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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeLun 5 Déc - 19:10

Certaines fois l’homme, perdu dans ses idées de puissance et rêve, ses vertes idées qui font de cet homme ce personnage si intéressant, n’ose ou ne peux venir à résipiscence. C’est ainsi qu’était le Mercanti … Doucement, grippant sur la tour, il était ce que le rhéteur est face au religieux, assassin en déliquescence il tenait sur un mure grâce au physique exceptionnel que seul un maitre de son art ou un homme soutenu par la magie peux se permettre. Il tirait sur un bras, soutenant l’autre, accrochait une prise sans oublier le mouvement qui le mène, le coin d’un botte dans un angle douteux que ses yeux expert on décelé comme pouvant supporter son poids, puis toujours dans sa gloire il appuis sur la seul prise vraiment décelable dans l’obscurité et sa dague douce le mure de pierre. Un faible bruit métallique se fait entendre très vite repris par un des cries de souffrance de la femme.

Quelle idée de grimpé avec tout le matériel, une épée et une hachette, une armure métallique ? Une chance que les dieux ai été avec lui et que la femme ai hurlé ! Décidé à redoublé de prudence il sert les sangles de son équipement jusqu’à se que son sang ai du mal à circulé, accroché par un bras sur la pente du moulin il finit son petit manège alors que les crie de la femme résonne encore, une petite voix dans la tête du mercenaire prédit que l’accouchement sera long et douloureux, les cries, les pleures, les mouvement et les spasmes de plus en plus pressent semblent ne pas vouloir être assez fort, assez prenant pour expié la faute d’un violeur qui l’a fait porté un être qu’elle n’as pas choisit …

Pourquoi cette croyance ? Elle à très bien put lui donné naissance par amour … Dans un moulin, au milieu de rien, sans soutient sinon personne qui ne se sent père et des amis qui ne savent comment la réconforté et qui ne pense qu’aux choses matériels … Le pourquoi d’une tel pensé se retrouve plein de fondement et la douleur de la femme, les cris et les souffrance ne s’en trouve que décuplé, dans la poche du jeune homme le petit scarabée semble rire sans bougé.

Enfin, dans un ultime effort il arrive à hauteur de la fenêtre, se glissant sans un bruit ses yeux passent en revu le planché vide, au centre, l’axe tient encore et semble être le point de support des planches qui servent de greniers. Un tas de bois, deux meubles et un drap couvert de tache de sang étendu entre le mur et l’axe centrale montre que le bois tient encore. L’échelle, en grande partie caché par le drap laisse voir un bout du dernier barreau apparaitre hors du planché et la lumière des étoiles, douce ne se diffractant sur aucune poussière permet de voir le reflet de la dague qui sert à tenir le ligne sur le pilier.

Encore derrière la fenêtre, suspendu sur le mur par la force seule de ses bras, caché de tous, le Mercanti peux faire son choix car d’ici il ne voit personne venir sur le chemin. Bien sûr, un passage par les champs serait invisible à ses yeux mais seuls les dieux peuvent, aux dire de leurs disciples, être omniscients.

Le scarabée, toujours immobile, sans la moindre once de magie ou début de mouvement, en rie de plus belle.

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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeVen 9 Déc - 22:08

Enfin, il y était. La montée avait été longue, mais assez discrète, dans l'ensemble. Et même si il avait eu des problèmes avec son équipement, personne ne l'avait vu ou entendu.
Il observa un peu les alentours de l'étage. Il y en avait un, au moins, c'était toujours ça de pris! Mais sinon, rien de bien intéressant : les bandits devaient sans doute dormir par-terre, ou bien au rez-de-chaussée. Il ne servait donc à rien de les attendre ici pour une exécution discrète. Mince, cette mission semblait bien plus compliquée que prévu! Tous ses plans rataient, de nombreuses inconnues débarquaient sans prévenir.... A croire qu'il avait la poisse, ou que les éléments étaient contre lui...
Quoi d'intéressant ici? Le plancher est là, c'est déjà ça. Mais au vu de l'état, elles ont l'air de grincer, et d'être aussi discrètes qu'une fanfare! Il va falloir être très prudent... Marcher sur l'axe principal, peut-être...
Le tas de bois sec? Il peut peut-être servir à un ultime artifice, mais il faudrait vraiment être dans ses derniers retranchements pour l'utiliser. En le faisant brûler, il pourrait surement les surprendre... Mais ça risque de gâcher tout l'effet de surprise, autant considérer cela comme un ultime plan de secours, si il est désarmé ou si ils approchent trop vite.
Les meubles? Idem. Il pourrait peut-être se cacher dedans, mais il serait bloqué. Donc, à utiliser en cas d'urgence. Surtout que rien n'a l'air d'indiquer qu'ils dorment ici, il n'y a donc aucun intérêt à les attendre dedans. Pourtant... peut-être que, se cacher en vaut la chandelle? Le premier qui ouvrira le meuble sera maîtrisé au moins! Et ça serait bizarre qu'ils viennent à plusieurs pour chercher du linge!
Ou alors, ils pourraient servir à bloquer l'accès à l'échelle. Mais il ne pourrait plus toucher les brigands, ni les voir. Sans compter le bruit que ferait un tel déplacement. A oublier, donc.
Finalement, le plan du meuble est promu à « Plan B ». Si le plan A rate, il pourra toujours se cacher ici, et attendre que les bandits se calment pour reprendre ses activités en paix.
En parlant de plan A... Il en faudrait un, tiens! C'était beau de faire des plans en pagaille, il en fallait un à peu près stable!
Bon, regardons un peu... L'échelle lui offre un surplus de distance, les bandits seront désavantagés si ils veulent l'attaquer... C'est un bon endroit pour en éliminer un... Un couteau, et plus que deux bandits! Et si il vise le chef; ça comptera comme une élimination « discrète ». Non?
Le linge, en plus, pourra toujours être lancé comme diversion, en cas de descente nécessaire... Un bon aveuglement, et on passe à l'offensive.
Plan A retenu, donc : On s'installe discrètement, à côté de l'échelle, mais toujours à l'étage : on installe le piège à loups (simple précaution), on vise le chef, on l'élimine d'un bon coup de couteau de jet, et on s'occupe des deux autres larbins avec des couteaux ou au corps à corps. On achève la quatrième, aussi : par pitié, mais aussi pour empêcher de prévenir des secours. Puis on attend le cinquième bandit, à l'étage, et on le tue avant qu'il ne s'en rende compte de l'absence de ces compagnons. Simple, clair, efficace.
Et en cas de problèmes, de choses imprévues, on utilise les plans B et ultimes. Voilà le plan. Mais il est temps de passer à la pratique : tout d'abord, aller sur cet étage, et quitter la fenêtre.
Le Mercanti descend donc de son perchoir, au même moment qu'un cri de la femme masque le bruit du plancher. Satisfait, il s'avance vers l'échelle, en calquant bien ses pas aux cris et aux encouragements des bandits, audibles à cette distance...
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeDim 11 Déc - 11:18

Il y a des jours où se lever était une bêtise, et des nuits où ne pas resté allongé en étaient une autre, souvent ses jours, nonobstant la volonté du protagoniste principal, s’enchainent avec rage et un effet désagréable pour l’organisme que l’on appelle couramment : Grande faucheuse. A peine réveiller le Mercanti put ainsi se rendre compte que les vivants avaient ce petit quelque chose que la mort faisait oublier et que l’on nommait challenge : Celui de resté dans ce même état qui fait l’existence.

Ainsi, si à priori la pièce était d’un vide mortel ce drap qui en voilait la moitié n’était vraiment là par hasard, et le faite que le Mercanti entre devant la seule source de lumière en faisait une cible des plus faciles. Toute était bien plus facile à posteriori … Quand on voit entré dans son champs de vision un grand elfe balafré, le même que celui qui tenait la tête de la jeune femme en bas, alors on comprend le terme d’illusion, ses sensation bizarre de scarabée qui essaye de l’avertir de quelque chose alors qu’il n’y fait pas attention, et qui, coincé dans sa poche par les sangles qui tiennent ses armes ne peux en aucun cas venir volé jusqu’à son épaule … Ab irato on aurait put lui en vouloir, en vouloir à ce maitre, en vouloir à tout, mais c’est lui qui avait fermer sa poche pour pouvoir grimpé, lui et personne d’autre, et c’est aussi lui qui n’avais pas laissé le scarabée en signe de champion sur sa cape. Ainsi, la faute lui revient de droit, à lui et à lui seul.

L’aurait-on par le passé adulé sans raison, comme il doit couvert de louange sans qu’il ne réfléchisse vraiment, ou est-ce l’esprit embué par sa résurrection qui lui a fait oublier tout les petits détailles qui font que les assassins vivent. Ainsi le sol du haut était propre alors que celui du bat était plus salle que la mort, seul quelques traces prouvait qu’ils dormaient en bas, quelques traces très vite contredit par une étage propre et net … Un drap qui cache une partie, une orientation dans la lumière alors que cette dernière ne permettait de pas de voir des ombres, enfin une bonne cachette simple et net …

Alors que les bruits en bas s’éteignent comme par magie, l’épée battarde de l’elfe arrive à hauteur du visage de l’assassin il n’a que quelques secondes pour réagir mais si tous était en bas et que l’elfe est aussi dans les étages alors la révélation n’est pas tout à fait complète. Elle le devient quand le reflet de la lune se fait sur un carreau d’arbalète enclenché et déjà en joue de l’homme qui venait, pour son plus grand malheur, de revenir à la vie.

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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeMer 14 Déc - 20:45

C'est fou à quel point le cerveau réagit vite dans ses derniers retranchements, surtout lorsqu'il est habitué à y être. En quelques dixièmes de secondes, Le Mercanti observa l'épée, observa l'arbalète, observa la salle, réfléchit, et comprit : il s'était fait berné. Il n'y avait pas d'elfe en train d'aider une femme en bas, pas de bandit affrontant le noir pour aller chercher un médecin, peut-être même pas de femme enceinte. Il n'y avait qu'une cruelle vérité : une épée, une arbalète, et une espérance de vie très raccourcie à son goût.

Conclusion : il y a trop de hasard dans cette mission. Trop de préparation de la part des bandits. Ils devaient savoir qu'il allait venir. Des ennemis du Mage sans doute, non juste un simple groupe comme n'importe lequel dans ce monde. Et celui-là, qui ne lui avait rien dit! Il comptait sur un hypothétique effet de surprise, alors qu'il était inexistant, mort depuis le moment où il était arrivé devant cette maudite bâtisse! Il avait été stupide, ridicule, bête, trahit!

La frustration, la colère monta en lui. Il la laissa couler, rapidement, comme un fleuve en période de crue, un fleuve incontrôlable que nul ne pourra jamais arrêter. Il la laissa irriguer ses réflexes, son corps, son esprit. Et d'un coup, tout devint clair.
Il ressentit la puissance. SA puissance. Sa force, son esprit, ses armes, son poids, sa souplesse. Il ressentit la peur de ses ennemis; elle infectait le bâtiment, comme une ordure, un parasite : si présent,
mais si discret. Il savait ce qu'il devait faire. Il savait pourquoi on l'avait engagé. Oh oui, il le savait, c'était pour ça. Pour son savoir-faire, son expérience, et sa capacité à devenir plus dangereux et incontrôlable que jamais alors que la Grande Faucheuse approchait. Pour sa rage de vivre.

Pour les bandits, une poignée de secondes passa. Pour Le Mercanti, il eût l'impression que plusieurs heures étaient passés. Plusieurs heures où il avait eu le temps de réfléchir à ses prochaines actions, qu'il allait exécuter maintenant.
Il se baissa, en position semi-accroupi, à une vitesse quasi-inhumaine. Il faut croire que sa mort a augmenté ses réflexes, à un point inespéré. En se baissant, il caressa à l'aide de ses coudes, recouverts par de la peau de hammel, les lanières de son sac. A rebrousse poil.
L'effet fût immédiat : les lanières cédèrent, frottés par des centaines d'aiguilles coupantes comme des rasoirs. La panthère avait perdu ses liens, et leur poids : sa grâce mortelle pouvait maintenant se matérialiser sans aucune gène.

Lorsqu'il se baissa, il prit dans chaque main un couteau de jet sur sa ceinture. Taille : 20cm, en comptant la garde. Utilisés uniquement pour toucher de près, en raison de leur taille. Parfaitement adaptés, donc, pour cette situation.
Il se jeta en avant, et lança le couteau de sa main gauche vers l'elfe, et celui de sa main droite vers l’arbalétrier. Un éclat de lune frappa les deux armes, avant de s'éteindre dans l'ombre. Celle du vide ou d'un corps? Il n'avait pas le temps de le vérifier.

Il se redresse sur son pied gauche, et, de ses mains expertes, prend deux autres couteaux. Taille : 15,5 cm. Utiles pour atteindre une cible plus éloignée. Comme ce drap, facilement utilisable pour cacher quelqu'un. Fini les mauvaises surprises.
Il lança les couteaux vers le drap. Deux, car ils pouvaient être plusieurs. Il vit que les couteaux avaient touchés le drap, et l'avaient déchirés. Mais aucun moyen de savoir si ils avaient touchés des corps : tout allait trop vite pour que le son parvienne à ses oreilles.

Il se tourne vers la gauche, dos au mur, et se colle en reculant à cette protection froide mais rassurante, presque en courant. Il s'arrête de courir lorsqu'il sent un léger choc dans son dos. Dans ce mouvement, il dégaine dans un petit crissement métallique son épée, qu'il met dans sa main gauche, et sa machette, placé dans sa main droite. Il tend à moitié son bras droit en avant, et place sa machette parallèlement à son menton; il met aussi sa main droite au niveau de ses reins, tenant toujours son épée. Sa position de combat rappelle un peu les techniques des dojos de Hu-Beï, mais dans un style qui lui est propre.
D'où il est,
il est protégé des attaques dans le dos, et a une vue intégrale de la pièce.

Tout ce qu'il a fait s'est passé en une minute, presque moins.

Il est donc à côté du tas de bois, à l'opposé des deux meubles et à plusieurs mètres sur la droite de la fenêtre, et de son équipement. Il ne lui reste que quelques mètres avant d'atteindre l'échelle. Il possède encore deux couteaux pour toucher des cibles éloignées, sa machette et son épée. Malgré la situation, il sourit : il est chez lui ici, dans une bataille compliquée, presque désespérée, mais qui lui avait tant manqué!
Il reste dos au mur, et observe la situation, prêt à plonger au cas où un projectile lui arrivait dessus...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeLun 19 Déc - 8:27

[Hrp : Les dés ont été lancé dans la partie Admin, je le ai lancé pour les Pnj aussi.]


Alors que tout s’effrite, alors que le monde s’efface et que seul reste au guerrier le temps et aux im-mondices la fuite, la vie reste. Etonnamment aucun bruit sourd de mort ne se fait sentir, surement car l’assassin s’en ai trop reporté sur la chance, qu’il n’a jamais pris le temps de visé et que ses cibles avait encore la capacité de bougé en réaction … Enfin la chose n’est pas exacte, le gnome lui s’effondre dans un cri de douleur alors que la flèche de l’arbalète part dans le décor sa viés perdu au moment où le poignard le percute de plein fouet.

Alors, à ce cri, le silence se déchire, depuis bien longtemps les cris de femme n’étaient plus, la concen-tration de l’elfe brisé et reporté sur son véritable ennemi, un assassin bien trop vivant pour être oublié. Alors que ce dernier se baisse pour esquivé le coup de lame il prend un nouvel appui pour esquivé le couteau, ses réflexes dût à sa race ne l’on pas quitté et il enchaine sur un coup de lame à l’instant même où les tires partent vers le drap. L’assassin est juste éraflé, le coup à faiblement traversé l’armure de cuire et laisse une nouvelle marque de sang coulé en plus de celle à la cheville. L’elfe ne recule pas, pourtant dans ses yeux est passé l’idée de la fuite, il avance en même temps que l’assassin recule contre le mur. Puis, dans le même mouvement, il siffle …

Le temps se déchire souvent pour ceux qui ont l’habitude du combat, et alors que l’épée fait un nou-veau mouvement qui bouche la vue et le passage le Mercanti peux voir le drap repoussé par la force de deux homme, derrière eux, dans une rayon de lune, il voit la femme allongé … Le temps s’est déchi-ré mais à cause de l’épée et de la distance au mure il ne peut pas encore réagir, il dégaine alors que les deux autres sont contre lui, une nouvelle épée rouillé et trop vieille mais manier avec rage et un simple gourdin pour le troisième, il n’as plus que trois ennemis qu’il n’as pu avoir à distance à cause de l’elfe qui y aurait trouvé une ouverture, trois ennemis et deux armes. Trois ennemis et un mure, allier bien versatile qui peux autant vous couvrir que vous harassé bien plus qu’une épée, trois adversaire qui font front commun et déjà deux morts. Le temps joue avec lui …

Sa prochaine action pourra tout déterminé, son pied d’appuis arrière touche le mure, il est à sa place mais ses adversaires aussi …

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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeMer 21 Déc - 20:52

La bataille a commencé, et l'avantage est dans son camp. Toujours en position, Le Mercanti constate les conséquences de ses derniers mouvements. Deux bandits en moins, deux corps qui perdent leur chaleur, deux âmes qui s'envolent dans un monde meilleur, ou peut-être pire que celui ici-bas. Qui pouvait le dire? Peut-être lui, si il avait conservé des souvenirs de son séjour dans les limbes.
Ah, il a une nouvelle blessure aussi. Rapide, l'elfe. Ce sont d'ailleurs souvent d'intéressants compagnons de combat, mais, dommage pour celui-là, il a un style trop brut, et il doit mourir. De plus, le fait qu'il soit un magicien le rend particulièrement dangereux. C'est dérangeant, mais c'est comme ça.
Il y a 5 corps de bandits ici. Il n'y en a donc aucun en bas. C'est un raisonnement simple, mais lourd de conséquences : il doit encore affronter trois bandits. En même temps. Seul, dans un espace réduit, avec un sol précaire.
Mais il dispose de nombreux avantages : et d'un, les bandits sont très mal équipés. Un gourdin, deux vieilles épées. Comparé à son équipement, bien qu'il ne vaille pas celui d'un chevalier de Stolenmark, ils sont en net désavantage. Il ne reste plus qu'à voir ce qu'ils vont en faire...
De deux, soit ils jouent très bien la comédie, soit ils sont paniqués : bon, ils viennent de voir deux de leurs compagnons mourir sous leurs yeux, et leur chouette plan de l'attendre, qui était sensé se dérouler sans accrocs s'écroule. Finalement, ils ont de bonnes raisons de paniquer.
Pour finir... il se sent... bizarre. Dans ses réflexes, dans sa perception de l'environnement. Même si il vient de faire un sacré somme, il est beaucoup trop frais, pour quelqu'un qui s'est mangé un piège à loups et une blessure sur la botte. Beaucoup trop... fort? Amélioré? Bon sang, il lui a fait quoi, ce mage? Il n'a sûrement pas juste fait que le soigner ou lui donner un équipement : il l'a... modifié?
Bon, on y pensera plus tard : le fait est qu'il se sent bien plus rapide, bien plus puissant que les bandits. Plus... dangereux. Mais un homme terrorisé est aussi extrêmement inquiétant : autant rester sur ses gardes.

Bon, il fait quoi finalement? Il tente une offensive? Non, c'est une mauvaise idée. Ils n'ont encore aucun moyen d'utiliser une arme de jet, donc il n'y a aucune raison de se presser. Il serait donc peu avisé d'attaquer. Cependant, la magie de l'elfe peut être un joker très dangereux : autant le provoquer dans un duel au corps à corps. C'est risqué, car il peut être un très bon bretteur, mais c'est toujours moins dangereux que de la magie. Il n'allait cependant pas attaquer l'elfe, pas tout de suite : il allait d'abord se débarrasser des deux autres, pour forcer l'elfe à approcher. Pour cela, autant carboniser leurs nerfs, pour les pousser à commettre une erreur.

D'un calme mortel, Le Mercanti s'approche de ses victimes, en conservant la même position et en faisant de petits moulinets avec sa machette. Oh, il ne s'approche pas de beaucoup : d'un pas ou deux, sans plus. Mais suffisamment pour faire paniquer encore plus les bandits, qui, ayant déjà plus que dépasser leur quota de stress, se mirent à attaquer. Le premier qui fonça fut la brute, armée du gourdin : il attaqua en hurlant, sa masse crispée dans ses deux mains, et tendue vers l'arrière, à droite. Ce coup pourrait être capable de briser des vertèbres facilement : mais il faudrait qu'il touche sa cible, pour cela.
Car, pendant qu'il court, Le Mercanti a quitté sa position de combat. A quelques secondes avant l'impact, il se déporte sur la gauche, et frappe la bedaine du géant de son épée, en la laissant tendue, bêtement. Une large ouverture sanglante se creuse dans son corps, et souille les habits du Mercanti d'un liquide chaud et poisseux.

Le cri du géant se stoppe dans sa gorge, ses yeux roulent dans leurs orbites. Il finit par s'écrouler, juste devant le mur du moulin. Leur sol fragile de l' étage tremble légèrement sous l'impact de son corps. Est-il mort? Ou a-t-il assez d'endurance pour supporter un tel coup? Les évènements suivants le diront.
Mais ce nouveau coup a stoppé net la charge des deux bandits, qui décident d'adopter un style un peu plus réfléchi que leur compagnon: ils se mettent en position de garde classique, leurs épées croisées devant leurs corps, et s'approchent lentement du Mercanti...
Celui-ci se remet dans sa position de combat favorite, recule d'un pas vers le mur à sa droite, et attend la prochaine charge avec un sourire narquois. Il ne reste plus qu'à voir si les bandits accepteront cette invitation à une nouvelle danse sanglante, ou bien si ils chercheront un moyen moins risqué de sauver leur peau...
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeMer 4 Jan - 7:25

Dans un râle de douleur digne d’un ours gris qui vient de gouter à la voix de Sham le géant s’effondre au pied du mercanti, le monde défile devant ses yeux sa famille, ses amis, puis son visage triste s’écrase sur le sol alors que le sang nourrit lentement le bois se rependant continuellement mais dou-cement sur les planches maltraité du grenier du vieux moulin.

Il reste deux adversaire debout, ou du moins il en restait deux car l’un d’eux n’est plus là, l’elfe à dispa-rut alors que son collègue charge en hurlant de toute ses forces couvrant le bruit du sang qui goute vers le rez-de-chaussée et ses propres pas qui pourtant font craquer les planches déjà faible de l’étage, et, alors qu’il charge sur la droite du Mercanti, contournant le géant, personne ne peux entendre, à moins de faire des plus attention, le cliquetis d’un mécanisme étrange et le râle d’une corde qui s’étire.

Mais l’elfe était proche de l’escalier, peux être s’est-il enfuit par-là alors que le géant bouchait la vue, tout le monde sais que ces êtres sont doué d’une grande agilité …

Le monde prend sa place dans ce temps qui s’étire, comme tous les combats qui semblent durées des heures n’est en fait qu’une question de seconde, il est temps de bouger, de courir, de vivre pleinement car c’est ce qui définira si ses mêmes actions seront possibles dans quelques heures.

La charge de l’homme est prompte, précise et à lieux alors que le géant tombe, au même instant que le pas en arrière de l’assassin qui, prenant appuis sur son pied meurtri peux ressentir une douleur re-monté dans la cuisse et prendre point au niveau du bassin, juste contre ses vêtements. Là elle se définit en deux points très rapprochés et quelques autres qui semblent d’une faiblesse incomparable vue la puissance de ses points.

Alors qu’il n’y a plus qu’un seul adversaire, tout s’accélère, le monde prend vie et le souffle se cristallise … L’adversaire frappe, une estoque en feinte qui le laisse hors de portée rapide mais donc la cible est le cou du mercanti, la visé est bonne mais rien n’est encore définit …


[Merci de ne pas faire une réponse trop longue, tu as environs une seconde de temps Rp avant mon prochain post.
Tu as le droit de faire moins de 10 lignes]
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeVen 6 Jan - 20:54

Les instants de combat... ces moments où un combat n'est plus seulement un meurtre pour des intérêts divergeant; c'est une forme d'expression, se servant des corps, des armes, et surtout, de l'entrainement.
C'est ainsi qu'il voyait les choses, Le Mercanti. C'est pourquoi il s'entraînait; pour pouvoir s'exprimer le plus parfaitement possible, le plus vivement, comme lors d'une conversation à couteaux tirés.
Ici, dans la semi-obscurité d'un moulin abandonné, il allait montrer les fruits de son entrainement. Et prouver que ce qu'il ne fallait pas faire, c'était donner le premier coup, en visant un point vital. Pourquoi? Car dans ces situations, les réflexes interviennent. Toujours.
Au moment ou la lame plonge sur le cou palpitant de l'assassin, celle-ci se fait dévier. Brutalement. De quelques centimètres suffisants pour que la lame dévie et rate sa cible.
La machette du Mercanti; c'est elle qui, en se redressant d'un brusque mouvement, a frappé le côté moyennement dur de la lame, et a ainsi provoqué un choc qui a dévié la lame.
Maintenant, il est tend de frapper; son bras armé de son épée, à son côté gauche, se tend en arrière et se relâche pour toucher le membre tenant la lame...


(Voilà. C'est trop long?)
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeSam 7 Jan - 12:44

[Parfait, l’important c’est que tu décrives juste un souffle histoire que le combat soit fluide,
et que les Pnj ai une chance de réagir aussi ...]

En Souffle, voilà les instant d’un combat lorsque l’on rentre dans le temps, le souffle, l’inspiration qui bande les muscles et l’expiration qui permet de contracter son corps pour esquivé ce qui viendra après, un souffle que seul le vent peux dépasser… Le temps n’est plus rien, sa valeur s’oublie et son monde l’effondre. Alors, l’arme et le corps, en un silence commun, choisissent et guide la destinée.

Ainsi le souffle de l’assassin se passe sans qu’il cherche une nouvelle fois à comprendre, entré en communication avec la douleur venue de sa poche, oubliant le scarabée messager pour se fondre dans le combat. Et en un instant tout tourne au drame : L’épée de son adversaire est dévier mais alors qu’il se prépare à envoyer sa propre lame fauché la vie du dernière homme le monde se révèle, le main du géant se rue sur sa cheville meurtrie et la presse comme pour faire exploser cette orange de sang trop mure. Il n’était pas encore mort, le cou avait ouvert une grosse partie de graisse, il n’y survivra pas mais, sans réflexion l’assassin n’avait pas cherché à l’achever oubliant qu’un homme à terre n’as pas dit son dernier.

Pourtant si seul cette action était présente la vie semblerait douce au regard de la vérité, avant que le souffle ne soit finit, avant même que la tête de l’adversaire soit explosé par l’acier froid et sans âme de l’épée du Mercanti l’elfe apparait, venu de nulle part il est dans le dos de l’homme, et alors que son maigre voile magique s’effondre il plante son épée dans le bras directeur de nouveau vivant interrom-pant l’action. Bien sur l’arme à éviter le pire mais la douleur est monstrueuse, seul ses réflexes et sa force surhumaine empêche la lame d’aller se perdre au loin.

Ses trois adversaire sont toujours là, l’un en face de lui qui se prépare à mener une autre attaque, l’elfe derrière lui qui fait revenir sa lame et un géant qui écrase la cheville meurtrie … A côté de lui la fenêtre par laquelle il est entré lui sourit.
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeLun 9 Jan - 18:11

Spoiler:

La douleur est vraiment affreuse. Omniprésente. Non seulement elle touche deux points distincts de son corps, mais en plus elle est très sévère : l'un vient d'un point déjà blessé, l'autre touche un point très utilisé, qui handicape fortement les mouvements de son bras. La douleur, elle, atteint toutes les terminaisons nerveuses de l'assassin, au point d’ébrécher son sang-froid.

Après ces deux coups, il s’affaisse de tout son poids sur le sol. On pourrait penser que c'est à cause de ces horribles souffrances; mais en fait, c'est un calcul. Bien que la douleur lui fasse perdre une partie de son calme combattif, il en garde quand même assez pour faire des plans d'attaque, mais plus dictés par l'instinct que la raison.

Il s'affaisse donc, et grâce à sa jambe gauche, libre, Le Mercanti cogne de tout son poids le crâne du bandit agonisant, à l'aide de son genou protégé par du métal. Un craquement sinistre, et la poigne d'étau autour de son pied se relâche; si la brute est encore vivante, elle est au moins définitivement hors d'état de nuire.

Enfin, dans une ultime seconde, toujours à genoux et très rapidement, l'assassin tend sa machette. Droit vers l'entrejambe du bandit à l'épée. Lui, il allait s'en débarrasser une bonne fois pour toutes, même d'une façon lâche. Il allait avoir besoin de toute son attention pour l'elfe, donc se débarrasser des gêneurs était primordial.
Et dans ce mouvement, il tend difficilement son épée à l'horizontale, pour tenter de se protéger de la prochaine attaque de l'elfe....

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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeMer 11 Jan - 8:29

[Je sais bien que je suis très méchant, c’est pour ça qu’on m’appelle le MMjO,
Cependant le maitre te l’avait mis en agrafe, c’est toi qui l’as mis de façon à ce qu’il soit moins acces-sible.]

Après le géant qui lâche prise c’est au tour de l’acolyte de s’effondré, souffrant, mourant, la douleur est trop forte et le cerveau déconnecte tous les sens du plus vital à celui que l’on oublie, tout n’est plus que noire pour l’homme qui s’effondre dans en dernier mouvement vers l’avant emportant la machette et déstabilisant peux être un mercenaire si la chance est de son côté … Tout n’est plus qu’ombre dou-leur et sang, il ne se relèvera pas plus que le géant qui a perdu les esprits oubliant ainsi les effet de la rigidité cadavérique et de la dernière contraction le mercanti profite de l’action d’une perte conscience pour libérer sa jambe.

Mais l’elfe est toujours dans son dos, il a dut l’y laissé pour faire tout ses mouvement et avoir une chance de touché l’aine dans cette enchainement, alors, bien qu’il tende l’épée à l’horizontal derrière lui les chances de l’arrêter son minces, et se concrétise par un nouveau coup d’épé plus violant encore qui ripe contre l’armure du bras portant la lame et viens percuté les cotes, puis, alors que l’elfe se remet en place un cri vient du font de la salle :


-“Crève charogne de magicien, tu l’as tué avec ton immondice de gosse que tu lui a fait ! Tu ne l’en prendra jamais après la mort !”

Alors, le râle de la corde qu’il avait entendu un peu plus tôt prend tout son sens, le gnome avait été discret mais avait eu le temps de remonté son arbalète et de se préparer à tirer un nouveau carreau, alors ce dernier part, en direction de l’assassin qui n’a rien d’un magicien sinon qu’il en est l’envoyé …

Le temps s’écoule dans un souffle, le gnome a prévenu avant de lancer son carreau, mais si il ouvre trop sa garde pour esquivé l’elfe pourra à nouveau lui porté une attaque, la fenêtre est toujours là mais il n’y a plus que deux adversaire, les choix et le future son maintenant un terrain à conquérir, toujours plus difficile, toujours avec plus de grâce.
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeJeu 12 Jan - 16:50

Spoiler:

L'épée de l'elfe cogne contre ses côtes, lui causant un léger choc intérieur. La douleur se répète dans sa cage thoracique, comme un écho, et ébrèche une fois de plus sa concentration. Cependant, malgré cette nouvelle souffrance, Le Mercanti parvient à entendre et surtout à voir le gnome. C'est ce qui l'intéresse le plus; il n'a même plus le temps de traiter ce que dit le gnome : toute son attention se focalise sur le combat, sur la prochaine attaque de l'elfe et sur le carreau fonçant sur lui.
Il constate quand même que malgré celui qui vient de mourir, un revient se battre. Décidément, cet assassinat risquait de durer longtemps.

Maintenant, alors que le carreau fuse et que l'elfe lance sa prochaine attaque, Le Mercanti passe à l'action. Il change tout d'abord son épée de main, car sa main droite est désormais libre, privée de sa machette qui gît dans le corps encore chaud du bandit.
Puis, il se jette sur sa droite, laissant l'elfe seul face au carreau de son compagnon. Il ne lui reste plus qu'à espérer que son tireur n'est pas aussi bon que prévu, et qu'il ne le blesse pas à cause d'une trajectoire imparfaite...
Enfin, dans un dernier souffle, alors que son dos s'écrase sur le sol, et que son corps est maintenant protégé des carreaux d'arbalètes du gnome par les dépouilles de ses compagnons, il tend son épée vers l'elfe, avec ses deux mains. La pointe de celle-ci, qui se rapproche vite et qui reste droite malgré le choc au sol de son propriétaire, vise directement le poumon droit du chef des bandits.

Le Mercanti a finit par changer d'avis; il tuera d'abord le chef, puis ensuite ses acolytes. La situation est trop risquée pour faire des choix sur celui que l'on va tuer...
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeVen 13 Jan - 8:34

La croyance seul peux faire vivre des thaumaturge, donner à des prêtres la puissance et la magie, faire rêver des hommes et les faire commettre les actes les plus affreux, faire souffrir le monde ou lui don-ner la puissance de surmonté sa douleur, mais jamais au grand jamais la croyance ne sauvera un assassin. Ainsi, alors qu’il se jette en avant pour esquiver le carreau l’elfe ne le suit pas et donne juste un nouveau coup d’épée contre la garde rendu quasi inexistante par l’action. Qu’il touche à nouveau à pas il n’en a que faire, il se recule même pour quitter la zone d’allonge de l’homme et se place dans la zone de fer où seul les épées peuvent se croisé avant même qu’il ne se soit mis en position de garde.

Croyant que l’homme n’est pas ambidextre il pense à présent avoir le dessus mais reste tout de même sceptique devant sa puissance, il a résisté à nombre de coup d’épée alors que ses hommes sont tombé comme des mouches au moindre assaut. Lui, encore debout au milieu de ce carnage ne peux plus reculer, il est maintenant maitre de la situation mais à vécut assez de cicatrice pour savoir que le danger est toujours omniprésent.

Dans son coin le gnome remonte son arbalète avec toute la dextérité que ses mains peuvent fournir, un carreau, un temps pour recharger, le nouveau carreau n’arrivera qu’après l’action faite, mais l’elfe et prêt et le gnome ne tentera pas de posé un carreau sur une cible invisible, même si il l’a raté deux fois le temps de remonté, de tendre le corde l’oblige à réfléchir. Aucun homme normalement constitué ne peu esquiver deux carreau d’arbalète ainsi, mais il n’en a que faire, il ne perdra pas, il n’a pas l’intention de rejoindre les autres dans la mort, il a plusieurs des siens à venger contre ce magicien sans honneur.

Ils sont tous prêts, le gnome dans quelques seconde et l’elfe qui laisse les lames se croiser en obser-vant assidument l’homme et vérifiant si ses jambes ont bien été ramené vers lui pour ne pas constituer une cible non protéger par sa position qui éloigne tant son épée et son bras de ces appendices pour-tant si important. Si ce n’est pas le cas, si l’assassin à oublier cette chose vital, alors il les perse autant que possible, restant lui hors de portée de la lame dont le muscle n’est autre que l’épaule.

Les yeux plein de rage sont aussi confiant dans la suite du combat ….
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeVen 20 Jan - 19:18

L'adrénaline le rend pratiquement invincible face à la douleur. Pourtant, les coups s'accumulent, à son bras, à sa jambe, à son dos, et les faits sont là; il ne survivra peut-être pas à cet assassinat. Si il ne réussit pas à trouver rapidement un médecin, il risquera de rejoindre les bandits dans l'au-delà...

Mais pour l'heure, Le Mercanti ne pense pas à cela : sa priorité, c'est sa survie immédiate. Par le meurtre.
Alors qu'il est allongé sur le sol suite à sa dernière action, à sa droite, un corps gît, dos au sol, les yeux fixes. A son entrejambe, une machette reste plantée, droite, comme un signe du destin, que l'assassin saisit de sa main droite. Le plus rapidement possible, il la lance avec une trajectoire courbe, vers les rotules de l'elfe.

Puis, sans accorder un regard à l'elfe, son épée toujours en main, il prend appui de sa main droite sur le corps de l'agonisant castré et cambre sa jambe gauche. Avec une légère impulsion de cette main sur le corps et de sa jambe, il se relève en grimaçant à cause de la douleur que lui a fait subir ce mouvement, et charge l'arbalétrier toujours en train de recharger, son épée tendue en avant par ses deux mains. Il n'allait pas avoir le temps, au vu de la vitesse de l'assassin et de la taille de la salle, de recharger son arme sans être blessé...

Pendant ce temps, à l'extérieur dans les champs, l'air se condense en un point fixe. Ce point est un petit trou noir, d'où sort un rayon de lumière orangé. Un portail commence à s'ouvrir...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeMar 24 Jan - 13:17

Son mouvement pour se relever, pour lancer la hachette depuis une position couché, tout cela tire sur les muscles thoraciques abimés, sur le bras souffrant, sur la jambe amoché, sur ces multiples blessures nées de l’escalade sur nombres de petites douleurs et de vrai blessures rependant le sang qui se fon-dent dans un amas de ce que l’homme imbécile appelle seulement souffrance. Pourtant, contre toute battante son corps suis ses ordres, même après avoir percuté le sol et fait bougé tous les os qui n’étaient plus fixes … Son flan exposé alors qu’il se jetait sur la droite pour rejoindre le planché nourrit par les sangs diverses avait été lardé de deux coup rapide d’épée de la part de l’elfe qui avait dut en-suite reculer sous la menace de la machette.

Alors que l’arme avait quitté la main de l’homme pour courir le ciel dans le crissement d’une rotation et la turbulence de l’air qu’elle laisse derrière elle l’assassin ne regarde pas sa première proie, sa cible qu’il a écartée pour quelques instants encore. Pourtant les sons lui viennent encore et la hache s’arrête alors que le scarabée bouge une nouvelle fois dans sa poche toujours aussi pressante. Après s’être écrasé sur lui de tout son poids il est obligé de se souvenir que le magicien lui avait mis comme agrafe et non comme bijoux caché … Qu’importe, une fois de plus sa position l’empêche de l’atteindre et le monde doit avancer sans vraiment savoir ce qui se passe.

Devant lui, a encore quelques pas, les petites mains du gnome affolé remonte la manivelle de plus en plus vite, comme si sa vie en dépendant. Alors l’épée qui s’approche et le reflet de la lune sur le métal froid lui rappelle sa haine farouche des comparaisons stupide que les narrateurs impotents se sentent obliger de mettre dans leurs histoires. Sa vie n0’était suspendu que par un fil, fil qu’il remontait avec rage et un grand crie de détermination, un hurlement primaire que même un minotaure aurait été ca-pable de reproduire.

Alors, après une accélération de la cadence incroyable il commence à lever l’arbalète en hurlant une insulte en gnomique envers l’assassin. Mais les paroles se perdent dans un gargouillis sanguin alors que sa tête quitte le reste de son corps, l’épée a touché juste, décapitant sans un mot, hottant la vie sans un regret.

Alors, à cette instant, il peut entendre le crissement derrière lui, la hachette l’as suivit dans sa course, détourné par la magie de l’elfe et renvoyer directement dans le dos de l’assassin de ceux qu’il appelait ses frères, ses enfants, sa famille. Celui qui tue alors qu’il travaille pour le coupable de leurs malheurs, celui qui tue sans savoir, mettant sur son futur chemin ceux dont les ennemis étaient communs … La machette est derrière lui, elle se plantera dans sa nuque ou sont dans dans quelques centièmes de se-condes … La mort après la mort ? Il ne faut jamais croire un magicien, jamais le quitté des yeux, jamais oublier que les lois ne sont pas les mêmes pour lui, il les oublie bien trop souvent et seul compte l’imagination.

[PS: Fais ce que tu veux avec ton magicien, mais je te donnerais la prochaine mission,
A bientot pour de nouvelles aventures toujours plus ... Dangereuses
Courant après l'odeur de sang, il vie.]
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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeSam 28 Jan - 18:06

Spoiler:

La douleur continue. Encore. Cette fois, au flanc. Deux fois, même. Les ténèbres reviennent, pour l'emporter. Mais il ne peut pas se permettre de mourir. Pas encore. Pourquoi déjà...? Ah oui. Pour eux. Comme la première fois.
Les ténèbres qui s'étaient amassés dans son esprit alors qu'il tranchait la tête du gnome commencent à repartir... Pour combien de temps encore?

Alors que la tête du gnome s'effondre, Le Mercanti se retourne rapidement. Sa tête, à cause de tout le sang qu'il a perdu, commence à tourner et élimine encore un peu de sa concentration en miettes. Mais il parvient à voir la machette filant vers lui. Et réagit en conséquences.

Sa main gauche, blessée, lâche l'épée et son bras droit, encore intact, se retire en arrière. Puis, alors que la machette n'est plus à un souffle, Le Mercanti frappe la courte lame de toutes ses forces. Celle-ci repart, avec une trajectoire plus chaotique que jamais mais toujours droite, vers son dernier lanceur. Un elfe ex-chef d'une bande de bandits.

Enfin, tentant le tout le tout, l'assassin, à l'aide de sa main gauche, sort le bijou-scarabée de sa poche. Réprimant un frisson, il ouvra la bouche, et cala le bijou entre sa langue et son palais. Le risque d'être étouffé par celui-ci était moins fort que celui d'être une fois de plus attaqué par ce magicien. Mais maintenant, il pouvait s'en servir. Puis il prend sa lame dans sa main gauche, tire un dernier couteau de jet et se prépare à le lancer, en se calant contre le mur, à côté du cadavre sanglant du gnome.

Protégé par la trajectoire de la machette, il ne peut pas être touché à l'avant. C'est pourquoi il surveille surtout ses flancs, au cas où l'elfe retenterait une attaque sournoise. Mais surtout, il espère : il espère que le scarabée serve enfin à le protéger, en lui permettant de voir la position réelle de ce dangereux adversaire....

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MessageSujet: Re: Première mission   Première mission Icon_minitimeLun 6 Fév - 8:43

La course de la hache avait été dévié par le coup d’épée mais cette déviation, déjà spectaculaire à elle seul ne pouvais être contrôlé autrement que par magie et c’était ce que l’elfe faisant sans aucune pitié ni merci. Alors qu’il mettait un scarabée affolé par les perturbations magiques omniprésente dans sa bouche la hachette revenait sur l’angle réserver à se bras meurtrie, difficile à contrer, impossible ? Mortel. Alors qu’un sourire malsain s’écrivait sur le visage du meurtrier immonde qui n’avait pour seul but que la vengeance d’amis qui n’était pour rien dans leurs morts, dans ce monde où l’on leurs avait arraché leurs rêves si tôt comme on arrache la vie à une femme en la laissant seul porté le fruit de votre culpabilité …

Pourtant tout ne devais se passé comme il le voulait, le destin, maitre implacable et mortel avait encore son mot à dire et personne ne pourrais passer outre les instants de souffrance qu’il pouvait donner et offrir gracieusement sans rien demander en retour qu’une tristesse dont il se nourrit les jours de pluie. Et, alors que l’orage s’amoncelait dans le ciel de nuit, la hachette s’arrêta devant le visage de l’assassin et tombât, courbant sa course propulsé par la magie sous la douleur de sa maitre … Les mains de l’elfe se refermais sur son cœur, la douleur visible dans ses yeux semblait si faible par rapport à l’incompréhension qui fixait la tête coupé du gnome dont le sourire était bien trop malsain et figé pour être réel. La tête, figer sur le sol dans une mare de sang encore bouillonnant barbouiller de son propre fluide vital regardais l’elfe que le dernier de ces carreaux était venu planter, transpercer de part en part et faire oublier au monde…

En bas des escaliers une voix bien connue de l’assassin parla, posa des mots au milieu du massacre comme seul les hommes sans foi et leurs confrères immondes savent le faire, sans respect ni crainte de ce qui n’est plus que pourriture et chaire qui ira nourrir les verres :


“Ce ne fut pas une action exceptionnelle mais je te garde tout de même, je te laisse en bas un portail qui te mènera prêt d’un magicien dans un lieu peuplé de cadavre, ce magicien pourrais être un allier nécessaire si tu arrives à le convertir à tes besoins. Je t’envoie tuer un homme dont je te laisse un cro-quis en bas, il se nomme Nacovar D’Algonar et se prêtent Cavalier du Bâton. C’est un redoutable ma-gicien et je peux juste affirmer qu’il se trouve en ce moment dur le continent pas loin des montagnes d’horizon ni du pays des nains. Je le laisse à ta charge, voyons comment tu te débrouille face à de vrais magiciens.”

[Suite ici ==> ()]
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