Mission 01

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La demeure était telle que l'avait décrite Hywyn: spacieuse, ouverte, mais néanmoins sobre. Le noble qui y habitait avait réussit à créer une maison qui montrait son statut d' aristocrate tout en étalant pas sa richesse. Il était humble. A tout les coups, il refuserait de juger quelqu' n sur son apparence, en bien et en mal. Khalina allait devoir jouer parfaitement son rôle si elle voulait pénétrer à l' intérieur de la demeure.

Pour commencer, il fallait d'abords entrer. C'était l'étape numéro un. Le plus dur en fait. Mais la voyante espérait que la potion qu' elle avait réalisée lui faciliterait la tâche. Certaines de ses potions n'agissaient sur les personnes qu'à travers leurs sens. Même une liche pouvait sentir l' odeur d' une fleur. Alors sentir l'odeur d'un filtre d'amour, cela avait les même effets. Ce n'était tout simplement pas pareille, c'est tout. C'était pour cela que même Hywyn et Eowald pourraient être envoutés par les potions de Khalina si elle se décidait à en créer de telle sortes que leurs odeurs se dispersent largement dans l'atmosphère.

Mais pour le moment, il fallait charmer le (ou les) garde humain qui surveillait l'entrée de la demeure. Cela devrait être simple normalement. Arrivée au coin de la rue, la jeune femme blonde qu'était devenue la nécromante se séparât de ses alliés, sortit une fiole d' un bleu transparent, et en versât plusieurs gouttes sur sa paume. Avec celle-ci, elle se recouvrit le visage et le cou du parfum qu'elle avait créer dans la nuit. D'énormes cernes lui alourdissaient les yeux, et cela ne ferais que l' aidé dans son rôle de jeune aventurière épuisée cherchant un lieu où se reposer.

Lorsque le(s) garde la virent arriver, il remarquèrent qu'elle semblait épuisée par une marche bien trop longue pour ses jambes. Que pouvait bien faire une femme d' aspect si fragile, qui semblait si perdue, dans une telle métropole qu'était Fentaeris? Son sac de voyage semblait si lourd pour ses épaules si frêle, et son visage témoignait de la douleur que lui arrachait chaque pas. Son âge ne devait pas être élevé, tout au plus 18 ans, mais elle en paraissait 20 à cause de son état de fatigue.

Oui, Khalina jouait parfaitement son rôle. Lorsqu' elle s' adressa à eux, la jolie blonde leur dit d' une voix exténuée:

-Pardonnez-moi messieurs, est-ce la la demeure de Monseigneur Zirejar?

Afin d'être sûre d'abaisser la vigilance des gardes, Khalina utilisât, en plus du parfum qu' elle avait créer cette nuit, son don qui permettait à sa voix d'embrumer les esprits de ces interlocuteurs, les forçant à faire ce qu' elle voulait. Sans qu'ils ne s'en rendent compte, une petite voix à l'intérieur de leur tête leurs disait :

"Ait confiance, cette pauvre gamine est épuisée. Tu ne va pas l' abandonner là, à la merci du premier marchand d' esclaves ou ivrogne venu!"

Le garde arriva et la regarda de sa démarche calme et sans plus réfléchir il ouvrit le lourd portail de fer sans qu’un grincement ne se face entendre puis tendit la main vers la demoiselle.

-˝Venez donc petite demoiselle, on va vous trouver quelque chose à manger en attendant. Pourquoi voulez vous voire monsieur Zirejar ? Qu’elle est votre requête ?˝

Il fit signe à autre garde par une fenêtre qui prit sa place et emmena la petite demoiselle vers la cuisine. Pourtant malgré tout cela, et toute cette odeur qui devait l’affecter elle aussi sachant qu’elle n’avait en aucun cas pris un contre poison, il restait une petite voie qui le mettais sur ses gardes et l’empêchait de la quitté des yeux.
La gardant du coin de l’œil il lui amena de la nourriture et la fit assoir sur une chaise dans cette cuisine simple ou mangeait les garde et les quelques domestiques dont il n’y avait que l’ombre du travail. Aucun autre homme que son garde n'était dans la cuisine, ou du moins ce fut vrai un cours, trop cours instant.
Un homme fin en livrée de doméstique, l'habit noir coupé à sa taille par un quelconque couturier, s’inclina devant la petite voyageuse et demanda d’un ton respectueux :

-˝Que doit-on dire à monsieur ?˝

Dehors les deux hommes attendaient … Attendaient quoi vue qu’aucun signal de secours n’avait été prévus ? Peux être un crie… Il était cacher mais voyait la maison et surtout entendraient un appelle assez puissant pour sortir de cette bâtisse.

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Un timide sourire aux lèvres, la jeune femme passa par le portail ouvert, ne scessant de jeter des regards un peu appeurés autour d' elle, comme si elle craignait d' être suivit par quelqu' un. Ou quelque chose....
Arrivé dans la cuisine, la "petite demoiselle" s' assit timidement sur une des chaises qu' on lui proposait, avant de commencer son récit:

-Je me nomme Koraïlle, je suis originaire d' Azrad, une petite ville des Provinces du Sud de Déméria.

Sa vois était frêle, comme si elle craignait d' en drie trop à chaque mot qu' elle prononcait. Le garde put voir qu' elle ne céssait de jeter des coups d' oeils à la porte menant à la cuisine et à la fenêtre qui donnait sur l' extérieur. Devait-elle dire ce qu' elle savait, en dire juste un peu? Elle ne le savait pas! Mais si celui qui la recherchais était là, dehors, en train d' attendre sa sortie, alors il valait mieux qu' elle attende Monseigneur Zirejar.

-J' ai parcourut une longue route depuis le Sud, je suis épuisée, et je cherche le gite et le couché pour la nuit. Ainsi qu' une protection tant que je serais dans cette ville... Car j' ai apprit certaines choses qui pourrait intérésser votre Maitre. A propos de la Magie Noire...

Jetant un dernier regard apeuré vers la fenêtre, la jeune blonde se retournat vers le domestique sui lui faisait fàçe avant de rajouter:

-Si vous voyez ce que je veux dire.

Khalina jouait son rôle à la perfection, elle le savait et en était sûre. Le plan qu' elle avait à l' esprit comportait sûrement quelques part de chance, mais dans une telle mission, il ne pouait en être autrement. Elle savait ce qu' elle faisait: attisé la curiosité de son interlocuteur afin d ele forcer à la mener à son maitre. Devant lui, elle pourrait le "convaincre" de la laisser dormir chez lui cette nuit. Et là, elle le tuerait.

Le majordome la regarda, puis regarda le garde qui frappa sur un point du mur de la cuisine deux coups. Un homme armé d’une épée passé le long de sa cuisse et en habit d’escrimeur sortie d’une porte de la cuisine. Il regarda la demoiselle tentant de percer son esprit et son âme par un simple regard puis il s’assit en face d’elle sans rien avoir dit. Prenant un bout de viande sécher pour le mettre dans sa bouche il commençant enfin de parler.

-˝Qu’avez-vous à me dire sur cette magie noire petit demoiselle ? Si vos renseignement sont intéressant je pourrais vous offrir une protection un logement et surement un voyage jusqu’à un endroit tranquille. Si par contre vous n’avez rien à dire je serais obligé de vous remettre dehors après ce maigre repas. Si je nourrissais tout les mendiant du quartier je ne pourrais plus me nourrie moi-même et des centaines de petits endroit on été mise en place par des nobles pour nourrie les pauvres … Les voyageurs peuvent donc en profiter eux aussi.
Ces gens sont de confiance, je vous écoute donc.˝

L’homme avait un maintient de noble, pourtant un petit quelque chose gênait, quoi ? Après tout, tout dans ce noble gênait, il puait la gentillesse et l’absence de vrai complot, il voulait seulement hotter la ville de ce qu’il considérait comme une pourriture : La magie noire. Mais son regard cherchait encore à percer celui de la demoiselle, comme s’il se doutait de quelque chose, ou s’il cherchait d’avance la vérité. Un regard à perturbé tant de gens… un regard qui perce l’âme, un regard bien supérieur à ce regard de nobliaux, un regard d’homme habituer au combat et à la protection, un regard d’acier.
Le majordome c’était mis à faire la cuisine avec des gestes précis tandis que le garde c’était adosser à la porte comme pour lui montrer que personne ne pouvais rentrer à moi qu’il ne le veuille. Elle était en sureté, ou moins si elle comptait assassiner quelqu’un…

Un silence, ou peux être un bruit trop puissant pour être un silence ? Que sais-je toujours est-il qu’il y eut une lumière et un bruit fracassant, la table en bois venait d’exploser en dizaine de milliers d’échardes de bois mais étonnamment aucune n’avait frappé un des êtres vivant ni même la nourriture qui avait pris place sur la dite table un instant plutôt et qui avait mysterieusement disparut des assiètes... Mais la chose la plus étonnante était un bruit, un cri. Un cri de gamin, puissant et semblant sans fin, fendant l'air et les autres bruit pour donner quelque chose du genre :

-˝TTTAAATTTAAA YYOOOYYOOOO LES MISSANT N’ON QU’A BIEN SE TIENDRE CAR VOILA SUPER DUDUL ET SON SAMOURAÏ QUI DEBOITE AINSI QUE SA COPINE QUI RALE SUPER FORT ET QUE SA VOUS POUTRE BADORE !!!˝

Quelque chose du genre … Après tout avec les autres bruit il n'était pa facile de comprendre quoi que ce soit. Car, de par une logique qui aurait put échapper à quelqu'un de non habituer tel que le créateur de ce massacre, tout les gardes de la maison semblaient accourir vers la nourriture à l'instant précis de leurs apparitions comme si ils avaient été pris d'un faim soudaine mais tous en meme temps...

Mais au milieu de la poussière de bois, alors que personne n’avais eut le temps de bouger le plus petit des doigts, apparurent deux silhouettes et demi. Ou plutôt deux silhouettes car le demi c’était mis à courir partout dans la cuisine pour récupérer la nourriture qui foisonnait et la mettre en sécurité dans sa petite bedaine : il avait déjà mangé tout ce qu’il avait si habillement négocier. Mais alors qu’il avait la bouche pleine il envoya à l’assembler :

-˝ Nous on est les zentils et on va vous z’aider monsieur-le-faux-duc-qui-fait-croire-qu’il-est-le-vrai ! M’enfin elle z’est une missante qui met du parfum pour faire croire qu’elle est zentil badore nah !˝

Autour de lui la cuisine se vidait de sa nourriture comme si un nuage de sauterelle était passé par là, sauf qu’un nuage de sauterelle mangeait beaucoup moins vite … Et qu'un nuage de sauterelle ne faisait pas apparaitre des gardes armer d'épée et pret à en découdre.

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Astélia patientait sur le mur de brique, n'entendant point ce que disait le samouraï et le jeune garçon. Soudain, ce premier avançait, juste après avoir dit a Dudul de fermer ses yeux - ce dernier qui, d'ailleurs, laissait de grosses fentes entre ses doigts - et s'aventura devant la mercenaire. Ryûseï l'embrassa d'une façon un peu gauche et maladroite d'une durée ni trop courte ni trop longue (la mercenaire n'avait rien à dire car elle faisait de même...). Puis, Dudul s'approcha des deux jeunes gens, Astélia oublia toutes ses colères envers lui de toute à l'heure et lui sourit. Dudul le 'Négociateur' approcha la main de Ryûseï et celle d'Astélia jusqu'à ce qu'elles se touchent. Cette dernière lui lança un regard incompris mais ne put ajouter quelque chose car elle fut instentanément téléportée. La jeune femme fut soudainement submergée par la lumière qui s'arrêta ensuite dans un éclat d'échardes de bois pour laissé place à un nuage de poussière. Déjà, Dudul criait dans toute la salle.

-˝TTTAAATTTAAA YYOOOYYOOOO LES MISSANT N’ON QU’A BIEN SE TIENDRE CAR VOILA SUPER DUDUL ET SON SAMOURAÏ QUI DEBOITE AINSI QUE ET QUE SA COPINE QUI RALE SUPER FORT ET QUE SA VOUS POUTRE BADORE !!!"

Ceci eut le don d'exaspéré Astélia, et lorsque le "SA COPINE QUI RALE SUPER FORT" sortit, la mercenaire tira la tronche, le nuage empêchant tout le monde voir sa tête. "Mais je rale pas fort si ?" pensa soudainement la jeune femme. Déjà, le Négociateur se gavait de gâteau, les 'volant' à la vitesse de la lumière...

-˝ Nous on est les zentils et on va vous z’aider monsieur-le-faux-duc-qui-fait-croire-qu’il-est-le-vrai ! M’enfin elle z’est une missante qui met du parfum pour faire croire qu’elle est zentil badore nah !˝

Et comme si cela ne suffisait pas, Dudul en rajoutait ! La jeune femme sourit intérieurement : c'était bien l'insouciance d'un enfant que le Négociateur avait là (quoi de plus normal pour un gamin). Alors, elle se ramena à la raison, recouvrant ainsi son sérieux, déjà, le nuage de poussière se dissipait et Astélia se retrouvait acculée a au beau milieu d'une salle richement décorée, du moins, jusqu'à leur arrivée... Astélia repéra Ryûseï et Dudul, ensuite, elle baissa ses boucliers mentaux. Son esprit s'allongea, triant tous les esprits de la salle sauf ceux de Dudul et du samouraï. Quelques personnes se montrait néfaste pour eux et quelques unes se montraient néfastes pour des personnes de la salle qu'elle ne connaissait point. Une jeune femme de vingt, dix-huit ans était assise sur chaise et un homme à l'âge incertain étaient dans la salle, les observant. Dehors, des gardes se ruaient pour venir à la riscousse de leur maître. La jeune femme sortit son sabre, le prenant à deux mains et montra à Okurayami les gardes. Tout sourire s'éffaca sur le visage d'Astélia, ne se concentrant plus que sur le combat à venir... Rien que le combat.

Tout s'enchaîna très vite. En fait pendant un moment je n'étais même pas certains d'avoir tout compris. Et je n'avais jamais eût l'impression ou été traité d'esprit lent. Après que j'ai embrassé Astélia, Dudul nous prit la main et aussitôt la rue disparût, remplacée par un nuage de sciure apparût lorsque nous avions vraisemblablement atterrit dans ce qui semblait être une table. Mais qu'est-ce que Dudul était en fait ? Une illusion ? Un mage inconscient de ses pouvoirs ? Un Kami ?! J'avais dû mal à saisir ce qui s'était passé, où étions nous ? Et qui se trouvait avec nous ? Dudul était toujours là, aisément reconnaissable à ses cris et à la nourriture qui disparaissait autour de nous. Une cuisine ? Mâchait-il seulement ?

Mais bientôt, la sciure retomba et je trouvais quatre visages inconnus. Une jeune femme blonde, une sorte de serviteur à l'air distingué et un peu coincé, un homme d'arme et un homme étrangement vêtu, armé d'une épée. Un soldat ? Difficile à dire. Il ne portait pas d'armure mais sa tenue semblait conçue pour ne pas entraver ses mouvements. Une tenue d'entraînement peut-être ? Mais même dans ce cas il semblait trop fier pour n'être qu'un simple soldat. Un officier dans ce cas. Étrangement, aucun de nous n'avait été blessé par l'explosion de la table et la seule marque qu'elle nous avait laissé était une légère couche de sciure.

Mais bientôt on entendit le bruit de bottes qui battaient le sol au pas de course. Des gardes qui venaient au pas de course ? Mais où étions nous par tout les Kamis du Panthéon ?! Chez le Duc ? Alors où étaient les ornements auxquels je m'étais attendu chez un noble Démérien ? Décidant de ne pas réfléchir d'avantage, je glissais mon bras droit le long de la manche du manteau et d'un mouvement de mon épaule gauche je me débarrassais de mon manteau qui tomba au sol. J'avais vu Astélia dégainer. Je n'avais pas envie de tuer des Démériens, c'est pourquoi Hoshi et Reikon restaient dans leurs gaines. Ils ne gouteraient pas au sang à moins que je n'y soit forcé. Levant ma main droite jusqu'à mon épaule gauche dans une garde défensive, mes genoux se plièrent, prêt à bondirent, prêt à agirent. Puis, je passais le bras gauche devant la lame d'Astélia. Nous attendrons d'être attaqués pour nous battre.

Mais alors je me rappelais d'une chose qu'avait dit Dudul. Un faux Duc ? Était-il omniscient en plus d'être capable de téléportation et de gloutonnerie ?

"- Sir Duc-Dono ?" m'écriais-je. Ignorant que le suffixe Dono ne s'utilisait pas à Déméria, comme tout suffixe de politesse Hùbéïen. "Je suis Okurayami Ryûseï le loup de Ming-Chè. On m'a envoyé vous protéger !"

J'espérais que ces paroles suffiraient à éviter un bain de sang. Si nous étions bien chez le Duc visé par le complot des Pjeyhs. Sinon j'aurais l'air stupide en plus de mourir submergé par les gardes.

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Alors que la jeune femme s'apprêtait à répondre à l' homme qui lui faisait face, afin de lui répondre qu'elle ne parlerais que dans un endroit isolé sur le complot qui se préparait contre Monseigneur Sirejar et le Roi, qu' un nuage de sciure et de lumière apparut dans la cuisine, et que la table explosât. En réalité, Khalina, ou plutôt Koraïlle, puisque c' était le nom d' emprunt qu'elle avait utilisée pour ce désigner, ne compris pas grand chose à la scène. Apparement, un jeune mage dont la magie était également interdite avait téléporté deux mercenaires, dont ont qui, apparemment, était hubein. Tandis que le jeune goinfre se mettait à voler toute la nourriture de la cuisine qu' il ingurgitait au fur et à mesure qu' il la prenait, la jeune blonde, elle évaluait la situation? Nous avions donc une salle remplit d' n faux-duc, d' une dizaine de gardes, de deux mercenaires, d' un mage affamé et d' une nécromancienne polymorphe. Si elle échouait à tuer le Duc aujourd'hui' hui, nul doute que la situation pourrait facilement se retourner à son avantage: on avait utilisé la magie arcanique, bannit de ses terres, dans la demeure du Duc! Rien de plus qu' une rumeur pareille pouvait discréditer Zirejar pour un long, long moment. D' autant plus que Khalina savait se montrer très persuasive quand il le fallait.

Mais pour cela, il faudrait d' abord qu' elle se sorte de cette situation. Heureusement, elle avait de tout dans son sac. En dernier recours, bien sûre. Juste au cas où. Le sang ne couleras pas aujourd'hui, du moins, pas de la main de Khalina. La situation lui échappait, et si il y avait une chose qu' elle détestait plus que tout au monde, c' était bien cela. Elle avait peaufiner son plan, du début à la fin, il était parfait. Et maintenant un évènement imprévue, et imprévisible, venait tout gâcher! Ce sale morveux allait souffrir pour cela ! Mais avant toutes chose, il fallait réagir, jouer de la spontanéité. Et pour cela, Khalina était assez douée. D' autant plus qu' elle savait se montrer convaincante quand il le fallait.Ainsi, elle prit une mine terrifiée à peine le jeune garçon fut-il apparut dans la cuisine et, pendant que le Hù-Béï s' adressait au faux-noble, elle se mit à hurler de terreur avant de rajouter:

- De la magie Arcanique ! C' est un hérétique ! Au secours, a moi Chevaliers!

Tout en continuant d' utilisé des termes presque voir totalement identiques aux précédant, marquant ainsi de manière forte le fait qu' elle était terrifié et ne pouvait plus avoir de paroles cohérent, Khalina se mit à penser:

"Hywyn, Eowald, si vous m' entendez, je pense qu' il serait amusant de discrédité le noble en répandant la rumeur sur l' utilisation de cette magie hérétique dans sa demeure. Mes cris vont sûrement alerter la population étant donné que j' ai prit soin de criée aussi fort que possible. Agissez en conséquence, mais restez prêt de la demeure, la situation devient dangereuse ici...."

Elle ne savait pas si ils l' entendrait, mais elle se dit qu'Eowald en était capable. Il serait sûrement apparut dans la seconde qui suivait la mort du Duc, si Khalina avait put tuer le duc. Elle espérait que son petit jeu serait suffisant, qu' en hurlant, elle avait utilisée à nouveau son pouvoir de contrôle des esprit, prenant soin de n' aller que dans ceux des gardes. Ils étaient forcément loyaux envers Déméria, et respectaient par conséquent ses Lois. En toute logique, même sans persuasion magique, ils attaqueraient le jeune mage, la téléportation étant bien connu comme un moyen arcanique de déplacement.

Le silence, voilà ce qui avait mis le plus longtemps à s’effondrer, un silence que seul la voix de Dudul et le bruit de cet engloutissement permanant née d’une magie inconnu perçait mais ne levait. Un silence lourd qui avait pesé comme une chape de plomb jusqu’à ce que la demoiselle se mette à crier. Un instant qui fut une éternité avant le chaos.
Les mots de magie avait traversé les oreilles des soldats qui s’étaient mis à sauter sans douceur sur le petit d’homme qui pour attraper un pot de confiture sur l’armoire c’était téléporté dans l’action et c’était accidentellement retrouver hors de porter. Le soldat déstabilisé était donc tomber face contre terre ce retrouvant un instant après à nouveau écraser sous la masse du petit bonhomme qui c’était enfin assit trouvant le siège bigrement confortable et c’était mis à descendre la marmelade et les restes de pain qu’il avait trouver vidant le sac qui le contenait avant sur le petit soldat-chaise-très-meugnon-qui-ressemble-hachement-à-un-humain-assomé. Après tout pourquoi se poser des questions complexes quand on vous avait trouvé une chaise.
Le duc lui n’avais pas bougé, regardant calmement la débâcle de son garde qui s’était vaillamment assommé contre la porte de tiroir placer sous la table de travaille et contenant au bruit sourd un grand nombre de couteau de table et de cuisine. Puis voyant que les autres soldats s’apprêtaient à essayer d’embrocher le petit magicien qui semblait la proie de tous excepter des deux mercenaires il hurla enfin :

-˝SILENCE ! Chacun s’expliquera à son tour. Commençons par vous petit magicien, que fait tu ici alors que tu sais que tu peux y trouver la mort ? Et surtout pourquoi faire usage de ta magie honnie dans ses lieux ?˝

-˝Humf ? Heu … Ha zi ze zais, ze zuis pas zeulement izi parze que z’ai faim ! Non non non ! Ze zuis izi parze que badore les missant Pjeyhs y font un complot contre votre Duc et ils veulent le tuer … Mais ils zavent pas vous vous êtes le faux et normalement c’est une dame qui avait un plan zuper trop magique fort qui déboitte qui devait le faire. Et n’après bein un missant zirz … ziruge … zirurguien … Z’aime pas ce mot … Monsieur, bein il devait vous voulez vos organes et faire croire que vous z’êtes vivant ! Et tada ! Comme za vous zauriez aider au complot ! Z’est fourbe comme plan hein ?! Et donc comme ze vous z’amène vos zauveur …˝

D’un geste calme il montre les deux damoiseaux.

-˝Bein ze me récompenze tout zeul ! Parze que tel que ze vous connait vous m’auriez donner de l’arzent et z’en ai déjà plein mais z’est lourd zur l’estomac … alors ze préfaire la marmelade zur un bon zieze bien comme y faut … D’ailleur vous voulez pas me le vendre votre zieze ? Il est mazique ! Il apparet quand on veux un zieze c’est croc bien ! … A au faite … Les deux zens là … Ils zont amoureux mais faut pas le dire … Ils croient qu’on le zais pas … Alors SSSSUUUUTTTTTEE !˝

Il mit son doigt devant sa bouche et sourit au duc qui fit de même avec un grand sourire née du ridicule de la situation. Les gardes plus calme qu’il n’y a quelques instant eux ne souriait pas spécialement et regardait à tour de rôle tout le monde dans cette odeur de bois qui cachait toutes les autres.
Puis le duc regarda les autres :

-˝Je savais déjà que les Pjeyhs m’en voulaient mais je ne savais pas ce qu’ils voulaient de moi … Maintenant tout s’éclaire. Je soupçonne donc ce petit homme d’avoir payer sa nourriture et la table casser plus que de devoir. Pour ça vie nous verrons après.
Et vous monsieur ? Mesdames ? Qu’avez-vous à dire … Je croix que tout le monde peux parler après tout … Nous somme entre ami ici bien. Et tout ce qui est dit pourra en dévoiler plus sur les autres.˝

Il sourit de plus belle. Il avait indéniablement un puissant charisme et l’impression la plus impressionnante était sa capacité à crée un îlot de calme dans tout ce chaos, comme si il avait avant tout vécu dans la guerre.

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Le silence était de plomb. Aucune parole ne fut échanger alors que Ryûseï fit signe à la mercenaire de ranger son sabre. La jeune femme fit un tour sur elle même avec son sabre qui finit dans son fourreau. La mercenaire s'inclina devant le Duc, jetant un regard soupçonneux à la dame blonde qui jouait la comédie, ne sachant pas très bien quel était son but. Soudain, elle se releva et jeta ses yeux de glace dans ceux du Duc.

- Cher Duc, je me suis rendue ici avec mon compagnon pour 'éliminer' la menace qu'était les Pjeyhs. Jusque là, mon compagnon était la cible que m'avait donné mon employeur : Un Pjeyhs. Plus précisément, Grahande Pjeyhs. J'ai rompu mon contrat devant mon ancienne cible, sachant que je n'aurait aucune chance de triomphée de lui et je lui est fait une promesse sur mon sang de ne plus tenté quoique ce soit contre ce dernier. Seulement, mon employeur va sans aucuns doutes chercher à me tuer (il me l'avait d'ailleurs dit) comme j'ai rompu le contrat. Alors, nous sommes autant ici pour vous protéger que pour le tuer dans le but de m'enlever un poid.

Astélia s'inclina une nouvelle fois, jetant un regard au jeune garçon qui s'amusait à jouer au chat avec les gardes, mengeant par la même occasion. Alors qu'elle se relevait, elle fit signe au samouraï (d'ailleurs plus diplomate qu'elle) de parler si il le désirait. La jeune femme parcouru quelques mètres pour arriver aux côtés d'Okurayami...

Cet homme. Duc ou pas, il avait une puissante autorité et avait rapidement imposé le calme, surtout après que la jeune femme blonde ait hurlé à l'hérésie. Puis il nous demanda de parler à tour de rôle. Il devait se dire que cela expliquerait le pourquoi du comment. Peut-être bien que oui. Mais avec Dudul rien n'était moins sûr. Avec ses mots d'enfants, bien que je soupçonnais qu'il ne soit pas juste un simple enfant, il expliqua pourquoi il nous avait amené ici et la menace qui planait sur le Duc. Il ajouta autre chose sur Astélia et moi mais je devais bien avouer que pour l'instant je n'en avais cure. Peut importe cette elfe avec qui j'avais pût échanger un baiser, je n'avais plus qu'un objectif, protéger le Duc et éliminer la menace Pjeyh. Certes je n'en n'oubliais pas mon obligation de la protéger tant que Grahande serait en vie mais si je devais choisir entre les deux, je me demandais bien pourquoi je choisirais cette mercenaire. Cette dernière expliqua à son tour pourquoi elle était là. A cause du contrat sur ma tête, confier par un Pjeyh. Cela me surpris qu'elle parle de cela autant que cela m'agaçât qu'elle m'appelle compagnon, avec les propos de Dudul, cette situation allait devenir ambigüe. Ce n'étais peut-être pas la meilleure façon de se faire bien voir du Duc qui avait pour l'heure droit de vie ou de mort sur nous.

Puis apparemment se fût mon tour de parler. Laissant ma garde défensive de côté je me redressais et laissais mes mains le long de mon corps et m'inclinait devant le Duc. Peut-être cela pouvait-il paraître curieux, cet homme aux traits de Hù-Béï, si étrangement habillé, torse nu laissant voir ses muscles taillés par l'entraînement et le combat, ce bandage sur tout son bras et cette protection sur l'autre qui s'inclinait devant un noble démérien. Mais pour moi le respect envers les nobles n'étais pas juste une question d'ethnie, de peuple. De plus, le seul charisme de cet homme suffisait à lui valoir mon respect. Sa volonté était forte et je doutais qu'il soit incapable de se défendre seul. Un homme digne de son rang sans nul doute.

- Mes deux compagnons de routes ont dit vrai monseigneur. Du moins pour ce que j'en sais. Cela fait déjà longtemps que je sais pour les Pjeyhs et il me fût demandé de quitter mon pays natal pour venir contrer le danger qu'il représentait pour le roi et déméria. Pourquoi moi ? Je ne sais pas mais je vous demande de bien vouloir nous croire.

Marquant une pause, je prit le temps d'observer avec attention toutes les personnes présentes dans la pièce. Les gardes semblaient plus sereins bien que toujours prêt à agir. Au moins ils ne nous attaqueraient pas dans un accès de nervosité. Le duc paraissait lumineux de charisme, Astélia avait plonger ses yeux dans ceux du noble, Dudul dévorait de la marmelade sans sembler se souciais de ce qui l'entourer et la jeune femme blonde ne s'était pas départie de son air terrifié ce qui était étonnant. Il était compréhensible que la magie arcanique l'effraie étant donné sa réputation et le fait que sa pratique était punie de mort mais là elle paraissait réellement hystérique pour réagir ainsi.

- Et puisque selon vous nous sommes entre ami, je propose que nous donnions chacun nos noms, il sera plus facile de communiquer si nous pouvons nous interpeller d'une autre façon que par un adjectif qui définit notre apparence ou nos capacités.

Sur ce mot, je lançais un regard insistant à la jeune femme blonde pour lui demander de ce calmer. Difficile de discuter avec quelqu'un qui gurle à l'hérésie. Ces gens là ont plus pour habitude d'allumer des bûchers que de débuter des conversation courtoise pour ce que j'en savais.

- Je vais le redire, je suis Ryûseï Okurayami, appelé le Loup de Ming-Chè. Samouraï et second du Souffle Gris au service de messire le Duc. Mes compagnons sont Astélia la Libre et Dudul. Dis-je en montrant tour à tour l'elfe et l'enfant.

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Pour l' heure, la situation semblait redevenir stable. Ou du moins commencait à en avoir l' apparence. Ce faux-duc, qui n' intéressait plus désormais Khalina, semblait prêt à croire sur parole un enfant qui usait de la magie arcanique et qui c' était introduit dans sa demeure en explosant au passage la table et qui à présent ne faisait ni plus ni moins que voler de la nourriture. Il ne pouvait être que stupide. C' était un démérien, sûrement fidèle au Roi. Ce dernier n' avait jamais autorisé l' utilisation de cette magie hérétique qu' était les Arcanes sur son territoire, et lui, il invitait un mage et continuer de manger et était prêt à le croire sur parole?! Si ce n' était pas le poison de Khalina qui le tuait, se serait les feu purificateur des Chevaliers du Livre. Surtout que des rumeurs circulaient à propos de certains d' entre eux qui seraient actuellement au port de la cité. Et en plus, quel heureux hasard pour Khalina, d' autre rumeurs circulaient à propos d' un arcanien qui aurait été surpris dans ce même port.
Une simple rumeur discréditerait automatiquement la maison Zirejar.

Quand à l' hystérie de Koraill était parfaitement justifiée, puisque les mages arcanien était vu à peu prêt comme des démons par la majorité de la population Démérienne. Vision que les Chevaliers du Livre n' aidait pas à changer. On craignait les arcaniens comme la peste, on les accusaient de tout les maux possibles et imaginnables: des maladies qui sévissent chaques années dans les villes au simple fait du perrissement du lait, en passant par les mauvaises récoltes et les changements climatiques soudain.

En plus, les origines ethniques des deux autres protagonistes ne jouaient pas en leurs faveurs: un Hu-Bei et une Elfe mercenaires. Si cette dernière ne faisait pas partit de la Guilde de Zolt, très réputée à Déméria, même la voix de Koraill pourait avoir plus de poids que la sienne. Quand à celui qui c' était désigné comme étant "le loup de Ming-Che", ce n' était pas la peine d' en parler. Il l' avait même dit lui-même, il venait de Hu-Bei et n' était pas Démérien. De plus, si son passé resurgissait, sa voix ne pèserait rien.

Ainsi, Khalina jugeait la situation plutôt favorable. Hormis la préscence des Gardes, bien sûr.

Conservant son air térrifié, mais tentant de se calmer, Koraill ecartat nerveusement un mèche de ses cheveux blonds de son visage, la placant derrière son oreille, avant de parler à son tour:

-Quand à moi, je me nomme Koraill. Je suis dans votre demeure afin de vous demander protection et assistance. J' ai moi-même des informations concernant la magie noire. On m' à dit de ne le dire qu' en préscence de Duc Zirejar, et seulement lui.

Lorsqu' elle apercut le regard insistant du Hu-Bei, qui lui demandait de ses calmer, la jeune fille térrorisée qu' était Koraill sentit les larmes monter en elle. Elle était effrayée par les Hu-Bei, et les détèstait. Vu les nombres de guerres qui avaient vu s' opposer les deux puissances humaines ces dernières années, il était tout à fait possible, voir probable que Koraill ait perdut un membre proche de sa famille, comme c' était le cas dans de nombreuses autres familles, autant nobles que paysannes. De plus, la simple apparence physique de Ryüseï était intimidante: grand, musclé et en plus, il portait une arme. Dans une autre maisonnée, le premier réflèxe des gardes aurait été de l' à lui enlever. ainsi que celles d' Astélia. Pour finir, il suffit d' un seul coup d' oeil à Khalina pour reperer sur les mains de ce dernier des taces de sang. Elle fréquentait les mrots depuis suffisamment longtemps pour s' en apercevoir. Celui avait déjà tuer, il représentait une menace qu' il faudrait éliminer plus tard.

Ainsi, la seule chose qu' obtint Ryûseï fut de voir cette jeune femme blonde s' effondrer sur le sol, plaquant ses mains sur sa tête et fermant les yeux en gemissant:

-Pitié, dites-lui d' arréter de me regarder ainsi! Il veut ma mort j' en suis sûre, comme d' autres Hu-Bi qui ont déjà tuer mon frère, il veut finir le travail, j' en suis sûre!

Paranoïa dut à la peur. Rien de meiux afin de s' attirer la pitié des autres. Rien de mieux pour discréditer la personne visée. Surtout lorsque celle-ci était la plus dangereuse.

Khalina jouait parfaitement son rôle.

-˝Ainsi soit-il … Koraill, suivez-moi nous allons dans une autre pièce … Vous autres vous restez ici, je reviendrais vous parler après ce petit entretient qui me concerne assez pour qu’il soit bien menez. Il semblerait que vous sachiez que la magie noire en a après moi. Greïll, donne leurs une chaise et vérifie qu’ils m’attendent, ensuite envoi quelqu’un au port vérifier leurs dires. Si le Souffle Gris est vraiment arrivé il a menez avec lui une lourde fumé qu’i nous faudra désépaissir avec beaucoup d’aide. Je suppose que tu a comprit. Ensuite pense à vérifier les fenêtres, les alentours et surtout à rassurer les environs. Envois les nouveaux en entrainement sur le devant de la maison et lance les chasses. Pour finir tu t’occupe des monts et tu ne fait pas de question. Il y a assez de choses qui tourmentent mon cerveau comme cela…
Gyldan tu vas vérifier que ma femme vas bien et tu monte la protéger le temps que cette affaire bouge, tu t’occupe aussi de fenêtres …˝

Il regarda les deux hommes s’activer en se levant puis se dirigea à pas lent vers la porte presque camouflé par laquelle il était entré. Avant de la passer il tendit le bras à la demoiselle puis fixa les deux mercenaires.

-˝Si l’un de vous sort de cette pièce avant la fin de cette affaire vous êtes mort. Ceci vaut aussi pour cette porte qui est une belle limite de votre vie. Je reviens le plus tôt possible. Le temps que cette petite demoiselle me raconte ce qui lui à dit l’homme qui lui à dit quelque chose …˝

Il souriait en disant cela puis la menant lentement dans un dédale de fin couloir il ouvrit enfin une porte d’un petit bureau. Il s’installa derrière ce dernier et montra à un siège à son informatrice. Pour finir dans tout l’apparat qu’il devait être il sortie deux verres et les remplis de vins, un de ceux d’une grande cuvée de Tyral, les meilleurs selon beaucoup de connaisseurs. Une chose était beaucoup plus importante, la magie nécromantique semble inaccessible ici ... Ou plus précisément depuis que le pas de la porte à été passer. Pourtant c'est à cette instant précis que l'information percute comme si une autre pas avait été passer en s'asseyant à la même table que le duc pour discuter d'information sur celle-ci.

-˝Je vous écoute.˝

Dans la petite pièce en bas une autre porte s’ouvrit et un Duc identique en tout point à celui qui était monté si ce n’est ses yeux verrons sortie et leurs sourit.

-˝Raconter moi cela plus en détaille et allons voir ses belles fenêtres …˝

Un dédales de couloirs dans lesquelles Dudul sautillait mais ne faisait aucun bruit, un espace tonnant, une maison truffé de passage secret et une attente de savoir … Ils avaient le temps de parler après tout.

-˝Moi ze zait tout parze que …z’ai manzé une pomme, zi zi ze t’assure hein ! M’enfin ze te dirait pas tout parze que zinon z’est pas t’zallanze, mais son zozie il est zentil … tu l’as trouvé où ? Hein dit ? Avec l’œil du diable ? Hooo z’est ton contre coup ? Z’est mosse za … très mozze …˝

Enfin ils arrivèrent devant une petite fenêtre et le duc regarda à l’intérieur comme si il s’attendait à y trouver la vérité.

Invité

Astélia écouta le samouraï avec soin, sachant que le terme de 'compagnon' que la mercenaire avait utilisée ne lui plairait point, cette dernière ne fut pas surprise lorsqu'elle observa Ryûseï. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsque la blondas avait criée à la mort. La jeune femme aurait bien sortie son sabre pour se payer une bonne boucherie, mais non, elle ne le fit pas. Alors, le duc partit soudain avec la femme-qui-gueulait-à-la-magie-arcanique, les laissant ainsi ici, dans cette pièce et dans cette mouise. "Et M*rde" se dit soudainement la mercenaire. Prenant la chaise qu'un garde venait de lui apporter, elle s'assit le plus confortablement possible. Soudain, un nouveau duc entra dans la salle, il ressemblait en tout point au duc précédent à la différence de ses yeux verrons. Qui était-il donc, un faux duc ? "Sans aucuns doutes" pensa Astélia. Alors, le Négociateur s'exclama :

-˝Moi ze zait tout parze que …z’ai manzer une pomme, zi zi ze t’assure hein ! M’enfin ze te dirait pas tout parze que zinon z’est pas t’zallanze, mais son zozie il est zentil … tu l’as trouvé où ? Hein dit ? Avec l’œil du diable ? Hooo z’est ton contre coup ? Z’est mosse za … très mozze …˝

"Il avait un don pour bien parler ce Dudul !" rêva soudainement la mercenaire. Alors, cette dernière croisa le regard de Ryûseï, l'incitant à parler à sa place.

Cet homme, le duc apparemment, nous avait écouté et notre mort ne semblait pas prévue pour tout de suite. Il avait cependant décidé d'accorder un entretient à la jeune hystérique blonde apparemment dénommée Koraill, nous laissant seul avec quelques gardes. Un joli nom au demeurant. J'ignorais comment il pouvait s'écrire mais cela me faisait penser à ces sortes de pierres colorées que l'on disaient en faite animale et que l'on trouvait facilement sur les rochers, bien en dessous de la surface de l'eau sur les côtes de Hù-Béï. J'ignorais si l'on en trouvait aussi à Déméria mais ça devait probablement être le cas, si elle avait eût de la famille hùbéïenne, elle n'aurait pas réagit ainsi a mon propos. Enfin toujours est-il que le Duc et Koraill sortirent de la pièce nous laissant avec quelques gardes.

Je laissais Astélia s'assoir et ramassais mon manteau laissé au sol. J'aurais pût continuer à rester ainsi torse nu malgré que l'hiver approcha à grand pas mais les us et coutumes de la civilisation voulaient que l'on se vêtissent de façon à cacher l'essentiel de notre peau. Même si pour ma part mon manteau que je ne fermais qu'à l'époque où je dormais encore au pied d'un arbre les froides nuits d'hiver à Hù-Béï, laissait voir les lignes de mon torse musclé et un abdomen forgé par l'entraînement. De plus, mes cheveux laissés libres de toutes entraves, ces bandages, cette protection de cuir et ces deux lames qui me semblaient si féroces. En y réfléchissant, je n'avais pas forcément l'air de la personne la plus civilisée qui soit. Mais l'étais-je ? J'avais passé plus d'un an dans la nature sauvage, traqué comme une bête par les samouraïs et avant cela j'étais possédé par un loup. Créature dont le reflet m'étais apparût dans Reikon.

Ces pensées dessinèrent une mine sinistre et renfrognée sur mon visage qui se dissipa lorsque le Duc revînt dans la salle par une porte dérobée à notre vue. Cela me surprit et ma main se porta instinctivement sur la garde lorsque j'entendis le bruit de cette porte qui s'ouvrait hors de ma vue. Mais lorsque je vis que c'était le duc, je lâchais mon arme tandis qu'une autre chose m'interpellait. Mais y avait-il seulement été ? Pendant un instant je me le demandais bien. Quelque chose était différent mais je n'aurais pas sût dire quoi. Ses vêtements ? Son maintient ? Non rien de tout cela. Quelque chose qui me sautait aux yeux sans que je n'arrive pour autant à l'identifier. Plutôt frustrant comme sensation.

Il nous invita à rentrer dans un couloir dans lequel Dudul sautillait silencieusement en racontant quelque chose que je ne compris pas bien mais lorsqu'il parla d'œil du diable mon échine se dressa un instant. Qu'était-ce donc que cela ? L'œil... Lorsque le Duc s'arrêta, je remarquais ce qui m'avait dérangé. Ses yeux verrons, ils n'étaient pas ainsi lorsque nous l'avions vu auparavant. Alors qu'était-ce que cet œil du diable ? Une façon d'appeler les yeux verrons ou l'une de ses renseignements ou un pouvoirs qu'un enfant de sept ans n'ait pas sensé avoir ou connaître ? Je décidai de ne pas accorder toute ma confiance à cet homme. Je me comporterais avec tout le respect que m'avait inspiré cet homme et la déférence due à un noble mais j'essaierais de ne pas tomber dans un piège. Mais en était-ce seulement un ?

J'enrageais ! Ma vie était tellement plus simple lorsque je me contentais de combattre les samouraïs qui me pourchassaient pour ne pas mourir ! Il n'y avait pas d'énigmes, de questions sans réponses, d'équipage étrange, de capitaine fou, d'inconnus qui voulaient ma mort, d'elfe, d'enfant-magicien ou de démérienne hystérique. Seulement l'acier et le sang. Une vie simple alors pourquoi l'avoir quittée ? Grâce ou à cause de Lupen. Grâce ou à cause de cet inconnu. A la recherche de mon bushido après le massacre que j'avais perpétré contre mon clan. J'avais bien des raisons de le faire. Le chemin de la facilité me conduisait au sang mais j'ignorais où me mènerais ce chemin alambiqués et obscur que je suivais actuellement. Je n'avais qu'une seule façon de le savoir, poursuivre ma route.

- Duc-Dono, est-ce qu'il y à quelque chose de précis que vous vouliez savoir ? Il y à encore des choses que je ne peux éclairée moi-même mais je vais essayer de vous dire tout ce qui nous à amener à apparaître dans votre demeure sans y avoir été invités.

M'excusant de cela en m'inclinant bien bas, je me relevais et plongeais mon regard d'ébène dans ses yeux verrons.

- Je suis un samouraïs qui depuis longtemps n'a de cette caste que le nom aux yeux des miens. J'ai été déchu et il y à peu, j'ai rencontré un homme. Lupen Z'en Rahar, capitaine du Souffle Gris. Un homme lui avait demandé de m'amener sur Déméria afin que j'y retrouve mon honneur et traqué par des chasseurs de primes, je n'eus d'autre choix que de le suivre. Durant le trajet qui nous séparait de Déméria, le capitaine Lupen me demanda de devenir son second durant quatre ans. Promesse contre laquelle il me forgea deux lames.

Saisissant Hoshi Ookami par la garde, je le présentais à plat sur mes paumes, toujours dans sa gaine devant le Duc. Le maintient de cet homme, sa démarche, tout chez lui respirait la guerre. C'était plus un guerrier qu'un noble et il devait probablement être aussi bon que moi lorsqu'il s'agissait de ce battre, une lame entre les mains. Il l'était peut-être même plus. Mais il était probable que je ne le sache jamais. En tout les cas, ce guerrier saurait reconnaître un trésor de forge. C'est ce que je pensais.

- Je suis alors arrivé au port d'Azur où j'ai rencontré Astélia qui avait alors pour but de me tuer mais y renonça. Je la plaçais alors sous ma protection. Je savais que les Pjeyhs étaient l'objectif qui m'était montré par cet inconnu qui m'avait fait venir et cet homme n'était autre qu'un ancien assassin répondant au nom de Grahande Pjeyh. Je décidai alors de commencer par cet homme avec l'intention de l'interroger sur le complot qu'ils mènent contre le roi puis de le tuer pour honorer ma promesse de protection envers Astélia la Libre.

Je marquais une pause, le Duc regardait par la fenêtre et j'en fis pour autant l'espace d'une seconde. Je n'y voyais pas grand chose étant donné l'angle de vue que j'avais mais le noble semblait s'attendre à trouver quelque chose. Qu'importe.

- Mais nous avons rencontré Dudul. Ce garçon que nous avions crût plus normal qu'il n'a pût vous paraître nous parla des Pjeyhs et accepta finalement de nous emmener chez vous. Il semblait savoir que le danger était plus immédiat pour vous que pour le roi. Et depuis je crois que vous savez tout.

Duc ou guerrier ? La première question était si simple à voir lorsque son regard se posa sur les lames du samouraï et que son sourire explosa, illuminant la pièce. Il aimait les armes, les sabres ou les lances, et gagnait son pain en apprenant aux hommes à s’en servir, alors … il avait reconnut le chef d’œuvre qui semblait renaitre d’un temps passé, comme si on avait retrouvé les forgeurs de fusil morts et qu’on leurs avait demandé de retourner à leurs œuvres. Comme si un de leurs descendant n’avait pas été tué par le génocide sur ses forgerons si merveilleux pour retourner le cours de la guerre ou protéger un secret à jamais perdu. Les yeux perdus dans la garde des lames, il observait chaque ondulation du cuir sur la garde forgée pour une main précise. Tout avait été prévu pour une seule personne… Un forgeron royal n’aurait pas fait aussi bien … une arme de guerre. Comment une arme si précise pouvait se retrouver entre les mains d’un second de bateau ? Non pas une arme mais bien deux, une paire de sabres qui si l’on en croyait la façon dont ils reposaient entre ses mains tenaient un équilibre parfait. Comment cela était-ce possible que lui, maitre d’arme de tant de noble n’ai jamais vue cette patte là à par dans des sabres fait pour des hommes morts depuis longtemps et pillés d’une tombe pour ne plus jamais pouvoir êtres utilisés comme ils l’auraient dût… Ses yeux revinrent sur Ryûseï à la fin de sa phrase. Un œil marron comme l’autre Duc, l’autre semblait d’une couleur inconnue entre l’or et le sang, comme si il changeait perpétuellement de composition… A cet instant il virait d’un jaune or vers un puissant rouge démoniaque qui semblait vouloir reprendre le dessus, mais une mèche de cheveux le cacha à nouveau.

-˝Ainsi voilà ma première question et sans doute la plus importante pour un homme tel que moi. Les autres sur ma vie viendront après. Mais par tous les dieux du Rorkhan comment avez-vous eût de telles armes entre les mains ? Elles semblent avoir été forgées pour vous pourtant un simple capitaine de navire ne pourrait forger de tels objets. Comprenez moi bien, je ne mets pas en doute votre parole mais je possède moi-même un sabre qui pourrait rivaliser avec le votre, mais il n’a pas été forgé pour moi. Il fut racheté à des pilleurs de tombes et sa garde ne convient en rien à ma main. Le simple fait de le porter me mettrait en difficulté, et un coup paré m’écorcherait toute la main sans que je ne puisse rien faire pour prévenir cela. Hors cette arme fut forgée au temps de la poudre pour un grand noble sous les ordres de l’empereur de Hù-Béï lui-même. Il à demandé à ses forgerons, ceux qui forgeaient les fusils des nobles de faire cela, et cette arme fut une des grandes faites ainsi. Elle récompensa le fait d’avoir fait gagné à Hù-Béï une bataille décisive. Et pas quatre faibles années de travail en temps que second sur un bateau, qu’il soit pirate ou corsaire.˝

Il regarda à nouveau par la dite fenêtre puis s’avança un peu pour laisser le garde observer. Lui fixa à nouveau le jeune homme délaissant de plus en plus la jeune elfe. Après tout ce qu’il savait sur elle, elle ne méritait même pas de porter un sabre, que son forgeron soit légendaire ou non… Fuir sans avoir essayé de vaincre, voilà le premier des contres ordres qu’il donnait à ses disciple, il le tournait différemment mais cela revenait au même : Vivre, c’est toujours avancer, et même si pour cela il faut faire des virages, avance toujours et ne t’avoue pas vaincu avant d’avoir vue la mort. Il ne lui avait pas laissé le temps de répondre en enchaina :

-˝Je vais donc vous reposer la question autrement. Qui vous à forgé une tel arme ? Car si il y avait un pirate capable de cela, et même si je ne connais rien dans ce domaine, il serait surement invité au château, dans une forge royale digne de son travail… Et ceci même si il habite à Hù-Béï car cela fait des années que cette façon de forger ne se retrouve plus dans le sabre de vos hauts combattants. Croyez moi jeune homme, certains viennent encore me voir pour trouver conseil dans certains styles de passes … Et aucun ne porte une telle arme, même l’empereur n’en a plus de telle que dans ses trésors ou maintes fois volée. Un telle arme vaut le prix de cette maison avec les gardes, et ceci n’est vrai que car elle n’est pas forgée à ma main comprends tu ?˝

Il ferma les yeux et se souvint de son entrainement au près des sages buggïns, il en avait tiré un style que tant de duellistes lui enviaient. Il se souvenait encore de l’époque où il était habillé d’une toge blanche et dansait sur les champs de bataille. Danseur de lumière, c’est ainsi qu’on l’avait appelé dans sa jeunesse avant que sa femme ne lui hôte la guerre. Dur choix que celui de suivre une femme et de quitter tout ce pourquoi vous avez vécu pour devenir un simple noble démérien et un maitre d’arme respecté alors que vous pourriez être un duelliste des chants, une âme dont les bardes parlent toujours. Plus de duel à mort, plus que des petites passes au premier sang. Tout cela pour des yeux, mais quels yeux ! Ceux d’une être qui le lui rendait à merveille, qui elle aussi avait tout quitté pour lui. Une ancienne magicienne qui avait accomplit le rituel pour qu’il puisse rester ici, dans son pays ne pas être obliger de ce battre contre son ancien roi. La guerre avait donc pris fin pour des yeux et par des yeux. Mais malgré ce que lui disaient tous ses hommes à qui il apprenait les passes de l’art, jamais il ne l’avait regretté. Toujours avancer !

Pourtant, lorsque son regard quitta les songes pour revenir sur Ryûseï il songea un instant que, même à son âge, la seule chose qu’il ne donnerait pas pour qu’on lui forge une telle arme était sa femme. Le savoir de ces forgerons devait être aussi grand que celui d’un elfe. On ne pouvait pas créer une telle arme avec si peux de savoir … Oui cela devait être ça, il devait avoir été forgé par un elfe.

Puis le petit bonhomme qui avait fait apparaitre dans sa main un jambon … Son jambon ! C’était lui qui en avait coupé la dernière tranche ce matin avant d’aller s’entrainer ! Comment pouvait-il ? Comment malgré la présence de son œil il pouvait encore utilisé de la magie ? Non il ne pouvait pas, quelqu’un lui avait amené ce jambon ! Mais coupant cours à l’étonnement du duc il se mit à parler.

-˝Zavez la zeul elfe que Ryu il a vu bein z’est la demoiselle-qui-rompt-zes-contacts … Alors, bein … non ha pas put lui être forgé par un zelfe. Z’est nul ehin, mais za tombe à l’eau … Plouf ! En tout cas votre jambon il désinfecte du pangolin au t-butyl-litien. Y’a zuzte pas de queztion, za azmate ! Zamais manzer de zambon auzzi bon !˝

…
Non …
C’était juste impossible. Il ne pouvait qu’en rester coi.
Pour se donné un peux de constance il revient vers Ryu, il fallait qu’il sache pour cette épée, il enquêterait plus tard sur ce petit homme si étonnant. Il murmura quand même :

-˝Il vient de chez moi … C’est ma sœur qui s’occupe de la ferme avec son mari, et ils font de l’excellent jambon…˝

Il souriait comme si il donnait la recette d’un plat bien réussit à un ami, après tout, il avait autre chose à faire et ce petit bonhomme dans son ignorance la plus total de ses exploit avait quelque chose d’étonnant. Tout ça c’était passer si vite que le loup n’avait eut le temps de répondre. Le Duc le fixa et son œil rouge sang se dévoila un instant. Voilà ce que l’on appelait donc l’œil du diable ?

Invité

Parfait. Tout ce déroulait à la perfection. Le Duc entrainait en ce moment même Khalina dans un endroit clos, insonorisé, sans fenêtre et fermé de l' intérieur. Décidément, ce noble lui facilitait le travail! Tout ce qu' il restait à faire, c' était de lui faire avaler le poison. En sois, la partie la plus difficile. Jamais elle ne pourrait le lui faire avaler de force, elle n' aurait sans doute pas les moyens de le forcer de toute façon. Mais Khalina avait d' autres astuces, son charme, son charisme et son apparente innocence qui ne pouvait qu' atténuer la prudence de ceux à qui elle s' adressait.

En entrant dans cette pièce, le Duc venait de signer son arrêt de mort.

Mais, en y réfléchissant, était-il réellement le Duc? Ce stupide gosse avait clamer haut et fort qu' il n' était qu' un faux. Et venant de la part d' un enfant de 8 ans capable d' apparaitre dans une cuisine de noble, ce n' était sûrement pas que des paroles en l' air.
Oh, après tout on s' en moque. De toute façon, s' il n' était qu' un faux-noble, le tuer et le rendre totalement assouvi à la volonté de Vylris l' aiderait dans son œuvre. Avoir des espions haut-placés dans une maisonnée, c' était toujours mieux quand on voulait tuer son actuel résident.

Aussi, pendant que Koraill entra de manière apeurée et tremblante, n' arrivant pas à calmer les sortes de spasmes qui lui faisait tressaillir la peau, Khalina, elle, était calme et décidée. Elle savait ce qu' elle allait faire. Lorsque Koraill commença à parler, sa voix begaillante ne pouvait aligner plus de deux mots sans que la peur ne s' en échappe et se ressente.

-Voila, hem, ce... heu... ce que... ce que j' ai à vous dire.. hem...oh pardon... enfin voila...

La pauvre enfant. Elle était si térrifiée en envisageant ce qui pourrait lui arriver si elle divulguait ce qu' elle savait que les mots ne sortait de sa bouche que la forme de sons totalement incohérent.

Prenant d' une main tremblante son sac de voyage, Khalina en sortit trois fioles qu' elle disposa de manière telle que, pour le Duc, ce n' était que position aléatoire, alors que ce n' était pas du tout le cas. Dans l' une d' entre elle, ce tenait le poison, tandis que dans les deux autres ce n' était que de l' eau. Mais lorsqu' elle répondit à la question que le Duc se posait certainement quand à la nature des liquide que la jeune blonde venait de sortir, ce fut:

-Ce sont des calmants. Je... je les aient achetée à un brocanteur en entrant dans la cité. Il m' à dit que sa m' aiderais à me détendre dans de telles situations lorsque je lui ait dit que je voulais vous rencontrer....

La pauvre, elle avait sûrement été arnaquée... La vie de nos jours.

Versant le "Médicament" que contenait l' une des fioles dans son verre, Koraill commença à en boire le contenu. Le vin était bon, en effet. Un peu comme ceux qu' elle avait goutée chez Vylris. Peut-être était-ce le même. Il faudrait vraiment qu' un jour elle aille chez ce fameux Tyral. C' était sûrement un bon partit à prendre...

Lorsqu' elle eu but quelques gorgées, la jeune femme commença donc à raconter son histoire. D' abord, comment elle avait commencée son voyage depuis les terres du Sud jusqu' à Fentaeris, puis, où en passant non loin du cimetière, elle avait entendue de drôles de voix. Celle-ci ne semblaient pas humaines. C' est pourquoi, intriguée par la curiosité, elle c' était discrètement approchée afin de mieux comprendre ce que ces voix disaient.
Son récit était ponctué de nombres de détails et d' anecdotes aussi inutiles que vraisemblable, ce qui ne faisait que renforcer l' impression de vérité de l' histoire. L’intonation des voix, les vêtements en lambeaux qu' elles avaient vue en jetant un coup d' œil à ceux qu' elle espionnait, et bien d' autres encore furent le genre d' anecdotes qu' elle dit.

-Si je me souviens bien, l' endroit où parlait les deux "humains" c' était prêt d' une tombe... Non, attendez, prêt d' un mausolée. Non, une tombe finalement.... Ou un mausolée...

On aurait dit qu' elle se parlait à elle-même plutôt qu' au Duc.

-Tombe... Mausolée... Oh je ne sais plus! Finit-elle par crier tout en écartant les bras.

Au passage, elle envoya valser l' une des fioles qu' elle avait auparavant posée sur la table, vers le Duc. Cette fiole ne contenait que de l' eau, et ne se brisa pas au sol. Elle avait juste percutée un peu le noble avant de tomber par terre et de glisser sous le bureau.

-Oh non! Oh, Monseigneur, je suis vraiment navrée!

Le pire, c' était que cette fiole était à présent inaccessible à Koraill. Seul le Duc pouvait la ramasser.... Quelle honte pour cette jeune enfant. Celle-ci sentit ses joues se rougir devant cette scène plus qu' humiliante, plaquant ses mains sur ces dernières afin de cacher les rougeurs.

Une gorgé de vin se déposa sur son palet alors qu’il écoutait la petite demoiselle. Un corps doux qui rappelait tant les champs de sa jeunesse couvert de ses pommiers d’un rouge sanguin que reflétait l’esprit même du vin. Puis vin ce petit gout de pomme que l’on retrouvait même dans le tanin si refuser par les grand noble, c’était vraiment sa plus belle cuvé… Il ne remercierait jamais assez Tyral pour ce vin qui lui rappelais tant chez lui, chez lui avant qu’il devienne ce riche Duc, ou substitue de Duc. Il avait tant vécu dans la rue, puis il était apparut. Il se souviendrait de ce jour comme d’une délivrance pour lui et sa famille. De voleur de pomme avec une sœur marchant dans les rues sombres il était devenu substitue de Duc et sa sœur avait enfin la vie dont elle rêvait. Tant qu’à lui, il pouvait enfin faire ce qu’il avait toujours faire : dénoué les nœuds complexe d’une enquête qui semblait sans fin tellement les intrigues s’enchainaient pour ne faire qu’une pelote affreuse d’un fil laineux.

Une chose en tout cas avait percuté autant son esprit que le gout du vin qu’il aimait tant. Lui le duc ou son conseiller, lui le magistrat inconnu ou simplement un homme qui aime réfléchir se rappelais de quelques mots. Or ses quelques mots ne collaient pas avec son histoire actuelle. On lui avait dit de ne dire cela qu’au duc. Or ce on n’existait pas. Pourtant tout homme stresser ce cache derrière un On quand il a un être assez stupide pour le devenir. Non vraiment quelque chose n’allais pas dans cette histoire. Puis le calmant vola.

Etonnamment il aurait dût le rattraper, il avait passé des années à se battre et une pierre volante était si dangereuse qu’il valait mieux l’arrêter quitte à se briser la main. Mais ce petit bout de verre l’avait dépassé sans qu’il intervienne. Et la petite demoiselle maladive dont l’histoire semblait mal cousue le regardait comme si elle avait commis un drame.

Ses yeux marrons sur la demoiselle il but encore une gorger de vin, puis reposa son gobelet sur la table en se maudissant intérieurement de ne pas l’avoir rattrapé. Reprenant la parole devant la mine effarée de la demoiselle il déclara :

-˝Je vais la ramasser, ce n’est pas grave ne vous inquiéter pas. Je n’ai jamais tué aucun de mes inviter dans l’enceinte de cette maison, et aucun de mes hôtes n’a été mal accueillit. Encore plus quand ce dernier à des informations sur la nécromancie. Quel était ce cimetière ? Et avez-vous vue des choses plus précises ? Enfin qui vous à dit de venir me voir en personne ?˝

Puis reculant un peu son siège il se pencha et attrapa la petite fiole qui avait roulé sous le bureau ce qui, par la formation de ses bureaux, empêchait la demoiselle d’y accéder. Une pensée lui traversa l’esprit, il avait tué un invité par le passer … un homme qui prétendait avoir des renseignements pour lui et avait essayé de l’assassiné. Oui il avait tué.

Geste noble de duc même quand il se penche il ressortit de sous le bureau avec une grâce de noble que l’on acquière qu’après de nombreuses années. Puis tendit la fiole à la demoiselle fixant les livres qui se trouvait derrière elle et plus précisément un traiter d’œnologie. Il attendait la suite de l’explication reprenant son verre en main.

Son œil. Il changeait de couleurs. Mais pas de celles qui sont habituelles. Virant du jaune or au rouge sans en passant par de curieuse teinte qui évoquait quelque chose qui n'avait rien de bienveillant. Cela paraissait totalement contradictoire avec le reste de son apparence. Cet homme était-il maudit pour disposer d'un tel œil ? Et quelles en étaient les capacités ? A l'instar de mes tatouages, je doutais que cette marque ne lui apporte rien. Elle devait avoir un prix mais elle devait forcément lui apporter quelque chose. Voyait-il des choses qui échappaient à notre compréhension ? Voyait-il même nos pensées ? Non pas non pensées, sinon il n'aurait pas posé ces questions. Lupen était celui qui m'avait forgé mes armes. Alors que voyait-il ?

Lorsque une mèche de cheveux cacha son œil, je réalisais que je le dévisageai. Même si c'était son œil que je regardais, je le dévisageai. Baissant le regard un instant, gêné de mon comportement envers un noble, je me demandais si je devais m'excuser ou attendre qu'il m'en fasse la remarque ? Mais si j'attendais, j'attendrais aussi pour répondre à ses questions et vu sa réaction, il semblait pressé d'en connaître les réponses. Il avait l'air réellement fasciné par mes lames. J'avais donc eût raison en me disant qu'un homme qui m'avait parût avoir autant fait la guerre reconnaîtrait de telles lames. Mais maintenant que j'observais d'avantage le duc, il me semblait percevoir autre chose de familier. J'avais pourtant identifier ses mouvements de guerrier et son œil qui avait autant de naturel que mes tatouages mais maintenant je trouvais quelque chose d'autre. Quelque chose de plus éparse, qui était si fondu dans sa personne, si naturel qu'il m'étais difficile de le reconnaître.

Mais je décidai de me préoccuper de cela plus tard. Cet homme avait choisit de se concentrer d'avantage sur mes armes. Ce genre de trésor devait être une véritable passion pour qu'il fasse passer sa vie après ces lames. A ses dire il en avait déjà vu mais je le savais, toutes les pièces de maîtres, même lorsqu'elles sont créées par le même maitre, sont uniques, inimitable et in-reproductible. Quelque soit le talent de celui qui s'y essai.
Je dégainais Hoshi Ookami rapidement. Si vite que lorsque le garde commença à réagir, la lame était déjà totalement au clair. Mais contrairement à ce à quoi il aurait pût s'attendre, je fit pivoter la garde dans ma main et laissais glisser ma paume le long du plat de la lame pour laisser s'échapper le wakizashi dans la main du Duc. Il apprécierait probablement. En fait non, j'en étais certains.

- Voici Kousaï Ookami. Mon Wakizashi. Comme Reikon Tsuki, il fût forgé par le même homme qui m'engagea comme second. Lupen était un maître forgeron. Mais d'après ce qu'il m'a dit, il ne forgea plus jusqu'à me rencontrer. Lorsque j'acceptais l'honneur qu'il me faisait en me prenant comme second, il commença la forge de ces deux merveilles qui lui prit trois jours sans dormir. Mais quelque chose me dit que même dans ces conditions, trois jours sont bien court pour forger cela. Mais toujours est-il qu'il ne forgera probablement plus jamais de sa vie. C'était un serment qu'il avait fait et à rompu pour moi et pour ses derniers chef-d'œuvres. Je lui en suis reconnaissant et c'est pour cela que je doute que ma présence sur le Souffle Gris ne se limite qu'à quatre ans tant que je suis en vie.

Cet homme, j'en étais certains, était un roc. Rien ne saurait faire flancher sa volonté. Rien en tout cas dont je connaisse l'existence. Mais c'était aussi un homme simple et sympathique. Malgré le vol par apparition de Dudul, il donna plutôt la provenance du jambon comme il aurait pût me donner une bonne recette plutôt qu'un regard sévère envers l'enfant comme on aurait pût s'y attendre.

- Mais pour vous répondre, oui je comprends bien la valeur de ces armes. C'est ce que j'ai ressentit lorsque je les ai eût en main la première fois et ce que je ressens toujours en fait. Ces armes auraient pût être celles d'un Kami si elles n'avaient pas été faites à ma main.

Puis, je présentais ma gaine afin que le Duc puisse rengainer Kousaï Ookami. Je préférai le sentir à ma ceinture qu'entre les mains d'un autre. C'était un cadeaux très précieux qui m'avait été fait et c'était également devenu une extension de mon bras. Malgré toute la valeurs qu'il pouvait avoir aux yeux du Duc, je ne le laisserais contre rien sinon sans me trancher le bras gauche avec cela. Je n'en aurais plus l'utilité sans ce sabre.

- Duc-dono, je comprends votre enthousiasme pour ces lames et si je n'étais venu que dans le but de vous les montrer, j'aurais volontiers passé la journée à ne parler que de cela avec vous mais sans vouloir vous manquer de respect duc-dono, je suis ici pour m'assurer que les Pjeyhs ne vous atteindront pas.

Invité

A l'instant même où l'homme en face d'elle avait commencé à se pencher pour prendre la fiole qu'elle avait malencontreusement jetée à terre, Khalina s'était dépêchée de prendre la troisième fiole et d'en verser le contenu dans le verre de Zirejar. Toutefois, craignant que le Faux-Duc ne releve tête au moment fatidique où elle versait le poison dans sa coupe, elle préféra raccourcir cette action, et n'en mit que quelques gouttes. Le poison mettrait plusieurs minutes de plus à agir, mais au moins, le noble ne verrait pas la différence du niveau du liquide dans la fiole.

Lorsque Zirejar se releva finalement, la position qu'avait Koraill était la même que tout à l'heure, assise dans son fauteuil, ne cessant de se tortiller les mains, le regard apeuré et innocent, et les fioles toujours à leurs emplacements initiaux.

Ainsi, lorsqu'elle reprit le cours de son récit, elle semblait plus calme. Bien que le stress se sentait toujours dans l' intonation de sa voix et sa manière de se comporter, il semblait que le calmant commençait à faire effet.

Aussi reprit-elle son histoire. Bien plus cohérente, bien plus ordonnée, bien plus précise. Elle ne cessait de raconter nombres d' anecdotes visant à gagner du temps. Le poison allait agir sous peu, mais il fallait impérativement que le faux-noble reste dans cette pièce. Cela allait être l'endroit idéal pour Eowald de faire sa petite opération.

Ainsi, pour continuer à capter l' attention, elle tentait de dire certaines informations qui pouvait sembler capitale, telle le lieu précis où elle avait "surpris les deux nécromanciens en train de discuter", leurs apparences, certaines phrases qu' elle avait comprise etc...

Bien sur, elle ne divulguait rien qui pouvait avoir un quelconque rapport avec Vylris. Le cimetière qu' elle avait nommée se situait à l' autre extrémités de la ville et du mausolée de Nécromant, etc...

Elle espérait que dans peu de temps, le poison allait commencer à agir. Son cœur allait s'arrêter, son sang se stopper, ses membres se raidirent, et seraient totalement paralysés.

Le duc sourit et après avoir remis la lame dans sa gaine et revint vers la fenêtre qui semblait tant le passionné. Cette lame était bien une lame de Kami, cela ne faisait aucun doute, Lupen ne pouvais être humain, il faudrait qu’il retrouve cet homme. Jamais il ne pourrait oublier ces lames qu’il avait vu, jamais il ne pourrait oublier cette garde forgée pour les doigts d’un seul homme, comme une extension de sa main. Sa main droite se referma sur une lance invisible comme si elle lui manquait pour la première fois depuis tant d’années. Il avait été formé en temps que lancier et jouait de l’épée qui lui appartenait autrement que bien des hommes. Il était danseur avant d’être guerrier, plus rôdeur ou assassin.

Mais là n’était pas la question actuelle. Sur le mur il attrapa une pierre et la fit pivoter lentement, sans un bruit. Aucun engrenage ne se fit entendre, tout était bien huilé… Pourtant tout être présent dans ce couloir se doutait qu’un mécanisme complexe avait été actionné. Et quoi de plus complexe que l’essence de la simplicité ? Une pierre qui entraine un axe pour faire tourner une aiguille cachée dans une complexe horloge. Une petite aiguille qui indiquait quelque chose qui n’était écrit nul par. Un message si clair qu’il n’avait pas besoin d’être écrit.

Un message pour lequel le voleur sourit et posa son verre sur le bureau sans en avoir but une seul goute. Pourtant il continuait à écouter attentivement la demoiselle et croisa ses mains sur le bureau pour mieux l’observer. Ses yeux marrons fixer dans ceux de la demoiselle qui lui parlais de temps de chance et toujours pas ce qui aurais put la sauvé. A présent il savait.

Dans le couloir le Duc ce mis à marcher laissant le garde à la fenêtre et murmura :

-˝Les Pjeyhs m’ont déjà atteint, suivez moi vous comprendrez plus en détails. C’est la deuxième fois qu’il tente de m’assassiner, la première il n’était pas assez renseigner … Et ils m’ont crut assez faible pour rater leurs seconde fois. Du moins la première fois je n’étais pas sur que ce soit eux et c’est ma femme qui m’a sauvé sans le vouloir… Elle m’est tombée dessus alors qu’un homme s’enfuyait. Depuis … je suis devenu un peu plus paranoïaque.˝

Il sourit à ce mot. Cela faisait des années qu’il avait appris que pour survivre chacun avait ses techniques et comme les siennes n’étaient pas assez politique il devait éviter toute tentative de suicide de sa part. Il était si simple de suicider dans ce monde. La politique semblait même pousser tant de gens par la fenêtre ses dernier temps qu’il avait décidé d’être encore plus sur de lui. Quand on donne des cours d’escrime au roi et que l’on ne loge pas dans son château il faillait savoir se protéger soit même. Sa femme avait bien fait de le prévenir, ensemble ils avaient pensé un plan des plus ingénieux qui tournais depuis quatre ans … Le sosie. Aujourd’hui il avait eut de la chance que Dudul arrive.

Enfin il poussa la porte d’un bureau et entra dans ce dernier sans attendre de savoir si les autres le suivaient. Là un autre Duc attendait calmement les mains croisé écoutant une dame. Enfin il demanda :

-˝En faite nous avons deux questions précises. La première est quel poison avez-vous mis dans mon verre ? La seconde est qui précisément parmi les Pjeyhs vous emploie ?˝

Les deux duc souriaient calmement quand un bruit de mâchonnement vint rompre l’atmosphère précédemment si calme. Dudul était entré dans la pièce son jambon à la main et lui aussi souriait, ce qui ne semblait pas si étonnant sur son visage d’ange.

-˝Gruzer mizzante dame Nah !˝

Invité

"Aller, boit!" Ne cessa de penser Khalina.

Elle continuait de parler, raconter son histoire, en se demandant quand est-ce que ce satané Duc allait porter la coupe à ses lèvres. Les minutes défilaient, et lui, il continuait de tenir son vrre à la main, sans pour autant en boire le contenu. Il commencait réellement à exasperer la voyante. Mais elle n' en fit rien paraitre, après tout, elle était bonne actrice.

Enfin, c' est ce qu' elle croyait.

Car au beau milieu d' une de ses phrases, la porte s' ouvrit, laissant entrer un sosie du Duc, le Hu-Bei, et l' Elfe mercenaire. (Et des Gardes?)

Surprise, Koraill se leva de son siège, ne comprenant absolument rien à ce qui arrivait. Jusqu' à ce que le faux-duc ne lui pose deux questions, la première portant sur le poison, la seconde portant sur l' identité de son employeur. Soit, il était encore plus stupide que la voyante l' imaginait, soit.... Non, il n' y avait pas d' autres options. Il pensait vraiment qu' il lui suffisait de lui poser pour qu' elle réponde? Pensait-il qu elle était le genre d efemme à se faire intimider?

Oui, sûrement. Car Khalina, jouant à la perfection son rôle, ne lui avait donné qu' une image d' une femme apeurée, sans aucune volonté ni force. Une femme qui aurait très bien put se faire aisément manipuler. Mais il semblait également que le Sieur Zirejar ne jugeait pas Koraill comme une victime, mais bien comme une assasin. Surement savait-il que Koraill n' était pas ce qu' elle montrait. En tout cas, il ne saurait pas à quoi elle ressemblait réellement. Cela, c' était certain.

S' écartant donc de son siège d' un pas calme et détendu, la jolie femme blonde ne tremblait plus. Son visage avait perdue toute peur et toute frébilité. C' était un visage neutre, inexpressif, glacial. On aurait presque put être effrayer de voir ainsi un visage immobile.

-Pauvre petit Duc, commenca t-elle, si effrayé, si craintif qu' il use d' artifice arcanique pour préserver sa misérable vie. Et le pire, c' est que tu me pose des questions en espérant que je vais y répondre!

Eclatant d' un rire aussi bref que sans joie, Khalina prit sa coupe de vin, l' examinant comme si il n' y avait rien de plus intéressant. Oui, elle avait mit du poison dans le verre du Duc, mais elle se demandait comment il avait put s' en apercevoir étant donné qu' elle en avait verser au moment où celui ci baissait la tête.

Il valait mieux gagner du temps. C' était préférable pour elle. De toute façon, elle avait encore quelques atouts en poche.

-La deuxième question, celle dans laquelle tu me demande qui m' à engager pour te tuer, tu peux te la foutre où je pense.

D' un air de mépris , la nécromancienne crachat au sol, soulignant la répugnance que lui donnait les êtres humains. Il n' y avait vraiment personne de plus misanthrope qu' elle sur cette foutue terre.

-Par contre, je crois te répondre à la première question, mon chou.

Joignant le geste à la parole, Khalina sortit une nouvelle fiole de son sac. La fiole était d' une teinte rose blanche, et son liquide bleu rendait la paroi de verre violette jusqu' au niveau du liquide.

-Regarde: tu vois, sa c' est ma création personelle. Une pure merveille. Mais comme on dit qu' une image vaut milles mots, je préfère t' en faire la démonstration, se sera toujours plus instructif. C' est simple, je verse le contenu de la fiole dans le verre... Voila, et ensuite, je le boit.

Et Khalina vida le verre d' une traite, renversant au passage un peu de vin sur les côté de son visage. Lorsqu' elle l' eut achevé, elle s' assuiya la bouche du revers de sa manche avant de reprendre:

-Maintenant, d' ici quelques minutes je vais tomber sur ce sol, complètement paralysée, et tu ne pourras rien tiré de moi. Etant donné que je n' ai pas encore trouvé de nom à se poison, je vais l' appeler "Le Zirejar".... Sa sonne bien, non?

Et pourtant, malgré le fait qu' elle venait de dire au monde qu' elle allait sûrement mourrir d' ici quelques minutes, le visage de Khalina ne cessait d' afficher une expression purement joyeuse, voir même triomphante. Elle savait qu' en faisant cela, elle préservait Vylris et l' ensemble de son groupe de Nécromancien. Elle n' allait donner aucun preuve à Zirejar contre les Pjheys, et c' est cela qui la faisait exulter. Il allait continuer à vivre dans la peur, tandis que même si elle, elle mourrait aujourd' hui, elle continuerais à servir Vylris dans la mort.

Il m'étais aisé de voir que le Duc était satisfait n'avoir pût observer cette lame. Moi-même j'étais content d'avoir pût lui procurer ce plaisir. C'est le genre de chose que l'on aime à montrer et partager avec ceux qui savent réellement l'apprécier. Mais alors que je m'attendais à ce que le Duc Zirejar dise quelque chose au sujet des Pjeyhs, de lui ou même de moi, il prit une pierre qui dépassait un peu plus du mur que les autres et la fit pivoter, entraînant un axe de mouvement sans même un bruit. J'étais impressionné. La rumeur voulait que dans leurs paranoïa, de nombreux empereurs avaient agrandit le palais dans le seul but d'y ajouter de nouveaux passages secrets et que ces derniers étaient de véritable merveilles ingénierie et d'astuce mais là cela dépassait mon imagination. Je ne savais pas quel était le but de ce mécanisme silencieux puisqu'il n'avait rien ouvert mais il n'en était pas moins impressionnant de faire tourner une pierre dans un mur. J'avais toujours penser qu'un mécanisme caché s'enclenchait en tirant sur un levier semblable à une torche ou en appuyant sur une pierre du mur ou du sol.

Mais mon étonnement passa rapidement, remplacé par toute mon attention pour le Duc quand il commença à marcher dans le couloir tout en me parlant du premier attentat des Pjeyhs qui avait été déjoué. Si je devais déjouer ce complot contre le roi, cela passerait peut-être par l'empêchement d'autres attentats contre d'autres nobles démérien. Autant savoir tout ce que je pouvais sur la façon dont les Pjeyhs agissaient. Pour l'heure, je savais qu'ils n'hésitaient pas à engager des assassins et des mercenaires pour leurs basses besognes, évitant ainsi de se salir les mains. Mais nul doute qu'ils avaient la possibilité d'agir en personne. Restait à savoir comment.

Puis, nous entrâmes dans un bureau où se trouvaient un homme identique au duc. C'était celui que nous avions vu au début. Ses yeux n'étaient pas verrons, ils étaient marrons. C'était donc lui le faux duc ? Ce n'était pas cet homme à l'œil qui semblait le fruit d'une magie démoniaque entre l'or et le sang. Mais il y avait aussi cette jeune femme blonde. Et son jeu semblait percé à jour. Le duc l'interrogea sur le poison utilisé et sur le commanditaire. Deux questions intéressante. En connaissant le poison on pouvait envisager de conserver un contre-poison en cas de récidive et si le commanditaire était un personnage publique, il serait aisé pour un noble puissant, de le faire finir dans une geôle sombre ou même sur la place d'exécution.

Mais la jeune femme n'était plus la créature fébrile et hystérique que j'avais pût apercevoir. Elle se révélait être froide et de toute évidence déterminée à mourir vu la façon dont elle s'adressait au duc et la rapidité avec laquelle elle avait ingéré ce qu'elle disait être son poison. Cette insolence qu'elle avait m'énerva. Je savais d'ors et déjà que l'attraper par le col et la plaquer contre le mur pour tenter de l'intimider n'y ferait rien. Je pouvais aussi la battre jusqu'à ce qu'elle en meurt mais cela ne me défoulerait que pour un temps et quel animal serais-je alors ? Je doutais qu'elle accepte de parler mais je pouvais néanmoins essayer quelque chose.

M'approchant de la jeune femme, je retirais mon manteau que je laissais derrière moi, détachais mon bandage et ma protection de cuir que je confiais à Astélia et ainsi vêtu, révélant mes deux tatouages, je libérais le chi et m'approchais. Je libérais un flot de chi, à tel point que les flammes bleues qui apparaissaient sur ma peau semblait parcourut de violet et que mes yeux étaient parcourut d'éclairs également violets. Je ne ressentirais pas la douleur de mes tatouages mais je ressortirais de cet interrogatoire épuisé, fourbu.

Je posais ma main sur l'épaule de Khalina et l'enserrai avec force. Non pas pour lui faire du mal mais pour laissé le Chi rongé ses vêtements et sa chair aussi surement que des flammes.

- Tu veux mourir alors soit. Mais ce ne sera pas si facile. Tu peux souffrir jusqu'à la fin de ton agonie ou parler.

Mais j'étais certains qu'elle ne parlerait pas. Je m'assurerais donc que sont âme soit jugée en bonne et due forme.

- Que ce feu puisse amener ce qui reste de ton âme sans honneur auprès des Kamis du feu pour que tu sois juger pour ton crime.

Le Chi se répandait sur la peau et les vêtements de Khalina, les consumants tels des flammes ou de l'acide. Mais ce n'était pas un feu, je pouvais rappeler à moi le Chi et mettre fin à sa souffrance. Ce que je ne manquais pas de faire si elle se rachetait. Mais ce genre d'invidu préférait ce suicider comme elle l'avait si bien prouvé.

Invité

HRP: Rappel: je ne veux pas mourir. Je pense qu' avant de prendre une telle décision vis-a-vis de notre RP, tu aurais du m' en parler

Le Hu-Bei était vraiment aussi stupide que le Duc. Pensait-il que Khalina se laisserais faire? Qu’elle le laisserais ainsi la tuer par une magie originelle? Qu’elle LE laisserais juste la toucher sans rien faire? Elle n’était ni une faible femme, ni une lâche. Menteuse, manipulatrice, sans cœur ou fourbe, oui, mais ni folle, ni faible.

Ainsi, alors même que le Suménien ne lui pose sa main sur l’épaule et n’use de son pouvoir, la jeune bonde se défenda. Elle c’était battu, dans le temps, avant de devenir cet espèce de fantôme qui l’avait condamné à plusieurs siècle de souffrance. Elle était une femme qui savait se battre tant au corps-a-corps qu’à l’épée, qui avait combattu sur tout les fronts, avec un nombre d' arme dont le Hu-Bei n' avait même idée. Elle avait affronté de terribles adversaires, bien plus puissants que toutes les personnes réunis dans cette pièce. On ne passa pas près de siècles à souffrir continuellement sans avoir une certaine expérience de la chose. Aussi, la tentative de Ryusei afin de faire du mal à la voyante ne servit à rien. Car ce n’était rien. Rien en comparaison de ce qu’elle avait déjà subit.

Des que l' Hu-Beiyen posa sa main sur l’épaule de Khalina, le pied de cette dernière atteignit le visage du samouraï, et le poing qui était du même côté que l’épaule sur laquelle la main du mercenaire était posé, frappa tout de suite après la gorge de ce dernier. S’il n’était pas assommé, au moins avait-il lâché prise. Et si ce n’était pas le cas, il allait le faire rapidement. Car tout de suite après, la nécromancienne mit la main dans son sac, et en ressortit d’autres fioles.

-Pensait-tu réellement que ta pitoyable magie pouvait m’atteindre? Dit-elle à l' intention de Ryusei. Pensiez-vous réellement que j' avais but du poison?

Aussitôt après ces paroles dites, avant que quiconque n’ait pu réagir, elle jeta au sol deux fioles. Lorsqu' elles explosèrent sur le dallage de la pièce, une épaisse et suffocante fumée envahit immédiatement la pièce. Une fumée verdâtre et dense, dont Khalina expliqua bientôt l’utilité.

-Ail des ours, amande, asperule, ballote, calament, camomille, coquelicot, escholtzia, lavande, lilas, lotier, marjolaine, nénuphars, orange, passiflore et pyscidia. Toutes ces plantes ont des vertus soporifiques. Grâce à moi, cela fait un très puissant somnifère que rien ne peut endiguer, sauf le "contrepoison". Dommage pour vous, je viens de le boire entièrement dans ce très bon vin....

Narguant le groupe, la voyante leur montra la fiole rose à présent vide. Elle n’avait jamais dit qu’elle buvait du poison, seulement un liquide bleu. Hors, le poison, le "Zirejar", qu’elle avait utilisé était d’une couleur transparente. Cela, le faux-duc aurait dut s’en apercevoir.
Tant pis, cette erreur allait lui couter cher.
Se tournant ensuite vers le fidèle des Kamis, Khalina ajouta ces paroles:

-Je ne sais pas qui tu as tué, mon cher, mais tes mains sont souillés de sang. Jusqu' à maintenant, je n’ai jamais vu cela que sur les mains des tueurs. Alors, qui est le véritable criminelle ici?

S’approchant alors plus près de Ryusei, Khalina rajouta de manière à ce que seule lui pouvait entendre, telle une confidences:

-Et pour infos, mon âme n' à pas besoin du jugement, elle à besoin de la vengeance... Et toi, tu pourrais m’y aider, je crois. Si tu veux me revoir pour qu’on en rediscute, tu me trouveras dans cette cité qui ne t' accueilleras jamais tant que le Roi la gouverneras.

Sur ceux, elle se retourna, se dirigea rapidement vers la table où le verre du faux-duc était posé. Elle le prit, et en jeta le contenu sur les personnes présente, visant la tête. Une seule goutte de ce poison pouvait tuer en quelques heures si le contrepoison n’était pas administré. Et comme personne ne connaissait de contre poison, pas même Khalina même si elle pouvait facilement le trouver, une goutte était donc fatale à qui l’aspirait.

La demoiselle venait de faire son long monologue comme tout bon méchant qui se respecte que Dudul. Ou plutôt elle l’avait entamé car si le méchant ne fait son monologue que lorsque le gentil est attaché il y a bien une raison. Une raison que Dudul comprit très vite. Lorsque la méchante-demoiselle-qui-sent-pas-bon avait avalé sa fiole il avait sourit en voyant le duc. Lui il savait bien qu’elle ne buvait pas un poison mais il était plutôt intriguer par ce qui allais suivre. Après tout il est toujours intéressant de savoir comment fonctionne ses assassins. Puis sont sourire c’était élargie lorsque le jeune samouraï c’était jeter dans la gueule de loup … si l’on pouvait dire ainsi, bien que cela contrariait quelque peux ses plans. Sont poing ne s’était pas encore fermer mais qui guettait pouvais voir un reflet métallique entre les livres. Décidément Dudul adorait les fenêtres mais il avait trouvé un truc encore plus drôle : jouer à la baballe avec du liquide. Il tendit la main vers la demoiselle renvoyant tout son vin (qu’elle semblait tant aimer vue comme elle avait but le premier verre) dans son visage en criant.

-˝Vas y vas y renvoit ! Fait une nouvelle pazze !˝

Mais il fut déçut par trois fois. La première c’est que si il avait sut il aurait pas laisser le faux Duc exploser la fenêtre il l’aurais fait lui-même. La second c’est quand il se rendit compte qu’elle ne savait pas renvoyer le liquide ce qui le dessus affreusement lorsqu’elle prit tout dans le visage. Après tout il elle voulait le gâcher elle aurait put le lui donner, il aurait fait une belle tache sur le tapi ! Un lapin avec une massue … Il aimait bien les lapins avec des massues… M’enfin toujours est il qu’il fut encore plus dégouter lorsqu’un carreau d’arbalète s’enfonça dans la cuisse de la demoiselle dans un bruit sourd. Au bruit d’ailleurs il manquait plus grand-chose pour que le fémur explose… Qu’elle idée aussi de tirer à bout portant … Même pour lui cette flèche aurait été difficile à arrêter. Personne ne voulait jouer à la balle ici.

Et bien puisque c’était ainsi il allait en profiter pour aller voir ailleurs si il y était et puis nah ! Il prit son élan et se mis à courir en direction de la fenêtre qui en grande partie casser par le livre que venait d’y lancer le faux-duc-toujours-assit-mais-vachement-moins-à-l’aise-que-le-vrai dans le but de sauter à travers pour en exploser le reste. Et surtout de faire une vraie sortie triomphale par la fenêtre comme un vrai super néro ! Un truc de fou si personne ne l’arrêtait.

L’air empoisonné sortait par la fenêtre suivant l’appelle d’air ne laissant que de maigres trace de vapeur soporifique dans la pièce et le duc commença à parler alors que Dudul et son jambon prenaient leur élan.

-˝Voyez vous jeunes demoiselle, il y a ici quelques chose que vous devez savoir. Premièrement les gens qui ce suicide ne le font pas comme cela mais de telle manière à ce qu’on ne puisse les sauver. De plus lorsqu’il reste trop de choix à un assassin il essaye encore avant de mourir. J’étais à porter de nombreuses choses mais vous étiez à porter d’arbalète. Une seconde est braquée sur votre poumon droit dans le but de ne pas vous tuer sur le coup. Tandis que le dernier garde qui vérifiait la fenêtre avec moi et reconnut comme bon tireur se trouve juste derrière vous et n’hésitera pas à enfoncer sa flèche dans votre sir frêle cou si vous bouger encore. Ce qui m’étonne en faite c’est l’idée que vous puissiez penser à utiliser un gaz dans une pièce dont la porte est ouvert et muni d’une fenêtre pour faire courant d’air…˝

Spoiler:

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