Un loup au port

L'arrivée dans le port fût plutôt rapide et j'eus l'impression que l'on me privait d'une sucrerie a fur et à mesure que le navire avançait vers les pontons, au fur et à mesure que ma vision du port se réduisait. Les eaux du port étaient d'une beauté incroyables, justifiant totalement son nom. Je pouvais presque distinguer les rochers et les poissons au fond de l'eau tant cette dernière était limpide. Mais ce n'était pas le seul élément de beauté de Déméria. Le port d'azur faisait partit de Fentaeris et à ce titre, il était entouré des hautes murailles qui portégeaient la muraille. Relié à la ville par une porte afin de ne pas ouvrir une brèche dans le bouclier de pierre démérien. La cité des Hommes du Nord était impressionnante, tant par sa beauté que par ses proportions. Certes la richesses n'était pas aussi visible et abondante que dans la cité de Hù-Béï mais le tout était d'une beauté exotique pour mes yeux novices.

Une fois arrivée près des pontons, je ne perdis pas de temps. Enfilant d'abords mon manteau pour ne pas avoir l'air d'un sauvage en allant torse nu dans l'une des plus grandes villes du monde, je rengainais Reikon Tsuki et Kousai Ookami et les passaient ensuite à ma ceinture. Accordant un dernier contact à la garde de Reikon, je regrettais presque de devoir arrêter de les tenir. Pendant quelques instants j'eus même l'impression d'être maladroit sans leurs poids dans mes paumes. Mais je m'habituais rapidement à cette absence et me ressaisit. Un des membres d'équipage que je ne connaissais pas encore passa une large planche entre le ponton et le pont du navire qui servirait de rampe d'accès. Le saluant d'un signe de tête, je m'engageais sur le chemin qui m'étais ouvert.

Une fois sur les planches plus fixes du ponton, je pris une grande bouffée d'air. Une odeur de poisson, de sel, d'algues et d'autres parfums pas toujours agréables que vous pouvez sentir dans un port. Mais là, je sentais une autre fragrance que tout celles qui auraient pût m'être désagréables. Celle de la terre. Solide et ferme. Elle s'étendait juste devant moi. Si au bout de trois jours de voyages j'étais heureux de retrouver la terre, qu'en serait-il lorsque j'effectuerais plusieurs semaine de voyage sans ravitaillement ? Seul l'avenir me le dirais.

Puis, me tournant vers le Soufle Gris dont je ne m'étais qu'à peine éloigné, j'appelais Rohan d'une voix forte qui ne se démarquait pas énormément du bruit ambiant que l'on trouve dans tout port actif.

- Rohan ! Où trouverais-je cet homme dont vous m'avez déjà parlé ? Ce Bob.

Bob était apparament l'informateur de Lupen et probablement de plusieurs autres personnes. J'avais plusieurs renseignement à lui demander. D'abords les affaires royales et ensuite celles d'honneur. Ne m'en veut pas mon ami s'il te plaît. Je fais l'apaisement de mon âme avant le repos de la tienne. Puisses les Kamis te tenir compagnie en attendant que les tiens sachent ce qu'il est advenu de toi.

Spoiler:

Rohan descendais lui aussi du navire et la main ressortie de sa lourde veste où il avait du camouflé sa bourse pour recaler dans son dos sa longue lance quand il fixa Ryû pour lui répondre d’un ton calme mais empreinte de la tristesse de celui qui quitte son âme ne serais-ce que pour quelques heures… Il avait des courses à faire pour le navire :

-˝Bob, Bob à un gueule de pirate qu’il traine principalement dans les trois tavernes que fréquente ceux-ci : Trois tournés au prix d’une, L’odeur du sel et Le cheval qui meurt, auberge où il loue une chambre grâce à ses renseignement et à leurs prix. Il est plutôt carrer et un visage où les cicatrices parlent pour lui. Son vrai nom c’est Blim Ode’Bhalmarche … mais appelle le plutôt Bob. Tu le reconnaîtras assez facilement, c’est un ancien des Mangebrumes, sur le dessus de la main il a le tatouage rituel de ce bateau mort. C’est un corbeau qui se bat avec un serpent … dans un certain style… Lui parle pas de ça d’ailleurs c’est un truc à mourir, et sache que dans ses taverne des dizaines de personnes iraient bien loin pour le défendre … ce que veux dire que c’est toi qui est en infériorité et c’est toi qui part avec le désavantage du prix. Enfin n’oublie jamais de payer, ça pourrais nous porter préjudice.
Bonne chance.˝

Il avait finit sa tirade en marchant sur les pavés poli par des centaines de passages et après un signe de main il s’enfonça dans les ruelles sombres du port. Juste avant un signe avait été fait, les bâtiments en question était à droite, une vue fine aurait révélé le premier qui faisait face au port alors que les autres n’était pas loin… Tout ce qu’il fallait pour faire tourné un bon marcher aux renseignement.

Les marins se dispersaient un à un, ou plus souvent par duaux comme si leur vie leur avait appris qu’être seul était un signe de mort. Le regard de Nilr encore sur le bateau courait sur l’horizon, elle ne semblait pas vouloir descendre, comme si cette ville lui avait tout volé. Derrière elle Krash souriait en regardant Zhrey tournoyé au dessus de l’auberge du cheval qui meurt, un murmure :

-˝Il l’a trouvé, je crois qu’il va aussi te surveiller, ce doit être ce que Lupen lui a demandé … Normalement il doit être à droite en entrant, c’est toujours là qu’il se met, la table du coin, légèrement sous l’escalier, comme tout bon vendeur de renseignement, sauf que lui est le meilleur de tout Déméria. Même des nobles viennent le voir sous cape.˝

L’auberge sobre qui semblait vibré de la vie des pirates attendait le jeune loupiot. Habiter par toutes sortes de ces gens que la mer nourrit par la bataille elle ne faisait pourtant pas office de lupanar et sortait même de l’ordinaire par la bonne odeur qui s’en dégageait quelque soit l’heure. Un fumet de viandes cuisiné que l’on ne trouve jamais en mer… Une encre déposé sur la berge ou un tremplin vers la mer, toujours y était-il que ceux qui y entrait revendais leur cheval au cuisiné… ou tel était la légende.

Rohan m'avait prévenu, je ne pourrais pas intimider Bob. Du moins pas sans massacrer toute une auberge, ce que je n'avais aucunement l'intention de faire, même si j'en avais été capable. De plus cette histoire de MangeBrume... Cela ne me disait rien mais pour qu'un tatouage commun soit porté par eux, cela devait être un groupuscule comme les guerriers de Zolt, utilisant leurs tatouages pour s'identifier. Donc probablement des spécialistes dans quelques chose et si c'étaient des pirates, je doutais que cela soit dans la préparation du thé de feuille de riz. Répondant à son signe de main par un signe de tête alors qu'il s'éloignait dans la foule, je décidai de commencer mon enquête. Il avait dit que je pourrais trouver Bob dans trois auberges différentes. Avec un peu de chance je tomberais sur la bonne du premier coup.

Mais c'est alors que Krash parla dans mon dos. Encore sur le navire, le vieil homme regardait droit devant lui. Il voyait plus haut que moi. Levant le regard, je remarquais qu'un faucon décrivait des cercles autour de l'un des bâtiments du port. Cet oiseau avait quelque chose d'autre qu'un simple instinct. Remerciant Krash d'un signe de tête, j'eus un rapide regard pour Nilr. Encore la peur dans ses yeux. Avait-elle apprit à vivre avec sa peur lorsque Rohan était loin d'elle ou bien se torturait-elle chaque fois ? Je souhaitais que jamais le lancier ne vienne à mourir car là toute les tempêtes du monde ne saurait arrêter les sanglots ou la colère de la jeune femme.

Puis, me détournant du Souffle Gris et de l'océan pour finalement prendre pied sur le continent, première terme ferme depuis que j'avais quitté Hù-Béï. Entrant dans la foule, je me frayais un chemin aisément. Le soleil était à présent bien levé, il devait être 10 ou 11 heures, le port était bien actif mais la plupart des gens préféraient me laisser passer que tenter de passer tropprès de moi pour avancer. Était-ce mon apparence guerrière qui faisait cela ? Ou mes traits d'hommes de Hù-Béï ? Les regards de peurs ou de haine que je pus apercevoir ne m'aidèrent pas à choisir lequel des deux était la vérité. PEut-être les deux justement. Décidant ne pas m'en préoccuper à moins que certains ne se fassent violent, je poursuivis ma route. Lorsque j'atteignis l'auberge, ma main se porta sur la poignée et j'entrais à l'intérieur.

Ce n'était pas le bouiboui miteux auquel je me serais attendu. Une bonne odeur s'échappait des cuisines, l'établissement était plutôt bien tenu, à peu près propre et ceux malgré la clientèle composée de nombreux pirates qui avaient manifestement plus de cicatrices sur leurs seul visage que moi sur l'ensemble de mon corps. Pour certains c'était également vrai pour les tatouages. Mon regard parcourut quelques instants ces hommes et quelques femmes dont certains s'étaient retournés à mon arrivée. Puis lorsque je trouvais l'homme que je pensais être Bob, je me dirigeais vers lui. Il correspondait, un visage carré et encore plus de cicatrices que les autres. Lorsque je m'approchais, sa main droite tenant une chope presque vide me confirma l'identité de l'informateur.

M'inclinant légèrement devant l'homme, je posais une main sur le dossier d'une chaise en face de lui et demandait :

- Salut à vous, j'ai besoin de quelque chose et je me demandais si nous pouvions en discuter ?

Tournant mon regard vers le bar, j'attirais l'attention du tenancier d'un signe de tête et levant mon index, je demandais une bière. Lorsque cette dernière arriva, je déposais quelques pièces dans la main de celui qui me l'avait apporté puis posait la boisson devant Bob.

- Une chope pleine donne meilleure mine qu'une chope vide.

Bob, Blim Ode’Bhalmarche, pourquoi un nom si compliquer pour un homme qui semblais venir des terres profondes là où l’on ne connaissait que la guerre et la mort… Mais son regard qui perçait les âmes lorsque l’on s’affranchissait de se visage entre le barbare et le pirate… Il n’avait rien à voir avec un vrai guerrier, son cerveau était trop vif, trop précis, son regard avait déjà détaillé l’homme devant lui, un samouraï. Le regard rapide d’habitude si difficile à repérer chez l’homme que l’on prenait seulement pour un pirate tirant ses renseignement d’on ne sais où était pour une fois visible, il avait butté sur les armes… Qui était capable de faire ça ici ? à la tenu à la ceinture de l’homme elles avait été équilibré, la poigné semblait faite pour une main précise… Depuis quand un pirate pouvais se payer le travail d’un forgerons professionnelle ? Ou alors l’homme était un riche de Hu-bei… Non vue son visage et son odeur de sel il était resté visible sur le bateau un grand moment… Et le bas de son vêtement semblait n’avoir jamais quitté la mer. Il était intriguant.
Puis les yeux du pirate percèrent les brumes de ceux du loup et il sourit, il sourit comme un simple pirate à qui l’on venait d’offrir une bière, comme un homme stupide qu’il jouait si bien, il n’avait pas de souci pour cela.

-˝Pour la chope y’a pas d’question bonhomme. Mais qu’est ce qu’un marin d’eau verte vient faire dans nos eau bleu ? Pourquoi à tu quitté le pays qui fait la guerre à celui-ci et pourquoi vient tu voir le soiffard ?˝

Il aimait bien ce surnom qu’on lui avait donné, il lui permettait de gagner un nombre de boisson gratuites exceptionnelle, c’était un vrai plaisir que pouvoir boire au service du client en sachant qu’il le paierait tout de même après.
Puis sans avoir laisser le temps de répondre il enchaina.

-˝La vrai question en faite est que veux tu savoir et combien le paye tu … Le reste je dois pouvoir le savoir facilement… Vue les bruit un nouveau bateau des nôtres est arrivé au port, c’est lui qui te transportait, dans quelques minutes je serais même le navire en question car tout les équipages passent par ici. Donc que veux tu savoir que j’aille rejoindre la mer et ceux qui on besoin de moi ?˝

Il souriait de toutes ses dents au jeune loupiot, puis Johan rentra dans l’auberge en compagnie d’Adam et d’un même pas ils se dirigèrent vers une table lointaine, celle que personne n’avait prise, l’habituelle du Souffle Gris ou de ceux qui voulais leurs parler. Une lettre attendait sur la table qu’Adam se mit à lire. Il n’avait pas remarqué Ryû.

Un fin et pourtant sinistre sourire se dessina su mon visage. Bob le soiffard n'était pas un informateur pour rien. En plus d'être une retraite confortable pour un pirate avec tout cet or qui venait à lui sans qu'il ait à bouger et cette protection que lui assurait les autres pirates à cause de la valeur qu'il avait, il pouvait tout se permettre. Mais pire encore cet homme était perspicace, pas forcément très intelligent, mais d'une grande malice et d'un grand sens de l'observation. J'avais vu ses yeux me décrire et aussi s'arrêter sur Reikon et Kousai. Il s'était arrêter une second de trop pour que je ne le remarque pas. Mais peut-être était-il comme Lupen ? Un ancien forgeron ? Ou tout simplement un mot qui savait reconnaître la qualité du travail. Dans ce cas ce n'était pas le sens de l'observation du vieux pirate qui était en cause mais bien sa surprise de trouver de tel bijoux de mettalurgie à la ceinture du premier hùbéïens venus.

Le sourire stupide me faisait m'interroger néanmoins. Était-il bien le vieux loup de mer observateur que j'avais aperçu ou juste un vieux pirate pas très malin, fier de sa réputation, de son nom et ravi d'avoir une bière gratuite ? Nous allions le savoir rapidement. C'était d'ailleurs l'adjectif qui convenait à la façon dont Bob enchaînait ses question. Rapidement. Mais je n'avais pas l'intention de rester sur le côté de la route. Je pouvais suivre cette cadence. Du moins, je l'espérais. Je tirais la chaise vers moi et m'y asseyais, dissimulant du même coup Reikon et Kousaï aux yeux du vieux Bob et commençais aussitôt.

- La vraie question ? Vous en posez beaucoup vous même Bob. Je me demande d'ailleurs pourquoi j'y répondrais ? Après tout vous trouverez l'essentiel par vous-même et je ne ferais alors que gâcher ma salive.

Marquant une pause pour scruter le regard de Bob afin de déterminer si il était le vieil homme perspicace ou l'informateur ivrogne et peu malin, j'enchaînais ensuite.

- Pour le prix, je n'ai pas des sommes d'or qui puissent vous convaincre mais vous et moi savons que je peux posséder quelque chose de bien plus précieux et qui ne peux être contenu par aucune bourse.

Je m'accoudais sur la table tout en étirant légèrement mon sourire mauvais.

- Vous êtes un vendeur d'informations. Je propose un échange plutôt qu'un achat. Mes nouvelles sont fraiches arrivées de Hù-Béï et j'ai besoin d'en savoir plus sur les Pjeyhs. De plus, afin de vous épargner un effort d'observation inutile, je vais vous dire que j'ai quitté mon pays avec l'équipage du Souffle Gris et y sert maintenant en tant qu'homme d'équipage. Je suppose que je n'ai pas besoin de vous dire qui dirige ce bâtiment.

Ce n'était pas une supposition ni même une question. Lupen l'avait dit lui-même, Sham et lui étaient craint. Nul doute que le vieil homme avait un nom dans le Port d'Azur. Nul doute que le meilleur informateur de la région, d'après sa réputation, savait qui il était. Peut-être cela m'aiderait-il. Peut-être pas. Mais cela aurait un poids dans la balance et quelque soit le côté duquel cela la ferait pencher, cela m'intéressais de savoir à quel point. Du coin de l'œil, je remarquais Adam assis à une table inoccupée en compagnie d'un autre homme que je ne pouvais voir sans détourner mon regard de Bob. Ce que je n'avais pas vraiment envie de faire, non pas que je n'ai pas confiance mais plutôt que je m'intéressais plus à la façon de réagir du vieux soiffard que de ce que buvait Adam. En fait, à moins que le jeune tempête ne rencontre un problème que sont manque d'entraînement empêcherait de régler, je ne bougerais pas de cette table. Pas d'un pouce.

Invité

Astélia marchait dans les rues depuis quelques temps. Souriant comme une niaise à qui la croisait. On aurait dit une trisomique qui se baladait dans un port, ne se rendent pas compte des regards désobligeants des passants. Alors, il vit l'auberge où était censé se trouvé Bob. Son sourire s'effaça et le sérieux pris le dessus. La mercenaire avança et passa la porte, avant d'entrer, elle avait pris soin de mettre un capuchon avant de pénétrer dans l'auberge, pour ne pas attirer le regard des ivrognes. La jeune femme se dirigea devant l'aubergiste, un regard en coin diriger vers Bob. Soudain, elle vit sa deuxième proie aux côtés de son informateur, le coeur d'Astélia bondit dans sa poitrine et elle fit un sourire en coin : Elle se dirigea vers la table. En chemin, elle prit un tabouret et alla le placer aux côtés des deux hommes : Elle n'avait PLUS peur de la mort.
La jeune femme enleva son capuchon.

-Bonjour Bob, dit-elle en inclinant la tête vers ce dernier qui jouait si bien la comédie du vieux pirate saoulard. Bonjour monsieur le Hù-Bei. D'ailleurs, j'ai une chose à vous demander...

La folie avait pris le dessus, Astélia, en voyant l'homme, sut qu'elle n'avait aucune chance de le battre dans un combat avec des règles normales, alors que par sursprise, peut-être. Ses yeux renfermants des glaciers embrasaient maintenant tous ceux qui les regardaient, leurs vaisseaux avaient explosés et ils étaient injectés de sang. Elle tapota le manche de son sabre qui commença à glisser, aussi discrètement que possible.

-Sauriez-vous où est-ce que je pourrais trouver un bâteau où embarquer.

Elle s'était reprise de peu, elle aurait commencé une boucherie dans la taverne qu'elle serait morte à l'heure qu'il est, la mercenaire rangea son sabre et fit un sourire avenant, révélant des dents blanches.

-Désolé j'ai très mal dormi, je suis juste un peu fatiguée.

Heureusement qu'elle avait des cernes, sinon sa fable ne tiendrait pas debout.

Qui dirigeait le Souffle Gris, cela n’était pas une question, il se souvenait parfaitement de celui qui dirigeait le Souffle Gris, Lupen … Ces yeux trop bleu et trop profond pour être ceux d’un homme, comme si il était aveugle et ne voyait que la folie ou tant de choses si différentes.
C’était un matin comme aujourd’hui lorsque cette homme était apparut pour la première fois sur le pas de la porte de l’auberge, sur l’épaule son faucon et à la main un fusil bien trop long pour lui, on le connaissait comme un chasseur de poudre. Il c’était poser en face de lui, envoyant ses bottes clouté sur la table et là, tout avait mal tourné il s’en souvenait comme si cela c’était passer il y a un instant seulement :

-˝On m’a dit que tu savais où trouver de la poudre, gamin …
-Gamin ? Tu es chez moi ici, et tout se paie chez moi, ce n’est pas un pirate qui vas affronter toute une ville pour rien. Tu cherche de la poudre ça je le sais, mais aligne d’abord …˝

Il avait percuté la table du pied, trop rapidement, ses dent avait claqué contre celle du dessus et sa propre mâchoire était en sang, Il avait osé frapper Blim Ode’Bhalmarche avec une table, un simple table et il osait continuer lui et son faucon qui sentait autant le sel que ce vieux marin ?

-˝Nop gamin je veux mes infos et ceci même si je dois brûler tout Déméria ...
-Tout ici se paie ou ce doit par le sang ! Tu es chez moi ici, tu n’a pas comprit ? Tu …˝

Un deuxième coup de table puis un craquement de fusil, il était près à tirer derrière lui et son regard fou semblait bien trop puissant. Il ne savait pas comment mais dans cette homme dormais un démon qu’il ne fallait pas réveiller, le gout du sang le lui rappelais, lui que tous craignait, il n’en avait que faire et tenait en respect toute une taverne par son arme et son calme…
Il lui lâcha les informations et se retrouva avec une lourde bourse … Depuis il aimait bien faire affaire avec ce Lupen mais craignait toujours ses instants de folie.

Il regarda à nouveau l’homme qui servait dans le Souffle Gris et son esprit fit le lien, c’était Lupen dont les mains avait fait l’or…

-˝Je t’écoute gamin, donne moi tes informations et les miennes serons à la mesure de ce que tu me propose. Si c’est un échange je ne peux me permettre de te donner les miennes avant… Mais avant … Soit tu parle avec moi, soit tu parle avec ta copine. Mais profite en c’est une elfe et tu n’aura pas le plaisir de t’en faire une autre à un quelconque moment dans ta vie.˝

Ses mains avaient bougé rapidement, hors de vue de l’elfe, elle voulait le tuer, elle était armé et contait le tuer, voilà la première information qu’il lui avait donnée. Au jeune marin de rendre l’appareille, mais avant cela il avait une petite discutions à avoir avec une insolente gamine.

Cette discution avec Bob le soiffard aurait pût tranquillement continuer si nous n'avions été interrompu. Par qui et pourquoi ? Une elfe et pour un bateau de transport ? C'était donc à cela que ressemblais les elfes ? Lupen m'en avait déjà parlé au début de notre rencontre. Ils avaient des centaines d'années pour apprendre. Apprendre les arts ou l'Art de La Guerre. Cette avertissement m'aiderait peut-être aujourd'hui, je saurais me montrer méfiant si la lame de l'elfe venait à quitter sa gaine. Mais cette vision, ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais en rencontrant une elfe. En Hù-Béï, les marins parlaient souvent de déesse de beauté et de grâce mais ce n'est pas ce que je voyais. Pas ce que je ressentais. Elle était belle mais d'une beauté qui me perturbait, ce n'était pas humain. De plus, elle avait l'air fatiguée et un brin folle comme si elle avait survécu à une horreur mais s'était nourrit de son traumatisme pour se relever. C'est ainsi que certains samouraïs perdaient la raison et devenaient des bouchers plutôt que des hommes d'honneurs. Un sort auquel je n'étais plus certains d'avoir échappé depuis que ce loup sinistre et famélique m'était apparût dans le reflet de Kousai.

Comme pour confirmer ma pensée, l'éclat d'un sabre disparaît lorsqu'il est rengainer à la ceinture de l'elfe. Qu'avait-elle l'intention de faire avec cette lame ? Tuer ? Moi ou Bob ? Les paroles de Bob et le simple fait que toute la taverne se jetterait dans la bagarre pour l'aider me persuadèrent qu'elle était plus là pour moi que pour l'hypothétique occasion de trancher la tête du Soiffard. D'un regard, j'indiquais à ce dernier que j'allais m'occuper de cette elfe avant de poursuivre les négociations. Me tournant vers la créature des Royaumes d'Elvem Adisïl, je lui adressais un signe de tête comme salutation faute de pouvoir m'incliner. Ce que je n'aurais probablement pas fait même si je l'avais pût en fait. Après tout, elle n'était ni samouraï, ni femme de haut-rang. De plus, elle n'avait pas eût la politesse de ce présenter.

- Est-ce à moi que vous demandez un navire ou à Bob ? Si c'est à moi alors je pense que en tant qu'homme d'équipage du Souffle Gris, je pourrais probablement vous allouer une couchette pour une traversée.

Mon regard était plongé dans celui de l'elfe. Tenant de déceler ces intentions d'après ses gestes, ce qu'elle regardait.

- Mais malgré votre fatigue, ne serait-il pas bon de vous présenter avant de parler d'avantage ?

Fermant mes yeux noir d'ébène pendant une seconde, je considérais une prise de risque. Si elle était là pour moi et m'avait désigné par mon pays, c'était soit parce qu'elle était raciste soit parce qu'elle était une chasseuse de prime. Dans ce cas elle savait que l'homme qu'elle recherchait était un homme de Hù-Béï voir même un samouraï et il ne manquait que mon nom pour m'identifier de façon certaine. Rouvrant mes yeux, fenêtre sur l'âme d'un homme et d'un loup, je continuais avec un sourire sinistre.

- Pour ma part, je suis Ryûseï Okurayami, le Loup de Ming-Chè et le Second du Souffle Gris.

Retour d'information Bob. Une chose que tu n'aurais pas sus de façon certaines juste avec ton observations. Tu aurais dû attendre les premières rumeurs, les on-dit. Rien de très certains. Voyons comment tu réagirais à cette nouvelle.

Invité

Astélia était assise à la table, regardant le dénommé Ryu dans les yeux, ne sachant ce qu'était le Souffle gris. Petit à petit, la raison pris le dessus, ses mains partirent de la garde de Kaze et se croisèrent sur sa poitrine. Son esprit se mit soudain en marche à une vitesse hallucinante pour essayer de rattraper son erreur passé : Elle n'avait décidément aucune chance de battre ce samouraï...

- Enchantée et encore désolée de ma malpolitesse. Je me nomme Astélia et je n'ai point de nom. Je suis une mercenaire et mon surnom de métier est Astélia la Libre. Ma mission est de vous tuer. Seulement, en voyant comment vous m'étudier, vos faits et gestes, votre statut de samouraï et vos mains aigries par l'entrainement me fait penser que je n'ai aucune chance de vous éliminer. Alors si je ne mène point ma mission à terme, je serais moi-même assassinée par mon employeur...

Astélia élimina en elle toutes traces de folie. Regarder la vérité en face fut comme l'antidote mais ceci n'arrangea pas sa boule dans la gorge. La mercenaire farfouilla dans sa bourse et sortit trois pièces d'or des quatre données par son employeur et les déposa sur la table. Ses gestes avaient été si rapides que personne ne put les voir à par Bob Ryûseï et les pièces étaient placées dans un angle tel que seuls les personnes assisent à cette table pouvaient les voir. Son coeur battait la chamade. Elle ne faisait désormais plus attention à Bob : Son regard comme son esprit étaient rivés sur Ryû.

- En échange de trois pièces d'or, je vous demande de m'embarqué sur votre bateau et de faire courir la rumeur que je ne suis plus. Je vous en conjure, et croyer moi, je ne tenterais plus jamais rien contre vous.

Astélia sortit légèrement le sabre du fourreau, faisant en sorte qu'il n'y ai qu'un tout petit morceau d'acier et s'y fit une coupure au doigt.

- J'en fais la promesse sur mon sang...

Pour la jeune fille, le temps s'arrêta, elle attendait la réponse de Ryûseï. Dans sa tête sonnait un tic-tac régulier, elle avait froid, des frissons parcourait son corps et sa tête tournait. La mercenaire avait l'estomac en vrac et l'impression qu'elle ne tenait plus sur sa chaise. Bientôt, trois choix s'offriraient à elle : mourrir en tentant de tuer le samouraï ; fuir à jamais ou bien suivre Ryû sur son bâteau (s'il acceptait). Le vent soufflait fort dehors mais à l'intérieur d'elle se formait une tempête...

Spoiler:

La jeune femme ne semblait pas dans le meilleur des états. Qu'avait-elle fait la nuit passée ? Avait-elle bu ou prit quelque poudre qui ne la ferait plus voir très clair ? Elle commença par s'excuser à nouveau et se présenta comme Astélia la libre, mercenaire. Je trouvais cela étonnant de voir une si frêle jeune fille ou du moins d'apparence jeune, exercer un métier aussi difficile et peu moral que celui de mercenaire. Ensuite il sembla qu'elle avait prit une profonde résolution car elle me révéla que son contrat était de me tuer. A peine arrivé en Déméria que déjà j'avais comme un air de déjà vu par rapport à ma vie sur Hù-Béï. Les chasseurs de primes et les mercenaires avaient donc décidés de me traquer à travers le monde et pas seulement dans mon pays ? Mais il était bon d'être prévenu. De manière imperceptible mes mains changèrent de position mais en aucun cas elles ne se rapprochèrent de la garde de mes armes. Je ne pensais pas en avoir besoin. Même si elle dégainait son sabre, dans cette position, toute attaque devenait prévisible et elle n'aurait pas la place d'utiliser correctement son arme. Ce qui me donnerait un avantage incontestable.

Trois pièces d'or sortirent de la bourse de la mercenaire pour payer sa traverser. En cet instant elle semblait un peu plus censée mais les cernes ne pouvaient être effacée par sa seule attitude. Jouait-elle une quelconque comédie ? Difficile à savoir. Rapide à déterminer. Mais il fallait prendre son temps. Rien de presser. La petite elfe s'était rendu compte qu'avec un bâton elle ne pourrait vaincre ni repousser un loup et encore moins une meute. Puis elle jura sur son sang. Je marquais mon étonnant en haussant mes fins sourcils noirs. Puis ces mêmes sourcils se froncèrent et avec rapidité je me saisit de la main et l'éloignait de mon visage en la plaquant sur la table. Sans aucune douceur.

- Ne jure pas sur ton sang alors qu'un contrat est déjà une promesse. Tu en a rompu une et bien qu'elle soit vénale, rien ne me dit que tu ne rompras pas un serment fait dans le sang de tes ancêtres.

Me tournant vers Bob je déclarais :

- Nous allons avoir un petit contre-temps. A mon retour j'aurais besoin de tout ce que vous savez sur les Pjeyhs et sur les Buggïns.

Puis je me levais de ma chaise et jetais un regard méprisant à Astélia.

- Lèves-toi et suis moi "mercenaire". Nous allons voir avec Lupen si il accepte de t'accueillir pour la prochaine traversée. Mais ne croit pas pouvoir le convaincre avec trois misérable pièces et un ton mielleux. Soit respectueuse et prouve lui que tu vaux la peine ou alors je ne donne pas cher de ta peau. Ce n'est pas un capitaine conventionnel.

Puis je me retournais, fis quelque pas vers la sortie avant de m'arrêter. J'avais encore une question pour la jeune elfe. Une qui déterminerait si j'avais des poursuivants très acharnés ou un nouvel ennemi. Je me tournais à nouveau vers la mercenaire et plongeant mon regard noir dans ses yeux bleus saphir.

- Qui t'a engagé pour me tuer ?

Second du Souffle Gris … Alors ce vieux Lupen avait enfin trouvé un second ? Un être assez puissant, et plein de tant de chose qui l’avait prit pour second … Non sa réaction ne l’étonnait pas, tout dans ses mouvement prouvait que Lupen n’avait pas choisit au hasard, mais comment un tel homme aurait-il put ? En tout cas la petite dame était folle mais pas au sens de Lupen, donc pas au sens qui permettait de vivre.
Il n’avait rien dit, il avait hésité à cracher sur la promesse de quelqu’un qui laissait passer un contra mais c’était retenu, d’après les échos qu’il avait plus aucun des mercenaires libres ne valais quelque chose de nos jours, seul ces bon vieux Zolts était encore apte à mener une mission, ces bon vieux Zolt et les pirates !
Il vida sa chope et regarda la petite danse qui se jouait entre ses deux singulier personnage, puis sans prévenir il explosa de rire, son esprit venait de percuter quelque chose.

-˝ Ceux qui l’on engager c’est les Pjeyhs mon grand tu cours après ceux qui te veulent du mal, j’y crois pas que j’ai pas reconnut le coup de crayon de cette vieille devineresse charlatane quand tu m’a montrer le portrait de ton petit copain. Crédidiou d’bordel, mais c’est un joyeux foutoir que vous m’ouvrer ici. La mort d’une mercenaire qui croit pouvoir monter sur un bateau qu’on dit dirigé par un fou après avoir foutu en l’aire au moins douze de ses promesses et en faisant une nouvelle sur son sang en croyant que son foutu katana la sauvera de Lupen. Puis un intrigue avec des Pjeyhs qui veulent assassiner un type même pas encore connut. J’en déduis pas mal de chose … et pas des bonnes.
Allez mon grand vas falloir courir tu sais ce qu’il te reste à faire !˝

Un homme se leva au fond de la taverne, un espèce de rodeur sortit par une porte invisible et disparut dans l’ombre comme un magicien. Le réseau était en marche.
Puis il se retourna vers Ryu :

-˝Sinon mon grand, t’a qu’une chose à faire avec les dames comme ça, en profiter, c’est pas tout les jours que tu croisera une elfe qui sera prête à tout pour te payer… Alors fait un détour avant d’aller au bateau…˝

Un rire gras monta parmi les pirates, pourtant des les yeux de Blim il y avait bien d’autre chose … un sous entendu plus profond, lequel ?

Une autre chope lui fut servit, et une lourde gamelle rejoint celle-ci sur la table, il n’y avait pas de question, il attendrait ici à moins que sa vie soit en danger … ce qui sous entendrait qu’une bonne partie de la garnison de la ville faisait une descente ici pour lui car même la guilde des assassin n’oserait toucher à Bob dans son auberge… Ou pour être plus juste l’auberge qu’il avait racheter sous cape comme pas mal de chose dans ce port.

Invité

Le regard méprisant de Ryû ne l'étonna point : la mercenaire se rendait compte qu'elle venait de rompre un contrat (briser une promesse) et formuler une nouvelle promesse à quelqu'un d'autre, sachant que c'était l'homme qu'Astélia aurait dû tuer quelques minutes plus tôt. En faisant ceci, elle savait depuis le début que son ancienne cible n'allait pas la remercier avec un grand sourir de lui avoir dit qu'elle avait pour but de le tuer depuis le début. La jeune fille avait sans aucuns doutes sali sa réputation, mais ceci avait nulle importance car bientôt elle n'aura plus la même identité. Astélia releva la tête qu'elle avait baissée plusieurs secondes avant et se dirigea vers la sortie où s'était retourné Ryû et le regarda directement dans les yeux quand elle fut arrivée à sa hauteur.

- L'homme qui m'avait employée pour vous tuer était, comme l'a dit Bob il y a quelques minutes était un Pjeyhs. Plus précisément il se nommait Grahande Pjeyhs. Je n'y connais rien aux Pjeyhs, peut-être pourriez-vous m'éclairer.

La mercenaire essayait de débuter une discussion, peu importait le sujet tant qu'elle en apprenait un peu plus sur ce qu'elle pourrait argumenté devant le dénommé Lupen. Même si elle doutait que Ryûseï lui répondrait. Le soleil brillait fort mais le vent soufflait tout de même, l'eau était d'ailleurs si belle... Mais quelle était l'importance de constater tout ça maintenant, dans sa situation... Soudain, elle se rappela un évènement passé, lors de son enfance, les maîtres navigateurs leur avait appris comment aider à bord d'un bâteau sachants qu'ils seront adolescents ou bien adultes lorsque le Kaze (le bateau Elfique que sa famille avait créer) pourrait de nouveau naviguer. Son maître d'apprentissage de l'art des armes lui avait poutant dit de ne plus penser à son ancienne vie, mais c'était plus fort qu'elle. La bulle explosa et la mercenaire se retrouva face à la dure réalité : elle devait vivre sa vie dorénavant.

Bob éclata soudain d'un grand rire. Tout au plus quelques seconde après que j'ai interroger Astélia sur son employeur. Là il me révéla que c'était les Pjeyhs qui avait engagés l'elfe. Ce qu'elle me confirma une minute plus tard. Mais Bob parla de bien d'autres choses. Une devineresse ? Un coup de crayon ? Les Pjeyhs disposaient-ils d'une devineresse qui aurait dessiné mon visage afin que le mercenaire envoyé à ma poursuite me trouve ? Il parla également des promesses de l'elfe. Elle en avait brisée une douzaine ? Qu'elle était cette créature lâche et sans honneur qui insultait autant ses ancêtres et ses interlocuteurs en brisant ainsi ces promesses. Quelle faiblesse...

Puis, Bob me suggéra de profiter de Astélia. J'étais en position de force et vu le caractère de la jeune femme je pouvais vraisemblablement demander tout ce que je voulais. Mais je me demandais si Bob parlait de ce genre d'abus ou d'une autre façon de profiter de cette mercenaire faible et crédule. Plongeant mon regard dans celui de Bob, je tentais de deviner ce qu'il avait voulut dire. Mais je n'y parvins pas. Du moins je n'en eût pas besoin car cela se présenta à moi comme une illumination.

- Par les Kamis, murmurais-je.

Baissant mon regard sur l'elfe plus petite que moi, je ne masquais pas mon mépris et lui dit :

- Tu veux fuir pour sauver ta vie. Au lieu de ça montre toi utile et tu n'auras même pas besoin de quitter Déméria.

Je me tournais encore une fois mon regard vers Bob et déclarais :

- Vous aurez une information qui vaudra son pesant d'or à mon retour.

Puis, je me dirigeais vers la sortie sans m'arrêter. Je m'attendais à ce que Astélia me suive. Après tout elle m'avait demander ma protection en voulant traverser sur le navire où j'étais second et elle aurait du mal à être protégée loin de son gardien. Aussi je ne l'attendis qu'une fois dehors dans la foule qui couvrirait le bruit de mes paroles. Suffisamment pour que les passant ne comprennent pas ce que je disais et que je puisse parler à Astélia sans crier. Une fois la mercenaire sortie de l'auberge je l'attirais contre le mur de façace. La bloquant d'une poigne ferme sur son épaule, je plongeais mon regard d'ébène dans le sien.

- Si tu veux vivre, tu vas m'amener à la maison de Grahande et me faire rentrer. Là nous nous assureront que ton commanditaire n'aura pas envie de se venger de toi. Tu comprends ?

J'agissais sans la moindre douceur envers elle. Mais sans brutalité également. Je la méprisais mais elle était sous ma protection et pour cela je ne la blesserais pas ou ne la laisserais pas être blessée. Du moins tant qu'elle tenait sa promesse.

Invité

La jeune femme fut soudainement coller au mur très brusquement, ne prétend nulle attention à sa douleur au bras. Les mains de l'homme étaient froides, tout comme son regard rivé sur les iris de la couleur d'un glacier d'Astélia. La jeune femme ne tenta pas de se retirer de l'emprise de l'homme, sachant que de toute façon, ceci ne servirait à rien. Soumise au regard de Ryûseï, elle ne put détourner le regard, comme imobilisée. Alors elle parla, dans sa voix n'apparaissait nul trace de tremblement ou de peur,
simplement une voix neutre.

-Cela va de soi...

Après ses paroles elle sentit l'emprise de l'homme sur son bras diminuée : elle bougea sur le côté, ni brusquement, ni d'une façon insolente. La jeune mercenaire se retourna pour regarder l'homme, la jeune femme ne voyait que l'aspect physique de Ryû mais elle avait envie de voir ses émotions... Astélia baissa ses boucliers mentaux, glissant ainsi son esprit vers celui de l'homme, sondant ainsi ses émotions. Ryûseï avait une profonde aversion envers elle et il n'éprouvait rien d'autre que de la froideur en ce moment même, du moins, c'est ce qu'elle réussi à en tirer, tout comme ce que la jeune femme en avait conclue avec son apparence extérieure. Malheureusement, elle n'avait pas le pouvoir de donner des émotions ou de leurs transmettre des pensées, ce qui aurait sans aucuns doutes put l'aider à avoir plus de confiance de la part de Ryû.

-Avant de partir, je voudrais vous dire que je vous dirais tous ce que vous me demanderais, j'essaierais de vous aidé comme je le pourrais et que je n'ai nullement l'intention de vous trahir. Avant de partir pour la maison du Pjeyhs, avez-vous quelque chose à ajouter Ryûseï ?

La mercenaire me répondit par l'affirmative. Je relâchais un peu mon étreinte et la laissai sans échapper. Je ne tarderais pas à voir si elle tiendrai sa promesse et j'espérai, pour elle comme pour moi, qu'elle le ferai. J'étais trop coriace pour ne pas tuer celui ou celle qui ma trahit avant de mourir. Du moins je le supposai. Si cet inconnu dont avait parlé Lupen il semblait omniscient et avait fait en sorte que je vienne affronter les Pjeyhs cela ne devait pas être parce que c'était un suicide. Ou alors il aurait un sens de l'humour affreusement pervers. Et alors que je me faisais ces réflexions, j'eus comme la sensation que quelque chose venait s'approcher de mon esprit. Quelque chose d'infime et quelque chose de doux. Ce n'était pas le loup en moi qui essayait de combattre ni même une aggression. Quelque chose de plus insidieux ou peut-être une approche amicale ?

Chassant cet impression en me disant que ce n'était probablement que cela je replongeais mon regard dans celui de Astélia que j'avais lâché l'espace d'un instant quand je l'avais laissée sortir de mon étreinte. Je remarquais alors qu'elle me fixait. Avait-elle quelque chose à voir avec cette étrange impression ? Difficile à dire. Si elle avait été capable d'une quelconque magie pourquoi ne pas s'en être servie pour me prendre par surprise et m'achever d'un coup de sabre ? Peut-être n'y avait-elle pas penser ou peut-être comptait-elle le faire plus tard. Elle soulevait beaucoup de question. En grande partie car je n'avais aucune confiance en elle. Et comment en avoir puisque elle était celle qu'on avait engagé pour me tuer.

Mais une chose qui me surprit plus encore que le reste, ce fût la façon dont elle s'adressa à moi. Étais-je son égal ? Définitivement non. Je valais mieux que cela. Malgré qu'elle porte un katana elle n'avait aucune idée des mœurs des samouraïs. Cela rajouta encore à mon mépris. Moi-même j'étais considéré comme ronin mais à tort. Je me comportais comme un samouraï et respectais les mêmes codes. Tandis que elle n'avait de samouraï que le sabre.

- J'ai quelque chose à ajouter en effet. Ne m'appelles pas par mon prénom car à Hù-Béï c'est une chose que seul nos amis et notre famille font, sinon on nous appel par notre nom de famille. Je te demande donc de m'appeler Okurayami ou Okurayami-Dono. De plus, si tu as quelque chose à dire sur les Pjeyhs alors fait le maintenant plutôt que de bavasser.

Je venais de passer plusieurs jours en compagnie de l'équipage du Souffle Gris et quand j'avais penser pouvoir savourer une solitude relative sans que quelqu'un ne s'adresse à moi en permanence. Mais j'avais écopé de cette mercenaire bien peu habile et manifestement bavarde et même si cela m'agaçait j'essayais de rester courtois. J'aurais autant apprécier qu'elle se décide à tout dire d'une traite afin que nous puissions nous mettre en route et que nous nous occupions de ce Grahande Pjeyh.

Invité

La jeune femme suivait le regard de Ryû depuis le début: son sabre, ses bras moyennement musclés et sa marche mal ajustée... Pour la marche, la mercenaire n'était pas en forme pour marcher normalement (du moins, pour elle : fluidement et gracieusement). Pour les bras et le sabre, c'est tout de même vrai qu'elle avait du mal, d'ailleurs, la jeune femme se disait à l'instant qu'il fallait qu'elle muscle un peu tout ça.
Seulement, il n'avait sans doute aucune idée de ses facultés médicinale, alors il la comparait à une moins que rien. "C'est sans doute ce que je suis qu'en on voit dans quelle situation je me suis fourrée,"pensa Astélia. Cette pensée allait sans doute se voir sur ses traits quand elle se surpris à bouder. Alors, les paroles Ryûseï la piquèrent au vif ! Pour qui le samouraï se prenait-il pour exiger tout ça. Même si elle n'avait pas l'avantage, la jeune mercenaire l'aurait sans doute réduit en charpie (du moins, si Astélia le pouvait) si elle n'avait pas été liée à sa promesse par le sang ! Il faut qu'elle l'appelle comment ?! La jeune se controla plusieurs minutes, ne laissant rien paraître sur ses traits -ce n'était rien qu'une petite tempête intérieur- avant de se calmer et de continuer.

-Oh ! J'oubliais ! Vous m'auriez bien appellé par mon nom si seulement j'en avais eu un, lança la mercenaire d'une voix qu'elle ne voulut point méchante mais plutôt douce.Il n'y avait rien de méchant là-dedans, c'était juste une blague à moi-même Okurayami-Dono, pour... Comment dire... Détendre l'athmosphère.

Alors la jeune femme leurs lança à tous deux une petite vague d'apaisement qui était imperceptible de tous sauf de ceux ayant des pouvoirs émotionnels. Elle afficha un petit sourire (pas trop grand non plus pour ne pas énerver une nouvelle fois son 'compagnon'.

-Okurayami, c'est par là, suivez-moi donc...

Même si elle doutait que son partenaire soit blessé, elle pourrait utiliser ses pouvoirs médicinaux pour le soigner, histoire d'avoir un peu plus de confiance de sa part... Ou bien était-ce trop demander que-ceci !

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