Discussion PV Hywyn

Invité

Sitôt que Khalina sortit de l' auberge, elle avait sentit une présence, la présence d' un être qui vivait sur un autre plan qeu celui des Mortels. Toutefois, elle n'arriva pas à savoir d'où exactement, provenait cette sorte de force qu'elle ressentait dans chaque cellules de son corps. Peu importe, se dit-elle. Après tout, elle avait d'autre chats à fouetter, d'autres choses à faire, des choses plus utiles. Alors qu'elle marchait tranquillement dans les rues de la cité, elle entendit cette voix qui provenait de son dos. Ne jetant aucun regards en arrière, elle continua à marcher, se perdant dans le fil des rues qu' elle empruntait. Plus elle avançait, moins il y avait de monde autour d' elle et de son mystérieux interlocuteur. Elle connaissait un endroits désert presque tout le temps, un lieu où elle savait qu' elle serait seul et tranquille.

Après une bonne heure de marche, elle y était arrivée, une sorte de cour privée totalement laissé à l' abandon. Des immeubles de tailles et de solidité variable en clôturaient les côtés, et un seul passage, très discret, permettait d' accéder à cette cour. Au milieu de celle-ci, un simple puits bouché à moitié en ruines. Elle s' assis sur le rebords et enfin, jeta un coup d'œil à celui qui l' avait suivit tout ce temps.

Elle resta là, immobile et superbe. Semblant sonder l' étrange "personne" qui lui faisait face de son regard inexpressif. Finalement, au bout d' un long moment, elle lui dit:

-Qui est-tu, toi qui connais certains secret de la Mort?

Elle n' avait pas encore percée le secret de cet homme qui l' avait suivit, mais elle impression d' apercevoir une sombre aura qui l' entourait à la manière d' un silhouette.

Invité

-Qui es-tu, toi qui connais certains secrets de la Mort ?

La question fit sourire Hywyn, ce que Khalina ne vit pas avec le masque.

- Je suis l'un de ceux qui ont discutés avec la mort. Je lui ai proposé de la servir, en échange elle m'a épargné.

Il défit son masque

- Bien sûr, j'ai proposé un pacte à la mort, mais le temps lui ne m'a pas épargné. Et alors ? Je fais toujours partie de ce monde, même si je ne peux pas dire que je sois vivant. Mais je peux au moins continuer à adorer Mortis, la seul déesse digne d'être adorée, même si ses partisans sont traqués. Mes parents ont été victimes de la cruauté des vivants, parce que justement ils étaient nécromanciens et n'ont pas sût le cacher assez.

Hywyn n'avait jamais aimé le commun des mortels, mais la mort de ses parents avait fait naitre en lui une haine pour ceux qui n'adoraient pas Mortis. Cette femme était nécromancienne et donc devait surement vénérer Mortis, ou du moins n'adorait pas Origine. et puis, celle-ci pourrait a tout moment être utile

-Vous aussi le monde a voulu vous évincer parce que vous n'étiez pas comme les autres ? Parce que vous connaissiez certains secrets que les autres ne connaissait pas ? Je suis mort à cause de ma différence, on m'a cru damné et pour fuir le "malheur", mon criminel m'a tué. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'était que ma présence sur terre ne s'arrêtait à ma mort et il a fini une lames dans les boyaux.

Invité

-Que c' est attendrissant.

Patiente, Khalina avait écoutée jusqu' aux derniers mots le discours de ce qui c' était dévoilé être une liche. Une fois encore, elle voyait à quel points les humains n' étaient, tout comme les autres races, que des animaux qu' anéantir serait un acte de bon sens. Mais le génocide de l' Humanité n' était pas pour maintenant, sûrement pas.
Se relevant superbement malgré ses vêtements misérables, la Nécromancienne s' avança vers l' être qui ne vivait plus, en fit le tour comme pour l' examiner tout en posant une main qui se voulait compatissante sur son épaules.

-Mon pauvre ami. Comme beaucoup des nôtres, vous avez été victime de l' ignorance et de la bêtise de l' Homme.

Hargne et rage sonnait dans sa voix comme deux lames qui s' entrechoquaient. Bien que son visage et ses yeux continuaient de rester impassible, sa voix trahissait toute la haine qu' elle éprouvait pour sa propre race.

-Vous et moi avons un point commun, nous avons tout deux l' expérience de la Mort et de la Damnation. Tout deux, nous vénérons la même Déesse. Nous sommes pareil, vous et moi.

Sa voix n' était à présent guère plus qu' un murmure, mais un murmure parfaitement audible, comme si elle avait parlée normalement près de son oreilles. Revenant sur ses pas, et tournant le dos à la liche, Myrina se retourna lentement, plongeant son regard envoutant dans les yeux morbides d' Hywyn.
Elle lui tendit la main, tandis qu' un sourire machiavélique naissait sur son visage.

-Collaborons. Ensemble, nous ferons tomber cette ville à nos pieds.

Invité

-Collaborons. Ensemble, nous ferons tomber cette ville à nos pieds.

Hywyn sourit alors

-vous pensiez peut-être que j'étais venu simplement pour bavarder. Je rêve de détruire ce monde et vous je ne peux déterminer ce qui vous motive, si ça n'est que le pouvoir ou s'il y a autre chose derrière, mais il me semble que votre motivation est assez semblable à la mienne. Et comme vous l'avez fait remarquer, nous avons quelques points communs. Comme on dit, l'union fait la force, nous serons plus efficaces ensemble que seul chacun de son côté, je ne vois pas ce qu'il nous empêcherait de collaborer. Et je suis du même avis que vous, nous devrions commencer par cette ville, après tout, n'est-ce pas la ville la plus influente qui existe ? Prenons son contrôle, mettons la « à nos pieds » nous aurons le contrôle d'une grande partie du monde. Déméria nous suivra et par la suite nous prendrons les autres royaumes, qui ne feront pas le poids face au plus puissant royaume

Il fallait dire que même si le but principal d'Hywyn était la vengeance, il rêvait aussi de pouvoir et voulait servir Mortis en prenant le pouvoir, il instaurerait aussi le culte et la déesse serait donc plus vénérée et deviendrait plus puissant que les autres dieux, les partisans du culte en serait alors moins persécutés et il y aurait alors moins d'imbécile sur cette terre ... d'imbécile et ceux qui s'opposeraient à ce nouveau monde regretteront alors d'être né

Invité

Lorsque la liche acceptat sa proposition, un sourire glaciale apparut lentement sur le visage de Khalina. Elle ne doutait pas qu' avec un représentant des plus puissant des êtres Nécromantiques qui puissent exister, son but ne serait que plus facile à atteindre. Et ce sourire se transformant alors en un leger rire. Un rire qui ne pouvait que montrer toute la haine et la rage qui habitaient la Nécromancienne.

-La Providence, et nul doute que Mortis y à aussi veiller, à fait que vous veniez dans cette ville, mon ami. Je ne crois pas qu' un simple hasard à fait que nous nous rencontrions, j' y vois là un signe de notre Déèsse.

Et comme pour acceuillir et approuver ces paroles, un corbeau prit son envol du haut d' un des immeubles qui délimitait la cour, passant entre Hywyn et Khalina en croissant. Le Corbeau était l' animal de la Mort, celui qui, selon les légendes nécromanciennes, emmenait les âmes des morts dans l' autre Monde, où elles devaient être présentées devant la Ténébreuse et Morbide Déesse de la Mort.

-Voyez, elle nous envois même un signe pour approuver notre union. Elle nous assisteras dans notre projet.

Khalina, elle aussi, faisait tout cela par vengeance. Elle avait été trahit par ce qu' elle avait toujours voulu prôtéger dans son "ancienne vie", celle qu' elle avait avat qu' un terrible sort fàçe d' elle ce pathétique semblant d' esprit, avant qu' elle ne retrouve son corps. Maintenant, ceux qui l' avait trahit allaient payer. Elle leur rendrait au centuples les souffrances abominables dont elle fut sujette lors de sa "Damnation".

Invité

-La Providence, et nul doute que Mortis y à aussi veiller, a fait que vous veniez dans cette ville, mon ami. Je ne crois pas qu' un simple hasard a fait que nous nous rencontrions, j'y vois là un signe de notre Déesse.

Il était vrai que c'était étrange qu'il rencontre une personne aspirant aux même chose que lui, adorant la même divinité que lui et tout cela a Fantaeris, une ville où il n'avait été que très peu de fois en 700 ans d'existence. Pour souligner ce qu'avait dit Khalina, un corbeau passa entre eux deux.

-Voyez, elle nous envois même un signe pour approuver notre union. Elle nous assistera dans notre projet.

- je l'espère bien, son aide nous sera très utile. Encore pour moi, ça ne pose aucun problème, je ne peux mourir, je le suis déjà, en revanche vous, la mort est facile à venir. Il suffit d'une épée dans le ventre et voilà, j'espère que vous avez prévu cela ou que vous savez le faire, sinon je pourrais vous l'apprendre si vous le souhaitez.

Ce n'était pas la santé de la femme qui le préoccupait ainsi, il ne s'était jamais soucié de personne et ça ne serait pas aujourd'hui que cela changerait. Mais l'utilité de celle-ci lui importait. Lui avait des pouvoirs, elle en avait d'autre, ensemble ils auraient plus de chance de réussir. Bien sûr personne ne pouvait le tuer, mais s'il l'on découvrait son point faible qu'était le cuivre, il serait désarmé. Il aurait encore Findil et Cyndil, mais il les manierait avec énormément de difficultés et serait facilement désarmé. Par chance, on ne pourrait rien faire de lui, les menaces de mort impossible à exécuter. pour cela il lui faudrait un associé dans ce cas-là. Et un associé qui ne pourrait mourir serait l'idéal.

Invité

Bien que la liche ne sois pas très explicite, Khalina comprit qu' elle parlait des Phylactères, c' est objet dans lesquelles les Nécromanciens les plus puissants inséraient une partie de leur âme afin d' échapper à la Mort. Bien que ce procédé soit efficace et assez tentant, il n' était pas sans danger: quiconque connaissait l' existence et l' emplacement de phylactères pouvait alors tenter de les détruire. Une liche ne pouvant créer d' autres phylactères après sa Mort, il y avait toujours le risque qu' elle meure.

-Je vous remercie de votre proposition, mon ami, mais je dois la refuser. Je n' ai pas de temps à perdre à créer et cacher des Phylactères. De plus, le but de chacun des notre et de trouver un moyen d' échapper définitivement à la Mort.

Bien que la liche soit vivante, elle ne l' était que grâce à ses Phylactères et à l' énergie vitale qu' elle volait. Elle en dépendait. Or, Khalina voulait trouver un moyen de vivre à jamais, de faire en sorte que les maladies, les armes ou le temps n' aient plus aucune emprises sur elle. Si elle créait ses Horcruxes, elle irait sur un chemin à sens unique, elle ne pourrait plus faire demi-tour. C' est pourquoi elle devait rester mortelle le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'elle reçoivent la Bénédiction de Mortis, qu'elle deviennent non seulement immortelle, mais invulnérable.
Elle avait penser aux Vampires, mais eux-aussi avaient des points faibles: le soleil, et ils dépendaient du sang qui, à l' instar des liches, était l' énergie vitale de chaque êtres vivants.

-Qu'allez-vous faire? Rester à Fentaeris, ou partir?

L'un avait besoin de l' autre. Aussi, l'idéal serait que chacun reste au même endroit quelques temps, jusque assez.

Invité

-Je vous remercie de votre proposition, mon ami, mais je dois la refuser. Je n'ai pas de temps à perdre à créer et cacher des Phylactères. De plus, le but de chacun des notre et de trouver un moyen d'échapper définitivement à la Mort.

-Dommage , mais je vous comprends tout de même que vous refusiez . Comme vous le dite , seul quelques liches peuvent être sur d'être réellement immortel . Ceux la sont rare , cacher un phylactère dans un endroit inaccessible n'est pas une mince à faire . Pour mon cas , nous allons dire que j'ai été extrêmement chanceux .

La liche regrettait tout de même que celle-ci ai refusé , la moindre erreur pourrait lui être vital et il se retrouverait tout seul et devrait peut-être repousser son désir de vengeance de quelques siècles, voir quelques millénaires . À moin qu'il ne le fasse tout seul , auquel cas la situation serait plus périlleuse . Mais sa patience avait des limites et il n'hésiterait pas a le faire seul , ces derniers siècles lui avaient parut être une éternité

-Qu'allez-vous faire? Rester à Fentaeris, ou partir?

-Je pense que le mieux serait de rester ensemble , afin de planifier tout cela , alors je vais rester la . Avez-vous un toit pour moi ou suis obligé de tuer quelques personnes . La deuxième option me plairait davantage mais nous devrions passer inaperçu .

Mj :

Dans les rues sombres de Fentaeris se déplaçait une ombre. Une silhouette encapuchonnée et étrangement squelettique. Dans son sillage on sentait la pestilence, la maladie. Il semblait qu'avec cette silhouette, l'agonie elle-même devenait une odeur. Elle portait l'odeur de la mort elle-même. Ses pas l'amène devant une boutique de potion et d'herbe tenue par une femme bien énigmatique. Un rire silencieux secoue la silhouette qui commence à tousser au bout de quelque secondes. Posant sa main droite sur son visage comme pour retenir quelque chose, il tousse violemment une dernière fois, couvrant sa main d'un liquide noirâtre. Agitant légèrement sa main pour en faire tomber la substance, c'est finalement sa main qui tombe. Tournant le dos au morceau de son corps abandonné, se dernier tombe en poussière alors que son propriétaire s'éloigne. Le résidu grisâtre est ensuite dispersé par un badaud qui marche dessus.

La silhouette passe devant une taverne miteuse du quartier pauvre, à une pièce de fer la bière, on ne trouvait ici rien de qualité mais c'était suffisant pour attirer une clientèle assez importante dans ce quartier où se réunissaient les sans le sous. Sa main droite, celle-la même qui était tombée en poussière, se tend vers la poignée de la porte, la tourne et le laisse découvrir l'intérieur de la pièce. La silhouette prends une grande inspiration qui provoque une nouvelle crise de toux. La mort est passée par ici. Refermant la porte, la silhouette reprends sa marche, suivant l'odeur. Il était aisé de suivre cette pestilence pour elle, même dans ce quartier où la puanteur était omniprésente.

Finalement, la silhouette entre dans une petite arrière-cour abandonnée où les deux objets de sa quête se tiennent l'un en face de l'autre. S'approchant jusqu'à ce que la faible lumière révèle le bas de son visage rachitique, sa peau, depuis longtemps devenue grise était trouée, laissant voir les os blancs qui saillaient de par et d'autre de sa mâchoire. Un sourire se dessina sur le visage de la créature, révélant ses dents pointues.

- Bonsooiir, mes chers amiiis. Je suis Qwirash, serviteur de sa sombre majesté Vylris Pjehys, futur maaîître de Fentaeris. Il souhaiterais s'entretenir avec vous dame Khalina Lyriÿo et sir Hywyn Amioril.

Invité

Lorsque la liche lui demanda si elle pouvait venir habiter avec elle, Khalina voulut lui répondre que non, cela était impossible à cause du fait qu' un être nécromantique de cette puissance devait, pour sa survie, aspiré l' essence d' êtres vivants. Hors, même si les hommes pullulaient littéralement dans le quartier pauvre, il y avait déjà eu trop de disparitions dans la zone où habitait Khalina. Si elle voulait continuer à passer inapercu, elle devait arreter ses enlevements, au moins pour quelque temps. Donc, elle devait éviter d' abriter chez elles des êtres qui pourrait représentant un danger pour elle.

Mais avant qu' elle n' ai put dire à la liche que cela était imposible, un autre individu arriva. En se retournant, Khalina fut tétanisé, presque paralysé. Celui-çi semblait comme auréolé de mort et de pestilence, comme s' il était lui-même un avatar de Avatar de la Mort. Tachant ordinairement de dissimuler toutes les expréssions qu' elle pouvait ressentir, Khalina ne put, cette fois, cacher l' expréssion de surprise et d'étonnement qui s' afficha sur son visage. Elle habitait au quartier pauvre depuis maintenant plusieurs couples d' années, et elle n' avait jamais sentit l' aura de cet être. Comment cela était-il possible? Comment un être de cette puissance pouvait se dissimuler ainsi?

La preuve qu' elle n' était pas encore assez puissante.

Après que le nouvel arrivant eu fini de parler, Hywyn cessa d' être le centre d' attention de la voyante, dorénavant, c' était l' être de Mort qui venait d' arriver. La liche aurait très bien plus ne plus être présente, Khalina ne s' en serait même pas apercut.

-Qwirash, j' accepte de vous suivre et de rencontrer Velris Pjehys.

-Qwirash, j' accepte de vous suivre et de rencontrer Velris Pjehys.

Le rictus de Qwirash qui déformait déjà son visage décomposé s'agrandit encore en entendant ses paroles. Tendant sa main droite vers Hywyn, révélant que le bout de ses doigts ne possédaient déjà plus de peaux et que du peu de chair qu'il restait sur sa main s'échappait un pus noirâtre qui coulait goutte à goutte sur le sol dans une atroce odeur de putréfaction. Puis, jaillissant de sa manche pour se retrouvé dans sa main, apparût un parchemin jauni par le temps.

- Ce document vous aiiiideraa à nous retrouver à mooiins que vous ne pensiiiez vos pouvoooiiirs suffisants. Cette remarque semblait très amusante dans l'esprit du serviteur de Vylris Pjehys dont le corps puant s'agita d'un nouveau rire qui se transforma encore une fois en une toux rauque. Le résultats fût que sa main tomba une nouvelle fois. Se décomposant et ne laissant qu'un tas de poussière. Le document indiquerait à Hywyn le trajet jusqu'à une bouche d'égout où il devrait avancer pendant trois-cent mètres où il trouverait une porte ouverte. Il lui faudrait ensuite monter des escalier et serait censé retrouver le maître de Qwirash si il accepter de venir au rendez-vous.

Puis, se tournant vers Khalina, Qwirash s'inclina légèrement et tendis sa main qui étrangement était à nouveau au bout de son poignet.

- Si vous voulez bien vous donner la peine.

Attendant que la voyante saisisse sa main, il la serra fort lorsque cela fût fait, répandant le pus sur la main de Khalina. Puis, sans même qu'ils eût bougé ou qu'un signe eût pus laisser croire qu'une magie prenait effet, ils se retrouvèrent dans une salle sombre même si éclairée par un certains nombres de torches et de braseros. Là attendaient plusieurs gardes mais il suffirait d'un regard à Khalina pour voir que malgré leurs "fraicheurs" ils étaient tués depuis plusieurs jours avant d'être animés par la nécromancie. Ils semblaient presque vivant à la différence qu'une étrange odeur émanait d'eux et que leurs yeux étaient voilé de blanc. Une telle conservation des cadavres devaient les rendre tout particulièrement fort et agile en comparaison avec un squelette ou un zombie habituel.

Des pas se firent entendre dans une partie du couloir qui n'était pas éclairée. Du moins pas aux yeux de Khalina. Et des ombres sortit un homme. Cet homme était brun, de taille et de poids moyens, portait une fine barbe manifestement entretenue avec soin. Il était plutôt avenant et portait des vêtements en tissus fins et cousu de fils d'or, renforçant sa belle apparence et indiquant qu'il était issus d'une classe sociale élevée de la société Démérienne. Se dirigeant d'un pas rapide en direction de la dame nécromante, il arriva à son niveau et s'inclina devant elle tout en lui prenant sa main, celle qui avait été recouverte de la substance noirâtre et y déposa un baiser. Il semblait qu'il n'y avait plus eût trace de pus car l'homme n'en portait nul marques sur sa main ou ses lèvres.

Puis, se relevant avec un sourire charmeur, il déclara :

- Bien le bonsoir dame Lyriÿo. Je suis ravi de vous voir, comme à du vous le dire mon cher Qwirash, je suis Vylris Pjehys de la glorieuse maison Pjehys. Je suis très heureux que vous ayez accepté mon invitation mais suis déçu de ne pas voir sir Amioril savez vous si il viendra nous rejoindre ?

Tout le temps où il avait parlé, Vylris n'avait pas perdu son sourire, parlant d'une voix chaleureuse voir même charmeuse. Cet individu incitait la sympathie, il semblait difficile de croire qu'il puisse côtoyer de façon régulière des créatures aussi répugnantes que Qwirash.

Invité

Bien qu' ayant côtoyer les morts de nombreuses fois et ayant une certaine expérience de ces derniers, Khalina hésita un bref instant avant de prendre la main que Qwirash. Non seulement, elle ne faisait pas vraiment confiance à un vivant qui ne l' était pas, mais c' est surtout qu' à la simple vision de ce pus noirâtre qui suintait que la main squelettique de ce qu' elle supposait être une liche, Khalina eut une bref mou de dégoût. Mais celle-ci disparu bien vite, et la voyante prit la main du serviteur de ce fameux Vilris. La sensation qu' elle eu en le touchant était étrange, elle était dégoûtée par ce qu' elle touchait, mais en même temps, elle se délectait du pouvoir qui émanait de l' être nécromantique. Elle sentait son pouvoir, et elle l' appréciait.

Lorsqu' elle fut arrivée à destination, et que Qwirash lui eut lâché la main, Khalina commença d' abord par secouer nonchalant sa main afin d' en enlever une partie du pus qui s' y était déposé. Ce n' est qu' après qu' elle se rendit compte qu' elle n' était pas seule, et que nombre de jeunes cadavres armés gardaient la pièce.

Nullement intimidée, Khalina se retourna vers la supposée liche, s' apprêtant à lui demander le nom de l' endroit où elle se trouvait, lorsqu' une voix jaillit des ténèbres de la pièce.
C' était une voix sensuelle et charmante, une voix qui ne pouvait provenir que d' un vivant qui l' était réellement. En jetant un regard vers celui qui venait de parler, la nécromancienne fut d' abord étonnée de voir un homme d' apparence noble, même si elle ne le montra pas. Elle gardait encore le visage impassible. Mais elle fut tout de suite charmée par les manières et le comportement de Velris. C' était sans aucun doute un homme raffiné et plaisant, ainsi qu' une personne intelligente pour avoir ainsi une telle aura de puissance qui ne résultait que de profondes études dans les savoirs nécromantique.

Répondant à la révérence du noble par une autre révérence que rendait presque comique les dégoûtants vêtements de Khalina, celle-ci répondit aux paroles du gentilhomme:

-Monseigneur, vous ne devriez pas vous adressez en si respectueux termes à l' humble voyante que je suis. Mais je dois avouer que cela est plaisant.

Avec un mystérieux sourire, la nécromancienne usat elle aussi de ses charmes. Dans ce jeu là, elle était douée. Il serait sûrement amusant de savoir qui des deux succomberait le premier aux tentatives de l' autre.

-Hélas, Monseigneur, je n' ai aucune idée des intentions d' Hywyn. Mais s' il est intelligent, alors il viendra. On ne refuse sûrement pas une invitation de votre part.

Lorsque Vylris vit un sourire s'afficher sur le visage de la voyante, le sien s'élargit. Il était vrai que c'était un homme charmant d'après les apparences et il ne faisait rien pour les démentir. Ses yeux bleus acier pétillants d'une forme de malice ou de joie. Comme si il était le plus comblé des hommes de voir Khalina ici. Comme un damoiseaux qui aurait donner rendez-vous à une magnifique jeune femme dans un lieu romantique. Excepté que le lieu était tout sauf romantique hormis si les goûts des nécromants en terme de romance étaient dangereusement déviant.

Un rire léger s'échappa des lèves de Vylris lorsque Khalina lui parla des manières qu'il faisait mais une pointe de déception apparût lorsqu'elle admit qu'elle ne connaissait pas les intentions d'Hywyn. Retrouvant rapidement le sourire, le sir Pjehys tendis sa main vers le bras de Khalina qu'il toucha à peine mais de façon continu, descendant jusqu'à atteindre le poignet. Son contact était chaud sur la peau fraiche de Khalina, même au travers du tissus.

- Par chance je vous ait vous. En plus d'être d'une beauté plus grande encore que celle que l'on m'avait décrite, votre intelligence n'a probablement pas d'égale dans le commun des mortels et vous restez néanmoins modeste. Vous avez surement raison à propos de notre ami. Nous devrions le voir sous peu, du moins je l'espère.

Retirant finalement sa main de Khalina, il ajouta dans un murmure à peine audible :

- Bien que cela nous priverait d'une certaines intimité.

Plongeant son regard bleu dans les yeux noirs de la dame Lyriÿo, il lui offrit son bras, comme pourrait le faire un homme galant à une belle femme à qui il propose une promenade, avant d'ajouter comme si ce murmure n'avait pas existé :

- A propos de communs des mortels, c'est pour vous le faire quitter que j'ai envoyé Qwirash vous contacter vous et Sir Amioril.

Invité

Il n' y avait aucun doute possible, cet homme, pour avoir des manières aussi impecable, ne pouvait être que hautement placé dans la société démérienne. Khalina en vint jusqu' à ce demander si Velris ne faisait pas partit de la Cour Royale. Après tout, il semblait être riches, on ne cachai pas une secte de mort-vivants en plein Fentaeris sans avoir un minimum de moyens.

Mais aussi parfaites que soient ces manières, aussi séduisantes et chaleureuses que soient ces paroles, la voyante se disait bien qu' il ne l' avait pas fait venir ici simplement pour discuter avec elle en dégustant quelques biscuits autour d' un thé. C' est pourquoi elle n' écoutait ces dires qu' avec un certain scepticisme, même lorsqu' il vint lui dire qu' il aimerait bien passer quelques moments intimes avec elle.

Toutefois, cela n' empecha pas Khalina de répondre par un leger rire qui se voulait flatteur, et par un regard dont la malice qui s' y dicernait voulait tout dire.

Après que Velris lui eut énumérer toutes les qualités qu' il pensait de Khalina, cette dernière lui répondit:

-Que Monseigneur ne se fasse pas une trop haute idée de moi, j' aurais peur de ne pas m' en montrer digne. Vous-même n' êtes pas dépourvu d' attrait physique, et si je ne me trompe pas... Khalina posa la paume de sa main droite sur la joue, que la barbe rendait piquante, de son hôte, et dans une caresse sensuel poursuivit en disant: ...derrière se beau visage se cache sûrement une intelligence qui surpasse la mienne.

Il semblait que le noble nécromancien fasse partie de ces hommes dont les compliments et les faveurs soient le point faible. Ou bien Velris était un idiot, ou bien sa personnalité était plus complexe, et dans ce cas, se serait Khalina l' idiote pour avoir pensée cela. Finalement, elle en vint à se dire que il y avait quelque chose que le Nécromancien n' était pas, c' etait bien un idiot.

Prenant la main que lui proposait Velris, Khalina commenca à marcher en sa compagnie, comme le ferais de jeunes amants par un beau jour d' été. Sauf que là, ils n' étaient pas amants, du moins pas encore mais Khalina allait y remédier, ne se connaissait que depuis 2 minutes, et que nous étions en hiver.

Haussant un sourcil lorsque le noble en vint à lui dire que c' était dans un but précis qu' il avait envoyer Qwirash la chercher, Khalina décida d' assourvir sa curiosité, et demanda, toujours avec ce ton respectueux qu' elle avait pour un nécromancien plus fort qu' elle:

-Monseigneur, puis-je cannaitre la raison de ma vnue, ainsi que lenom du lieu où nous sommes actuellement?

Invité

La liche arriva à la bouche d'égout. il y entra, le lieu lui faisant penser à Qwirash . Sombre , puant , plus lui s'approchait , plus l'odeur de putréfaction était forte . Il avait hésité avant de répondre à l'invitation . et si cet homme voulait les voir pour les détruire ? Après tout Qwirash avait dit futur maÎtre de Fantaeris . Mais si celui-ci était intelligent il ne voudrait les détruire de suite , voulant d'abord les utiliser pour nettoyer la voie . Mais si celui-ci devait se montrer un ennemi , il fallait le connaitre . Il faut être plus proche de ses ennemis que de ses amis , ce qui n'était pas dur pour Hywyn , il n'avait aucun ami . Il passa une porte et deux lances se dressèrent devant lui . Il se tourna vers l'un des gardes , un regard menaçant . L'homme ... ou plutôt le cadavre , regardait fixement devant lui de ses yeux vides . son corps était dans un parfait état de conservation , il ne lui donnait pas une semaine , mais il savait que celui ci était ensorcelé , et avait peut-etre plusieurs siècles , voir quelques millénaires . plusieurs autres cadavres gardait la voie , il était arrivé .

-Je suis Hywyn Amioril , votre maitre m'a appelé .

Il n'en suffit pas plus pour que les cadavre lèvent leur lances . Il avait donc été prévenu de son éventuel arrivé . Il arriva dans une salle

- Par chance je vous ai vous. En plus d'être d'une beauté plus grande encore que celle que l'on m'avait décrite, votre intelligence n'a probablement pas d'égale dans le commun des mortels et vous restez néanmoins modeste. Vous avez surement raison à propos de notre ami. Nous devrions le voir sous peu, du moins je l'espère. Bien que cela nous priverait d'une certaine intimité.

Cela fit sourire Hywyn . Il n'avait jamais connu l'amour , et il ne le connaitrait probablement jamais . Mais cet homme semblait sous le charme de la nécromancienne

-Monseigneur, puis-je savoir la raison de cette invitation, ainsi que le lieu où nous sommes actuellement?

-Je voit que j'arrive juste à temps .

Il avança alors

- Je vous prie , je suis Hywyn Amiroril , je suppose que vous êtes Velris Pjehys , passons les présentations , continuez .

Cet homme était ce genre d'homme dont il fallait se méfier . vous vous laissiez charmé facilement par leur sympathie , ce qui leur donnait un controle sur vous .

HJ Je suis desolé je me suis laissé déborder par mes devoirs , corrigé

Alors que Vylris semblait sur le point de répondre aux question de la mystérieuse voyante Khalina, il fût interromput par le bruit du métal qui s'entre choc. Deux gardes mort-vivants avaient bloqué l'accès à une créature. Avisant son masque, un large sourire apparût sur le visage du noble démérien. D'un geste de main il autorisa les gardes à laisser passer la liche.

- Je vois que j'arrive juste a temps .

S'avançant sans autres forme de procès, Hywyn arriva jusqu'au niveau de Khalina et Vylris, ce dernier ayant invité la nécromancienne à se tourner en même temps qu'il le faisait, mais en douceur. Il ne brusquait pas la demoiselle. Se trouvant donc face à face avec la liche et laissant son bras offert à Khalina, dont il n'empêcherait pas la main de se retirer si elle le souhaitait, le bel homme écouta Hywyn qui s'empressait de l'inviter à continuer la conversation.

- Je vous prie, je suis Hywyn Amiroril, je suppose que vous êtes Velris Pjehy , passons les présentations, continuez.

Cette phrase, bien que dénuée de politesse et sans forme de respect qui était dues à un homme tel que Vylris, ne l'irrita pas. Au contraire, ses yeux semblèrent pétiller d'amusement tandis que son sourire se réduit pour ne plus être joyeux mais amusé. Mais ne tenant pas vraiment compte de la demande de la liche, il salua d'un hochement de tête et déclara :

"- Enchanté de vous rencontré sir Amioril, je suis bien Vylris Pjehys. J'espérais vous voir, Qwirash et Dame Lyriÿo n'ayant pas sut me renseigner sur vos intentions. Mais nous n'allons pas les en blâmer, des être tels que vous autres les liches êtes de tels mystères pour nous autres qui ne sommes pas encore mort."

S'interrompant quelques seconde pour se tourner vers la mystérieuse damoiselle avec un tendre sourire, Vylris ne tarda pas à continuer à parler afin de répondre à la question précédemment posée.

"- Nous sommes ici dans le Mausolée Pjehys. Contrairement à ce que vous pourriez croire, mes ancêtres n'y sont pas enterrés. C'est en fait une construction récente que j'ai fait installer pour répondre à certains de mes besoins personnels et familiaux." Puis, ce tournant à nouveau vers Hywyn "Quant à la raison de votre présence ici et bien je vous propose de me suivre."

Se tournant à nouveau et laissant encore une fois la possibilité à Khalina de lâcher son bras ou non, il se dirigea vers la partie non éclairée du couloir, le trio suivit de près par Qwirash dont l'odeur ne se démarquait plus malgré qu'il n'y ait aucune odeur plus nauséabonde pour la cachée. A croire sa pestilence avait tout simplement disparut.

Au fur et à mesure que le groupe avançait, des torches s'allumèrent, tenue par d'autres gardes mort-vivants qui les avaient allumés lorsque Vylris arrivait à environs trois mètre d'eux. Sur le chemin, il trouvèrent même un garde dont le visage avait été plongé dans les flemmes de sa propres torches. S'arrêtant un instant, le sir Pjehys saisit la main du garde, l'abaissa à un niveau moins dangereux, lui releva son visage calciné. Fronçant légèrement les sourcils, il passa la main dessus. Lorsqu'il la retira, le visage du garde était de nouveau intact presque comme si il était encore en vie. Hormis que ses yeux étaient aussi blancs que ceux des autres mort-vivants.

Finalement, cette marche qui ne dura pas plus de trois minutes à travers une série de couloirs et de croisement, amena le groupe une salle sans porte où se trouvaient trois fauteuils semblant très confortables et d'une couleur bordeaux, disposés autour d'une table où se trouvaient une bouteille d'un vin de grande qualité et avec une excellente réputation ainsi qu'un certains nombre de livres. La pièce en elle-même était semblable au reste du Mausolée, un assemblement de pierre sombre et éclairée par des gardes qui tenaient des torches. Cependant le sol était couvert d'un lourd tapis sur lequel il était agréable de marcher pour quiconque avait encore assez de chair pour en profiter. Désignant deux sièges à ses invités, Vylris prit place dans le fauteuil qui se trouvait entre les deux. Le jeune noble servit du vin dans trois coupes en métal précieux, laissant le soin à ses invités de prendre eux-même leurs coupe, il s'installa confortablement dans son fauteuil. Faisant tournoyer quelques seconde le vin dans la coupe, il l'avala ensuite deux gorgées.

Puis avec un soupir satisfait il déclara :

- Les vins du sud-est sont réellement les meilleurs de tout déméria.

Invité

Bien que Vylris lui eu laissée le choix de retirer ou non sa main, Khalina laissa celle-ci dans ceux de son hôte. Elle aimait la position qu'elle tenait déjà près du Noble, et ne voulait pas qu'elle s' arrête en si bon chemin. Elle avait commencée à approcher son visage de celui de Vylris, les yeux remplit de malice et d' amusement. Lui et elle était sur la même longueur d' onde, le même caractère. Toutefois, elle fut malheureusement interrompue par l' arrivée inopinée de la première liche qu' elle avait rencontrée, peu avant de recevoir la visite de Qwirash. Même si elle fut étonnée de la façon dont osait parler Hywyn à Vylris, elle n' en fit rien paraître. Pour tout dire, elle s' en moquait. Elle se montrait respectueuse envers le Nécromancien Démérien car il était puissant, et avait un rang social important dans la société de Déméria. Hywyn, en se montrant aussi irrespectueux, ne faisait que renforcer le respect de Khalina.

Au sourire que Vylris fit à Khalina, la jeune femme répondit elle-même par un sourire, remplit de passion mais qui 'n allait pas avec ces yeux qui trahissaient la froideur qui régnait dans son âme tourmentée. Peut-être le Nécromancien allait-il réchauffer la glace que Khalina à la place du cœur. Mais cela elle en doutait.

Peu après que ce dernier eu répondu aux questions posées précédemment, il enjoignit ses deux invités à le suivre à travers un dédale de couloirs, toujours gardés par de nombreux mort-vivants. Tout le long de la traversée, la voyante accompagna la marche du Démérien, son bras toujours enlacé dans celui de son hôte. Le seul moment où elle le lâchât, ce fut pour s' assoir à sa droite, dans l' un des fauteuils de velours bordeaux. La première chose qu' elle vu en s' asseyant, ce fut les innombrables livres qui envahissaient la pièce. Pendant un moment, elle fut tentée de d' en prendre un et de l' ouvrir à une pages au hasard, mais se retint finalement. Elle aurait suffisamment de temps pour les consulter plus tard. Prenant une coupe et buvant une gorgée, Khalina fut forcée d' avouer que ce vin était un grand cru. Elle ne buvait que très peu, elle appréciait ce vin.

-Monseigneur à très bon gout, assurément. Pas seulement pour le vin et le mobilier, je veux dire...

Croisant ensuite les jambes et portant tooute son attention sur son hôte, la voyante attendit que celui-ci en vienne aux faits.

Le charme naturel de Vylris Pjehys semblait être au goût de Khalina qui semblait très heureuse de se trouver ici avec cet homme. Bien plus en tout cas que dans le quartier pauvre. Cette impression semblait réjouir Vylris. Du style noble aimé, il n'en appréciait pas moins cette sympathie que les gens avaient tendance à lui vouer de façon naturel sans qu'il n'est à user du pouvoir dû à son rang ou de celui conféré par sa richesse. Se servant un nouveau verre de vin alors que Khalina le complimentait de son bon goût, Vylris prit plus le temps d'apprécier se second vers en le buvant par de petites gorgées intermittentes et ponctuées de mouvement de ces lèvres.

Arrivé à la moitié du verre, il tourna son regard vers Khalina avant de lui déclarer :

- Il faut prendre le temps de laisser le vin développer tout ses arômes sur la langue afin que le fruit puisse faire profiter chacune de vos papilles. C'est également vrai pour la plupart des mets fins que nous ne pouvons apprécier si nous les avalons après une unique bouchée.

Il posa ensuite son verre sur la table et joignit ses mains au-dessus de ses cuisses tout en laissant son regard aller et venir le long des courbes du corps gracieux de Khalina. Il appréciait les belles choses et les femmes ne faisaient probablement pas exceptions. Khalina était une belle femme et consciemment ou non elle laissait paraître un certains charme, malgré la sinistre apparence qu'elle montrait au premier abord. Elle avait le pouvoir de charmer en plus de ceux qu'elles avaient en rapport avec la mort.

"- J'aurais voulut vous faire languir plus longtemps afin que nous puissions continuer à avoir cette aimable et frivole discutions qui me plaisait fort d'avoir avec vous mais votre ami semblait pressé aussi, ne le faisons plus attendre." Marquant une pause pour reprendre son verre de vin, y faisant tourner l'alcool sans pour autant le boire, Vylris ne tarda pas à continuer. "Comme vous l'avez sans doute remarqué, ma famille est fortement impliquée dans les arts obscurs mais nous le sommes aussi à la Cour du roi. Lieu où le pouvoir sous toutes ses formes coulent à flots débridés. Nous y avons une certaines affluence qui va en croissant mais nous rencontrons parfois des opposants qu'aucuns de nos pouvoirs officiels ne peuvent persuader. J'ai besoin de vos compétences particulières pour convaincre un noble nommé Alkor Zirejar de rejoindre notre cause mais je le doute qu'il le fasse de son vivant."

Sur cette phrase, Vylris laissa apparaître un rictus amusé et presque innocent mais ce qu'il avait dit ne laissait aucun doute sur le sort destiné à cet homme.

"Je ne sais pas grand chose de cet homme si ce n'est qu'il est originaire du Rorkhan et qu'il est très prudent. Il se méfie de ma famille et s'est probablement entouré de personnes de confiance pour assurer sa sécurité. Pour vous aider, je vous confie mon maître Chirurgien, messire Eowál Tómir. Il à lui-même une mission à accomplir auprès de sir Zirejar."

Terminant son verre de vin d'une traite, Vylris plongea encore une fois son regard dans celui de Khalina en l'attente d'une remarque ou d'une question. Elle en aurait probablement.

Invité

Riche, beau, intelligent, puissant, galant, bien né, cet homme avait vraiment tout pour lui. Il plaisait énormément à la nécromancienne. D' autant qu' il avait quelques qualités, et défauts, que Khalina appréciait tout particulièrement: l' ambition, la ruse, la cruauté. C' était un homme sans scrupule, qui ne renoncerait jamais à son projet, quoiqu' il lui en coûte. Et il fallait avouer que c' était le genre d' attitude qu' y amenait le respect de la jeune femme. Intérieurement, elle se dit qu' elle avait trouver le bon partie: un noble intrigant qui pratiquait la nécromancie et qui, en plus, semblait charmé par la Khalina.

En même temps, c' était un jeu auquel elle était douée.

Au fur et à mesure que Vylris expliquait la mission que Khalina devrait remplir, un sourire d' une énorme froideur s' étira sur son visage. Elle devait charmer un homme, puis le tuer. Nul doute que ce Eowál Tómir n' avait pour mission que de réanimer le cadavre de Zirejar après son décès.
Déjà dans son esprit, Khalina réfléchissait à tout ce qui lui faudrait pour s' infiltrer dans le palais, charmer le noble, puis le tuer.

-Monseigneur, pour cette mission, j' aurais besoin de quelques fonds, très peu ne vous en faites pas, ainsi que des informations. Vous fréquentez la Cour, ainsi que son faste, j' imagine. Alors, vos connaissances pourrais m' être très utile.

Bien que l' intonation de sa voix oit toujours aussi charmante et sensuel, comme à chaque fois qu' elle s' adressait à Vylris, on discernait bien une sorte de jubilation. Khalina avait hâte de commencer cette mission. Elle adorait les intrigues, les tromperies et le meurtres. Surtout lorsqu' elle en était l' instigatrice.

-Déja, je voudrais savoir si votre cible s' est installé au palais, si il est marier, si le Roi va bientôt donner un banquet, et si, lors de ses festivités, une troupes de danseuses vient divertir les nobles convives. Si votre réponse est positive, j' aimerais aussi connaitre le nom de la troupe qui joue.

Khalina savait déjà comment elle allait pénétrer dans le palais. Il lui suffirait de pouvoir s' invitée dans la troupe des danseurs, et son charme ferait le reste. Elle se voyait déjà avec Zirejar, seule dans sa chambre. A cet pensée, son sourire devait presque machiavélique. Elle était excitée, et avait hâte de commencer.

Alors qu'il expliquait la mission à Khalina, Vylris remarqua son sourire froid. Il n'eût presque aucune réaction si ce n'est un léger sourire en coin entre deux phrases. Puis lorsqu'il eût terminé, il attendit, regard plongé dans celui de Khalina, les questions qu'elle aurait. Il serait étonnant qu'elle n'en ai pas. Pendant ce temps, Hywyn ne semblait plus très absorbé par la conversation, quelque peu absent. Serait-il fiable ? Il n'était pas venu au rendez-vous en même temps que Khalina, c'était montrer brusque et à présent il semblait que son esprit ai quitté la carcasse pourrie qu'il animait par sa magie pour lui servir de corps. Il était possible que quelqu'un ait détruit son ou ses phylactères et que à présent il soit mentalement détruit. Ce ne serait pas une si mauvaise chose, Khalina devrait pouvoir se débrouiller et un corps de Liche est un artefact aux propriétés intéressante...

A la lumière des chandelles et des torches que tenaient les gardes aux yeux blancs, Vylris observa les lèvres de Khalina se mouvoir au fur et à mesure que ses paroles se déversaient dans les airs pour parvenir jusqu'à ses oreilles. Les questions et requêtes de Khalina firent apparaître un léger sourire sur les lèvres de Vylris qui finalement eût un petit rire amusé lorsqu'elle termina.

- Je vous y aurait parfaitement vu. Votre beauté aurait certainement séduit cet homme en des temps normaux.

Déposant sa coupe à présent vide sur la table, il s'appuya ensuite sur son l'accoudoir à la droite de son fauteuil afin d'être plus en face de la nécromancienne.

- Mais comme je vous l'ai dit, l'homme est prudent et est bien entouré. Depuis quelque temps il ne vient plus au Château Céleste que pour honorer son devoir en tant que noble auprès de la couronne et même la il ne vient pas seul. Et bien que malgré sa méfiance il reste un homme, il compte pour ce genre de distraction, sur sa femme. Et le roi n'a pas été très disposer à organiser des fêtes ou banquet récemment. Il est plutôt discret et préfère les soirées privées dans ses appartements.

Arrêtant de fixer Khalina, Vylris passa une main dans sa fine barbe comme si il réfléchissait, produisant un léger bruit, résultats du frottement de la peau contre la pilosité faciale du noble. Puis tournant à nouveau son regard vers la nécromancienne avec un sourire il termina ensuite en déclarant :

- Les danseuses sont généralement commandées par des nobles plus lubriques que Alkor Zirejar. Son éducation de Rorkhan le pousse à être respectueux de sa femme et de la morale. Mais si vous souhaitez malgré tout rejoindre une troupe de danseuses peu habillées qui s'exécutent pour le plaisir des nobles alors le nom de l'une d'entre elle est "Filles de l'Horizon". Réputées pour leurs danseuses à la beauté exotique.

Se replaçant correctement dans son fauteuil et regardant devant lui, Vylris demanda ensuite :

- De combien auriez-vous besoin ? Vous avez aussi parlé de fonds.

Invité

Ainsi, le si vertueux Duc Zirejar n' aurait jamais l' outrecuisance de se donner charnellement à une autre femme? Son épouse, pour créer chez un homme une telle fidélité, une telle dévotion, devait être une femme exeptionelle. Mais, si c' est pas elle, et uniquement par elle, que Khalina pourrait approcher le Duc sans être arreter par son escorte dont il semblait s'être entouré, alors soi, elle sera la première à mourrir.

Mais pour cela, elle devra d' abord s' approcher de cette femme, la tué, puis prendre sa place. Cela serait facile, mail y avait beucup plus de risques.

A moins qu' il y ait un autre moyen des approcher du noble sans pour autant jour à la fille de joie. Il lui fallait une opportunité. Peut-être durant l' une de ses soirées privées. Elle pourrait très bien se faire passer pour une noble venue de quelques lointaines contrées de Déméria et se faire inviter. Tout ce qu' il lui fallait, c' était les habits qui allait avec. Aurait-elle l' audace de demander à Vylris de lui refaire sa garde-robe?

Elle n' osat pas. Et pourtant, c' était peut-être la seul façon d' approcher Zirejar.

-Monseigneur, surtout n' y voyez pas quelques duperies de ma part, mais je pense que la meilleur façon pour moi de tuer votre cible, est que jeréussisse à me faire invitée à l' une de ses soirées privées. Mais pour cela, il faudra que je me fasse passer pour l' une des convives. Et comme vous pouvez le voir....

Une image valant mieux que mille mots, Khalina montra ses habits sales et repoussants, qui faisaient injure devant ceux de Vylris.

-Mais si vous y voyez un inconvéniant, alors je pourrais tenter de m' engager dans le service de la maisonée. Je vous laisse le choix.

Bien sur, l'un et l' autre des stratagèmes revenaient au même, s'introduire dans la maison de Zirejar. Mais l' un plaisait beaucoup à Khalina.

Le seigneur Vylris Pjehys s'interrogeait encore au sujet de Hywyn et du sort qu'il lui réservait si il s'avérait qu'il avait bel et bien rendu l'âme, pour de bon cette fois quand ce dernier ce remit à bouger légèrement. Il semblait prêter plus attention à ce qui se disait mais le noble se demandait toujours si Hywyn avait tout saisit de la conversation ? Avait-il seulement écouté un traître mot ? Il serait intéressant de le savoir. Lorsque Khalina eût terminé, Vylris se tourna vers la liche avec un sourire amical et lui déclara :

- Et vous sir Hywyn, comment pensez-vous pouvoir m'aider à accomplir mon objectif ?

Le visage de l'homme-lézard, depuis longtemps putréfié et de toute manière dissimulé par un masque, ne manifestait aucune expression. Du moins qui soit déchiffrable pour un être normalement constitué. Cependant, en se tournant lentement vers Vylris, donnant l'impression que les deux trous dans son masque qui lui permettaient de voir se plongeaient dans les siens, il manifestait son calme et une certaine froideur. Presque du mépris. Cela correspondait bien à l'aperçu de la personnalité versatile qu'avait pût observé Vylris. Mais restait encore à voir ce qu'il dirait.

- Je pense que le plan de Khalina aurait été une bonne idée si les soirées privées concernaient Zirejar mais à ce que j'ai compris ce n'est pas le cas. C'est votre roi qui fait ces soirées privées. Donc je suppose que les invités son triés sur le volet et que les loisirs son restreints à quelques futiles occupations comme des jeux de cartes, de la dégustation d'alcool à en abuser ou d'autres amusements typiques des mortels en général.

Prenant son verre sur la table et le renversant sur l'épais tapis, dans le plus grand manque de respect du lieu et de la personne qui l'accueillait, Hywyn marqua une pause avant de continuer.

- Ne faudrait-il pas trouver un instant où Wicilith sera vulnérable plutôt que de s'infiltrer dans son antre ?

Un sourire amusé passa sur le visage du noble Pjehys. Ainsi il avait écouté. Il n'avait pas perdu une miette et son esprit acerbe et méprisant avait exprimé d'une façon plus que distrayante son point de vue. Vylris Pjehys n'était pas homme à se contrarier du manque de respect, en fait il s'en amusait jusqu'au moment où les actes des insolents auraient leurs conséquences. Pour l'instant il profitait de la distraction et espérait que ce second avis permettrait à Khalina d'élaborer un plan qui lui permettrait de remplir cet objectif crucial pour la suite des évènements. Puis, ce tournant à nouveau vers Khalina avec un tendre sourire, le bel homme déclara :

- Je ne saurais vous faire approcher Zirejar, si vous voulez le faire cela sera par vos propres moyens. Si il soupçonne le moindre lien entre nous il aura tôt fait de lâcher ses hommes sur vous.

Invité

La réflexion d' Hywyn était intéressante. Khalina n' aurait pas attendue moins de la part d' un non-mort. Le seul problème, c' était que si Zirejar était aussi intouchable, telle qu' on le décrivait dans cette pièce sombre, alors il allait être une cible des plus difficile. Mais aussi, des plus amusantes. Cet homme était fidèle à sa femme, peu porté sur les loisirs de cuissage, prudent à l' extrême, entouré d' une bonne garde et surement peu enclin à se laisser aller à l' appel de la boisson.

Cet victime semblait sans faille. Toutefois, il restait sa femme. Elle aussi devait être sous bonne garde, mais après tout, Khalina n' était pas sans ressources. Ce qui lui fallait, s' était réussir à s' introduire dans la maisonnée du noble, et là ses talents feraient le reste.

Déjà, elle faisait un inventaire des plantes dont elle aurait besoin, certaines assez rares, ainsi que d'autres substances que l' ont pouvait trouver dans certain animaux.

Pour réussir à s' introduire dans une telle maisonnée, il lui faudrait avoir meilleur allure. Ses vêtements sales et dégoutants ne lui permettrais jamais de rentrer au service de ce noble couard. Mais bien qu'elle pensait à ce qu'il lui faudrait, Khalina n' était même pas sûre que Zirejar recherchais quelqu'un en ce moment pour remplir une tâche ou une autre dans sa demeure.

Mais après tout, avait-elle besoin d' être une employée? Ce noble au si grand cœur ne perdrais sûrement pas une occasion d' héberger pour une nuit chez lui une innocente jeune femme. Bien que Vylris n' ai jamais dit que son rivale soit u genre à secourir la veuve et l' orphelin, Khalina n' en doutait pas moins.

-Monseigneur il me faudrait juste assez d' argent pour me permettre de dissimuler aux yeux de tous une fiole, ainsi que les ingrédients suivants: de la térodoxine, de la saponine, deux lézards morts, des carcasses de crapaud venimeux et de la poudre d’ossement humain.

Vylris écouta encore une fois Khalina avec un sourire attentif voir même charmeur. Lorsqu'elle eût terminé, il prit une clochette doré sur la table et la secoua légèrement afin que le grelot fasse sonner le métal. Quelques secondes plus tard entra dans la pièce un homme. Ou plutôt l'ombre d'un homme. Un elfe qui n'avait plus ni grâce ni prestance. Il était courbé, son teint était pâle, ses yeux injectés de sang étaient soulignés par d'épaisses cernes noires. Il était vêtu d'une tenue évoquant celle des chirurgiens-barbiers pratiques et plutôt chiques hormis que la sienne avait connu de meilleur jour, elle était à présent rendue grise par la saleté, était tacheté de sang au niveau des manches et avait été recousue en de nombreux points.

- Voici Eowál Tómir mon maître chirurgien dont je vous ai déjà parlé. Vous règlerez les derniers détails de votre mission avec lui une fois revenu dans le quartier pauvre. Pour ma part, mon devoir m'arrache à votre charmante compagnie mais je serais absolument ravi de vous revoir dès que possible. Sur ce Dame Khalina, Messire Hywyn.

Vylris Pjehys se leva de son fauteuil, se dirigea vers Khalina et s'arrête un instant pour effleurer la joue droite de la voyante de sa main avec un sourire tendre.

- Si vous réussissez votre mission nous seront amenés à nous revoir très vite.

Puis, se dirigeant vers la sortie, il ne se retourna plus jusqu'à disparaître aux yeux de ses convives, les laissant seuls avec un chirurgien peu engageant et Qwirash, la sinistre créature récemment reparût. Eowál lui s'inclina également devant les deux nécromanciens avant de sortir de la pièce. Qwirash quant à lui tendit ses mains suppurantes du liquide noir que Khalina avait déjà vu en directions des invités du seigneur Pjehys. Avec un sourire qui rappelait toute la démence de la seule existence du serviteur de Vylris, il déclara :

- Si vous voulez bien vous donner la peine.

La liche Hywyn attrapa en premier la main de Qwirash. Il avait bien vu ce qui s'était passé la dernière fois et n'avait pas l'intention de devoir retraversé les égouts à nouveau. Non pas que cela lui déplaise mais pourquoi se privé d'essayer d'étudier cette technique de téléportation ? Si elle était en rapport avec la nécromancie, ce qui semblait très probable étant donné les circonstances, il pourrait peut-être la mettre lui-même en pratique. Il restait la main tendue vers Khalina. Si la voyante décidai de la prendre, elle reviendrait à la place où Qwirash les avait trouvés elle et la liche et elle y trouvait Eowál Tomir entrain de l'y attendre, sinon cela ne dépendrait que d'elle.

Invité

Ainsi le sort de Zirejar était scellé, il allait être tuer par Khalina. En un sens, il devait s' estimer heureux, car avec elle, au moins sa mort serait-elle douce, et ne laisserait aucune marque, alors que si un des serviteurs de Vylris avait dut s' en charger, les choses aurait été bien moins propre. D' ailleurs, puisqu'elle y pensait, la nécromancienne e vint à se demander pourquoi le noble nécromant n' avait-il pas envoyer l' un de ses propres sbires se charger de l' assassinat du vertueux duc. Après tout, il devait avoir des serviteurs bien plus puissant qu'elle, Qwirash en était l' exemple parfait.

Peut-être préférait-il un intermédiaire afin que personne ne se doute qu' il ne soit mêlé à cet morbide affaire. Dans ce cas, Khalina ne serait qu' une intermédiaire, un simple pion que l' ont pouvait sacrifier afin de prendre un pièce vital de l' échiquier ennemi. Bien que la mission soit des plus intéressantes et glorifiante en cas de réussite, elle n' en enlevait pas moins l' amertume de la nécromancienne. Si il y a quelque chose qu'elle détestait, c' était bien être l' esclave d' un autre.

Mais bien vite, la jeune femme chassa cette idée de son esprit. Après tout, Vylris, sûrement le plus puissant nécromancien de Fentaeris, l' avait choisit elle pour cette mission, elle et personne d' autre. Elle ferais tout son possible afin de réussir cette mission, ce qu' elle considérait maintenant comme une épreuve. Elle en tirerais seule toute la gloire, elle reviendrais auréolé de prestige dans ce sombre caniveau vide qu' était le quartier général de Vylris. Alors, elle userait de ses charmes, et le noble tomberait sous sa coupe. A moins que ce ne soit l' inverse.... Dans se cas, se serait aussi bien pour elle. Elle pourrait alors quitté la puanteur de cet infâme quartier qu' elle avait prit pour résidence, afin de s' infiltrer dans le cœur de Déméria, la Cour Royale.

-Monseigneur, je bénit ce jour qui m' à permis votre rencontre, et attend avec impatience celui qui nous réunira à nouveau.

Puis, lorsque Vylris eu posé sa main sur la joue de la voyante, cette dernière ne put s' empêcher de poser la sienne sur celle du noble, accompagnant ce geste d' un regard envoutant,terrillement attendrissant et passionné. Prenant ensuite la main de Qwirash, permettant ainsi à l' espèce de liquide noirâtre de se déverser à nouveau sur sa main, Khalina ressentit la même sensation que précédemment, et se retrouva à nouveau dans le quartier pauvre.

-Qwirash, Hywyn, Téowald suivez-moi. Je vais vous emmener par un chemin détourné à l' intérieur de mon appartements. Vous y resterez caché et vous y nourrirez le temps qu' il nous faudra afin de préparer notre mission.

Puis, abandonna là les trois êtres nécromantiques, Khalina commença à prendre une succession de ruelles et de chemins détournés, tous aussi tortueux que déserts, laissant le choix aux liches et à l' Elfe non-mort de la suivre. Si tel était le cas, alors ceux-ci arriveraient dans la boutique de Khalina par derrière, caché aux yeux de tous. Elle n' était pas réellement sûre que Qwirash devait l' accompagner, mais elle s' en moquait. Si celui-ci avait des choses plus importantes à faire, et bien qu' il s' en aille.

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