Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Dim 20 Sep - 12:27
Il sourit. Déposait sa main sur ma joue. Qui rougit. Quoi ?! Encore ?! Décidément ça ne tournait pas rond chez moi ? Oui... Quelque chose clochait chez moi. Et ça je ne le comprenais pas.
Un murmure. Je me forçai à fixer mon attention sur celui-ci. Est-ce que j'avais envie de partir tout de suite ? Ou attendre le soleil ? D'une part je désirais à la minute qui suit sans m'attarder inutilement, première réflexion que j'avais eue depuis ma réponse à sa proposition. Mais d'un autre côté je voulais rester. Rester encore un peu. Je ne savais pas bien le temps qu'il me faudrait. L'arrivée du soleil ou avant ? Je me penchai sur attendre. J'étais bien, là, et même avec toute la meilleure volonté du monde je ne voudrais pas partir, pas dans l'immédiat. Pourquoi ? Au fond je n'en avais strictement aucune idée.
Il tourna son visage vers le mien et posa son regard sur mes yeux. Un sourire. Toujours ce sourire. Si proche je sentais son souffle sur ma peau. Je battis des cils comme une imbécile et sentis s'emballer mon cœur, tout aussi fou. La raison ? Je le savais tout au fond de moi mais feins l'ignorance dans un esprits buté d'incompréhension.
Au bout de ce qui me sembla une éternité, il reprit la parole. Comme toujours je restai silencieuse jusqu'au dernier mot. Et une fois qu'il eut terminé je le gardai encore. Machinalement je levai la main et glissais mes doigts dans ses cheveux tombé encore sur ses yeux. Je ne retirai pas cette fois ma main, la tête ailleurs plutôt que attentive à mon geste.
- Peu m'importe tout cela, je ne vois que ce que je t'ai dis et ça ne changera jamais.
Ma voix était si douce qu'elle me surpris. Ma surprise se lut peut être sur mon visage, je n'en savais rien. Peut être pas. Je repris :
- Je vais attendre que le soleil se montre...
...Car je me sentais bien avec lui. Mais ça, ce ne fut pas mon prétexte. Il fut tout autre. Alors que je posais ma tête sur son épaule, je soufflai :
- Je croix que ma journée m'a un peu fatiguée..
Mon excuse valait aussi bien que la vrai raison et je l'employais autant pour me convaincre que lui. Il était vrai que mes paupières me semblairent lourdes, je fermai un instant les yeux.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Dim 20 Sep - 13:03
˝Repose toi jeune songe, repose toi et vole, Demain est un monde qui s’enlace sans fin, Demain un rêve à affronté serin, Demain est une course contre le sol.˝
La main du rêve perdu dans ses cheveux, Sa main caressant doucement une joue, des cieux, Son regard se perdant, sur elle, au loin, un jeu, Sa tête s’appuyant sur une chevelure de feu.
Douceur d’une peau entre rêve et silence, Calme d’une caresse qui au monde apprend la patience, Utopie se dessinant lentement sous un pinceau d’étoile, Méditation d’un être qui n’aurais vue sa toile…
Sourire sur ses lèvres, s’appuyant un peu plus, Prenant la main d’un songe, une main bien perdue, Il l’accroche à son cou, l’attirant vers son dos, Plus serré contre lui dans un murmure sans mot.
Confession sans paroles appuis d’un être chère, Étreinte sans un geste, comme un monde de lumière, Appuyer sur un rêve, rêve sur son échine, Echine couverte de flamme, vision qui se dessine.
Silence d’une nuit sui meurt pour laisser place aux jours, Silence des étoiles, une promesse de toujours, Silence du soleil qui ne veux se montré, Silence d’une étreinte qu’il ne veut séparée.
Souffle qui rêve de monde, passage même du vent, Encore une heure, un monde ou un infime temps, Loin de tout, près de ciel, sur un planché de bois, Loin de tout, près du ciel, il la serre des ses bras.
Dans un simple mouvement il l’a mis devant lui, L’attirant contre lui dans ce ciel qui luit, Devant ces yeux ailes blanche et visage d’un rêve, Devant son âme lumière et peine qui s’enlève.
Souffle contre ses lèvres près du cœur près du songe, Trop près, pourtant trop loin dans ses yeux il plonge, Front appuyer au siens il ne bouge comme en transe, Front appuyer au cieux et ses yeux vent qui danse.
Invité Invité
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Lun 21 Sep - 20:41
Vision absente mais sens en éveils. La peau s'enflammant au passage d'une main douce sur ma joue, qui l'effleurant, créer des tourbillons frissonnants en opposition aux lignes de feu. Sentiment de bien-être alors que je sentis son regard se poser sur moi. Autre sentiment lorsqu'il posa sa tête contre la mienne.
Geste après geste je compris ce qu'il faisait. Du moment où il attrapait ma main perdue, à l'abandon, et qu'il la déposait délicatement à son cou, vers son dos. Je compris malgré mon esprit déjà semi endormi qu'il me serrait contre lui. Là dans ses bras, la tête reposée contre là sienne je me sentis bien, à mon aise, en sécurité, protégée. Je me blottis contre lui.
Mes ailes s'étirèrent pour faire voile, couverture d'une douceur sans fin, qui se refermèrent sur nous deux. Mon esprits s'égara, mes pensées s'envolèrent, se dissipèrent. Là l'inconscience m'emmena au loin dans ce monde nuit sans étoiles.
Dans les méandres de mon sommeil flotta un doux rêve. Rêve de danse, de voltige. Rêve à deux, tout de douceur et d'irréel. Pas de sol ni de ciel. Juste un décor de lumière. Les étoiles, brillant telle des lucioles, de mille feu. Danse légère sans pas, danse silencieuse.
Une légère respiration s'échappait de mes lèvres à un rythme régulier apaisant. Aussi calme et immobile qu'on ne puisse faire mieux. Seule ma poitrine se soulevait par moment et le bruit doux de mon souffle étaient remarquables. Mon visage marqué d'aucune émotion était pur d'une innocence immense.
Voilà une ange endormie.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Mar 22 Sep - 14:15
Sourire posé, baisé sur un front de silence, Joie dans ses bras apposé, sourit au regard de patience, Calme qui se sens qui transcende, sommeil d’un rêve, Bruits qui s’évadent qui se meurent, un avenir, une trêve.
Un murmure comme un chant qui entre les ailes fuit, Un murmure, un silence dans ses plumes il luit, Entre les passes les aigrettes il regarde le ciel, Sa tête sur son épaule il observe la belle.
Dans cette nuit qui se meurt et qui laisse le soleil, Il ne réveille le songe, il lui laisse son sommeil, Et alors qu’il monte et éclaire sa peau, Il laisse un réveil, la lumière être appeau.
Il attend en silence, attend qu’elle vienne au monde, L’ange qui dort, innocence, qui luit quelques secondes, L’ange qui rêve en ses bras, qui respire sur son corps, Rêverie qui dort juste là, près de son âme, de son cœur.
Il attend tout le temps qu’il faudra pour qu’elle vive, Il lui laisse le temps que son esprit arrive, Ses yeux derniers cachés par l’illusion du vent, Vogues entre la belle et ce monde vivant.
Puis lorsque qu’un œil s’ouvre révélant l’étincelle, La bouche près de son front il murmure à la belle : ˝Tu reviens à la vie, ange de belle innocence, Tu reviens de ton rêve et toutes tes voyances ?
Que t'ont dit ses dernières ? T'ont elles parlé de cours ? De lumière qui se rêve, de paroles qui déversent ? De sourire sous la lune, de vole sous les étoiles ? Un simplement de vie et d’un monde qui se voile ?˝
Invité Invité
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Ven 25 Sep - 18:17
Un voile de chaleur perça peu à peu l'obscurité de mon sommeil. Un rayon. Peu être quelques cris d'oiseaux qui s'éveillent eux aussi. Je revins à moi tout doucement. Ouvrais un œil. Puis l'autre. Ils clignent quelques instant, pour s'habituer à la la lueur du jour. Un visage. Perché au dessus de moi au niveau de mon front. Les lèvres qui s'entrouvrent pour dictée la mélodie de ses mots et la douceur de sa voix. Mon esprit quitta les dernières brumes de sommeil.
Krog... Je lui sourit.
Chaleur. Confort. Il ne m'avait pas lâchée de la nuit, me gardant dans ses bras. Avait-il seulement fermer l'œil une seconde, ou avait-il veillé sur moi tel une sentinelle ? Aucune idée. Mais la dernière me réchauffa le cœur. Chaud ? J'avais chaud, ou non, juste à la bonne température. Je n'osai bouger mes ailes, il faisait un temps à s'en glacer le sang, et ce de plus en plus au fil des jours. Mais là je n'éprouvais aucun frisson.
- Bonjour...
Ma voix s'éveillait à peine, encore une peu endormie. Je frottai les yeux, et m'étirai quelque peu. Levai ma tête pour regarder l'elfe de face. Toujours mon petit sourire tendre. Je me penchai en avant pour déposer sur sa joue un baiser, et éloignai mon visage une fois fait.
- Je n'ai vu que calme et silence. Des gestes sans mouvement et d'une étendue d'étoiles infini. Pas de repère : pas de sol ni de ciel. De la lumière partout autour. Lumière intense de vies si fortes. Il n'y avait là pas de paroles, tellement inutiles de sens. Car le silence vaut bien plus que les mots.
Je restai à le regarder sans ajouter autre chose. Puis, mes yeux se levèrent vers le ciel qui s'éclaircissait peu à peu.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
Nombre de messages : 839 Race : Eflique Classe : Mage-tarot / Messager Date d'inscription : 13/08/2009
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Ven 25 Sep - 19:15
Regard qui disparait toujours vers l’horizon, Main qui vole, rapide, sans un son, Elle touche un jeu de carte et la magie revit, Elle glisse sur l’assemblé pour une absence qui luit.
Passe sa main sur son front, vis sa vie, vis ses yeux, Passe sa main sur l’affront et toujours vie ton jeux, Un bond un souvenir, il est en bas de la tour, Un bond, il lui sourit, à elle et puis au jour.
˝Vole toujours plus loin et contre celui qui cours, Vole toujours plus loin jusqu’à la fin du jour, Si fatigue prend à nouveau tes ailes, Nous nous poserons pour revoir l’étincelle.
Vole !˝
Dans le silence des êtres il c’est mis à courir, Lynx qui vole, qui luit tout comme son sourire, Cape poussé par le vent dévoilant son torse nue, Dans ce froid si mordant qu’il ne semble avoir vue.
Vent qui repasse enfin l’accompagne dans sa fuite, Si on lui laisse le temps on la verra séduite, Puis on ne le verra plus disparut dans les brumes, Puis on ne verra plus recacher par les dunes.
Dans le silence il court il attend qu’elle revienne, Qu’elle se place à coté qu’elle lui parle, qu’elle vienne, Il court plus vite qu’un elfe, il vole comme un aigle, La surestime t’il ? Lui de ce monde l’aveugle.
Il court.
Invité Invité
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Sam 26 Sep - 9:44
Souplement, je me levai. Déployais mes ailes engourdies. Un léger frisson parcourut ma peau son l'impacte du vent glacé. Immobile au rebord de cette tour, je le regardais un court instant courir au vent. Puis basculai en avant en saute de l'ange. Cette expression n'ayant d'ailleurs jamais eu autant de véracité. Avant de toucher le sol, j'étendis mes ailes et remonta en flèche. L'adrénaline du risque. Tellement excitante. Il était si amusant de jouer avec elle, de la dosée, la maitrisée.
Je tourbillonnai dans les airs quelques secondes avant de me fixer sur mon objectif. Rattraper Krogan. Je m'élançai donc à sa suite, mes ailes grandes et puissantes me permettaient d'être une reine parmi les êtres ailés. Il n'y avait pas que ma forme et ma force toutefois : Je savais des choses que le autres n'interprétaient pas. Je n'avais peu être aucun pouvoir dit magique, mais mes yeux étaient mon pouvoir à moi. Comme tout ange, ils étaient aiguisés pour être ma meilleure arme. Une vue perçante. Aiguisée. Ou aiguisée comme une lame. Précise et grande. Rien n'échappait à mes yeux, pas le moindre détail. Ainsi que ces courants d'airs. Je savais lesquels emprunter pour aider à ma vitesse.
Je le vis, devant moi, qui courait tel un lièvre. Infatigable, qui gardait une allure d'athlète. Une grande rapidité qui inspirait le respect. Pour n'importe qui. Mais pas pour moi. C'était un défit simplement taillé à ma taille. Je pouvais le rattraper, et j'allais le faire.
Un sourire et moi, une flèche de plume, avalais les mètres qui nous séparaient. Mes ailes taillaient le vent en ma faveur. Vent qui faisait fouetter ma longue chevelure contre ma peau, qui ondulait mon vêtement.
Je le rattrapais. Arriva proche mais bien au dessus de lui. D'un mouvement de plumes, je tombais à son niveau, crânant d'une pirouette.
- Est-ce que tu peux faire mieux que ça ?
Phrase donnée sur le ton d'un défi. Je voulais voir jusqu'où il pouvait aller. S'il avait assez de puissance dans les jambes pour pouvoir distancer un ange. Et ça, j'aimerais beaucoup le savoir. Car rien ni personne hormis un autre ange n'avais put m'arriver ne serait-ce qu'à la chevilles. Alors oui, s'il en était capable ce serait vraiment intéressant.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
Nombre de messages : 839 Race : Eflique Classe : Mage-tarot / Messager Date d'inscription : 13/08/2009
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Sam 26 Sep - 10:07
Le sourire qui sur ses lèvres se dépose, Un geste qui à sa main s’impose, Elle passe à sa ceinture murmurant en silence, Elle clame à sa ceinture un être de puissance.
Comme le vent il se baisse et impose une poussé, Comme le vent il rêve et semble s’envolé, Il double sa vitesse calme comme un rêve de vie, Il double sa vitesse et silencieux sourit.
Puis viennent les paroles lorsqu’elle le rejoint : ˝Ainsi vole les anges ? Ainsi ce voile la fin ? Course au nom du silence, course sans fin qui ce lance, Course à ta fatigue, cours pour ton endurance˝.
Nouveau geste rapide messager née du vent, Nouveau geste en silence, il court contre le temps, Accélèrent encore au rythme de l’oiseau, Accélèrent encore par sa magie son sceau.
Il l’utilise enfin lui qui courait pour vivre, Il l’utilise enfin pour qu’elle ne puisse le suivre, Tirant sur le chariot, sur force et magicien, Il la puise en lui-même, la calme, il devient sien.
L’être qui toute sa vie l’a passé à courir, A marcher par les hommes, pour les messages sourire, Lui qui apprit le tarot pour devenir messager, Il puisse en son savoir pour toujours avancer.
Comme le chariot d’un monde qui ne peux s’arrêté, Comme la force volante qui le fait avancer, Magicien sur lui-même puissant dans tout son rêve, Désir et course folle, avancé vers la trêve.
Il court.
Spoiler:
[Hrp :
Le musique sur lequelle il fut écrit ... Je trouve qu'elle vas bien derrière.]
Invité Invité
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Mer 7 Oct - 19:01
Ciel contre terre. Être de flamboyant contre être de silence.
J'analysai ses mouvement, son allure. Savoir, habitude, pouvoir combinés donnaient une performance incroyable. J'en était impressionnée, n'ayant jamais vu telle prouesse, j'étais admirative. Il ne donnait pas une impression de courir mais de survoler le sol, de ne pas y toucher ce qui était d'une certaine façon très curieux. Sa performance incroyable réveillait mon instinct de compétition et l'envie de me surpasser.
Le regard vira de tous côtés, pour choisir la meilleure prise du vent. Lui il avait la magie, moi l'aide d'une force indépendante. Une égalité d'une certaine manière. L'elfe la puissance de ses jambes, l'ange celle des ailes. Une certaine opposition mais en parallèle.
Enfin je perçut un fort courant, décolla en flèche, montant dans la haute altitude. M'engageai dans le courant, ailes inclinées de façon à glisser sur le vent plus facilement. Je jouais de mes battements d'ailes. Tantôt forts et lents mais d'une grande puissance. A d'autres rapides qui me permettait une grande accélération. Parfois je planais sur le courant pour ne pas le brisé et c'était lui qui devenait mon moteur.
Vu ainsi cela ne parait pas faire grande concurrence. Les efforts sont moindres mais non négligeables. L'élément de l'air est un allier pus plus utile qu'un sol sans mouvement. La technique de vol aussi faisait une grande différence. Bien avant de prendre le chemin du sol et de la musique j'arpentais les cieux à longueur de temps et je m'exerçais avec mes proches ou quelques anges qui passaient par ici. Et le ciel n'avait aucun secret pour moi, c'était comme s'il me chuchotait à l'oreille.
Je filai en flèche, au ras de sol, faisant voltiger les particules de poussières à mes grands coups d'ailes. Cette fois la brise se plaçais bas. Je m'adaptai tout aussi bien. Et fixant mon attention devant moi je réalisai que je talonnait de près l'elfe. D'un mouvement je me dirigeai vers un courant plus fort, inclinant vers le autres. Je le rattrapai, j'arrivai à son niveau, le doublai. Yeux rivés à mon camarade je ne vis pas l'obstacle me percuter de plein fouet à l'aile gauche.
Une vive douleur m'envahis. Surprise et sonnée je m'arrêtais dans ma course, battant de l'autre plume. Je dégringolais. Affolée je voulus stopper la chute mais qu'une seule aile répondait à l'appel. Je tournoyait inutilement dans les airs. tout ce que je réussissais c'était de ralentir la chute.
L'impact contre le sol me griffa la peau.
Grimaçant je voulus me relever et voir les dégâts à mon plumage blessé. Une vilaine griffe profonde barrait mon aile et souillait mes blanches plumes.
- Oooh, manquais plus que ça !..
N'imaginez même pas le niveau de sensibilité des ailes chez l'ange. Une simple éraflure est un véritable enfer. Et là, je me pinçais la lèvres pour l'ignorer. Ah quelle inconsciente j'avais fais ! Ne pas regarder autour de moi...
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Mer 7 Oct - 19:45
Sourire sur le visage, regard sur l’ange, il est là, Tristesse posé sur les lèvres semble donné le la, Echange eternel entre deux regards, rêve, Echange de calme, main qui se lève.
Une carte se dépose sur le visage de l’ange, La douleur disparait et passe dans les songes, Dans les songes de l’homme qui resserre ses lèvres, Explosé de douleur, elles parlent, s’élèvent.
Dans un simple silence il reprend la douleur, Dans un simple silence elle apprend la douceur, Ses lèvres de souffrance se posent sur celle de l’ange, L’empêchant de parler, s’enfouissant dans l’étrange.
Yeux clos carte dépose sur le front, Les yeux clos, carte qui détruit l’affront, Aile qui prend le vent qui lentement revit, Plume taché de sang, calmement elle luit…
Mais sous la cape de l’elfe, loin cacher sous ses lèvres, Le sang bat, le sang pulse, et transporte le rêve, Rêve d’une douleur sans nom comme il en a vécu, Rêve qui brise la peau s’enfuyant vers son but.
En silence le sang coule dérive sur son torse, Vient dans son monde, là, la douleur se corse, Puis la carte s’enlève lorsque l’aile scintille, Mais les lèvres son la accolé, une bastille…
Puis son visage s’élève et son regard revit, Il observe le songe, il observe celle qui luit, Sans rougir il s’allonge et écoute le vent, Respiration de calme, sang qui coule, bas le temps.
Il regarde le ciel, et murmure quelques mots : ˝Un rêve d’homme, une cours qui se scelle dans un sceau… Celui du sang. Ne t’inquiète pour le mien il finira bientôt, Allonge toi et reprend, ton aile marchera tôt…
Mais attend un instant, une heure, juste un silence, Ne la fait trop bouger et apprend la patience…˝ Le temps que son sang s’arrête de pulsé, Une heure, le temps qu’il puisse ré avancé…
Courir…
Invité Invité
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Jeu 8 Oct - 19:55
Il s'était arrêté de courir, rebroussait chemin. Et tout en avançant il me regardait. Pas un mot sur le chemin, pas non plus quand il se fut arrêté. Il se contenta de lever la main. Sur le coup je ne compris pas. Mais je sentit le poids presque insignifiant qui était tombé sur mon visage. Là non plus je ne compris pas exactement. Après tout je ne connaissais rien là-dessus... Toujours étant que cela m'intriguai.
La douleur disparut, comme par enchantement. Aussitôt je me décontractais et mon visage s'adoucissait, redevenant lisse et non grimaçant. Mon attention se porta sur le visage de l'elfe. A son tour il resserrait les lèvres, comme ayant prit ma propre douleur. C'était bien le cas sans doute. Étrange mais vraisemblable. Et avant même que je ne puisse me lancer dans une plus grande réflexion ou ne demande explication il... m'embrassait ?!
Alors qu'il fermait les yeux, les miens étaient ronds et écarquillés même de surprise. Je croix bien que si j'avais put me voir, j'aurais bien rit. Je devais avoir un air bien bête. Décidément c'était à n'y rien comprendre. Je ne comprenait rien de rien ! Mais pourquoi diable faisait-il ça ? Là une bonne centaine d'idées allant du plus vraisemblable au plus incongru me passa dans la tête. Et je me rendis compte que j'avais chaud aux joues. Un peu trop... Aaah j'étais en train de rougir comme une tomate et pas qu'un peu !
En parallèle, je me rendis à peine compte que la carte s'en fus, et que je... Scintillais ? Je n'en fis pas grand cas, je n'étais pas vraiment à une étrangeté près au fond. Et je n'avais pas là tête à me demander pourquoi mon aile brillant comme cela.
Il écarta son visage du mien. M'observa. Gênée je trouva plus intéressant de regarde le bout de mes pieds. Il vint s'allonger au sol, tranquillement et brisa enfin le silence. Je lança un regard en sa direction, et me mis au niveau du sol également. Lui n'avait pas rougit. Je me sentis ridicule. Je fis comme lui : admirer le ciel. Sans un mot.
Ça ne dura pas longtemps.
- Krog... ?
Je cessai de regarder là-haut, et tournai la tête vers lui. Je le dévisageais franchement. Le temps de me poser des questions. Son simple geste avait eu pour effet d'un déclic chez moi. Je voulus savoir ce que je n'avais fais qu'effleurer. Est-ce que j'avais... apprécier ? Oui.
- Pourquoi tu as fais ça ?
La question était peu être vague, mais il me semble que le feu de mes joues étaient un très bon renseignement.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Jeu 8 Oct - 20:33
Sourire de vent, paroles qui résonnent, Un écho sans fin, une voix qui sonne, Une question qui percute les mânes de la douleur, Et l’esprit embué, répond avec douceur :
˝Pourquoi dansé de vie ? Pourquoi guérir ton aile ? Pour que, à nouveau tu danse, et te lève vers le ciel, Pour ne pas que tu souffre que s’effondre ton visage, Pour ne pas que tu meurs dans le silence du sage.
Pourquoi clore tes lèvres ? Pour suivre le silence, le rêve, Pour ne pas que tu parle, que tu brise la trêve, Pour que la magie passe rapidement en silence, Pour ne pas que je meurs, pour honoré patience…
Parce que je le souhaitais, pour le calme de l’esprit, Pour le calme de mon âme, pour le bonheur d’une vie, Cela t’a-t-il gêné ? Veux tu que je m’en aille ? Ai-je blessé ton cœur, dans ton âme une entaille ?˝
Un instant ses yeux vent se dirige vers la belle, Calme dans le silence, empreint de l’étincelle, Puis il revient au rêve, puis il revient au ciel, Puis il ferme sa douleur, et regarde ce miel.
Cette toile sans nom qui lui cache les étoiles, Ce monde qui coule qui vole, un oubli ou un voile ? Il attend sa réponse, savoir si il part seul, Il attend sa réponse et ce que les anges veulent…
Il ne regrette rien ni simplement magie, Ni son investissement, sa douleur ou sa vie, Il avait bien dansé, comme devait être lui, Il l’avait soigné, et à nouveau elle luit.
Il sourit.
Invité Invité
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Ven 9 Oct - 18:46
Il me répondit doucement. M'expliqua. Il parlait dans ce ton poétique si particulier à lui, qui rendait toute parole douce et légère. Des paroles qui me touchaient toujours droit au cœur avec justesse.
J'eus envie de bondir et de protester vivement à ses derniers mots. Mais je fis tout autre. Je gardai mes yeux posé sur lui. Il croisa mon regard puis le tourna à nouveau au ciel. Je l'observai toujours. Avec un calme olympien. Sans mot. Pourtant à l'intérieur mon cœur battait comme un fou, comme s'il cherchais à battre un record. Est-ce que cela m'avait gênée ? Un peu... oui. Si je voulais qu'il parte ? Oh non ! Mon cœur blessé ? Absolument pas.
Je levai un main, l'y déposais sur son menton l'amenant dans ma direction. Encore un regard, droit dans le sien. Il dura un certain moment. Peut être le temps que je comptais que mon cœur ralentisse. Celui-là n'était pas d'accord. Mes joues, elles avaient repris une teinte plus normale. Et je lui répondis avec douceur, malgré mon cœur affolé.
- Non, je ne veux pas que tu partes. Rassures-toi tu ne m'as fait aucun tord, j'ai juste été surprise.
Pour l'en convaincre mieux, j'eus un petit sourire qui adoucit mon visage. Et ce n'était pas mensonge, je le pensais vraiment. J'omettais juste une vérité que je commençais à découvrir. Mais à quoi bon donner une raison qu'on ne comprend pas tout à fait soit-même. Et puis, comment réagirait-il ? Ça j'en avais aucune idée et je ne comptais pas le savoir de sitôt !
- Ce n'étais pas mon intention de te faire penser ça.
En parlant, je lui caressait la joue du pouce. Je m'en aperçus. Retirai ma main lentement, la ramenai au sol. A moi cette fois d'aller mettre mon regard à la dérive au loin, quelque part dans le ciel.
- Merci de m'avoir soignée, je t'en suis reconnaissante. Et je ne l'oublierai pas.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Ven 9 Oct - 20:03
Une main sur son menton qui passe avec douceur, Une caresse de rêve qui touche la douleur, Un sourire qui parle, qui explose la noirceur, Répandant le miroir fait revivre le cœur.
Elle parle il l’écoute, elle ne veut qu’il parte, Il reste dans le silence, il ne veut qu’elle reparte, Pourtant sa main s’enfuit et ses yeux partent au loin, Elle s’écarte si peu, mais lui hôte ses soins.
Sa main repart vers elle, s’appuyant sur la sienne, Un souvenir de rêve, une douleur ancienne, Peau au contacte d’un rêve, chaleur partagé, Un échange, une étreinte, un pas, une avancée.
Il fixe son visage qui regarde le loin, Ces courants de magie qui fuient dans le lointain, Ce simple souvenir, cet être de lumière, Venant du loin, du ciel, de cette autre frontière…
˝Pour ce qui est des soins, ne t’inquiète pas pour ça, Le soleil et la mage s’assemble et rêvent là, …˝
Un silence, un rappel, puis il reprend parole, Comme si il n’était là, avait quitté le sol :
˝Que veux dire ce baisé pour l’ange que tu es ? Que penses-tu de moi et de ce qu’il parait ? Que t’a fait accepter ce silence et ses lèvres ? Ou voles-tu jeune ange ? Ou part donc ton rêve ?˝
Toujours il la fixe de ses yeux fait de vent, Il l’observe en silence et attend dans le temps, Toujours son coule son âme, toujours coule son sang, En silence sur l’herbe un rouge sombre de répand…
Mais la plait se referme. Lentement…
Invité Invité
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Sam 10 Oct - 15:47
Un contact. Doux et chaud, posé là sur ma main. Je baissai mon regard et aperçut sa main sur la mienne. Laissai mes yeux figés dessus. Une vague de chaleur bienfaisante envahit mon cœur et mon corps à cette attention. Je ne sus pas très bien qu'en penser, mais étrangement je savais que je n'aurais voulu pour rien au monde qu'il ne l'enlève.
Je sentais son regard posé sur moi. Une sensation qui ne se trompait jamais.
Il me posa ces questions, celles que je m'étais posé moi-même. Et je n'avais pas vraiment de réponse, juste une hypothèse mais qui me semblait encore invraisemblable. Comment lui répondre alors ? Mentir, lui caché ce à quoi je pensais ? Oui lui avouer cette chose à laquelle je n'étais pas certaine ?
Je relevai les yeux vers lui. Un regard hésitant. Les sourcils froncés et l'esprit soudain troublé, je balbutiai :
- Ce qu'il veut dire pour moi ? Je... Je ne sais pas trop...
Lui dire ? Peut être... Oui. Non. Je ne savais pas. Est-ce qu'il le prendrait mal ou non ? Ridicule ! C'était vraiment ridicule ! J'aurais mieux fait de me taire mais il fallait toujours que ma curiosité soit plus forte. C'aurait été bien plus simple si je n'avais rien dis ! Mais quitte à avoir commencer, pourquoi ne pas aller au bout ?!
- Je croix que je t'aime.
Subitement je regrettai mes paroles, aurai voulu les effacées. Je n'osai plus soutenir son regard, détournai le mien. Une envie soudain de me redresser et de partir en courant me parcourra l'esprit. Mais je ne bougeais toutefois pas. Ma main sous la sienne tremblait légèrement et mon cœur repartait dans un sprint affolé. D'un seul coup je ne maitrisais plus rien. Une vague de sentiments contradictoires m'envahirent.
- Non non c'est idiot stupide impensable.. tu dois me prendre pour une dingue, oublie ce que j'ai dis.. ce...c'est n'importe quoi !
J'avais tout dit d'une traite, sans réfléchir vraiment, sous le coup des émotions. Je fermai les yeux, honteuse.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
Nombre de messages : 839 Race : Eflique Classe : Mage-tarot / Messager Date d'inscription : 13/08/2009
Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Dim 11 Oct - 9:17
˝C’est un rêve jeune ange, un rêve que l’amour, Un rêve doux mais qui doit s’accompagner d’un toujours … La douleur que tu vivras avec un simple croire, Ne vaudras jamais le bonheur d’un savoir…
Tu ne peux croire aimer un rodeur tel que moi, Un monstre qui danse et vole sur le fil des lois, La mort qui me poursuit, les hommes qui me chassent, Le monde qui s’enfuit ou me suis à la trace…
…
Si tu ne m’aime vraiment tu ne pourras ma suivre, Tu ne pourras que mordre la queue de la vouivre, Empreinte d’un doux poison qui te sera mortel, Cela jamais ne te rapprochera du ciel.˝
Son regard sur elle, sur ses vents de magie, Son visage de tristesse, sa bouche qui ne sourit, Ce rappel de ça vie, cette instant de douceur, Puis cette mort de l’âme, cet instant de douleur.
Il voudrais vivre …
˝Mais son te chemin vers le mien prend l’élan, Si elle suit mon âme dans la douceur d’un chant, Si la mort ne t’importe que t’importe que mon âme, Alors … Vie tes rêves et ta flamme.˝
Un instant il sourit puis il regarde le ciel, Son cœur dans sa poitrine à vue battre des ailes, Puis tout c’est recalé, en son corps de tueur, Il regarde les vents, sourit à leur douceur…
Sa main sur celle d’un ange d’une éternelle étreinte, Ne lâche les battements et de douceur se teinte, Comme si le rêve d’un jour en était cette prise, Comme si par cette pression la joie elle autorise.
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Dim 11 Oct - 13:26
Je l'écoutai, et au fur de ses paroles ma soudaine prise de panique s'estompait. J'avais eu peur de la réaction qu'il aurait. Je ne m'étais pas attendue à celle-là. Il ne réagissait pas vraiment mal. Pas non plus exactement bien. Il y avait une certaine neutralité comme s'il cachait ce que lui pensait. C'était d'une part encourageant et d'une autre déstabilisant.
Mais il ne comprenait pas mon refus d'y croire que j'avais eu. L'avait mal interprété. Ça n'avait rien à voir avec lui. Le fait est que je ne me croyais capable d'aimer. Aussi idiot que cela paraisse c'était le cas. Je sentai toujours peser son regard sur moi, et bien que je ne le voyais pas moi, yeux toujours clos, j'eus l'impression qu'il était triste.
Enfin je relevai les yeux alors que je reprenais controle de mes émotions et que ma respiration redevenait normale. Je me mis sur les genoux, tournée vers l'elfe. Je le regardais et je gardais encore le silence. Je me penchai légèrement pour y admirer son visage. Toujours bouche close. Pas un mot. J'en oubliais presque de respirer. Je repris on souffle et lui chuchotai :
- Laisses-moi en être certaine. " Une pause " Ne bouges pas...
Je me penchai plus en avant, mes cils s'abaissant. Mes lèvres effleurèrent les siennes. S'y posèrent vraiment. Mon cœur se remit à battre la chamade et je l'ignorai tout bonnement. Je les laissai là contre les siennes. Elles étaient si douces et je me sentais vraiment chavirer. Ma main libre glissa jusqu'à sa joue, je ne voulais plus retenir les gestes. Je la caressais doucement et de mon autre main je glissais les doigts entre les siens.
Je me laissais aller, je ne voulais pas rompre ce baiser. Pas du tout. Ma seule crainte fut qu'il ne veuille me repousser.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Dim 11 Oct - 14:40
Une main dans les cheveux qui s’enfouit et caresse, Une main sur sa joue qui oublie la tristesse, Une douceur qui se pose, un baisé qui se rend, N’en finissant de rêve, faisant pulser le sang,
Ses doigts serrant les siens il oublie la douleur, D’un baisé sur ses lèvres elle tient avec douceur, Un cœur qu’on a détruit, plusieurs fois à souffert, Un cœur qui sans douleur, en silence c’est ouvert.
Une main dans les flemmes qui retient à sa vie, Les lèvres d’un simple songe apposé sur lui, Dans une douceur de miel, dans un touché de rêve, Il ressent le bonheur empreindre jusqu’à sa sève :
La magie hurle en lui la promesse du tarot, La liberté du monde, les cartes qui voilent un sceau, Les amoureux ce montrent se déchire, se refont, Et en lui la souffrance reprend sur les actions.
Sa main fuyant les flammes se rapproche de son dos, Puis la serre contre lui, apaisant son fardeau, La douleur s’estompe il ne veut rompre le lien, Le bonheur en silence qui jamais ne fut sien…
Eternel… Car toujours son monde, car toujours la mort, Avait frappé son rêve, avait tué sa belle, Comme si au creux de lui il en gardait le sort…
Puis il rompt le contact posant ses yeux de vent, Dans ceux du songe, du rêve, et l’observe un temps : ˝Quel est ton choix ? Où vas ton chemin ? Vers quelle lumière sombre choisis-tu ton destin ?˝
La bouche contre la sienne, ses lèvres pourtant si proche, Ne demandait qu’un mot, une tête qu’elle hoche … Son souffle ses les siennes apportait la senteur, De racines oubliées et d’épice de douceur.
Il attend.
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Dim 11 Oct - 16:05
Sa main s'était glissée dans les cheveux, il rendait le baiser. Plus aucune trace d'inquiétude en moi. Il ne me repoussait pas ! Au contraire. Doigts entrelacés qui se serraient mutuellement, je me sentis bien, entière, heureuse comme jamais. Sa main s'échappa de mes cheveux pour descendre à mon dos et me serrer contre lui. Je rougis un peu. Pas de gêne, quelque chose de bien différent : Parce que j'appréciais.
Je ne savais pas à quoi il pensait, ce qu'il ressentait à ce moment-même, je ne pouvais que constater l'affection qu'il me témoignait en retour. Tout simplement. Je faillis pleurer de bonheur mais me retins. Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais triste.
Il brisa le lien. J'ouvrai le yeux, il y plongeait les siens. Il resta là à m'observer avant de prendre parole. Il me demanda ce que je comptais faire, quel était mon chemin, celui que je voulais prendre.Je sentais son souffle sur mes lèvres, qui étaient si proches. Il dégageait un parfum qui m'était auparavant inconnu, et cela pour une raison qui me semblais aussi mystérieuse, une odeur douce et épicée qui me plaisais.
- J'irai là où tes pas te mèneront, car je sais que si je te quitte je le regretterai...
Mes lèvres effleurèrent furtivement les siennes. Une simple pression légère et rapide. Puis le restai à le regarder, l'observer, l'admirer. Mes yeux brillaient de mes larmes de joies contenues. Lorsque je brisai le silence, ma voix me parus presque inconnue car il y avait un petit quelque chose qui était bien plus de que de la douceur.
- Je t'aime Krogan Drad, et j'en suis certaine.
Oui, c'était bien une certitude à présent.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Dim 11 Oct - 16:42
Ses lèvres qui s’ouvre un peu, un sourire qui nait, Un regard qui vit, un bonheur qui parait, Une nouvelle étreinte, il l’amène contre son corps, L’embrassant à nouveau, l’immisçant en son cœur.
Le serrant contre lui oubliant ses douleurs, Son sang qui coule sous elle, sous l’étreinte de douceur, De sa main dans son dos au dessus de ses ailes, Il retient juste un rêve, un songe ou une belle…
Dans un baisé si long dans un bonheur sans fin, La serrant sur son cœur, il est heureux enfin, Il en oublie le rouge, n’en retient que le miel, Et referme ces yeux en oubliant le ciel.
Il vie.
Etreinte qui n’en finit et qu’il ne veut briser, Oubliant toutes ses lois il ne veut avancer, Rester là calmement et dans ses bras un songe, Un rêve qui n’en finit, une étreinte qui s’allonge.
Il rêve.
˝Si tu pense bien ses rêves si tu pense bien ses mots, Si en un sentiment tu scelle bien ce sceau, Ce rêve qui uni deux êtres si différent, L’artiste et le tueur, femme de ciel, elfe des sangs…
Si tes lèvres sur les miennes ne veulent plus les quittés, Si ton cœur sur le mien ne veux plus s’envolé, Si ton monde reste là entre deux êtres monstres, Oublié par les hommes dans ce monde sylvestre…
Alors je ferais mon possible pour que tu vives ta vie, Même si pour cela doit faire dansé ma magie.˝ Dans ses yeux sans âge où il dense le vent, On y retrouve le rêve, un amour dans le temps.
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Mar 13 Oct - 19:16
Il sourit. Il sembla animé de bonheur lui aussi. Je lui rendis un sourire. Il me serra contre lui encore et m'embrassait à nouveau. Un contact, un lien, une union. Ne faire qu'un que par un acte si simple. Un mouvement, une pression, une tendresse. Se sentir en sécurité par une étreinte par un être doux et fort.
Je ne voyais pas sa blessure, qui répandait son sang au sol, je ne voyais que lui, juste lui. Ou plutôt non, je ne voyais rien car mes yeux étaient clos. J'étais là mais à des lieu d'ici pourtant, quelque part sur un de mes précieux nuages de coton. Ma main toujours su sa joue effleurait sa peau en une caresse légère représentant des motifs inconnus.
Dans une étreinte infinie, baisé sans fin, je me perdis dans un tourbillon d'émotions et de sentiments.
Je me redressai un peu, quittais ses lèvres comme il avait rompu le lien. Il parla et je ne lui répondis par sur l'instant.
Ma main se glissait sans ses cheveux, les ébouriffant légèrement à son passage. Elle passais sur son éternelle mèche rebelle sur son front, la repoussant sur le coté. Je traçais une ligne invisible sur sa joue puis entortillais entre deux doigts quelques cheveux en l'observant songeusement.
Ainsi penchée en avant mes longs cheveux de flammes tombaient en encadrant mon visage et lui chatouillaient le sien, amenant une senteur de fleures des champs et de miel.
- Je pense bien mes mots beau messager, de mon sentiment je scelle le sceau qui nous unis, nous portant si différents de l'autre.
Je posais deux doigts sur ses lèvres, puis posais la main à mon cœur
- Je ne voudrais quitter pour rien au monde ces deux là, et je ne laisserai jamais celui-ci s'envoler loin du tiens.
Je souris.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Mar 13 Oct - 20:20
Danse dans le rêve, danse dans la mort, Danse en silence, danse sur ton sort, Porte le calme, vie dans le trouble, ombre de corps, Magie qui pulse, prend vie, image qui vie en son cœur.
Yeux qui simplement se ferment, s’efforçant en son âme, Oubliant toute sa vie, faisant pulser son arme, Le tarot qui répond, incantation sans mot, Qui laisse vivre le mana en sa chair, son sceau.
Il vie …
Ouvrant ses yeux chasseur qui porte en eux le vent, Il observe la douceur, le songe dans son temps, Ce silence jamais crut, douleur jamais perdu ? Il ne sait il hésite, un regard éperdu.
Il espère.
Il ne retrouve son monde dans les yeux d’étincelle, Il s’évade il s’élonge regardant l’ange, la belle, Il s’accroche un instant a son regard de rêve, A ses cheveux qui lentement caresse de sa joue à sa sève.
Il se fait emporter.
Puis se rapproche un instant, oubliant le passé, Sa blessure ne pulse plus, son sang c’est arrêté, Il la serre contre lui doucement, avancé :
˝Il est temps de rêver, mais aussi de courir, Que choisit tu jeune ange, te posé dans mes bras, Et attendre le rêve ? Ou une course finir ? Te lancer dans les airs aux coté qui sombra ?˝
Il se rappelle un instant, sa mort…
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Lun 26 Oct - 21:08
Je l'observai. Tout durant ce silence qui avait suivit mes paroles. Le vis fermer les yeux d'un air paisible et les réouvrir un peu plus tard, comme hésitant. Je ne savais pas pas à quoi il pensais mais je n'étais pas dupe. Quoi que ce fut, c'était quelque chose d'important pour lui, une chose qui le perturbait au plus profond de son âme. Cela se voyait. Pour moi en tout cas. Peut-être que je n'ai jamais rien eut de magique mais mes sens ont toujours été une compensation. Mon esprits était bien plus ouvert que bon nombre de gens quels qu'ils soient, je comprenais très vite les choses. Enfin en tout cas plus souvent ce qui m'entoure plutôt que moi, ce qui, en y réfléchissant, est des plus logique.
Mais évidement, malgré ce dont naturel, je n'étais pas non plus voyante. Je me demandais ce qui pouvais bien le tracasser. Alors qu'il fixait mes yeux de siens, je soutins son regard. Je cherchais son trouble, tentais de percer sa source dans son attitude. Peut être bien pour rien, voir même pour rien tout court. Cela était tout simplement impossible. Il fallait des mots. Une question et sa réponse, tout simplement. Avec lui je n'arrivais pas, il était tout un mystère pour moi. Mais j'avoue, il n'y a jamais eut que le mystère à m'attirer. Or tout en lui en était fait. C'était particulièrement ça qui me plaisais, qui m'attirais. Idiot n'est-ce pas ? Eh bien soit, une ange c'est tout à fait stupide. Ou simplement pour mon propre cas.
Soudain, il me serra contre lui, interrompant le court de mes pensées. En enclencha d'autres. Elles avaient un lien avec les précédentes, ce n'était qu'une déduction de mon passé. Pourquoi avais-je toujours fuis les hommes à qui je plaisais ? Tout d abord je m'étais dis que je n'ai jamais été capable de voir la réalité en face, ou bien que moi je n'étais simplement pas capable d'aimer. En réalité le problème n'était pas moi, mais eux. Aucun n'avait jamais ce que l'elfe à mon coté possédait. Anges ou non aucun d'eux ne correspondaient à ce qui m'avais toujours attirer. Tous prévisibles, tous sans le moindre intérêt. Sans vouloir vexer l'un d'en eux... Tout simplement que personne ne peut égaler de près ou de loin Krogan.
Je fus ramenée au présent lorsque l'elfe prit la parole. Il me demanda ce qu'il me plaisais le plus à faire entre rester ici contre lui ou poursuivre la course inachevée. Avec un petit sourire je lui répondis :
- Pour une fois, ça m'est bien égale. L'un et l'autre me conviens. Mais toi que préfères-tu ?
Avant ce stupide accident, j'aurais trancher sur la deuxième option, mais cela avait changé. Ce qui n'a rien de déplaisant, cela valait bien de mettre stupidement blesser une aile. Plutôt comique de penser ainsi pour une ange car si on devait donner une devise à ma race ce serait bien "plutôt mourir que de m'arracher ne serait-ce qu'une plume". Bien que ça paraisse exagéré, chez nous c'était des plus vrai.
Je m'éloignai de manière radicale de cette pensée légère en revenant à ma préoccupation de départ. Au fond je l'avais pas envie de l'interroger sur ce qui le perturbait car comme on dit parfois "il ne faut pas remuer le couteau dans la plaie". C'est vrai, mais d'un autre côté, difficile de m'en empêcher dût à ma nature terriblement curieuse, et ça je peux l'assurer que je n'en manque pas une quand quelque chose m'intrigue, et aussi par un sentiment assez nouveau chez moi : l'inquiétude. Aussi, finis-je par me jeter à l'eau.
- Dis-moi, je vois bien que quelque chose de va pas.. Qu'est-ce qui te perturbes tant ?
Peut-être que je regretterais de savoir la réponse. Tant pis ! A part ça, qu'est-ce que je pourrait bien risquer à savoir ? Auncune idée. Et de toute façon, c'était dit et on ne peut pas revenir en arrière.
Krogan Drad Méchant Mj Officiel [MMJO]
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Mar 27 Oct - 16:45
-˝Sais tu ce qu’est le temps Tashina ? Sais-tu ce que sera le rêve lorsque tu vogueras ? Lorsque tu toucheras la fin du haut de ton absence ? Lorsque tu verras la fin et surtout son silence ?
Je le sais, j’ai vécu, je suis mort … Presque, Comme un rêve de sort qui dessine une fresque, Une vie si briser qu’elle ne pourrait exister, Une vie de pavé, qui ne peut avancer…
Je suis mort, j’ai vécu de noir, j’ai tué et pris la vie, J’ai dansé dans la mort et toujours sourit, Sourit dans la folie, sourit dans la douleur, Simplement sourit au sang et sa douceur.
Dans la rouge qui tournoi qui valse sur tes habits, Qui entour tes vêtements et les teintes de vie, De vie échanger contre le passage d’une lame, D’une danse si meurtrière qu’elle en a volé l’âme.
Voilà ce qui me brise, voilà à quoi je pense, Voilà un autre passage de mon songe et son sens, Voilà où ma magie à prit sa part d’ombre, Voilà ce que j’oublie dans le silence, le sombre…˝
Il avait les yeux clos, le coup tenu de rage, De haine contre lui, contre ce qui l’a rendu sage, Contre un passage, un regret, une mort consentie, Une vengeance d’une belle qu’un jour il a finit.
Et il sait qu’il redeviendra Mort s’il le doit …
Douleur d’une vérité qu’il voudrait oublier, Un sourire qui se crée, l’oblige à avancer, Plus loin.
˝Allons si tu le souhaite, restons si tu le veux, Moi je suis dans mon rêve, mon songe, mon vœux…˝
Ses yeux fixés sur ceux qui reflètent le vent, Il sourit à son songe, celle qu’il vengerais dans le sang.
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Sujet: Re: Lorsque chante le silence. Lun 2 Nov - 17:48
Silence de plomb. Voilà ce qui avait suivit à sa déclaration. J'avoue que ça m'avait laissée sans voix. Il me fallut un moment pour assimiler tout ce qu'il venait de dire. J'avais bien compris, évidemment, et d'une certaine façon je ne fus pas surprise. Étrange vu que je ne m'y était pourtant pas attendu. Enfin bref, je ne vais pas m'attarder sur mes bizarreries. Enfin, pour faire court, il me fallut un temps avant de réagir, tout simplement. La première chose chose que je ressentis, c'est de la peine pour lui, et teintée de compréhension. La vengeance... Peut-être est-ce mal mais c'est pourtant poussé par un sentiment naturel que n'importe qui peut avoir. Les humains sont d'ailleurs les premiers à le penser et ça je le sais bien car je les avais souvent entendu dire "c'est humain" enfin bref, ce n'est pas tout à fait exacte dans cette situation mais presque. La seconde, elle ne ne peux l'expliquer, elle était bien trop brouillon pour que je l'interprète vraiment. Tout ce que je peux en dire c'est que sa déclaration m'avait ébranlée. Je laissai mon regard quelque part sur le sol pendant un moment, un long moment, avant que je ne lui réponde.
- Je vois... " Je me coupai, puis après cette pause je repris " Pour répondre à tes questions, non. Non je ne sais ce qu'est exactement le temps. Je n'en ai aucune notion, ou très peu car il n'a jamais eut d'importance pour moi. Je ne me fie que levé et coucher du soleil, et cela m'a toujours suffit. Pour ce qui est de la fin... Je ne sais pas non plus. J'avoue que ça m'a toujours été égal...
Je parlais peu. Cela à toujours été ainsi, et lorsque que je m'exprimais longuement c'est simplement lorsque je trouvais important de le faire. J'ai toujours dis que le strict minimum. Pour deux raisons : la première, tout simplement car le superflu ne sert à rien a part baratiner, empêcher les gens à réfléchir en mettant des couches aux paroles... Moi je n'en avais aucun intérêt. La seconde raison est simplement mon caractère craintif, bien que très curieuse ça n'empêche rien, toujours un peu trop méfiante. Il sourit et m'indiqua qu'il suivait mon avis, trouvant son bonheur a chacun des choix. Une détermination nouvelle vint m'animer. Il y eut comme une étincelle dans mon regard.
- Allons-y, reprenons la course où elle s'est arrêtée.
Je me levai, fis quelques pas en étirant et agitant mes plumes pour me désengourdir les ailes. Je lui tournais le dos ainsi, alors je me retournais pour lui faire face.
- En vérité, moi je ne tiens pas particulièrement à repartir tout de suite, mais si ça peut t'aider à oublier ce qui te tourmente ne serait-ce qu'un moment je n'ai pas à hésiter. Courir est le meilleur moyen pour ne plus penser. Alors, allons.
Quand j'y pense, n'importe quel ange ce serait bien moquer ou indigner de mon comportement. Mais ça, cela fait bien longtemps que ça m'est égal. Je connais nos valeurs pourquoi ça ne m'a jamais empêcher d'ignorer ces sottises. Dis comme ça ce n'est pas très clair, mais si j'expliquais ce quelles sont ce cerait surement bien plus simple. Il y en a une que ma classe social, les Bas-Anges, a tourné le dos depuis longtemps : Ne jamais approcher, ou pire se mêler aux races dites inférieures. Ah ! Eh bien nous pourtant on le fait. Ce qui nous rend surement par là bien plus intelligents que les autres, sans vouloir attirer la foudre des puissants bien sur, car nous sommes si curieux que nous apprenons le savoir d'autrui. Enfin, moi ce que j'ignore plus particulièrement c'est l'égoïsme de ma race. Je n'ai croisé aucun ange qui fasse passer son intérêt après celui d'un autre et encore moins pour une personne d'une autre race. Moi, si. En faite, ce n'est même pas dû au fait que j'ai voulus me fondre dans cette masse de differses populations et pousser ma curiosité plus loin que les autres au point de devenir presque comme eux. Non, bizarrement j'ai toujours été ainsi. Ame de rebelle ? qu'en sais-je ?
Je lui tendis la main, en souriant, l'invitant à se relever.