Hi-Jal : Futur ville en cours de fortification [Tokiwa, Ryusei, Iris et Yu Huli]

Le Loup des Ombres. Il ne me rendait pas service mais le contraire aurait été le plus étonnant et je passe une centaine d'Haya Suburis à l'ignorer. Mais il est vrai que sa présence trouble ma concentration. Mes mouvements se font moins rapides, moins précis, moins amples, moins puissants. Je punis cette faiblesse en ajoutant une cinquantaine d'Haya Suburis à la série. Lorsque je m'arrête, une fine pellicule de sueur colle à ma peau et je prends de profonde inspiration de cet air frais et pur. L'air d'Hù-Béï. J'aurais voulût travailler mes katas. Mais j'ignorais qui pouvait m'observer à la faveur des ombres du matin. Les katas sont l'essence de tout les styles de combat au katana. Révéler ses Katas peut-être un signe de respect, peut-être une manière de démontrer sa maîtrise de son arme mais montrer ses katas c'était surtout montrer les ouvertures dans sa garde, révéler les moments où notre attention est la moins grande, révéler comment être vaincu. Et j'avais beau être un homme au service d'Hashimoto-sama, je n'étais probablement pas pour autant entouré d'alliés et jusqu'à ce que j'ai identifié mes ennemis, je ne pouvais risquer d'être aperçût par qui que ce soit.

Ignorant toujours le Loup, je me dirige vers l'arrière de l'auberge où se trouvait un cabanon isolé où avait été disposés des seaux d'eau encore tièdes et des éponges accompagnées de quelques copeaux de savons. Je procède donc à un nettoyage méthodique de mon corps. Bien plus que l'envie que j'avais de ne pas tenir l'image d'Hashimoto-sama, j'appréciais tout particulièrement ce traitement auquel je n'avais pas réellement eût le droit depuis bien longtemps. L'eau de mer et la pluie n'étaient pas les plus serviables quand il s'agissait d'être réellement propre. Ce nettoyage terminé, je pris le couteau de mon père et avec le savon entamait un lent et méthodique rasage. Contrairement à mon démérien de père, ma barbe ne poussait que peu mais comme lui, elle poussait d'un brun qui n'était pas le noir de ma chevelure, trahissant mon métissage si ma peau plus claire et ma haute stature ne le faisaient pas déjà.

Une fois mon nettoyage terminé et une coupure peu profonde sous la ligne gauche de ma mâchoire plus tard, j'usais ce qu'il me restait d'eau propre et de savon pour nettoyer sommairement le pantalon offert par Tsukyio. C'était le mieux que je puisse faire. Le village aurait bien des vêtements de côtés mais à quoi bon troquer ces vêtements de qualité décente pour des frusques paysannes. Si Hashimoto-sama souhaitait me voir vêtu à la hauteur de l'honneur de sa maison et qu'elle considérait la chose bien utile en ces temps obscurs, alors ainsi soit-il. En attendant, j'étais l'ombre d'Yu Huli. Travail physique et ablutions terminés, je m'en retournais vers la chambre où nous avions dormi. Je m'agenouillais devant le panneau coulissant et frappait à deux reprises sur le parquet devant moi :

- Shiroi-san, Atsutoshi-san, êtes vous éveillés ?

J'attendrais une minute. Faute de réponse, ma main se poserait éventuellement sur la garde de Reikon Tsuki et je rentrerai.

Libre Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 19/12/2011

J'ouvre les yeux, la nuit est finie je le ressent enfin dans mon corp.
La discution etait interessante mais elle est passer et un nouveau jour est venu.
Je remercie les Kamis, ce sont eux qui me donnent a nouveau un dernier jours a vivre.

Le soleil ne nous a pas encore fait le plaisir d'apparaitre mais cela n'est qu'une question de minutes.
La fraicheur de l'air acceuil mon visage quand j'entrouvre les carreau de bambous qui bordent ma chambre.
Quelques étirements, de quoi entretnie mon corps, j'assouplie mes muscles en douceur, je coule autour de mes centres d'energies afin de mieux la faire circuler en moi.

Nul n'est venue me reveiller, Iris doit donc être toujours en suretée, ce nouveau jours vas etre remplis de passion.
Mes ablutions se terminent enfin, je suis raffraichie et propre, cela fait circuler a nouveau l'energie dans mon corps.
Je fait une prière aux Kamis, une a mes ancètres aussi, je les remercie de cette journée qu'ils m'offrent, de celle qui est passée et de celui d'être en vie même si ce jour est mon dernier.

Le soleil baigne enfin la piece de ses rayons quand je me place a genou, je médite doucement, le souffle estimportant, les aspirations et les expirations netoyent mon esprit et calmes mn corps, la sérénitée viens en moi enfin, les yeux clots je fait le tour mentalement de la piece, je me remémorre chaques objets, chaques détails, l'harmonie est enfin là.
j'entens une personne qui approche de ma chambre.

J'ouvre enfin les yeux et a pas lent je viens repondre a la solicitaiton de Ryusei.
Je suis vétue de mon kimono, ma mise estsans faute, mes dux lames sont toujours reliées par la cordelette.
Je m'incline tres legerement sans le quitter des yeux.

- Je suis reveillée et a disposition de votre seigneur.
Parole et voie neutre, protocole sans faute pour une attitude purement formelle.

De toutes évidences, les deux ronins suivaient les recommandation de tout maitre d'arme, à savoir s'entrainer tout les matins pour maintenir leur corps en forme. A l'inverse, dans la demeure du Maire, les deux samurais de haut rangs, eux étaient dans une ambiance plus ... tranquille et intime. Il faut dire que la présence du juriste impérial dans la même chambre que la maitresse de ce territoire avait fait jasé, non pas chez les villageois, mais plutot chez les samurais qui n'avaient aucune confiance en ces samurais du clan du Corbeau et en ses deux gardes du corps silencieux. L'ambiance était d'ailleurs plutot lourde ce matin. D'une sorte de commun accord, Yu Huli et Ryusei allèrent devant la maison où logeaient les deux représentants de la loi. Du moins quelque chose troublait le Loup de Ming Che. Plus précisément, d'ailleurs, quelque chose troublait le Loup des Ombre qui lui même troublait le Loup de Ming Che.

"Hey Gaki ! Y a un truc qui va pas. Tu sens pas ça ?"

Honnêtement, si le Loup des Ombres avait une odorat bien développé, celui de Ryusei, lui, était restait tout ce qu'il y a d'humain. Il ne put se contenter que de regarder dans la même direction que le fantome en forme de Loup. Ses yeux aux reflets dorés fixaient la demeure qui servait d'hopital.

"Cette odeur ... elle ne devrait pas être là ..."

Pendant ce temps, Yu Huli eut une vision étrange. L'espace d'un instant, il crut voir Nobunaga, cet étrange prêtre, regardant lui aussi dans la direction de cette hopital de campagne. Elle ne le vit qu'un instant, mais son visage était, pour la première fois, sans son sourire narquois de renard. Son front était ridé par le soucis et son aura apaisante semblait être électrique. Pas le temps de le fixer, le temps que la jeune ronin regarde là où il regarde et revienne sur lui, le prêtre avait disparu. Ryusei et Yu Huli remarquèrent alors Tsukiyo, la chef des nombreux autres ronins, ayant amené le Loup de Ming Che avec eux, entré dans la demeure. Mais son entrée ne fut que de courte durée. Très vite, elle recula, porta sa main à son katana et se mit à hurler

"ALERTE !! IL Y A UN INTRUS !!"

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