La Guerre n'a qu'une seule Loi : la Mort.

La guerre n’a qu’une seule loi : La mort. Et sur ce champs de bataille tous le savait, LuneFeu assise à coter de Aindreas avait engagé la conversation alors que les hommes autour avaient formé une barrière se sécurité et que tous s’acharnais à traquer les derniers morts…

-“Il ne reste plus qu’a prendre le château… Plus qu’à c’est un bien grand mot mais c’est un fait, ils se sont retrancher à l’intérieur et vous n’avez pas d’autre possibilité que de le prendre dans la journée où votre peuple sera exterminé … Ils vont essayer de le prendre seul et ne peuvent plus supporter la tyrannie, vous devez devenir plus influant qu’Alkor ne l’a été …“

Elle jette un dernier regard vers un tas de vêtement à moitié enfouit sous la monstruosité qu’Ombre avait essayé de défendre avant de se faire renvoyer par Alkor, un petit tas de vêtement dont la tunique n’était autre que celle du maitre d’arme couverte de sang. Personne ne l’avais vue mourir mais aucun homme ne l’avais vue vivre. Plus loin le corps de Letha avait lui aussi été enfouit sous les cadavres et peux pouvais vraiment montrer où il elle était tombé pour que les fouilles commence mais dans les yeux de tous ces deux êtres méritaient une statue et déjà un jeune artiste se préparait à sculpté le marbre pour mettre au milieu du chemin du jour.

FuLa lui aussi avait disparut, pourtant, lui, personne ne le pensait mort, et tout ceux qui l’avaient connu connaissait son but, libéré la ville pour enfin refonder la guilde, ceux qui marchent dans l’ombre, les voleurs et les hommes, bien plus que cela … Son rêve.

Ombre avait disparut dans un éclat de lumière et peux de gens savent qu’il avait été invoqué quelque part en Hu-Bei par une invocation rater dans le corps d’une courtisane qui avait voulut prendre le pouvoir et avait trouvé un ancien texte. Personne ne savait non plus ce qu’il y ferait et si ses plans reprendraient racine de là bas où si il sortirait simplement de cette coquille vide pour changer d’hôte ou rester la flaque qu’il avait été avant l’expérience.

Enfin des résistant il restait Arkal que les mages avait juste réussit à érafler et blesser un peu plus que ce qu’il n’était avant et même si il avait vue tomber sa protectrice même lui ne pouvais à présent plus ce repérer entre les os massacré du charnier qu’était cette rue.

L’avant-garde avait été nettoyé mais plus personne n’était là comme si la lumière seul avait suffit à faire ce carnage d’os tandis qu’une centre et à la périphérie les derniers combat étaient mener. Les nuages se désépaississaient et le soleil commençait à percer faiblement éblouissant les gens de la ville qui ouvraient leur fenêtre. Seul le château restait dans l’ombre de ce qui était un nuage remplie de magie.

Puis un druide passa la porte entouré d’arbre et découvrit à son tour le massacre alors que derrière lui tous s’étaient arrêté. Le sol de pierre ne permettait plus à ces êtres d’avancer et seuls les satyres pourraient l’accompagner plus loin sans déchainer leur fureur.

La guerre n’a qu’une seule loi : la mort, alors il était temps d’en poser d’autres.

Maëlys ferait sans doute une bonne mère dans quelques années. Mais de mère je n'avais pas besoin et d'infirmière je me passerais bien. Cependant, l'idée d'être drogué et encore plus incapable d'agir ne me plaisait en aucune façon. De nouveau couché, j'essaye de trouver un certains repos, quitte à être là, autant en profiter pour dormir. Je garde le silence en attendant que Morphée vienne fermer mes yeux jusqu'au moment où Alkor rentre dans la pièce accompagné par FuLa. Je me redresse brusquement, faisant fit de la douleur alors que je vois le corps de Letha dans les bras du Duc. Mes dents se serrent et mon poing se contracte à tel point que ma main blanchie presque entièrement. Incapable. Si j'avais été capable de faire tuer Vylris plus vite, elle ne serait pas morte. Alkor s'en va dans la salle dont Maëlys ma parlé, là où il y à mes sabres. Mais il à dit quelque chose d'étrange. Non seulement la plupart de ses paroles n'avaient pas grand sens mais deux mots m'échappaient complètement, Corvus Nacri.

Un homme s'échappe alors des ombres, ses mouvements étaient fluides et il parlait normalement. Enfin, sans l'accent démérien. Moi-même j'avais un certains accent mais cela valait pour les deux peuples dont j'étais issus, le démérien étant une de mes langues maternelles. Ainsi, ma façon de parler était légèrement différente pour les démériens comme pour les hùbéïs. En tout cas, lui parle comme un hùbéïs. Qui est-il ? Corvus Nacri ? En tout les cas il à rencontré Krogan et nous annonce que les souterrains ne sont plus ceux des résistants. Alors ceux de qui ? Des assassins et des voleurs ? Car il était l'un ou l'autre, je ne pouvais penser qu'un homme qui avait pût se cacher dans les ombres de cette pièce n'était pas l'un ou l'autre. Mais peu m'importe, je ne serais probablement plus là pour voir ce groupuscule grandir. Une fois les Pjeyhs sortit de Fentaeris, je retournerai sur la mer. Des potions ? Laissée par Krogan. Je devais lui faire aveuglément confiance... encore. Je prends la fiole, me courbant au prix d'un grognement de douleur et la débouche. Le liquide est verdâtre et fluide. Une curieuse odeur s'en échappe et lorsque je l'avale d'une traite, une sensation de picotement me reste sur la langue un instant.

Il ne faut que quelques secondes pour que je le sente agir. Déjà ma respiration est moins douloureuse et les tiraillements de mes coutures se font oublier. Cela ne durera probablement pas. Je n'avais encore jamais vu une potion, même concoctée par le plus habile des alchimistes, guérir quelqu'un instantanément. Peut-être même n'était-ce même pas une guérison mais peut m'importais, à en croire ce Corvus Nacri, cela me permettrait de marcher. Et alors que je repose le flacon vide, Alkor revient, sa femme est entre ses bras et il m'abandonne quelque parole et mes armes. Je ne dis rien car il n'y à rien que je puisse lui dire. Il ne vivra pas sans sa femme. Du moins pas comme l'homme que j'ai connu et je ne peux ni lui souhaité bonne chance, bonne route ou bon courage. Il n'y à rien de bon dans la mort de Letha et dans la fin de cette bataille. Que du mal fait pour vaincre le mal. Je baisse le regard vers mes armes et ma main se pose sur la garde de Reikon Tsuki. C'est une sensation indescriptible. Comme boire à une source clair lorsque vous êtes assoiffés, être à un banquet lorsque l'on est affamé ou être aimé et aimé mais cela je l'ignorais. J'avais l'impression que mon bras était de nouveau entier.

- Merci, murmurais-je. Que dire de plus ?

Je ramasse ensuite un rouleau de bandage resté sur le sol et en enroule une partie autour de la garde de Reikon Tsuki pour la lier à son fourreau. Puis je passe Kousaï Ookami à ma ceinture. Enfin, le fourreau se pose sur le sol avec force et mes muscles se tendent tandis que je me sers de mon arme comme d'une canne. Une utilisation bien peu digne mais faute de mieux. Debout au prix d'une douleur certaines mais bien atténuée par la potion. Deux résistants qui gardaient les blessés dans une autre salle passe par la notre. Je leurs demande de prendre Ézéchiel et de mettre la potion dans son brancard. Nous ne pouvions pas le laisser là. Je me tourne vers Maëlys

- Allons-y.

Guidés dans les souterrains pour une nouvelle et dernière fois, nous finissons par trouver l'air libre. Le soleil, il est là et perce peu à peu les nuages qui battent en retraites en direction du château à l'image de leurs maîtres. Une bataille à laquelle je ne participerais pas. Mais Aindras n'était pas un guerrier et j'étais général. Même blessé, il était temps pour moi de planifier ce combat pour la résistance. M'appuyant toujours sur Reikon Tsuki, fidèle amie, j'essaye de ne pas trébucher sur les cadavres et les débris tandis que je m'approche du nouveau roi et de la silhouette toute de rouge enveloppée. Je salut la silhouette d'un signe de tête puis m'incline un peu plus bassement devant Aindras.

- Roi Phénix, je suis Ryûseï Okurayami, Général de la résistance. Mon bras ne servira pas sous vos ordres mais si vous me permettez de mettre en commun nos esprits pour remporter cette bataille, je serais honoré.

Que pouvais-je faire de plus ? Être un général fidèle au roi aiderait peut-être certains esprit indécis à décider de suivre celui qui porterait la lumière pour Déméria. Car il n'y en avait pas d'autres qui puissent laisser le soleil briller. Deviens Roi de Déméria Aindras Stélès car c'est un destin que tu peux combattre mais que tu n'as pas le droit de refuser, ils sont trop nombreux à êtres mort pour celui-là, deviens Roi.

Maëlys a à peine fini de gronder que la porte s'ouvre, la faisant sursauter. Puis pâlir. Letha. Elle n'a pas besoin de ses connaissances pour deviner que la magicienne est morte, probablement sur le coup (sinon, son visage aurait exprimé autre chose que de l'étonnement). Les larmes envahissent ses yeux, alors que la demoiselle prend sur elle pour retrouver son calme. Ne pas pleurer. Ne pas pleurer. Pas maintenant. Rester lucide. Inspirer. Expirer. Ne pas écouter la voix de Letha qui lui revient en mémoire.

Croisera tu un loup? L'écouteras-tu? Petit chaperon rouge...

A coté d'elle, Lunaë commence à pleurer, repliée sur elle même, sans bruit. Est-ce qu'elle aussi à compris, ou est-ce que c'est les émotions ressenties par les personnes autour? Maëlys l'ignore mais la partie rationnelle, froide et logique de son esprit ne peut que se réjouir qu'Alkor puisse couper la magie, et probablement celle de Lunaë avec, sans quoi l'état de l'enfant serait plus alarmant. Maëlys prend la fillette dans les bras pour la bercer, essayant de se raccrocher aux paroles de Fula. Partir. Évacuer. Agir. L'enfant toujours dans les bras, la guérisseuse se dirige vers les bols d'infusion qu'elle avait préparé, et en fait boire un peu à Lunaë, qui s'étrangle un peu, mais ne résiste pas, toujours en larmes. Celles de l'adolescente ont cessées de brouiller sa vue, tandis qu'elle rassemble en vitesse toutes les affaires dont elle à besoin. L'écorce de saule est entortillée dans un torchon humide (et chaud, puisqu'humidifié avec l'eau bouillante), et placée dans le sac. Le reste de l'infusion est versé dans une gourde, les sachets d'herbes rassemblés en hâte et fourrés dans les poches du sac. C'est à ce moment qu'Alkor revient, avec les armes de Ryusei, et des potions pour chacun. Lorsqu'il s'arrête brièvement à sa hauteur, les larmes reviennent en force, et la petite chaperon n'arrive qu'à hocher la tête, incapable de dire quoi que ce soit. Tous les mots sonneraient creux... Et en un sens, les sanglots profonds de son empathe de sœur résument tellement bien la situation... Avant que les résistants n'évacuent Ezechiel, Maëlys se dépèche de renouer les bandages autour de la jambe d'Ezechiel, pour sécuriser la blessure, avant de rejoindre Ryusei, appuyé sur son sabre.

Le trajet se fait pour elle dans un semi brouillard. Elle a donné son bras à Ryusei pour qu'il ne s'appuie pas que sur son arme, mais elle a l'impression que c'est plus lui qui la soutient que l'inverse, du moins mentalement. Dans son autre bras, Lunaë à fini par s'endormir, fortement aidée en cela par ce que sa soeur lui a donné à boire, mais continue de pleurer dans son sommeil. Lorsqu'ils émergent du souterrain, l'adolescente reste sur place, ne sachant plus trop que faire. Ou poser Lunaë, comment soigner ceux qui en ont besoin, ni même quoi faire... Le soleil éclairait une bien triste scène...

Tout s'était passé si vite. Nous avancions comme un seul homme. Lorsqu'Alkor me protégeait, il m'arrivait encore d'avoir à utiliser He-Shou sur quelques malheureux adversaire suffisament chanceux pour avoir survécu aux attaques du maître d'arme. Mais avec FuLa à mon côté, ma lame était tout simplement désoeuvré. Dans un concert résonnant de métal, de chair éclatée et de sang versé, mes deux alliés se taillait un chemin de destruction dans les rang de nos adversaires. Celà me donna le temps de réfléchir et de souffler un peu.

Les mercenaires de Zolt faisait merveille. leur arrivée soudaine, combiné à l'attaque combinée des Buggin et des Chevaliers du Stolenmark avait réduit nos adversaires à une résistance désespérée. C'était la suite qui m'inquiétait encore. Comment déloger les Pjeyhs de la citadelle ? Mon esprit de stratège se mit à tourbillonner, mais la violence autour de moi m'empêchait d'être vraiment clair dans mon raisonnement...

Nous nous approchions d'une abomination mort-vivante qui tenait la ligne de front adverse lorsque soudain, un cri de femme se fit entendre. Le temps semble se figer alors que sa silhouette si délicate se teinte de rubis et se cabrre, rejoignant les centaines d'autres cadavres qui recouvre la rue tel un charnier.

Alkor hurle à mes côtés et je ne peut m'empêcher de frémir... Une grande lumière qui semble partir de sa lance avant de l'envahir tout entier. D'autres hommes nous ont rejoins, mais lui est déjà parti. tel un mirage, tel un tourbillon de lumière et de colère, sa furie s'abat sur les mages adverses. Je ne perçoit rien, je ne vois que les hommes, qui tout comme moi, sont paralysé pendant de longues secondes entre la peur, la fascination, l'envie et la douleur. La lumière disparait, Alkor et FuLa ont fait de même... Que sont ils devenus ? Nul se saurait répondre à cette question, mais le corps de sa femme a lui aussi disparu... Les morts étaient réduit à néant, en déroute, ou chancelant... la victoire sur cette bataille. Le bruit de la ville qui s'éveille n'est plus couvert par le fracas de la bataille... Un plan, une idée qui germe... Mais une peine qui ne me quitte pas... Alkor... Je savais qu'il n'aurait pu mourir ainsi... J'espérais simplement que nos chemins se recroisent dans le futur.

Les quelques hommes qui m'entourent m'amène vers la chef des mercenaires, l'une des trois lunes, LuneFeu. Politicienne avant d'être guerrière, elle n'en restait pas moins une femme redoutable, et son air décontracté devant tant de carnage en disait long sur son expérience.

-“Il ne reste plus qu’a prendre le château… Plus qu’à c’est un bien grand mot mais c’est un fait, ils se sont retrancher à l’intérieur et vous n’avez pas d’autre possibilité que de le prendre dans la journée où votre peuple sera exterminé … Ils vont essayer de le prendre seul et ne peuvent plus supporter la tyrannie, vous devez devenir plus influant qu’Alkor ne l’a été …“

J'adore lorsque l'on me met la pression. L'odeur de mort emplissaient tous mes sens, jusqu'à en avoir le gout dans la bouche. Je n'ai pas l'expérience de la guerre et du carnage, et maintenant que la soif du combat est quelque peu retombé, mon teint est légèrement blême...

C'est alors que Ryuseï Okurayami s'approche de nous. Son regard noir est triste et déterminé. Il a tué Vilrys, il est le héros dont j'ai besoin pour motiver le reste de la résistance. Mais il est affaibli, épuisé... Avec beaucoup d'humilité, il se joint à nous en ces termes:

- Roi Phénix, je suis Ryûseï Okurayami, Général de la résistance. Mon bras ne servira pas sous vos ordres mais si vous me permettez de mettre en commun nos esprits pour remporter cette bataille, je serais honoré.

-"La population se soulève et prend les armes. Je n'aime pas les plans précipités mais je crois que nous n'avons pas le choix. Je ne sais pas quelles sont les ressources qui nous restent et je doute que nous ayons de quelconque engins de siège à notre disposition. Sauf si nous pouvons mettre la main sur une fabrique d'engin."

La ville avait bien changé en deux ans, mais il me semblait qu'un atelier existait non loin de Fentaëris... De plus, il me semblait que le réseau de souterrains pouvait certainement nous amener dans l'enceinte, voir même dans les bâtiments eux mêmes.

-"Utiliser des bélier de fortune ne devrait être que notre dernier recours car les portes ne seront pas si ffacile à franchir. Ils nous faudrait aussi des échelles, ou de quoi pénétrer à l'intérieur du chateau... La résistance possède un réseau de souterrain particulièrement élaboré, peut être pourront ils nous être utiles." dis je en regardant Ryuseï

Je fit une pause... La véritable priorité était de savoir les forces que nous avions à disposition. Tergiverser plus longtemps sur une tactique éventuelle n'a pas de sens tant que l'on ne connait pas de quoi on dispose sur l'échiquier. Je me tournais vers LuneFeu.

-"La priorité reste néanmoins de déterminer quelles sont les troupes à notre disposition. Vous joignerez vous pour lancer l'assaut ?"

Nous nous approchons des remparts alors que de part et d'autres de la cité, de hautes colonnes noires nous indiquent des incendies qui meurent mais se nourrissent encore de chair. L'odeur de la Mort à envahit l'atmosphère. A moins qu'elle ne l'ai plus quitté depuis longtemps ? C'est possible, seul l'Origine le sait. Je me tourne vers l'Ébène et ses compagnons arborels alors que nous arrivons face aux portes. Ils ne peuvent rentrer. Leur force nous aurait été utile malgré la haine qui brûlait leurs cœurs. Un vent puissant souffle un instant, chassant durant un court moment l'odeur de la Mort et j'en souris. Puis j'avance dans la vaste rue envahie par des cadavres que la magie n'anime plus ou n'a jamais animée. Que l'on prenne garde, soufflais-je dans la langue des arbres. J'ignorais si les satyres la parlaient mais c'était un langage tellement plus fluide et naturel que celui de la parole humaine. Il comprendrait surement, de toute manière, ne pas être prudent dans une telle situation serait idiot de notre part.

Nous rencontrons des blessés désœuvrés au regards hagards, qui fouillent dans les décombres pour retrouver une arme, un camarade, ou qui ne soulèvent les débris que parce que leurs esprits épuisés les empêchent de faire autre chose. Je fais signe au satyre. Nous allions aider les pauvres âmes qui en exprimaient le besoin. Ce serait autant d'égarés qui verraient la lumière de l'Origine et pourraient en suivre le chemin. La plupart de ceux là ne sont même pas blessés ou seulement quelques égratignures. Le chaos de la bataille s'était simplement immiscé dans leurs esprits, les empêchant de raisonner mais ils seraient probablement trop épuisés pour résister aux bras puissants des satyres. Accompagnés de quelques blessés supplémentaires, nous continuons notre route, je mène le convoi, posant mon bâton sur le sol à chaque pas tandis qu'un soleil froid perce les nuages alors que l'automne envahit le pays. Mon bâton se pose sur le sol et sa lumière pulse, repoussant les reliquats de ténèbres qui tentent de s'accrocher encore aux murs de chaque maisons. Ils avaient prit la ville depuis longtemps. Les chasser complètement prendrait des mois entiers. Moins si l'Origine le voulait bien. Finalement, nous arrivons auprès de nombre d'hommes d'armes et d'hommes vêtus d'une manière que je n'avais jamais vu, beaucoup d'entre-eux arborant d'étranges dessins à différents endroits de leur épiderme. J'avance parmi eux et pose mon regard dans le leurs. Ils soutiennent mon regards. Un regard d'or si mes souvenirs sont exacts. Ils ne craignent pas l'étrangeté mais ils semblent comprendre que celle-ci ne lutte pas contre eux.

Alors que nous passons près de ces hommes, d'une cavité au sol sortent d'autres personnes. Elles sont menées par un grand hommes aux yeux noirs, bridés et les cheveux de jais. Il s'appuie sur une curieuse canne pour avancer et sur lui s'appuie une jeune fille au cheveux de feu qui tient elle-même dans ses bras une petite en pleur. Je ne comprends pas vraiment la scène. Étaient-ce de simples citoyens qui avaient trouvés refuge sous terre et ressortaient à présent, pleurant le malheur de leurs proches ? Le grand homme ressemblait d'avantage à un guerrier et les larmes n'étaient pas dans ses yeux. Plutôt un mélange de dureté, de douleur et de tristesse. De nombreux bandages dont certains se tâchaient encore de sang et sa démarche claudicante montraient que ses blessures étaient récentes. Derrière eux, d'autres personnes semblables. Des guerriers et d'autres qui n'en avaient pas l'air. De curieuses personnes. Le guerrier s'approche de l'un de ces hommes curieusement vêtu. Mais lui ses traits sont démériens et je ne vois pas de dessin sur sa peau. Cependant il arbore une arme très impressionnante. Était-il leur chef ? Il était en tout les cas déjà en compagnie d'une jeune femme, toute de rouge vêtue. Pouvais-je les rejoindre ? Ne serait-ce pas contraire au protocole ? En fait je ne me posais pas la question car ce genre de préoccupations m'étaient inconnues. Je m'approchais d'eux tandis que les satyres se mettaient légèrement en retrait. Mon bâton se posa une nouvelle fois sur le sol et j'inclinais légèrement la tête devant l'assemblée.

- L'Origine vous bénissent en ces instants de troubles. Je suis Oyan Unerii, serviteur du Créateur. Avec moi les créatures d'une forêt que la mort menaçais. Le vent de l'Origine nous à guidé ici pour aider le peuple Démérien à se relever.

Je regarde tour à tour les trois personnes qui se trouvent déjà là. Le guerrier, l'homme à la curieuse lance et la femme de rouge. Tout trois avaient un certains charisme. Le guerrier avait une autorité qui s'associait à son physique mais aussi son regard noir qui devait être capable de faire taire un homme. L'homme était plus apaisé, bien qu'il vienne de traverser une bataille comme en attestait son état de saleté, son charisme était celui de la sagesse. La femme quant à elle, c'était plus difficile à dire. Mais j'avais l'impression de pouvoir comprendre une partie de son être. A quoi était-ce dû ? Je l'ignorais.

- Quel est le chef des forces Démériennes ?

Arkal arriva enfin près de la troupe de résistants qu'il avait vue plus tôt. Sa seule lueur d'espoir pour dire vrai. Son seul compagnon depuis le départ d'Ezechiel et les étranges événements qui s'en étaient suivis que les bruits de la bataille, l'odeur de la mort et du sang et les rafales de magie qui se faisaient toutefois de moins en moins nombreuses sur le champ de bataille alors que peu à peu les forces des Pjeyhs étaient détruites. Il était tellement fatigué et souffrait tellement du bras droit qu'il peinait à avancer. Quand enfin il arriva, il n'eut que a force de dire:

Je... Peux.. Encore.. Aider.

Après ces quelques mots, il tenta de se tenir le plus droit possible, et parcourut l'assemblée des yeux. La plupart des personnes présentes lui étaient étrangères, mais il fut soulagé quand il vit un visage connu. Maëlys était là. Oh, et Ezechiel aussi, un peu plus loin, mais il semblait endormi, ou simplement avait-il pardu connaissance. Toutefois, sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration. Au moins il était encore vivant. Il commença à marcher vers Maëlys, qui était accompagnée d'une autre petite fille qu'il ne connaissait pas. Quand il arriva à sa hauteur, il se pencha un peu et dit à la guérisseuse:

Désolé... J'ai rien pu faire... Pour Ez... c'est ma faute...

Quand il se redressa, il fit un faux mouvemnt avec son bras qui lui arracha une grimace de douleur, et se retourna vers les autres personnes qui étaient là. La plupart avaient l'air fatigué, mais de tous émanait une aura de charisme. Arkal n'aurait pu dire comment, mais il sut qu'il avait affaire à des gens importants. Alors son regard croisa celui d'un guerrier qui se tenait près d'une femme habillé en rouge et d'un homme blessé, qui avait un air hubéïen. Mais ce guerrier était le plus impressionant des trois. Arkal ne savait pas pourquoi, mais il sentait qu'il devait le respecter.

Comment puis-je... Vous aider?

LuneFeu regarde un a un chacun des hommes présent et sourit calmement comme si c’était habituelle pour elle de voir autant de gens à la fois peux organisé et extrêmement efficace préparer l’attaque d’un château ou plutôt du manoir central … Car soyons franc cela faisait des années que le château avait été remplacer par un luxurieux manoir et lorsque l’on passait les mures de pierres blanches qui l’entourait on ne tombait pas sur des gros bloques de tailles mais bien sur des belles pierre et un palace, ou plutôt sur les jardins du dit palace. Aucun ennemi n’était entré si loin dans la ville depuis longtemps il n’était plus vraiment question de garder une place forte … Ceci dit la chose était bien protéger par une enceinte de haut mure … et un chemin de rondes avec des tours garnit d’hommes ou plutôt de choses dans le cas présent était là pour dissuadé tout être voulant se frotter au doux coussin sur lequel était posé l’épine dorsal de la première puissance mondial …

Elle sort un parchemin de sa poche et le temps à Phœnix, puis elle prend la parole et qui conque était autour d’elle ne pouvais faire autre chose que l’écouter. Sa voix était trop douce, trop empreinte de savoir et de charisme pour qu’une femme aille vaquer à d’autres occupations. Son ton était trop précis, trop merveilleux pour que l’homme regarde ailleurs. Elle était dans son métier :

-˝Combien d’hommes avons-nous ? Je dirais deux cent-cinquante mobilisable rapidement … et compter le double si vous me laisser trois heures. Trois heures c’est plus précisément à quelques minutes prêt le temps que les civiles vous accorderons avant d’avoir amassé assez de sympathisant et de folie pour partir à l’assaut de ce château sans armes. Trois heures c’est aussi le temps que vous devez me donner si vous voulez des vrais béliers ou des armes plus précises … En faite je pense que vous avez trois heures sans moi devant vous dont dix minutes pour me faire la commende exacte de ce que vous voulez …
Dans ces cinq-cent-homme je pense qu’une petite poigné de dix sages buggins doivent être capable de passer le mure sans aide, mais de là à ne pas mourir sur le chemin de ronde c’est une autre affaire. Compter au total une cinquantaine de sage et le reste de chevalier… Dans les cinq-cents mettez donc une vingtaine de nobles du Stolen et de grand sages qui sont arrivé avant nous et qui ne vous laisserons pas partir sans eux même si leurs blessures ne leurs permettent plus de ce battre et vous aurez le nombre et la composition des soldats que vous avez.˝

Elle réfléchit quelques instants en regardant au ciel puis d’un mouvement un peu désolé elle rajoute :

˝Vous pouvez aussi compter sur plus de mille civiles qui eux ne sont pas des soldats de métiers et j’ai le malheur de vous annoncer que contre de tels soldats ils ne peuvent avoir d’autres utilité que de chair à canon … A vous de savoir si vous y tenez car c’est ce qu’ils sont parti pour faire … Mais avec des arcs ils risques plus de blesser les notre. Ceci dit une marée humaine peut tout à fait ensevelir beaucoup de choses si elle est bien gérée …

Et il est important de vous signaler que ces plans ne sont pas les plans actuel du manoir … Non ce ne sont que les plan anciens avant que l’engeance néoromantique ne l’investisse. Ce qui peux être retraduit par le faite qu’ils ne sont plus bon … Je peux attendre un plan précis pour dans trois heures ? Si c’est le cas vous rajouter cinquante mercenaires de Zolt bien entrainer aux rang déjà compter dont au moins vingt peuvent franchir la muraille sans aide … Enfin avec une diversion mais je ne vous apprend rien non ? Dessiné sur ces plans tout de même ce sera surement le plus simple … Et pour les souterrain, vu la magie chaotique qui règne depuis la mort d’Alkor je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Vous ne pouvez peux être pas le sentir mais sous vos pied il y a un rituel qui s’accomplit pour que la ville reste entière et ne s’enfonce pas … Les souterrains ne seront plus jamais utilisable sauf comme égout … Comme ils l’étaient à la vue de tous …˝

La Guerre n'a qu'une seule Loi : la Mort. Mansio10

Les discutions stratégiques commençaient. Maëlys n'avait rien à faire là mais que pouvait-elle faire d'autre ? Je ne pouvais clairement pas la laisser errer seule dans les rues avec Lunaë. Autant qu'elle reste ici pour l'instant, je n'aurais pas le temps de m'assurer qu'elle tenait le coup mais au moins je n'aurais pas à me préoccuper de ce qui pourrait arriver en dehors de ce champs de bataille dévasté. La jeune femme vêtue de rouge, la zolt, nous donne des effectifs. De bons effectifs si nous avions l'intention de faire campagne contre une bande de paysans affamés. Comment pouvions nous prendre la forteresse Démérienne avec si peu ? C'était un manoir ? Alors la réputation des fortifications démérienne serait surfaites ? Je n'avais jamais combattu au nom de l'Empereur contre Déméria mais leurs mur haut et fort, leurs tour indestructibles et leurs fondations que nul ne pouvait saper étaient autant de raisons de craindre le siège d'une forteresse démérienne pour les samouraïs.

- Les vies que nous perdrons pendant trois heures seront un faible prix à payer contre les vies que nous perdrions à nous lancer dans un assaut irréfléchi. Si nous devons prendre le Château Céleste, ce ne sera pas par la force brute. Malgré qu'ils soient affaiblit, je les pense encore largement capable de déployer une magie dévastatrice. Mais pour être efficaces, leurs sorciers se tiendront sur les tours et murs d'enceinte du château. Nous avons plusieurs groupes capables de monter jusque là sans aide, si nous créons des rampes d'accès suffisamment sécurisées, nous pourrions multiplier la taille de ses groupes. Par combien je l'ignore mais ce serait significatif. A partir de ce moment là, nous aurions tout le loisir de laisser le peuple démérien déverser sa colère sur la porte et envahir la cour. D'un pas claudiquant, je m'approche des plans et pose le doigt sur la cour. Soutenu par le reste de nos forces, ce ne serait alors qu'une question de minutes avant que le dernier obstacles ne soit ce "manoir". Mais la question reste, comment créer ses rampes ? M'adressant à la zolt, je poursuis. Il nous faut clairement de véritables béliers, c'est un élément vital. Tout autre arme de siège me paraît trop complexe pour être utilisée sans que nous n'ayons au moins un ingénieurs compétent pour chacune d'entre-elle et surtout des serviteurs suffisamment calmes pour pouvoir les utiliser correctement.

Je fronce les sourcils. C'est une curieuse assemblée. Tout d'abords, il y avait deux inconnus. Le premier ne devait pas avoir plus d'un ou deux ans d'écart avec moi mais il me donnait l'impression d'être curieusement absent. Dans la façon qu'il avait de parler et malgré se regard lumineux, il semblait comme éthéré, comme pas tout à fait concerné par ce qu'il l'entourait. Mais ce n'était peut-être à cause de ce visage... inexpressif ? Mais il semble apporter des renforts avec lui et souhaite rencontrer le chef des forces démériennes. Le Roi Phénix donc. Ce n'était pas forcément lui le plus curieux. Le deuxième inconnu était un jeune homme, du moins il en avait l'air, aux yeux d'un rouge ardent, les cheveux noir de jais. Il s'arrête un instant à hauteur de Maëlys et Ézéchiel. Qu'est-ce qui est de sa faute ? Le connaissaient-ils ? En tout les cas il avait l'air de vouloir aider. Mais pouvions nous faire confiance à toutes ses personnes qui nous venaient en aide après la bataille, après la tempête. Toute aide était la bienvenue mais ne devrions nous pas nous méfier lorsque nous tentions d'arracher se royaume des ténèbres ? Quelque chose me disait que Alkor ne serait pas mort en laissant le moindre serviteur des Pjeyhs survivre, du moins pas un serviteur qui serait resté ici. Je me tourne vers ce Oyan Unerri, un serviteur des kamis apparemment et il ne venait pas seul.

- Notre chef est le Roi Phénix, Aindras Stélès. Déclarais-je en indiquant d'un signe de mon bras gauche, celui qui ne me soutenait pas par le biais de ma canne, le principal intéressé. Cependant, il à besoin de réfléchir à notre plan d'attaque, alors si vous n'y voyez pas d'inconvénient Unerii-San, adressez-vous à moi, mon nom est Ryûseï Okurayami et je le seconderai durant cette bataille. J'ai besoin de savoir quelle sont vos troupes shisai-sama et si vous avez des dons que vous à accorder Le Seigneur des Kamis, alors nous serions honorés de les connaître.

Je me tourne ensuite vers le jeune homme aux yeux rubis. Pourquoi fallait-il que tout le monde aient des yeux étranges ? On pouvait croire que l'on si habituait mais à chaque fois que l'on pensait l'avoir faire, on découvrait qu'il y avait une nouvelle paire d'yeux plus déroutante encore que la précédente. Plongeant mon regard noir dans le sien, je déclare.

- Quant à toi tu ne me semble guère en état de foncer tête baisser. Mes yeux se tournèrent un instant vers Maëlys. Il lui fallait quelque chose à faire. Elle n'était pas faite pour gérer ce genre de situation par elle-même. Je haussais légèrement la voix pour être certains qu'elle m'entende. Vois ce que notre guérisseuse peut faire pour toi et reposes-toi, nous avons un peu de temps avant d'attaquer et nous avons besoin d'être en pleine forme pour ce combat.

Je me retourne ensuite vers le reste de l'assemblée, Aindras, la zolt et Oyan. Nous devions êtres préparés au maximum pour pouvoir emporter la victoire. Nous pourrions certes attendre que le peuple démérien se fasse massacrer et faire le siège du manoir mais cette solution ne serait probablement pas acceptée. Cela ne m'aurait pas déranger outre mesure, la stupidité est souvent récompensée par la mort mais à quoi bon amener Aindras sur le trône si c'était pour gouverner un peuple de fossoyeurs ?

La culture de cette homme n'est pas de ce continent. Cependant, les mots sont également ceux de l'Origine, ils ont du sens pour ceux ont su écouter les arbres conter les histoires de 13 siècles d'histoires, un conte par feuille, un mythe par banche. Il est blessé. Je pourrais utiliser les dons de l'Origine pour le guérir, lui permettre de lever son épée mais n'irait-il pas alors mener ses hommes en première ligne ? Ce n'était pas une sage décision que de lui laisser la tentation d'abandonner le nouveau Roi de Déméria. Je m'incline face à ses demandes et à lui puis me baisse vers celui qui est blessé. Mon regard se tourne un instant vers la petite fille qui reste aux pieds de Ryûseï puis ma main se pose sur le blessé. Éz ? La lumière se diffuse et comme l'agréable chaleur d'un feu de cheminée, elle se diffuse en lui tandis que ses plaies brillent et cicatrisent. Sa jambe était fracturée, par chance, un travail soigné avait remit en place l'os. Je suis capable de soigner et de ne laisser aucune cicatrice mais si j'avais guéri l'os hors de sa plaie, cela aurait été plutôt malheureux pour le pauvre être et jamais je n'avais remit un os en place. J'avais encore beaucoup à apprendre, la magie ne faisait pas tout. Si il se battait, si il en avait encore l'énergie, ce guerrier allongé devant moi pourrait se relever et se joindre à la bataille. Mais ce serait un combat de son esprit dans lequel aucun d'entre nous ne pourrait l'aider. Une fois le blessé entièrement soigné, je me relevais, me tournant vers le roi et son général.

- Je suis capable de prodiguer des soins à ceux qui affrontent les ennemis de l'Origine, guérissant maladies et blessures. Je peux également commander aux plantes de prendre vie selon ma volonté.

Mes yeux dans ceux de mon interlocuteur, Ryûseï, je me demande un instant si je dois lui dire avant qu'il ne me demande de le soigner.

- Ceux qui m'accompagnent sont au nombre de trente. Des satyres, archers et guerriers mais ce n'est pas leurs profession, ils ont simplement acceptés de se lever face au Changement car telle est la volonté de l'Origine. Cependant Ryûseï Okurayami, si je suis capable de soigner, je ne puis restaurer les forces. Le corps reprendra son dû le moment venu.

Je pause ma main sur le torse nu du guerrier et général tandis que la chaleur viendrait pour lui comme elle était venue pour ce Éz, l'intensité de la lumière de mes yeux et de mon bâton augmentant sensiblement. L'os d'une côte se ressouderait alors tandis que ses hématomes et coupures disparaîtraient lentement mais entièrement. Puis je m'écartais du cercle. Je n'avais pas ma place dans de telles discutions, ils seraient ceux qui décideraient où m'envoyer dans la bataille, guidés par l'Origine, mais les arbres n'apprenaient pas la guerre. Avant de trop m'éloigner je me tourne une dernière fois vers le général.

- Restez aux côtés du Roi, Ryûseï Okurayami, le temps n'est pas encore venu de reprendre les armes, laisser la nature reprendre son cours et votre corps se remettre progressivement.

Puis je rejoins ceux qui ce sont écarté, la jeune fille rousse et le garçons aux yeux de rubis. Apparemment la jeune fille sait guérir, je suis curieux de voir comment et ce garçon, quelque chose semblait familier chez lui.

J'étais resté silencieux, observant tour à tour les interlocuteurs approcher et se présenter. Ryuseï avait un début de plan... Qui me convenait... Il nous fallait du temps, car nos ressources était précieuses, et attaquer maintenant sans un maximum de préparation était inenvisageable. Que les hommes de la Lune de Zolt continue de me suivre était à la fois rassurant et impressionnant, car je ne savais toujours pas d'ou venait la petite fortune qui les avait "encouragé" à venir jusqu'ici.

La venue d'un serviteur de l'Origine me rassurait. Je me reconnaissais en partie dans les valeurs de sa doctrine. Et actuellement, face au besoin de stabilité dont Déméria a besoin, il ne fait aucun doute qu'une alliance avec cette faction me serait bénéfique. Mais le trop est l'ennemi du bien, et comme toutes pensées religieuses ou non, dans ce monde et dans les autres, c'est avec mesure que l'on doit traiter.

Alors qu'il va pour s'écarter je m'adresse avec politesse vers lui.

-"Je vous remercie grandement pour votre soutien, serviteur d'Origine. Je ne peut vous demandez de combattre car il est clair que ce n'est pas en moi que réside votre loyauté. Néanmoins, ce serait pour moi un grand honneur et plaisir que de m'allier avec vous en ces temps troublés."

L'échiquier est en place mais il fallait le défricher, le rendre plus clair... Il était temps de jouer les premiers coups. Je repris la parôle d'une voix posé et impavide cette fois çi en me tournant vers l'assemblée hétéroclite que notre cercle formait:

-"Ryuseï, tente de rassembler ce qu'il reste de la résistance. Même si les souterrains ne sont apparemment plus utilisable, leur connaissance du terrain est primordiale car certaines questions restent en suspend. Comment approcher des troupes du chateau, quelle est la meilleure voie ? Quelle défenses sont réellement en place ? Arme de siège défensives, mages, archers ou les trois à la fois ? L'abscence de douves est déjà une bonne chose, mais ou placer les échelles pour créer les rampes que vous suggérez ? Bref il me faut une analyse du terrain le plus rapidement possible ? Ses plans sont précis, mais l'expérience peut nous apporter un surplus non négligeable. Pour les résistants, remotives les le plus possible malgré la disparition inexpliquée d'Alkor. Je ne crois pas qu'il soit mort, mais nul doute qu'avec les terribles évènements qui se sont déroulés, le moral ne doit pas être au beau fixe...

LuneFeu, rassemblez vos hommes et séparez les en deux groupes. Un que vous disperserez vous dans toutes la ville. Il faut tenter d'organiser la foule, et propager le triomphe de la résistance et du Roi Phénix. Une foule armée de bâton peut parfois peser dans la balance si la conviction lui donne des ailes. L'autre groupe se chargera d'obtenir des béliers au pire, mais des balistes serait idéales pour catapulter des gravats et des débris sur les rempart afin de couvrir notre avancée. Pour les béliers, l'idéal serait bien sur des engins de guerre monté sur des roues et équipé d'un toit épais et inifugée, mais si ce n'est pas possible, des béliers à main de fortune mais imposant et robuste -disons six à huit hommes de chaque coté- me semble nécessaire.

Quant à vous Oyan Unerii, tenter d'apporter votre soutien aux blessés, peu importe leur camps. Apaiser les êtres et la terre car même moi, qui ne suis pas croyant, je ressent comme un profond malaise venu du plus profond mon âme devant tant de souffrance et d'agonie. Si votre magie peut soulager cette terre et ces habitants, je vous serais gré de faire ce qui est en votre pouvoir pour le faire. Commencez par les chevaliers du Stolenmark et les moines Buggïn qui pourraient continuer le combat.

Retrouvons nous ici dans une heure et demi. Nous verrons ou nous en sommes et ce qui doit être fait. Je dois m'entretenir avec les maître Buggïn et les chevaliers de l'Ordre du Stolenmark. Avez vous d'autres suggestions quelconques ?"

Je pensais avoir été suffisament clair. Mais des aspects m'avait peut être et même très probablement échappé. Qu'en était il de ses cavaliers mages qui avait écrasé l'avant garde l'armée nécomante ainsi que la liche millénaire. Et qu'en était il de Krogan. C'était l'homme qui m'avait donné mon nom, et pourtant, il n'était pas ici. Qu'était il advenu d'Alkor ? Et mon frère était il parmi les mages tué au cours de la bataille, ou est il encore dans le chateau, préparant des maléfices abjects à nous envoyer ? Cette victoire avait couté chere aux forces résistantes à la tyrannie Pjeyhs, celà nous coutera t'il la guerre ? Ces interrogations me hantaient mais mon visage de politicien ne laissait transparaitre que de l'aplomb et du courage. Les réponses à ces questions viendraient en temps voulu. Maintenant, place à l'action !

LuneFeu sourit calmement et se dirige vers un groupe de ces hommes, pourtant avant cela elle lance un regard à chacun des hommes présent comme si par ce simple fait elle pouvait savoir ce qu’ils étaient, ce qu’ils pensaient et surtout ce qu’ils feraient. Son regard se fixa sur le roi et son sourire grandit, un sourire plein de charme comme chacun de ses gestes, mais un assassin n’est il pas tout aussi plein de charme qu’un chat et donc qu’une belle femme ? Et dans ce sourire elle lui répond de sa voix de miel :

-˝Vous aurez vos bâtonnier mais pas une troupe jeune roi, pas une centaine mais bien une foule avec la haine dans les yeux et les bouches en mouvement, une horde d’hommes et de femme féroce qui se relèverons jusqu’à ce que leurs cœur leur soit arracher tant que vous vous relèverez. Cependant ne compter pas que sur des bâtons, compter aussi sur les vielles lances, sur les épées et les haches de ceux qui travaillaient dehors … Moi je ne vais compter que sur la haine et votre courage pour porter leurs bannières.˝

Et se retourne et ses vêtements dans un mouvement semble vouloir dévoiler ses formes, ou peux être est-ce le vent d’Oyan ou l’esprit embuer de Ryu … Qui sait ? Mais tous ont vue ce bout de peau nu et ce déhanchement qui tient plus de la courtisane que de la femme de guerre. Elle lance par-dessus sont épaule :

˝Je suis très heureuse que vous soyez redevenu un vrai roi Aindreas. J’ai cru un instant parler avec un autre homme que celui qui m’avait engagé il y a quelques temps. Cela fait plaisir de sentir l’aura du phœnix revenir.˝

Puis elle parle avec ses hommes et tout revient, elle est une femme de guerre et une meneuse d’homme, une des trois lunes de Zolt, un de celle qui dirige des dangereux mercenaires tout aussi meurtrier qu’elle mais dans un autre sens, celui de la mort violente et puissante, celle qui s’impose dans la guerre.

Au loin quatre cavaliers regardaient la ville de haut et disparurent dans les nuages. Le temps de l’action arriverais bientôt.

Je fronce les sourcils. Qu'essaye de dire Oyan ? Puis il pose sa main sur ma côte sans que je ne m'y attende et je ressens une chaleur qui en émane. Comme celle d'un feu de camp par une froide nuit d'hiver ou d'une gorgée d'alcool lorsque la peur vous noue le ventre. Ma respiration devient plus facile et je peux sentir ma peau et ma chair qui guérit tandis que la douleur dans mon dos disparaît à la mesure de l'hématome qui le recouvrait. Une fois entièrement guérie, je prends un souffle profond comme je n'avais pas pût le faire depuis que ma côte avait été cassée dans mon combat contre Narec. Mes jambes également se portaient mieux et pouvaient parfaitement soutenir mon corps alors que les coutures s'étaient étrangement décomposées au rythme des soins du prêtre Originel. Qu'il était bon de retrouver sa mobilité ! De ne plus ressentir la douleur ! Même celle de mes bras s'était tue un instant. Serein comme jamais, je ressens cependant la fatigue qui revient malgré les drogues. La magie de Oyan en aurait-elle purgé une partie ? Quoi qu'il arrive, cela valait surement le coup, j'éviterais des semaines de convalescence. Je le salut à la manière des Buggïns alors qu'il s'éloigne pour rejoindre Maëlys et le garçon. Puis je me retourne vers Aindras alors qu'il prends la parole et distribue ses ordres. SES ordres. Sa voix est claire, forte et chargée d'autorité. Son plan est le bon, rassembler les forces qui se battront à nos côtés, panser les plaies de la dernière bataille et organiser ceux que la colère. Je souris. Deux bonnes nouvelles, douleurs et blessures ont disparues et un véritable roi se dresse pour Déméria.

- Bien Roi Phénix, je m'en vais quérir les réponses à vos requêtes, déclarais-je en m'inclinant devant lui.

Puis je m'écarte et va à la rencontre d'un résistant que j'avais aperçu durant la réunion avant la bataille et qui s'était approché, l'air hagard, épuisé par la bataille. Je pose ma main sur son épaule et plonge mon regard dans le sien et oublie ma propre fatigue, ce n'était pas le moment de faiblir.

- Courage frère d'arme, notre combat pour la liberté n'est pas terminé ! Trouve les autres résistants et rassemble les ici. Force pour le Roi et Honneur pour Alkor.

Il fallait faire honneur à Alkor qui avait disparût. Honneur à la résistance qu'il avait levé et à la mort de sa femme qui ne serait pas vaine. Le résistant part rapidement à la recherche des autres. Rapidement, je constate que les résistants se sont déjà naturellement rapprochés de la zone mais il faudrait encore un moment pour qu'ils soient tous là. Je me dirige alors vers les Sages Buggïns et m'incline devant eux à la manière dont m'a apprit mon maître, à une époque qui semblait maintenant bien lointaine.

- Sages Buggïns, je suis Ryûseï Okurayami, Général de la Résistance au service du Roi Phénix Aindras Stélès. Le roi souhaiterai s'entretenir avec vous au sujet de l'attaque qui sera bientôt lancée contre le Château Céleste. Puis, me tournant vers un chevalier du Stolenmark qui se tenait non loin. Vous aussi messire chevalier, si vous pouviez prévenir que vos supérieurs que le Roi Phénix souhaiterait s'adresser à eux pour tenter de coordonner l'attaque sur le Manoir.

Après les avoir salué une dernière fois, je me détournais d'eux et allait à la rencontre des résistants. Je parcourais leurs rang, constatant avec regret que les têtes étaient bien moins nombreuses qu'à notre briefing avant la bataille. Mais il y à également de nouveaux visages et d'autres résistants pouvaient êtres dispersés dans la cité. Alors que les résistants commençaient à affluer, je reconnu l’un d’eux. M’approchant de lui, je le pris à l’écart et lui murmura quelque mots avant de lui faire signe d’aller accomplir sa mission.

- Force pour le Roi et Honneur pour Alkor camarades de la Résistance. Je fus nommé Général par Alkor alors que les Pjeyhs n'avaient pas assassiner l'ancien roi mais je n'ai pas été à vos côtés durant le règne de ténèbres des Pjeyhs et à présent je ne puis que regretter. Mais je n'ai pas l'intention de regretter d'avoir combattu aux côtés de ceux qui sont morts et de ceux qui ont continuer à se relever malgré les blessures ! Je veux faire honneur à la mémoire de ceux qui sont tombés au champs de bataille pour vaincre l'indicible horreur Pjeyhs ! Alors Résistants, venus du Rorkhans ou nés dans les rues de Fentaeris, aujourd'hui, nous nous rallions derrière la bannière du Phénix afin de vaincre à jamais les Pjeyhs et leurs serviteurs !

Je marquais une pause, laissant mon discours faire effet dans le cœur des résistants. Du moins si j'avais réussi à les atteindre malgré les brumes de la bataille encore présentes dans leurs cœurs et leurs esprits.

- Pour établir le plan de bataille, le Roi Stélès à besoin d'une analyse du terrain et des troupes à notre disposition. Nous devons savoir quels seront les accès les plus faciles pour nos troupes et quels sont les mieux gardés, avons nous des armes qui puissent-êtres utilisées pour le siège, y-a-t-il encore des magiciens parmi les résistants ? Des archers ? Essayez d'obtenir le maximum d'informations mais ne risquez pas vos vies à moins d'être certains de pouvoir porter un coup décisif aux Pjeyhs ou leurs soutiens. J'attends votre rapport.

Bien, les êtres autour de moi réagissent comme je l'escomptait: avec force,détermination et expérience. C'est donc moi qui ait engagé ces mercenaires de Zolt... Du moins c'est ce qu'ils pensent. Et je ne voit qu'un homme capable de berner une femme telle que LuneFeu: Krogan.

Il avait planifié celà depuis le départ... Décidemment, il faura se méfier de lui à l'avenir car son art de la manipulation du destin, des gens et des évènements étaient dantesques. En tout cas il était absent, tout comme Alkor... Deux pièces majeures de l'échiquier que j'aurais souhaiter conservé. Mais ce qui me restait pouvait encore suffir. Durant mon entrainement par mi les moines de la Grue, j'ai compris leur forces et l'ampleur de leur sagesse. mais même celles ci n'étaient rien face au clan des Buggïn du Dragon. Et ces plus éminent membres étaient encore présent. Il me faudrait les convaincre, mais surtout apprendre d'eux car leur discernement et leur concentration légendaire m'aiderait probablement a débloqué au mieux cette situation.

J'avais aussi besoin des chevaliers du Stolenmark. Leur puissance n'était peut être pas celle des Buggïn, mais le symbole qu'ils représentaient pouvait rallier plus facilement le peuple à ma cause. Leurs bannières, leurs armures et leurs armoiries seront autant de fanals qui amèneront le peuple au delà des murailles et sous mon commandement. Une majorité des grands chevaliers de l'Ordre avait péri durant la bataille du Chemin du Jour. La nova de mort avait eu raison de beaucoup d'entre eux... Néanmoins, les grands maîtres avaient su se protéger de cette magie néfaste... Peut être pourrait il aider nos troupes face aux sortilèges de nos ennemis...

C'est donc avec ces pensées que j'attendais la venue des dirigeants... Ils étaient des pièces maîtresse dans ma stratégie, mais je pestais de ne pas m'y connaitre suffisament dans l'art de la guerre. J'étais avant tout politicien pas stratège, et leurs conseils me seraient d'une grande aide, j'en suis certain.

Rapidement, ou du moins tout autant que le permettait la vitesse bien loin du grand dragon que l’homme à la cane et la longue barbe menait, un groupe d’homme se rapproche du roi phœnix. A sa tête une armure complexe semblant faite d’or et de nacre mais quand le casque est hotter c’est une chevelure blonde et longue d’une femme qui retombe derrière elle, elle sourit simplement au roi alors que la partie droite de son visage reste un peu sans vie, surement dut à la cicatrice qui la barre du coin de l’œil jusqu’au bas de la mâchoire. Puis à sa droite viens se placer le vieille homme et derrière chacun d’eux se répartissent des conseillers ou des maitres de guerres plus que des gardes du corps à en jugé par le murmure constant d’échange rapide. C’est la femme qui parle en premier :

-˝Hélène D’Azincourt ! Pour vous servir et pour vous rendre en guerroyant tout l’argent que vous avez employé à redonner aux forces du Stolen la splendeur qui à toujours été la leurs. Les nains avec qui nous avons commercé les armes ainsi que les forgerons de nos contré vous en seront éternellement reconnaissant ! Notre premier chevalier ayant perdu un peux plus que le cœur contre une abomination je reprends donc le commandement de mes hommes.˝

Elle jette un coup d’œil autour d’elle et écoute un homme qui lui murmure une suite de chiffre tous plus petit les uns que les autres et elle se retourne vers le roi pour les traduire de façon plus acceptable que des miettes d’armée.

˝Je me permet de représenter trois cents dix fantassins et soixante-deux chevaliers en état de ce battre et de mettre leur famille et leurs nom à votre service. Nous avons aussi trois inquisiteurs qui seront ici dans une demi-heure. Les gens des livres se feront une joie de mettre à néant cette magie maudite ! Mais pour le moment ils patrouillent en ville. LuneFeu m’a déjà demandé de rassembler mon armé en prévision de l’attaque…˝

A la façon dont elle prononçait le nom de la mercenaire il y avait quelque chose dans la voie que sans cette ambiance de guerre le brouhaha constant le fin politicien aurait sans doute saisit mais ici la condition était un peux différente. Ceci dit son regard ne trompait pas, elle était pleine d’admiration pour le roi phœnix.

Puis ce fut le tour du vieil homme de parler. Il avait un accent à couper au couteau et une façon de tourner les phrases qui rendait sa compréhension bien difficile même pour un élève buggin mais personne n’en attendait moins du maitre du dragon :

-˝Lorsque le vent se mis à souffler dans ta bouche pour nous porter la nouvelle de la guerre nous somme venu. Mais beaucoup d’entre nous on été pris par la vague de froid qui à parcourut le courant sommeillant de l’hiver. Plus que soixante d’entres nous ne peuvent te venir en aide mais notre cœur est avec toi roi de ces lieux désolé.˝

Une forme bien bizarre de faire les comptes mais tout devait y être avec quelques arrondit d’angles … En comptant cinquante mercenaires il restait donc … un peu plus de quinze résistant … C’était bien peux surtout sur les quinze ils devaient y avoir une majorité de chaperon-rouge …

En parlant de chaperon Ryu était parmi eux, ou plutôt elle car c’était bien un faite il ne restait que trois hommes dans le petit groupe qui tournai autour du chaperon d’Alkor… La demoiselle souriait toujours, bien que ces yeux montrent un certain voile, et c’est ce qui avait été signal de rassemblement des résistants. Mais après le discourt de Ryu, alors qu’il attendant le jeune homme qu’il avait envoyé c’est une autre voie venu de l’ombre du porche qui lui répondu. Une voie empreint d’un accent très reconnaissable et dont une main jouait avec du papier alors que l’autre était encore poser sur la poigner. Il semblait très concentrer sur son origami lorsqu’il répondit :

[Hrp : Seul Ryu l'entand, les autres n'ouvrez pas je vous pris ... Pas avant la fin du topic]

Spoiler:

Il sourit à Ryu … cet homme était toujours aussi bizarre, lunatique et … non le seul qualificatif véritable était libre et sans limite imposé par quoi que ce soit …

Des visages illustres se rassemblent. Je ne les connais pas mais cette Hélène, son autorité est flamboyante et je n'ai besoin d'aucune connaissance pour être écrasé par la présence du Haut-Buggïn. Le Dragon qui commandait aux autres. Il parlait de sagesse et saurait frapper avec force car tel était son rôle. Ainsi entouré, pouvions nous perdre ? Le moindre instant de faiblesse pouvait nous ramener dans les abîmes alors nous serions forts. Je contracte le muscle de ma jambe droite qui se met à trembler. Oyan l'avait dit, la fatigue n'est pas partie mais je lui résisterais. Tant que je devrais être une figure, je serais une figure debout. Lorsque ma déchéance n'importera plus pour les yeux des hommes et femmes qui doivent relever se royaume, alors je ne resterais debout que si les Kamis le veulent bien. Pendant ce temps, un homme sort d'un porche où il n'avait pas lieu d'être. Le moment est grave mais je souris car il n'y à qu'un homme qui puisse rendre ce simple mouvement des lèvres contagieux par des temps aussi noirs. Alors que son regard se lève vers moi et que sa main lâche la poignée de la porte, je tend le bras et le saisit à l'avant-bras. Puis je lui répond, ne cherchant pas à dissimuler mes propos de l'oreille de ceux qui souhaiterait la tendre.

- Merci frère. Nous ferons diversion. Maintenant va et trouve ceux dont tu as besoin et brise le cœur de nacre du mal.

Relâchant mon emprise sur son bras, je me retourne et m'adresse ensuite aux autres résistants. Ceux qui restent et qui ceux qui n'iront pas avec l'homme capable de faire des origamis d'une seule main.

- Camarades, nous seront les guides des forces démériennes. Les Stolenmarks et les Buggïns sont absents depuis trop longtemps pour savoir ce qui à changé, vous le savez. Que les chaperons revêtissent leurs cape une nouvelle fois et que ceux qui le peuvent aide nos guérisseurs tant que les Kamis de l'eau continueront à laisser couler le temps que nous avons encore. Après quoi, votre serment de résistance sera terminé. Ce sera la guerre. Vous ne vous battrez plus pour résister mais pour vaincre. Si vous souhaitez devenir les Vainqueurs de Fentaeris alors vous vous joindrez une nouvelle fois au combat. Sinon, nul mortel ne vous reprochera de fuir sans me le reprocher personnellement.

Cette fois-ci, je me tourne vers l'illustre assemblée. Paysan, bâtard, forban, ronin et finalement, je n'étais pas grand chose d'autre. Avais-je la carrure pour faire face à ces êtres ? Je n'avais pas le choix car c'était la responsabilité que m'avait confié Alkor. Je ne sourcille pas en croisant le regard de la Chevalière ou du Haut-Sage et incline légèrement la tête. Puis, m'adressant au Roi Phénix je déclare :

- Roi Stélès, les résistants m'ont rapporté que les murs des Pjeyhs sont lourdement gardés et enchantés, nul projectiles ne les brisera et les sbires pjeyhs, archers, magiciens et tout ce que nous avons déjà rencontré nous empêcheront de les escalader. Mais un résistant guidera un groupe au cœur du Château Céleste et frappera la source du pouvoir Pjeyhs. Alors, les enchantements tomberont mais il restera difficile de prendre le manoir. Cela se jouera ensuite à comment nous parvenons à canaliser la foule et à faire frapper les groupes indépendant qui peuvent franchir la muraille. Après ça, nos forces vives, j'accorde un regard à Dame d'Azincourt et au Haut-Sage, pourront frapper en fonction de vos ordres.

Tour à tour, les représentants des factions se présentèrent à moi. La première, sous son air stoïque et décidé, m'avait adressé la parole avec une admiration que je savais non feinte... Bien... Au moins une faction de conquise pour l'instant. J'avais en effet considéré la possibilité que les Chevaliers de Stolenmark me prennent de vitesse quant à la conquête de Déméria, mais après ces parôles pleines de sens, je savais à présent que ce n'était pas leur intention.

J'apprenais encore que Krogan avait équipé les chevaliers... Décidément, sa fortune était tout simplement vertigineuse, et je lui devais encore beaucoup... Ce qui n'est pas chose très propice à la politique.

Mais cette dernière attendrait. Il nous faut passer à l'action. Je réfléchissais. Notre force de frappe était pour le moins hétéroclite ! Mais je n'étais pas chef de guerre, et mon expérience de la stratégie, et encore plus du siège, était limité. Je n'arrivais pas à exploiter au mieux les plans que j'avais sous la main.

C'est alors que Ryuseï, chef de la résistance, revint avec ses nouvelles... Encore un élément complexe... Des murs lourdement gardé et enchanté avec ça ! Je me tournais alors vers le Haut-sage Buggïn et la belle Hélène.

-"Voilà de bien sombres nouvelles. Mais nul doute que nous pourront triompher."

Je me tournais vers Ryuseï,

-"Qui est le chef de ce groupe d'infiltation et comment compte t'il pénétrer dans l'enceinte de la forteresse ? Nul doute que certains des hommes dont nous disposons pourrait l'aider dans cette tâche. La foule ne pourra pénétrer que par la grande porte. Elle est trop indiscipliné et furieuse pour faire autrement. C'est donc le bélier qui devra rentrer en action. Tout repose sur l'enfoncement des portes car une fois le peuple à l'intérieur, il déversera sa colère comme un flot tumultueux emportant tout, envahissant le manoir et l'engloutissant de tout côté. Le fait de briser les enchantements est donc capital. Je souhaiteras donc que le dirigeant de cette expédition viennent à moi, afin que nous discutions de la meilleure manière d'y parvenir"

Ensuite je portais mon regard vers Hélène d'Azincourt, avec un sourire bienveillant et légèrement charmeur afin de jouer délicatement sur l'apparente admiration qu'elle me portait,

-"Il est bon d'avoir une volonté telle que la votre à mes côtés, gente dame. Nul doute que les écuries de wyvernes se situe quelque part dans la ville. Vos chevaliers sont ils entrainés pour se battre sur de tels monstres. Si oui combien le peuvent ? En effet un appui aérien pourrait nous être d'une grande aide..."

Je me tourne vers toute l'assemblée

-"Je songeai à des attaques répétée sur les murs. Ils ne faut pas les laisser se reposer et leur donner le temps d'organiser la défense. Les chaperons rouges pourrait facilement mener les hommes à travers la ville afin d'attaquer simultanément à plusieurs endroits. Tuer quelques hommes sans en perdre en retour, puis disparaitre. Saper leur moral, les destabiliser en attendant l'attaque finale. Le but de cette tactique de guérilla, probablement bien connues des quelques résistants qu'ils nous reste, doit rester la moins couteuse possible. Chaque vie est importante à partir de maintenant... Chers amis et alliés, cette bataille est celle que nous devons absolument gagner pour porter le coup décisif au Pjeyhs et votre sagesse dans les arts guerriers me serait d'une grande aide. Avez vous des suggestions qui puisse nous aider à prendre d'assault ce manoir ?"

Cette dernière prise de parôle mettait peut être en évidence mon inexpérience, mais la politique doit parfois laisser place à l'efficacité...

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