L'homme de fer

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Sous le poids de l'étranger, la roche fut réduite en poussière et projeta ses scories dans les broussailles difformes. L'étranger affichait deux bon mètres de haut et dissimulait son énormité sous un large manteau. Il se dressa fièrement et parut dominer même les montagnes lointaines et leurs pics en forme de serres. L'étranger s’anima et la terre trembla. Chacun de ses lourds pas provoqua des chutes de pierres sur les collines environnantes. Les rochers s’entrechoquèrent et dévalèrent les terrasses-escaliers, avant de rouler dans la plaine et claquer contre ses pieds.

Les gens de la caravane qui l'accompagnait ne pouvait s'empêcher de regarder l'étranger avec une curiosité mellé à de la crainte. Quand il c'est proposé à eux pour faire l'escorte sans rien demander en retours hormis de l'eau les caravaniers étaient ravis mais maintenant qu'il étaient en sa compagnie ils le trouvait effrayant. Sous son épais manteau il portait une armure noire si grosse que l'on se demandait si cet étranger était vraiment humain sans compter son épée qu'il portait derière son dos. Elle était énorme et grossière. On aurait dit une plaque de fer plutôt qu'une épée.

Le plus effrayant c'était son regard, Il avait une lueur déplaisant au fond des orbite à tel point que des rumeurs allait de bon train dans la caravane. Celle qui ressortait souvent était que l'étranger était une sorte de démon enfermer dans une armure. Sur ce point là il n'avaient pas vraiment tord.

Brimstone n'était pas vraiment un démon mais sa haine de n'être plus qu'une âme désincarné enfermé dans un corps d'un golem lui en faisait presque un. Se qui le retenait de passer à la haine bestiale et tuer tout ce qui avait de la chair était justement qu'il se sentait encore humain malgré sa triste condition. Aprés tout l'humanité peu faire preuve du meilleur comme du pire.

Malgré sa réputation effrayante. Le golem vivant avait su se rendre utile au caravanier en chassant des bêtes féroce ou en utilisant sa force pour aider les chariot à avancer. Il y avait gagner un peu de respect et de reconnaissance malgré la crainte qu'il inspirait involontairement.

Engagé comme mercenaire contre de l'eau. Voilà qui était une bonne affaire. Mais décidément, Tradeus se demandait si cela avait été une bonne idée d'engager cette chose. Car définitivement, il n'était pas humain. Il ne se nourrissait pas et de son seul pas, il faisait trembler le sol. Quant à l'arme qu'elle manipulait, elle aurait pût être celle d'un ogre ou d'un minotaure que cela ne l'aurait pas étonné. Mais tant qu'il faisait du bon travail, il n'y avait pas de raison de lui demander de partir. Surtout qu'il n'était pas garantit qu'il le prenne bien et surtout qu'il n'est pas l'envie de tuer tout le monde ici. Hors Tradeus n'avait pas prévu de se faire tué tout de suite. Raison pour laquelle il avait accepté d'embaucher un inconnu sur une route perdue au milieu de Oridia pour protéger sa caravane. La caravane, c'était quatre chariots de marchandises, chacun tirés par quatre chevaux tant le poids était grand. Elle était partit de la cité impériale avec une dizaine de marchand et convoyeurs ainsi qu'une vingtaine de mercenaire parmi lesquels quelques ronins désabusés et des soldats bagarreurs. Ils étaient des soldats professionnels mais étaient suffisamment proche de la racaille habituelle pour qu'il ne prenne pas la peine de les payer à peine plus que la nourriture et l'eau qu'ils consommaient. Et puis il faudrait encore qu'ils survivent au voyage jusqu'à Athéïle pour prétendre à leurs salaire.

Pour l'heure, la caravane se dirigeait à un rythme peu rapide en direction de la cité des athées en raison de la neige. Car même en se début de printemps, la neige était encore haute dans cette région du monde. Et les chevaux devaient se reposer régulièrement bien que les convoyeurs s'occupent de déblayer un maximum devant eux. Mais chaque arrêt était comme une invitation au pillage alors on se forçait à une progression aussi rapide que possible. Bientôt la nuit tomba sur les hautes montagnes oridiennes. Tout comme la neige, la nuit était hivernale et donc longue et froide. Les caravanes furent organisées en demi cercle contre une paroi rocheuse afin de former la meilleure défense possible. Des feux furent allumé, un au centre de la formation et un autre entre chaque caravane pour permettre aux mercenaires qui monteraient la garde de ne pas mourir de froid. Par chance, l'arrivée du printemps avait signé la fin des vents glacés. Les différents membres du convois allèrent récupérer une ration de nourriture et une tasse d'un alcool fort pour se raviver les sangs. La nuit était noire et calme jusqu'au moment ou un des mercenaires qui montaient la garde au même poste que Brimstone proposa :

- Une partie de dé pour passer le temps ? Plusieurs approuvèrent d'un hochement de tête. Et toi l'étranger, tu joues ?

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La journée se passat tranquillement et Brimstone aida pour l'instalation en cercle de la caravane pour le campement. Une fois le camps installé chacuns allaient à ses occupations. En plus du golem Tradeus avaient engager quelques gardes suplémentaires. La plupart ne payaient pas de mine et avaient plus une gueule de coupe jaret que de soldats. Ils se drébrouillaient toutefois assez bien avec une arme et protègeaient efficacement le convois en cas de conflit.

Une fois la nuit tombé Brimstone s'instalat à son tour de garde avec le groupe de soldat. L'un d'entre eux assez hardis demanda au golem si il voulait jouer au dés avec eux. Tout ce qu'il obtins ne fut seulement qu'un silence monolitique de Brimstone et d'un signe de tête négatif que le golem ne voulait pas jouer.

Si il avait été encore humain il aurait certainement accepté et avec entousiaste. Ce n'était plus le cas maintenant. L'inconvénient quand on est plus qu'un corps de métal c'est on ne ressent plus rien. Il n'y as plus de douleur certe mais pas de plaisir non plus. Cela faisait six longue année que Brimstone ne pouvait plus manger de vrais alliments, fait l'amour à une femme et resentis les sensation basique d'un humain. Il n'était plus qu'une anomalie, une erreur de la nature qui s'eforcait toutefois de vivre obsèdé par sa vengeance.

Brimstone se leva en faisant grincer les articulation de ses rouage et patrouilla autour du camps d'un pas lourd et voulant rester seul pour ruminer ses pensés et ne pas mètre encore plus mal à l'aise les gardes qu'il ne l'étaient déja en sa présence.

Pas de partie de dés, pas d'attache avec les gens de la caravane. Qu'il en soit ainsi. Les marchandises de Tradeus passèrent sans difficultés les derniers contre-forts d'Oridia et son froid mordant, s'enfonçant dans le paysage sec et rocailleux de la République Athée. Il n'y avait que quatre jours de marche entre ces contres-forts et la capitale de la république, le Joyaux de l'Athéisme et ils furent rapidement engloutit par la caravane. Mais au derniers jours, durant la dernière nuit, la lumières des incendies illumina l'horizon. Tous pouvaient le voir. La cité était en proie aux flammes et toutes la nuits, les incendies ravagèrent la ville. Au petit matin, alors que l'aube n'était pas encore tout à fait venue, des voyageurs vinrent à la rencontre de la caravane. Ils ne semblaient n'avoir rien d'autre que leurs vêtements et parfois le contenu d'un petit sac et une arme mais ils n'étaient pas des brigands. Tradeus les accueillit alors qu'ils demandaient quelque chose à manger. Tous obtinrent une gamelle et un échange, un homme d'environs trente ans, apparemment le chef du groupe raconta son histoire :

- Nous avons fuit la cité car elle est attaqué par le Culte Originel et l'Ordre du Changement. Les premiers ont commencés par attaquer le port tandis que les changeurs s'en sont prit au quartier des armes. Ils attaquent tout ceux qui prennent les armes contre eux et convertissent les survivants. Nombre de bon soldats athées se sont joint à eux et leurs forces grandissent d'heures en heures. On dit que certains organisent une résistance mais nous n'en avons vu aucun.

Lui et son groupe restèrent alors que plusieurs mercenaires demandèrent leurs salaires et partirent. Ils n'avaient pas l'intention de se retrouver au milieu d'une guerre de religion. Le choix appartenait à tout un chacun. Mais le ronin qui avait proposé une partie de dé à Brimstone était resté et Tradeus avait regroupé les mercenaires qui lui restait afin de leurs parler.

- Pour ma part, je vais continuer en direction d'Athéïle. Je n'ai nul part d'autre où aller et je pourrais peut-être aider mon pays. Vous êtes libres d'aller où vous le souhaitez mais je suis certains qu'il existe encore une autorité de athée qui sera prête à offrir de l'or pour les services de chacun d'entre-vous. Alors, qui vient ?

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Le voyage fut sans histoire bien que long et parfois peinant. L'arrivé par contre fut pour le moin assez mouvementé. La nuit était à peine tomber que Brimstone virent au loin les feux d'un énorme incendie. C'était la citée et elle était en train de bruler au loin. Une bonne heure plus tard arrivèrent une colone de réfugier épuisé et affamés.

Voyant que ce n'était pas des brigand, Tradeus piocha dans ses marchandise et distribuas de la nouriture. Brimstone quand à lui c'était mis à l'écart pour ne pas faire peur aux réfugiers. Cela ne l'empêchait pas d'écouter les conversation notament avec le chef des réfugier et son employeur.

Selon ce qu'il avait entendu, le golem compris qu'il était tomber en plein dans une nouvelle guerre de religion entre Originel et Changeur mais cette fois directement dans la citée. Brimstone ne pus s'empêcher de pousser un grognement métalique de désaprobation en entendant cela et faisant sursauter les gens présent.

En tout cas cette nouvelle de se conflit fit l'effet d'une bombe parmis l'escorte. Une partie des garde décidèrent de partir aprés avoir demander leur soldes à Tradeus.

Ne restait plus qu'une poignet de garde indécit et le golem. Tradeus les rassembla pour aller leur parler. Le marchand voulait rester pour aider les habitant de sa ville ou il était originaire. Il leur promis un salaire en piece d'or si ils restaient pour aider les gens de la citée. Un grand silence de réflexion lui répondit quelques secconde avant que le golem ne décide de lever la main pour proposer ses services et s'avancer vers le marchand. Malgré que ce conflit n'était pas le sien Brimstone avait encore une foit écouter son bon coeur bien qu'il soit de fer maintenant.

Il n'y avait qu'une poignée qui venait. Dont ce démon en armure. Mais au moins au cœur du conflit il serait réellement utile. Qui oserait l'attaquer ? La caravane reprit donc sa route avec un nombre réduit de personne, les fuyards ne souhaitant certainement pas retourner vers la ville qu'ils venaient de quitter pour survivre. Pendant le chemin, ils parlèrent peu. Il n'y avait pas forcément grand chose à dire et bien qu'ils soient tous restés volontairement, l'appréhension d'entrer dans un territoire de guerre entre les deux religions les plus puissantes de ce monde n'avait rien de rassurant. Dans ce genre de situation, il n'était pas rare de voir des créatures tel que des chimères, des manticore ou des krakens se battre contre des élémentaires, des dryades et des arbres vivants. La magie était souvent à chaque coin de rue et elle n'avait rien d'agréable pour ceux qui ne la maîtrisait pas.

Mais pour l'instant, vu de loin, la cité semblait calme. Il s'élevait encore quelques fumées, souvenirs des incendies récents et la caravane ne pouvait voir aucun autre signe de combat alors qu'elle s'approchait de la forêt qui séparait les plaines environnantes de la capitale. Cette forêt avait elle aussi subie l'assaut des flammes et à présent ce n'était plus que des cendres et de hautes silhouettes carbonisées sans la moindre feuille. L'aube qui se levait, projetant une lumière incertaines au travers des cendres, donnait un aspect spectral à la scène. Cet endroit n'avait rien de rassurant cependant il fallait s'y engager pour aller à Athéîle. La caravane ne s'arrêta donc que quelques secondes, contemplant l'endroit où elle s'apprêtait à renter. Puis la route continua.

Mais alors qu'ils avançaient dans cette forêt, un étrange sentiment assailliraient ceux qui se trouvaient là. L'indicible impression qu'ils étaient observer. Que quelque chose se mouvait dans l'ombre des arbres. Quelque chose qui n'avait aucune intention bienveillante à leurs égard.

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D'autres garde se portèrent volontaire alors que d'autre décidèrent de changer d'air à des endroits bien moin dangereux que la citée. Finalement le nombre de gardes se réduisirent à sept composé principalement de vétérant n'ayant pas froid au yeux, d'honorable ronin et de gens originaire de cette citée qui avaient fait le trajet avec les caravaniers pour rentrer chez eux ou rejoindre leur familles.

La caravanne repartis en équipe réduite ce qui forcèrent les caravaniers à aider les éventuels chariots embourbés et à être doublement prudents afin d'avertir en cas d'attaque surprise. Il n'empêche que cette traversée metait les nerfs à fleur de peau et tout le monde redoutaient une embuscade.

La troupe arrivèrent finalement à une foret. Visiblement la guerre avait également atteint les bois. Le plus inquiètant était ce silence de mort. Toutes vie semblait avoir été éradiqué, oiseau, écureuil, fée. Brimstone via le corps du golem le sentais étant donner que sa percepion du monde en tant que désincarné avait beaucoup changer.

Brimstone se sentis aussi épier et il n'était pas le seul à sentir cela. Le golem alors que les chariot avançait fit une pause pour scruter les bois calciné tout en dégainant sa lourde épée sentant un danger imminent. C'était peu être une autre bête féroce ou un prédateur mais vu là ou il se trouvait le golem doutait que ce soit cela.

Dans la forêt, le silence régnait en maître. Ou bien ? Qu'étais ce bruit qui revenait à inter-vals réguliers ? Ce n'était rien. Seulement le grincement de l'écorce carbonisée des arbres de ce bois. Mais il y avait autre chose. Comme des pas dans la neige. Mais cela ne pouvait être cela. Alors quoi ? Toute la caravane c'était arrêtée, les différents mercenaires tenaient leurs armes et le claquements des arbalètes que l'on charge se fit entendre à trois reprises mais il venait des protecteurs du convoi. Mais bientôt, tout se déclencha sans le moindre signe annonciateur. Un grand cri de peur et de douleur retentit à l'arrière de la caravane tandis que le sang éclaboussait les chevaux et le conducteur de la dernière charrette. Le cri du mercenaire mourût en un gargouillement rendu inaudible par le sang qui envahissait ses poumons tandis que devant lui, une haute silhouette aux attraits dissimulés par les ombrages de la forêt extirpait les cinq longues griffes qui avaient transpercé l'homme. La silhouette fit deux pas en avant, écrasant au passage sous son pied l'homme, révélant son entière apparence. Elle était haute d'environs quatre mètres et larges comme deux hommes. Sa peau semblait faites d'écorce couverte de mousse et de lierre tandis que ses cheveux étaient des branchages feuillus. Ses jambes évoquaient deux troncs d'arbres se terminaient par des doigts pieds semblables à des racines tandis que ses bras se terminaient par des grandes mains aux doigts de bois acérés comme des épieux.

- Un Arborel, grogna le Ronin aux dés alors que l'arbre vivant pointait un doigt de bois ensanglanté sur la caravane.

- Vous misérables créations Changeantes ! Vous allez périr au même titre que cette forêt ! s'écria l'Arborel.

Puis, d'un violent coup au travers de la charrette, elle l'envoya volée, ainsi que son contenu, le conducteur et les chevaux qui la tirait contre un tronc qui se brisât à l'impact. Alors plusieurs carreaux d'arbalètes furent décochés tandis que mes chevaux paniqués reprenaient leurs avancée à un rythme aussi rapide que possible en direction d'Athéïle. Mais les morceaux de métal se plantèrent dans le bois sans succès apparent pour repousser l'Arborel.

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Malgré la prudence des mercenaires l'attaque vins sans prévenir. En un rien de temps le chariot de queue du convois fut attaqué violament. Le mercenaire qui le protègeait fut tuer d'une bien horrible façon et le chariot et son contenus fut valdingué hors de la route pour se faire ensuite démantibulé contre les arbres.

Brimstone qui était au millieu de la formation du convois et vit bien vite à qous il avait affaire.

Fallait pas qu'on lui dise pour comprendre que c'était un Arborel et la créature fait de bois et d'écorce aussi grosse que le golem était particulièrement remonté. Quois de plus normal étant donné que sa demeure avait été ravagé.

- Vous misérables créations Changeantes ! Vous allez périr au même titre que cette forêt ! Cria la créature d'une voie tonnante mais aussi triste.

Paniqué les mercenaires tirèrent sur la créature des foret avec leur arbalette mais Brimstone savait d'avance que cela ne servait à rien face à une créature fait exclusivement de bois. Brimstone était le seul à être de taille à le stopper et se mis entre la créature et la caravane.

Le vêtements qui recouvrait Brimstone se désolidarisa pour mieux disparaitre dans son corps via un habile dispositif sous son armure. Le golem était passer en mode combat mais n'avait pas encore sortis son arme. Il parla d'une voie métalique, grinçante et monotone ce qui surpris quelques peu les mercenaires car il n'avait pas parler durant tout le voyage.

- CREATURE DE LA FORET JE COMPREND TA PEINE ET TA DOULEUR SUR LA DESTRUCTION DE TON LOGIS MAIS TU TE TROMPE SUR NOTRE COMPTE ! NOUS NE SOMME PAS DES CHANGEURS CONTRAIREMENT A CE QUE TU PENSE MAIS DES VOYAGEURS DONT NOMBRE DE SES PERSONNES VEULENT RENTRER DANS LEUR CITEE QUI RISQUE D'ETRE DETRUITRE PAR LA FAUTE DE SES CHANGEURS ET D'AUTRES PERSONNES APPELER LES ORIGINAIRES. MA MISSION ET DE PROTEGER CE CONVOIS JE COMPREND TA COLERE MAIS JE NE TE LAISSERAIT PAS TUER DES GENS INNOCENT ! Dit il d'une voie de stentor.

De nouveaux carreaux fusèrent sur la créature. Le convoi ne tenait pas compte de ce que disait Brimstone apparament et les mercenaires essayaient de se déployer autour de la créature pour l'encercler. Les carreaux de métals se plantèrent dans l'écroce, faisant voler un peu de bois mais cela ne semblait pas handicaper la créature. Son visage d'écorce de mousse semblait peu expressif mais ses deux yeux, deux orbes lumineuses dans lesquels brillaient habituellement une bille d'emeraude mais sous l'effet de la colère, cette iris verte avait prit la couleur du feu.Il pointât son doigt ensanglanté en direction de Brimstone et s'écria avec colère.

- Vois ta propre ignorance et meurs à l'intérieur !

En effet, les Arborels étaient des créatures de l'Origine. D'anciens êtres vivants entré en communion avec le dieu naturel qui leurs avait accordé une place dans le monde éternel à venir en devenant l'une de ses créatures. En l'occurance un arbre doté de conscience. Ce type de créature entrait rarement en guerre mais lorsque la nature était mise en cause comme c'était le cas avec cette forêt brûlée, ils s'extirpaient de la terre et mettaient une nouvelle fois leurs force au service de l'Origine. Le Ronin aux dés quant à lui s'était approché de Brimstone, se plaçant légèrement en retrait par rapport à lui tout en dégainant son katana.

- Je suis pas sûr qu'il soit d'accord avec toi l'étranger.

Puis, d'un ample mouvement, le ronin effectua une roulade sur la gauche alors que l'Arborel levait son poing pour frapper le crâne de Brimstone. Sa force était tout simplement extraordinaire, un minotaure aurait eût les deux bras brisés à l'impact. Brimstone y survivrait peut-être mais même pour lui, ce ne serait pas agréable si il recevait un tel coup.

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Cette fois Brimstone s'écarta vivement pour esquiver le coup formidable que la créature assena. Il venait de ce rendre compte qu'il venait de faire une grosse bévue quand il a mis aussi en cause les originaire et visiblement l'Arborel était bien trop enragé pour être raisonné.

Pendant que le reste des mercenaires ce déployaient, le golem vivant et l'homme arbre se tournaient autour. L'Arborel avait pris pour cible Brimstone en priorité voyant que le golem était le plus dangereux. L'Arborel était bien plus grand que le golem de deux tête mais ce dernier était loin d'être lent malgré les apparences et qui plus est le golem avait quelques atouts pouvant transformer cette créature en petit bois.

- TU VEUX TE BATTRE ? QU'IL EN SOIT AINSI ! Dit Brimstone qui se saisit de sa lourde épée qu'il portait en bandoulière et la dégaina.

L'arme ne payait pas de mine c'était en effet une grosse plaque de fer. La lame avait une extrémité brisé ne lui permettant pas de frapper d'estoc avec une réel efficacité mais sa lame épaisse et très aiguisé la rendait aussi efficace qu'une hache. Sa garde était à la fois soudé et vissé à la lame et bénéficiait d'une pierre précieuse en guise de décoration.

L'homme de fer Arme_510

Poussant un grognement métallique Brimstone attaqua et tenta de donner un coup terrible au bras de la créature.

La grande arme de Brimstone était probablement légère entre les mains du golem. Mais une arme d'une telle taille était un véritable paravent, à la moindre brise, toute la largeur de l'arme prenait le vent et ralentissait chaque mouvement. Par chance pour Brimstone, il n'y avait pour l'instant aucun vent ne serait-ce même susceptible de soulever les cendres dans lesquelles avançait la caravane. Le coup de son arme porta, infligeant l'équivalent d'une éraflure sur le bras de l'Arborel. Ce dernier avait frappé le sol, propulsant ainsi un grand nombre de cendres et aveuglant complètement l'ensemble des combattants mais ces yeux brillants et sa haute silhouette le distinguait d'entre-tous ce qui permit aux carreaux d'arbalètes d'atteindre leurs cible une nouvelle fois mais toujours avec aussi peu de succès. Et alors que l'arbre originel frappait, dans les ténèbres créée par la cendre, la lame de Brimestone vînt frapper l'écorce dont une partie s'envola alors qu'un peu de sève s'écoulait de la plaie.

Dans un puissant cri rageur, le bras blessé de l'Arborel vînt frapper le golem qui fût propulsé contre un arbre qui se brisa sous l'impact. Le coup aurait été pour le mercenaire comme un gros coup de poing mais sans plus. La créature n'avait donné que la force momentanée que donne la douleur. Mais à présent elle était plus en rage encore que précédemment si c'était possible. Profitant de la distraction offerte lorsque Brimestone était passé à l'attaque, plusieurs mercenaires, confrontés aux essais infructueux des arbalétriers, allèrent au contact avec l'Arborel. Ils étaient quatre, dont le Ronin aux dés. Leur armement était hétéroclite, épée, hache, lance et katana. Ils purent tous frapper et plusieurs entailles s'ouvrirent dans l'armure de bois de la créature mais sans plus de succès que les carreaux. Baissant sur eux un regard furieux, l'Arborel frappa du poing sur l'un des mercenaires qui eût le temps de laisser s'échapper un glapissement de peur avant que son sang ne se répande dans la cendre et qu'un nouveau nuage de cette dernière ne s'élève dans la forêt carbonisée. Le second bras de l'arbre originel tenta de balayer le Ronin qui roula dans la cendre afin de passer entre les jambes de la créature mais il y avait laissé quelques cheveux.

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Brimstone réussit à blesser l'Arborel en perçant son écorce épaisse et faisant couler sa sève comme du sang. La créature brailla cette fois de douleur et donna par réflexe un fantastique coup de poing qui envoya le Golem percuter un arbre.

Entre temps quatre mercenaires galvanisé par le fait que si un Arborel pouvait saigner, il pouvait donc être tuer, se ruèrent à l'attaque pour prêter main forte au golem mais en pure perte. Ils n'avaient pas la force de Brimstone et ne réussissent qu'à mètre l'Arborel encore plus en colère. Un des mercenaire fut tuer sans pitiez par la créature et un autre faillis subir le même sort si il n'avait pas esquivé à la dernière seconde.

La créature leva les poings pour écrabouiller les mercenaires restant quand un bolide le heurta de le plein fouet dans un crissement de métal hurlant et un craquement de bois. Brimstone était revenu à la charge et avait heurté l'Arborel de plein fouet pour le forcer à reculer.

Muscles de fibres de chênes contre pistons hydrauliques, sève vivante contre eau bouillante et plasma fantomatique, rage millénaire contre détermination mécanique. Brimstone et l'Arborel luttaient sauvagement.

L'Arborel avait un avantage sur son adversaire. Il était fort et vigoureux il vivait depuis des centaines d'années sur cette terre. Il pouvait vaincre cette créature de métal. Il ne vit pas en fait que Brimstone en luttant le tenait et s'accrochait à lui. Encore moins que la tête de Brimstone avait changer. Son casque c'était rétracté dans son armure pour montrer un crâne d'acier et le ledit crâne avait ouvert la gueule alors qu'une étincelle ce fit.

Une demie seconde plus tard Brimstone vomis sur son adversaire un déluge de feu graisseux via un dispositif à huille cacher dans ses entrailles de rouages tandis qu'il tenait l'Arborel.

Les flammes, tel un vent brulant, emportèrent l’écorce carbonisée qu’était devenue la peau de l’Arborel. Les flammes dévoraient la créature Originelle qui hurlait sa douleur face à ce que son propre dieu avait créé. C’était là le grand problème Originel, d’un seul côté était regroupé des créatures opposées par la nature mais unies pour affronter ce qui était contre-nature. Seulement ces créatures contre-natures pouvaient user des éléments contre l’Origine. Alors à présent, l’Arborel s’effondrait, tombant d’abords à genoux car il n’avait plus la force de combattre à cause de la douleur, puis se recroquevillant peu à peu, telle une feuille qui se consume. Dans un ultime soubresaut, alors que son corps n’était plus qu’une braise incandescente, il hurlât dans ce qui ressemblait à un rire :

- Ces flammes qui ont servies à ma destruction sont celles de l’Origine et très bientôt, elles vous consumeront à votre tour. Moi je rejoins mes frères et renaîtrait dans le Monde Éternel ! Vous, vous êtes condamnés à une éternité de souffrance !

Son rire mourût dans un dernier puissant hurlement de douleur puis ses yeux s’éteignirent et son corps se recroquevilla parfaitement, ne ressemblant plus à présent à l’Aborel qui l’avait été mais plutôt à un arbre fumant et encore parcourût par les rougeurs des flammes. Les mercenaires s’approchèrent alors de Brimstone et de la dépouille, osant à peine contempler ce géant de bois, à présent détruit, qui aurait bien pût tous les exterminés si cela n’avait été de l’intervention de cet étranger. Mais cet homme ou autre chose, quoi qu’il soit, était capable de cracher de flammes et n’était clairement pas humain. Voyant les créatures qu’ils côtoyaient, deux autres mercenaires s’en allèrent, ne souhaitant pas avoir un tel compagnon. Le ronin aux dés quant à lui avait un large sourire au travers de son visage tâché de cendre.

- M’en veux pas si je te serre pas là main, j’aurais peur de me la faire broyer mais je crois qu’on à toute les chances du monde de trouver un bon emploi dans Athéïle avec toi de notre côté si les combats font rage comme ça. Moi c’est Ketakyo Esterushi, ancien samouraï de la Mante. Et toi étranger, quel est ton nom ?

Tandis que le ronin parlait, les autres mercenaires récupéraient ce qu’ils pouvaient dans les débris de la caravane et sur les cadavres. Le respect des morts à des limites que la cupidité n’a pas de difficulté à dépasser.

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Brimstone brûla à mort la créature qui poussa un hurlement terrible avant de lâché prise et tomber à genou. Si les mercenaire n'osèrent à peine regarder la créature agonisante Brimstone lui ne cilla pas et regarda l'Arborel mourir.

Après une ultime malédiction la créature mourus enfin tandis que le casque du Golem se remis en place ainsi que son long manteau pour cacher son corps de métal. Le problème était réglé et le convois pouvait repartir, malheureusement deux autres mercenaires donnèrent leur démission ne voulant pas rester au coté du Golem même si ce dernier avait sauver leur vie. C'était compréhensif ; dans de brouillard de cendre c'était les deux seuls à avoir vu de très prés son aspect monstrueux après qu'il ai rétracté son heaume et cracher du feu comme un démon ou un dragon.

Brimstone fit demi tour mais le ronin à ses coté lui parla.

- M’en veux pas si je te serre pas là main, j’aurais peur de me la faire broyer mais je crois qu’on à toute les chances du monde de trouver un bon emploi dans Athéïle avec toi de notre côté si les combats font rage comme ça. Moi c’est Ketakyo Esterushi, ancien samouraï de la Mante. Et toi étranger, quel est ton nom ? Dit il assez soulagé de devoir la vie au Golem.

Brimstone inclina la tête sur le coté et après de longues secondes il fit demi tour pour aider le convois mais il s'arrêta hésitant.

- JE M'APPELLE BRIMSTONE ! Dit il finalement avant de s'éloigner. Après des mois depuis sa réincarnation dans ce corps de métal cela lui faisait drôle de prononcer son ancien nom humain. Mais au moins il était un peu plus ouvert avec cet humain qui ne le considérait pas vraiment pour un monstre.

La caravane s'était beaucoup éloignée du combat tandis que les mercenaires affrontaient la créature. Les chevaux paniqués par l'arrivée de l'Arborel n'auraient de toutes façon pas pût s'arrêter même si les conducteurs avaient voulut les y obliger. Ils avaient cependant finis par ralentir le rythme et la troupe de mercenaire arrivât à hauteur de la caravane alors que celle-ci s'exirpait du bois et arrivait devant les murs d'Athéïle. La large et haute porte du mur Sud avait été complètement arrachée de ses gonds à en croire les deux battants laissés à même le sol mais une grande herse d'acier était à présent dressée à la place. Ce qui était étrange, c'était l'absence de mécanisme, interne ou externe à la cité, qui puisse permettre de soulever cette herse. Mais cette dernière permettait une observation parfaite de la ville et le contrôle de la porte sud avait été perdu aux prix de dizaines de vie tandis que la rues étaient jonchées de ruines carboniées, de sang et de cadavres partiellement brûlés ou pire.

Mais tout le quartier n'était pas une ruine, de nombreux incendies avaient été maîtrisés et de nombreux bâtiments ne portaient que quelques marques de brûlures ou de suies dues au vent qui avaient transportés les cendres ou les charpentes contre leurs murs. Dans ces bâtiments, des observateurs habiles pourraient apercevoir des silhouettes et les lueurs de feux de cheminées. Mais aussi sur les toits, ce qui ressemblait à des sentinelles. Mais aucun signe ne montrait une appartenance à un culte religieux, à la cité ou une quelconque autre faction. La caravane devrait rentrer dans la ville par ses propres moyens et si elle le faisait, elle serait manifestement sous une étroite surveillance qui n'était pas forcément garante d'une plus grande bienveillance que L'Arborel.

Ketakyo eût alors un sourire cynique avant de déclarer :

- On est sûr de toujours vouloir rentrer ?

La question était purement réthorique mais il était un peu troublant de se retrouver face à cette ville, autrefois fleuron commercial et à présent zone de guerre mais de vouloir y rentrer avec une caravane qui ne serait ni plus ni moins qu'un appât.

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Brimstone pressa le pas pour attraper le convois en compagnie du ronin et des mercenaires survivants. Les marchands était encore sous le choc et l'effroi suite à la brutalité de l'attaque mais furent quelques peu rassuré quand il apprirent qu'ils ne seraient plus ennuyer par l'Arborel.

Le convois repris sa route jusqu'à la citée à la différence que cette fois que Ketakyo Esterushi le ronin ne lâchait plus Brimstone d'une semelle. Si le golem était aussi peu bavard qu'une porte de prison, le ronin lui était un vrais moulin à parole. Brimstone commençait un peu à regretter de s'être montré un peu plus ouvert mais laissa faire.

Au bout d'une bonne demie heure le convois sortis enfin du bois carbonisé et atteignis enfin la citée. Vu de prés il y avait pas de doute que la citée était en état de siège mais bien que des traces de combats était visible ainsi que des cadavres, il y avait encore de la vie dans la citée. Brimstone via sa vision spectrale pouvait le voir et même le sentir.

- On est sûr de toujours vouloir rentrer ? Demanda Ketakyo dont la question ressemblait plus un sarcasme.

Brimstone quand à lui analysa la situation et fit un constat inquiétant.

- CE QU'ON TROUVERA ICI N'EST PAS LE PLUS INQUIETANT ! JE NE SAIT PAS QU'ELLE SERA LA REACTION DES GENS QUAND ILS ME VERRONT ! JE NE SUIS PAS TOTALEMENT HUMAIN ET PRIS FACILEMENT POUR UN ENNEMIS PAR ERREUR ! LE MIEUX SERAIT DE M'ENVOYER EN ECLAIREUR AFIN DE PRENDRE LES COUPS EN PREMIER SI ATTAQUE IL Y AS ! Demanda le golem.

Le golem se proposait de partir devant. Cela paraissait une bonne idée à certains. Après tout ce monstre en armure serait probablement mieux tout seul et au moins il pourrait peut-être ouvrir le chemin. La plupart des mercenaires présents n'étaient pas des lâches mais ils préféraient néanmoins leurs vies à celles de toutes les autres personnes dans cette caravane alors que celui qui pouvait les tuer d'un seul coup de poing se proposait presque de se suicider. Ketakyo quant à lui ricana en entendant de telles paroles.

- C'était peut-être mieux quand tu ne parlais pas Brimstone, si c'est pour dire de telles bêtises. En entrant dans cette ville, tu va être confronté à bien pire qu'un arbuste en colère. Il y à surement des minotaures, des griphons, des élémentaires et des arborels qui se cognent dessus en ce moment même et toi tu voudrais aller au milieu et leurs faire coucou histoire voir comment ça ce passe ? Trouves mieux parce que même si tu peux faire brûler un Arborel, tu pourra pas cramer toute la ville pour sauver ta carcasse en armure.

Le Ronin marqua une pause alors qu'il s'approchait de la lourde herse de métal qui barrait la route à la caravane. Il posa la main sur le métal et essaya de faire bouger d'une main la grille d'acier. Pas même un mouvement.

- De toute façon avant de penser à te suicider, on va essayer de rentrer parce que là, ça ne m'a pas l'air d'être gagné.

Le marchand Tradeus observait d'un air inquiet la cité. Ce que disait Ketakyo n'était pas rassurant et en tant qu'ancien samouraï, il en savait probablement beaucoup sur les créatures originelles et les minotaures qui attaquaient souvent son pays. Et si même ce Brimstone qui avait apparament vaincu l'Arborel était puissant, il n'avait pas l'air d'être très malin. Or l'intelligence serait de mise une fois entrée, la force brute de suffirait pas, Ketakyo l'avait dit.

Invité

Brimstone poussa un grognement suivis d'un soupir métallique. Les paroles de Ketakyo l'avait un peu blessé dans son amour propre mais d'un autre coté il avait raison sur un point partir seul en éclaireur était suicidaire sans compter que le ronin avais oublié une chose. La caravane pouvait fort bien être attaquer par derrière comme avec l'Arborel sauf que Brimstone ne serait pas là pour la défendre.

- BON D'ACCORD ! SI TU AS UNE MEILLEUR IDEE, JE SUIS TOUT OUIS ! Dit le Golem tandis que Ketakyo allas à la herse et tenta de la soulever mais sans succès.

- De toute façon avant de penser à te suicider, on va essayer de rentrer parce que là, ça ne m'a pas l'air d'être gagné. Dit le ronin en se grattant la tête afin de trouver un moyen de passer.

Brimstone s'approcha à son tour de la herse et la regarda sans la toucher.

- TROP LOURD MÊME POUR MOI SEUL ! JE N'AI PAS ASSEZ D'APPUIS POUR POUVOIR LA SOULEVER. PAR CONTRE EN S'Y METTANT A PLUSIEURS NOUS POUVONS REUSSIR A LA SOULEVER PARTIELLEMENT ET JE PEU SUPPORTER SON POID. PAR CONTRE LES CHEVAUX ET CHARIOT DEVRONT ÊTRE ABBANDONNES CAR LE PASSAGE SERA ASSEZ GRAND POUR L'HOMME ET POUR MOI MAIS DIFFICILEMENT. IL FAUDRAIT TROUVER LE SYSTEME D'OUVERTURE DE LA HERSE AFIN QU'ELLE S'OUVRE TOTALEMENT. Dit le Golem qui se saisit de la herse et tenta de la soulever seul.

Voilà 10 jours que nous avons quitté la mine Gromgrïl, si nos estimations sont correctes, nous devrions à présent être en Athée, et nous devrions bientôt apercevoir la citée d’Athéïle.
Là-bas nous devrions trouver un navire pour traverser le détroit d’Izilia et nous rendre à Thalûn.
10 jours de marche avec les tours de garde la nuit ce n’est pas des plus reposant. Mais bon, nous sommes de fiers nains, la marche ne nous effraie pas.

Et on marche encore et toujours !
Et si t’arrêtait de te plaindre Balaïn , passes moi plutôt la gourde de bière.
Éh ! Balaïn je crois qu’on arrive. Regarde, là-bas Athéïle.
Tien y a de la fumée. Ils font une fête ? Il y aura sûrement à boire.
Je crois pas non, même la forêt à brûlée par ici.
Regarder là-bas à la porte sud une caravane essaie d’entrer. La porte est abîmée. . . . et . . . . il ne semble pas y avoir de garde,
et . . . . la cité a brûlé par endroits.
Avec la caravane il y à une grosse armure, probablement un homme, grand, peut-être un chevalier mais il n’a pas de cheval.
J’espère qu’il y a toujours des bateaux. Bon on va rejoindre la caravane et le chevalier sans cheval. Aller les gars au pas de course.

Nous courons donc tous les quatre pour rattraper la caravane qui semble être une caravane de marchands. Par chance le terrain que nous traversons n’est pas propice à une embuscade.
L’espèce de type en armure essai d’ouvrir la herse.
Les marchands nous ont repérés, leurs mercenaires s’organisent, ils nous voient comme une menace.
Stop les gars on va finir le reste en marchant j’ai pas envie de me battre contre des marchands.
Nous arrêtons de courir à une vingtaine de mètres des mercenaires. Et nous nous rapprochons en marchant les mains prêtes à saisir nos armes mais sans être menaçant.

Holà ! Nous ne vous attaquons pas. Nous voulons juste entrer dans la ville.
Je me nomme Grimgor, chef de ce groupe de mercenaires. Nous ne somme pas vos ennemis. Nous cherchons un bateau pour traverser le détroit d’Izilia, mais vu l’état de la cité je pense que nous avons tout intérêt à la traverser ensemble.
Vu de près, le type en armure est impressionnant, il doit faire plus de deux mètres, par contre ce n’est pas un chevalier. Son armure semble truffée d’armes diverses et variées, et ses yeux rouges son surprenants. Drôle de type celui-là.

Spoiler:

Un groupe de nain qui court dans les cendres de la forêt, on à déjà vu plus discret. A plus forte raison un groupe de mercenaire nain. En plus des gourdes et du bardas d'objets que tout nain en voyage transporte, il y avait les armures et les armes qui cliquetaient aux rythmes de leurs pas pressés. En entendant ce bruit, les mercenaires n'ont aucune hésitation. Tous se retournent en dégainant sabres, haches et arbalètes tandis que Brimstone tente vainement de soulever la herse. Tradeus observe tour à tour le groupe de nain puis Brimstone qui tentait de soulever la herse. Alors qu'un mercenaire demande la permission de tirer, le marchand déclare :

- Non ! Gardez les en joue mais ils n'ont pas dégainé. Au moindre signe hostile, n'hésitez pas.

Les mercenaires baissèrent donc leurs armes bien qu'elles ne retournaient pas à leurs fourreaux et les nains furent accueillit avec une méfiance palpable. Cependant ce fût Tradeus qui les accueillit avec le sourire de tout bon marchand.

- Je suis Tradeus Retanis, marchand de son état. Vous n'avez pas l'air de vouloir de mal à cette caravane aussi nous sommes prêt à vous écouter. Que suggerez vous maître nain ?

Alors que le marchand entamait des négociations avec le nain, Ketakyo restait près de Brimstone et murmura.

- Le nabot propose peut-être de passer sour la herse pendant qu'on la soulève ? Je veux dire, c'est tellement petit peut-être même qu'il passerait entre les mailles de la grille.

Le ronin lâcha un ricanement à cette idée. Non pas qu'il n'aimait pas les nains. Il n'aimait pas grand chose d'autres que les humains et lui-même. Individualiste, comme beaucoup de mercenaire. Raciste, comme beaucoup de personne dans ce monde après les degrés étaient différents et ils y avaient des raisons pour chacun. Éducation, vengeance, amour. Diverses et variées mais pas justifiées pour autant.

Invité

Brimstone tenta de soulever la herse. Cette dernière ne bougea pas d'un cil. Brimstone n'avait pas assez d'appuis sur le sol caillouteux avec ses bottes de fer.

Soudainement des exclamation se fit entendre derrière. Brimstone se retourna pour se rendre compte que des gens approchaient. Les mercenaires de l'escorte se mirent en position de défense mais des cris provenant des nouveaux venus se firent entendre.

- Holà ! Nous ne vous attaquons pas. Nous voulons juste entrer dans la ville. Je me nomme Grimgor, chef de ce groupe de mercenaires. Nous ne somme pas vos ennemis. Nous cherchons un bateau pour traverser le détroit d’Izilia, mais vu l’état de la cité je pense que nous avons tout intérêt à la traverser ensemble.

Brimstone se rendis compte que ses voyageurs étaient des Nains. A première vue ils n'étaient pas agressifs mais suffisamment prudents pour garder leurs mains sur leurs armes. Les mercenaires du convois était assez tendus et l'un d'entre eux demanda même à Tradeus si ils devaient ouvrir le feu. Le marchand refusa tout net préférant ouvrir les négociations avec les Nains mais en les gardant en joue par prudence.

- Le nabot propose peut-être de passer sout la herse pendant qu'on la soulève ? Je veux dire, c'est tellement petit peut-être même qu'il passerait entre les mailles de la grille. Dit Ketakyo en poussant un ricanement.

Brimstone se contenta de hausser les épaules sans rien dire et se contenta de fixer les Nains attendant la suite des évènements en tout cas ses derniers avaient vite vu que Brimstone n'était pas vraiment humain.

Nous sommes devant la caravane, les mercenaires sont tendus, nous ne sommes pas vraiment bien accueillis. Le marchand Tradeus Retanis est le chef et il a compris que nous ne sommes pas ennemis. Par contre les autres ne sont pas amicaux.
Je m’approche un peu plus des marchands.
Comme je l’ai déjà dis nous sommes des mercenaires nains. Mais maintenant nous devons maintenant rejoindre Thalûn, pour cela nous voulons traverser le détroit d’Izilia. Nous pensions trouver un bateau pour traverser ici à Athéïle, mais vu l’état de la ville, j’espère que nous pourrons trouver un navire.
Je ne sais pas où vous vous rendez, mais je pense que il vaut mieux se déplacer ensemble dans la cité, en cas d’attaque, notre aide ne sera pas de trop.

Tout en parlant, je regarde tour à tour les différents membres de la caravane, les marchands, et les mercenaires. Ils ont l’air corrects pour des mercenaires, des hommes de Hù-béï pour la plupart. Mais il y a aussi cette armure géante. C’est cette dernière qui m’intrigue le plus, cette armure ne ressemble à aucune autre que j’ai déjà vu, je ne vois pas comment ce type peu l’enlever, il doit probablement vivre dans son armure.
Devant l’attitude toujours méfiante des marchands je m’adresse à Tradeus Retanis pour détendre l’atmosphère, mais aussi pour progresser, on à pas toute la journée nous.

Bon on pourrait peut-être vous aider avec la herse, puisque votre colosse ne semble pas y arriver tout seul. Et après vous déciderez si on continue ensemble ou séparément.
Aller Balaïn, Thoraïn on va aider notre ami le colosse en armure à ouvrir la herse.
Tous les trois nous nous dirigeons vers le colosse en armure en essayant de paraître le plus décontracté possible. Mais ce n’est pas évident avec tous ces mercenaires les armes à la mains. Heureusement, on sait que Dwalaïn veille sur nous avec son arbalète.

Aider avec la herse. Voilà qui semblait fort généreux. Avec les trois nains et Brimstone, trois mercenaire s'y mirent, ainsi tout l'espace disponible pour soulever la herser était occupé. Mais malgré tout les efforts qu'ils pourraient faire, la herse semblait solidement ancrée dans le mur même. Pas de mécanisme, il semblait qu'elle n'est pas été faite pour être déplacée, ne serait-ce que d'un seul centimètre. Une chose que Grimgor pourrait aisément remarquer de part ses connaissances mécaniques et architecturales, c'était qu'il était clairement impossible de construire une herse et de la fixé aussi solidement dans la roche. Il y aurait forcément dû avoir un mécanisme quelque part pour qu'elle soit aussi difficile à bouger. Seulement, ce mécanisme, il n'y en avait pas trace. Les possibilités étaient donc réduites quant à la façon dont cette herse avait été installée. La caravane quant à elle n'avait pût que assister en simples spectateurs et Ketakyo eût un rire en voyant cette vaine tentative.

- Et maintenant ? Demanda-t-il, un sourire sarcastique collé aux lèvres.

Il était manifeste que la technique utilisée n'était pas la bonne et apparemment, Tradeus comptait sur ce Brimstone pour faire franchir cet obstacle à sa caravane. Après tout il avait tué un Arborel, il pourrait surement faire quelque chose non ? C'était en tout cas réellement une affaire d'avoir un mercenaire tel que lui pour seulement de l'eau. Mais maintenant qu'il y pensait, il se demandait bien ce qu'il adviendrait de l'eau. Une grande partie se trouvait dans la caravane qui avait été ravagée et avec l'été brûlant qui s'annonçait, elle allait se raréfier. Et même si ce n'avait pas été de la saison, la guerre transformait chaque ressource en atout stratégique, dont l'eau. Une créature comme Brimstone, si elle survivait avec de l'eau, risquait de souffrir durant cette saison.

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Brimstone étais frustré le combat contre l'Arborel avait épuisé son réservoir d'eau et il était à 30 % de ses réserve qu'il tachait d'économiser afin de pouvoir continuer à bouger et se défendre. Il n'empêche qu'il devait en trouver et vite si ne voulait pas se retrouver immobilisé sans vapeur pour faire tourner la machine.

Comble de l'énervement cette maudite herse était trop bien fixé pour être bouger et Ketakyo mis son grain de sel en ayant un fou rire.

- Et maintenant ? Demanda le Ronin avec un sourire qui se voulait sarcastique.

Brimstone avait pris en compte l'idée de Ketakyo d'utiliser un des nains et le passer à travers les barreaux afin qu'il trouve un dispositif pour ouvrir la herse. Seul problème les barreau était trop étroit pour qu'un nain ou même un hobbit de passer. Outre cela les barreaux était trop épais pour être tordu même pour le golem.

- JE NE SAIT PAS. PLUSIEURS SOLUTIONS SONT POSSIBLES. SOIT ON ATTEND QUE QUELQU'UN VIENNE NOUS OUVRIR, SOIT ON CHERCHE UN AUTRE MOYEN POUR ENTRER. CETTE VILLE EST EN ETAT DE SIEGE AVEC UN PEU DE CHANCE IL EXISTE PEU ËTRE UNE BRECHE OU UN PASSAGE DANS SES MURS OU NOUS POUVONS PASSER. TOUTEFOIS SI QUELQU'UN A UNE AUTRE IDEE POUR NOUS FAIRE PASSER PAR CE PASSAGE JE SUIS OUVERT A TOUTES SUGGESTIONS. Demanda le Golem qui croisa les bras et attendit d'éventuelles propositions.