Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est

Ni les réponses de Letha, ni celles de Ryusei ne satisfont la demoiselle herboriste. L'une n'est qu'une remise à plus tard, et l'autre... Elle se sent pas vraiment une âme de guide... Et puis... guider qui? Eux? La carte des souterrains qu'on lui fait apprendre est compliquée, d'accord, et elle passe du temps à l'apprendre... Mais eux aussi ils peuvent, non? Et pis... C'est dans les livres, dans les mots qu'elle trouve souvent réponse à ses questions...

Se contentant d'hocher la tête, la mine peu convaincue, elle retourne vers sa soeur, et la ramasse avec l'aisance de l'habitude. C'est loin d'être la première fois qu'elle doit déplacer la fillette endormie, après tout. Aidée de Letha (il est difficile d'ouvrir les portes avec environ vingt kilos dans les bras), elle va déposer l'enfant sur le lit, avant de s'installer à ses côtés avec un livre emprunté à Hélène sur l'anatomie. Un concept dont elle a déjà une certaine notion intuitive, mais pas les mots exacts. Le livre est plutôt intéressant, mais fastidieux, et la jeune guérisseuse s'y plonge très vite, absorbée par ces nouvelles données.

Elle ne sort de son ouvrage qu'en entendant la porte face à sa chambre s'ouvrir. Déjà l'heure? La jeune fille marque sa page, vérifie par habitude comment va sa soeur, et sort à la suite de Ryusei. Torse poil... Euh... d'accord... si ça l'amusait... Elle s'était contenté d'enlever sa cape, elle... De toutes façons, elle ne s'attend pas à ce qu'on la remarque...

Il y a du monde dans la salle, et la plupart regardent Ryusei. Si elle doutait qu'il soit important, elle en a à présent la preuve. Tant mieux, d'un autre côté. Ils ne la verront pas. La jeune femme adresse juste un sourire timide à Alkor, au nain qui lui a enseigné la dague le matin même et à Hélène, avant d'aller se "cacher" dans un coin, non loin d'Ezchiel pour écouter. Et attendre.

Tout bouge doucement et tout ce met à danser, le monde explose lorsque Ryu entre comme une joie contenu depuis trop longtemps qui se repend dans la petite pièce de pierre. Quelques minutes plus grand-chose n’est audible et tout le monde regarde leur général inconnu revenu d’un long voyage en lui hurlant des mots incompréhensible, en trinquant à sa santé, en riant ou en jurant comme un vieux chartrier contant d’arriver à la ville promise où il vas enfin pouvoir faire fortune ! Et il y avait bon nombre de conducteur qui voyait en lui comme une lumière. C’est donc dans ses instant que l’ange quitta Maëlis pour aller voire la belle jeune femme au coter d’Alkor, elle qui était assise à la même table que le grand chef de cette résistance hétéroclite… L’ange avait très vite reçut un verre puis les gens s’était détourné de lui, Alkor lui avait juste fait un signe de tête, il attendait encore pour parler d’eux librement et les présenter.

Mais le jeune homme vint à sa table alors que les bruits n’étaient pas encore éteints et que l’allégresse pulsait encore de partout sans aucun calme. Il s’adressait à elle mais la main d’Alkor qui vint lui chercher le col et sans ce lever il lui murmura quelques mots :

-"Tu n’aurais pas confiance en moi jeune homme ?"

Tout n’a duré qu’un instant et c’est le bras le long du corps que l’homme au regard vairon se lève en posant le calme. Pourtant la chemise de l’ange est bien plisser … Il est plus rapide que Ryu … bien plus rapide. Mais il prend la parole, d’une voie forte et calme alors que la petite demoiselle à coter de lui jette un sourire charmeur à l’ange comme pour dire qu’elle y était surement pour quelque chose mais que personne ne pourrais le prouver.

-"Comme vous le savez tous voilà Ryuseï Okurayami votre général mais voilà aussi ça cellule et ceux avec lesquelles il partira en mission, il se présentera à tour de rôle quand la dernière représentante de ce groupe sera arrivé et nous nous ferons un plaisir de répondre à toutes vos question, mais avant cela messieurs : SALUEZ !"

Un mouvement et tout le monde s’incline devant ces hommes mais aussi devant leur chaperons rouge et enfin devant la porte qui vas s’ouvrir : la porte et Iris.

Partir, m'enfermer, me séparer des autres une fois de plus... Cette vie, je sais bien que j'en suis exclus, mais la douleur reste. Toujours ces regards désapprobateurs, comme si on ne m'acceptait qu'à contrecœur. Je ne suis pas des leurs et je ne suis ici que tolérée car leur chef m'a accepté. Sans un mot, je me dirige vers la porte qu'on m'a indiqué et me glisse dans la chambre. Il fait bon, sombre, sans feu ni fenêtre. Ils n'ignore pas qui je suis, mais savent ils que cet environnement me pèse contrairement à mes semblables ? Je soupire doucement et me laisse aller sur le lit, immobile et les yeux bien ouverts. Je n'ai pas envie de dormir et n'ai pas réellement besoin de ce repos. Peut être le soleil me forcerait il à sombrer si je n'étais pas en route vers l'origine, mais en ce moment, le sommeil me fuit de plus en plus et il m'arrive parfois de ressentir de la fatigue la nuit. Rare encore... Comme un lointain souvenir, comme si une partie de moi cherchait un chemin vers cette humanité perdue.

Je me relève et me dirige vers la bassine pour faire un brin de toilette. Des gestes simples et humain qui me ramènent dans le passé. Je plonge mes cheveux blancs dans l'eau et les essore avant de les laisser gouter, encore humide, sur mon dos. La poussière du voyage s'écoule dans la bassine, mais le souvenir de cette chevauchée en compagnie de mes alliés reste. Me retrouver au milieu de tant de vie, d'un seul coup... Je retire ma robe et me lave au mieux dans la bassine, puis le remet, trempée, avant de retourner m'étendre sur le lit. Les draps blancs seront humides mais qu'importe.

La porte est légèrement entrouverte. L'ai-je mal fermé en entrant ? Les pas de mes compagnons les ont mené vers leurs appartements, mais ils vont sans doute bientôt ressortir. Quant à moi, je devrai rester enfermée. D'abord, l'odeur de l'ange filtre à travers la porte mi close comme il rejoint la salle. J'attends toujours ce sommeil qui ne viendra pas... Je l'attends et le refuse du même coup. Puis, les pas assurés du loup. Mon guide... Pourquoi ne puis-je le suivre ? Des exclamations de joie se font entendre dans la salle, on accueil le général de la résistance avec effervescence. Un instant je me prend à imaginer la réaction que susciterait mon arrivée et je me relève en frissonnant. Je suis une des créatures qu'ils combattent après tout. Les miens ont sans aucun doute fait subir des pertes tragiques à leur communoté. Comment oserais-je me montrer ? De plus, mes compagnons apprendront sans doute ce que je suis car ce qui se battent contre les légions de non vie ne peuvent ignorer ce que sont les vampires. Tout en moi crie mon espèce... Ma peau si pâle, d'autant plus que je ne me nourris que très peu, mes mains griffues et mes yeux d'un rouge sanglant. Comment pourraient ils ne pas reconnaitre ces signes ? Si seulement je pouvais dormir... Je ferme les yeux et attends une fois de plus.

Je me relève brusquement. Je n'ai pas du m'assoupir plus d'une minute mais... Depuis combien de temps n'avais-je pas rêvé ? Du moins, cette sensation s'en rapprochait. J'ai vu le dragon blanc entouré d'une foule d'être du soleil, et en face, la nuit. Des mains décharnées se tendaient vers moi, m'accueillant, alors que les visages lumineux n'étaient que haine et rejet. Je ne veux pas affronter cette scène, mais la crainte de rejoindre l'ombre est plus forte encore et je cours vers la porte. La lumière m'agresse dès que je l'ai ouverte, mais ce n'est pas celle du jour et je me dirige d'un pas incertain vers la pièce. Mes ailes tremblent légèrement, et mes mains bien plus. Je veux faire front, mais ce ne sera pas avec honneur, juste avec les manières d'une créature effrayée. Une voix... Celle d'Alkor m'informe qu'on m'attend. Pourquoi m'avoir envoyé dans ma chambre sans me demander d'en sortir dans ce cas ? Avaient ils prévu ma réaction ? Je reste dans l'entrée, cherchant Ryuseï des yeux, mais sans oser avancer.

- Je suis là... dis-je d'une voix presque inaudible.

Je ne veux pas qu'on me remarque... Je ne veux pas affronter ces regards alors je baisse les yeux. Est-ce mon imagination ? En tous cas je perçois clairement l'odeur de la haine autour de moi et je recule d'un pas. Mes yeux sanglants se relève, affolés, et je cherche à croiser ceux de mon guide. Ai-je vraiment bien fait de venir ? Je suis prête à fuir vers ma chambre au moindre geste que je prendrais pour agressif, ce qui peut tout aussi bien être une main inconnue se tendant vers moi.

Nous y étions. J'étais véritablement le Général de la principale force luttant contre les Pjeyhs dans Fentaeris, la Résistance. Je me détourne de Alkor qui ma présenté et observe réellement la réaction de la résistance. Une explosion lorsque je suis rentré. Il fallait croire que j'étais très attendu bien que je ne sache pas tout à fait pourquoi. Je n'avais rien accomplit d'extraordinaire la première fois, j'avais à peine réussi à blesser ce vieil assassin de Grahande et à présent j'étais à la tête d'un petit groupe fait de deux adolescentes et d'un escrimeur. Certes mes compagnons avaient tous leurs talents que je respectais mais nous n'avions pas réellement fière allure. Qu'est-ce qui motivait la joie de la résistance ? Alkor avait dû beaucoup parlé de moi et en bien. Mais encore une fois, j'ignorais exactement pourquoi. Je ne fais pas vraiment attention à ce que certains s'écrient dans le brouhaha incompréhensible qui vient de naître mais j'entends ceux qui lèvent leurs verre à ma santé. A ceux là j'essaye de répondre un remerciement par un signe de tête mais ils sont nombreux.

Je n'étais pas familier d'une telle popularité et ça ne me convenait pas vraiment. Je tourne le regard sur ma droite, là où le mouvement d'une porte à attirer mon regard. Iris. Je m'approche d'elle. Elle a l'air de se recroqueviller sur elle-même. C'est compréhensible, cette ambiance devait être intimidante pour elle. Même pour moi ce n'était pas l'idéal mais moi je devais être une figure de cette résistance, je ne pouvais me cacher. Arrivé à hauteur de l"ange aux ailes noires, je pose ma main sur son épaule restée froide et mes lèvres dessinent un sourire aussi fin qu'éphémère.

- Je me demandais combien de temps il nous faudrait pour te revoir.

Iris m'avait toujours inspiré une certaine sympathie. C'était probablement dû à la malédiction qui l'affligeait. Je n'avais pas vraiment de souvenir de la venue de cet elfe dans mon esprit. En fait à l'heure actuelle, je me souvenais juste que notre rencontre c'était faite sous la lune et qu'un étrange musicien y avait quelque chose à voir. Cette rencontre ne remontait pourtant qu'à quelques jours. Mais à présent il nous fallait rencontrer d'autre personnes. Dans la pièce je dénombrai une dizaine de chaperons. Donc dix cellules. Nous pouvions donc compter sur une quarantaine de résistants ? Difficile à dire puisque des personnes continuaient de rentrer alors que la pièce se remplissait dangereusement et que toutes les activités de la résistance n'avait probablement pas été arrêtée pour ma simple venue. Du moins je l'espérais, cela aurait donné encore plus d'importance à ce que j'étais. Je ne méritais pas une telle attention. Mais pour achever au plus vite ce moment où tout les regards étaient rivés sur moi, je ne voyais qu'un seul moyen. User de cette attention. La garder entre mes mains quelques instants et finalement m'en libérer en la focalisant sur quelques chose d'autre. La main toujours posée sur l'épaule d'Iris, je lève mon regard d'ébène sur toutes ces personnes inclinées devant nous.

- Relevez-vous Résistants de Fentaeris. Déclarais-je d'une voix grave mais douce. Il est bon de voir autant de visages amicaux qui n'ont pas peurs des marques que la guerre pourrait leurs faire. Vous avez déjà beaucoup entendu mon nom, pas la peine de le dire une nouvelle fois mais de nombreux titres m'ont été attribués et il est possible que vous en connaissiez certains. Je ne souhaite pas être appeler Général si un nom doit être entendu, que ce soit Loup du Ming-Chè. Nos ennemis le connaissent et sauront que je suis là pour eux lorsqu'il parviendra à leurs oreilles.

Je marquais une pause, mon regard parcourant les résistants à la rechercher d'un visage familier. Et je le trouvais.

- Mais je ne suis pas seul, voici mes compagnons. Je tendis le bras pour désigner l'escrimeur. Voici Ézéchiel Alvinar, fine lame de notre cellule. Mon bras change de direction et va trouver Maëlys. Celle qui sera notre guide et notre guérisseuse, Maëlys. Puis mon bras revient le long de mon corps, je n'ai pas besoin de désigner la dernière qui se trouve à mes côtés. Et voici Iris Celeste, celle qui marchera à mes côtés et volera au-dessus de moi aussi longtemps que les Pjeyhs se tiendront dans cette ville.

Je me tais un instant puis m'incline à la manière des Buggïns arrivant presque à l'angle droit.

- Mon bras est offert à la résistance, ma vie à Fentaeris, mon honneur à chacun d'entre-vous.

Spoiler:

L'intervention d'Alkor a mon égard m'avait nettement refroidi. Quelle vitesse ? Et ce regard espiègle de la demoiselle. Celà confirmait mes soupçon, il fallait se méfier de ce petit chaperon rouge... Je remet ma chemise en pace et m'éloigne, me rapprochant de Maëlys. Mais avant d'y parvenir, je vois que Ryuseï prend la parôle, ils nous présentent tour à tour. Pas de doute, malgré son apparence de vagabond, cet homme savait tenir un auditoire à l'écoute. Simple, concis, pas de babillage, il pouvait, à ma grande surprise être un excellent meneur d'homme.

A la mention de mon nom, je fait un léger haussement de tête, levant mon verre de vin à sa santé. Puis je me rapproche de Maëlys. Je voulais en apprendre plus sur cette jeune femme qui nous guiderait au coeur de la pénombre et de l'horreur. C'est souriant et amical que je m'approche d'elle et que j'engage la conversation

-"Ainsi donc, c'est vous qui allez nous guider. J'ai pourtant vu une jeune enfant lorsque nous sommes arrivés et j'ai vue que vous teniez particulièrement à elle. Qui est elle ? Comme l'a dit la femme de notre cher Alkor tout à l'heure, notre part du contrat est de vous protégez en toute circonstance. Malgré notre apparence, notre groupe est soudé par les poids que chacun d'entre nous portons. Ce fardeau, nous le transporterons à plusieurs, et vous pouvez être certains que nous serons à vos côtés dans l'adversité. Avec notre groupe, je peut vous assurer que les maudits mages noirs vont devoir s'accrocher à leurs chaussettes !"

J'avais volontairement utiliser beaucoup de "nous" dans cette phrase. Je voulais qu'elle se sente en sécurité avec nous et qu'il fallait parfois juger au delà des apparences...

Spoiler:

Maëlys se sentait gênée, d'abord parce que, l'espace d'un instant, tous l'avaient fixée du regard, mais aussi parce qu'elle ne comprenait toujours pas. Elle ne se reconnaissait pas vraiment dans le salut que Ryusei adressait à la résistance. Elle ne le connaissait pas, et elle, elle avait peur de se battre... Si elle avait bien compris, elle allait devoir guider un type puissant, et plutôt important... Et qui ne lui semblait pas du genre à rester pépère au QG... Génial, youpi... Ce qui était rassurant, c'est que l'autre fille avait l'air de se sentir aussi à l'aise qu'elle...Maëlys lui adressa un léger sourire un peu crispé, avant de se tourner vers le truc qui venait de s'approcher d'elle... Ah, non, en fait c'était l'épéiste... Souriant, aimable... Mais trop près. Elle recula donc d'un pas, un petit pas, mais assez pour que son malaise soit visible. Elle aurait de loin préféré être juste avec Lunaë, mais n'avait besoin que d'un regard sur Letha pour comprendre qu'il valait mieux qu'elle reste. Bon...

Et l'autre qui commençait son interrogatoire. Erreur numéro une: Il approchait le problème Lunaë. Erreur numéro deux, il la jouait "tout gentil tout cool on va super bien s'entendre..." Non... Non, non, non, non, non, et re non.

"Vous êtes soudés. Je veux bien vous croire. Moi, je ne vous connais pas, je ne savais même pas vos noms ce matin (seulement ce matin?), ni celle de la résistance il y a une semaine."

La jeune femme était légèrement sèche, bien que parlant doucement, mais à bien écouter les inspirations qui émaillaient son discours, ainsi que son ton légèrement tendu, elle semblait plus lutter contre une éventuelle crise de nerfs que vouloir réellement être agressive, même si elle n'avait pas pu s'empêcher d'accentuer le fait qu'elle n'était pas réellement des leurs...

"Moi je ne sais rien. Je ne sais pas qui vous êtes, je ne sais pas ce que vous attendez de moi, ni même ce qui se passe..."

Elle était une fille du voyage, elle. La politique ça lui passait au dessus, de toutes façons elle n'était pas concernée. Elle n'était qu'une jeune femme avec sa petite sœur... Les grands de ce monde ne s'intéressaient pas à elle... Et elle aurait aimé que ça continue... Mais comme le montrait son ton désabusé, elle avait bien comprit que c'était fini...

Alkor se relève suivit par ses hommes puis il les dévisage les uns après les autre les laisses parler et c’est sur le chaperon rouge que son regard s’arrête, sur le chaperon rouge que ses yeux vairons plonge avec intensité, sur ce même chaperon rouge que reste son calme et un sourire mais ce n’est pas lui qui prend la parole, c’est le nain à ses coté qui commence :

-˝Gamine, dans la vie, t’est comme une feuille, soit tu te mouille et tu prends la place que tu veux, soit tu te laisse porter par le vent et tu risque d’arrive dans le M*rde … Nous ici on est tous tremper jusqu’à l’os et grelottant parce là, dehors, il a une bande de crétin qui souffle comme des bourrins pour nous envoyer tous dans la fosse à purin. Alors si toi tu veux pas te mouiller franchement personne ne t’oblige ici, je sais que c’est pas facile, je sais que risque ça vie c’est dure, moi aussi je préfèrerais disparaitre mais moi ils ont tuer ma famille comme de nombreuses personnes ici. Moi avant j’étais juste un guerrier et un voleur, maintenant je suis une haine sans nom et ça, ça ça nous donne notre force, ça nous détrempe, ça nous mouille jusqu’à l’os et nous immunise à leur saloperie. Quand la guerre sera finit je disparaitrais surement mais pour le moment la feuille est tellement tremper que moi j’ai décidé d’être un roc tranchant qui pousse un crie strident et désagréable pour ceux qui souffle ! Les laisses pas tuer ta sœur pour devenir l’un des nôtres … Parce que l’important c’est de ne jamais regretter tes actions, jamais de la vie et de pouvoir se retourné sans se dire que l’on a faillit une centaine de fois…˝

Un instant il regarde sa main qui c’est fermer sur le verre de bois et qui l’a interrompue dans un craquement sinistre, le bois est sur le sol, le vin sur sa main et la couleur du sang qui goute lentement de son poing qui l’a tant fait coulé … Ses yeux se ferment puis son regard revient et il sourit à la petite demoiselle comme Alkor l’a fait avant lui. Son chef le regard alors qu’il lève sa main poisseuse de sang.

˝… Moi je ne regrette rien, ni le sang que mes mains on versé ni la mort qu’elles poseront. La seul chose que je pourrais regretter c’est de ne pas avoir trouvé Alkor plus tôt … Mais ce n’était pas de mon ressort, le destin, Origine ou même Changement ne m’avait pas laissé ce choix alors maintenant je me bats ! Force, et Honneur !˝

Il frappe son poing sur sa poitrine et le lève au ciel alors que chacun fait le même mouvement et hurle comme un crie de rage jeter par les pierres au vent qui ne les tuera pas :

-˝FORCE ! ET HONNEUR !˝

Alkor sourit de plus belle, il attend les vraies questions mais il attend aussi un être qui devrait bientôt arriver … Bientôt … Mais avant cela il avait une question que l’ange lui avait posée …

-˝Les chaperons rouge sont toutes des jeunes femmes … Pour se retrouvé dans les labyrinthes qui sont notre domaine il fallait les connaitre avant que le sort ai été lancé ou les apprendre en passant au travers du sort : Les yeux d’une enfant … Voilà ce qu’il faut, mais mieux que cela il faut les apprendre quand on est déjà au cœur du sort … Je vous présente le cœur. Les autres, vous ne pourrez pas apprendre, pas vous retrouver dans ses lieux, voilà pourquoi je vous demande de prendre soin de votre seul guide. Nous ne pouvons nous permettre d’être retrouvé.˝

Il sourit de plus belle et attend.

Une main vient se poser sur mon épaule et la vérité revient. Les multiples regards de la foule ne recèlent ni haine ni menace. En fait, ils ne semblent presque pas s'intéresser à moi. J'en profite pour me positionner un maximum derrière Ryûseï afin de me faire oublier, mais ces yeux me clouent sur place. Je me tends sous la main du loup, posant mes yeux rouge sang sur celle qui m'a lancé un si mauvais regard. Elle est au coté d'Alkor, protégée par un grand homme que jamais je ne pourrais vaincre même si je le désirais, alors pourquoi cette haine ? Je voudrais me convaincre qu'elle en a contre ma race et non ma personne, mais la blessure est encore trop à vif. Puis la crainte évanouie pour faire place à la honte. Je cherche à nouveau le jeune chaperon rouge et lui offre un regard d'excuse. J'ignore si elle comprends mes sentiments, mais je ne peux pas m'avancer. La bête tremble déjà devant cette assemblée dont la plupart des membres pourraient m'exterminer sans réfléchir si la loup n'était pas à mes cotés. Je tourne les yeux vers lui et lui rend son sourire. Il est plus que jamais mon guide en ces lieux où je ne pourrais marcher seule. Bien plus que le chaperon rouge qui nous guide, bien plus que Delvïss et son messager.

- Je ne disparaitrais jamais bien longtemps à moins de perdre la trace de l'Origine, Loup.

Il y a tant de monde... Depuis combien de temps ne me suis-je pas retrouvée devant une telle foule ? Des années, beaucoup d'années. Un temps bien lointain où je dansais dans les foules au son de cette musique que j'aimais tant. Un temps révolu à jamais... Qui s'est fini avec la première apparition de Zoltïss sur ma malédiction. Le sourire tremble sur mes lèvres, puis s'imprime avec naturel. Les visages sont si différents pourtant... Au lieu de la joie légère qui peuplait ceux des elfes, tous ici porte le douloureux accent de la guerre et de la souffrance. Malgré tout, ils sont tous unis autour d'un but et accueil le loup plein d'espoir. Sans y prendre garde, je m'avance d'un pas sans pour autant dépasser mon compagnon, ne cherchant plus à me cacher. Est-ce la voie que je dois suivre ? Celle de la guerre, mais surtout celle de l'union pour une même fin ? Une partie de l'obscurité qui m'alourdissait le cœur s'envole et quelques plumes blanches viennes éclairer mes longues ailes noires. Elle tremblent comme des feuilles d'automne fragiles, prêtes à se décrocher, mais pas une ne tombe au sol.

J'ignore quelle est ma place dans ce groupe. Personne ne me l'a donné alors que j'ai bien plus de raison de me sentir déplacée que la jeune guérisseuse. Chaperon rouge... Je semble plus jeune encore que notre petite guide, mais mon physique ne reflète en rien mon âge. Je dois avoir environ vingt cinq ans maintenant ? Est-ce comparable aux ages humain ? Non... Toutes ces années que j'ai passé seule à errer à la limite des ténèbres ne comptent que peu. Elle sont une seule et même journée de cauchemar, un rêve que seule la musique de Delvïss a pu faire éclore. Suis-je ici pour protéger le loup ? Pour devenir son ombre quand nous avancerons vers les ténèbres ? Si telle est ma tache, je m'en acquitterai de mon mieux sans perdre ce sourire. Je ne connais pas vraiment cet honneur dont tous parlent, mais je pourrai aisément en adopter les principes jusqu'à les faire mien, moi qui n'en ai jamais vraiment eu. Je tends doucement une main griffue vers le jeune fille, lui offrant un sourire. Ce n'est pas vraiment à elle que je m'adresse, plutôt à Alkor, mais mes yeux de sang ne la lâche pas un instant.

- Puisque tu fais partie des miens, tu peux compter sur ma protection pour ce qu'elle vaut, petit chaperon rouge.

Force et honneur. J'aimais cette phrase qui résonnait dans mon esprit, un peu à la manière d'un hymne. De magnifiques paroles assurément. Emporté par elle, je posais ma main droite entre mon cœur et mon épaule. Force de mon bras et l'honneur en mon cœur. Du moins c'était la signification que je voyais à ces mots. Les miens n'avaient pas créé autant d'émoi et tant mieux. Je préférais que nous ne nous attardions pas sur quelques lubies que j'avais eût de vouloir me faire appeler par mon nom de Ronin. C'était quelque peu idiot mais il le serait d'autant plus de me rétracter maintenant. Mais notre chaperon, elle semblais vouloir se rétracter. Alors que Ézéchiel et Iris mon montré leurs soutient, elle ne se sentais pas soudé à nous. Je la comprenais. Comment l'être ? Ézéchiel et moi étions soudé par une sorte de rivalité et Iris et moi par les paroles échangées sous la lune. Et bien que je ne me souvienne plus de la teneur exacte de nos propos à cet instant, je me souviens qu'elles étaient d'une grande importance, qu'elles ont scellées nos destins le temps d'apprendre à repousser nos malédictions respectives dos à dos. Il semble que je n'ai pas besoin de m'essayer à expliquer à notre jeune guérisseuse quel pourrait être son rôle à venir. Un nain bardé d'armes s'en occupait pour moi. Je me devais cependant d'ajouter quelque chose. Je pose mon regard sur elle et parle avec cette voix calme et grave qui est la mienne dans ces moments de paix.

- Je ne te connais pas plus Chaperon et je ne considère aucun lien avec toi sinon ceux que les kamis ont tracés dans le futur à venir. Mais ces liens se traceront, avec le temps et le sang alors pour l'instant, acceptes-tu simplement de marcher avec mes compagnons et moi dans les ténèbres pour essayer de trouver un peu de lumière ?

Je reste une seconde de plus à fixer Maëlys puis mon regard se tourne vers Alkor. Une seconde car il m'est difficile d'accorder plus à cette enfant. Elle est réellement un espoir mais elle pourrait sombrer, comme nous tous. Seulement arriverait-elle à se relever ? Toujours était-il que si elle restait avec nous, il demeurait des choses qu'il lui faudrait apprendre en peu de temps, tel que le combat. Mais la peur et le danger imminent ont tendance à vous faire apprendre très vite. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle ne se figerais pas face à la charge de travaille. Mais peut-être qu'avec Ézéchiel comme précepteur elle saurait aller plus vite ? Après tout il était homme rapide et intelligent. Pour ma part, je devais d'abords guider Iris qui avait elle aussi à apprendre, la lune me l'avait confiée et je n'avais pas l'intention de la laisser sur le côté. M'accueillir était une bien belle chose, tout comme créer une nouvelle cellule de résistance. Mais qu'en était-il à présent ? Que pouvions nous, ou plutôt qu'allions nous faire pour résister ? J'avais besoin d'information au sujet de cette résistance si je devais en être le Général car cela me mettrait en première ligne si Alkor devait mourir. Mais si il devait mourir, je ne donnais pas cher de nos misérables vies. Nous devions devenir capable de nous battre vite et bien pour vaincre les Pjeyhs mais nous devions aussi êtres intelligents et préparé mentalement.

- Duc Zirejar-Dono, qu'en est-il de la résistance ? J'entends beaucoup parler d'elle et je commence à en connaître les visages. Mais qu'en est-il véritablement ? Combien sont à nos côtés ? Quels sont nos ressources et nos actions ?

Mes questions pouvaient être résumées en une seule. Que pouvez vous me dire sur la résistance ? Dites m'en le maximum car j'ai besoin d'être certains de tout mes appuis. Je ne pouvais me permettre de présumé de l'une ou l'autre chose et finalement la voir s'effondrer au moment capital. Il fallait être prêt et pour cela je n'attendrais personne.

Je répond tout d'abord à Maëlys, toujours en gardant un ton qui se voulait le plus doux et le plus amical possible...

-"Nous ne demandons qu'à être guidés. Moi aussi j'ai été un peu emporté dans cette tourmente, et je ne sais par ou commencé. Mais je suis persuadé qu'Alkor nous dira tout ce dont nous avons besoin... Pour ce qui est de se connaitre, je suis sûr que nous aurons l'occasion de parler en chemin. Après tout nous ne nous sommes rencontés qu'hier..."

Puis je vois Iris tendre sa main vers notre jeune Chaperon... Je sens la gêne, à la lumière des torches, sa peau pâle et ses mains griffues peuvent en surprendre et en freiner plus d'un. J'arrive à déceler la beauté des anges dans ses yeux, dans ses gestes... Mais peu peuvent la voir véritablement. Je suspectai néanmoins que le lien entre Iris et Ryuseï était plus fort que ce que j'imaginais... Peut être en apprendrais je plus sur ce lien dans le futur.

Puis ensuite le samouraï qui se présente. Plus conventionnel, il n'en reste pas moins confortant, et une nouvel fois cet homme que je respecte montre sa valeur dans le choix de ces mots. Je ne sais si Maëlys sera la meilleure addition à notre groupe, mais nous ferons tout pour que celà se passe au mieux, je le savais. Pour trouver un peu de lumière, dans ce ciel sans soleil. Pour venger nos frère, de nos lames vermeilles... Cette phrase qui me revient de mon éducation d'Haut-Ange, j'en vois le sens aujourd'hui...

Enfin le samouraï pose la question qui me brulait les lèvres... J'étais suspendues à celle d'Alkor, tentant de noter un maximum d'information...

Spoiler:

Elle n'avait pas prévu que le nain et Alkor l'entendraient. Plusieurs personnes se tournaient vers eux alors que le nain parlait, mais la rougeur qui envahissait les joues de l'adolescente n'était pas due à la honte de se retrouver observée. Mais à la honte que les paroles du nain faisait naitre en elle. Elle avait compris pourquoi il fallait se battre, et si elle les avait rejoint, ce n'était pas uniquement parce qu'ils protégeaient sa soeur en son absence. Mais aussi pour qu'elle n'aie pas à vivre cachée et dans la crainte. Seulement, durant les trois jours qu'elle avait passé là, elle n'avait compris ni le but des pyrej, ni le pourquoi de la situation, et encore moins ce à quoi elle pouvait servir. Le nain comme Alkor avaient pu le voir lorsqu'ils avaient commencé à lui apprendre à se servir de la dague que lui avait offert le chef de la résistance, elle était incapable d'attaquer, tout juste de se défendre maladroitement, perdant tous ses moyens quand par hasard elle touchait l'autre... Force et honneur? Elle ne possèdait ni l'un ni l'autre...

La jeune fille se contenta de sourire, un sourire sans joe, presque cynique. Ils étaient bien mal barrés, s'ils comptaient sur elle. Oh, c'est sur, les guider dans le labyrinthe (au travers d'un sort à la noix d'ailleurs, mais passons), sans problème... Elle s'en sortirait vite très bien... Mais pour le reste... Ses trois compagnons, chacun à sa façon la rassura, et elle leur sourit à chacun, toujours pas très assurée, mais au moins ça ressemblait plus à un sourire que le truc d'avant...

"Maëlys... Pas chaperon..."

Elle n'arrivait pas à dire plus. A avouer son manque de confiance, et son engagement malgré tout. A les prévenir de la peur qu'elle avait, pas seulement pour elle, mais pour eux, de les mettre en danger...

De toutes façons, Ryusei reprit l'attention de tous, la sienne comprise, en posant quelques questions précises sur la résistance. Même en étant arrivée avant eux, elle n'était pas plus renseignée, et ces informations l'aideraient à en savoir plus... Surtout que si elle avait bien compris, le gonze aux bandages il était pas n'importe qui, donc il y avait à parier qu'ils allaient pas se tourner les pouces...

Il sourit de plus belle, Alkor le grand guerrier propulsé politicien par nécessité et maintenant chef de ce qu’il a toujours aimé, la lumière d’une liberté promise à ceux qui veulent se battre pour elle… Et même dans cette petite pièce sous terre chaque homme respirait ce qu’on pourrais appeler une liberté par rapport à ce que vivait ceux qui était à la surface … La nourriture ne fait pas tout et même si l’on veux défendre son pays personne ne devrais à avoir à ne plus réfléchir et à fermer les yeux sur ce qui se passe vraiment. La liberté…

-˝Liberté, c’est la seule chose pour laquelle nous nous battons à présent, la seule véritable flamme qui nous guide, nous voulons la donné à ceux qui l’on perdu sans le voir, à ceux qui courbe le dos sans véritablement comprendre qu’on leur à volé le droit de pensé par eux même. Et pour cela, parce que nous regardons nous somme proscrit, honnie et hors la loi. Nous voulons que les hommes soit égaux, que personne n’ai de droit intransigeant sur les autres, comme pouvoir choisir de donné la mort d’un claquement de doigts ? Même sous la roi cela n’était pas faisable mais à présent … A présent tout n’est que mort ici, mort et nuit. Nous somme une petite lumière qui à bien l’intention de brillé toujours plus fort !

Cette petite lumière est constitué de seize cellules comme nous nous nommons entre nous car si l’un de nous est attraper peux de chance que les autres ne fasse pas partie du même convoi pour la chambre des tortures. Seize cellules de quatre personnes en moyennes plus la mienne et celle qui va te suivre dès à présent. Chaque cellule à sa spécialité de la destruction pure et simple de bâtiments et de convoi…˝

En disant cela il montre deux cellules donc l’une est constitué de Rorkhan et l’autre d’homme qui semble être des magicien accompagné d’une montagne de muscle qui observe Ryu du haut de ces deux mètres et quelques grosses briques avec un sourire des plus sympathique. Il serait assez facile de comprendre pourquoi on l’appelait l’ours et pourquoi sa cellule avait elle aussi son nom.

˝… A l’assassina de personnalité ou d’homme plus simple qui malheureusement pour eux sont trop important pour les Pjeyhs pour être en vie et croit trop en leur cause pour vivre parmi nous …˝

Une cellule s’avance, elle était dans le coin presque invisible. Deux femme et un homme tous fin et élancer portant des habits noirs sur lesquelles ont aperçoit encore quelques taches de sang frai prouvant qu’ils reviennent de mission. Leurs mouvements sont ceux des chats et leurs yeux semblent s’en approcher tandis qu’a leur flan pendent des centaines de griffes sous forme de couteau ou d’autres armes de cette caste que sont les assassins.

˝… Et tout ce qui pourrais être au milieu ou excentré. Nous trouvons toujours la cellule dont nous avons besoin pour chaque travail qu’il soit complexe où simple. De la protection d’un lieu à l’évanouissement d’un autre. De retrouvé quelqu’un à l’infiltration politique en passant la simple reconnaissance où le fait de rester cacher tranquillement dans un endroit à attendre des heures.

Voilà ce que nous faisons, nous brulons la gangrène à petit feu, les empêchant le plus possible de se recrée ou de s’étendre, de construire leur armé où de la ravitaillé mais surtout de vivre sans la peur qu’il dispense eux aussi. Nous somme ici pour rappeler eux hommes qui veulent bien le voir qu’il y a encore une chance de vivre en paix, nous somme ici pour essayer de renverser ce régime qui nous détruira. Krogan reviendra avec un roi, il nous l’a promis alors nous lui laissons cette opportunité car les Pjeyhs ont assassiné tout les prétendant directe au trône, plus personne ne vient des familles puissantes de Déméria mis à part les quelques hommes que nous avons encore ici.˝

Son sourire perdu revient sur ses lèvres à chaque fois qu’il parle de ses hommes, on sent une grande fierté dans ses paroles et ces gens le lui rendent bien, eux aussi sont heureux de le servir. Il continu en répondant à la dernière question :

˝Pour ce qui est de nos ressource nous les volons principalement aux Pjeyhs … Je te présente nos principales ressources matériel ou plutôt leurs source :˝

Une autre cellule s’avance, elle est constituée d’une jeune femme qui doit avoir l’âge de Maëlys et d’un garçon qui ne doit pas être bien plus vieux. Juste derrière eux l’homme doit avoir une trentaine d’année et à répondu au salue de Ryu par les mêmes gestes, maintenant qu’il est facile de l’observer on remarque facilement en lui les traits des Buggins du lièvre à son sourire malicieux et son plaisir toujours présent dans ses yeux un peux fou. Le quatrième est un homme d’une trentaine d’année qui semble ne rien avoir de particulier ci n’est la légère souffrance dans les yeux que l’on retrouve dans ceux de tout les magiciens présents ici, souffrance généré par Alkor et son œil qui serais comme une vieille blessure laisser trop longtemps dans le froid.

˝Agathe leur chaperon rouge, Lucas leur singe, Fula leur acrobate et Laren leur illusionniste. La meilleure équipe de voleur qui n’ait jamais existé, demande leur quelque chose qui existe et ils te le récupèreront. Quant au reste de nos ressource il nous est fourni par le marcher noir que nous protégeons en contre partie car si la nourriture coule à flots beaucoup de choses sont devenu trop cher et ne servent plus qu’au nobles … Certaines personnes aimes toujours s’en procuré aux delà des limites fixé par l’état.

Maintenant … Je crois que nous avons aussi quelque chose à faire, quelque chose que nous venons d’apprendre. Demain rentrera dans la ville un contingent de cinq cent hommes protégeant Vilrys Pjeyhs. Avec cela il y aura toutes les aberrations néoromantiques qu’il peut contrôler et son groupe de mage noire dont il ne se sépare jamais … Rajoutant sa cours de courtisanes et l’on a au moins milles êtres, le souci c’est que je voit pas de meilleur moment pour l’assassiné car l’accès au château nous est trop complexe … Il faut que je soit de la partie pour que nos hommes puissent rentré dans cette place forte armé et ce simple fait déclenche des centaines d’alarmes trop complexes pour être désactivé … Hors comme il est très protéger à l’intérieur du château je ne voit pas d’autre possibilité.
Nous avons une dizaine de maison sur la route qu’il va empreinter assez regroupé pour être intéressantes, mais nous pouvons aussi l’attaquer dans la campagne… Je te laisse proposer un premier plan toi et ta cellule, je suis là pour répondre à toutes vos questions et nous en discuterons juste après… J’espère que Krogan arrivera à temps pour participer aux festivités.˝

Je garde ce même sourire étrange, un peu perdu. Mes compagnons accueillent eux aussi le petit chaperon, mais ils se préoccupent aussi beaucoup de cette guerre que nous devons mener. Je n'y ai pas encore trouvé ma place, mais puisque la voie passe au travers des armes, je me battrai. Tandis qu'Alkor explique la résistance, j'observe les danseurs. Ils le sont tous, cavaliers d'une valse que chacun mène à sa mesure. Tant d'hommes et de femmes si différents et pourtant unis pour une seule idée : la liberté. Oui, j'ai ma place parmi eux. Certains cherchent à vaincre la mort, mais pour ma part, je me battrai contre la non vie qui m'anime. N'est-ce pas le meilleur moyen de repousser ma malédiction ? Me battre contre mes semblables, contre ceux qui ont abandonné l'humanité. Danser pour mes compagnons et protéger le loup, celui qui a pour la résistance une immense importance. Je m'acquitterai de ma tache avec joie.

A peine arrivé, Alkor demande déjà notre aide pour une mission. Je ne sais que répondre et m'efface derrière Ryuseï. Je ne suis pas guerrière, juste danseuse et chasseuse quand il le faut. Je peux être une ombre traitresse planant au dessus des têtes ennemies, mais en aucun cas mener des hommes au combats. Les forces semblent si déséquilibrées... Est il vraiment possible de vaincre une telle armée ? Je n'en doute pas après avoir vu de quoi mes compagnons sont capables. Mais pas sans un plan. Il y aura là bas des créatures bien plus sombres que ceux de mon espèce et en un cortège bien trop important. Il faudrait les enfermer et les éliminer un à un... Je murmure, comme me parlant à moi même. Une voix légère que seuls ceux qui se trouvent proches de moi pourront entendre.

- Va t-il vraiment suivre la route ? Ce serait trop simple... Le feu pourrait être un alliés précieux si nous étions sûrs de sa route, mais il n'a aucun intérêt à prendre un itinéraire aussi prévisible. Ne craint il pas ceux qui s'opposent encore à son pouvoir assez pour avoir prévu un plan de défense ? Compte il sur le seul nombre de ses protecteurs ?

Je ferme les yeux un instant. Le jour se lève, je le sens et un être en moi me crie d'aller m'étendre à l'abri de la lumière. Je refuse simplement, m'accrochant à ce que je considère maintenant comme mon devoir. Je reprends, toujours aussi doucement, exprimant tout haut mes pensées.

- Nous ne sommes pas assez nombreux pour tuer tous ses alliés... Il nous faudra viser le cœur. Si la voie des airs te semble préférable, je suis là...

Je réponds au salut du lièvre en m'inclinant moi aussi. Je n'avais jamais rencontré quelqu'un de ce Dojo. En fait j'avais rencontré très peu de Buggïn. Et cette sorte de malice qui l'habitait m'intriguait. Cela ne ressemblait pas à ce que je connaissais des Buggïns. Mais il y à trop de choses à prendre en compte pour que je me concentre sur ce détails. Nous avions donc les ressources nécessaires et des cellules talentueuses dont nous pourrions nous servir pour vaincre Vylris Pjeyhs. J'avais déjà entendu le nom de cet homme. Alkor m'en avait déjà parlé. C'était celui qui avait tout organisé. Le coup d'état, le conseil de noble. Il était à la tête des Pjeyhs même si à mes souvenirs, certains pouvait prendre sa place. Sa mort serait néanmoins un grand coup. Si un nécromancien comme lui mourrait, nombre de ses créations devraient mourir également. Il était malgré tout possible qu'elles survivent quelques temps à causes de l'atmosphère emplie de cette magie malsaine mais elles finiraient par mourir. Mais comment parvenir à le tuer ? Mille têtes pour le protéger ? Avec 16 cellules, nous n'étions même pas une centaine. Il nous fallait donc réduire de façon drastique le nombre de protecteur de Vylris sans quoi nous serions incapable de l'atteindre. Je réfléchissais aussi vite et bien que je le pouvais. Nous n'avions pas de temps à perdre et il fallait établir le meilleur plan possible avec un minimum de temps. Derrière moi, Iris murmure quelque mots. Je lui réponds, plus fort pour que tous puissent entendre.

- Il suivra la route. Son arrivée est une formidable démonstration de pouvoir. Il ne craint pas la Résistance, au mieux il s'en méfie. Je marquais une pause, les yeux plongé dans ceux de Alkor. Je réfléchis. Cet œil rouge qui mange la magie. Ce roi que Krogan à dit pouvoir amener.

- Comme l'a dit Iris, le feu peut-être notre allié. Certains cellules sont capables de détruire des bâtiments entiers ? Alors nous devons bloquer tout issues avec les bâtiments eux-mêmes et répandre le feu afin de les prendre au piège. L'inconvénient serait les mages qui pourraient déblayer rapidement mais Alkor, si votre œil est capable de dévorer leurs magies, nous n'auront pas de soucis à nous faire de ce côté là. Il faudra simplement s'assurer que aucun d'eux ne puisse s'éloigner pour incanter. C'est pourquoi notre cercle de flammes se devra d'être un étau dans lequel leurs magie étouffera. Là, notre infériorité numérique deviendra un avantage car il nous suffira de frapper les yeux fermer pour frapper nos ennemis. Nous n'aurons plus alors qu'à nous concentrer sur Vylris en mettant en œuvre les talents de chacun pour mettre à bas tout ceux qui tenteraient de ce dresser sur notre chemin.

Le plan pouvait prendre forme. Il suffisait de le mener à terme. Mais il était complexe de l'établir ainsi, simplement en parlant. Il y avait beaucoup d'informations à prendre en compte et beaucoup de chose qu'il nous faudrait voir plus en détails. Mais pour cela, il faudrait que chacun y mette du sien. Iris l'avait fait en proposant la voie des airs. Il est vrai que grâce à elle, quelqu'un pourrait tout à fait traverser les lignes ennemies et se retrouver face à Vylris. Si c'était Alkor, son œil dévorerais la magie de l'escorte du Pjeyh et alors les mages de la résistance aurait tout le loisir de déchaîner toutes leurs énergies sur les dernières défenses encore debout. Je pensais aux éclairs d'Ézéchiel ce genre de manifestation de puissance nous permettrais d'éliminer aisément les abominations mort-vivantes et de décourager les vivants qui escortaient Vylris.

Résistance, il nous faut nous mettre en action.

Un attaque massive sur un grand Pjeyhs... Celà me convient... Cinq cents hommes ! Voire mille donc avec les abomination mort vivante... L'attaque massive n'était pas vraiment ma tasse de thé en général, agissant plutot en solo. Néanmoins le plan consistant à les encerclé de bâtiments en flamme me convenaient... Mais j'essayais de penser avec plus de hauteur, à la manière des anges... Si l'ennemi est plus puissant, il faut pouvoir attaquer à ses point faible avec précision plutot qu'avec brutalité... Et attaquer sous des angles innatendus!

La voies des airs était idéal pour insérer plusieurs combattants expert de corps à corps au milieu de confusion qui ne tarderait pas à régner au milieu des rangs adverses. Mais surtout pour éviter les éventuelles échappées de notre cible qui ne tarderait pas à s'enfuir si la situation tourne au vinaigre.

J'émis cette hypothèse à Ryuseï

-"Si je puis me permettre il faut mettre au point une stratégie infaillible. Comme l'a dit Alkor, s'il nous échappe maintenant, c'est terminé. C'est pour celà que toi, Iris, tu devras patrouiller dans les airs et nous avertir si notre cible tente de s'échapper par la voies des airs. Je suppose que Fentaeris possède aussi des souterrains et des égouts... Venir du dessous peut aussi être une excellente idée vue notre connaissance du terrain... De plus avec nos talents respectifs, je suis sûr que nous pouvons encore améliorer ce plan de base... Qu'en pensez vous général ?"

J'espérais son approbation, mais je ne suis pas grand stratège, peut être en sait il plus que moi sur la question...

Spoiler:

Euh... J'ai mal du comprendre, là... On va attaquer une armée de 1000 à... 60?! C'est pas sur la résistance que je suis tombée mais sur les suicidaires! Et eux qu'on pas l'air dérangé par cette idée... Moi, si ça vous dérange pas, j'vais m'inquiéter un peu, moi hein?

Les morts vivants... Le feu est une bonne idée pour les bloquer, d'après ce que j'ai compris, mais... Est-ce que c'est suffisant? Même si Alkor peut bloquer leur magie, c'est un plan qui repose sur beaucoup d'incertitudes... Est-ce qu'il peut bloquer autant de monde? Voyons si j'ai tout compris... Le feu, Iris et Alkor par la voie des airs, d'autres par les souterrains... Ca ça va mettre les chaperons en première ligne, si j'ai bien compris... Et ça me semble particulièrement dangereux pour tous. Est-ce ma nature de guérisseuse ou juste ma sensibilité particulière, toujours est-il que je préfère chercher une solution aussi sure que possible...

Alors je fouille dans ma mémoire. Dans mes connaissances. Dans tout ce que je peux trouver, toutes les idées qui me viennent pour aider, à ma façon...

"Si eux ne peuvent pas utiliser de magie... Nous non plus, n'est-ce pas?"

Je ne suis même pas sure que j'ai été entendue, vu comment je n'ai pas parlé fort, encore trop honteuse de tout à l'heure. Et de toutes façons, je m'en moque. Je ne compte pas sur la magie... Les seuls alliés que je possède sont les plantes. Et les plantes qui peuvent être utiles en fumigation...

"L'opium... la fumée d'opium brouille les sens et la magie... et on peut éviter d'inhaler la fumée avec des masques... Le datura est un excellent somnifère, mais je ne crois pas qu'on en aie suffisemment pour que ce soit utile. Le poivre brouille la vue, mais je ne connais pas de moyen de s'en protéger pour nous même..."

Je soupire de frustration. Toute à ma réflexion, je ne me suis pas rendue compte que je parle à voix haute, trop occupée à rechercher une plante utile. Efficace. Mais je ne trouve rien. Rien de plus efficace que l'opium, un truc aisé à trouver, certes, mais dont je ne suis pas sure qu'il fonctionne sur des morts vivants...

"Si on utilise les bâtiments, il faut faire attention qu'il n'y aie personne... Et sur les 1000 personnes, rien ne dit qu'on pourra tous les coincer en même temps..."

Ce qui poserait un véritable problème, plus que les plantes que je peux proposer...

Alkor déplie une carte et la pose sur la table alors que leur cellule est déjà en train de prendre des idées les autres font de même alors que FuLa lui à décider de commencer à jongler avec des cailloux et tout ce qu’il à put voler aux autres cellules sans que celle-ci ne s’en rendent compte … Ce qui fait rapidement pas mal d’objet d’ailleurs. Une petite voix répond à Maëlys, c’est celle de la petite voleuse qui c’est posé à coter d’elle et sourit et lui tendant l’une de ses sacoches d’herbes.

-˝Tout d’abord ça c’est à toi … Ensuite, pense que tout le monde ici ce débrouille très bien alors ne t’inquiète pas trop pour eux. Pour finir tu a raison, le souci c’est que l’œil d’Alkor n’a aucun effet contre la magie du changement et que les nécromants sont des mages du changement … Donc Vilrys aura encore tout ses pouvoir comme bien une personne sur quatre qui en possédait avant … Ce qui fait du monde crois moi.˝

Alkor lui avait déjà reprit la discussion avec le reste de la cellule de Ryu :

-˝Oui certaines de nos cellules peuvent détruire des bâtiments sans le moindre souci, la cellule de l’Ours est surtout spécialisé dans ce genre de cas mais n’oublie pas que je viens des Equarisseurs de Lunes et que toute ma cellule est capable de faire ce travail. Ce que je comptais te proposé était que je parte en avance pour lui rappeler que nous existons et que je harcelle sont arrière garde avec deux autres cellules, pendant ce temps tu prendras le commandement ici et tu pourras aller facilement repéré les lieux.˝

Il trace du doigt un chemin qui vient de la porte est et traverse la ville en direction du château céleste. Un instant il s’interrompt sur un groupe de maison qu’il montre à Ryu … Ce sont les leurs pas besoin de parole pour le lui dire, juste de compter jusqu’à dix en les désignant une à une… pas un vrai tas, quelques maisons d’écart mais il suffit de les vidé ces dites maisons …

˝Là on est maitre. Mais Letha reste avec toi et elle sait tout ça. La question c’est est-ce que cela te vas ? Je les harcellerais comme je le fait souvent, sans chercher à éteindre le groupe de tête avec plus d’ardeur, nous ne somme pas sensé savoir que Vilrys est dedans … Mais je vais épuiser ses hommes en quelques passent, disparaitre … Si cette plaine ne vos pas les zones Rorkhan ma chaperons rouge à quelques tours dans son sac et ce n’est pas une bande de nécromants qui vont m’empêcher de faire vivre la flamme de la résistance … Et si tu vois Krogan, il serais de bon ton qu’il nous rejoigne si il le veux bien.
De plus le faite que je ne sois pas avec l’avant-garde vous laisse le champ libre pour les mages pour préparé son arrivé et Iris ou Krogan pourrons toujours me faire remonté jusqu’au centre des hommes si c’est là que tu pense que je serais le plus adroit.˝

Il sourit et prend sa lance d’une main ferme.

˝Qu’en dis-tu mon ami ? La chasse reprend ?˝

Toujours légèrement en retrait, j'observe la carte. Les maisons sont un peu trop éloignées les unes des autres... Il faudra bien préparer les lieux pour que le feu gronde autour d'eux. Une légère impatience s'empare de moi. Je ne suis pas pressée de voir des gens tomber, même si ils sont nos ennemis. Mais voir les murs de flammes s'élever dans l'obscurité... Je ne peux m'empêcher de sourire, admirant d'avance ce merveilleux spectacle. Je n'ai pas parlé du feu par hasard bien entendu. Non seulement, je sais combien les miens en souffrent, mais loin de la fuir, je l'admire de tous mon cœur. Il est une danse solitaire, une lumière chatoyante dans la nuit. Il est un fragment de soleil sous les étoiles, pour moi qui ne peux plus voir l'astre doré. Et je le connais pour l'avoir tant côtoyé avant que la vie ne me quitte. Il faudrait de l'alcool pour qu'il tournoie, piégeant nos ennemis. beaucoup d'alcool, à moins de trouver une autre substance inflammable. Mais l'odeur sera sans doute bien forte et ils ne plongeront pas dans le piège.

- Il sentiront l'offrande que nous feront au feu... Les flammes sont voraces et elles ne nous aideront que si nous les nourrissons correctement. Les plantes de notre chaperon pourraient dissimuler l'odeur, mais pas sans y superposer une autre. Peut être serait-ce suffisant ? Si ils s'attendent à un asseau de fumée, peut être ne prendront ils pas garde au feu ? Ou avez vous un autre moyen de faire s'élever les flammes ?

Je détourne les yeux, hésitante. J'aurais largement préféré poser mes idées devant mes compagnons uniquement. Mais peut être sont ils tous sensés le devenir ? Peut être sois-je me lier à eux comme je me suis rapprocher du loup et de l'ange blessé ? Quelque soit mon destin, Ryuseï est mon guide et tant que je le suis, je ne doute pas d'être sur le bon chemin. Je reprends une lente inspiration et plonge mes yeux rouges sur Alkor. Je devrai le porter si Krogan ne vient pas... Je crains toujours un peu de m'approcher de lui, mais je le ferai. N'ai-je pas moi même proposé mes ailes ?

- Quand vous voudrez vous rendre au centre du combat, appelez moi et je viendrai. Le feu ne m'arrêtera pas à moins que les flammes ne me dévorent.

Un triste sourire... Mourir dans le feu ne serait pas un bien grand sacrifice. Douloureux sans doute, mais si beau... Mais non, je ne peux pas mourir et laisser mon guide seul. De plus, la bête ne me laissera pas faire même si elle ne peut rien contre ma fascination pour le feu. Une nouvelle vague de sommeil tente de m'emporter et je résiste à nouveau. Je n'ai aucune envie de me terrer dans ma chambre alors que mes compagnons prévoiront l'avenir. Mais nous auront sans doute tous besoin de sommeil. Je cherche le regard d'Ezéchiel, lui qui semblait si épuisé sur le dragon... Il n'a pas du avoir le temps de se reposer. Mais je plonge mes yeux sanglant sur la carte avant de parler, afin que personne ne se sente particulièrement visé.

- Nous devrions aussi dormir avant ce combat... Nous en aurons tous besoin...

Et je devrais aussi me nourrir pour avoir vraiment toutes mes forces, mais je n'essaierai pas et n'oserais pas non plus demander. Pas devant tant de regards... Peut être plus tard, si j'en ai l'occasion. Sinon, la rose de sang me retiendra, j'espère.

Seulement la magie arcanique ? Ce n'était pas pour nous avantager. Dormir ? Oui mais le temps nous était compté. Pouvions nous vraiment le faire ? Il fallait mettre en action se plan avant que la magie des Pjeyhs ne leurs permettent de prévoir notre plan. Mais ce que j'avais proposé semblait à présent moins idéal sans les capacités de l'œil de Alkor. Nous ne pourrions pas privé Vylris et ses mages de pouvoirs et comme cet homme était l'instigateur du coup d'état contre la couronne démérienne, je supposais qu'il devait compter parmi les plus puissants nécromants de cette ville. Si ce n'était pas lui le plus puissant. Mais Ézéchiel avait une idée intéressante qu'il fallait exploiter. Mon doigt passa doucement sur le parchemin dans la trajectoire qu'étais supposé emprunter Vylris. La trajectoire qu'il emprunterais sans aucun doute. Il y avait une bien meilleure solution. Pourquoi n'y avoir pas pensé immédiatement ? Je regardais les personne autour de moi, notamment Alkor et son chaperon.

- Ézéchiel à raison. Nous connaissons les souterrains, plutôt que de venir les attaquer sur leurs terrains, amenons les ici. Si des personnes sont capables de détruire des bâtiments, je suis certains que ces mêmes personnes arriveront à affaiblir les fondations des souterrains sous le chemin que l'armée de Vylris utilisera. Si nous fragilisons suffisamment les sols, la rue ne supportera pas le poids de cette armée et l'ensemble s'effondrera. Nombre des atrocités de Vylris et un nombre plus important encore d'homme périront sans même voir dans quoi ils sont tombé, trop occupé qu'ils seront à se préoccuper des attaques de Alkor-Dono. Et c'est là que le feu deviendra notre allié. Tous ne mourront pas et beaucoup de mort-vivants reviendront à eux rapidement. Mais si le feu avait commencé à ronger les fondations après que nous les ayons déjà affaiblit, c'est dans un brasier infernal que sombreront ses créatures et dont elles auront bien des peines à se relever. Je doute que Vylris et ses mages meurent aussi aisément mais nous serons là pour les accueillir. De plus de cette façon, tout renfort aérien deviendra plus encombrant pour eux que pour nous.

Je rencontre le regard de Alkor, avec l'ombre d'un sourire à l'idée du carnage que nous allions opérer dans les rangs des Pjeyhs. Si cette manœuvre portait ses fruits, nous aurions grandement affaiblit leurs forces en une seule attaque et fait briller la flamme de la liberté aux yeux de tout Fentaeris. Qu'importe alors que ce futur roi soit là ou non, nous serions en mesure de porter l'espoir dans le cœur de la populace, de leurs montrer que l'horreur peut-être vaincu. Leurs montrer que des gens se battent au nom de quelque chose qu'ils ont perdu. Quelque chose de beau et chers à tout ceux qui en ont été privé. La liberté.

- La chasse reprends Alkor-Dono.

Nous étions prêt. Il fallait nous mettre en action. Mettre en œuvre les talents de chacun pour mener à bien l'assassinat de Vylris Pjeyhs.

Je vois que le général approuvait mon plan et allait en réalité plus loin que mon idée de base. Comme quoi les anges avaient bien cette habileté étrange à pouvoir montrer aux foule-poussière la direction à prendre.

Alkor veut les harasser. Je ne doute pas de son talent, j'ai vu sa rapidité surhumaine me tétaniser comme un enfant... Néanmoins celà les avertirais d'une tentative quelconque sur leurs positions. ils seront donc d'autant plus prudent. Non, le lion doit être capturé en une fois, sans prévenir pour éviter qu'il ne morde. Et même si Alkor pouvait effectuer d'important dommage, il y avait une chance minuscule qu'il échoue. Et cette chance briserais le moral de toutes les troupes et désorganiserait notre attaque. Il semblait néanmoins sur de lui, et son chaperon rouge, que je croyais taromancienne, pourrais probablement l'aidé...

-"Je tiens à préciser néanmoins que je suis point stratège donc il est possible que des détails clés m'échappent... Mais si je puis me permettre général, je suis complètement d'accord. Nous pouvons affaiblir le sous sol, et ensuite placer de nombreux barils de poudres et de combustibles dans les souterrains. Au moment opportun, nous ferons sauter le sol sous leurs pieds. Ils tomberont alors en enfers. L'effet psychologique ajoutée aux pertes innombrables parmi les troupes vivantes et mort-vivantes nous donnera un avantage considérable, et nous pourrons profiter de la confusion pour nous approcher de notre cible. Ensuite l'idée de Maëlys était intéressante, car elle permettait de frapper les mages et les soldats vivants en accroissant encore le désordre généré... L'opium, si mes souvenirs sont bons, provoque des états d'euphories, et rien de tels que des rires et des bacchanales pour assassiner au milieu de la confusion le Pjeyhs en question... Utilisons donc en partie de l'opium dans les souterrains afin qu'il brûle lors de l'explosion. Ensuite pour Alkor, si je puis me permettre et en toute politesse, je pense qu'avertir la bête de notre approche n'est pas des plus tactiques. Les affaiblir par des raids incessant est une excellente idée pour les déstabiliser, mais celà ne leur amènera que beaucoup plus de prudence... Si vous voulez effectivement les harasser, je propose que vous versiez le premier sang. Au moment ou ils passent au dessus du piège, vous frappez et traverser leur avant garde, ce qui aura pour effet de les immobiliser à l'endroit précis ou nous voulons. A cet instant, une fois que vous serez en sécurité, nous mettrons à en éxécution le plan de notre cher général !

Si je puis de plus ajouter quelque chose. J'ai constaté que cette femme m'avait volé une pièce d'or avec une dextérité vraiment impressionante. Si vous êtes effectivement la cellule des voleurs et que vous possédez un tel talent, je vous propose d'agir pendant l'attaque d'Alkor. En profitant de la confusion, vous pourriez tenter de subtiliser un ou deux objets de grande importance afin de limiter le pouvoir des magiciens. Des orbes, des parchemins, des artefact ou autre artifice qui pourrait augmenter leurs pouvoirs. Et il faudrait pouvoir vérifier que notre cible est bien parmi les troupes sans nous mouiller... Vous imaginez le désastre si au lieu de tomber sur ce maudit Pjeyhs, nous tombons sur juste un groupe d'homme et des explosifs prêt à nous pulvériser dès qu'on approcherait..."

Je laissais un instant afin de voir l'effet de mes parôles sur l'équipée... J'espérais avoir mis suffisament de dentelles pour n'offenser personne. Ce n'était vraiment pas le but, j'esssayais simplement d'être constructif...

Spoiler:

Récupérant son bien avec un regard noir (bien peu effrayant), Maëlys écouta les remarques de la voleuse, un brin désabusée. Elle se doutait bien que les résistants n'avaient pas besoin de son aide. Mais elle ne voulait pas qu'ils s'imaginent qu'elle ne servait à rien... Idiot, mais qui à dit que les humains étaient censés? Pas elle en tout cas... Un haussement d'épaules répondit à la jeune voleuse, avant qu'elle ne vérifie le sachet qu'on venait de lui rendre, et ne le remette à sa place.

La conversation se poursuivait, d'abord par Iris qui confirmait à nouveau pouvoir attaquer par les airs, puis par Ryusei et Ezeckiel qui discutaient d'une possibilité d'utiliser le sous sol... C'est sur qu'ils y étaient avantagés, mais fuir dans un endroit clos n'était-il pas plus compliqué? Quand à l'opium...

"Pas de l'euphorie... Ca dépend des caractères, tout comme l'alcool... Mais d'une manière générale, ça affecte la concentration, les perceptions, et il me semble qu'on peut l'utiliser pour des sortes d'illusions... Enfin..."

Si ça voix au début était à peu près claire (elle expliquait quelque chose qu'elle connaissait, ça aidait), elle perdit toute sa contenance alors qu'elle s'aventurait sur un terrain dont elle n'était absolument pas certaine...

"Le... Les perceptions étant brouillées, il peut être plus simple, par... des bruits bizarres et tout de faire croire des choses... Enfin, j'suis pas sure alors..."

Sa voix s'était réduite à un murmure, tandis que son regard cherchait un soutient... Et tomba sur celui amusé de la petite voleuse... Et soupira. Non, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle donnait les informations qu'elle pouvait, comme elle pouvait. Vu qu'elle savait qu'elle n'allait certainement pas se battre parce qu'elle était morte de trouille (et qu'elle avait pas appris en 2 jours), autant qu'elle serve maintenant...

Le regard d’Alkor se repose sur l’ange et il reprend reprend rapidement tout en posant bien son doigts sur l’entré de la ville :

-˝Si vous n’y voyez pas de vrai inconvenant car c’est la stratégie que j’applique sur toute armée qui entre dans la ville et si elle n’est pas mise en place ils sentiront venir le piège. Bien que cela m’éloigne du cœur du combat je n’y vois pas de vrai souci… Pour ce qui est du vole des quelques objets … Je crois plutôt qu’ils partiront avec la cellule d’assassin pour venir se posé dans le cœur et essayer d’abattre le plus de mage possible avant que ceux-là est le temps de faire quoi que ce soit et vérifieront autant que possible que les portes de sorties sont toujours ouverte. N’oublier pas que vous avez huit heures pour préparé tout cela, huit courtes heures et pas une de plus pour préparé cette embuscade et vue le temps que nous avons déjà pris je plancherais plutôt sur sept heures trente…
Ensuite, nous n’avons pas de stock d’opium assez conséquent pour qu’il y ait un effet, je soupçonne certain d’en avoir mais pour leurs consommation personnel et jamais pour réduire une armé à une forme de folie quelconque.
Enfin je rajouterais que nous n’avons pas de stock de poudre non plus malheureusement mais que la cellule de l’ours est aussi efficace que tout les stocks de poudres que vous pourrez trouver ne vous inquiéter pas à ce niveau. Ses magiciens et lui font un très bon travail à ce niveau là.

Pour ce qui est du reste je vous souhaite bonne chance.˝

Il se retourne, lance à la main et sourit à l’homme qui se trouve dans l’entrebâillement de la porte.

Calme, lèvres étiré par un long sourire,
Calme, visage fin et main d’une ire,
Il est là, il attend et ce met à parler,
Il est là, d’un geste à tout dévoilé.

˝Je ne sais où tu vas mais je t’y accompagne
Ta guerre est aussi mienne, créons donc cette montagne,
Un petit rêve, un pas qui t’amène vers moi,
Un petit pas, un monde qui le mène vers soit…

Je vous présent phœnix, roi par le rêve et la vie,
Il a vécu, est mort et à présent sourit,
Il veut ce pas que tous vous chercher encore,
Il veut ce bonheur que l’on trouve dans leurs morts …

Force …˝

Comme un commun accord, comme un mouvement s’amorce,
Comme un temps qui se rêve et qui détruit toute peur :

˝ET HONNEUR !˝

Il laisse passer le phœnix, et part avec Alkor, sans un mot.
La main derrière son monde, la main derrière son dos.

Derrière sa cellule et celle des Rorkhan les suivent un sourire sur les lèvres. Après s'être incliné devant le roi ils jettent un dernier regard aux hommes encore dans le plan avant de partir…

Je rentre dans la pièce, les Gruons derrière moi... Je contemple l'assemblée. Tant de visage, tant de valeurs, tant de combats mais une même foi. Ils me regardent tous avec une grande curiosité, me dévisageant, me jugeant... Je vois que je ravive en eux une flamme de volonté vacillante. Cette flamme de volonté qui pourtant brillait au plus profond des ténèbres, qui éclairaient la nuit... Il était de mon devoir d'être à la hauteur de cette volonté. L'homme au regard vairon disparait avec quelques hommes et Krogan...

-"Bonsoir chers résistants. Je suis Aindras Stélès, et je suis de retour après deux ans d'abscence pour reprendre Déméria de la main de ces maudits mages noirs. J'ai cru comprendre qu'une grande opération se déroulait. Je ne suis pas un grand guerrier mais j'ai des notions en stratégie militaire. Si j'ai bien compris, le temps nous est compté et il nous faut agir vite et bien. Mais malgré celà j'exige que chacun d'entre vous prennent au moins quelques heures de repos. Le repos, comme disait Tsang Tue, fait intégralement partie du combat et je ne vois personne faire un combat à plus de un contre dix après une nuit blanche. Je ne connais pas le plan... Mettez moi au courant..."

Je voyais déjà la hiérarchisation de ces groupes. En petites cellules pour plus de mobilité et d'efficacité, chacune spécialisée. Un groupe cependant ressortait du lot. Un bel humain au cheveux blond détaché avec un air noble, sa rapière sur le côté. Un être aux ailes noires et au visage doux tranchant sur son ton presque cadavérique et ses griffes effilées. Une jeune fille apparemment herboriste qui les accompagnaient et semblaient un peu perdu, mais avec un regard d'intelligence non feint. Mais le plus intrigant était l'homme au bandage. Il semblaient détenir une position plus importante que chef de cellule. C'est donc vers lui que je me tournai en montrant la carte.

Mais étrangement, il resta en retrait, et c'est un autre homme venu qui me présenta rapidement la chose mais de manière suffisament claire et précise pour que je perçoivent le coeur de la stratégie employée. L'homme au bandage n'avait rien dit, il semblait méfiant... Intéressant, très intéressant... C'est d'homme comme lui dont j'ai besoin pour monter sur le trône...

Je perçut le plan. Une attaque depuis les souterrains. les emmenner aux étages inférieurs pour ensuite les écraser... Le feu, il faudrait beaucoup de fumée et de feu pour nous protéger d'éventuel renfort. De bois vert pour la fumée, du bois sec pour les flammes. Disposé de manière adéquate, on pourrait générer un gigantesque brasier, une arène de flamme qui enfermera nos ennemis.

Ce plan me plaisait, mais l'objectif principal restai Vilrys, et pour moi un assassinat et l'afaiblissement d'une armée était deux choses bien distinctes car préparée de manière complètement différente. Nous avions les exigences terribles des deux opérations, en risquant de faire raté l'une et l'autre. Mais en même temps, je voyais que cette occasion était belle. Tous les oeufs dans le même panier, plus qu'à le faire tomber ! Alkor avait combattu plus d'un an avec cette résistance, s'il trouvait que c'était faisable, alors celà devait être possible. Un roi doit toujours écouter ses conseiller, mais agir selon son coeur. Mon coeur me disait de faire une chose à la fois... De ne pas tout risquer en une tentative si profitable nous soit la victoire. Le calme et la patience, la minutie et la précision, voilà nos armes contre la puissance aveugle des Pjeyhs. Nous devons bouger comme le papillon et piquer comme l'abeille...

-"Le plan me semble risqué, vous le croyez faisable et je ne connais point vos compétences à tous. Néanmoins, celà doit resté un attentat, et comme toute action de ce genre, le plus important n'est pas d'entrer dans la gueule du loup, mais d'en sortir avec le moins de dommages possibles. Il faut donc nous réserver cette porte de sortie, un tunnel peut être, ou plusieurs petites zone libre de flammes qui nous permettront de rentrer et de sortir des combats à notre guise. Il faudra néanmoins que la démolition soit effectué de manière extrêmement méthodique afin que tous sache ou sont les issues si celà tourne au vinaigre. Mis à part celà je n'ai rien d'autres à ajouter."

Au moins, si celà tournait au désastre, on pourrait sauver les meubles... Je laissais quelques secondes s'écouler, regardant les visages de ses hommes et ses femmes... Chacun d'eux allait risquer sa vie dans quelques heures, pour la liberté. Je pris la parôle d'une voix plus forte:

-"Je vois devant mes yeux des hommes et des femmes valeureux. Dans quelques heures, nous serons le seul rempart qui se dressera entre l'ignominie et la liberté. Nous sommes la flammes qui guidera Déméria vers une ère nouvelle, pleine de promesse et d'espoir. Nos ennemis sont comme une bête puissante dont le rugissement obscurcit même le soleil. Elle est si sûre d'elle qu'elle peut déjà sentir le gout de son prochain repas. Il est si sûre qu'elle ne se rend pas compte que son coeur est à la portée de nos épées. Mes amis, mes frères, moi, Aindras Stélès, dit le Phénix, je vous le dit: demain, nos ennemis seront pétrifiés par notre puissance, vaincu par leur propre suffisance et aveuglés par notre lumière d'espoir. Levez vous !!! Levez vous car demain sera la première d'une grande série de victoire sur nos ennemis ! FORCE ET HONNEUR !!!"

Les hommes et les verres se lèvent, le sourire apparait, je ne sais si nous courrons à notre perte, si le destin nous a réservé une mort certaine, mais peu importe car je sais que la lueur de tous ces sourires ne pourra jamais être éteint par la plus noire des nuits. Tant qu'un seul de ses hommes vivra ce rêves, alors tout n'aura pas été vain !

[Hrp : Relut et accepter par Krogan.
C'est L'Ours qui vient te présenter le plan après un Regard à Letha qui est rester en retrait. Lethe tu l'a déjà vue, comme Alkor comme tu étais noble mais celà n'a pas de grande importance. Par contre il lève un verre à "Force et Honneur" et non à ton discourt mais ce n'est qu'un détaille aussi que tu peux ne pas avoir remarquer. Le sourire venant au même instant.
Je tiens tout de même à signalé que tout ce qui n'a pas été dit dans le plan (merci de me faire un resumé complet avant d'aller vous coucher histoire que tout le monde ai bien le même) ne sera pas prévut ... Donc libre aux cellules en questions de l'interprété comme elles le veulent (Bien qu'elles ne soit pas stupide tout de même ...).
Il vous reste 7h30, il y en aura qui n'aurons de toute façon pas le temps de dormir, je parle entre autre des cellules de demolitions si on veux que celà soit précis et intervienne au bon moment ... A definir aussi car ce sera une colone et une colone de 1000 hommes c'est grand.]

Je venais de confirmer à Alkor que nous allions à nouveau faire verser le sang Pjeyhs lorsque Krogan Drad entra dans la pièce. A sa vue, mon regard s'assombrit légèrement. A cause de lui, j'avais perdu un temps précieux ici que j'aurais pût passer à contrer les Pjeyhs. Je lui avais pourtant dit. Soit cette fois-ci il n'avait pas été aussi clairvoyant qu'à l'accoutumée, soit il avait seulement voulut m'éloigner. Mais dans un cas comme dans l'autre, ça ne l'excusait pas à mes yeux. Mon attention cependant ne reste pas captivée sur Krogan car un nouvel homme entre. Il était grand et musclé, le crâne rasé et le port d'un noble. Il portait cependant des vêtements simples de conceptions hùbéï. Voir même Buggïne. Autour de son cou un collier de grosses perles et dans sa main une double lance à l'apparence étrange. Son visage quant à lui dégageait une puissante aura de sagesse et de charisme, comme celui d'un vieil homme qui à connu les tourments de la vie mais qui à présent est apaisé. Étrange. Krogan le présente comme étant le phénix. Le roi qui est mort et vit à nouveau. Le précédant roi démérien ? Celui qui était mort dans les flammes ? Cela correspondrait à cette idée de phénix mais alors pourquoi ne resurgirait-il que maintenant en compagnie de Krogan ? Non ce n'était pas lui mais c'était clairement un noble et pour avoir connu les bras de la mort et en être revenus, il devait avoir une grande destinée.

Mais avoir une grande destinée n'est pas forcément suffisant pour m'impressionner. Il parle beaucoup. Nous salut et cite un stratège de hùbéï. J'écarquille légèrement les yeux en entendant ce nom. Je l'avais moi-même entendu alors que j'étais un adolescent et que j'apprenais encore à manier le sabre. Qu'un noble démérien en ait connaissance me surprenait. Mais au vu de ces vêtements, était-ce vraiment si étonnant ? L'Ours prit en charge d'expliquer à ce phénix démérien quel était le plan. Mais ce dernier ne semblait pas tout à fait d'accord avec et essaye d'expliquer le travail qui devra être fait. Un instant, je laisse un sourire cynique apparaître sur mes lèvres mais il disparaît lors de son discours aux résistants. Pour un homme qui venait d'arriver parmi nous, ce discours me semblait rapide. Mais au moins je savais à présent qu'il pouvait effectivement devenir l'étendard dont nous avions besoin pour rallier le peuple démérien. Quant à savoir si il ferait un bon roi, mais au moins il serait un roi légitime.

Je me rapprochais de la carte, m'étant légèrement écarté pour laisser la place a ce Aindras Stélès et posait mon doigt sur la route que traverserait le convoi de Vylris.

- Voici donc comment nous allons procéder. Alkor-Dono et apparemment Krogan vont se charger de harasser les troupes de Vylris afin des les distraire et les épuiser. Pendant le temps qui nous est impartit, les cellules spécialisées vont préparer le terrain pour que notre intervention ce déroule au mieux. Il faudra affaiblir les fondations des tunnels passant sous cette route. L'effondrement sera provoqué par un incendie que nous auront nous même créer en partant de bois sec et de bois vert pour un maximum de fumée. Les différents foyers, une fois exposés à l'air libre pourrons servir à l'échelle de chaque cellule pour tout ce qui semblera utile, entre autre création mise à feu de fumigène pour fuir une fois notre mission terminée. Cette fuite sera assurée par des sorties de secours placées les plus près possible, en mettre en place dans les caves de certaines maisons peut-être une idée mais vous connaissez votre travail. Une fois que l'ensemble de la rue sera effondrée, nous attaquerons. Prenez garde, ce n'est pas une attaque frontale, nous nous battons contre plus d'un millier de têtes, évitez au maximum la confrontation directe avec les troupes ennemies et n'hésitez pas à reculez pour mieux revenir par la suite. Les cellules spécialisées dans ce genre de travail s'occuperont des mages survivants juste après l'effondrement mais de même, ne prenez pas de risque inutile. Cette bataille n'est pas la dernière que nous avons à mener. Une ou deux minutes après le premier effondrement, nous ferons s'effondrer la moitiés des maisons de chaque côté de la rue afin de bloquer la zone, les maisons encore intactes devront servir de passerelles pour une éventuelle retraite. L'ensemble des cellules qui ne seront pas affectées à la démolition ou à la mort des mages s'occuperont donc de faciliter aux mieux l'accès à Vylris Pjeyhs pour ma cellule, entre autre en harcelant les troupes qui le défendront.

J'avais énoncé le plan de la manière la plus claire possible. Il fallait que chacun comprenne bien le plan et soit en mesure de l'appliquer afin d'être certains de sa réussite. Il y aurait forcément des imprévus et des accrocs mais il fallait les réduire au minimum pour pouvoir les contrer au mieux. La plupart aurait une certaines l'attitude dans leurs actions puisqu'il s'agirait de permette à ma cellule d'atteindre Vylris aussi vite et facilement que possible. Il serait assez difficile à abattre comme cela sans que nous devions éliminer toute son escorte. Une fois que je fus certains que tous eurent bien compris, je me tournais vers Aindras.

- Quant à toi phénix, tu es l'étendard dont nous avons besoin. Tu devra briller sur ce champs de bataille et devenir l'étendard dont nous avons besoin pour inspirer la liberté au cœur des démériens et la peur à celui des Pjeyhs et leurs alliés. Pour ma part je serais le loup qui mène la meute lors de la chasse. Je suis Ryûseï Okurayami, le Loup de Ming-Chè, Général de la résistance et en tant que tel je dois te demander, acceptes-tu le destin que t'ont donné les Kamis ?

Nous allions voir. Il nous fallait un homme digne de ce nom. Après cela il faudra déterminer certains rôles à un niveau plus personnel mais à ce moment, les cellules pourraient déjà se mettre au travail.

Le plan se construisait progressivement lorsque soudain Krogan rentra dans la pièce accompagné d'un homme étrange. Mais ce n'est pas ce dernier qui m'intéressait, mais le Mat. Cet homme avait vaincu mon roi avec une facilité déconcertante, brisant son arme de justice avec aisance. Cet homme qui provoquait tant de tiraillement au sein du tarot, qui faisait sourire le roi de Bâton et maîtrisait notre magie à un degré de perfection jamais atteint par le commun des mortels.

Il ne reste pas longtemps et présente l'homme venu avec lui. Le roi phénix... Voilà un personnage étrange et fascinant. Ou était il tout ce temps ? Et pourquoi revenait il que maintenant... Il n'avait pas l'air si terrible avec sa toge de voyageur et son étrange collier, n'amenait ni armée ni renfort. Il prend la parôle comme s'il avait été ici depuis toujours. Aucune trace d'orgueil dans son discours, mais il accorde bien facilement sa confiance et semble un peu trop sûr de lui.

Je le vois contribuer à notre plan. Ce n'est pas stupide. L'idée du repos me semble adapté, je suis lessivé et une courte nuit me ferait le plus grand bien...

Ryuseï prend la parôle à son tour, résumant la totalité du plan avec son efficacité habituelle... Tout me convenaient et j'approuvaient simplement de la tête... Ces quelques heures qui nous restaient devraient être utilisée à profit. Je proposais de mettre en valeur les compétences de chacun, en me présentant préalablement au possible futur roi:

-"Bonsoir seigneur, je suis Ezechiel Alvinar, pour vous servir. Si personne n'y voit d'objection, j'accepte ce plan. Que chacun mette à profit ces compétences. Je suis magicien, donc si une cellules de démolition à besoin de mes services, je suis présent. Celà mis à part j'aurais besoin de trois heures de repos afin d'être fin prêt pour assassiner Vilrys avec l'aide de ma cellule..."

Je n'avais rien à ajouter, assez palabré, place à l'action !

» Un crépuscule plein de promesse
» Crépuscule entre deux champs.