L'Origine et le Changement
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L'Origine et le Changement

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 Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est

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Maëlys et Lunaë Anima
Krogan Drad
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Krogan Drad
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Krogan Drad


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MessageSujet: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeLun 10 Mai - 14:05

Il fait nuit noire et les cieux ce fendent d’éclairent tournoyant comme un souvenir dans le ciel d’orage qui vie continuellement autour de cette ville maudite. Rien n’existe vraiment si ce n’est la mort porté par ce ciel de douleur et cette couleur de pluie qui vie même les jours où le soleil perce dans les campagnes avoisinante. Ici, prêt des remparts infini, au crépuscule du troisième jour une petite fille sort des broussailles où est camouflée une des multiples sorties passant sur ce domaine.

Dessous son maitre d’un jour lui sourit, il lui a encore apprit à manier la dague, petit et trapue cet homme a tout d’un guerrier si ce n’est le sourire trop joyeux pour être le tueur qu’il prétend être. Il est à peine plus haut qu’un nain en fait, peux être une tête de plus, mais il est aux moins aussi large que ces hommes des mines et une dague entre ses mains ressemble vraiment au terme qu’il utilise pour les définir : Un cure dent… Il fait nuit noire et il referme la trappe la laissant seul car il est trop connu des forces alors qu’il y a encore des femmes qui viennent de nuit braconné le long des mures peux d’hommes et encore moins de nain restent.

Le premier soir une femme l’avait accompagné après l’avoir baladé dans tous les souterrains de sa carte et elle était restée avec elle à observer et à parler de plantes que l’on trouvait de ci de là. Même si elle parlait peu il avait été facile d’apprendre qu’elle s’appelait Hélène et que son travail était celui de guérisseuse pour la résistance. Le vrai souci est qu’elle avait beaucoup de travail et qu’elle était encore infiltré en temps que noble, elle pourrait donc peu passer de temps avec la petite apprentie.

Le deuxième jour fut sous la surveillance d’Alkor et de sa femme, le court à la dague fut dure, très dure même et elle du sortir surveiller seul l’extérieur du mur est en attendant le dit Ryu. Alkor était dure à l’arme mais précis, il savait de quoi il parlait et jamais personne ne semblait pouvoir percer ses défenses… Le cours avait prit la forme de plusieurs démonstrations avec d’autres résistant qui s’entrainait contre le maitre d’arme puis des attaques particulières contre la jeune demoiselle…

La dernière soirée venait de commencer quand elle avait dût un nouvelle fois quitter sa sœur et après avoir marcher de nombreuses heures dans des tunnel semblant avalé la lumières des torches pour n’être que plus noire et semblé plus dangereux elle était arrivé à destination et son petit maitre qui venait de lui donner deux heures de cours particulier l’avait laisser …

Elle était maintenant seule devant le mure et allais devoir trouver une occupation ou regarder ce belle orage au loin …
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Maëlys et Lunaë Anima
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 11 Mai - 8:57

Il suffisait de voir le ciel pour se douter qu'elle allait recevoir une bonne saucée. L'air était lourd et avait une senteur presque électrique. Ca ne l'effrayait pas. Elle aimait bien se dire, par ce temps, que les éclairs nettoyaient le monde de sa colère, pour montrer ses belles couleurs par la suite... La jeune femme sortit discrètement du souterrain, avec un sourire pour son guide. Elle avait presque retrouve le chemin seule, cette fois, mais un détour lui avait fait perdre quelques repaires. Rabattant sa capuche sur sa chevelure châtain, elle commença a longer le mur, l'oeil aux aguets, grimaçant des courbatures qui touchaient un certain nombre de muscles dont elle ne connaissait même pas l'existence quelques jours avant...

Elle avait apporte avec elle un petit sac vide, qu'elle remplissait des plantes médicinales dont lui avait parle Hélène, orties, chiendent, quelques bleuets... Des plantes pas forcément très efficaces, mais faciles a trouver. Et puis, ce n'était pas comme si elle avait un réel intérêt a ces plantes... C'était surtout un moyen de faire genre qu'elle avait quelque chose a faire ici. Se contenter de poireauter en scrutant la route était le meilleur moyen de sembler suspect. Pour autant, elle n'en negligeait pas de surveiller les alentours. Les squelettes lui avaient suffisemment fait peur comme ça, et vu qu'elle ne comptait pas sur le "cure dent" dont elle apprenait a se servir pour se protéger...

Elle était heureuse que sa sœur ne soit pas avec elle. Trop dangereux. Elle l'avait couchée juste avant de partir, après lui avoir fait faire ses exercices. Histoire qu'elle ne risque pas de perdre en mobilité. Et tandis qu'elle s'acharnait sur une pousse récalcitrante de menthe sauvage (c'était raffraichissant, donnait bon goût aux infusion, et renforçait les propriétés d'autres plantes.), elle se dit qu'elle avait trouve le bon plan: sa sœur était en sécurité (plus qu'a ses cotes, en tout cas) et elle pouvait apprendre un certain nombre de choses. C'était dangereux, et le prix a payer pouvait être lourd, mais c'était mieux que rien.

Bon, inconvénient majeur, ça l'obligeait a fréquenter les adultes un peu trop a son goût, ce qui la rendait un peu méfiante, et farouche. Elle avait fait un bond au plafond en sentant Hélène derrière elle l'avant veille, alors qu'elle tentait de dessiner la carte en aveugle pour l'apprendre. Mais bon... Elle y survivrait.

Tout en poursuivant son travail, elle commença a fredonner une chanson a mi voix, regardant autour d'elle a la fin de chaque vers.

"Pardon me for babeling
Comme des milliers de mots
Pardon me for babeling
Qui t'envoient des signaux
Cent mille mots, blottis au fond
De mon cœur
Tout là-haut dans les étoiles
Pour oublier tes peurs"


Il pleuvait maintenant. Mais ça ne dérangeait pas la jeune guérisseuse, qui continuait son travail en chantonnant, et en scrutant les ombres autour d'elle.
 


Dernière édition par Maëlys et Lunaë Anima le Mar 11 Mai - 19:02, édité 1 fois
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 11 Mai - 17:33

Le dragon nous dépose et le couple nous parle une dernière fois. Même si ils disent que c'est un au revoir, j'ai l'impression que nous ne les reverrions jamais. Peut-être était-ce faux mais il ne fallait jamais être sûr de tout ce que l'on entendait. Ils étaient tout deux puissants mais très certainement bien moins clairvoyant que Krogan Drad. Je les salut donc à la manière des buggïns. Ma main gauche et mon poing droit se joignent entre mes deux pectoraux et je m'incline légèrement. Nul besoin de parole quand tout était dit. Ils s'éloignèrent et pour ma part je commençais à observer les environs. Nous étions dans les plaines mêmes de Fentaeris à environs une heure de marche d'un des murs de la cité. Mes quelques années passées dans la nature sauvage m'avaient apprit à reconnaître instinctivement le Nord, bien que étant jeune, on m'avait apprit à trouver des signes indicatifs de ce point cardinal. Quelques regards me permirent de savoir que ce devait être le mur d'Est. N'était-ce pas celui là où ce qui auraient dû être la base de la résistance s'était réunie ? L'endroit où j'étais devenu général et l'endroit duquel j'étais partit pour tenter de tuer Grahande Pjeyh. Peut-être pas. Cela paraissait être il y à plusieurs années déjà mais je savais que c'était bien moins que cela. Je dégainais Reikon Tsuki et Kousai Ookami que je n'avais pas encore eût l'occasion de nettoyer du sang noir de la wyverne. Posant un genoux à terre, je frottais la neige qui couvrait le sol sur les lames afin d'en faire partir jusqu'à la dernière trace. Mes doigts en ressortirent rougis et légèrement engourdit. Je me tournais ensuite vers mes deux compagnons.

- Il est temps d'avancer. Si Krogan Drad est au courant de notre venue, il à dû le faire savoir à Alkor-Dono qui aura envoyé quelqu'un pour nous ramener à lui. Et le Roi l'a dit, quelqu'un nous attends. Alors je propose que nous ne le fassions pas attendre plus longtemps.

Je me tourne légèrement vers le mur, laissant quelques secondes à mes camarades pour rassembler leurs esprits puis me dirige ensuite vers l'est. Je sens avec plaisir le contact répété du sol bien que couvert de presque une vingtaine de centimètre de neige. Les airs ne m'avaient pas dérangés mais ils n'étaient pas fait pour moi, du moins pas aussi près des nuages et des étoiles. Et ce voyage n'avait pas été des plus confortable. Il y avait eût le froid mordant et le combat contre les wyvernes. Plusieurs gargouilles s'étaient enfuies. Mais vu leurs nombres, il aurait été étonnant que nous puissions toutes les éliminer sans qu'elles ne fuient. Mais je me remémorais avec une grande exactitude les dernières secondes du combat pour moi. Le cri de ralliement de Arlène, ma lame qui se plante dans le crâne de la wyverne, la couvrant de noir et créant un geyser de sang. Puis la folie. Je saute dans le vide et suis rattrapé par Iris. Mon cœur m'avait donné l'impression de rater un battement lors du saut mais lorsque je sens que Iris me soutient, m'écorchant légèrement de ses griffes c'est presque l'euphorie. Ce devait être l'instinct de survit, le fait que je survive après un saut aussi suicidaire était comme... Comme rien de semblable à ce que j'avais pût connaître à ce moment là. Une expérience unique. Je ne souhaitais donc pas la réitérer de si tôt.

Nous remontions ensuite sur le Dragon blanc et nous continuions le voyage. Mon corps semblait s'engourdir peu à peu, à plus forte raison que je n'avais plus la couverture qui m'avait légèrement protégé lors de la première partie du trajet. Je dû donc utiliser presque un tiers de ce qui me restait de chi afin de protéger les parties les plus exposées parmi lesquelles mon visages et mes doigts. Une méditation dans un lieu à l'abri de la neige et du vent me serait des plus agréable. C'était d'autant plus vrai que ce manque de chi m'empêchait de l'utiliser pour palier à la douleur qui montait peu à peu dans mes avant bras. Je devais garder toute mon énergie au cas où nous rencontrions d'éventuels obstacles jusqu'à ce que nous soyons en sécurité à proximité de Alkor. Mais d'ici là, j'avais deux nouveaux arrivants dans la capitale démérienne à protéger. Je serrais donc les dents et continuais à marcher dans la poudreuse. Chance ou malchance, la neige ne tombait plus mais des éclairs dans le ciel annonçaient que cela ne tarderait pas à recommencer, à moins que ce ne soit de la grêle, ce qui serait presque pire.
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Ézéchiel Alvinar
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMer 12 Mai - 15:09

Je me réveille sur le dragon. M'étais je endormi. Je ne sais plus. Mais en tout cas, notre monture était entrain de se rapprocher de sol. La terre démérienne était d'un blanc scintillant. Mon corps est endolori.Des crampes, aux bras, aux jambes. Mes plaies me font souffrir, la douleur est décuplée... Je n'entend plus rien, je voudrais m'allonger dans un vrai lit... Et surtout prendre un bon bain ! Dans un état second, je me souvint des parôles que mon maître m'avait dire un soir d'été:
"Le tarot est capricieux comme une femme. S'il donne, il reprend. Plus on en abuse, plus il s'éloigne de nous... Mais si on l'aime et qu'on le sert, alors il nous le rendra au centuple..."

Avais je abusé du tarot ? Je l'ignorais, quoi qu'il en soit, j'étais momentanément paralysé par la douleur... Nous arrivâmes à destination quelques dizaines de minutes après. Je devais reconnaitre que la maîtresse des invocations était un roi d'exception et que sa reine était un homme admirable. Il nous dire aurevoir. Les reverrais-je un jour ? Serais ce toujours dans ces conditions d'alliance ou plutot d'affrontement ? Peu lui importait, une mission attendait. Mais s'il en trouvait l'ocassion, il tenterait de contacter les Épées... Si celà se trouve, son roi avait d'autres projet pour Fentaeris, et il était entrain de compromettre ses plans !!!

En tout cas la mise en garde d'Alrène avait été très claire... Les horreurs ne faisait que commencer, et cette fois, plus de dragon blanc pour les sauver !

Je me pose sur la neige. La fraicheur de la neige calme un peu mes jambes endolories... Je réuni mais maigres affaires, et commence à marcher à la suite du loup. j'étais d'accord avec lui, en avant, il fallait trouver un abri avant que l'aube se lève... Iris était apparemment effrayé par le soleil, et elle semblait incapable d'avancer la journée. En hiver, ou les journée sont plus courtes, celà ne me posait pas vraiment problème. Sa magie était étrange, je l'avais sous-estimé je crois...

-"Oui allons y. Il nous faut trouver un abri au plus vite pour notre compagnon aux ailes noires... Et je crois qu'un peu de repos ne nous ferais pas de mal. Celà nous laissera d'ailleurs l'occasion d'échanger nos informations sur ce que nous savons sur la situation à Fentaeris... Il nous faudra agir avec discernement et clairvoyance autant que possible dans cette cité obscure..."
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Iris Celeste
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeJeu 13 Mai - 8:42

La fin de notre danse aérienne s'est poursuivit sans ennui. Si notre compagnon ange semblait sommeiller, je n'ai pas fermer l'œil, observant les derniers vertiges d'un ciel pure. Ici, tout est sombre, macabre... La route vers l'Origine passe t-elle à travers un ciel sans lune ? Dès que les pied du dragon se posent au sol, je ferme les yeux et pose mes doigts sur la fleur de sang, toujours suspendue à mon cou. Dans ces ténèbres, elle n'a plus le même éclat. Son odeur si rassurante semble elle même s'atténuer. Comme je voudrais être ailleurs... Mais je ne partirai pas, il est trop tard. Si je quitte cette route, je sais que je perdrai tout. Mais qu'irais-je faire dans cette obscurité ? A qui offrirais-je mes danses si Delvïss n'est plus là pour les murmurer ? Je sens que mes prochaines valses ne seront que combats contre des créatures des plus ignobles. Une danse dans le seul but de détruire ce que l'harmonie rejette, alors que moi même, je n'en fais pas partie. Peut être même aurais-je à tuer mes semblables ? Que ferais-je si un membre de ma famille de la nuit se présente aux cotés de mes ennemis ? Il y a peu de chance, je ne crois pas qu'ils vivent ici, mais sait on jamais ? Je pose mon regard de sang sur le loup... J'aurai besoin de lui.

Mon compagnons sont déjà descendus quand je me décide à mettre pieds à terre. Mes ailes me portent juste derrière mon guide et je me pose dans ses traces. Je ne veux pas marcher seule ici, je crains que l'ignoble magie qui nous entoure ne réveille la bête. Le roi parle et je me tourne vers lui presque sans bouger, les ailes toujours ouvertes et prête à m'envoler. Nous devons rejoindre la cité... Nous enfoncer dans une ombre plus dense encore car on nous y attend. Sans un mot, je salue le couple qui nous a guidé jusqu'ici d'un signe de tête, posant mes mains en croix sur mon cœur. Je voudrais les remercier de ce qu'ils ont fait pour moi, mais les mots restent bloqué dans ma gorge. L'air est si lourd... Vibrant d'une malédiction bien plus puissante que celle qui m'étreint. Ce n'est que quand ils se détourne et s'en vont que mes paroles reviennent. Trop tard pour qu'ils entendent ? Ma voix n'est guère plus qu'un murmure, mais sans doute n'ont ils pas vraiment besoin d'entendre mes mots.


- Merci, amis du Mat. J'essaierai de saisir la chance que vous m'avez offerte... Et je vous rendrai un jour le prix du sang.


Jamais je n'oublierais ce qu'ils m'ont offert, mais nos chemins se séparent. Je pivote à nouveau vers ceux que je dois suivre et écoute leurs décisions. Je suis heureuse qu'ils en prennent car sans doute n'en serais-je pas capable. Je ne fais que suivre la lumière de Delvïss, et elle est invisible ici. L'ange s'inquiète pour moi, il craint le soleil. Il sait... Je lui ai montré si il a bien regardé, il sait que la jour n'est pour moi qu'un brasier. Mais il ignore que ces lieux sont fait pour les créatures telles que moi, que l'astre d'or n'y fait que de bien rares percées. Le roi me l'a dit et je vois bien qu'il n'a pas mentit à l'obscurité qui cache la lune. Le danger ne viendra pas du ciel, mais de ce qui devrait se trouver sous la terre. Je leur emboite le pas en parlant d'une voix qui doit paraitre craintive et déprimée. Je ne peux pas maîtriser mes émotions et ce macabre environnement m'empêche de retrouver la joie simple d'une danse.

- Inutile... Hâtons nous vers les remparts mais le soleil ne viendra pas... Nos ennemis l'ont chassé de ces lieux. Si ombre... Je n'aime pas cet endroit. Loup, pourquoi nous faut il traverser la nuit la plus obscure avant de retrouver la lumière ? Doit on forcément s'enfoncer dans les ténèbres pour chasser l'ombre ?

Plus qu'une question, mes paroles sont des prières. Je sais que nous n'avons pas dévié de notre route, mais j'ai tant de mal à continuer... Mon instinct lui même me somme de ne pas m'approcher de ces lieux car la bête ne veut en aucun cas être contrôlée. Mais je la fais taire et avance toujours vers la ville. L'ange a raison, il nous faudra savoir ce qu'il y a dedans, ce que nous devrons combattre. Je pourrais voler au dessus de la cité pour observer, mais je me ferais très certainement repérée et surtout, j'ai peur de partir seule vers ces ténèbres? Qui sait si j'en reviendrais ? Mes pas légers foulent à peine le sol alors que je m'approche de la mort. Je poursuivrai ma route tant que mon guide avancera.
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Maëlys et Lunaë Anima
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeJeu 13 Mai - 12:20

Rapidement, en fait, Maëlys s'était éloignée du mur. S'il offrait un léger abri par rapport à la neige, et qu'on trouvait en son pied un certain nombres de plantes à peu près épargnées, il ne protégeait pas vraiment de la pluie, et quitte à être mouillée, autant que ce soit pour quelque chose d'utile... Comme l'écorce des bouleaux non loin. Vu la saison, il y avait a craindre un certain nombre de maladies, telles que grippes et rhumes, et des fébrifuges seraient nécessaires. La jeune femme s'était donc dirigée à pas lourds vers le bois de bouleaux le plus proche, sa capuche bien rabattue sur ses cheveux pour se protéger de la pluie, et sa cape bien fermée autour d'elle.

Elle s'acharnait contre un arbre plus résistant que les autres, tentant d'arracher un grand pan d'écorce en une seule fois, quand elle remarqua que la pluie tombait moins drue. D'un autre coté, un orage en hiver, c'était pas super courant. En général, c'était plutôt en été. Après avoir à nouveau scruter les alentours sans rien voir, elle recommença à tirer sur son bouleau... Pour finir par terre, avec son objectif dans les mains. Bon, au moins elle a ce qu'elle cherchait.

Ce n'est qu'en se relevant qu'elle aperçut les silhouettes, au loin, formes floues dans la nuit blanche. Est-ce que c'était eux? Peut-être... Ou pas... Elle n'était pas forcément la seule personne à braconner dans les environs, on le lui avait expliqué. Alors un groupe, dans un coin ou elle n'avait jamais vu personne (certes, en deux jours seulement, mais bon), il y avait quand même de bonnes chances que ce soit celui qu'elle attendait.

Elle s'appretait à les rejoindre quand la voix de Letha.

Croiseras-tu un loup ? Lui parleras-tu ?

Dans le doute... Elle allait restée cachée. La jeune femme recula donc dans le bosquet de bouleaux, agenouillée dans la neige, prête à fuir si besoin. Un abri fragile, mais si elle ne faisait pas de bruit... Elle avait juste besoin de savoir qui ils étaient après tout... De voir leurs bras...
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeJeu 13 Mai - 14:18

Un pas dans la poudreuse, un autre. Légèrement en retrait derrière moi, Ézéchiel parle de trouver un abri et de Fentaeris. Cela m'aurait peut-être amusé si la douleur ne rongeait pas mes avant bras comme un chien qui s'acharne sur un os depuis longtemps dépourvut de chair. Mais contrairement au chien, mes dents restent serrées et je ne grogne pas. Mieux vaut continuer la route et avoir un abri sûr. Nous installé dans les plaines ne nous seraient bénéfiques en rien. Comme pour m'en assurer, je regarde aux alentours. Je ne vois qu'arbres sans feuilles disperser ça et là et basse végétation de ronces, le tout dans un paysage rendu blanc par la neige. Donc pas un seul abri contre le vent ou les intempéries qui vaillent la peine d'être évoqué. Dans le ciel, pas même la lueur d'une étoile. Nous sommes trop près de la cité. Cette cité maudite jusqu'au sang, qui ne pourra laisser derrière elle les nécromants que lorsque la lumière sera ramenée. Non, les plaines de Fentaeris ne sont pas un bon endroit pour installer un campement à une telle époque, à une telle saison. Je ne verrai un bon abri que lorsque je serais entre quatre murs connût de Alkor Zirejar. Mais qu'en était-il de Iris ? Craignait-elle vraiment la lueur du soleil ? Elle s'était abrité pour passer la journée à dormir, était-ce pour cela ? Peu importait en vérité car elle avait raison, le soleil ne percerait pas, même à midi venu, ses plus forts rayons seraient à peine capable de nous laisser nous rendre compte que le jour s'était levé.

Je continue de marcher car la souffrance est comme mille aiguilles d'acier qui traversent mes veines et remplacent mon sang. Je continue à marcher car à part cela, je ne me sens pas l'envie de faire autre chose. Mais Iris parle toujours. En fait elle me demande. Ses paroles s'immiscent dans mes pensées, un peu à la manière d'un drap de soie qui se poserait sur mon corps irrité. La douleur est distraite. La parole, c'était une bien étrange façon de faire. Une façon que je ne connaissais pas. J'avais été si longtemps seul ou n'avait eût pour seul compagnie que ceux qui souhaitaient ma mort, je n'avais jamais envisagé que la conversation de quelqu'un puisse apaiser, l'espace d'un instant au moins, la douleur. Je ne pouvais pas utiliser de chi vainement alors autant saisir cette occasion de gagner un peu de temps. Sa question était bien fondée en un sens. Tout simplement parce qu'elle recherchait un sens à ce qu'elle faisait. J'avais déjà eût l'occasion de me poser de telle question mais sans avoir quelqu'un pour réellement y répondre.


- La nuit la plus obscure, je ne crois pas qu'elle soit une étrangère pour nous. Nous la connaissons depuis que nous avons perdu la lumière. Il nous faut donc la perdre pour connaître à nouveau ce que nous avons déjà perdu. Je n'ai pas la sensation de m'enfoncer dans les ténèbres Fleurs de Sang, j'ai l'impression de marcher sur la ligne qui les sépare de la lumière.

Pendant que je parlais, je ne me tournais pas vers mes deux compagnons. Je continuais à marcher, légèrement en avant de mes compagnons, restant aux aguets malgré la douleur. Nous étions proche du foyer même des ténèbres, il fallait prendre garde à ce que ses rejetons ne nous tombent à la faveurs de l'ombre de leurs mère. Je marche et je réponds toujours à Iris en espérant un peu trouver mes propres réponses dans mes paroles. Trouver mes réponses en regardant ce que j'avais déjà vécu, ce que je pensais vivre et ce que je vivrais peut-être.


- J'ai l'impression que cette ligne est couverte d'ombres, mais ce ne sont que les miennes. Ces ombres écartent autant la lumière que les ténèbres car je ne suis pas d'un côté ou de l'autre malgré que je veuille aller là où mon ombre se détachera de moi. Seul, j'ai longtemps essayé d'aller au bout du chemin mais il est semé d'embûche. Je crois que nous devons affronter les ténèbres des autres pour mieux affronter les notre.


Je m'arrête un instant et me tourne vers Iris. Mes yeux d'ébènes plongent dans l'écarlate de ses yeux sans se détourner un seul instant. Ils sont plus rubis que sang à mon sens. Puis je me tourne à nouveau vers la cité sans reprendre la marche.


- Et avec un compagnon sur lequel nous appuyer, nous pouvons garder notre équilibre, continuer à avancer.

Un pas dans la poudreuse, un autre. Je me demande si il faut parler à Ézéchiel de ce que je sais sur la cité. C'est probablement trop tôt. Les choses ont dues changer, empirer. Mieux vaudrait demander à l'envoyé de Alkor ou au Duc lui-même. Nous nous approchons peu à peu de la cité et un bosquet de bouleaux se dessinent non loin. Nous nous approchons, résistance. Sur mon bras droit, le symbole de cette dernière, le bracelet d'or et d'argent sertie d'une agate.
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Ézéchiel Alvinar
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeVen 14 Mai - 9:18

La cité obscure lançaient son voile d'ombre dans un ciel sans étoile... Je le sentais dans mon être, quelque chose d'anormal, d'étrange, de déséquilibré, qui s'amplifiaient à chaque pas qui nous rapprochait de Fentaeris...

Mes compagnons de route ne semblaient pas vouloir partagé leurs informations sur cet étrange lieu... Je continuai à marcher, mais je repris la parôle:

-"Cette cité est bien angoissante et trouble. Je conçoit que chacun d'entre nous porte sa part d'obscurité, mais quitte à palabrer de ce qui nous préoccupe, commençons par des sujets plus alarmant. Nous sommes alliés, nous affrontons un ennemi commun... Mais je ne sais rien de lui pour le moment. Tant de questions restent sans réponse, mais je crois avoir compris que cet Alkor était un de nos alliés... Qui est il exactement ?"

J'essayais de leur tirer les vers du nez, et aussi de détourner la conversation de nos parties d'"ombre" respective. La douleur dans mes ailes encore une fois se réveille un petit peu. les cris, les humiliations... Le bruit de la scie à bois qui racle contre mes ailes... Souffrance, une tristesse infinie qui passe dans mes yeux... Je serre mon tarot une nouvelle fois. J'ai du mal à me sentir proche de mes compagnons de route... Pourtant ils me ressemblent et portent aussi leur malédiction avec eux. Je le sais sans le savoir, c'est un ressenti. Les gens qui traversent ce genre d'expérience se reconnaissent sans en parler...
Mais malgré tout celà, je ne veut pas me rapprocher d'eux. J'ai peur de l'incompréhension et du dégout qu'il pourrait ressentir à mon égard... Je conserve mon esprit tourné vers notre objectif... Qu'allions nous trouver là bas, dans la cité des charognes pourries et putréfiées, marquant même le ciel d'un drap obscur et profondément mauvais, cachant même la lune et le soleil ? Voilà la première question qui me hantaient. Mais elles s'accompagnaient de dizaines d'autres, et celle que j'avais posé à mes compagnons n'était qu'un bien maigre échantillon.
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Iris Celeste
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeVen 14 Mai - 10:48

Mes pas foulent toujours la neige en silence et j'écoute les paroles rassurantes du loup. Sans doute n'en sait il pas plus que moi sur ce que nous devrons traverser, mais sa visions des choses est bien plus lumineuse que la mienne. Quand j'ai l'impression de m'enfoncer au fin fond de la malédiction, d'y plonger pour trouver une prise sous mon pied et rebondir vers le soleil, il marche sur une ligne peuplée d'ombre. Sans même y penser, je marche derrière lui non plus en suivant ses traces, mais comme une funambule sur sa corde imaginaire. Mes ailes s'ouvrent pour me permettre de garder l'équilibre et je volette parfois, suivant toujours la même ligne. Je ne m'en écarterais plus, maintenant, même si cette ligne peut devenir une courbe des plus complexe. Mon ami semble souffrir... Je le sens. En moi aussi la malédiction s'éveille en ces sombres lieux, mais pour lui, la douleur est tout autre. Je perçois en lui plus que jamais le loup que m'avait décrit le musicien de Delvïss. Est-ce l'obscurité qui l'éveille ? Je ne laisserai pas mon compagnon se faire dévorer par ses propres ombres. Je serai forte et les repousserai pour qu'il puisse avancer à mes cotés jusqu'au bout de cette route, et que lui au moins retrouve le soleil. Je sais que je ne pourrai jamais marcher sous ses rayons d'or, mais au moins pourrai-je peut être y mourir en paix ? Il faudra avant chasser la bête, pour retrouver ma liberté.

- Je chasserai tes ombres, loup, et nous parviendrons à percer cette barrière de nuages si tu sais retenir les miennes. Mais il faudra prendre garde... Tu devras me surveiller, car si tu n'es ni d'ombre, ni de lumière, je ne suis qu'une créature du Changement. Le sang...

Je porte ma rose à mes lèvres avant de continuer. Son parfum me calme un peu, mais si loin de la lune, il faiblit. Pourtant, il faudra que je m'en contente et que je compte sur mes propres forces pour ne par retourner en arrière. Je reprends une longue inspiration et me force à continuer, d'une voix bien plus basse afin que seuls mes deux compagnons puissent entendre. Je ne veux pas tout leur dire, mais je suis bien forcée de leur en révéler une partie.

- Le gout du sang peut me faire quitter cette ligne pour les ténèbres... Nos ennemis n'auront aucun mal à trouver un moyen de m'allier à eux... Je ne veux pas, mais le risque est grand. Je ne veux pas me retourner contre vous.

J'en ai dit assez, j'espère, pour qu'ils comprennent mes craintes. L'hiver, les arbres sont morts et il n'y a plus de bêtes courant librement dans la forêt. Plus rien à chasser, juste la famine. L'ange prend la parole et je m'en veux aussitôt de l'avoir négligé. Lui aussi porte son fardeau, je le sais mieux que personne. Je connais sa nature et la douleur qu'il doit ressentir après avoir perdu ses ailes. Il a beau feindre d'en avoir trouver de nouvelles... Jamais les regrets ne partiront tout à fait. J'ouvre grand mes ailes et vient me poser devant eux, suivant encore et toujours cette mélodie que je suis la seule à entendre, qui perse même les ténèbres le plus noirs. Est elle plus forte ces derniers temps ? Les souvenirs afflux alors que mes pieds rencontrent la neige. Ceux d'un homme qui jouait pour moi bien avant que le musicien de Delvïss ne vienne. Mais je les écarte doucement, non pour les chasser, mais simplement pour poursuivre ma route. M'aidant de mes ailes, je sautille à reculons devant eux en flottant presque au dessus de la neige.

Pourquoi notre compagnon dresse t-il une barrière entre lui et nous ? Même si je suis liée au loup, je ne veux pas perdre celui qui a su s'envoler à mes cotés. Mes yeux rouges plongent dans les siens un instant pour affermir un lien qu'il n'a peut être pas sentit. Je ne suis pas son guide, mais au moins son allié et ce mot a sans doute pour moi bien plus d'importance qu'il ne le croit. Durant tant d'années, je n'ai valsé qu'avec la mort... J'en avait oublié la saveur de l'amitié.


- Je ne sais que peux de chose, mais je ne souhaite pas les dissimuler. Je sais que le soleil ne perce que rarement les nuages... Je sais qu'il nous faudra rejoindre le Drad, celui que vous appelez Mat, et je sais que nous sommes ici pour briser ces ténèbres. Le reste, vous l'avez comme moi entendu par les mots de nos amis ou ce n'est que ressentit. Nous ne sommes pas liés tous trois sans raison et je sais ta souffrance... Tes ailes sont encore fragiles, mais cette route peut toi aussi t'aider à les renforcer pour qu'elles te permettent, comme avant, de voler.

En ai-je trop dit ? Va t-il se refermer parce que le loup sait ? Je l'ignore... Mais mes compagnons se cachent bien trop de choses et ces non dit me pèsent. Je voudrais lui assurer mon soutient, lui promettre de marcher à ses cotés, mais le musicien de la lune m'a guidé vers le loup et que ferais-je, alors, si leurs chemins se séparent ? Ils portent leur secret comme des hontes... Comme ci un seul d'entre nous était capable de juger les autres. Je m'envole un peu plus haut pour décrire un cercle autour d'eux sans quitter le couvert précaire des arbres sans feuillage, puis je me laisse retomber vers eux en un murmure.

- Celle qui attend est ici. Paix... Elle a peur.

Je pose un regard tranquille sur la jeune femme dont seules quelques mèches rousses se détachent de l'arbre qui la protège. Puis je m'approche, toujours aussi légère sur la neige. Mes mains se referment pour cacher au mieux mes griffes, je ne veux pas l'effrayer. J'ignore qu'elle est vraiment celle qui devait nous accueillir, mais aucune rencontre ne peut vraiment être due au hasard, ici. Surtout pas celle d'une si jeune femme qui se dissimule dans la foret près d'une ville si sombre. Je sens son sang, je ne doute pas un instant qu'elle soit humaine. Tout en elle est criant de vie, chaud... Je ferme un instant les yeux et porte mes doigts à ma fleur une fois de plus. Elle n'est pas une proie... Je n'ai plus de proie. Mes pas sont une danse et sans doute se sentira t-elle bien plus en confiance à mes cotés. Je ne souhaite pas la forcer ou la contraindre, mais un charme valse autour de moi, attirant, rassurant, murmurant simplement que je ne représenta aucun danger. Il est bien trop léger pour qu'elle s'en aperçoive et elle pourrait sans mal le briser au moindre danger. Je ne lui veux aucun mal même si la bête a un regard bien différent sur celle qui semble si jeune et perdue.

- Cet arbre ne te voilera pas aux plus sombres des créatures... N'ai pas peur, qui es tu ?
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Maëlys et Lunaë Anima
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeVen 14 Mai - 18:41

D'où elle se trouvait, Maëlys n'entendait pas encore distinctement ce que disaient les trois hommes. Le vent lui portait des bribes de paroles... Ombres, ligne... Plus ils approchaient, mieux elle comprenait ce que disaient l'ange (vu les ailes, elle se doutait que c'était pas une dryade...) et l'un des hommes. Pour ce qu'elle comprenait, c'était un truc plutôt philosophique non? Lorsque le troisième parla, le nom d'Alkor retenti dans ses oreilles. C'était eux qu'elle devait attendre? Elle ne voyait pourtant pas le symbole dont lui avait parlé Alkor...

Et euh... elle était repérée... Alors d'accord, elle était pas particulièrement cachée mais bon... Elle avait comme l'impression que l'ange la voyait... Elle n'entendit pas ce qu'elle disait à ses compagnons, mais la suite la confirma dans son intuition. Elle venait vers elle, doucement, sans menace, avant de l'interpeller. D'elle émane une... aura. Une aura de confiance. Et ses propos sont censés. Maintenant qu'elle est repérée, autant sortir...

L'adolescente se redresse, et sort donc du couvert, son sac rempli de sa récolte dans une main, l'autre qui tient sa cape. Elle tremble un peu, plus de froid que de peur. Rester immobile dans la neige n'est pas le mieux pour la santé... La capuche est toujours baissée sur sa tête, mais n'empêche pas la jeune fille de remarquer ce qu'elle ne voyait pas avant: Le machin au bras... Difficile de bien distinguer dans l'obscurité, mais ça ressemblait quand même vachement au symbole qu'elle cherchait... La jeune fille fit alors tomber sa capuche en arrière, révélant son visage, et scrutant les trois compères, avant de se poser sur Ryu.

"Vous êtes Ryukei?"


Elle avait fait exprès de se tromper de prénom en demandant, avec cette voix timide qu'elle détestait lorsqu'elle avait peur. Une façon un peu naïve de vérifier qu'elle ne se trompait pas... Qu'elle était bien en présence des bonnes personnes, sinon, elle n'aurait qu'à fuir... D'ailleurs, a ce sujet... Ils étaient supposé savoir comment que c'était leur guide? Nan parce que elle, aux dernières nouvelles, c'était pas marqué sur son bras... Enfin, ça après, c'était pas vraiment son problème, mais bon... Elle détestait vraiment ça...
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeSam 15 Mai - 10:53

Cette marche était mise à profit pour bien des questions qui semblait êtres restées sans réponse pour mes compagnons. Mais ils avaient probablement raison de s'interroger. Cette cité, même avant que les Pjeyhs n'y prennent le pouvoir, était une source de nombre d'énigme pour tout nouvel arrivant. A plus forte raison quand il se retrouve catapulter au milieu d'une tentative d'assassinat d'un Duc par une ensorceleuse. Je me devais peut-être de parler de Alkor. Ce serait une bonne chose, autant pour Ézéchiel que Iris de connaître le véritable chef de la résistance. D'autant plus qu'il était possible qu'ils ne le rencontrent pas immédiatement. Il devait être extrêmement occupé par sa position et la situation de la ville. Ou peut-être justement prendrait-il d'accueillir lui-même les renforts mais au moins j'aurais pût penser à autre chose pendant que nous marchions et que les aiguilles qui parcouraient mes veines semblaient se chauffer à blanc d'elles-même, me donnant l'impression que le sang dans mes avant-bras allait se mettre à bouillir d'un instant à l'autre.

- Alkor Zirejar est un homme qui fût Duc à la cour de Déméria. Il luttait contre les Pjeyhs alors que le combat n'était qu'intrigue politique et manœuvres dans l'ombre. C'est un homme puissant, tant par son charisme que par la force de son bras. Aujourd'hui, il est le chef de la résistance bien que j'ignore exactement de combien de personnes elle est composée et de comment elle est organisée. C'est également lui qui ma nommé général de cette résistance avant de me donner l'ordre de partir du pays juste après la mort du roi démérien. C'est un homme et un guerrier digne de respect.


Je conclus sur cette phrase. Je n'avais pas parler de son œil d'or et de sang. Ils s'en rendraient compte par eux-même lorsqu'ils le rencontreraient et surtout, si tout deux disposaient bien de magie comme je le pensais, je me disais qu'il le ressentirait. Mais Iris à déjà l'air de ressentir quelque chose. J'ai l'impression de l'avoir rassurée en lui parlant du chemin que je suivais. Comme a présent, me suivait-elle, légèrement derrière moi ? Mais elle doute d'elle-même, pense pouvoir tomber dans le noir à l'appel du sang. Était-ce en cela que consistait sa malédiction ? Était-ce son sang qui fût maudit pour qu'elle puisse être soumises à des forces ténébreuses déjà plus fortes que elle. Qu'elle ne craigne rien car si ma malédiction est née des magies obscures, elle n'est pas prête à m'abandonner au contrôle d'un autre. Je me dresserai entre la malédiction d'Iris et les Pjeyhs. Ils n'en prendraient pas le contrôle car elle devait me guider. Ma lame et mon âme au service de mes compagnons. Mes compagnons, un étrange mot. D'autant plus que Ézéchiel me paraissait se tenir légèrement à l'écart. Quand il posait ses questions, j'avais l'impression que c'était à Iris et moi, un peu comme si il nous considérait comme étant indissociable. Mon impression pouvait être fausse mais je l'avais, cette impression qu'il nous considérait comme un tout et que lui gravitait autour en regardant de loin. Alors la jeune fille aux ailes noires veut le ramener plus près. Mais je ne comprends pas de quoi elle parle. Est-ce une métaphore rapport à la nuit dernière où ils bondirent dans la cime des arbres ? Difficile de le savoir.

Mais bientôt, une autre source d'intérêt se profil. Notre marche continuait et mes bras me donnaient la sensation d'êtres plongés dans deux bassins d'huile bouillante malgré le froid ambiant qui ne faisait qu'accentuer cette impression. Iris s'envole et semble trouver quelque chose. Un peu plus loin, le bosquet de bouleau et derrière l'un d'eux, une silhouette se dessine. Iris se pose devant nous et murmure près de cette silhouette, je n'entends pas ce qui se dit. La silhouette est encapuchonnée mais bientôt, cette capuche, elle la retire, nous montrant son visage. C'est à peine une femme, un peu comme Iris. Que faisait-elle là ? Sur son dos un sac qui avait l'air bien remplit et à sa ceinture une dague. Du braconnage ? Ce n'aurait rien d'étonnant, dans Fentaeris, les nécromants ne devaient pas faire grand cas de la famine qui ne devait pas manquer de frapper les populations les plus pauvres. Cependant, elle n'a pas l'air suffisamment maigre pour avoir connu la famine ou même pour braver la surveillance des sentinelles sur les murailles. Nous sommes suffisamment près maintenant et j'entends clairement lorsque mon nom totalement écorché sort de ses lèvres. Je ne me sentais pas d'humeur à lui pardonner cette erreur et j'aurais bien volontiers enfoncer sa tête dans la neige rien que pour cela. Mais si elle connaissait mon nom, bien que écorché, elle devait l'avoir entendu quelque part. Et pour m'avoir reconnu, on devait m'avoir décrit à elle. Donc deux possibilité. Les Pjeyhs ou Alkor. Si c'était les Pjeyhs, je devais m'attendre à ce que cette apparence ne soit qu'artifices et qu'elle soit dotée d'une redoutable magie. Si c'était Alkor, je m'étonnais que la résistance compte parmi elle des adolescente. A moins que ce ne soit aussi une illusion ?

- Ryûseï Okurayami, souviens-t-en. Je répondais d'un ton sec et cassant mais je n'avais de toute façon pas l'envie d'être agréable. Qui es-tu et qui t'envoies ? Prends garde à tes réponses car je ne suis pas patient ce soir.

Sans chercher à dissimuler mon mouvement, je descendis la main sur la gaine de Reikon Tsuki. Je n'avais certainement pas l'intention de la tuer mais si ce n'était pas une envoyée d'une des deux factions, ce qui serait tout de même très surprenant, elle ne resterait pas. Si c'était une Pjeyh, elle pourrait attaquer aussitôt en sachant que je ne négocie pas avec les nécromants, la preuve en était mon premier attentat contre Grahande. Si c'était une résistante, elle saurait s'expliquer.
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Ézéchiel Alvinar
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeSam 15 Mai - 15:56

La réponse de Ryuseï m'avait satisfaite... Un homme bien fascinant, sans doute aucun. J'avait hate d'en savoir plus. J'étais néanmoins sur mes gardes. Je sentais comme une odeur d'ombre autour de nous, était ce la cité ? Je l'ignorai, mais celà ne présageait rien de bon. Je m'arrête de marcher un instant et ferme les yeux, tentant d'écouter la voix du tarot. Un courant rassurant, presque soudain, un instant de chaleur si succint mais qui ne passe pas inaperçu. Celà calme mes inquiétudes, mais pas ma vigilance... La campagne aux alentours m'a l'air torturé, la mort hante ces terres je le sens. Une embuscade me semble peu probable, mais qui sait ce que la magie sombre des Pjeyhs peut bien dissimuler.

Je continue à marcher, quelques mètres derrière Ryuseï, je sens que mon attitude a fait instantanément effet. Je le vois dans leur regard. Ils ont remarqué la distance que j'ai mis entre eux et moi... S'ils l'ont remarqué si rapidement, s'ils m'ont mis à jour si vite, celà me donne d'autant plus raison. La honte me submerge. Mon corps angélique, qui aurait donné envie à n'importe quel humain, est marqué par des cicatrices de haines, des brulures de désespoirs, des marques de souffrances... Leurs malédictions sont probablement aussi lourdes à porter, je le ressent, mais je ne peut me tourner vers eux pour l'instant... L'habitude de la solitude de mes voyages en tant que taromancien, je ne sais... Mais comme Iris, je ne me sentais pas prêt à me tourner éperdumment vers un autre dans l'espoir que l'on me redonne le gout de vivre... Elle montre encore de la compassion... La route m'aidera t'elle à voler. je le croyait, après tout, ce sont mes voyages qui m'ont rapproché du tarot, et celui là allait probablement être le plus formidable de tous...

Quant à Ryuseï, le fait qui soit général de la résistance m'impressionnait. Comment pouvait on être samouraï, second d'un navire de pirate recherché et général d'une résistance contre des forces si obscures...
Je l'ignorais, mais dans tout les cas, cet homme là n'était clairement pas à sous-estimer...

Mais soudain, un nouvel arrivant. C'est une jeune femme encapuchonnée, elle a l'air d'une sauvageonne, mais semble entourée d'une aura étrange... Un piège peut être. En tout cas Iris semble lui faire confiance. Elle interpelle Ryuseï, écorchant son nom. Celà m'arrache un sourire amusé malgré que je sois sur mes gardes. Rien de tel qu'une adolescente perdue au milieu de la route pour détourner l'attention. Je surveille les environs pendant qu'il s'entretiennent ensemble. J'écoute la conversation, mais je n'y participe pas pour le moment. je vois que Ryuseï a la même réaction de méfiance. Je guette d'éventuels assaillant qui profiteraient de cette situation de faiblesses... Je reste donc silencieux pour le moment, la main sur le tarot, dans la poche de mon pantalon...
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeDim 16 Mai - 14:09

Le loup est si méfiant... Et il n'est pas le seul. Notre compagnon ange ne semble éprouver aucune confiance pour cette femme perdue. Peut elle vraiment être dangereuse ? Je ne fais que suivre mon instinct en l'accueillant sans violence, mais les deux hommes sont prêts à prendre les armes. Je ne veux pas d'un combat contre une fille si jeune... Pas ici, pas dans la nuit. Pourrais-je retenir la bête si nous agissons de façon si injuste, sans même savoir si elle est amie ou ennemie ? Je frissonne et recule d'un pas, ailes ouvertes. Je me rapproche du loup autant pour le retenir que pour bénéficier de sa protection. Mais le charme ne s'éteint pas, tournoyant toujours autour de moi pour calmer la jeune fille. Je viens simplement poser une main froide sur l'épaule de mon compagnon pour lui demander, par ce geste, de garder son calme. Je ne sens que trop bien la peur de cette fille. Je murmure doucement quelques mots sensés être apaisant, mais le sont ils vraiment dans cette atmosphère lugubre ?

- Paix... Vous lui faites peur. Elle n'est qu'une créature de sang qui n'a pas même su se cacher. Paix, je ne sens en elle aucune agressivité.

Va t-elle fuir ? J'espère que non. Si elle se met à courir, nous deviendrons chasseurs et je ne donne alors pas cher de sa peau. Moi même, je risque de la pourchasser, si elle devient proie. Ce serait trop tentant... La bête chasse autant pour le plaisir que pour se nourrir, et j'ai faim. Mais je ne veux pas imposer une vision si atroce à mes compagnons. Non ! Je ne veux pas la tuer elle, pourquoi le ferais-je ? Elle est humaine, pleine de vie, jeune. Je ne veux pas lui imposer une si sinistre fin. Je ferme à nouveau les yeux pour ne plus être attirée par son sang. Est-ce la noirceur qui nous entour qui déclenche ces pulsions ? Je n'en veux pas ! Mes paupières se crispent et je recule à nouveau d'un pas avant de me maitriser. Et si mes compagnons prenaient mon attitude pour de la peur ? Mes yeux rouges se rouvrent et mes doigts se resserrent sur l'épaule du loup, mais cette étreinte n'a rien de craintif, je veux juste prévenir un acte violent de sa part. Je reprends mon murmure de façon à ce qu'il soit le seul à entendre, cette fois.

- Ce n'est rien... Son sang m'attire... Pardonne ma nature, loup...

Entendra t-il la honte dans ma voix, ou celle du désespoir ? Mes mon regard ne quitte pas la jeune femme car j'attends sa réponse. Mes yeux ont beau être rouges, je voudrais qu'elle y puise le courage de s'expliquer, que nous ayons pas à lui faire de mal. Peut être suis-je dans l'erreur en lui accordant si facilement ma confiance, mais je ne suis qu'une créature dirigée par son instinct et il ne voit en elle aucun danger.
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeLun 17 Mai - 6:44

Ben c'était pas gagné... Entre les 2 garçons qui étaient clairement plus que sur la défensive (voire carrément agressifs), et la fille qui la regardait... insistamment, sans qu'elle n'arrive à dire exactement ce qu'elle ressentait, elle était vraiment mal lotie. Effet étrange, sa peur ne la bloquait pas tant que ça... Au contraire, elle alimentait une certaine irritabilité, qui se remarqua par un

"Je SAIS comment vous vous appelez. Mais comme votre ami Alokr a pas eu la bonne idée de me faire une description un peu plus précise de vous que "un samourai avec le symbole de la résistance sur le bras", il a bien fallu que j'innove!"


Nan mais oh! On la prenait pas pour une idiote non plus! Le ton de la demoiselle était plus énervé que réellement agressif, sa posture laissait deviner qu'elle était loin, très loin d'être une combattante, et son imitation d'Alkor était aussi proche du modèle que le permettait la différence des voix (ce qui faisait un drôle d'effet). Au moins, avantage, elle distinguait à présent clairement le dit symbole.

"Je suis Maëlys, guérisseuse. Alkor m'a dit de vous attendre et de vous guider jusqu'à lui."

Le ton était légèrement plus calme, même si la demoiselle restait visiblement sur la défensive. Elle s'était légèrement radoucie en parlant à l'ange, comme pour montrer que ce n'était pas contre elle. Sans le charme, il est probable qu'elle se serait déjà carapaté en vitesse, mais la combinaison du sort et de sa colère faisait qu'elle restait là, à les dévisager à tour de rôle. Le samourai n'était pas patient, elle non plus...

"Maintenant, si vous voulez bien me suivre, ça fait trois jours que je me gèle les miches tous les soirs à vous attendre, j'aimerai bien rentrer..."

Histoire de voir un peu sa soeur, quoi... Zut après tout... Elle n'était pas très gentille avec eux, c'est vrai. Mais c'est eux qui avaient commencé et hormis la fille qui semblait avoir peur de quelque chose (elle n'était pas stupide au point de penser que c'était d'elle), les deux autres ne lui donnaient pas vraiment bonne impression...
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 18 Mai - 7:37

Paix ? Il faudrait qu'elle le mérite, moi ne l'avais-je pas méritée alors que mes bras me semblaient avoir purement et simplement prit feu ? Mes dents se serrent encore pour éviter de manifester ma douleur et je sens le goût du sang dans ma bouche. Ce goût métallique, ce liquide semblable à l'eau mais plus doux au goût qui pouvait tant écœurer ceux qui ne le connaissait pas. Je le connaissais, ne l'appréciais pas. Le Sang attirait Iris ? En quoi consistait sa malédiction ? Je me serais bien interroger sur le sujet si je n'avais pas déjà la sensation de sentir que le goût du sang commençait à remplacer toute autre sensation dans toute ma bouche. Mais alors la jeune fille parle. Elle parle d'Alkor. Et elle avait du caractère. Elle était donc bien une résistante ? Mais au moins ce n'était pas une gamine envoyée simplement là. Une gamine avec assez de caractère pour ne pas s'effrayer des menaces d'un samouraï qui semble près à les exécuter et qui la dominait d'une quinzaine de centimètres. Ce n'était pas forcément impressionnant. En fait, je ne me sentais pas l'humeur d'en être impressionné, je voulais simplement trouver un endroit sûr. Je voulais retrouver Alkor et mettre mes deux compagnons dans un lieux où ils n'auraient pas à batailler toute la nuit contre des abominations mort-vivantes pour survivre.

J'entre-ouvre légèrement mes lèvres et me tourne sur le côté pour cracher sans bruit le sang. Impossible de le cacher. Je suis entre Iris et Ézéchiel, en face de la gamine. Je ne pouvais pas faire autrement pour parler. Et lorsque je parlerais, mes dents seraient de toutes façons teintées de rouge. Mais cela pourrait nous aider. Cependant, pas sans que mon esprit ne puisse se libérer de quelques contraintes. Maintenant que nous avions trouvé cette résistante, rejoindre Alkor n'était pas qu'une simple possibilité. Nous avions toutes les chances de le rejoindre dans très peu de temps. Il faudrait simplement le faire avant que le chi ne vienne à me manquer car là a moins que Ézéchiel et Iris ne puisse me porter jusque là-bas et continuer leurs chemins dans cette capitale maudite, nous serions en grande difficulté. Une lueur d'azur dessine les vagues contours de mes tatouages et l'incendie qui ronge mes bras semble devenir l'agréable chaleur d'un feu de cheminée. Je soupir en fermant les yeux. La douleur serait bientôt de retour mais elle mettrait du temps à atteindre à nouveau ce degré. Le chi se dissipe et j'ouvre les yeux.


- Très bien alors mène nous. Déclarais-je simplement. Puis je me tournais vers Iris et posais une mains sur son épaule froide.

- Ne te laisse pas influencer par le sang des autres. Nous devons marcher ensemble alors attache toi à ne sentir que le mien, à n'être attiré que par le mien. Même si les ombres tente de te saisir, tu pourra ainsi rester près de moi pour que je les repousse.

Un mince sourire fatigué alors que la douleur revient. Je laisse un instant ma main sur son épaule puis me détourne. Plus l'ombre d'un sourire, seulement la lueur déterminée au fond de mes yeux.

- Amène nous à Alkor, Maëlys la guérisseuse. Je compte sur toi.

Je devrais faire confiance à cette enfant faute d'autre choix. Mais j'avais deux compagnons pour m'épauler en cas de problème. Je n'avais plus qu'à souhaiter que la douleur ne revienne pas trop vite. Un souhait formuler de nombreuses fois. Un souhait vain.


Spoiler:
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Ézéchiel Alvinar
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 18 Mai - 10:10

Je vois que Ryuseï se détend. Une résistante ? La résistance était elle à ce point faible pour qu'elle ne nous envoie qu'une gamine pour récupérer un général ! Je me détend de même mais je suis perplexe. Une gamine ? Avait elle des pouvoirs occultes qui auraient pu nous permettre de prendre l'avantage dans une situation défavorable. Elle se disait guérisseuse, elle n'avait pas la carrure d'une guerrière... Peut être possédait t'elle quelques dons utiles à notre cause. J'avais sous-estimé Iris, je ne referais point deux fois la même erreur. Je réservais donc mon jugement pour le moment, néanmoins, si elle faisait parti de la résistance, celà devait être pour une excellente raison. J'ai bien perçue le respect qui a empreint la voix de Ryuseï lorsque celui ci parlait d'Alkor. Le respect d'un samouraï pirate de ce talent signifiait beaucoup... Donc si cette guérisseuse avait la confiance d'Alkor, on ne craignait que peu de choses... Elle avait du cran en tout cas. Je prend la parôle à mon tour

-"Je suis Ezéchiel, ravi de voir que la résistance vient à notre rencontre. Veuillez je vous prie nous amenez au plus vite en lieu sûr. Cet endroit sens la mort, la pestilence et la magie obscure. Il ne nous manquerait plus de tomber sur une légion d'abomination mort-vivante pour compléter le tableau..."


Je tentais de détendre l'atmosphère, mais je restais discrètement sur mes gardes. Si elle était vraiment une résistante, elle serait plus en confiance et nous en apprendrait plus sur la situation actuelle. Si c'était une mage noire dissimulé derrière une sombre illusion, elle profiterait certainement de ce moment pour attaquer. Mes courbatures sont encore présente, mais je me sentais prêt à agir. Néanmoins mon regard angélique se veut amical envers la nouvelle venue. Je veut paraître comme étant légèrement plus "sortable" qu'un samouraï crachant du sang et une jeune femme pâle et griffue !

Notre groupe a décidément une sacrée allure ! pensais je. J'espérais trouver au plus vite un abri. Que nous puissions faire le point sur notre situation, plus que délicate...
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Iris Celeste
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 18 Mai - 11:07

L'odeur de la peur s'altère pour devenir colère et je peux légèrement repousser la bête. Cette fille est bien la guide que nous cherchions, je ne doute pas de sa parole. Elle nous mènera vers Alkor, traçant la ligne que nous devrons suivre pour revenir vers la paix. Je suis prête à la suivre car elle ne nous craint plus. Elle n'est plus une proie, devant moi, mais une femme qui a choisi son camp. Le loup aussi semble porté à la croire, ainsi que notre compagnon ange, mais toute confiance s'effrite en un instant. L'odeur tenace du sang heurte mes narines et je me tourne, perdue, vers le loup. Sa main est chaude sur mon épaule... Elle pulse de vie. Le sang est sien, je sens cette senteur enivrante l'entourer. Que se passe t-il ? Mon regard ne doit que trop montrer mon égarement. Je ne peux pas voir le loup comme une proie ! Je ne peux pas mais l'odeur du sang est tenace... Je ne peux pas mais ses mots m'invitent bien trop à le boire. Se concentrer sur son sang ? Quelle folie, ne sait il donc pas ce que je suis ? Mes mains se mettent à trembler. Par son contacte, je sens si bien la douleur de mon compagnon... Elle pulse comme son sang... Tout proche, il me fait confiance... Ce serait si facile... Non, l'ange est à coté et je me concentre sur sa présence pour ne pas flancher. Il serait si simple de me laisser aller contre Ryuseï. Sans doute ne se méfierait il même pas avant que je n'aspire son sang. N'est il pas mon soutient après tout ? Il souffre déjà trop, je ne veux pas lui imposer ma malédiction ! Mais je ne le tuerais pas... Pas lui... Les yeux ne le quitte plus. Il a voulu attirer mon attention, il n'y a que trop bien réussi.

Je me rapproche du loup, mais un mot d'Eeéchiel m'atteint comme un coup de fouet. Une abomination non-vivante... Voilà ce que je suis. Une créature qui ne devrait pas exister, qui se nourrit de la vie des autres, qui aspire leur sang pour continuer quelques jours encore sa misérable existence. Croit il vraiment que la présence des Pjeyhs est nécessaire ? Je suis là, devant lui, et il ne me voit pas. mes griffes se raccroche au loup et je feule vers l'ange, menaçante. Il me menace... Je ne parviens pas à éclaircir mon esprit. Tout se mêle et le gout du sang devient de plus en plus fort. Le sang de mon guide... Je ne peux pas rester ici ! Mais celui qui veut me tuer est mon compagnon... Il a volé avec moi et nous avons attendu l'aube... Pourquoi ? Je m'écarte brutalement du loup et me laisse tomber à genoux dans la neige, me recroquevillant sur moi même. Non, la bête ne l'aura pas. Elle tente de me diriger mais je ne la laisserais pas faire. Mes mains tremblantes saisissent la fleur de sang et la porte à mes lèvres, mais son odeur est si légère avec cette barrière d'ombre qui retient la lune... La bête ne veut pas que je reste immobile, mais je refuse de lui obéir. Le loup a mal... Est-ce sa douleur qui m'a retenu ? Je ne veux pas le mordre... Je ne veux pas faire peser sur lui ce qui me détruit à petit feu. Ma griffe découpe un pétale de rose et je le glisse entre mes lèvres. Elle est le sang, ce gout devrait me calmer. Mais le musicien de la lune m'avait dit de ne pas l'user trop rapidement où elle s'éteindrait. Ai-je bien agit ? Je l'ignore mais doucement, la bête se rendort.

Je me redresse un peu vacillante et reprend le bras du loup. Mes doigts se posent sur le tatouage de la bête qui le torture. Nous sommes de la même essence : celle du Changement. Mais mon guide est bien plus que ces tatouages alors que ma bête n'est autre que moi. Je peux endormir cette partie de mon être, mais jamais m'en débarrasser. Il faut pourtant que je calme sa douleur car je ne supporterai pas de sentir continuellement son sang. Je ne tiendrai pas, cette odeur est trop forte pour moi. Alors en silence, je cherche à apaiser le loup. Aucune magie, juste une profonde empathie et cette connaissance que j'ai de la bête. Sa douleur est physique contrairement à la mienne, mais le principe est bien le même. Pourtant, il faut quitter cet endroit ou nous ne le supporterons pas.


- Partons... Partons vite... Les abominations que vous craignez sont plus proches que vous ne le croyez... Mène nous maintenant, avant que je ne puisse plus vous suivre.

Ma voix est une prière autant qu'un ordre. Si la jeune femme croise mon regard, elle y verra une peur bien plus profonde que celles qu'elle a jamais pu éprouver et une sauvagerie... De la violence, un danger. Je ne souhaite pas montrer cette partie de mon être, mais je n'ai jamais su dissimuler. Je ne peux que m'accrocher au loup et repousser la bête... Les bêtes en fait. Le pétale de la rose a laissé un fort gout de sang dans ma bouche qui altère mes perceptions. Tant mieux, ainsi marcherais-je en paix bien que désorientée. Mais ce pâle palliatif ne sera pas éternel...
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Maëlys et Lunaë Anima
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 18 Mai - 19:45

Même si Maëlys reste méfiante, ses yeux, eux, enregistrent tout ce qui passe à leur porté. La crispation évidente du samouraï, l'ange qui se redressait, la femme qui serrait l'épaule du samourai... et le samourai qui crachait du sang, lui faisant hausser les sourcils. En général quelqu'un qui crachait du sang était blessé, mais il ne semblait pas présenter d'autres symptômes d'une blessure interne... Et si elle en jugeait par les bandages, la douleur était plutôt localisée. Ou alors il s'ennuyait au point de se faire des bandages, mais ça n'expliquait pas la crispation impressionnante de ses muscles à cet endroit plus qu'ailleurs.

Les paroles de l'ange arrachèrent la guérisseuse à ses réflexions, et lui tirèrent un frisson. La ville était déjà assez effrayante comme ça, il n'avait pas besoin d'en rajouter! La réaction de la femme, fut quand à elle quasiment disproportionnée aux yeux de l'adolescente. Et cette petite fleur qu'elle mâchonne... Les roses n'ont pourtant pas de pouvoir calmant, pourtant... La femme s'est reprise, lui enjoint de se dépécher de les guider. Tous semblent prêts à la suivre. Tant mieux.

La jeune femme leur tourna le dos, et repartit vers la ville, sans hésitation, de ses pas légers. Un coup d'oeil aux alentours avant d'indiquer l'entrée du passage, puis à l'intérieur, elle continue de les guider sans prêter réellement attention à ses compagnons. Le nain qui l'a accompagné à laissé une torche et de quoi l'allumer, ce qu'elle fait, avant d'observer les trois voyageurs. Ils l'ont suivi. Parfait. Ils peuvent y aller.

Durant le trajet, elle parle seule, à mi voix, parfois sans queue ni tête. Des bribes de conversations, qui lui permettent de se souvenir du trajet.

"A l'achillée... à droite... Si je l'utilise fraiche, c'est un calmant, sèche... A gauche... Ensuite là... la reine des près... Cueillir en juillet... En cataplasme c'est un antidouleur... C'est dommage, je crois qu'il ne m'en reste plus... J'aurais pu vous refaire vos pansements avec... Si c'est bien au bras que vous avez mal..."


Mais bon, s'il c'est bien ça, normalement ça devrait être efficace... En tous les cas, il est courageux.

"Le bouleau... On prend les branches, donc par là..."


Et voilà la cache. Lunaë est endormie dans un coin, et Letha les attends avec un sourire. Comme si elle savait depuis longtemps que derrière la petite guérisseuse, il y a les 3 zozos. Maëlys lui rend son sourire, quoi que plus timide, enlève sa cape, et se tourne vers les 3 en question.

"On est arrivés."

Oui, ils s'en étaient probablement aperçus mais bon... La demoiselle était donc libre d'aller s'installer à coté de sa soeur, et elle ne s'en priva pas.


Dernière édition par Maëlys et Lunaë Anima le Jeu 20 Mai - 10:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMer 19 Mai - 19:39

Letha De Zirejar. Elle était là, simplement présente et dégageant comme une puissante aura rassurante comme si le faite que cette femme aux traits si elfique soit présente assurait que cette pièce était d’une sureté sans borne … Son regard calme, ses cheveux tombant lentement le long de son visage marquer de quelques rides naissantes sur le coin de ses yeux ayant trop sourit désapprouvaient le faite qu’elle puisse être une elfe. Pourtant si l’on croisait son regard on pouvait se perdre dans la profondeur de son âme …

Ce regard si puissant se porta d’abord sur Iris, un soupçon de désapprobation puis lorsqu’elle la vit prêt du samouraï elle sourit à nouveau. Il n’y avait donc aucun vrai risque … Le jeune homme avait d’ailleurs quelque peux vieillît son visage avait prit celui de la mer … C’était une bonne chose pour eux tous qu’il ai vue le monde et parcourut les flots ... Sa survit n’était pas assuré ici or il fallait qu’il vive en paix le temps de pouvoir revenir et d’être apte à tenir sa place. Elle n’aimait pas les prophéties même si elle savait ce que cela sous entendait pour en avoir elle aussi fait quelques unes par le passer … Krogan avait donc raison …


-˝Aller vous reposer jeune demoiselle, la pièce derrière moi donne sur un petit couloir, la chambre du bout est la votre, elle ferme à clef et n’a aucune fenêtre vers l’extérieur qui est encore bien trop loin pour que les effluves ne puisses vraiment nous agresser ici bas. Faite tout de même attention, pour le reste je crois que j’ai a parler avec ces des hommes alors que votre état ne vous permet pas d’attendre.˝

Elle sourit et lui indique la dite porte en attendant qu’elle la passe son seul regard suffit à imposer le silence à l’ange. Peux être Ryu ajoutera-t-il quelques mots mais peu, car déjà elle les invite à se mettre à table devant elle. Quelques tabourets de bois attendent que les deux hommes daignent lui faire l’honneur de s’assoir à sa table.

Puis elle sourit vraiment comme une jeune femme qui retrouve des amis de longues dates, ou plutôt un ami et l’homme qui l’accompagne :


-˝Je suppose que des présentations son nécessaire. Je me nome Letha de Zirejare et je suis la femme du chef de la résistance… Vous semblez connaitre Ryuseï notre premier général les autres ont été prévenu et seront bientôt là… La petite demoiselle sera votre guide pour ce qui est des souterrains, votre chaperon rouge, il y a de nombreuses trappes que seules des enfants peuvent ouvrir nous vous avons donc trouvé une demoiselle qui sera votre aide, en contre partie vous protègerez bien sûre sa vie. Et vous êtes ?˝

Dit-elle en regardant l’ange calmement. Dans un coin la petite demoiselle concerner avait reçut un sourire, elle pouvait rester s’occuper de sa sœur ou rejoindre ses nouveau compagnons à table maintenant qu’elle connaissait son vrai rôle… Chaperons rouge, jamais dans l’histoire il ne guidait les hommes pourtant ? Ou peux être si … elle guidait le chasseur jusqu’au loup non ?
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Ézéchiel Alvinar
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeJeu 20 Mai - 15:07

-"Je me présente, Ezéchiel Alvinar, pour vous servir. J'ai grand hâte de servir au mieux notre objectif commun. Mais puis je vous demander ou vous nous emmenez et dans quel but ? Non pas que je ne vous fasse point confiance, mais mes compagnons et moi-même sommes exténués. Et un peu de repos ne serait pas de refus..." dis-je en m'asseyant sur un des tabourets.

J'espérais qu'un tel endroit fut assez tranquille pour nous permettre de reprendre des forces une heure ou deux. Et si il y avait de quoi de débarbouiller, histoire de paraitre plus présentable, celà m'arrangerait de même ! J'aurais voulu passer de plus au moins une heure en méditation afin de me rapprocher de mon tarot, que j'avais trop exploité à mon gout dernièrement... Mais bon j'étais réaliste, dans une guerre contre une bonne partie des plus puissant mages noirs de notre planète, le temps du repos et l'hygiène ne semblai pas être venu !

Je constatais que la femme devant nous était d'une beauté conséquente, même selon des critères angélique. Comme le disait mon maître, la grandeur d'un homme peut se voir parfois à le beauté de sa femme... Alkor devait être puissant, respectable et intelligent... C'était une femme forte, qui vivait et souriait dans une époque si sombre. Je n'ose imaginer les horreurs qu'elle a du vivre et affronté au côté de son mari.

J'arrête subitement de la regarder. Non pas que je la convoitai, mais je savais que celà pouvais paraître gênant. Je m'attarde sur ce chaperon rouge. Notre guide donc. Sa connaissance du terrain nous serait probablement d'une aide précieuse. La conserver le plus longtemps possible me semblait primordial. De là à risquer sa vie au dépend de la mienne... Je l'ignorais, mais je fis un signe de tête amical en sa direction, lui signifiant que je garderai en tout cas un oeil sur elle. Le groupe s'agrandissait et gagnait véritablement un caractère disparate ! Moi qui était habitué à travailler seul...

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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeVen 21 Mai - 15:01

Nous traversons des souterrains. Lieux inconnus pour moi, j'avais beau avoir été l'un des premiers résistant, avoir été le premier général, je ne connaissais pas ce repère qu'avait investit les résistants. Mais c'était une bonne idée. Les morts marchaient tous à l'air libre, quel autre endroit que sous leurs pieds serait plus inattendue ? Et a voir la jeune fille qui nous guidait et qui marmonnait son propre chemin et d'autres choses à propos de plantes, je me disais qu'elle avait dû apprendre par cœur le chemin et que je ferais bien d'en faire de même. Ce devait être un véritable labyrinthe et à en juger par les horreurs volantes qu'avait créer les Pjeyhs, je n'avais pas vraiment envie de rencontrer les horreurs rampantes qu'ils avaient pût envoyer ici pour tenter de donner la chasse aux résistants. A moins qu'ils en ignorent l'existence ? Mais cela ne rendait pas cet endroit plus rassurant, si des choses inconnues s'aventuraient ici, elles étaient suffisamment savantes, fourbes ou puissantes pour avoir laisser les Pjeyhs ignorer leurs existence. Mais si ce lieu à été choisit par Alkor Zirejar, alors je n'avais aucun doute que ce ne soit rien que nous ne puissions surmonter.

Pas vraiment comme ma douleur. Qui revient bien vite à la charge, rongeant lentement mes bras. Un cataplasme de reine des prés ? Qu'était-ce ? Des plantes clairement mais en tout les cas rien qui ne puisse vraiment tenir la route face à la douleur. Une heure de méditation serait suffisante mais j'avais essayer toutes les fleurs, feuilles et racines de Suménïa en vînt. Je doutais que Déméria puisse un jour apporter un soulagement durable à mes souffrances. Mais si Déméria ne faisait pas cela pour moi, nul doute qu'elle m'apporterais le réconfort d'un visage familier. Le visage souriant de Letha Zirejar lorsque nous entrons dans la petite pièce. C'était bien loin de l'ancienne maison d'Alkor mais elle n'en semblait pas malheureuse. Ce sourire avait la dureté du fer et la pureté de l'or. C'était une femme forte qui soutenait son mari et qui n'aurait pas de cesse de le faire. J'en étais convaincu.

Elle donne une chambre à Iris ? Je fronce légèrement les sourcils. Presque imperceptible. Elle était jeune mais forte. Je n'avais aucun doute qu'elle puisse tenir cette conversation et ne voyais pas l'intérêt qu'elle s'en aille maintenant. Après tout, n'était elle pas une camarade de route qui était envoyée par le couple tout comme nous ? C'était un point qu'il me faudrait éclaircir mais pas maintenant. Je ne pouvais pas contester Dame Zirejar à peine retrouvée. Nous verrions comment les choses évolueraient. Et puis, peut-être y avait-il une bonne raison à cela. La malédiction d'Iris la condamnait-elle à être enfermée durant la journée qui se lèverait bientôt ? Ce n'était donc peut-être pas seulement le soleil qu'elle fuyait mais seulement le jour. Étrange. Mais autre chose d'étrange. Cette jeune fille serait notre guide ? Ne pouvions nous pas apprendre par cœur le chemin tout comme elle l'avait déjà fait elle-même ? Ou bien ces souterrains étaient à ce point complexes et notre temps si réduit qu'il nous faille suivre dans le noir une enfant qui récite un livre d'herbe en attendant de voir la lumière ? Cela me paraissait être une bien triste idée. Encore plus si nous devions la protéger. Ézéchiel était un très bon escrimeur et Iris était tout à fait à même de se débrouiller, elle n'était pas une chose fragile. Là c'était juste une jeune fille, une guérisseuse et apparemment pas par le biais de la magie. Mais peut-être était-ce nécessaire. Je ne contesterait de toute façon pas cette décision qui devait probablement venir autant d'Alkor que de sa femme. Je n'avais plus qu'à m'arranger pour ne pas porter un fardeau mais pour être guidé par un véritable compagnon.


- Je suis heureux de vous revoir Letha. Déclarais-je simplement en m'inclinant et en saluant à la manière des Buggïns.

Peut-être avec un peu plus de chaleur dans la voix que quand j'avais pût me présenter à Ézéchiel mais cette femme inspirait à la bonté et je pouvais enfin faire disparaître la douleur par le chi qui luisait légèrement sous mes bandages.Mais dans un lieu où se trouvait la femme de Alkor, il me paraissait impensable que le moindre danger survienne. Je m'asseyais à côté d'Ézéchiel sur l'un des tabourets, mains posées sur le rebord de la table afin de laisser les muscles de mes avants bras se reposer. Ils étaient à présent légèrement secoués de spasmes indolores. Cette longue contraction dû à la douleur n'était pas bonne pour les muscles. Puis comme pour répondre à Ézéchiel sur la question de repos, je parle.

- J'aurais aimé une heure de repos mais je crains de ne pas avoir autant de temps. Alors si au moins vous disposiez d'une cruche de quelque boissons que ce soit, le sang à un goût tenace qui ne tant pas à disparaître de lui-même.

Ma bouche était remplie de ce goût. Même si sur le chemin souterrains j'avais pût laisser mon sang derrière moi, je ne l'avais pas fait trop fréquemment pour éviter de laisser une piste. Mais dans les quelques filets d'eau boueuse qui coulaient, mon sang ne serait pas retrouvé et à présent que les saignements s'apaisaient, j'aurais aimé à pouvoir me débarrasser de cette sensation.
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeVen 21 Mai - 18:09

Lunaë somnolait dans un coin plus qu'elle ne dormait, et la simple pression de Maëlys quand elle s'assit à ses cotés suffit pour lui faire ouvrir les yeux. Avec comme résultat prévisible le passage de la main de l'adolescente dans les cheveux de l'enfant, assorti d'un "tchhhhh... dors." prononcé à mi voix, avec une intonation bien différente de celle qu'elle avait eu plus tôt avec les trois adultes. La jeune femme suivit vaguement Iris des yeux alors que la vampire se dirigeait vers l'entrée, notant à ce moment seulement la couleur inhabituelle de ses yeux.

La voix de Letha revint, se présentant à l'ange. Elle avait déjà compris que Ryusei était un ami d'Alkor, mais pas qu'il était important. Et les deux autres, c'étaient quoi alors? Et pourquoi la fille était envoyée au lit? Elle ne semblait pas malade pourtant... A moins que ses réactions étranges ne soient conséquences d'une maladie mentale? Enfin bref. Petit chaperon rouge? Franchement ce surnom allait la poursuivre ou quoi?

"Pas la bonne couleur ma cape..."

Et pour couronner le tout, le bredouilli de Lunaë, à moitié endormi, mais tout de même audible.

"Chap'ron rouge?"

Bref instant de lucidité, aussitôt passé, comme l'indiquait l'étincelle de vie déjà effacée des petites prunelles cannelles. Ce qui n'empêcha pas sa soeur de poursuivre à mi voix son babillage sans queue ni tête, plus interressée par ce que disent les adultes que par ce qu'elle dit elle. Les yeux de l'enfant se referment de toute façon assez vite, tandis que les deux hommes demandaient du repos... et à boire... Ca, elle pouvait faire, elle était juste à coté. Elle se releva donc doucement, et rempli un pichet d'eau avant de le poser sur la table... Ainsi que trois feuilles de menthe séchée (les dernières qui se trouvaient dans son petit sac) a coté de Ryusei, avec un peu de honte. Peut-être est-ce pour ça qu'elle s'adressa... Un peu vite à Letha.

"J'ai pas tout compris. Faut que j'aille avec eux? Ou? Pourquoi? Je sais pas me battre moi... Et..."

Le regard que l'adolescente porta sur l'enfant endormie (plutôt somnolente qu'endormie, mais bon) était équivoque. Qui s'occuperait de sa soeur? Elle qui avait du mal à la laisser seule plus de quelques heures... Elle commençait vraiment à craindre le pire...
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeLun 24 Mai - 7:16

Elle sourit de plus belle, tout le monde était là, épuisé mais présent et prêt à agir quoi que leur voix demandait, leur yeux, eux savait qu’il fallait se mettre en mouvement pour que l’ombre disparaisse et jamais ils ne laisseraient juste une voix choisir pour tout un corps, pour leur âme. Alors elle fait un autre signe de main, vers la porte derrière elle, vers celle où est déjà partie Iris, la porte du repos et la porte du calme … La porte derrière laquelle se trouve quatre chambres et des bassines d’eau, quatre chambres aux draps propres dont l’une était déjà prise par une jeune vampire qui n’avait pas conscience de tout ce qui se tramais ici bas … Et du danger qu’elle prenait, mais si Krogan l’avait envoyer …

-″Allez vous reposer mes amis et revenez dans une heure, une petite heure pour vous et votre esprit et pour poser toutes les questions, dans une heure tout le monde sera là et nous pourrons vous répondre sans aucun risque … et surtout avec le plus de précision possible. Dans quelques heures Krogan devrait arriver … Dut moins nous l’espérons car depuis qu’il a vaincu une puissante armée nous n’avons plus de nouvelle de lui … ″

Son sourire ce fait quelque peux triste puis elle se lève de la table et tout son visage reprend sa joie des retrouvailles alors qu’elle se dirige vers la porte. Doucement, sans un grincement elle ouvre la porte sur le couloir et les invite à y entrer puis elle regarde le chaperon rouge.

″Toi aussi tu auras tes réponses, pense juste à les demander et tu auras toutes les réponses que nous pouvons te fournir. Maintenant vient nous allons déplacer ta sœur dans la quatrième chambre si tu veux car bientôt cette pièce sera rempli d’homme et de femmes … et jamais elle ne pourra se reposer.″

[centre]…[/center]

Le temps est une donner bien complexe mais déjà cinquante minutes plus tard la pièce commençait à ce remplir. Trois personnes arrivèrent en même temps, la première cellule comme ils s’appelaient eux même : Le premier au maintient de noble avait pour seul marque de sa mission une légère cicatrice sur la pommette droite, sous ses yeux si spéciaux, une œil rouge l’autre vert. Cette homme n’était autre que celui qui portait la lance de la résistance et celui que Letha embrassa avec passion : Alkor de Zirejare. Le second était un petit homme couvert de bleu et de plait mais qui semblait ne pas s’en soucier, son regard calme sous sa barbe d’homme du nord le faisait ressembler à un nain mais le plus impressionnant était la collection d’arme qui pendait sur lui sans faire le moindre bruit alors qu’il se déplaçait avec la grâce d’un chat : Un maitre d’arme. La dernière était une jeune femme qui devait avoir atteins l’âge adulte il n’y a que quelques années et qui portait un arc en bandoulière avec de nombreuses bourses médicinal à la ceinture … Leur chaperons rouge. Si l’on faisait attention on pouvait aussi voir entre ses blagues de cuire un objet assez étonnant, une pochette rectangulaire semblant contenir des cartes.

Petit à petit la pièce se remplie de la jeune femme à la vieille en passant par les maitres d’armes et les artisans mais tout ce qui pouvais ressembler à un groupe de guerrier avait avec eux une femme au regard calme qui avait appris à vivre dans la résistance et qui portait le titre de : petit chaperons rouge…

La première cellule était assit à table alors que tout le monde c’était trouver une place dans la pièce et très vite les gobelets avait été sortie : tous était prêt à trinquer au nom de Ryu, le général enfin de retour dont il avait entendu quelques histoires… Il ne manquait plus que ceux qui se reposait vienne s’assoir en face d’Alkor, le chef de cette résistance et de ces deux autres généraux…

Un sourire lorsqu’ils entre, un bonsoir, une attente.


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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 25 Mai - 8:59

J'ai pris un peu de repos. J'utilise alors l'eau pour me laver, j'en avais vraiment besoin. La bassine y passa tout entière mais je n'osais demander plus d'eau, cette ressource si rare. Je m'assis en tailleur sur mon lit, je sort mon tarot, en ayant bien sûr fermé préalablement la porte à clé. La douleur de mes blessures s'amenuise quelque peu. Celà me fait du bien, mes anciennes cicatrices sont décidément bien capricieuses... Je me plonge dans mon tarot, contemple les cartes, contemple mes ailes. Je me demandait quelles nouveaux pouvoirs je pourrais développer à l'avenir ? Tant de possibilité, je souriais. Seul le tarot était mon véritable allié dans cette cité noire...

Une heure plus tard, j'entend de nouveaux arrivants. le bruit de leurs voix, mon tarot qui vibre légèrement. Des personnes importantes sont rentrées apparemment... Je me dois d'allé voir. Je range mon tarot soigneusement, puis sort de ma petite chambre. Je sens un instant de déception sur le visage des invités lorsque je rentre dans la salle. Je compris qu'il s'attendait à voir Ryuseï, leur général. Je me présente à eux d'une manière humble, m'excusant presque d'être que moi. je devais m'effacer rapidement, trouver le taromancien et observer. Inclinant légèrement la tête, je déclarai:

-"Bonsoir chers amis, je suis Ezechiel Alvinar, compagnon de Ryuseï. Ne vous en faites point, il ne devrait point tarder. C'est la soif qui m'a débusquer !"

J'avais souris, je sais qu'une bonne chope permet souvent de se faire au moins estimer aux yeux d'autrui et peut faire la différence entre l'intérêt et l'indifférence. Je saisis un pichet non loin et me sers un verre de cet alcool qu'ils buvaient. J'espérais qu'il n'était pas trop fort, de par mon éducation, je n'ai rarement bu plus fort qu'un bon verre de vin.

Je goute la boisson: elle est excellente et raffiné, un vin racé des campagnes démériennes me rappelant les années passées parmi les Hauts-Anges... Pas de doute, c'était une grande occasion... Je me pose dans un coin de la pièce, près de quelques gaillards qui semblent bien se connaitre. Un cercle d'amis forgés par le feu des combats, je le sentais. J'observais ce cercle quelques minutes, tentant de déceler le rôle de chacun sans avoir à le demander, attitude qui aurait révélé ma méconnaissance de leurs affaires. Je portait d'abord mon regard sur Alkor. Cet homme était aussi impressionnant et charismatique que je l'imaginais. Son regard bicolore si perturbant, et son charisme surnaturelle inondait la pièce d'une impression de puissance et de sécurité. La présence de nombreuses femmes m'impressionnait. Elle semblait être des guides, des herboristes ou des chasseuses, et accompagnaient des hommes plus bourrus et plus marqués par les rudes combat qu'ils avaient dû mené.

Mes yeux attentifs d'illusionniste décèle soudain autour d'une des jeune femme portant une trousse médicale à sa ceinture, un petit paquet qui recélait probablement des cartes. Etrange, une taromancienne peut être. je l'ignore. Si c'était un simple jeu, je le saurais bien assez tôt. Je me lève nonchalamment de la table et m'approche d'elle. Elle était proche d'Alkor, elle devait savoir ce qu'il se tramait. J'espérait simplement ne pas tomber sur un membre des Coupes ou des Deniers... Je doutait qu'elle soit Bâton car Alrène nous en aurait parlé. Il a dit qu'il y avait des gens sur place qui nous aiderait dans notre objectif, cette femme en faisait elle partie ? Mais il était possible qu'elle fut une simple herboriste, mais connaissant la méthode des taromanciens, c'est à dire être le guide et l'ombre des grands, celà me semblait une hypothèse plausible.

Je m'approche d'elle, elle est en conversation avec un autre homme, je m'insère de manière fluide dans la conversation, avec la grâce et la délicatesse des Hauts-Anges dans les milieux mondains. L'homme ne tarde point à partir rejoindre à camarade, j'en profite pour lui adresser la parole en ces termes, mais de manière suffisamment têtue afin que personne d'autres n'entende:

-"Je perçoit en vous une énergie particulière. Ce parfum d'épée qui coupe les bâton qu'on vous met dans les roues, vous sapant vos deniers... Nous sommes de toute manière alliés dans cette délicate entreprise, j'aimerais néanmoins connaitre votre bord tout d'abord à défault de votre nom dont je n'ai point pris connaissance."

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Dernière édition par Ézéchiel Alvinar le Mar 25 Mai - 12:12, édité 6 fois
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Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
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MessageSujet: Re: Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est   Au crépuscule du troisième jours, regarde à l'est Icon_minitimeMar 25 Mai - 16:09

Elle ne savait pas ce battre ? Devais-je avoir l'air étonné. Car ce ne serait pas le cas. J'adresse un simple signe de tête en remerciement de l'eau et de la menthe. L'eau pour le sang, les feuilles pour le goût. Cependant, je ne quitte pas la pièce tout de suite. J'avais la sensation de devoir quelques explications. Peut-être à cause de la différence d'âge ou de rang. Peut-être juste parce que j'en savais plus qu'elle.

- Tu es un guide, depuis que tu nous a rencontré et tu t'y préparais déjà avant. Les questions sont futiles et les réponses ne te seront pas données avec des mots. Ce que tu ne sais pas déjà, je te l'apprendrais. Elle ne savait pas encore ce battre. Réellement en tout cas. Je ne savais pas qu'elle apprenait déjà mais dans un sens je m'en fichais. Je m'assurerais qu'elle apprendrais.

Je prends le pichet et les quelques feuilles avant de me diriger vers la porte que Iris à déjà emprunté. Là quatre autres portes dans un couloir. La première porte est fermée. Iris. Je préfère ne pas la déranger dans son repos mais j'ignore toujours pourquoi elle n'est plus avec nous. Peut-être plus tard. Peut-être lorsque Alkor ou Krogan seraient là. J'entre dans la pièce. Les murs sont nus et fait de larges pierres, à l'image du reste de ces souterrains. Elle n'offre qu'un lit aux draps propres et une bassine d'eau claire. Un luxe donc j'aurais pût me passer mais que j'apprécie. Je me déleste de mes armes et de mon cuir que je pose délicatement près de la bassine avant de m'agenouiller devant cette dernière. La cruche, je la lève au-dessus de moi et en vide une partie dans ma bouche ouverte. Le fluide coule et je sens avec bonheur le sang à demi sec sur mes dents qui se fluidifie à nouveau. Mais je n'ai pas l'intention de boire mon propre sang. Je vide ce qui reste de la cruche dans la bassine avant d'amener le récipient juste sous moi et de me baisser pour y recracher l'eau rougie. J'abandonne la cruche sur le côté puis me penche sur la bassine. je pratique quelques ablutions avant de retirer lentement mes bandages.

Mes tatouages se révèlent a la lueur du faible éclairage. Le chi ne luit plus car l'heure de la méditation approche. Avec l'eau, je frotte vigoureusement mes bras pour les nettoyer. J'apprécie tout particulièrement ce contact sur ma peau. Ce contact froid qui est si différent de la brûlure que je connais si souvent et il me débarrasse de l'odeur des onguents, faible mais présente. Je rince une dernière fois ma peau avant d'abandonner mes bandages dans la bassine quelques secondes en les brassant pour les laver. Puis je les étends sur le lit. Je n'en est pas d'autre. Il me faudra les réutiliser pour protéger les tatouages du contact de l'air. Même si Letha, Alkor ou encore Maëlys pouvaient certainement m'en offrir, je n'ai pas l'intention de profiter des ressources de la résistance. J'ignorais leurs état mais je ne les utiliserais que pour affronter les Pjeyhs, pas pour soulager ma douleur. Elle n'aurait pas de cesse si les Pjeyhs gagnaient. Mes doigts effleurent la surface de l'eau et je perçois comme le grognement d'un loup. Laisser ainsi mes tatouages à l'air libre est un défi au Loup de l'Ombre. Mais la méditation aura tôt fait de l'envoyer bien loin de moi. Je m'installe en tailleur sur le lit, pose les bras sur mes genoux et ferme les yeux.

Les yeux jaunes du loup se ferment doucement alors que l'un de ses frères s'assoupit sur son flanc, le protégeant du froid hivernal. Les miens s'ouvrent de nouveau. Une heure déjà. Encore quelques minutes. Mais j'entends déjà des voix. Et la porte à côté de la mienne s'ouvre. Je sais que l'un de mes compagnons est sortit mais ce n'est pas Iris. Le tissus de mes bandages est sec mais ces derniers sont froissés. Sans importance. Je les refait avec une vitesse rendue par un chi inconscient et invisible. Toujours ce chi qui vient dans chacun de mes mouvements sans que je ne le sache vraiment. Juste dont je me doute. Puis je descend du lit et récupère mes lames et le cuir que je repositionne. J'ouvre ma porte et vais à la rencontre de ces nouvelles personnes. Lorsque j'entre, Ézéchiel est déjà là mais de nombreux regards sont pour moi. Je vois dans ceux là que l'on me reconnaît. Le bracelet de Alkor n'avait pas quitté mon bras et je suis torse nu. Ma vieille chemise tâchée de sang ne m'avait pas parût utile dans une telle réception. Bien que les invités ne soient pas forcément hors de toute saleté, je n'aurais pas osé me présenter comme général et avoir l'apparence du dernier des chiens galeux au lieu d'être le loup dont on leurs avait parlé. Je m'incline et fait rencontrer paumes et poings à la manière des Buggïns. Je me relève et m'apprête à parler mais ce que je vais dire semble déjà clair pour beaucoup.


- Je suis Ryûseï Okurayami.

Tout le monde boit. Mais je peux le voir. De l'alcool. Je n'avais pas goût à cela et surtout une telle boisson n'était pas honorable. Aussi noble puisse-t-elle être considérée. Mais cela ne déshonore pas si l'on ne goûte pas au vice de l'abus. Je regarde donc ces personnes que je ne connais pas. A la recherche d'un visage familier. Je tombe sur un regard vairon. Alkor. Je me dirige vers lui, jetant un coup d'œil pour ceux qui se détachent du lot. Ce barbu aux armes multiples et cette archère. Mais je ne m'intéresse qu'à Alkor en vérité. Tant que je ne m'étais pas vraiment intéressé aux réactions autour de moi lorsque je m'étais présenté. Je le salut.

- C'est comme si cela faisait dix ans Duc Zirejar-Dono.
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