L'Origine et le Changement
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 Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]

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Yuurei Akuma
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Yuurei Akuma


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MessageSujet: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeDim 30 Oct - 14:13

Un doux et calme soir d'automne, un ciel étoilé en forêt, une clairière isolée des bruits de la civilisation et un ruisseau ruisselant d'eau fraiche à proximité. Il y a ici tout ce qu'il faut pour une agréable soirée autour d'un bon feu de camps, aussi bien calme et douce en amoureux que bruyant et festive pour une troupe. Pourtant l'ambiance n'est pas aux festivités, malgré la grosse volaille aux allures d'oie qui cuit sur le feu indiquant un très bon repas chaud. Cela fait aujourd'hui six mois que je recherche mon épouse sans répits et bientôt une semaine que je traques ces étranges elfes en quête de réponse. Réponse que j’obtiendrais quitte à les prendre dans leur sang. Cela fait également depuis hier soir que j'ai l'impression qu'on m'observe de loin. Cette sensation, pour quelqu'un habitué à la forêt comme je le suis, me laisse penser qu'il ne s'agit pas d'un animal, du moins pas un animal de cette faune forestière en tout cas.

Au niveau de mon campement, je repasse en revue intégralité de ce qu'il reste de mon équipement de ma dernière mission. Calmement , méthodiquement comme ci j'allais partir en guerre, chose que je n’hésiterais pas à faire si ça me permettrait de retrouver celle que j'aime. Je dispose toujours de mon bouclier large et léger en bois, accusant de nombreux coups désormais dut à cette escarmouche infâme. Je dispose également mon arc long en parfait état mais il ne me reste plus que quelques flèches désormais. Ma dague longue pour ma main gauche ne quitte désormais plus jamais ma ceinture. Allant de paire avec ma fidèle épée longue forgée par le StolenMark. Monté et installé, mon matériel de camping militaire en bon état, il n'as pas eut a se battre lui. la majorité de mon matériel de soin léger n'existe quasiment plus. utilisé pour soigner arbalétrier dans sa majeure partie et pour mes propres soins après le dernier combat il y a six mois. Et en fin ma dernière pièce, une carte des lieux sur laquelle j'ai scrupuleusement indiqué les différents événements, indices ou tout autres renseignement ainsi que mon parcours depuis ce fameux combat qui m'as séparé d'elle.

Six mois... c'est une longue absence suite à une série d’événements tous aussi dramatiques les un que les autres. Je me souviens avec nostalgie, comme celle des jours heureux, de mon dépars de Fentaeris " Capitaine Akuma" c'est ainsi que Lothelav , le chevalier du Stolenmark m'appelait a ce moment la. Je fut capitaine de la garde royale l'espace d'un instant, aujourd'hui considéré comme mort ou déserteur probablement.

Mes compagnons ont disparu sans laissé de traces. Le premier fut Oyann Unerri, cet originel original que j'affectionne particulièrement. Une nuit il est partit, du moins c'est ce qu'à dit ma chère et tendre Lilith après avoir discuté aux arbres à proximité de notre campement. Il est simplement partit de lui-même vers la côte sans jamais se retourner. Au moins fut-il le seul en sécurité de nous tous. Nous avons choisit de continuer sans lui, sans "Le Guide" de cette expédition. choix simple et stratégique, si nous étions partit le récupérer, nous n'aurions jamais put traversé le thalun a temps et les neiges auraient bloqués tout accès .

le second a disparaitre fut Rhemak Rhillis, l'arbalétrier d'élite. Il disparu avec la majorité de nos soins. blessé par des brigands de grands chemins que nous avons mis à mal à la frontière Thalunienne. Nous l'avons soigné comme nous avons put, usant de presque tout nos soins tellement son état était critique et nous l'avons transporté aux mines de Mithral. Nous l'avons laisser la bas, entre les mains du guérisseur qui nous assurais sa survie mais nous indiquait qu'il en aurait pour des mois a récupérer. Son corps et son honneur grièvement blessé, il a dut abandonner sa mission avec ma bénédiction et à son grand désespoir. C'est un combattant d'honneur, un combattant émérite, un de ceux qui mérite de vivre. A Ce moment nous n’étions déjà plus que trois, lilith, moi et la barbare, Koria Etoha.

Pendant plusieurs mois nous avons fait route tout les trois, nous racontant notre vie et sympathisant pendant la route vers les archipels de fer. c'est ainsi que nous avions appris que son épée était un modèle unique, conçut uniquement pour elle. Se fut lors qu'un combat ou nous étions pris entre deux feu de l'autre coté de Demeria, presque arrivé au port pour les archipels de fer, que tout basculât pour moi. c'est à ce moment la que la mission tournât au drame, Koria et lilith se battaient tout comme moi mais elles étaient mue par une volonté, une puissance et une habileté au combat tellement intense u'elles se sont vite démarquées de tout les autres combattants, devenant ainsi les cibles primordiales des attaquants.

Les torrents de lianes, faisant office de millier de lances, pleuvaient sur nos ennemis et n'étaient interompu que par les puissant coups d'épée de la guerrière. Dans le tumulte, je fut séparé de mon épouse et de Koria qui s'élevaient toutes deux au-dessus de la mêlé par leur dons prodigieux et leurs gouts prononcés pour le combat. C'est à cet instant que je put voir a quel point Lilith était, certes une prêtresse de l'origine, une dryade, mais pas une de ces prêtresses dispensant la bonne parole et soignant les blessés. En plein combat elle se montrait sous son vrai jour, celui de la rédemptrice, celui de la purgatrice, celui du châtiment divin. Elle était celle qui nettoie les affront fait a l'origine dans le sang des créatures qui l'ont offensé. Elle est la nature, et la nature peu être douce et accueillante comme terriblement cruelle et implacable... mortellement implacable.

Je fut séparé de ma compagne et son amie guerrière, obligé de battre en retraite pendant qu'elles affrontaient à elle deux plus d'ennemis que je ne puis compter. Une troupe non-négligeable m'avait pris en chasse et je fut pris au dépourvus. Je n'appris qu'après que se fut a cause de mes cheveux roux et de mon teint pale qu'ils m'avaient donner la chasse. Ils me prenaient pour un démon, ou au moins un cambion. Je dut donc les défaire un par un, les semant pendant ma retraite forcé et les piégeant un par un. Je n'ai jamais put revenir sur le champ de bataille a temps pour en voir la fin, une fois de retour et mes poursuivants tuées, je ne put voir qu'un spectacle de désolation, le combat était fini et je n'avais nulle trace de la barbare Koria ou de ma douce compagne.

Ce fut ainsi ces six derniers mois. Seul et esseulé, je erre à la recherche de ma belle pour savoir ce qu'elle est devenue, si elle est encore vivante et comment la retrouver et la sauver. Aujourd'hui je suis déserteur ou considéré mort ou disparut par mes paires mais je m'en moque. Aujourd'hui ma mission m'importe guère, je recherche ma femme et mon unique raison de vivre, rien d'autre ne compte pour moi que de la voir en vie, quitte a y laisser la mienne. Lilith, tu ne me laissera pas une seconde fois. Aujourd'hui, le seul indice que j'ai est une troupe de soldats elfes à armure noir et large. L'un d'eux avait à sa ceinture une arme que je pouvais reconnaitre entre mille, une épée à la forme étrange et taillée pur une seule main : l'épée de Koria, la barbare qui nous accompagnait et qui a disparu avec lilith.

Je suis donc de loin cette troupe d'elfes étranges, prêt à les interroger, les torturer et les tuer un par un s'il le faut, mais je veux savoir ce qu'ils savent sur la disparition de ma femme. Je les suis à une demi-journée de marche, mes talents naturels de rôdeur me permette de les suivre à la trace sans que leurs sens affutés d'elfes ne détectent ma présence. Je n'ai pas idée de ce que me réserve l'avenir mais une chose est sure, ces elfes étranges ont la réponse. Et je ne les lâcherais pas...

Je contemple le feu de l’âtre ou ma volaille cuit doucement. Le temps se refroidit et l'automne est la. je repense a mes six mois de solitudes en contemplant les flammes danser dans mon feu de camps. Le sentiment de solitude et le fait que ma compagne me manque viennent d'ajouter au sentiment d'être observé qui ne me lâche pas. Je reste assis la, ma dague dans la main et dissimulée sous ma peau de bête, si l'observateur décide de m'attaquer, il sera reçut comme il se dois et tué comme il se dois.
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Dreyan Telhadir
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeDim 30 Oct - 16:52

Une semaine... Une semaine désormais qu'il errait au hasard à travers des terres qu'il ne connaissait pas. Même son Maître ne l'avait pas contacté durant la semaine. Avait-il fait une pause dans ses observations, où considérait-il que l'investigation dont il avait chargé Dreyan n'était pas assez importante pour rater le spectacle qu'offrait le demi-dragon perdu et affamé.
Dreyan pesta et s'assit sur un rocher couvert de mousse. La cime des arbres de la forêt bloquaient les rayons du soleil et vu la chaleur qui régnait, malgré l'époque, c'était une bonne nouvelle pour Dreyan qui ne supportait pas la chaleur. Le demi dragon ouvrit son sac pour en sortir ses maigres provisions. Quelques baies sauvages au goût amer, quelques lanières d'une viande plus que douteuse et une demi outre de vin dont le simple souvenir du goût faisait grimacer Dreyan de dégoût. Il se mit à maudire cette région, cette forêt, cette bouffe infecte, ces piètres talents de chasseurs, son maître et ses missions... En fait, il se mit à maudire tout ce qui lui venait à l'esprit, mais plus particulièrement ces gardes qu'il aurait volontiers étripés s'il n'avait craint de douloureuses représailles.
En buvant une gorgée de vin, il se remémora les évènements qui l'avaient entraînés dans cette situation.

Tout avait commencé il y a six mois environs. Six mois qu'il avait ressenti cette déflagration magique. S'il semblait que personne n'y avait été sensible, le demi-dragon avait cru ressentir un vent douloureusement brûlant parcourir son corps, comme s'il avait été pris dans une explosion. Il avait cru ressentir que cela venait du nord-est, peut être de la Nation de Thalun.
Les choses se seraient arrêtées là si quelqu'un d'autre n'avait pas ressenti cette déflagration et ne s'y était intéressé. Peu de temps après cette étrange expériences, son maître l'avait contacté.
Dreyan était alors en Elvem Adisil, à la recherche d'une piste quelconque qui lui permettrait de remonter jusqu'au mage responsable de sa captivité. Hélas, il ne trouva rien, même pas un soupçon de piste. Il commençait à y être habitué, mais il n'abandonnait pas pour autant, rêvant du jour où ses griffes pourront se délecter de la chair de ce mage.
Toujours est-il que ce dernier semblait s'intéresser de près à cette fameuse déflagration, et avait décidé d'envoyer Dreyan enquêter, afin d'en savoir plus sur les origines d'un tel phénomène. Il ne fallut pas longtemps au demi-dragon pour se décider à accepter. D'une part, cela lui éviterait une nouvelle vague de souffrances inutile, et d'autre part si son maître s'y intéressait, il y avait une chance pour que Dreyan puisse trouver des informations sur lui à la source de ce phénomène.

Ainsi partait-il, laissant en plan son enquête futile, pour une nouvelle beaucoup plus prometteuse. Il dénicha un bateau pour Thalun. Un de ces bateaux qui ne pose pas de questions sur votre identité où vos raisons de voyager tant que vous n'en posiez pas trop sur la nature de sa cargaison. Il paya un prix exorbitant pour une maigre paillasse qu'il partageait avec les rats. Si ces derniers ne le dérangeaient pas, il n'en était pas de même pour les autres passages. Humains ou elfes pour la plupart. Toute cette vermine rassemblées en un même lieu... un lieu confiné... Insupportable. Dreyan passa les trois-quarts du voyage sur le pont, en solitaire, répondant à chaque tentative d'approche par un grognement éloquent.
Le voyage s'était toutefois terminé plus vite que prévu lorsque le bateau fut immobilisé au niveau du détroit d'Izilia. L'équipage du navire fut identifié comme contrebandiers, et des tonnes de questions dérangeantes allaient être posées aux passager voyageant en fond de cale. Et Dreyan détestait les questions dérangeantes. Les étriper tous avant de prendre le bateau de force était exclu. Premièrement, son maître ne le laisserait pas faire, et deuxièmement, il n'avait absolument aucune notions de navigations. Selon ses souvenirs, il ne se trouvait pas très loin de l'origine de la déflagration. Bien sur il ne pouvait en être sur, rien n'était précis, mais il pouvait désormais enquêter à pieds. Lorsqu'il lui fut demandé de sortir du bateau, il s’exécuta, guettant le bon moment pour fuir. Puis avant qu'il n'ai eu le temps de trouver la bonne occasion, des membres des autorités portuaires lui demandèrent d'ôter sa capuche pour l'interrogatoire en règle. Voilà qui compliquait les choses. Les gens n'avaient généralement pas de bonnes réactions en voyant de quoi il avait l'air. A moins qu'il n'utilise cela à son avantage. Il retira la capuche de son visage, dévoilant ses traits peu communs. Ses écailles bleues argent scintillaient sous le soleil, et ses yeux étranges ne manquèrent pas d'effrayer ses interlocuteurs qui reculèrent d'un pas, tout comme tout les curieux qui s'étaient attroupés autour du demi-dragon.
Dreyan en profita et s'élança. Il fuyait aussi vite qu'il le pouvait, sachant que les gardes se remettraient bien vite de l'effet de surprise, et qu'ils n'hésiteraient pas à se lancer à sa poursuite. La traque avait duré près de trois jours. Trois jours de courses folles à travers une région qu'il ne connaissait pas, et de rudes affrontements avec des chiens de combats lancés à sa poursuite. C'est d'ailleurs sur le corps en charpie de l'un deux qu'il récupéra ses fameuses lanières de viande douteuse.

Enfin, trois jours après, ils avaient enfin abandonnés la chasse. Où Dreyan les avaient semés. Quoi qu'il en soit, il n'était pas en danger immédiat. Mais perdu, ça s'était sur. Sa cape était restée entre les dents d'un molosse de combat, et ses maigres possessions ne lui permettraient pas de survivre bien longtemps dans des lieux inconnus.

Voilà ce qui l'avait mené ici, sur ce rocher, à boire un vin affreux et manger de la viande infâme tout en sachant qu'après ça, il ne serait toujours pas rassasié.
Plus concentré sur la survie que sur sa mission pour le moment, Dreyan se leva de son rocher et ne s'accorda que quelques secondes de répit avant de reprendre la marche. Il marcha à travers cette forêt, dans lequel il perdait tout ses repères, jusqu'au soir.
Alors qu'il s’apprêtait à trouver un endroit sur pour la nuit, son regard fut attiré par un mouvement.
Il cru d'abord rêver en s'approchant de la source de lumière, mais ce n'était pas un rêve. Au milieu d'une calme clairière, un humain était assis au bord d'un feu où rôtissait une sorte de grosse volaille.
Le demi-dragon n'avait jamais été grand amateur de viande cuite, mais son estomac vide lui fit vite oublier toute considération de ce genre. Et en cet instant, cette viande lui paraissait la meilleure chose au monde.
Toutefois, comment s'en procurer ? Certes l'homme était seul, mais il semblait armé, et l’attirail qu'il promenait avec lui indiquait quelqu'un de rompu à l'art de la guerre. Il préférait ne pas attaquer à l'aveuglette, d'autant que, encore une fois, il risquerait de douloureuses représailles s'il s'en prenait à cet humain.
Il ne pouvait pas non plus simplement se présenter et demander à manger. Premièrement, il ne s'abaisserait jamais à quémander sa nourriture auprès d'un simple humain. Ensuite, il savait les réactions que son apparence provoquait, et les réactions qu'elle entrainait.
A court d'idée, il se contenta de s'avancer hors des fourrées, dans la lumière du feu, les mains en évidence, en signe de paix. Ainsi, il minimisait les risques d'attaques. Il s'adressa à l'humain d'une voix dans laquelle il ne put camoufler la fatigue et une certaine déprime.


"Inutile d'attaquer, je ne suis pas là pour me battre. Je cherche simplement un endroit sûr pour me reposer."

Il se contenta d'attendre une réaction de l'autre, sans pouvoir s'empêcher de poser ses yeux sur la viande fumante.
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Yuurei Akuma
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeLun 31 Oct - 17:49

Le temps passe et le sommeil ne se fait pas encore sentir. Nous sommes sur un de ces soirs, très nombreux depuis ces six derniers mois, ou la déprime se mêle à la fatigues pour prendre le dessus sur tout autres sentiments. Tandis que la volaille cuit, je jette de petits morceaux de bois mort depuis longtemps dans le brasier et le regarde bruler avec une certaine mélancolie dans le regard. Je continue ce manège de tristesse pendant un long moment sous le regard épieur qui ne me lâche plus depuis un certains temps.

Un bruit léger dans les fourres, mon observateur n'est décidément pas très discrets, encore heureux qu'il m'épie moi et non les elfes non loin. Finalement, après de longues minutes d'observation silencieuses, le curieux personnage sortit naturellement des fourres. Les mains en vue et désarmé montrant une absence d'hostilité, sa voix caverneuse mais visiblement fatiguée et déprimée.

"Inutile d'attaquer, je ne suis pas là pour me battre. Je cherche simplement un endroit sûr pour me reposer."


Je toise un instant du regard le curieux être. Il s'agit la d'un étrange étranger. un monstre, visiblement intelligent, du moins assez pour raisonner et même s'il semble taillé pour tuer, pas hostile, du moins pour le moment. Il a une apparence assez unique. Un humanoïde au corps, relativement peu musclé. Sa peau est d'une teinte bleu-gris qui le démarque des humains comme moi. Deux cornes noires partant en arrière sont sur son crane. Ses yeux, sont complètements bleus et brillants, seulement fendus d'une fine pupille étirée un peu comme ceux de ma chère et tendre Lilith pour la forme, et d'une couleur plus claire. Ses oreilles sont comme celles d'un elfe et il a des cheveux noirs jusqu'au cou. Ce qui me marquât l'espace d'un instant fut sa .. dentition d'animal sauvage ou de démons. Ce ne sont pas des dents mais bel et bien des crocs. Il est à demi-nu et son corps est recouvert de tatouages étranges. Un bien curieux être en clair, presque démoniaque mais non-hostile pour le moment.

Je fini donc pas tourner la tête, pas plus intéressé que cela par sa curieuse apparence. En temps normal je serais sans doute curieux de tout ce qui le concerne, ce qu'il est, d’où il viens, s'il y en a d'autres comme lui. Le nom de son espèce, son age... Bref tout. Mais aujourd'hui, et depuis six mois, ce n'est pas un temps normal pour moi. Je cherche ma femme, mon épouse et l'Origine lui même pourrais se présenter à moi en compagnie du Changement qu'il ne m’intéresserait pas, à moins bien sur qu'il ne vienne m'indiquer ou est ma compagne et comment la sauver.

Je haussait donc les épaules d'un air peu intéressé, sans quitter ma peau de bête, ni même lâcher ma dague longue dissimulée en dessous. Il vaut mieux rester prudent au cas ou l'étranger aurait soudainement une pulsion meurtrière. Après un long soupir, je lui répondit simplement d'une voix largement aussi déprimée, si ce n'est pas deux fois plus.

"Fait comme tu veux, soit le bienvenue mais il faut rester discrets."

L'étrange démon ne fit pas la fine bouche et allât s'asseoir, pas trop près du feu mais tout de même dans la lumière et dans mon champs de vision. La créature fini par me lâcher d'un ton sans doute ironique.

"Quoi, même pas un coup d'épée ou au moins un bon vieux "Dégages, monstre !" ?"

"Monstre", Certains ignorant prenaient Lilith pour un monstre, et moi pour un démon. Je commence a croie que s’il en était vraiment un, nous serions de la même famille. Ce montre me semble plus plaisant que les elfes étranges que je piste et je n'ai aucune raison de le chasser. De plus Dryade, Satire, Kerran, Arborels ont fait mon quotidien un temps et les mort-vivant et Pjeyhs mon quotidien un autre temps. Je n'ai pas peur des "monstres"... et beaucoup d'entre eux sont mes amis. Je haussais mes épaules et lui répondit simplement, la voix encore plus triste d'avoir pensé un instant à ma moitié.

"j'ai bien plus l'habitude des "monstres" que des humains et tu n'as pas l'air de vouloir me tuer, sinon tu ne te donnerais pas toute cette peine pour approcher alors qu'il te suffirais d'attaquer. Il n'y a pas de monstres, juste des espèces différentes."

le prétendu monstre eut un ricanement et me lançât
"Ou peut être n'est-ce qu'une ruse pour obtenir autre chose. Qui sait ?"

J'eut un rire léger. Qu'est ce qu'il voudrais d'autre? Mon épée? pas avec ses griffes. Mon arc? ses griffes bousilleraient la corde avant qu'une flèche. ne soit décochée. Ma tenue, ma peau de bête? Il semble plus aimer le froid que le chaud vus la distance entre lui et le feu de camps. La seule chose susceptible de l’intéressé est la volaille qui cuit. Et la encore ma mélancolie me noue l'estomac, je n'en mangerais qu'une infime partie. Ce fut donc naturellement que je lui lançait ma réponse après ce rire léger.

"Et quoi donc ? Du poulet ? Sert-toi Je n'ai presque pas faim. J'en prendrais juste une cuisse histoire de ne pas tomber dans les pommes."


Le curieux être ne se fit donc pas prié, et ne cherchât d’ailleurs visiblement pas à comprendre. Il mangeait comme s'il avait pas manger depuis des jours.
"Tu en as de bonnes idées pour un humain."

je le regarde étonné, non pas par sa réponse, mais de voir à quel point il dévore la volaille. On dirais qu'il n'as pas manger depuis des années. J’espère que son appétit journalier n'est pas aussi vorace sinon la faune aux alentours vas en pâtir. Finalement je lui répondit, un peu de discutions après six mois seuls fond du bien et il ne vas sans doute pas allez ailleurs avant demain alors autant discuter.

"j'ai été bien formé, par une dryade. Je la cherche depuis six mois maintenant."

A l'annonce des six mois la créature s’arrêta de manger, ou plutôt de dévorer ma volaille et me regardât, un brin curieux.
"Depuis 6 mois tu dis ? ça en fait de longues recherches. Il lui est arrivé quoi ?"

Sitôt sa question posée qu'il replongeais ses crocs dans la bestiole finement rôtie. Parfois se confier fais du bien, et ce n'est qu'un étranger qui disparaitras aussi vite qu'il est venu alors pourquoi ne pas se soulager un peu après tout? Je peut bien lui raconter mon malheur, je ne cherche qu'as me soulager un peu, je n'attend pas une épaule compatissante. Je lui racontait tout, enfin un bref résumé de "tout", d'une voix laconique.

"nous sommes tombé dans une escarmouche lors d'une mission qui m'était attribué. Une vague histoire d’écroulement magique, où je ne sais quoi. ces capacités magiques ont fait d'elle et de la barbare qui nous accompagnait les cibles numéro un, je les ai perdu de vue toute les deux et je recherche désormais mon épouse plus qu'activement. Il y a peu de temps, j'ai croisé la lame de la barbare qui l'accompagnait, bien sagement accrochée à la ceinture d'un elfe curieusement armurée. Je traque sa troupe actuellement donc c'est pour ça que je veux te demander de rester discret. Au fait t'as pas mangé depuis quand toi pour avoir un appétit pareil? "

La créature me répondit simplement, naturellement mais semblait surtout réfléchir à autre chose.
"Vraiment manger ? Oh, p'tet bien une semaine."

Je réclamait un morceau de la volaille, un cuisse et sortit ma dague pour la manger en attendant la fin des réflexions et du repas de mon "invité".
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Dreyan Telhadir
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeVen 4 Nov - 13:32

Mâchant pensivement la viande trop cuite à son goût, Dreyan réfléchissait à ce qu'impliquait les révélations de l'humain. Il semblait que sans le vouloir, il ai réussi à tomber sur une piste qui le mènerait aux origines de la déflagration magique.
La première chose à lui avoir mis la puce à l'oreille fut la date de la disparition de la dryade. Étrange coïncidence. Soit elle était d'une façon ou d'une autre responsable de ce phénomène, soit ils avaient réussis à remonter jusqu'aux sources.
Toujours est-il qu'ils semblaient enquêter sur une histoire "d'écroulement magique", et s'il parvenait à s'attirer la confiance de l'humain et à l'aider à retrouver la dryade, ils continueraient peut être leur mission et à ce moment, Dreyan pourrait s'approprier les découvertes faites pour sa propre enquête.
Il y avait autre chose d'intéressant dans les paroles de l'humain. Ils étaient en mission ? Quelqu'un d'autre enquêtait sur un écroulement magique ? Si les deux phénomènes étaient bel et bien liés, cela voulait dire qu'ils étaient plusieurs à s'intéresser aux affaire de son Maître.
Et puis de toute façon, perdu et affamé, il s'agissait là de la meilleure piste qu'il puisse trouver dans sa situation. Il devrait jouer un rôle à partir de maintenant. Laisser de côté son dégoût pour la faible créature assise en face de lui, et montrer un visage amical.

Il finit la volaille dont il jeta les os dans le feu, et tourna de nouveau son regard vers son interlocuteur.

"Tu m'as peut être sauvé la vie avec ce repas. Qui sait combien de temps j'aurais tenu avant de me vider de mes forces et de finir au fond de cette forêt. J'ai une dette envers toi, et je rembourse toujours mes dettes."

Il se saisit de son outre de vin dont il but une mauvaise gorgée avant de la tendre à l'humain.

"Je vais t'aider à retrouver cette dryade, puisque cela semble si important pour toi. Je sais me montrer utile, et tu auras moins de chance de te faire tuer que si tu était seul."

Dreyan tenta ce qui se voulait être un sourire amical. Sourire qui, du point de vue de l'humain, devait être fortement inquiétant au vu de l'étrange dentition du demi-dragon.

"N'ai donc crainte, si ta femme est aussi redoutable que tu le prétend, elle ne se sera pas laissé faire comme ça. Tu finira par la retrouver."


Dreyan se mit à regarder le feu pensivement. Jouer un tel rôle lui demandait un effort colossal. Mais de toute façon, depuis qu'il était tombé sous le joug du mage, sa vie entière était vouée à tenir un rôle qu'il détestait. Le protecteur, le sauveur. De toute façon, même en sauvant les gens, ceux ci ne le voyaient que comme un monstre. Il avait vu plus d'une fois des gens s'enfuir devant lui alors que, sous les ordres de son maitre, il venait de pourfendre les brigands qui s'en prenaient à eux.
Aujourd'hui, il n'était plus qu'un acteur. Une marionnette destinée à l'amusement d'un mage perfide. Mais que se passerait-il si le marionnettiste s'emmêlait lui même dans les fils de son jouet ? Le demi-dragon avait fait le serment que ses fils à lui finiraient par s'enrouler autour de la gorge de son maître... Et il avait bien l intention de respecter ce serment.
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Yuurei Akuma
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeVen 4 Nov - 22:15

Dreyan manges plus paisiblement et plus pensivement, peu être qu'il commence à être rassasié ou alors ce que je lui ai dit le laisse pensif. Quoiqu'il en soit, pendant qu'il mange, mon regard se plonge dans la base du brasier, admirant les flammes léchant le bois et savourant le crépitement du feu. Un regard triste siège dans mes yeux, un regard de mélancolie. Pendant que le bois brule et que le soit disant monstre se restaure. Je pense à ma chère et tendre Dryade, à ma femme adorée et songe à quel point elle me manque.

Soudainement Dreyan se lève et jette les os dans le feu, indiquant la fin du repas. Puis l'être tournât son regard vers moi. Voila que le "monstre" se montrait plus loquace que je ne l'ai été avec lui jusqu’à présent. Coupant ses phrases par des gorgées du liquide de son outre qu'il semblait vouloir partager avec moi.

"Tu m'as peut être sauvé la vie avec ce repas. Qui sait combien de temps j'aurais tenu avant de me vider de mes forces et de finir au fond de cette forêt. J'ai une dette envers toi, et je rembourse toujours mes dettes. Je vais t'aider à retrouver cette dryade, puisque cela semble si important pour toi. Je sais me montrer utile, et tu auras moins de chance de te faire tuer que si tu étais seul."

A ces mots je manquât de m’étouffer, à moins que ce ne soit la qualité horriblement déplorable de ce vin rappeux et pâteux que je rendais à son propriétaire. On ne peut pas dire que le demi-dragon était un prince de discrétion. Il risquait plus de nous faire repérer qu'autre chose. Se sont des elfes combattants qu'on piste, une demi journée de distance est tout juste suffisant pour pas être repérer si on fait attention, s'il accompagne je devrais redoubler de prudence et être prudent pour moi ET pour lui. L’être dont j’ignorai la race me regardât avec ce qui semblait être un sourire. Quelque chose qui aurait put être autre chose qu’inquiétant s'il n'avais pas dans la bouche plus de pointes que je n'ai dans mon carquois. Une dernière phrase de l'être, une phrase rassurante et douce, contrastant avec son style bestial.

"N'ai donc crainte, si ta femme est aussi redoutable que tu le prétend, elle ne se sera pas laissé faire comme ça. Tu finira par la retrouver."

Des paroles rassurantes et une intention.... charmante. Je me demandais sur le coup ce que cela cachait, surtout avec une telle absence de naturel. Mais je ne peut pas me permettre de refuser une telle aide. Même s'il a l'air d'avoir la discrétion d'un ours dans un désert, il a l'air de savoir se battre, et surtout de savoir tuer. S'il peut le faire en silence, ce sera une aide parfaite. Je regardais un long instant le prétendu monstre, en train de regarder le feu avec la même mélancolie que moi dans le regard. Je me levât donc vers le monstre et lui tendit une main qui se voulais accueillante puis je m'assied à coté de lui, entreprenant de lui expliquer ce que je savait.

"Merci, ton aide me sera sans doute très précieuse en cas de combats. Ce qui risque d'arriver très souvent ces prochains jours. Maintenant je vais t'expliquer en détail. Je pourchasse à une demi-journée de marche de curieux elfes, sombre et visiblement guerriers. Ces elfes ont les armes de la barbare qui était avec Lilith, le nom de mon épouse. Une Dryade, parmi les plus anciennes et les plus puissantes. Je veux les pister et les espionner pour en apprendre un maximum, ce qui implique une discrétion absolue. Ce sont des elfes, le moindre bruit ou pli d'herbe, le moindre souffle et ils le remarqueront. L’événement le plus difficile est que. Si le pistage ne donne rien, il faudra en capturer un et l'interroger sans que ses amis s'en rendent compte. Tu penses en être capable ?"

La lune était pleine et haute, le ciel noir couvert d'étoiles et une rencontre improbable se formais de nouveau pour le rôdeur. Une des races les plus rares de ce monde en face de moi qui se proposait spontanément pour m'aider à sauver l'autre des races les plus rares de ces terres. Un demi-dragon qui aurait sans doute des choses à apprendre sur ce monde au rôdeur que je suis. Dans mon malheurs, et sans le savoir, je mérite encore une fois mon titre d'heureux chanceux. Mais le ciel indique aussi une heure avancée de la soirée et ces elfes se lèvent tôt ce qui indiquait qu'il fallait désormais dormir. J'entrepris donc d’aller me coucher lançant une dernière phrase à l'étranger.

" Je me levé et part aux aurores pour reprendre le pistage. Donc je vais dormir et si tu tiens à m'accompagner je te conseille de faire de même. Passe donc une bonne nuit et au fait... Mon nom est Yuurei"

La suite fut calme, la nuit, les bruit de la forêt et du ruisseau proche et un sommeil sans rêvés encore une fois comme toute les nuits depuis six mois.

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Hashimoto Tokiwa
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeMer 16 Nov - 22:01

Dormir en plein air, c'est bien, surtout le ventre plein. Et pour cet étrange duo formé par les circonstances et encore très étranger l'un à l'autre, cette première soirée de repos partagé se place d'emblée sous le signe d'une complémentarité bien huilée. Si le rôdeur décide de pioncer tout de go, le demi-dragon quand à lui contemple les flammes.

Exercice louable et méditatif qui lui apportera peut-être des réponses mais écueil : rassasié après une longue période de diète, la quasi-totalité de l'organisme du brave gaillard se consacre à une digestion aussi inattendue que bienvenue. Et blâm. Quelques minutes après avoir fini de tailler le bout de gras et la volaille, Dreyan pique du nez à son tour et s'écroule dans l'herbe sèche comme une masse.

L'obscurité se coule autour des deux aventuriers perdus en pleine campagne. Le silence, le calme.

Ils ne seront finalement réveillés que par le doux et paisible cliquetis métallique que pourrait produire, par exemple, un bout de chaîne sur une pièce d'armure lourde. Ou plus simplement, un petit carillon pendu à une porte… mais rouillé.

Cela dit, même un esprit encore embrumé par la torpeur du sommeil pourra déduire qu'il n'y a raisonnablement aucune raison pour qu'il y ait une porte à la belle étoile. Et donc… pas de carillon.

Lorsqu'ils ouvriront un œil, ils pourront constater qu'il fait jour. Petit matin en fait, le moment de rosée fraîche qui fait éternuer. Ils pourront encadrer dans leur champ de vision des tiges trempées, des cendres de leur feu de camp. A voir aussi dans le paysage si l'on se réveille le nez en l'air : sa brume matinale, son soleil timide, sa paire de bottes renforcées, ses graviers mous, ses insectes fuyants…

Gnuh ? Les semelles bougent, les bottes crissent dans l'herbe. Et puis une voix étonnement gutturale se fait entendre.

- Ils se réveillent.

Les deux dormeurs pourront alors en se relevant remarquer qu'il ne sont plus vraiment seuls ! Neuf nouveaux venus les entourent. Pas moins. Et ce n'est pas tout. Deux d'entre eux sont armés de pied en cap, épée en côté. Pas menaçant… mais la mine sombre. Il y a une femme ravissante (en tout cas quand on vient de se réveiller), dont la beauté est glorieusement contrastée par une sorte d'ogresse assise juste à côté. Les deux sont vêtues de tuniques légères, un simple manteau de laine autour des épaules. Elles ne regardent pas les dormeurs, non, elles regardent leurs pieds… ou pas très loin, installées autour des restes du feu comme s'il s'agissait du leur. Les autres ne sont que de vagues silhouettes en arrière plan qui passent, rapides et silencieuses. Difficile de leur mettre une identité pour le moment, il va falloir cligner des yeux plusieurs fois.

Mais ce qui devrait piquer l'intérêt de Yuurei comme de Dreyan au premier abord, c'est le neuvième personnage. Un homme dans la trentaine, élégant, racé, la peau pâle. Des cheveux longs, noirs et très fins encadrant un joli visage. Très pittoresque comme portrait. Si quelqu'un avait voulu trouver une illustration du mot "elfe", il n'aurait pas pu tomber mieux.

Et donc, pour le moment, ce magnifique exemplaire d'une race séculaire et mystérieuse est allongé de l'autre côté des restes du feu. Sur le dos. Immobile. Une plaie béante lui barrant le torse.

Ah.

Il est mort.

Sympa le petit dèj.

- Comment avez-vous fait ça ? demande alors la plus jeune des deux femmes, d'une voix passablement neutre. Et pourquoi ?

Et en prime, voilà qu'il faudrait payer l'addition ?
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeJeu 17 Nov - 9:59

le calme, le bruit doux du ruisseau non loin. L'esprit embrumé, sortant doucement de sa torpeur sous le son aiguë et récurrent d'un cliquetis, bruit de métal léger contre du métal plus massif. Une curieuse façon de se réveiller en pleine nature, toujours douce et calme en apparence alors que de millions de choses guettent dans l'ombre.

J'ouvre doucement les yeux et regarde le ciel, la brume du matin, les quelques rayons chauffant d'un soleil encore léger et pale puis enfin l'herbe emplis de rosée du matin qui se fait grassement écraser par des semelles de cuir. Tout est normal hormis les semelles, et les paires de pieds qui les habitent et qui n'étaient pas la hier soir. Un son, un bruit, une voix, grave et gutturale nous parles, ou plutôt parle de nous à quelqu'un d'autre. Visiblement nous ne sommes plus seuls.

- Ils se réveillent.

Je me relève, doucement, lentement, paraissant encore très endormis alors que mon sens du danger est en alerte et que l’adrénaline m'as bien réveillé. Peu-importe qui ces étrangers sont, s'ils sont hostiles il vaux mieux qu'ils me croient faible ou endormis pour endormir leur méfiance, histoire de pouvoir les attaquer par surprise. Je balaye rapidement du regard la clairière ou nous avons campé, histoire d'évaluer leur nombre et de localiser ou se trouve le demi-dragon. Cinq personnes ici, dont une allongée et quatre ombres vivaces autour de nous. Dreyan est réveillé aussi près du feu.

Comme je disait précédemment, je me relève doucement, paraissant encore endormis à moitié et veillant à garder ma couverture sur moi, histoire de cacher mes bras, et ma dague déjà dans ma main. Je regarde mon attirail proche de moi, gardé à porté en cas d'attaque nocturne de demi-dragon et je fais un pas sur le coté pour avoir mon épée de la garde royale à la pointe de mon pied ainsi que le bouclier large juste derrière mes talons.

Il y a donc en tout neuf personnes ici. Il ne sont pas menaçant, du moins pas encore, sans doute non-hostiles sinon ils nous auraient tués pendant la nuit, mais ils pourraient changer d'avis. Ils sont armées comme des soldats pour deux d'entre eux et sans doute dangereux comme deux soldats. Parmi les sept autres personnes se trouve une femme d'une grand beautés et une ogresse d'une grande.... laideur. Toutes deux vêtues juste de tuniques. Faible protections que voila, sans doute les "escortées" de ces deux gardes.

Ils sont tout les quatre actuellement autour du feu de camp éteint depuis le temps et agissent comme-ci ce camps était le leur. Les deux femmes assise autour du foyer, deux soldats avec elles tandis que quatre ombres nous encerclent, agissant et bougeant vite, peu être des assassins, mais certainement pas assez professionnels pour être aussi peu discrets.

Le neuvième, le dernier intrus du jour, est un elfe. Digne représentant de sa race d’ailleurs. Rien à voir avec les elfes guerriers que je piste depuis plusieurs jours. Celui-ci est gracile, élégant, efféminé, et ......... mort. Posté à coté du feu sur le dos, allongé de tout son long fin et gracile. C'est juste un cadavre elfique à mille lieux des elfes sombres et en-armurés de plates comme des guerriers lourds que je piste.

La cause de la mort est assez rapidement identifiable, une énorme plaie béante l'ayant presque coupé en deux, lui barrant le torse. Visiblement ce n'est pas mon épée longue qui à fait ça, sinon la plaie serais moins longue, plus propre et plus profonde. on verrais le jour au travers de l'elfe tellement celui-ci n'est pas épais. La c'est sale, peu régulier et pas assez profond, ce coup n'as pas été porté par quelqu'un ayant l'habitude de manier les armes, juste par un combattant visiblement fort physiquement mais pauvre techniquement. la jeune femme nous demande d'une voix neutre mais dont les propos sont pleins de soupçons en notre égard.


Comment avez-vous fait ça ? Et pourquoi ?


j’écarte un peu la couverture qui me couvre, ne montrant pas mon poignard dans ma main mais montrant l'insigne sur mon armure, celui de la garde royale de Fentaeris ainsi que l'insigne de capitaine que le roi m'avait attribué pour ma dernière mission en date. N'étant pas encore retourné à Fentaeris depuis, je l'ai toujours avec moi. Et un capitaine de la garde royale en dehors de la cité signifie généralement "en mission pour le Roi". J'annonce à la femme d'une voix neutre et assez je-m'en-foutiste, montrant vaguement les fourres autour de nous à la fin de la phrase avec la main ne tenant pas ma dague histoire de rapidement faire comprendre que son embuscade est caduque.

"Je ne sais pas qui c'est, ni pourquoi il est la, et ce ne sont pas mes affaires. Déclinez votre identités et surtout vos intentions vous quatre, ainsi que les quatre mal planqués dans les fourres. J'ai pas vraiment le temps de jouer aux enquêteurs."

Rapide bilan de la situation dans mon esprit. Ils n'attendent pas une attaque et j'ai une dague dans la main. Un simple lancé surprise de celle-ci et l'ogresse passera l'arme à gauche. Si les quatre planqués dans les fourres attaquent, j'ai le temps de saisir mon bouclier pour me protéger le temps de prendre mon épée pour parer l'attaque des deux soldats armés. Pour peu qu'ils savent viser, vus que je me serais baissé pour prendre mon bouclier et me cacher derrière, il y a des chances pour qu'une ou deux flèches perdues ne le soit pas vraiment pour tout le monde. Il ne me restera plus qu'as espérer que Dreyan s'occupe des quatre planqués dans les fourres pendant que je m'occupe des deux en-armurés si les choses devaient dégénérer.

Formidable, un combat au réveil en guise de petit-déjeuner. Une belle perte de temps et du bruit risquant d'alerté mes elfes sombres pour rien. J'ai des elfes à traquer et on perd du temps précieux la.
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeLun 21 Nov - 21:48

Du demi-dragon, aucun signe de mouvement. En voilà un qui a décide de faire mentir : il ne se réveille absolument pas. Ce n'est pas le cas de l'autre aventurier qui n'a pas l'air particulièrement jouasse de trouver tout ce petit monde dans ce qu'il pouvait encore hier soir considérer comme "un coin peinard pour passer la nuit".

En tout cas, sa réponse n'a pas l'air de satisfaire la jeune femme qui entache sa beauté d'une moue boudeuse où les lèvres jouent un rôle plutôt décevant. Un des guerriers commence par s'interposer mais il se fige d'un simple mouvement de la main de cette dernière.

- Sur place.

Un ordre. C'est un putain d'ordre et il s'y plie sans moufter. Au moins un détail est clair : c'est elle qui commande ici. Elle relève alors une paire d'yeux violets sur le jeune homme qui lui fait face et commence par soupirer.

- Et quoi ? Vous voulez nous faire croire que Lord Jageris d'Idïm Adil est apparu ici pendant la nuit ? Vous prétendez ne pas savoir qui il est ni ce qu'il fait ici ? Mais pauvre créature, avez-vous seulement songé à ce que vous faisiez lorsque vous l'avez tué ?!

A ces mots, un des hommes se fend d'un raclement de gorge méprisant et expédie un glaviot noir dans les cendres. De son côté, la grosse bonne femme, trop laide pour être hautaine mais qui tente d'avoir l'air régalienne, tire une petite pomme de sa tunique et entreprend de la frotter contre sa cuisse.

- Lucilia…
- Ne leur dit pas mon nom.
- L'épée.

- Oui j'y viens.

La voix de la grosse a une consistance assez graisseuse pour finir dans une soupière. Rien à voir avec le timbre élégant et distingué de la première. Et pourtant, il y a visiblement une forme de connivence entre ces deux là qui dépasse la relation que pourrait avoir une noble et sa servante. Non ce n'est pas ça. Autre chose ?

La "Lucilia" ferme brièvement les yeux.

- Qui nous sommes ne vous concerne pas. Sachez que nous ne vous voulons aucun mal pour le moment. Il n'y a "d'embuscade" que dans votre esprit bourru de violence. Vous êtes frappé d'un mal bien sanglant. D'ailleurs, si vous doutez encore de vos prouesses nocturnes, votre lame parlera pour vous. Montrez nous votre épée.

Elle élève sa main d'un geste aérien, visiblement tranquillement habituée à ce qu'on lui obéisse sans discuter.
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeMar 22 Nov - 16:10

Je lance un regard discret au demi-dragon, Dreyan, et m’aperçoit avec déception que celui-ci dors toujours. Et visiblement à point fermé en plus, si on en crois les ronflements qui sortent de sa bouche et ressemblant aux grognements qui ont bercé le camp cette nuit. Cet être est décidément pas un prince de discrétion. un des soldats m'approche soudainement, l'air menaçant et voulant en découdre. Mon talon calé sous le rebord du bouclier et serrant ma dague dissimulée sous ma couverture, je me prépare a agir, vite et bien. Une fois à ma portée, ce soldat insoucieux vas prendre un coup létal dans la carotide Et le bouclier risque fort de voler d'un mouvement de pied, histoire de me protéger.

L'homme se fige en dehors de ma portée et retourne à sa place après avoir entendu l'ordre que la jeune femme à la moue boudeuse lui à lancé. comme je m'en doutait, elle est la chef de l’expédition et ils lui obéissent visiblement au doigt et à l’œil. Sans doute une noble, une personne estimant que tout lui est dut comme un don du ciel. Une fois son homme de main retourné à sa place voici que la jeune femme pose son regard vers moi. Des yeux violets tout ce qu'il y a de plus magnifiques me dévisage et elle me lance d'un ton arrogant, indiquant que sa personnalité l'est nettement moins. Elle me parle comme-ci j'étais un assassin. Je suis soldat, des gens comme moi donnent leur vie pour que des gens comme elle soient en sécurité.

Et quoi ? Vous voulez nous faire croire que Lord Jageris d'Idïm Adil est apparu ici pendant la nuit ? Vous prétendez ne pas savoir qui il est ni ce qu'il fait ici ? Mais pauvre créature, avez-vous seulement songé à ce que vous faisiez lorsque vous l'avez tué ?!

Lord Jageris d'idje-sais-pas-quoi, un nom noble et pompeux pour un elfe suffisamment noble et pompeux pour m'ennuyer même mort visiblement. Je ne connais pas ce nom, ni cet elfe, mais visiblement c'est un noble important et un poil top aventureux. Un noble qui cours les forêts infestés de semblables qui semblent moins amicaux que lui. Le soldat crache ce qui aurait dut être de la salive noirâtre dans le foyer éteint de mon feu de camp tandis que la femme continue de m'observer. J'observe surtout l'ogresse pour ma part, n'en n'ayant jamais vus avant, contrairement à ces humains plus que vus et revus. Elle semble chercher dans sa tunique et fini par prendre une pomme et parler d'une voix à peu près aussi immonde que son apparence. J’espère que son cœur est en totale contradiction avec le reste, en tout cas, elle semble plutôt peu agressive pour le moment et discute avec sa maitresse.

- Lucilia…
- Ne leur dit pas mon nom.
- L'épée.

- Oui j'y viens.

Lucilia... ainsi c'est le nom de la noble embourgeoisée qui me parle comme-ci j'étais un de ses sujets. Un sujet meurtrier en plus, alors que ma première fonction est de veillé au respects des lois de Fentaeris. Voila que la noblette referme les yeux et me lance de son ton supérieur qui a ce je-ne-sais-quoi de très agaçant... Si je la recroise avec Lilith, c'est exactement le genre de femmes avec qui ça fera des étincelles. Quoiqu'il en soit voila que la noble me lance sur le ton de l'ordre, joignant le geste à la parole.

" Qui nous sommes ne vous concerne pas. Sachez que nous ne vous voulons aucun mal pour le moment. Il n'y a "d'embuscade" que dans votre esprit bourru de violence. Vous êtes frappé d'un mal bien sanglant. D'ailleurs, si vous doutez encore de vos prouesses nocturnes, votre lame parlera pour vous. Montrez nous votre épée. "

je la regardais rouvrir ses yeux violets puis posa mes yeux bleus au sol, juste devant mes pieds ou se trouvais mon épée. Finalement, après une attente d'une seconde devant mon épée, je lui lançât un regard qui aurais put se traduire par un "t'es aveugle? elle est devant toi". Soupirant et calant la pointe de mon pied sous le milieu de la lame, je la fit voler vers le haut d'un mouvement de jambe et empoignât sa garde au vol dans un geste large de ma main droite. Je lançait donc l'épée au pied de la noblesse et de l'ogresse, gratifiant le geste d'un "elle s'appelle 'reviens'". Bien sur l'épée c'est plantée droit devant ces deux créatures, et vus avec quelle facilité, ça indiquait clairement que j'aurais put la prendre facilement pour cible plus que le lopin de terre devant elle mais surtout, que j'avais une connaissance plus que poussé de l’équilibre de mon arme. Et bien il faudra tendre le bras et tirer un peu dessus pour l'avoir cette épée demoiselle.

Elle ne s'attendait pas à ce que je lui emmène en main propre j’espère ? Je n'ai déjà, de base, pas vraiment le temps pour son pseudo-examen. Elle vas quand même pas croire que je vais faire des courbettes par dessus le marché. Je n'en fait déjà pas à mes supérieurs et je ne suis pas un de ses gens. Quoiqu'il en soit, puisque d'embuscade il n'y a pas, je n'ai rien à faire la et j'ai une troupe d'elfes guerriers à rattraper. J'empoigne donc mon arc, mon carquois et commence à rassembler mes affaires, ne m'occupant plus des deux hurluberlues et de leur escorte occupée à regarder ma lame reforgée. Une fois mes affaires rassemblées, et prés à partir surtout, je regarde le demi-dragon, ronflant encore en montrant ses plus belles dents. Le marcher était simple : je ne l'attend pas donc il fera son chemin seul. Regardant la position du soleil je me lance à moi même dans un profond soupir.

"ils ont dut reprendre la route."

Je lance simplement à lucilia, d'un ton neutre mais visiblement pressé.
" Je dois retourner pister une troupe de soldats qui traverse cette foret avec deux des miens en guise de prisonniers et je n'ai plus de temps à vous consacrer donc ... mon épée s'il vous plait"
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeMer 23 Nov - 18:12

L'étrange petit groupe qui s'est incrusté avec son cadavre envahissant s'entre-regardent avec qui de l'étonnement, qui de la suscription, qui du doute, qui de la réflexion. L'épée de l'aventurier est tout ce qu'il y a de plus nette. Evidemment, vu que Yuurei a passé la nuit à pioncer ! Aucune raison pour qu'il ait tué un elfe perdu dans la brousse n'est-ce pas ?

Et pourtant, la dénommée Lucilia semble en douter. Elle fronce encore les sourcils lorsqu'elle tourne et retourne la lame qu'elle a dû aller récupérer en terre en soupirant quelque chose à propos de la rudesse des étrangers. Pas une trace de sang. Le crime était parfait.

La jeune femme hausse finalement des épaules et fait sauter l'épée dans la main d'un de ses acolytes qui la tend par la lame au soldat en vadrouille. C'est même ce dernier qui reprend la parole d'un ton guttural.

- Nos excuses, étranger, il semble qu'il y ait méprise. Vous n'êtes pas le coupable, l'acier ne ment jamais.
- Et pourtant, intervient Lucilia, les faits ne concordent pas.
- Silence ! On ne peut rejuger ce qui a été jugé. Telle est la loi de l'Archipel.

Ah, fait étrange, le rapport d'autorité semble s'être soudainement inversé. Maintenant, c'est le guerrier qui tient les rênes de la discussion, imposant sa voix sans vergogne. Une voix passablement désagréable d'ailleurs, mais le genre de timbre qui porte loin et résonne même en plein air sur une surface dégagée comme cette plaine.
Autre fait étrange, ce barbu revêche invoque une loi qui semble bien lointaine ici, dans le pays de Thalûn. L'archipel, la patrie des elfes, qu'est ce que ça vient foutre ici ?!

Passionnante question qui sera sans doute remisée à plus tard, voire à jamais si le rôdeur décide de passer son chemin vu qu'aucune résistance ne semble s'y opposer.

L'ogresse semble alors vouloir prendre la parole mais Lucilia l'interrompt :

- Ne leur dit pas mon nom.

La grosse relève la tête puis branle du chef. Elle soupire et croque un autre morceau de pomme avant de prendre la parole. Elle aussi parle en raclant les syllabes. Il n'y a guère que l'élégante dont la voix est harmonieuse pour le moment.

- Bon, alors qu'est ce que qui a pu provoquer la mort de notre maître ? Un assassin l'aurait tué puis transporté ici dans ce campement pour nous égarer sur une fausse piste ?

Le barbu grogne, il émet un autre crachat et tourne la tête vers les buissons.

- Pisteur !

Une silhouette émerge alors du couvert arrière où d'autres s'activent encore. Elle porte une tenue de cuir mélangée, des peaux éparses et des peintures sur le visage qui évoquent immanquablement quelque chose de bestial… et de sensuel. Une femme à la peau plus sombre sans pour autant être brune. Elle se dandine d'un pied sur l'autre, comme mal à l'aise hors de son feuillage. Une sorte de couperet à jambon se balance sur le côté de sa hanche gauche. Le truc a l'air plutôt rudimentaire mais fait mal aux dents rien qu'à l'idée de se le manger dans les côtes.

Les quatre rejoints par la cinquième se lancent alors dans une discussion brève dans un langue que Yuurei ne comprend pas. Des exclamations, des onomatopées, des signes de frustrations. La fille sauvage retourne bricoler dans son bois.

Le guerrier regarde le rôdeur puis son étrange compagnon toujours endormi.

- Vous n'attendez pas votre ami ? Pour ce que ça vaut, histoire de vous dédommager du dérangement, sachez que les bois qui s'étendent devant vous sont infestés de pillards. Si j'étais vous, j'éviterais le secteur. Les troubles du fer gangrènent ce pays si vite qu'on se fait éventrer le lard avant même d'avoir finit de nouer sa ceinture.
- Enfin ça dépend d'où vous allez… mais si vous comptez réellement chercher des soldats, vous allez aux devants de grands problèmes. Pensez seulement que si quelqu'un a été capable de s'approcher de votre camp et d'y déposer un cadavre sans vous réveiller, vous courrez un tout autre péril là dedans.

Lucilia désigne la forêt du pouce, d'où eux viennent vraisemblablement. Seulement, eux, ils sont neuf (ou plutôt huit). Et au moins trois d'entre eux sont armés. Quand à savoir ce qu'ils valent en tant que combattants, c'est une autre affaire. Curieuse coterie en tout cas.
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeMer 23 Nov - 23:49

Vous connaissez le jeu "jungle speed" ? Et bien c'est un peu ce que je suis en train de voir la. A croire que le plus rapide à prendre mon épée parmi ces quatre individus gagne le droit de parler, chacun y vas de son petit commentaire. Mais tout le monde est unanime. Cette épée n'as pas tuer l'elfe à mes pieds. Finalement le soldat cracheur, le plus bourru du groupe apparemment, reçoit l'épée de la donneuse d'ordre après que celle-ci lui ai fait faire mille tours dans ses mains, cherchant désespérément une trace de sang, comme-ci elle avait décidé que j'étais coupable et ne lâcherais pas l'affaire sans preuves. Finalement le soldat se dirige vers moi et me tend ma propre arme, pointe vers moi. Tandis que j'attache son fourreau à ma ceinture, je regarde ma propre lame tendue vers moi, le pommeau m'étant présenté. Je le saisit avec attention de ne pas le toucher avec le tranchant de la lame. Une fois mon épée dans mes mains, une discutions s'annonce tandis qu'il me présente des excuses pour les accusations formulées.

- Nos excuses, étranger, il semble qu'il y ait méprise. Vous n'êtes pas le coupable, l'acier ne ment jamais.
- Et pourtant, intervient Lucilia, les faits ne concordent pas.
- Silence ! On ne peut rejuger ce qui a été jugé. Telle est la loi de l'Archipel.

Tiens donc, comme ça ils proviennent de l'Archipel des îles de Fer? C'est précisément la ou le chevalier-capitaine Lothelav Lestès désirais me faire aller avec ma troupe de soldats. Ceci aurais été une occasion d'en apprendre plus si la situation n’était pas aussi pressante pour moi, chacun ses priorités et Lilith est la priorités des priorités pour moi. Cependant je dois avouer que je me demande ce qu'ils font ici, si loin de leur patrie et si profond dans les terres du Thalùn. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas noté cet autre fait étrange, la princesse semble se plier au bon vouloir et à la voix rauque et autoritaire du soldat. si elle n'est pas à la tête du groupe, qui sont ces gens et qui le dirige ?

Je rengaine mon épée, lentement, faisant glisser la lame doucement dans son fourreau et, je dois l'admettre, regardant la scène avec une certaine curiosités. Ces gens cherchent quelque chose, ou du moins cherchaient quelque chose avant de chercher un elfe mort, sinon ils ne seraient pas la, et le cadavre coupé en deux non plus. Ils viennent de la ou je dois aller et ont sans doute des renseignements importants. Tandis que je ferme mon sac, je prête l'oreille à leur discutions. L'ogresse vas pour prendre la parole mais la noblette la coupe en plein élan.

"ne leur dit pas mon nom"

c'est avec un sourire amusé et à peine masqué que j’écoute la suite, la tête dans mon sac essayât de masqué un rire montrant une certaine pitiés pour la pauvre ogresse qui se fait rembarrée à chaque fois qu'elle parle. L'ogresse recroque sa pomme avec énervement et reprend de plus belle, de sa voix pourtant moche.

"- Bon, alors qu'est ce que qui a pu provoquer la mort de notre maître ? Un assassin l'aurait tué puis transporté ici dans ce campement pour nous égarer sur une fausse piste ?"

C'est... pas faux. c'est une fausse piste, une mascarade de meurtre déguisé pour m'inculper, c'est plus qu’évident. Mais pourquoi? Et surtout par qui ? Oui qui voudrais m’arrêter puisque personne ne sais que je suis la. A moins que les elfes que je piste ne m’aient localisés et l'ai tué pour me ralentir... Mais ça implique qu'ils les aient guider ici et que quelque chose ai trahis ma position. Une question a poser sans aucun doute. Chose que j'allais faire quand le garde m'ayant rendu mon épée pris la parole non sans prendre le temps de cracher de sa salive noirâtre au sol encore une fois.

- Pisteur !

Parmi mes quatre ombres qui regardaient le sous-bois derrière moi, se détache une femme à la peau sombre, et aux signes évidents. On dirais une barbare vus son mélange de cuir et ses marques rouges. Et son couperet ajoute une bonne touche de rudimentaire à ce coté la. Le genre d'arme a infliger une blessure coupant presque en deux un elfe, exactement comme celui au sol. Inutile de dire qu'il valait mieux l'affronter avec un bon bouclier, et des tripes en acier. Les voila qui discutent dans leur langue, incompréhensible pour moi. Je fini donc mon sac et une fois tout en place, je me relevé et me prépare à partir quand les discutions cessent et que le guerrier me lance de sa voix rauque et imposante.

- Vous n'attendez pas votre ami ? Pour ce que ça vaut, histoire de vous dédommager du dérangement, sachez que les bois qui s'étendent devant vous sont infestés de pillards. Si j'étais vous, j'éviterais le secteur. Les troubles du fer gangrènent ce pays si vite qu'on se fait éventrer le lard avant même d'avoir finit de nouer sa ceinture.

- Enfin ça dépend d'où vous allez… mais si vous comptez réellement chercher des soldats, vous allez aux devants de grands problèmes. Pensez seulement que si quelqu'un a été capable de s'approcher de votre camp et d'y déposer un cadavre sans vous réveiller, vous courrez un tout autre péril là dedans.

En effet c'est pas faux, mais c'est pas comme-ci j'avais beaucoup de choix non plus. Je regarde le guerrier et la noblette nommée Lucilia et leur lance d'une voix simple après un bref coup d’œil au demi-dragon endormi, visiblement bien partit pour faire la grasse matinée.

"Ce n'est pas mon ami, juste un parfais étranger, perdu ici et qui est venu chercher un endroit ou dormir et manger à l’abri. Mais merci du conseil mais je n'ai pas vraiment le choix. Je pourchasse des elfes plutôt clairs portant des armures plutôt... massives et noires ténèbres, doté d'un style que je n'ai jamais vus auparavant. Ils détiennent deux de mes "troupes" en guise de prisonniers. l'une d'elle est une barbare du nom de Koria Etoha et la seconde est une dryade séculaire, mon meilleur élément et également mon épouse. Vous comprendrez donc que je ne veux pas et ne peut pas faire marche arrière. Pour ce qui est de votre maitre, J'aurais deux questions. Pourquoi est il précisément dans MON camps ? Et comment vous étés arrivé ici ? Hormis en suivant une piste qu'on a dut spécialement vous aménagé."

je marque une courte pause dans mon dialogue et reprend mon inspiration pour m'expliquer plus avant :

"Je pense que les Elfes que je piste ont fini par me repérer et si ces soldats sont aussi bon que vous le prétendez. Ils auront certainement poser le corps ici pour vous donner une fausse cible, et vous auront tailler un chemin a pister jusqu’à moi. Pouvant ainsi se débarrasser de nous tous et de me... ou plutôt de nous faire perdre leur traces et un temps plus que considérable."

je remet mon sac sur les épaules, réajustant les bretelles et je réfléchit un instant, leur lançant, sur le point de départ.

" j'avais pour mission, à l'origine, de chercher d’où venait une espèce d'effondrement magique provoqué dans les iles de fers et résoudre le problème si je le pouvais. Je crois comprendre que vous venez de la bas. Si vous avez des info la dessus, je serais preneur."

Posant cette question, je me demandais intérieurement comment je n'avais pas put détecté un elfe poser un cadavre à coté de moi, alors que j'ai été capable de débusquer une dryade sur son propre terrain. Tandis que le bruit de font du ruisseau venais couvrir les autres bruits de la nature et qu'un bruit de fond plus fort viens couvrir celui du ruisseau.Je compris pourquoi je n'avais rien entendu. Ce second bruit de fond était celui du ronflement du demi-dragon, apportant ainsi même la raison pour laquelle je n'ai pas entendu d'autres bruits. En effet il est plutôt difficile d'entendre un bruissement d'herbe quand on dors à coté d'une bétonneuse en marche.
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Hashimoto Tokiwa
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeVen 25 Nov - 6:25

A l'évocation des Narothynes, les visages se crispent, les mimiques s'allongent ou au contraire, se tassent. Le barbu se gratte les poils, la croqueuse de fruit donne de la canine dans sa pomme, la jeune femme se lisse les cheveux et le quatrième larron toujours muet tapote le sol de son talon ferré.

Visiblement, oui, ils ont quelque chose à en penser.

- Des elfes cuirassés de noir. Oui, nous savons quelque chose à ce sujet, commence le barbu.

Mais alors l'élégante Lucilia se relève, lisse le devant de sa robe et interrompt une fois encore celui qui tient la parole. Une habitude chez elle apparemment.

- Lord Jageris d'Idïm Adil s'est frotté aux elfes pâles ! Et voyez où ça l'a mené ! Ha !

On acquiesce. Le barbu reprend fermement le crachoir, réclamant l'espace sonore sans partage.

- Nous avons une concession minière dans l'archipel, explique t-il. Il y a deux semaines, ces… créatures sont apparues dans les tunnels. Elles portaient des armures noires. Beaucoup de nos gens sont morts là bas. Nous avons dû abandonner notre exploitation. (On entend alors un bruit de crachat évoquant celui que pourrait produire une bouche difforme pour expulser un trognon juteux). Ne leur dit pas mon nom ?

L'ogresse branle du chef.

- Kragier.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- On devrait lui parler du contrat.


Il y a une forme de rituel étrange lorsque ces gens là parlent entre eux. Beaucoup de non-dit sans doute. Mais pourquoi, par Zoltiss, l'ogresse écope toujours d'un avertissement avant ou après avoir prononcé un nom ?

- Le Contrat oui. (Le trapu toussote). Ce serait long à expliquer.
- Pas forcément.
- On a pas le temps pour ça,
réplique t-il avec humeur. Il faut…
- C'était du chantage. Un chantage qu'on aurait dû accepter plutôt que de lutter. Nous ne nous sommes pas pliés à leurs conditions et ils nous ont finalement punis. (Elle reprend pour Yuurei). Il y a deux jours, notre maître, Lord Jageris d'Idïm Adil a disparu de notre propre campement. Nos traqueurs ont fini par découvrir cette fausse piste et voilà ce que nous trouvons : son cadavre. Quel gâchis. Quel terrible destin. Nous allions nous marier vous savez…

Elle se détourne et fait quelques pas dans la direction du bois. Songeuse et possiblement attristée. En tout cas elle ne montre rien. Son pote en armure passe devant Yuurei pour voiler la scène.

- Nous voulions rallier les mines de Halfald pour alerter le clan de nain le plus proche contre cette nouvelle menace. Mais on dirait que quelqu'un s'ingénie à nous en empêcher, à nous retarder. Et vous-même, êtes à la recherche de personnes enlevées alors que vous devriez enquêter sur l'archipel du fer ? Ecoutez, nous avons des objectifs différents mais nous affrontons les mêmes adversaires. Nous pourrions nous entraider. Nous aurions bien besoin d'une bonne lame supplémentaire. La paye est bonne et nous pourrions mobiliser une équipe pour chercher vos compagnons.
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeVen 25 Nov - 21:31

Le moins que l'ont puisse dire c'est que ces mystérieux elfes noirs ne laissent pas les gens qu'ils croisent indifférents. A l’intérieur de la troupe qui me toise actuellement, les réactions vont bon train, et ce depuis que je leur ai décris mes proies. Car oui, soyons clair, ce sont devenues des proies à la seconde même ou ils ont enlevé ma femme. Tout le monde y vas de sa petite réaction, puis finalement le plus bourru des soldats commence à répondre à ma question, aussitôt coupée par la noblette qui case sa petite phrase avant qu'il ne reprenne. A croire que chez elle, c'est au delà de l'habitude que de couper la parole aux gens, sans doute comme une tradition.

- Des elfes cuirassés de noir. Oui, nous savons quelque chose à ce sujet

- Lord Jageris d'Idïm Adil s'est frotté aux elfes pâles ! Et voyez où ça l'a mené ! Ha !
- Nous avons une concession minière dans l'archipel. Il y a deux semaines, ces… créatures sont apparues dans les tunnels. Elles portaient des armures noires. Beaucoup de nos gens sont morts là bas. Nous avons dû abandonner notre exploitation. Ne leur dit pas mon nom ?


la dernière phrase prononcée par le soldat cracheur me parais un peu "étrange" et cela peu facilement se lire sur les traits interrogatifs de mon visage. cette question est étrange quand elle s'adresse à l'ogresse comme si c'était son patronyme et elle est vraiment tournée sous forme de question. A croire que l'ogresse qui à craché son trognon de pomme juste avant, ne s'appelle réellement "ne leur dis pas mon nom" décidément. La laideur en question acquiesce et reprend un petit dialogue avec le soldat. Dialogue bien entendu encore une fois coupé par la noblette, puisque tel est sa tradition.

- Kragier.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- On devrait lui parler du contrat.
- Le Contrat oui. Ce serait long à expliquer.
- Pas forcément.
- On a pas le temps pour ça. Il faut…

- C'était du chantage. Un chantage qu'on aurait dû accepter plutôt que de lutter. Nous ne nous sommes pas pliés à leurs conditions et ils nous ont finalement punis. Il y a deux jours, notre maître, Lord Jageris d'Idïm Adil a disparu de notre propre campement. Nos traqueurs ont fini par découvrir cette fausse piste et voilà ce que nous trouvons : son cadavre. Quel gâchis. Quel terrible destin. Nous allions nous marier vous savez…

Tiens donc, ainsi l'humaine d'allure noble était la promise de l'elfe coupé en deux. Je commence à mieux comprendre son impatience, sa colère et son jugement à l'emporte pièce. Je dois reconnaitre que je ne suis pas mieux lotit. A sa place j'aurais d'abord trancher quelques membres, histoire de bien faire comprendre que je ne plaisante pas. Puis ensuite seulement j'aurais posé des questions. Enfin bref, tandis que la demoiselle s’éloigne, le soldat me rétorque encore une fois de sa voix bourrue.

- Nous voulions rallier les mines de Halfald pour alerter le clan de nain le plus proche contre cette nouvelle menace. Mais on dirait que quelqu'un s'ingénie à nous en empêcher, à nous retarder. Et vous-même, êtes à la recherche de personnes enlevées alors que vous devriez enquêter sur l'archipel du fer ? Écoutez, nous avons des objectifs différents mais nous affrontons les mêmes adversaires. Nous pourrions nous entraider. Nous aurions bien besoin d'une bonne lame supplémentaire. La paye est bonne et nous pourrions mobiliser une équipe pour chercher vos compagnons.


Un long soupir m'échappe, très long et plein de tristesse. Je reprend mon inspiration et je lui lance d'un ton que j'essaie de garder objectif.

" je suis pour une alliance oui, mais je dois retrouver mon épouse avant toute chose, ainsi que la barbare si cela est possible. Ce ne sont pas de jeunes recrues mais des combattantes expérimentées au point de détruire la moitié d'une troupe armée à elle deux. Leur sauvetage n'est pas une option mais mon objectif premier. Sans elles, ma mission sera un échec et sans "elle" Je ne continuerais, de toute façon, aucune mission. Mais je vous écoute, c'est quoi votre plan alors ? "

Je suis au milieu de mon camps, envahir par des soldats et toujours debout.J e suis seul, attendant une réponse de ceux qui seront peut-être mes futurs alliés et je suis toujours debout, près à partir, mon sac sur les épaules et près à lever le camps sur le champ. une chose est sure, quelque soit le plan du soldat, ce ne sera clairement pas de camper ici.
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Hashimoto Tokiwa
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MessageSujet: Re: Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ]   Une nuit sans lune. [PV Dreyan et sans doute un Narothyne ] Icon_minitimeLun 28 Nov - 21:33

- Un plan ? Bah on a pas vraiment de plan. (Il se gratte l'occiput). Enfin si, l'idée comme j'vous ai dit, c'est de rallier les mines de Halfald. Enfin ça, c'était l'idée qu'on avait avant de perdre…

Il roule des yeux au sol en direction du cadavre de leur éminent patron. Là-dessus, Lucilia revient, les yeux à peine rougis et un air autoritaire sur les traits.

- Nous allons trouver ces dégénérés et leur faire payer cet affront ! Voilà ce que nous allons faire. Mais pour ça, il nous faut des forces supplémentaires. Voilà pourquoi nous voulons trouver les nains.

Les autres acquiescent mais Yuurei pourra remarquer que l'entrain n'est pas le même sur tous les hochements. L'ogresse, notamment, n'a pas l'air jouasse. Peut-être qu'elle n'aime pas les nains.

- Mais en tout cas, reprend le barbu, (alias chef numéro 2 ?), on…
- Nous allons rejoindre le reste de notre compagnie et faire route au sud. Vous êtes avec nous ?

La piste la plus évidente pour retrouver Lilith part évidemment au nord, vers l'intérieur des terres et de cette obscure forêt. Le guerrier crisse assez ostensiblement des molaires pour récupérer la parole d'un air revanchard. Quand un groupe n'a plus de chef, voilà ce qui arrive…

- Je disais donc qu'on vous embaucherait pour 4 Thô la lune. Ça vous fait du Thô à la semaine quoi. Pis nourri, logé et équipé. Le travail est dur mais en ce moment… comme vous pouvez vous en douter, on est un peu à court de manœuvre.

Kragier énonce les caractéristiques du boulot avec un soin qui pourrait être digne d'intérêt s'il y avait, mettons une grosse grotte bourrée de fer derrière, des mineurs en rangs serrés, des chiens fouinant par-ci par là et des sentinelles pour surveiller l'acheminement des seaux. Bref, sur une ambiance chanvre et sueur, ça passerait. Mais dans une clairière bien propre avec une minette éplorée qui s'amuse à couper la parole à tout ce qui bouge… ça n'est pas du meilleur effet.

- Kragier.
- Ne leur dit pas mon nom ?
- On s'en fout.


C'est alors que, ô miracle mystérieux ou mystère miraculeux, une voix qui jusque là s'était faite plutôt discrète vient glisser quelques mots sotto voce près du rodeur aventuré en terre inconnue.

- En fait tu peux venir, les détails, on verra après. Mais si tu veux revoir ta femme, t'auras plus de chance avec nous. On connaît bien le secteur. On peut t'aider. Si tu nous aides en retour…

C'est le second guerrier, un homme au visage dissimulé sous un casque visiblement trop grand pour lui. Le même que celui de Kragier en fait. Sans doute "l'équipement" auquel il a fait allusion.

Ce dernier s'impatiente un peu d'ailleurs et relance hâtivement :

- Alors tu signes ? C'est pas du flan hein ! Une fois que t'es engagé, c'est pour sept ans !

Yuurei pourra alors remarquer un infime battement de cils de la part du second guerrier, d'un air de redire "t'inquiète, on verra après". Il fait une moue un peu boudeuse sous son casque, comme si tout ça l'ennuyait profondément.
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