Danse à la lune, combat de loups.

Nilr Pont'Vent. Tel était son nom. Je ne me voyais pas répondre de façon hypocrite en disant que c'était un beau nom. Il n'évoquait pour moi aucune musicalité ou aucune beauté. Ce n'était qu'un nom comme un autre. D'autant qu'il était difficile d'y trouver une féminine beauté quand c'était la voix d'un vieil homme bourru qui la prononçait. Mais il y avait du charisme dans cette voix. Krash n'était pas qu'un simple marin. D'abords cette fumée et maintenant ce charisme, les recrues de Lupen ne sont jamais n'importe qui. Tant sur leurs capacités que leurs personnalités.

Mais rapidement la jeune Nilr s'emporte contre moi. Je ne comprenais pas vraiment qu'est-ce qui la motivait mais je comprenais sa réaction. La peur. Cette femme discrète devenait agressive à cause de la peur. Malgré sa profonde concentration, elle se perturbait pour Rohan. Était-elle amoureuse ? Ou simplement amie avec Rohan le Timonier ? Peut-être partageait-il des liens du sang ou que leurs liens affectifs étaient suffisant pour remplacer ceux de la famille. Mais Krash la rappelle à l'ordre et elle s'excuse, s'inclinant légèrement. Je m'accroupis afin que mes yeux noir puissent voir les siens. Mon regard est profond. Je ne dis rien. Je ne suis pas sur qu'elle comprenne mais d'une certaines façon, je lui déclare que rien de mauvais n'arrivera à Rohan, pas tant que je serais second. Cet homme avait un problème avec moi ou un besoin de violence. J'en découvrirais la raison et réglerais le problème. J'avais résolut le problème de Lupen, ce n'était pas pour en créer avec son équipage. De plus, en tant que second je me devais de m'assurer de l'intégrité de l'équipage.

Des pas remontent d'entre les entrailles du navires et mon regard est lâché par Nilr qui se tourne vers Rohan, exprimant ses émotions, claire comme de l'eau de roche. Les yeux sont les miroirs de l'âme. Le bruit de deux objets de bois tombant sur le sol se fait entendre derrière moi.

-˝Si tu fais du mal à Nilr je te vire du bateau, second du capitaine ou non … Je suis son protecteur !

S'exclame Rohan dans mon dos. Je me relève mais ne me retourne pas. Pas encore. Lorsque le loup chasse, il prends son temps. Il sait qu'il arrivera toujours à ses fins et n'a nul besoin de se presser. N'a nul besoin de se précipiter à l'attaque. Il faut savoir attendre le bon moment. Krash, de sa voix grave et profonde, décrit la fonction de protecteur. C'est donc cela ? Soit. Me tournant lentement vers l'homme qui m'interpelle. Aucun sourire, aucune expression. Juste un regard plus noir que les ténèbres qui se plongent dans ceux du timonier. Je n'avais pas à me justifier au près de lui mais je ne lui en voulait pas. J'avais l'impression qu'il avait peur lui aussi. La meute m'accepte sous la pression du chef et les plus jeunes m'accepte grâce à mon âge mais les plus vieux craignent pour eux et leurs petits. Ce n'est pas le cas des anciens qui se contente de regarder et de se lécher les babines. Ils chantent à la lune avec les jeunes mais ne sont pas les maîtres de la meute.

- Il n'arrivera rien à Nilr. Pas de ma main. Jamais. Je le jure sur mon honneur et si tu n'es pas capable de me croire sur cette seule parole alors crois-moi, j'en suis désolé.

Je ramasse les Bokens. Passant le plus court à ma ceinture je prends le plus long à une main et donne quelque coup dans le vent. Quelques coups vers le bas. Quelques coups pour m'habituer au poids, à la garde. Cela fait longtemps que je n'ai pas combattu avec autre chose que mes mains et du métal. Puis lorsque je sens que mon bras à l'habitude de ce poids. Mon regard se dirige vers l'horizon. Il y à beaucoup de nuages même si le soleil perce et le vent devient plus fort. C'est normal en plein milieu de l'hiver. Les mouvements du bateau ont des chances de devenir plus rapides.

Me mettant en garde, je ne garde que le plus grand Boken en main. Ma garde est classique, lame vers l'avant, légèrement inclinée. J'attends. Je ne suis pas contraint d'attaquer et je dois savoir ce qui poussait Nilr à redouter ce combat. L'observation m'aiderait.

Spoiler:

-˝Ainsi soit-il, je te fais confiance …
- … Mais le dernier qui a brisé la tienne est mort c’est cela Rohan … Je te connais mon protégé. Mais n’oublie pas que ta danse n’est pas toujours apte à battre ton opposé, et c’est pour cela que tu en connais plusieurs, comme le Souffle Gris le veut.˝

Le vent c’était mis à soufflé dans les cheveux du Tempête et il souriait écoutant la douce mélopée que celui-ci jouait avec la pierre qui hurlais sous lui, dans un coin de son esprit il voyait Lupen coucher au dessus de la roue sur une planche de bois… Il savait comment faire, il était le seul de l’équipage à être entré dans la forge … mais il n’avait jamais touché aux outils, juste à cette roue qui tourne si vite qu’elle peut vous arracher la chaire et les os, cette roue qui si elle éclatait tuerait le navire … Il avait eut l’impression d’être dans le point névralgique de celui-ci, comme si il avait vraiment touché au cœur et à l’âme de ce dernier …

Le vent murmurait à son oreilles des souvenirs complexes plein de rêves et de calme, de monde qui n’en veux finir. Lui attend, il connait la patience et les bienfaits du calme, il les a appris de Krash et les a appris à sa protégée… Le monde n’est qu’un cycle qui se danse sans fin après tout, comme le vent qui souffle dans les voiles les amenant vers le port de la capitale ou même vers les mondes inconnus.

Le Souffle gris n’était pas un bateau vraiment complexe si ce n’est qu’il semblait vivant, ce qui était plus compliquer était son âme, Lupen, il considérait entre autre que même à vent de face on devait avancer et que l’absence de vent n’existait pas sauf dans les tempêtes où l’on appelait cela un refuge … Il avait appris tant de chose sur ce bateau.

Un coin de son esprit continuait à pensé mais le reste, le plus puissant restait là, calme, sa garde pouvais restée des heurs sans qu’il ait a bougé, juste en position, prêt à réagir, il n’attaquerait pas le premier sauf la garde de son adversaire avait une vrai faille, assez fine pour y entré et assez grosse pour ne pas être refermé… Un faille comme on en laisse que lorsque l’on ne supporte plus la pression.

Ce duel faisait pensé à ses duel de Iajutsu où les deux adversaires ce regardait indéfiniment jusqu’à ce que l’un des deux craque et passe à l’attaque sur une garde trop forte pour lui ou qu’il trouve une faille. Le temps avait suspendu son vole mais le vent et le bruit de la meule rappelaient toujours ce monde dure et sa présence.

Krash entra dans la cabine du capitaine après avoir posé sa main sur l’épaule de Nilr et en ressorti avec un balluchon de bois sur l’épaule. De son pas clopinant il passa derrière Rohan et s’enfonça dans la calle. Il avait un autre sac à la main avec divers objets complexe telle que des bouts de cornes de démon …

Il remonta quelques instant après sans rien puis revint se rassoir. Dut tempête seul les cheveux avait bougé, il attendait toujours la faiblesse ou l’assaut.

Spoiler:

Ainsi il avait confiance en ma parole ? Pas assez à l'évidence pour que son mentor n'admette pas que Rohan me tuerai si j'y manquais. Quelle belle confiance. Un sourire anime le visage de mon adversaire, comme si il écoutait une musique familière et aimée. Qu'est-ce que son esprit entre voyais ? Lui seul le savait. Pour ma part, le monde me semblait d'un calme infini. La concentration s'appliquait de bien des façons et j'étais concentré. Mon esprit s'était peu à peu fermé au bruit parasites et aux gènes environnantes pour ne plus que se concentrer sur les Bokkens et Rohan. Je savais d'ors et déjà qu'il était fort. Si Krash le disait, je me devais le croire, de le savoir. Il n'était pas le capitaine mais avait une profonde expérience de la vie et connaissait Rohan peut-être comme il aurait pût connaitre un fils.

Je voyais le vent agités mes cheveux dans mon dos. Les longues mèches noires formant des lignes en perpétuelles mouvement en périphérie de mon champs de vision. Mais ce que je ne pouvais voir. Ce que je ne sentais pas. C'était le vent dans mon dos et les cheveux qui se plaquaient à ma peau. Ma vue et mon ouïe s'étaient coupé aux parasites. Ma peau faisait de même. Partout sur mon corps je ne sentais plus que vaguement le vent et le froid. Je sentais avec une infinie précision le bois du bokken, le sens dans lequel allait le bois, sa douceur et sa dureté. Mais je ne sentais plus le reste. Lorsque je passerai à l'assaut cela changerait. Ma concentration serait toujours là mais différente. A l'affût prête à réagir en prenant en compte les éléments que lui feraient parvenir ma vue, mon ouïe, ma peau. Mon corps.

Il semble impossible pour nous deux de bouger tant que l'autre ne bouge pas. Comme un cycle sans fin. Rohan a autant de volonté qu'un duelliste mais je suis un loup.

Ma main gauche se détache de la garde et se déplace avec lenteur le long de la lame de bois jusqu'à arriver au niveau du torse de Rohan pour mes yeux. Le bateau me contraint à tirer sur mes muscles afin de ne pas être emporté par le mouvement arrière, puis lorsque le mouvement revient à l'avant, je m'élance. Un loup hurle dans une forêt de cerisiers enneigée. Ma lame se baisse et seule ma main va de l'avant, visant Rohan. Je ne suis pas encore arriver à porter mais déjà le sabre de bois s'élance, revenant de l'arrière avec toute la puissance que l'élan lui donnera. Le navire m'attire vers l'arrière mais je ne faiblis pas. Un pas de plus ma main se dirige vers le sol, ma lame s'en va vers le torse du Tempête. Le navire m'emporte vers l'avant, comme prévu. Un pas de plus, mon coup de sabre touchera-t-il ? Ma main atteint le sol avec violence et ma propre force combiné à l'élan que le navire me donne, j'envoie mon pied vers le visage de Rohan.

Mon élan me suffira à retourner sur mes pieds mais serais-je plus rapide que Rohan ? L'aurais-je touché ? Danse avec moi Rohan. Protège ton territoire de tes crocs et transformons quelques pas sur fond musical en une chorégraphie à gagnant unique.

Calme, unique puissance connaissant l’avenir assez précisément pour le considéré comme le présent. Tranquillité sereine qui se ressent dans le plus profond de son regard, plongé dans le combat autant que dans ce qui l’entour Rohan est un pirate et non un duelliste, il se bat avec les autres et non avec un seul.

Murmure d’un vieil homme, définition du barde alors que charge le loup, Krash sourit :

-˝Timonier : Homme capable de dirigé un navire et apte à le faire savoir aux autres bien couramment.
Tempête : Être qui connait les vents et les mouvements d’une danse mortel assez bien pour y dirigé plus d’une trentaine d’homme sur un bateau. Pour leur donné des ordres en fonction de l’avenir qu’il devine entre les voiles de lames que sont les eau du ciel et les rocs que formes les vagues… Mais Tempête signifie aussi vent…˝

La main avant du loupiot est en charge bien plus que son épée, mais elle va revenir… Il attend encore sa garde précise toujours posée, inébranlable… Le lame vas attaquer trop top, il n’a le temps de prévoir la passe final … Il va passer au sol mais pour frappé avec quoi ? Le loup à de beaux crocs …

Prenant appuis sur ses deux jambes il envoi le bout de son bâton sur le sol, force inverse à épée qui le bloque et le passe à l’arrêt puis prenant appuis sur ce dernier il finit son mouvement en se propulsant dans les aires… il est trop haut pour être frappable par un homme à terre et les deux mains sur les bout de son bâton il s’arque pour finir son salto et se retrouvé derrière le second avant qu’il a le temps de finir sa passe.

A nouveau sur les pieds et toujours dans un même mouvement il sa baisse en activant un mouvement circulaire de sa longue lance tout en se redressant, il doute de l’avoir quand avec un coup si simple mais il permet de ce protégé et surtout d’enchaine avec l’énergie acquise.

Danse petit loup et écoute comme le vent hurle à la mort et comme sa puissance sur un navire est importante, danse et montre-moi que tu a bien plus ta place que par le choix de Lupen, je le sais mon ami, mais ce sera bien plus beau.

Assis sur son banc Krash sourit de plus belle la main écrasé par celle de Nilr.

Spoiler:

Spoiler:

Des mots que je n'entends pas traversent les airs. Étouffés par le vent, étouffés par cet outils, étouffés par ma concentration sans faille. J'ai attaqué en premier et à présent le combat est engagé. Plus question de reculer il fallait attaquer. Attaquer pour vaincre, attaquer pour gagner. Le vent souffle et le soleil s'efface lentement face aux nuages qui s'assombrissent. Bientôt la pluie ? Le combat continuera-t-il malgré une tempête hivernale ? J'avais envie de le savoir. Jusqu'à quel point était-il déterminé à m'affronter afin de prouver qu'il avait sa place dans la meute. Afin de se sentir en sécurité.

J'avais eût raison de me méfier. Alors que je sens la pression des pieds de Rohan sur le bokken je souris. Un sourire sinistre, un sourire qui apparaît sur le visage de ceux qui aiment le combat, de ceux qui aiment le défi également. Mais personne ne peut le voir. Mon visage tourné vers le sol, le vent balayant mes cheveux noir autour de mon visage. Il est agile et il est rapide, très rapide. A peine a-t-il sauté qu'il à déjà atterrit et enclenche une attaque circulaire. Je connaissais les lanciers. Une certaine partie des sages Buggïns étaient des lanciers émérites, se rendant théoriquement invulnérable grâce à leurs allonge impressionnantes et leurs agilités hors du commun. Avait-il quelque chose à leurs envier ?

Le manche de bois se dirige vers mes poignets. D'une pression, ma main gauche se lèvent, accélérant mon élan et la main droite suit sa sœur. Me permettant de me relever. La seconde attaque circulaire me prend alors que je suis encore dans les airs mais mes mains sont libres, ma lame se place dans la trajectoire, juste assez pour me protéger, pas assez pour bloquer. Le coup sonne durement, répercutant la puissance dans mes bras. Résonnant dans les airs. J'imagine Nilr avoir un soubresaut en entendant ce son. Troisième tour, le dernier. J'ai le temps de voir venir. Ma main gauche se dirige vers ma ceinture, empoigne une garde et se lève. Le bokken wakizashi se lève, tel un croc dans la trajectoire de la lance afin de bloquer. Le sabre quant à lui s'élève et va de l'avant pour frapper dans les côtes. Fendant les airs le deuxième loup de la meute s'élance. Mordra-t-il ? Ou roulera-t-il dans la poussière avant de repasser à l'assaut ?

Le sourire sinistre est toujours en place sur mon visage et un œil attentif le verra. Je ne suis pas quelqu'un de bon pas plus que je suis une personne mauvaise. On ne peut pas me définir par un de ces deux termes, je suis plus que cela, je suis au-delà de cela. Que vas-tu faire Rohan Maître Tempête ? Te laisseras-tu atteindre par cette simple contre attaque ? Montres moi ce que c'est que d'apprendre à danser avec le chef de la meute et l'ancien ! Montre moi tes crocs et bats-toi comme un loup de meute ! Je suis un solitaire depuis trop longtemps à présent. Battons nous hors des limites pas comme des chiens mais comme de vrais animaux, hurlons notre soif de combat et étanchons la !

Une rapide et profonde excitation s'emparait de moi je me sentais incroyablement vivant mais aussi incroyablement sauvage. Tellement plus animal qu'homme j'avais envie d'affronter cet homme. Bien plus que Lupen que j'avais affronter comme un humain, je m'étais véritablement transformé à cet instant. Deux styles de vies contraire ont l'air de s'opposer et l'adrénaline monte en moi. Deux loups bleutés se découpent sous mes bandages, inconsciemment.

Un bruit sourd, le marteau qui fixe quelque chose, un métal qui en rejoint un autre, un coup précis. Un bruit puissant qui couvre le bruit du boken percutant les cotes de Rohan qui sourit à la si faible douleur. Œil pour œil, loi du Talion, une faille pour une attaque, il ne pouvait pas la contré si il voulait entrer dans le vent, il avait tellement l’habitude de la douleur… Dans la calle le bruit de la meule avait reprit couvrant le bruit du vent sur le bâton du Tempête.

Nilr avait fermé les yeux en voyant le sabre percuté les cotes de son protecteur, elle les avait rouvert rapidement pour suivre le combat broyant la main de Krash dans sa main bien fine… Elle savait que cette petite douleur n’était rien pour lui comparé à toutes celles qu’il subissait jours après jours… Si il vivait à présent c’était grâce à sa résistance et peux de gens sur le bateau savait qui il était vraiment … Il le devait à Lupen. Le vieux marin vint s’imposé dans l’esprit de la jeune fille la calmant un peux, il n’aurait pas choisit quelqu’un de stupide, deux vrai combattant, chacun avec ses deux vies, comme le voulais Lupen, Rohan entrait dans la sienne.

Le temps était venu d’entrer dans la tempête, le placement était bon, son arme arrêté contre un bout de bois, ses jambes placé, et un sabre qui filait vers lui… Il ne pourrait pas l’arrêter, il n’en avait que faire, il avait vue le loup dans les yeux du second c’est tout ce qu’il voulait voir, il lui souriait amicalement maintenant. Pour autant il n’allait pas bloquer le duel !
Son pied se décale et vient percuter son bâton qui passe sous le wakisashi alors qu’il recule emporté par la puissance du coup, emportant avec lui son arme qui remonte comme pour aller porté un coup vertical, le coup de la marine surement …

Puis vient le temps du vent, son mouvement se rallonge comme un coup d’estoque portant loin, sous les armes en direction du plexus du second, un échange, le sabre finit juste son action douloureuse sur ses cotes car il c’est trop éloigné alors qu’il utilise toute son allonge pour donné un coup puissant. Mais les passes du vent son bien plus complexes…

Alors qu’il s’éloigne un peux plus profitant de son allonge il se prépare à relever son bâton vers le ciel, vers le cou du jeune loup après avoir raclé toutes ses cotes il irait se mettre en position de force. Si son coup passait le combat prendrait fin, sinon, il entrerait dans la déferlante…

Adam observait le combat, ils étaient très rapide, trop rapide, et Ryû semblait bien plus puissant et prenait appuis sur le bateau alors que Rohan semblais ne faire qu’un avec lui glissant comme le vent. Puis avec une rapidité déconcertante le Tempête avait augmenté la fréquence, comme si avant n’avait été qu’un teste, ses coups étaient moins puissants mais plus rapide et plus précis, alors voilà ce qu’il appelait être le vent ? Il se rappela des paroles de Krash et de Lupen sur les Totems guerrier et il se demandant si Ryû ressentant le loup où si il avait vraiment plongé en lui … Que faire il faillait que la bateau continu dans sa course, à une vitesse spectaculaire, Lupen remonterais bientôt … Et les cotes seraient en vue.

Le marteau continu de frapper le métal. Lupen frappe le métal pour moi. Une extension de mes bras était entrain de naître. J'avais hâte de pouvoir les prendre en mains. Ces bokkens n'étaient qu'un triste lot de consolation lorsque je pensais à ces lames conçues pour moi par un homme qui parlait comme un maître, avait l'air d'un maître. Un maître forgeron. Mais pour l'heure je me concentrais sur le combat. Cette pensée ne m'avait effleurée que lorsque j'avais touché, sentant le contact de la chair et des os du bout du bois. Une sensation à présent inhabituelle, je m'étais presque attendu à ce que le coup tranche. Que les crocs mordent et déchirent.

Une sorte de grognement de mécontentement s'échappe de mes lèvres. Il avait donc prévu de profiter de mon attaque pour contre attaquer. Avec son allonge et la distance à laquelle je me trouvais, il me serait presque impossible d'esquiver. C'était rusé mais c'est une tactiques qui aurait échouée face à un homme armé de véritable sabre. Ne prenait-il plus ce combat au sérieux ? En tout les cas plus autant qu'auparavant. Cela me décevait. D'après l'animosité qu'il avait eût l'air de ressentir pour moi je me serrais attendu à ce qu'il en vienne presque à tenter de me tuer. Oh certes ce n'était pas mon désir mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. J'aurais crû que sa rage était plus forte, que ce n'était pas juste une nouvelle démonstration.

La lance de Rohan se décale et dirige droit vers mon plexus. Trop tard pour esquiver. Le bois frappe mon souffle est expulsé de mon corps dans un nuage de vapeur recraché dans l'air froid. Je me plie sous la puissance du coup. Je retiens ma respiration, ce qui l'en reste. Il n'était plus sérieux. Un sourire amicale s'était affiché sur son visage. Je l'avais vu avant que le coup, placé en plein sur un point du corps où de nombreux nerfs se rassemblaient, ne m'oblige à baisser le regard. Hypocrisie ? Ou juste satisfaction ? Autre chose peut-être. Sommes nous deux loup destiné à ne pas avoir les mêmes dispositions aux mêmes instants. La lance se relève vers ma tête. Vers mon cou. Tu es trop confiant Rohan. Un premier coup était bien joué mais je n'ai pas reculé de plus d'un pas. A présent, notre rapprochement allait devenir un avantage. Une fois pas deux.

Relevant soudainement la tête, je prends une grande inspiration, j'expose mon cou mais esquive l'attaque. Mais l'exposition est de courte durée. Je me souviens de Lupen, je l'avais affronté comme un humain et j'avais appris de mes erreurs. Me pliant et relâchant l'appui de mes pieds, je me retrouve sur les mains. Mes armes toujours entre les mains, ce sont mes poings et non pas mes paumes qui assurent mon équilibre. Les gardes des bokkens fermement emprisonnées dans l'étreinte de mes mains. La Lance de Rohan est toujours au-dessus de moi, il va la ramener vers lui pour se défendre ou tenter de m'attaquer. Il avait besoin de charger son coup pour être efficace. Il n'avait pas le temps.

Mon pied droit se dirige vers la lance et frappe afin de la faire dévier tandis que mon pied gauche part vers le visage de Rohan mais pour le frôler seulement. Je n'ai pas l'allonge de Lupen. Pas suffisant pour frapper, assez pour obliger à reculer. L'élan de mes pied m'entraîne, couplé à la force de ma main droite, j'ai assez de puissance pour amorcer mon retour sur les pieds. Mon wakizashi-bokken se lève pour frapper le genoux. Mon pied gauche touche le pont. Mon Katana de bois suit le même mouvement que le Wakizashi mais une autre courbe, il ira frapper le torse. Mon pied droite s'apprête à toucher le pont.

Il ne reste que quelques passes. Dans deux ou trois maximum, ce combat sera terminé.

Rohan, être plein de faiblesse mais pas à ce niveau là. Être plein de folie, être de vent. Il sourit de plus belle en voyant le visage de Ryû lorsque le boken percute ses cotes, il connait si bien la douleur… Mais le vieux katana du second n’aurait jamais pus fendre son flan… Ses os avaient été cassé trop de fois et avait acquis une grande dureté après qu’on les eut laissé en paix. Il se souvenait des coup de bottes sur ses flanc, des craquements que cela engendrais, des échardes qui se plantait des ses poumons, des cries au long, du rire gras … la douleur du boken était si fine …

Le coup touche le plexus, partie fable pour tous car elle éjecte l’air des poumons mais dans une passe exceptionnelle le jeune loup évite la suite de l’attaque et devient le bâton il envoie son pied vers le visage du Tempête, trop cours… Pourtant il se recule quand même un simple mouvement comme un vent se mettant hors de porté, une lance est une arme longue, même si le bâton d’entrainement n’a pas de lame il faut profiter de son arme.

Son simulacre de lance bien que dévié remonte vers le ciel dans une courbe rapide se qui permet à l’autre coter du bâton d’entrer dans le combat par-dessous, lui-même se baisse avançant sur ses appuis et envoyant le bout de son arme vers le bras de son adversaire. Il veut vraiment combattre ? Il n’a donc pas comprit qu’il avait vue ce qu’il voulait ? Ainsi soit-il il allait lui montré les points de douleurs.

Derrière lui de vent joue avec les bouts de son habit, des grandes écharpes volent dans la direction opposé à son adversaire, le Tempête s’apprête en rentré à nouveau…

Puis un bruit, une cloche qui sonne, puissante, c’est Adam qui l’a fait sonné il en est sur. Son mouvement s’arrête, s’inverse, il est debout avant d’avoir même touché le second et il se fiche de si lui essayera ou non de continuer le combat, le plus jeune des deux Tempête à besoin de l’aide de tout les marins, tous sauf Lupen sinon il aurait envoyé Zhrey le chercher. Le petit jouait et voulais que le capitaine soit fière de lui ? Il le méritait.

-˝J’ai vus ce que je voulais Ryû, l’heure n’est plus au combat entre nous, mais à l’aide D’Adam, écoute ses ordres car on entre dans un domaine ou tu ne peux que voir, observe. Et je suis fière d’être guider par un être aux deux combats, et un être qui ressent son totem.˝

Depuis la calle le Tempête avait vue remonter presque tout les marins, presque car certain n’était pas de service pour ce genre de chose, il ne se battait pas contre les éléments et encore moins si le bateau devait la traverser à pleine vitesse comme l’aurait voulut Lupen … comme le voulais Adam, tout était fixer dans son regard. Il y avait aussi le Lynx qui resetait toujours dans la cale …

-˝Que tout les marins s’encordent, on réduit la voilure d’un tiers, on tire sur le foc et on solidifie les cordages, Relgan je veux le moins de remous possible, Zhrey tu vas nous dire pour combien de temps on en a. Rohan tu monte avec moi, Krash pareille, Ryû aussi ! Tout les autres à votre poste et Klor tu monte au foc cette fois c’est sur lui qu’on va le plus tirer !˝

Tout les matelots avait obéis dans posé de question, le petit Adam auquel les gens souriait était devenu un chef… sa compétence se ressentait dans sa voie, le lancier était fière de lui.

Le combat n'était par terminé. Pas pour moi. Je n'avais pas eût ce que je voulais. Pas ce que j'avais crû à quoi Rohan aspirait. Ce qui m'avait faire ressentir, frissonner, vivre. Je m'étais sentit loup et me sentais toujours loup. Il aurait été frustrant pour moi d'interrompre ce combat comme un loup aurait pût être dépité de perdre sa proie. Une chasse palpitante pour un faible résultats. Peut-être même pas de lièvre alors qu'il pourchassait un daim. Malgré mon esquive et mon attaque, la lance de Rohan revient à la charge. Je me devais d'avouer qu'il était fort, même avec un bout de bois. N'ayant jamais affronté un lancier professionnel, j'avais sous-estimé la menace en pensant qu'il sera bien en-deçà des exploits qui mon été contés sur les Buggïns de la Grue.

Mais un semblant de détermination avait refait surface dans les yeux de Rohan. Mon sourire s'élargit. Mon katana n'avait pas arrêté son avancé, malgré que mes yeux aient aperçu le manche de la lance qui partait vers mon bras. Si je frappais avant lui, il serait contraint de reculer ou sa trajectoire aurait dévié. Quoi qu'il arrive le résultat ne serait pas celui escompté. Soudainement une cloche sonne. Mes yeux voient avant que je ne m'en rende compte l'arrêt du mouvement à ma gauche, mon corps réagit avant moi. Lorsque le mouvement s'arrête, ma lame de bois frôle le torse du tempête, le tranchant en fait orienté vers la mâchoire. Je n'avais pas prévu de m'arrêter au torse mais plutôt de couper la respiration de Rohan. Vaincu par K.O. Nilr m'en aurait sans doute un voulut et je doutais qu'elle comprenne les actes d'un loup alors que j'avais tout l'air d'un homme.

Il était impressionnant que nous ayont tout deux stoppés nos mouvements et je m'interrogeais sur le pourquoi. Je savais que mes instincts "humains" avaient poussé le loup en moi à s'arrêter mais qu'est-ce qui avait pousser Rohan à s'interrompre ? Ma concentration se dissipant peu à peu en même temps que le loup disparaissait et que mes bras retrouvaient une apparence normal, j'entendis la cloche qui sonnait. Levant soudainement le regard comme une bête au abois, résidu de mon récent état, je remarquais que c'était Adam qui la sonnait.

Me relevant progressivement, retrouvant des appuis normaux et pas ceux que l'on peut avoir durant un combat ; dirigeant mes bokkens vers le bas alors que mes muscles se relâchaient, je détournais quelques secondes mon regard du jeune Adam pour le plonger dans celui de Rohan. Il me parla de ce qu'il avait voulut voir, moi il me semblait que j'avais été obligé de partir au milieu d'un très intéressant spectacle. Il me parla aussi de Adam, sujet qui m'intéressait plus et me parla aussi d'un totem. Ce mot me fit hausser un sourcil. Était-ce un, mot typiquement démérien ? En tout cas je ne le connaissais pas. Parlait-il du loup ? J'en parlais à Lupen lorsqu'il sortirait de sa forge. Ou peut-être à Krash, étant l'ancien du navire, il savait sans doute ce que cela voulait dire.

Tournant à nouveau mon regard vers Adam, il me sembla être ébloui. Il irradiait d'assurance et d'autorité. Lui qui m'avait sembler introverti et à mal préparé pour la vie qui l'attendait trouvait un homme fait. Était-ce cela un totem ? Si c'était bien ce que je pensais, le Souffle Gris était le totem de ce jeune homme. Un sourire de loup s'affiche sur mon visage. Un loup impatient d'apprendre à ce louveteau. Je savais comment lui apprendre à ce battre. Me réjouissant d'avance, j'obéissais simplement, suivant Rohan et Krash. Voyons ce que Adam avait à me montrer. Voyons comment ton totem ce manifeste et à quel point.

Il n’était plus temps de rien, juste d’entré dans la tempête à pleine vitesse dans le but de percuté le premier vent et de tenir au foc. Zhrey avait déjà décollé pour parcourir l’espace de vent instable comme il le faisait si souvent depuis qu’il était sur le bateau alors que les yeux persans de Relgan parcourait l’étendu du rage que formais la mer vers un lointain calme déclinant en milliers de petit geste de la main qu’il tenait derrière son dos les routes possible pour le Souffle Gris… On ne se demandait plus pourquoi il ne hurlait pas, le seul à avoir le droit de dire quelque chose semblait Adam… ou les pirates en détresse et chacun semblais être réglé au centimètre près pour parfaire une action connu de tous.

Les yeux du jeune Tempête volaient sans fin sur le pont, s’attachant à chaque corde, à chaque millimètre de toile, chaque passage de latte sur le parquet ruisselant du Souffle Gris. Derrière lui Rohan l’avait attaché et avait fait de même pour Ryû, Krash s’étant encordé lui-même il souriait et cherchait du regard quelque chose dans les nuages d’orage et les feux des éclaires.

Alors que le cœur du bateau répondait au roulement de tonnerre par de puissant coup de marteau. Alors que la polisseuse hurlait en concordance avec le puissant crie des vagues sur la coque. Alors que Relgan chantonnais la même chose que le second Tempête et que la voix puissante de Krash les avait rejoint. Alors qu’Adam s’occupait des ordres et que quelques puissantes paroles étaient hurlé par la gorge d’un gamin à qui tut le monde obéissait, la pluie se mit à baissé en intensité et les vents se calmèrent…

Adam le savait, le chant avait cet effet quand il était repris par ses trois hommes qui semblaient étonnamment lié de par leur voix si complémentaire. Et comme à chaque fois que cette magie ancienne faisait son effet il souriait à au vent et à la mer... Une parole, simple, un crie, un ordre :

-˝On m’ouvre la grande voile ! Nilr et Nibiane aux cordages… Qu’on me tende ça assez serré pour prendre le vent !˝

Il y avait tant de chose dans ses simples paroles et pourtant rien … Mais les marins concernés semblaient avoir comprit et dans les cordages les deux femmes détachait les cordes qui tenaient serrer une grande voile qui aurais voulut s’arracher.

Cela faisait bien une heure que le ballais de la tempête avait commencé et que les marins porté par des vagues combinats de la voix du timonier et de la puissance des ambrins dansait dans une parfaite chorégraphie semblant avoir été répété encore et encore sous les appelles du vent. Aux vues des allers retours de Zhrey il ne restait plus beaucoup de temps pour traverser cette rage de la nature qui était canalisé par le chant des trois hommes…

Le bateau pulsait au doux chant de son cœur, marteau de métal battant depuis une heure sous la rage de la tempête comme si les mouvements incessant qui avait projeté quelques hommes par-dessus bords juste retenu par leur corde ne le gênaient pas et que la vie continuait toujours à battre ce fer rouge pour un homme qui s’approchait du loup.

La tempête nous frappait maintenant de plein fouet. Au coeur de l'hiver, il n'était pas rare que la Mer d'Izilia soit secouée par des vents violents qui ramenaient les nuages chargés de pluie au large des côtes et augmentant sensiblement la taille des vagues. Navigué en cette saison était risqué, à plus forte raison si l'on s'approchait de l'archipel des elfes. On disait qu'avant les îles se trouvaient des dizaines de bancs de sables et de rochers éparses. En période de tempête, à moins de connaître avec précision les courants et la géographie marine de la région, un navire avait toute les chances de s'emprisonner dans un banc de sable ou fendre sa coque contre un rocher.

Mais cette situation semblait naturelle. J'étais de nouveau un loup et je voyais l'animal qu'étais le Souffle Gris. Un humain n'y voyait qu'un simple bâtiment et de simples pirates mais c'était là un être vivant animé. Mais là, je voyais et ressentais. Tout l'harmonie qui se dégageait de l'équipage dans son ensemble. Tout les mouvements semblaient parfaitement calculés, millimétrés. Ou plutôt parfaitement synchronisés sans qu'aucune paroles n'aient été échangées. Le seul mot qui me venait à l'esprit était parfait. Mon regard allait d'un marin à l'autre. Les muscles s'activent. Tirent une corde. Muscles s'activent. Grognent mais ne gémissent pas. Souffrent mais ne cèdent pas.

J'entends le cri d'un loup et je le vois devant une gigantesque bête. De la bouche de la créature émane une fumée grise et chacun de ses pas sont comme des coups de marteaux sur le sol. Je voyais le totem de ce bateau. Le totem d'Adam était la tempête et il dirigeait avec perfection la bête afin qu'elle s'en sorte sans dommage. Aussi bien pour le matériel que les pirates. Même si certains passaient par-dessus bords, leurs cordes et les solides nœuds marins tenaient bon. Pour ma part au bout de ma corde, j'avais été balloté en tout sens par les mouvements du navire mais au fur et à mesure que l'harmonie s'était mise en place, c'était comme si j'y avait été intégré malgré moi. Mes jambes suivaient peu à peu le mouvement, marquant un rythme et une direction qui ne dérangeaient plus les mouvements autour de moi. Ma tête se tournait d'elle-même pour ne pas recevoir de plein fouet une arrivée d'eau et malgré le froid et l'humidité je restais debout. Relevant toujours le regard pour apprécier la danse.

Une heure s'écoule ainsi. Nous approchons de la fin de la tempête je peux le sentir. D'une façon que je ne comprenais pas. Peut-être le comportement d'Adam ou bien l'harmonie qui changeait subtilement mais je pouvais le sentir. Je pouvais voir le loup qui levait la tête et reniflait les airs. Puis avec un jappement joyeux, il commençait à courir dans la neige. Un cri s'échappe de mes lèvres. Pas vraiment comme un cri de loup mais difficile de le prendre pour autre chose. Quelque chose de peu naturel et difficile à créer avec les cordes vocales humaines. Des loups bleutés luisent dans l'obscurité de la tempête.

La fin de la tempête, toujours vibrant au son des voix et du cœur le Souffle Gris se battait simplement contre les dernières vagues alors que tous les pirates ayant goutés à la couleur de l’écume était remonté à leur poste et que les deux jeunes femmes de cordages détachaient les dernières voiles qui ne risquaient plus d’être déchiré. Aux yeux d’Adam les autres cordages n’avait en rien le panache de ses deux demoiselles … mais il lui fallait un homme de sol ayant le panache de Lupen, quelqu’un apte à tendre une corde qui venait de sauter et plus rapide que Klor ou Johan … Apte à donner des ordres à ses compatriotes directes et …

Son regard se retourne vers Rohan qui sans un mot l’encourage, puis c’est sur le visage de Ryû qu’il se fixe :

-˝Euh … Ryû, je crois que j’ai trouvé ton poste si ça t’intéresse… Je pense que tu ferais un excellent homme de sol, tu vois Klor est capable de tirer un corde qui à sauter et de la retendre mais pas toujours de l’attraper car il n’est pas assez précis et rapide, Lupen le fait mais il n’est pas tout le temps au sol… Et je pense que tu serais capable de faire… Enfin si tu veux bien.˝

Ce n’était plus le puissant Tempête mais bien le jeune homme qui avait une idée et qui osait la dire à quelqu’un pour qui il avait un respect profond alors qu’il ne savait pas comment il allait la prendre… Un maigre sourire sur ses lèvres il attendait la réponse.

Puis Krash se retourna avant que Ryû n’ai le temps de dire quelque chose regardant à travers le second les dernières fumerolles s’échapper du Souffle Gris, le bois était finit … les armes serais bientôt prêtent… Son regard revint sur le louveteau.

-˝Tu ferais surtout bien d’aller te coucher jeune homme, tu n’a pas l’habitude des tempêtes et demain est un grand jour pour toi comme tu n’en verras pas se lever avant longtemps. Le plus grand des forgerons prépare pour toi des armes toutes droites sorties de son esprit fou. Et il risque de te les faires tester…

A tu déjà regarder la précision des gestes de ses mains ? A tu déjà observer la vitesse de son œil pour trouver les défauts d’une arme ou la jaugé ? A tu déjà vue la précision avec laquelle à été faite cette arme oublier qu’est Sham ? Ne doute pas de Lupen gamin, pas un seul instant, et surtout pas à ce niveau là…˝

Il regardait le ciel quand il avait parlé des doutes, Adam ? Ryû ? Aucun de tous ? Sa corde était déposé sur le sol et de son pas sur il marchait au rythme du bateau vers les calles comme ayant oublié les jeunes gens.

Tous était repartie à leur poste ou à leurs lit et dans les chambres… Sur le bateau quelques marins mais surtout Rohan et Nilr qui parlaient assit sur le bastingage, les deux semblaient vraiment bien s’entendre mais les conseilles venais du Tempête et elle les écoutait. Devant le second Adam se demandais encore si le second allait répondre avant d’aller se coucher.

J'étais lessivé. Littéralement. Ce cours où j'avais dû mettre Klor à terre pour qu'il prenne le temps de méditer, le duel d'entraînement avec Rohan qui avait poussé en vitesse et en agilité sans que je ne me facilite la tâche avec du Chi et cette tempête. Entre mon excitation de voir le navire et son équipage s'animer, s'harmoniser et les vagues qui tentaient sans cesse de me renverser moi et mon pied marin peu assuré. J'avais tiré sur un nombre de muscles que j'avais du mal à appréhender et une douce fatigue, celle de l'effort s'empara de moi. Ce n'était pas cette fatigue créer par la faim ou le manque de sommeil. Seulement une fatigue qui nous donne l'impression de mériter notre lit.

Dommage, pour le sommeil, le jour n'étais pas finis et je me disais que j'allais probablement juste méditer afin de refaire mes forces puis j'aviserais sur ce qu'il conviendrait de faire. Je fus rapidement interrompu dans mes pensées par Adam. Je me décale légèrement sur la droite pour être en face de lui et sourit à sa proposition. Il n'est plus le puissant tempête mais bien le jeune adolescent un peu introverti que j'avais vu avant c'était à la fois effrayant et rassurant. Je savais comme le rendre homme. Comment lui apprendre à se battre. Je demanderais à son protecteur. Cela paraît intéressant et je me voyais mal faire quatre ans de navigation si je devais passer chaque tempête encordé à encaisser les vagues et regarder faire les autres.

Mais alors que ce ses pensées divaguaient dans mon esprit, m'éloignant peu à peu de la réponse que je voulais donné à Adam, je fus coupé une nouvelle fois mais c'était à présent Krash qui intervenait. Son discours m'interpella quelque peu. Je savais que Lupen n'était pas un homme comme les autres. Tout d'abords il avait la capacité de devenir un homme-loup et avait une arme qui sonnait le tonnerre et frappait plus vite que la foudre. Si j'avais été lui je l'aurais appelée Maelström. Mais de là à ce qu'il soit le plus grand des forgerons ? Était-il si vieux qu'il m'avait été impossible de reconnaître son nom comme celui d'un grand forgeur de sabre ? Après tout il semblait être un expert. Mais il était également possible que son nom soit un pseudonyme. Un mystère que je ne résoudrais ni maintenant ni demain. En fait pour l'heure je me disais qu'il me suffirait de connaître d'avantage Lupen pour qu'il m'en révèle plus sur lui-même. Peut-être que étant donné sa personnalité particulière, je me trompais, mais nous avions l'air sur la même longueur d'ondes, il n'y avait aucune raison pour que rien ne filtre sur son passé entre lui et moi. Du moins à mes yeux.

Suivant du regard Krash jusqu'à ce qu'il s'enfonce dans les ténèbres de la cale, probablement partit apporter un nouveau fagot de bois à Lupen, je me tourne ensuite vers Adam avec un sourire amical. Malgré mon état de fatigue, il semble plus fragile que moi. C'est presque surprenant mais j'avais l'impression que si nous avions été au cœur d'une nouvelle tempête, il m'aurait porté sur son épaule jusqu'à ma cabine et attaché sur le lit pour que je ne soit pas envoyé valser par les roulements des vagues. Posant ma main sur son épaule, je plongeais mon regard dans le sien et déclarai :

- Si dans la tourmente c'est à tes ordres que je dois obéir, alors je serais honoré d'accepter le rôle que tu veux bien me confier. Si tu veux continuer à apprendre à te battre avec moi, reviens avant l'aube sur le pont supérieur et dit à ton protecteur de passer me voir dans ma cabine, j'aimerais parler avec lui.

Me dirigeant vers ma cabine, je passais devant Nilr et Rohan. Je profitais pour déposer les bokkens miraculeusement resté à ma ceinture durant la tempête sur les genoux de Nilr et échangeais un bref regard avec elle afin de dire "Rien ne lui est arrivé, comme promis". Encore une fois je n'étais pas sûr qu'elle le comprendrait et n'avais pas envie d'échanger des mots pour expliquer cela. C'est une chose qui doit se comprendre de façon tacite ou elle perd tout son sens. Finalement, entrant dans ma cabine, j'allumais deux bâtonnet d'encens et récupérais mes sabres dissimulés dans mon manteau puis dégainait légèrement la lame du Katana, laissant la faible lumière ambiante se refléter sur le métal

- Accompagne-moi une dernière fois, Sosen Suuhai, culte des ancêtres, car c'est avant cette dernière méditation qu'enfin tu me révèles ton nom. Si tu as survécu à toute ses génération de samouraï c'est pour être la graine du renouveau.

Je rengainais ensuite la lame, m'asseyait en position du tailleur sur mon lit. Le posant en travers de mes genoux, je posais mes bras sur la gaine, relâchant mes muscles, fermant les yeux. Je méditais. J'attendais le protecteur d'Adam, me reposant sans dormir, oubliant les courbatures et la faim.

Johan, sortie de la calle et sourit à Rohan… ce dernier parlais à la belle demoiselle dont personne n’avait le droit de toucher… Il se demandait encore si il avait une relation avec elle, si des choses avait été fait dans la calle, c’était la journée des questions semblait-il… M’enfin il était attendu dans la cabine du second et ça, on ne faisait pas attendre.

Cela faisait bien une heure que le second méditait… une heure qu’il cherchait les mannes attentif aux mouvement d’une porte qui finit par s’ouvrir, on l’avait invité, Johan ne si fit donc attendre et en bon prince il entra, sans frapper, dans la chambre si richement faite du second…

Le voyant médité le lourd jeune homme, qui ressemblait d’ailleurs plus à un nain agrandit par on ne sait quelle maléfice, s’adossa à la porte et marmonna un :

-˝M’avez fait d’mendez ? J’peux vous aidez en qu’e’que chose ?˝

Alors qu’il fixait le loup et observait le moindre de ses mouvements il se demanda si on lui demandait de venir pour le tester ou pour une quelconque question. Mais il avait aussi appris une autre nouvelle de Adam qui l’enchantait u plus au point, l’homme qui méditait devant lui serais au même poste que lui, au plancher à dansé parmi les vagues.

Certes c’était surement moins dangereux que d’être un cordage mais lorsqu’une corde claquait il était facile de perdre un œil ou même un bras, et n’était-ce pas pire que de mourir noyer ? Il n’en savait rien, ce n’était jamais arrivé depuis qu’il servait ici, mais il se souvient encore une fois de son ancien bâtiment sur lequel il servait … Il y avait juste un timonier, aucun Tempête et aucun Krash … Le bataille avait été terrible mais les vents semblaient si puissant que beaucoup avait périt sous la rage des cordages énerver tel des fabuleux serpents mordant à tout vas… Il était fière d’être sur le Souffle Gris et d’avoir affronté des tempête bien plus puissantes avec un équipage plus réduit mais tellement plus apte à dansé comme le disait Lupen…
Enfin Ryû ferais un parfait homme de sol… Bien que le meilleur qu’il avait vue étant sans aucun doute Lupen … Ce devait être sa fonction avant d’être capitaine d’un bateau qu’il avait fait construire pour lui …

Il se demanda encore comment il avait fait pour ne pas se douté que Lupen était en vrai un grand forgerons, lorsque l’on y réfléchissait c’était si évident. Si empreint de logique dans tous ses gestes … Il devait avoir un grand âge pour avoir appris tant de chose… Et surtout, il était étonnamment bon pour garder les secrets.

Il sortie de ses quelques instant de rêverie, il n’était pas connut pour avoir un cerveau très rapide mais il ne fallait quand même pas pousser le vise jusqu’à dire qu’il était stupide… Il n’était juste pas très bon dans toutes ses choses basé sur l’intellect et il le savait très bien, et ce savoir était sa force... Enfin c’est Lupen qui lui avait dit ça en riant une fois …

Un hurlement de loup perce l'air glacé, projetant une buée en direction de la pleine lune qui trône dans le ciel étoilé. Le bruit rapide et répétés de la neige foulées par de multiples créatures se fait entendre. D'abords des pattes, noires, blanches, grises. Puis les corps, long et recouvert d'un pelage épais qui empêchait le froid d'affecter les magnifiques bêtes jusqu'au bout de leurs queues. Enfin la tête. La gueule légèrement entrouverte afin de respirer plus facilement, des déclinaisons de couleurs et un faciès afin de mettre en valeurs les yeux jaunes des loups. Une foulée rapide dévoile sous le sol enneigée les pétales roses et fanés des cerisiers du Nord de Hù-Béï. Plus en avant, dans l'obscurité qui n'en ai pas une aux yeux de la meute, court un cerf. Il est rapide, un défi pour la meute. Un défi à sa portée. L'excitation de la chasse et la hâte de dévorer cette chaire encore fumante et rendue chaude de l'effort récent. D'un bon, le loup de tête sera à porté, il mordra la croupe, obligeant la proie à ralentir, permettant aux autres de frapper aux points stratégiques. Garrot, tête, pattes. Bientôt il sera à terre et ils se repaitront de sa chair. Mais bientôt le bruit d'un gond dont l'huile étaient partit sous l'effet de l'eau salée. Les loups s'arrêtent et celui de tête s'assied tournée vers la lune, langue pendante. Il sait qu'il reviendra pour être avec eux durant la chasse. Il revient toujours. La lune perd de son éclat et la vision se noircit.

Mes yeux sont clos. Lentement je les ouvre et trouve Johan adossé contre la porte de ma cabine. Il avait dû parlé ma la transition entre le sommet de relaxation, quand l'esprit n'est plus tout à fait avec le corps, et la réintégration au monde matériel coupe souvent le corps de ses sens, de ses sensations. Adressant un bref salut à Johan d'un simple hochement de tête, je ne remarque d'abords pas qu'il est plongée dans ses pensées. Je dépose d'abords Sosen Shuuhai à côté de moi sur le lit, me lève pour aller éteindre les deux bâtonnet d'encens en les étouffants entre mon index et mon pouces avant de retourner m'assoir sur mon lit. Mais d'une façon plus habituelle pour quelqu'un qui ne médite pas, pieds posés au sol. Restant droit je remarquais le regard absent de Johan et alors que je m'apprêtais à lui demander si il allait bien, je remarquais que la vie semblait reprendre de son esprit car son regard s'anima. L'invitant à s'assoir sur une chaise a à peine deux mètre du lit et qui avaient été clouée au sol afin de ne pas traverser la pièce en tout sens à chaque tempête. Devenant quelque peu pensif, mes coudes vinrent s'appuyer sur mes genoux tandis que mes mains jointes pointent vers le sol. Mon regard n'affrontant pas celui de Johan.

- Je pensais qu'il serait plus correct par rapport au mœurs de vie de l'équipage de te demander la permission. Tu es tout à fait autorisé à me dire non, je ne t'en tiendrais pas rigueur mais je pense que cela serait la meilleure chose pour son avenir.

Mes yeux noir se levèrent vers le pirate avec lenteur pour plonger dans les siens.

- J'aimerais que tu me laisses prendre Adam en charge afin que je lui apprennes à ce battre.

Le regard de Johan devient froid comme si on lui avait proposé de tuer et qu’il avait simplement accepté, comme si on lui avait parler de son père qu’il n’avait jamais vue, comme si on l’avait encore appeler par son nom ˝Fils de Personne˝, née d’une fille de joie et de n’importe qui… Johan n’avait jamais eut le choix mais la on touchait à son protégé…

Les muscles de ses bras croisé se contractèrent de rage et en fixa le samouraï il déclara sèchement :

-˝Tu pense que j’suis pas capatble d’lui apprendre à ce battre ? Tu penses que j’suis pas un bon protecteur ? Oui j’suis pas un excellent marin, ni même un excellent combattant, mais j’ai vécut bien plus que toi sur ce navire et …˝

Une phrase percuta son esprit : ˝mais j’ai vécut bien plus que toi sur ce navire˝… Il ne savait rien, rien du protectorat et de ce que cela impliquait de dire ça à un pirate du Souffle Gris, en faite le second était juste ignorant et il ne voulait pas l’offensé. Oui ça devait être ça…

˝… Humf, j’vais d’abord t’expliquer deux, trois p’tits trucs. En faite le protectorat c’est hachement important pour nous, notre protégé doit devenir le meilleur et tout ça en restant souder avec les autres et sans que toi ça te pose des vrais soucis, tu vois ce que je veux dire ? Si pour une raison où une autre t’est plus digne d’être protecteur quelqu’un te le reprend ton p’tit et t’est souvent éjecter du navire. C’est arriver une fois… Il ne fut pas éjecter la première fois mais la deuxième c’est Rohan qui lui a foutu sa peigner et Lupen l’a balancé à la mer en pleine tempête, on respecte les règles ici …
M’enfin revenons en à nos moutons. Il existe un truc qui se pratique c’est la formation par un autre sur un domaine, tu vois c’est pas Klor qui vas formé Nibiane aux cordages… C’est Nilr qui la forme et elle-même et formé par Rohan. On ce passe les apprentis sur des choses qu’on est pas capable de faire, hors moi j’arrive pas à lui apprendre à ce battre, je l’ai musclé un peux et je continuerait à le faire … Mais v’là…˝

Un temps de latence comme si la suite était dure à dire :

˝… Bein … V’la… Je te demande de formé au combat mon protégé Adam Tempête, pour qu’il soit digne d’être le plus grand Tempête qu’le Souffle Gris ai jamais porté.˝

Il se détache de la porte s’incline et regarde le second dans les yeux s’apprêtant à sortir de la cabine… Tout doit être terminé à ce niveau là, enfin il le pense, il est contant qu’Adam soit formé par le second, mais pourtant au fond de lui une immense tristesse l’envahi… et il n’en connait la raison.

Le visage de Johen devint froid. Pas de cette froideur que peuvent afficher les inconnus qui vous jugent mal mais plutôt des personnes qui ont une bonne raison de vous tuer et qui se contiennent sous un masque qui donne l'impression que la température ambiante chute soudainement. Johen le sympathique paysans que j'avais rencontré hier était à présent un homme en colère contre moi. Je pouvais le comprendre, je me doutais que cette histoire de protecteur était faite de telle sorte que les pirates soient réellement proche les uns des autres. Un pirates sous la protection d'un autre était presque comme un fils ou une fille. Je venais en somme de lui proposer d'adopter son fils. Ou tout du moins il devait l'avoir compris comme ça car ce n'étais pas mon objectif.

Avec un regard et un air grave, je regarde Johen bander ses muscles, probablement de colère et je l'écoute me parlait du protectorat comme il l'appelle, d'autres marins du navire mais aussi de Adam. J'étais surpris, bien que je n'en montrais rien, j'avais justement proposé à Johan de prendre Adam avec moi pour lui apprendre à ce battre, je ne voulais pas en faire mon protégé et finalement c'était lui qui en venait à me demander de lui apprendre à ce battre. Cet homme était plein de contradictions mais le résultats était finalement celui voulut. J'allais enseigner le combat à Adam, ce jeune homme maladroit deviendrait bien vite un combattant redoutable. Du moins je l'espérais. J'avais quatre ans pour cela et il serait alors un adulte pleinement fait.

Me levant du lit, je me dirige vers Johen et tends ma main vers lui afin de sceller notre entente par une poigne de guerriers, saisissant l'avant bras et s'attirant l'un vers l'autre pour que nos deux épaule se frappent mais sans douleurs. Une fois cela fait, Je me recule et m'incline légèrement avant de me redresser et déclarer avec un sourire amical :

- N'ai crainte Johen, Adam Tempête apprendras à ce battre auprès de moi mais il reste ton protégé. Je n'aurais pas pus te prendre Adam, j'ai déjà cet équipage et son capitaine comme protégés. J'apprendrais beaucoup auprès des pirates du Souffle Gris et j'espère pouvoir vous apprendre beaucoup.

Me détournant de Johen pour aller chercher mon manteau et repasser mes sabres à ma ceinture, plus par habitude que par nécessité, je me tourne à nouveau vers lui et dit, toujours avec un fin sourire :

- En parlant d'apprendre, pourrais-tu m'apprendre où trouver un repas ? Je n'ai rien manger qui me tienne au ventre depuis hier soir.

Un sourire, un visage calme, une réponse franche de ses muscles puissants vers le guerrier. Puis il sort de la cabine et entraine le second vers la calle, le tenant par les épaules, ou un peux plus bas vue la taille de Johan.

-˝Un peux que je peux t’emmener manger quelque chose, tu a déjà croisé Nidia une fois, bein c’est not’ cuisto en chef, la meilleur qui ai jamais existé sur tout les bâtiments dans lesquelles j’ai servit, et crois moi j’ai fait des tours de bâtiments. Je te raconte pas son saumon sécher au seul, avec de l’aneth et d’autres herbes, ça ce conserve à merveille et en plus ça un de ses gouts ! Sinon si on a encore de la viande elle a un de ses nombres de plat exceptionnel…˝

Il entre dans la calle et le nez du paysans se lève, il hume une odeur, puis ferme les yeux, son pas s’accélère, il tourne aux différentes portes poussant à présent le jeune samouraï plutôt que de marcher à ses cotés.

˝… P’tain elle nous prépare une soupe à l’oignons, elle la fait super bien, et c’est le plat préféré de Lupen, ça veux dire qu’il vas bientôt sortir de son atelier notre vieux bougre ça fait combien de temps qu’il est là bas dedans, plus de 24h maintenant … J’dirait même plus de 30 sans essayer de mentir, ça c’est une odeur qui vas le faire sortir pari de Johan ! Il adort cette soupe et à l’odeur elle a mis de la viande sécher dedans, coupé en fine lamelle, avec le vieux pain qu’on avait pas finit … pour faire les croutons … je dirais qu’elle les a frottés avant avec de l’ail… des belles gousses d’ail devant tout droit de Déméria et de la ferme de sa famille, c’est la meilleur. Bah mazette de mazette elle se donne à fond sur ce repas du diable, et pour le diable en personne. Mon grand si il y a un dessert ce soir ça ne m’étonnerais même pas…˝

Il ouvre une porte, puis une deuxièmes, elles se suivent et se ressemble, puis enfin il en ouvre une dernière libérant l’odeur que lui seul avait réussit à sentir et à analysé si précisément jusqu’à maintenant. Il ouvre grand les bras devant l’assemblée de pirate :

˝ … Les gas voilà l’affamer et un second qui pense pouvoir manger autant que votre péon préféré, on aimerait bien une petit place pour ce manger un bout… En surement faire un petit concours sur la soupe à l’oignon de Nidia …˝

Klor se décale décalant avec lui tout le banc pour faire deux place en bout et les rires reviennent quand il s’assoit…

Sans étonné personne la cuisinière arrive avec trois assiettes dont deux bien rempli qu’elle donne à Johan en murmurant quelques chose qui aurais put ressembler à un : ˝Le reste arrive˝, puis sert le second d’une assiette bien raisonnable mais semblant frêle à coté de celle de son voisin qui lui sourit et hurle un :

˝ BONNNNEE AAPPETTTIIITTTTTTT˝

Repris par tout l’équipage.

Johan était un homme réellement surprenant. D'une grande simplicité, après que nous ayons discuté d'Adam, ce qui l'avait momentanément mis en colère, et que je lui ai demandé où je pourrais trouver à manger il m'emmena à travers le Souffle Gris jusqu'à ce qui semblait être la salle à manger directement reliée à la cuisine. Mais pour cela, il me fit traverser une série de couloirs de bois qui m'avait tout l'air d'un labyrinthe, tantôt m'invitant à le suivre, tantôt me poussant comme si nous allions plus vite ainsi. Je me laissais faire car je ne voulais pas contrarier le joyeux petit homme, mais même si j'avais voulut physiquement résisté à la poussée de Johan, mon état de fatigue et l'absence de nourriture de mon estomac m'en aurait sans doute empêcher. C'est d'ailleurs cette faim qui me poussa à écouter Johan parler. Rien qu'en entendant la liste des ingrédients de la soupe à l'oignon de Nidia, j'en avais l'eau à la bouche. Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus manger un véritable plat chaud. Au mieux un ragoût de lapin que j'aurais réussi à faire avec un animale malingre quelque herbes et racines mais rien de tel.

Dans la salle à manger bondée où l'ambiance était plutôt festive, Klor eût la grâce de bouger son immense masse de muscles pour nous faire de la place, ce dont je le remerciais par un signe de tête. Mais une fois l'assiette de soupe devant moi, je ne la touchais d'abords pas, ne répondant pas même au "bon appétit" lancé joyeusement par les membres de l'équipage. Fermant les yeux, je posais la main sur mon visage, dissimulant mes lèvres qui remuaient rapidement, prononçant d'une voix aisément couverte par le bruit ambiant, une prière connue par cœur :

- Kamis de la terre je vous remercie d'avoir laissé cultiver cette nourriture, Kamis de l'eau, je vous remercie d'avoir abreuver les plantes, Kamis de l'air et du feu, je vous remercie et vous honore.

Puis, prenant une cuillère pour finalement attaquer mon repas, je dis d'une voix suffisamment forte pour que mes voisins l'entendent "Bon Appétit" avant de plonger ma cuillère dans la soupe et de la porter à ma bouche. Quelques cuillerées plus tard et les ingrédients imprégnant toutes leurs saveurs sur mes papilles je découvrais une soupe probablement digne de figurer à la liste des plats servit à l'empereur pour son dîner. Si cette femme n'était pas bénie par un quelconque Kamis alors c'était cette soupe ! Parfaitement délicieuse, je n'en manquais pas une goutte et lorsque j'eus terminé, on aurait presque pût faire passer l'assiette pour propre. Je n'étais certainement pas repût mais c'était une excellente entrée en matière.

Attrapant Johan par l'épaule je lui déclarais sur le ton de la plaisanterie :

- Si tout les plats cuisiné par Nidia sont aussi divins que celui que je viens d'avaler alors je ne crois pas que je pourrais me sentir la force de partir un jour de cette pièce.

Une explosion de rire dans l’assemblée, une Nidia qui rougit et retourne dans sa cuisine pour faire plaisir au nouveau jeune homme qui vient de rentré, un sourire partager… Simplement le bonheur dans un état à peux près pure et transmis à tous. Johan qui avait vaillamment entamé sa troisième assiette tapa avec la douceur d’un ours dans les cotes du loupiot et lui murmura fortement :

-˝T’sais mister, si tu reste là toute la journée, tu te feras chauffé les oreilles par le Cap’taine, et lui il sait y faire chauffé les oreilles, presque aussi bien qu’Nidia lui fait d‘la soupe à l’oignons ! M’enfin contant que t’aime parce que sinon t’aurais été bien dépaysé sur un bateau dont le chef cuisinier cuisine t’jours aussi bien… Comme dirait un certain Cap’taine : Y’a rien du mieux qu’une bonne soupe à l’oignon de Nidia après un tempête pour faire revivre un équipage ! …˝

Toujours cette explosion de rire, et ses visages qui se retournent vers les écuelles presque vides. Comme un seul homme une grande partie des Pirates ce lèvent, un sourire et ils se dirigent vers la cuisine et la petite fenêtre qui y donne puis suivant le crie de Johan, tous sous la même voix :

˝… Après il rajoute :
Mais deux tournés, ça permet de vivre mieux ! Tant qu’à la troisième … Pour certain elle est vital … Une deuxième tourné pour ma vie Nidia ! … Et que la troisième soit prête pour un pauvre capitaine innocent…

Et Même si on est pas Cap’taine … On veux bien une soupe de notre cuisinière préféré notre Nidia à nous !˝

Le sourire de la calle, mais aussi ce monde, tant de monde dans un petit endroit, là bas des quartes s’abaissent, on joue avec ce bon tarot d’Athé dont certain disent qu’ils peuvent grâce à lui prédire l’avenir… Ici on affute une lame et là on mange. Mais partout on sourit. La salle était magnifique pour ce bonheur qui y régnait en maitre, mais si petite …

Johan c’était remit à manger, la quatrième assiette venait de mourir il la machine à engloutir des plats semblait ne plus vouloir s’arrêter… comment nourrir un ours avec de la soupe à l’oignon ?

La première soirée que je passais en compagnie de l'équipage du Souffle Gris fût probablement la plus agréable depuis bien longtemps. Entre les plaisanteries, les sourires, les jeux de cartes, la chaleur humaine tout simplement. J'avais passer près d'un an à aller de cachette en abri provisoire sans jamais parler à une personne plus de quelques secondes, la plupart du temps je les tuait juste après cela puisqu'elles tentaient de me capturer. Ce n'était pas désagréable d'avoir enfin de la compagnie. Mais je n'en avais pas l'habitude et bientôt je me sentis emprisonné, presque étouffé par la présence de toute ses personnes. L'air de rien, j'adressais je prévins d'un murmure mon compagnon gros mangeur que j'allais prendre l'air. Puis je me levais de la table et me dirigeait vers la sortie. Sur le passage, je me tournais vers la cuisine et remuais silencieusement les lèvres à l'attention de Nidiane :

"Merci beaucoup"

Je n'avais avaler que la soupe, du pain et un morceau de fromage qui avait formidablement bien accompagné le délicat arrière goût du plat de la cuisinière. Je n'étais pas repu mais m'étais habitué à manger bien moins à chaque repas depuis un an même si mes journées n'avaient pas toujours été aussi intenses que celle qui venait de passer. J'aurais juré que quelques heures seulement s'étaient écoulées depuis mon levé mais le combat avec Rohan et la tempête avait manifestement troublés ma perception du temps. Le soleil approchait lentement de l'horizon, plongeant dans l'ouest de la mer d'Izilia lui donnant une teinte rouge orangée, bien loin de son surnom de Mer Sanglante. D'abords, je me contentais de m'appuyer contre le bastingage, profitant des derniers rayons du soleil mais aussi de la fraicheur de l'air libre nouvellement retrouvé.

Au bout d'un moment j'en viens à me dire que ce spectacle doit être beaucoup plus intéressant vu d'en haut. Levant mon regard vers le nid de pie, je me demande si je peux y monter. Cela semblait être le domaine de cet homme aux traits fins que j'avais aperçu plusieurs fois. Ne souhaitant pas provoquer accidentellement une nouvelle colère je me disais que je n'irais là-haut que sous son invitation ou une obligation impérieuse. Pour l'instant je me contenterais d'un dernier regard par dessus le bastingage. Me dirigeant d'un pas rapide et léger vers l'arrière du bateau, je montais sur la barre de bois qui me séparais de la mer et tentait d'apercevoir Suménïa. Mais désormais trop lointain, le continent du Sud ne pouvait être vu par mes yeux humains. Mais je savais qu'il était là. Je n'étais qu'à mi-chemin entre Suménïa et Déméria.

Poussant un soupire où se mêlait nostalgie, soulagement et fatigue je décidai finalement d'aller me coucher. Demain matin il ne serait pas trop tard pour demander à Nidiane si elle n'avait pas un morceau de quelque chose à me céder et je pourrais reprendre l'entraînement d'Adam. Un bon programme. Cette remarque m'étonna d'ailleurs, il y avait longtemps que je n'avait plus planifié mes journées, dans la nature je vivais au jour le jour essayant juste de maintenir des réserves de nourritures pour les jours les plus durs. Sur cette constatation, je me dirigeais vers ma cabine où j'ôtais manteau, bottes et sabres avant de retrouver le confort des draps.

Le lendemain, je m'éveillais alors que l'horizon n'était illuminé que par une vague lueur orangée. Sortant de ma cabine sans mon manteau j'étirais rapidement mon bras droit légèrement courbaturé tout en regardant qui était de quart à cette heure de la journée.

Temps, voilà ce qu’il était, lentement le cœur du bateau avait poussé différents cries, du battement toujours présent du soufflet qui poussait le vide des flammes éteintes, le hurlement de la roue qui avait donné un file au lames, les pulsations du marteau qui donnait les derniers coups tous infiniment plus précis que le précédent… Puis le calme qui entrecoupait le tout.

Lorsque le jeune homme sortie de sa cabine il tomba nez à truffe avec un Lupen au visage encore allumé par les flammes qui ne rougeoyaient plus dans le forge. Face à la porte il l’empêcha de sortir et le repoussa sans un mot à l’intérieur avec Nidia et les vêtements qu’elle portait. Elle se retrouva vite rouge comme une magnifique tomate tout juste cueillit, ne pouvant sortir sachant que le vieux loup attendait devant la porte. Face à la porte il les regardant sortir tirant sur sa pipe.

Il lui tendit son katana puis lui passa son fourreau et le wakisashi rengainé. Une fois qu’il fut armé il commença à parler :

-˝Pour les vêtements Nidia est dans le coup, tu la remercieras plus tard … Et tu te débrouilleras avec elle si ça ne te vas pas. Prend juste en compte deux trois détailles : Les gens ont plus facilement peur de ceux qui se montre, le torse ouvert dans son sang que vous avez osez faire coulé et que vous pouvez contempler par vous-même… Et tu n’aura pas de souci pour danser dans les cordages avec de tels vêtements… Tu n’étais pas habillé pour te battre sur un bateau gamin.
Maintenant passons aux choses sérieuses…˝

Il tira longuement sur sa pipe faisant flambé le mélange d’herbe que lui seul pouvait encore fumer et qui produisait cette odeur si spécial.

˝Comme tu t’en doute tout tes alliages son nickelé ou platiné et souvent chromé pour ne pas que ça s’oxyde avec le sel… Commençons par ton bras gauche. Lui est platiné avec un mélange de fer, et au centre c’est une opaline que nous avons réquisitionné à un bateau de la mante en partance avec une petite cargaison d’or vers les lieux des elfes … Un parfait réceptacle à enchantement, mais nous l’avons pris avant… Ensuite le pourtour est veiné de sodium … C’est un métal intéressant car il est inflammable et ce durant très longtemps. L’orichalque ça te dit quelque chose loupiot ? M’enfin voilà, je ne sais pas si tu peux te débrouiller avec un magicien ou avec tes aptitude pour joué dessus … mais si tu peux fait gaf à toi. Dessous c’est du cuire sous un rembourrage constitué d’un tissu ininflammable… donc ce sera un parfait bouclier et ça protègera ton bras…
Ensuite tes ceintures et autres attaches, pour faire simple c’est un alliage d’onyx ce qui lui donne la couleur noir et la résistance nécessaire sans avoir besoin de beaucoup d’entretient…
Maintenant le plus long … Tes lames.
Le katana : La lame est en damas tresser, la tresse débute dans la garde et elle fut faite autour d’une dent de Yokei, c’est une vieille tradition par chez moi… ont faisait de telles armes pour les chasseurs de démons … Sa fait un damas avec un rendu si spécial, une guerre sans fin entre l’esprit mauvais enfermer à l’intérieur et la puissance qu’il déchaine sur les ennemis… En l’observant tu y trouveras la colère et la volonté, la technique et la puissance, le monde aussi bien que sa mort … Son fil risque de résister des années sachant que l’acier primaire de ce damas est une bénite… Mais vue son enrichissement il demandera d’être utilisé pour que la lame se patine d’elle-même… par contre essuie toujours le sang !...˝

Il laissa sa phrase en supent entre ses croyances oublier et son art … Puis reprit absorbé par ce qu’il aimait le plus : la forge.

˝L’écro externe te permettra de désarmer tes adversaires ou de bloquer une attaque que tu n’as souhaité éviter comme le fait un loup. Le damas à été forgé pour ta main si mon œil ne m’a pas trompé donc, même avec le cuire au dessus tu devrais y retrouver tes marques…
Passons à ton wakisashi… Lui est plus précis et plus technique. Si tu le dégaine regarde le début de la garde… Il y a un léger décrochement, passe le sous la protection gauche… Maintenant tire dessus.˝

Il attendit qu’il exécute les instructions sans rien dire.

˝Le câble est en kevlar … C’est un alliage trouvé par les magiciens … de quoi faires des merveilles et extrêmement résistant. Il te permettra de te sauver dans de nombreuses circonstances… te rattacher à quelque chose.
Le wakisashi en lui-même ? C’est le même damas mais je n’avais qu’une seul dent… Et tu n’imagine pas ce qu’elle m’a couté ! Donc pas de démon incrusté dans la lame. Juste ta propre rage car le centre est en potasse … un métal mou avec les mêmes propriété que le sodium. L’écro pour lui est dans l’autre sens donc dévier mais surtout t’accrocher grâce au filin à toutes sortes d’objets. Garde en toujours la pointe parfaitement apte à mordre du bois et à s’y figé, ta vie en d’épand… Et entraine-toi à le manier et à l’accrocher …

Bonne chance jeune second.˝

Il s’assoit sur le banc juste retenu par Krash qui fumait lui aussi et ferme les yeux s’endormant aussitôt… La forge est un travail épuisant.

Danse à la lune, combat de loups. - Page 2 Ryredicopie

Spoiler:

Alors que ma main tournait la poignée de ma porte, puis la poussait, lentement, mes yeux découvrirent l'homme-loup devant ma porte. Si grand et large d'épaule que le peu de lumière apportée par l'aube ne pouvait passer par l'encadrement de la porte. Le temps me sembla un instant figé. Figé comme il l'avait été plusieurs fois depuis que j'avais rencontré le capitaine du Souffle Gris. Plusieurs fois où ma concentration avait été extrême sans pour autant que je ne médite. Mes yeux le parcourent de haut en bas. Malgré son visage qui n'est pas celui d'un homme, je reconnais des signes de fatigue. Pelage sale et brillant, yeux injectés de sang et humides. De plus, les poils de son visage avaient légèrement roussi à force d'êtres exposés à la chaleur de la forge. Peu étonnant vu le temps qu'il y avait passé, mais impressionnant néanmoins.

Lupen Z'en Rahar était de retour sur le pont.

Il me repoussa afin de faire entrer Nidia qui portait des vêtements avant de refermer la porte et de nous laisser tout les deux. La jeune femme devait m'aider à m'habiller ? Cette pensée m'aurait presque fait sourire mais devant la gêne de la jeune femme je décidai de ne pas l'affliger de ce qu'elle pourrait prendre pour une moquerie. Posant mes mains en-dessous et au-dessus de la pile de vêtements, je les amenais à moi avec douceur, sans les arracher des main de Nidia. Puis, lui adressant un remerciement d'un hochement de tête et d'un sourire, je me retirais derrière l'un des paravents.

J'ôtais d'abords la première couche de vêtement, me retrouvant rapidement avec à peine plus que le plus simple appareil. Puis j'enfilais ce qui semblait être un pao. Je n'avais pas l'habitude de ce genre de vêtements et me demandais si je m'y ferais mais dans le pire des cas j'aurais toujours la possibilité d'user d'autres habits. Mais à ma surprise, hormis le pao et une ceinture, je ne trouvais qu'un brassard de cuir sertie d'une pierre verte. Allais-je me promener torse nu jour et nuit, été comme hiver ? Me débarrassant dans un premier temps du bandage sur mon bras gauche, j'enfilais le morceau de cuir dans un second temps. Le frottement entre les deux aurait finit par déchiré les bandages tandis que au contact de ma peau, il me suffisait de régler correctement les attaches pour qu'il n'y ait pas d'irritation dues aux frottement. Puis, sortant finalement du paravent, je me dévoilais au regard de Nidia qui n'aurait probablement pas réussi à se défaire du rouge sur ses joues qui montrait sa gène. Lui souriant, j'ouvris la porte et l'invitais d'un geste à sortir en première. Attendant qu'elle passe devant moi, je sortis à mon tour, refermant la porte de ma cabine derrière moi. Là, je trouvais Lupen qui me tendit les deux armes tant attendues.

Les deux lames étaient des trésors de forge et d'orfèvreries. Observant chaque détails au fur et à mesure que le capitaine me les décrivait, je pus apprécier toute la qualité du travail. Dans chacune des deux armes il avait distillé ses connaissances aussi bien métallurgique que spirituelle. Leurs donnant ainsi un grand pouvoir, dû moins d'un point de vue purement spirituel. De plus, j'appréciais énormément, les différentes particularités apportées aux armes et le fait qu'il est ajouté aux deux oeuvres, cette protection de cuir. Peut-être s'en était-il déjà rendu compte, peut-être me l'avait-il offerte pour cela, mais le cuir compenserait la différence de poids entre les deux lames. Cela entraînerait mon bras gauche, ce fait allié aux atouts de mes armes m'ouvrirait de nouvelles portes dans mon style de combat... C'était parfait.

Passant les deux fourreaux à ma nouvelles ceinture, je m'inclinais d'abords afin de remercier Lupen à présent assis sur un banc avec Krash, apparemment épuisé. Puis, levant mes deux lames à la faible lueur de l'aurore, je décidai de voir si le maître-forgeron qu'était Lupen était aussi bon que je l'avais pensé. Libérant une partie de mon Chi, mon bras droit laissa transparaître un loup tandis que l'ensemble de mon corps semblait s'auréoler d'un halo bleuté. Je me positionnais, près à exécuter un Kata. Mon pied droit se leva, avança, se posa. Déjà j'accelerais, passant rapidement près d'un marin que je ne reconnus pas, j'atteignis le bastingage, sautais, posais le pied dessus et changeait mes appuis. A peine mon pied droit avait-il atteint le bastingage qu'il me faisait pivoter et que le gauche venait le rejoindre. Alors les deux genoux se plièrent afin de me donner le force nécessaire. Avant que je ne saute, mon Katana fendit l'air. Trajectoire parfaitement horizontale. J'effectue un salto arrière, comme pour me jeter à la mer.

- Voyons si ces crocs savent mordre. Murmurais-je

Mon katana se retourne et les deux lames viennent se planter juste en-dessous du bastingage, m'épargnant un bain matinal. Un sourire carnassier se forme sur mon visage. Parfait.
Mes pieds viennent s'appuyer sur la coque et mes bras tirent. Le métal s'échappe du bois et je saute à nouveau par-dessus le bastingage, arrivant un genoux à terre sur le plancher du navire. Mon wakizashi placé à l'horizontale, et mon katana en parallèle à mon genoux je lève le regard en direction du bastingage opposé. Ma course reprends. Arrivé à la moitié du pont je saute encore une fois. Les deux lames frappe encore une fois dans des trajectoires parfaitement dessinées. Les gaines roulant parfaitement entre mes mains afin de tourner et retourner l'acier, frapper sous des angles différents des cibles invisibles. Peut-être que les quelques marins qui me voyaient ainsi tester mes armes, trouver mes repères, verraient l'image d'un loup et celle du second qu'ils connaissaient clignoter. Je me sentais comme un loup en pleine chasse. Excité mais patient, heureux de l'effort physique à la fois familier et toujours nouveau. Arts toujours identiques mais qui se doivent de changer perpétuellement afin d'apporter la victoire. Chasse et combat sont très proches

Près de deux minutes de Kata plus tard, mon corps échauffé est quitté par son aura bleuté alors que je m'arrête devant Lupen. Plongeant mon regard d'ébène dans ses yeux fatigués, je décide de lui parler de ses lames.

- Vos pieds ont la dureté du fer mais vos mains sont tel l'or. Précieuses, pouvant devenir solides ou malléables selon les conditions. C'est un présent digne d'un seigneur Kami que vous m'avez fait là Lupen Z'en Rahar. Jamais je ne l'oublierais. Mais laissez-moi vous dévoiler le nom de ses armes à qui vous avez donné vie.

Leurs noms s'étaient imposé à moi. Je savais très précisément ce qu'ils étaient. Comme si c'était ces deux lames qui me l'avait murmuré durant le Kata. Il n'y avait aucun doute à avoir. Fendant une première fois les airs de mon Wakizahi je déclarais :

- Voici Kousai Ookami, l'éclat du loup.

Fendant les airs une seconde fois de mon Katana, j'ajoutais

- Et Reikon Tsuki, Lâme Lune.

Un sourire, l’homme-loup semi endormi sur l’épaule du vieux chamane souriait de plus belle. Il était fier de ses armes … il avait longuement hésité après avoir découvert qu’il n’avait plus d’orichalque et les autres minerais qu’il n’avait plus depuis qu’il avait arrêté la forge… Ses mains qui avaient pulsé comme une répulsion à retoucher à ça… Les heures qu’il avait passé à se retenir de hurler, à calmé son esprit torturé, puis tout avait repris, il avait forgé.

-˝Merci Loupiot, ça fait plaisir de savoir que tu apprécies des vraies armes, ce qui à été forgées pour toi … J’ai forgé pendant des années quand j’étais petit … Puis j’ai arrêté, Sham était ma dernière création. Maintenant j’ai deux nouvelles épées sur le dos.
Mais là gamin, il y a un détails super important. Là je vais dormir au moins trois heures, jusqu’à ce que mes mains ce calment et que mes muscles me répondent à nouveau. Tu ne sais pas ce qu’est la forge du damas avec le matériel que j’ai.˝

Ses muscles qui avaient tordu le métal chaud et enlacer les lignes étaient encore parcourut de spasme et attendaient le calme. Le visage de loup épuisé c’était enfin fermé, il n’était plus présent.

Au dessus de lui Adam était à la barre et montra le lointain.

-˝Ryû … on arrivera dans trois ou quatre heures, si tu veux voir la terre arriver … On rentrera dans le port d’Azur… L’inconnu voulais que tu fasses quelque chose, heu …˝

Ce fut Krash qui prit la parole :

-˝Les Pjeyhs … ils essayent de renversé le roi, il va falloir que tu les en empêche, pas nous, toi et seulement toi. Il ne t’aidera pas à t-il dit, sinon tu ne trouverais jamais ton âme. Mais il essayera d’être à Fentaeris pour t’aider en cas de besoin. Tu seras bien sûr payer pour ta mission, par le roi si tu arrive à lui ramener des preuves, sinon par ce que tu arriveras à prendre comme revanche au Pjeyhs…
Enfin, ce bateau t’attendra et sera ton refuge si tu a besoin, il y aura toujours assez de gens pour tenir un siège venu de la terre. Si tu ne nous trouve pas au port regarde le ciel et Zhrey te conduira à Lupen, c’est que des gens on chercher à nous attaquer et qu’il a fallut nous refugier chez nous. Il t’y guidera.

Bonne chance.˝

Il se lève et entre dans la chambre du capitaine avec un homme-loup sur l’épaule et réapparait pour aller chercher un lourd chaudron de soupe à l’oignon.

» Bataille pour le Chemin du Jour
» Danse sous les étoiles.
» Pour le plaisir d'une danse
» Danse sous la nuit, mort d'une non-vie ?
» M'accorderez vous cette danse ?