Bataille pour le Chemin du Jour

Une Odeur de Campagne, Centre de l'armée

Une douce musique qui s’échappe lentement d’un carrosse aux rideaux clos alors que l’odeur du matin de la ville sans nom s’élève tranquillement. Une odeur de peur qui cache tout le reste des anciennes odeurs de la ville, alors lorsque la calèche passe devant un marchant de fruit qui s’incline jusqu’à ce que sont front touche terre devant le coche personnel de monsieur Velrys Pjeyhs il est malheureusement sur qu’il ne sentira pas la si douce odeur de ses oranges ou même la puissante odeur de ses fraises … Mais la diligence passe et ne fait pas attention à lui … Du coin de l’œil et un sourire au lèvre il entre dans son magasin et se dépêche de soulever la trappe qui mènes au souterrain de la ville pour laisser sa place à ceux qui on vraiment quelque chose à faire ici.

Les rues sont maintenant vide et les volets clos, le pavé crie sous les roues ferré du chariot et l’armé autour de lui sens la peur. Toute la nuit elle a été harcelée, l’arrière garde à été décimé, plus de cinq cent personnes sont morte, cinq cent sur les deux milles qu’ils étaient en partant ! Ils se sont replacer des centaines de fois, la nuit à été si dure que cela ce voit encore sur leur visage cerné de bleu et de peur qui s’estompe alors que la ville leur offre une pseudo protection contre ces fous que seul les mages semblent pouvoir contenir… Maintenant John et prêt du carrosse et sous sa tunique brodé or le désagrément de sa culotte mouillé pendant la nuit l’embête beaucoup moi qu’il ne l’a fait à l’extérieur de la ville… Les magiciens, les squelettes, il est au cœur de l’armé avec les puissants : D’un regard circulaire il compte environs six cents hommes avec lui, parmi eux trois cent squelettes et autres abominations comme il les appelles encore entre eux … Tous a pied, plus deux cents cinquante cavalier dont il est le chef d’escadre et cinquante mages … Tout cela à protéger, tout cela qui a survécu ! Et grâce à lui !

La fierté qui fait gonfler ses chevilles dans ses bottes ne l’avertit pas et un bruit pousse au désastre. Un bruit, un seul et tout s’effondre, sous leurs pieds les pavés semblent se rebeller ! Rapidement les joins se défont mais les mages réagissent et une bulle de protection se forme une nouvelle fois. Pas des plus efficace contre un effondrement de terrain mais dans la cohue elle permet de protéger la charrette autour de laquelle ils se placent au fond du trou qui c’est crée en envoyant tout les hommes qu’il avait observé deux mètres sous le niveau de la rues ! Beaucoup son mort alors qu’il lève son épée dans un geste héroïque en voulant crier un ˝Pour le roi !˝ Ou quelque chose qui aurait put y ressemblé puisque le roi n’était plus mais une carte passe sous son casque et ouvre sa trachée … C’est donc sans un bruit autre qu’un brouillement de sang qui se mélange à l’air propulsé des poumons par le choc que l’homme quitte la vie sans que personne ne le remarque.

Cela n’a pas empêché l’armé de s’organisé autour de la calèche ! Les hommes forment rapidement un mur alors que des résistants semblent sortir de partout en hurlant de puissants ˝Force et Honneur !˝ alors que les maisons qui leurs servait de nid s’effondrent pour séparé le cœur dont les morts se relèvent lentement des deux gardes qui se situe de chaque coté du trou…

La guerre est lancée mais la cible sera difficilement atteignable avec ces rangers de lances qui se sont levé et ses trois cents armes qui la rendent imperméable alors que la magie tournoi déjà dans l’enfer que les résistants ont crée !

Hurlement de Rage, Avant garde de l'Armée.

L’avant-garde, le meilleur travail en ce beau jour où les Wyvernes chantaient gaiment au dessus d’eux. Le meilleur travail lorsqu’on savait que tout les types de l’arrière garde étaient mort ou avait souillés leurs bas. Le meilleur travail parce que l’on était les plus prêt du château lorsque … Le moins bon travail ! Tout s’effondrent derrière eux et les maisons rejoignent le sol pour les empêcher de passer, en faite pour Alberique, c’était une très bonne nouvelle de ne pas pouvoir s’engager dans cette foutu bataille mais déjà son capitaine hurlait un cri de rage et ils se déployaient pour former un couloir tandis que certains tentaient de déblayer un passage pour que Vilrys puisse sortir de ce trou à rat et rejoindre le château ! Non décidément c’était le moins bon des travailles car au moment où il mit les deux mains dans la M*rde et la terre pour essayer de déblayer avec quelques de ses camarades et des squelettes cette foutu mascarade un grand type arriva avec un sourire jusqu’aux oreilles et d’un mouvement de pied des plus assuré il prit appuis sur un mort avant de rebondir jusqu’à sa tête à lui qu’il envoya voler loin de son corps dans un bruit des plus affreux… On dit que l’on voit encore quelques secondes après que votre tête ait quitté votre corps. Alberique lui était atterré, les yeux écarquillé alors qu’il regardait dans les cieux le sourire d’un homme posé sur une Wyverne … Pourquoi ? Pourquoi ?!

Déjà les carreaux fusaient, mais FuLa était rentré dans le trou en un simple salto par delà le tas de grava que des hommes avait déjà essayés d’escalader sans réel succès … Cinq-cent hommes dans l’avant-garde, cinq-cent moins une cinquantaine prise sous les décombres dont certains membres bougeant encore par réflexe où magie prouvait qu’ils pouvaient encore servir à autre chose qu’a nourrir les rats en bon fromage …

Mais le plus impressionnant qui prit place dans l’avant-garde fut le passage d’un homme que tous connaissait. Un homme au regard fou et que l’on nommait Ici bas Klarnak, il courait au coté d’une femme nue aux ailes de démon, ses deux haches étaient dégagées et il avait déjà tranché la tête d’un garde qui ne l’avait pas laissé passé. Un bon et il serait sur le dos de gravât. Un bon et si personne ne s’opposait à lui il serait aussi au centre de la mêlée… Derrière lui, prit dans sa course folle une ours gris le suivait en poussant un puissant hurlement de rage. Ses trois mètres au garrot prouvaient qu’il n’était pas réellement standard mais ses babines ruisselant de poison appuyaient ce fait à qui conque ne voulait pas le croire au premier cou d’œil.

L’armé était prêt à se relever et à venir à l’aide du centre lorsqu’une nouvelle explosion se fit entendre et qu’une partie du couloir d’homme fut réduit en miette par la magie. Une cellule de résistant sortait des décombres dans un hurlement plus puissant encore que celui de l’invocateur noir. Quartes hommes dont l’un semblait épuisé par la simple explosion qu’il avait crée était là, tous semblaient être des Rorkhans puissants et bardés de cicatrices mais alors que des carreaux se mettaient à fusé sur eux l’homme épuisé fit un autre mouvement et un mure invisible s’interposa entre eux et les traits mortelles … Quatre hommes contre trois cent … ce n’était vraiment pas gagné d’avance … sachant que déjà une incantation était chanté parmi les hommes du couloir.

Klarnak, lui, y attachait autant d’importance qu’a la première donzelle qu’il avait vue dans son lit … D’ailleurs elles devaient être trois ce jours là … Ou quatre mais qu’importe, le cœur du combat serais beaucoup plus drôle !

Danse de Lumière, Arrière garde de l'armée.

Le seul endroit où l’odeur de peur de la ville ne pouvait entré tellement l’odeur d’urine et de peur était présente. Nombre de vessie avait lâché et les hommes encore présent qu’on avait affilié à l’arrière garde attendais bien souvent leur heure… C’était le cas de Bernard, ce type avait quitté Athée après une sombre affaire de demoiselle et de brigand des bois et comme tout ce qu’il savait faire c’était entré dans l’armée vue que n’ayant plus que trois doigt à la main gauche il ne comptait plus que jusqu’à huit… Malheureusement pour lui il n’avait pas prévu d’être foutu à la place du mort, et c’était peux dire car ici même les squelettes, ces êtres invisible qui se relevait sans fin remettant leur tête sur leur épaule avec un sourire à la lèvre pendante, tombaient comme des mouches comme pour prévenir que le mal arrivait… Ou alors qu’il fallait vite élever son bas … Mais c’était à savoir la première fois car après le simple faite de voir les mort revenir à leur état initial suffisait à faire explosé les vessies déjà vide… Non décidément il n’avait pas de chance.

Mais étonnamment et grâce à un regain de chance des plus exceptionnel il avait survécu jusqu’à la ville … Donc plus que quelques pas jusqu’au palais et il serait sauf ! Et promis après ça il retournerait à Athée et ferais un gosse à la grosse Germaine pour pouvoir hérité de la ferme comme son père lui avait dit. La vrai mauvaise nouvelle c’est qu’il valait mieux écouter ses parents au moment où ils parlaient plutôt que trois ans après, premièrement parce que la grosse Germaine était marier et deuxièmement parce que devant lui c’était le chaos. C’est donc sans faire le moindre bruit que sa vessie se vida pour la sixième fois en quelques heures … Un bâtiment s’effondra juste devant lui et d’un coup d’œil il vit qu’ils étaient encore … Au moins nombreux ! D’un œil un peux plus expert on pouvait compter environs quatre cent hommes encore vivant qui c’était mit à formé un mur face à la menace la plus urgente : Un homme qui courait vers eux suivit par sa cellule. A chaque salve de flèche il faisait tournoyer sa lance à une vitesse exceptionnelle et semblait crée devant lui et ses hommes un bouclier de lumières blanche !

Puis se fut le vrai Chaos car si des puissant cries de ralliement se faisaient entendre dans le trou qui se trouvait derrière le lupanar effondré ici c’était cervelle volante à volonté et casque pour ceux qui ne voulais pas de ce qu’il y avait à l’intérieur. Ici on s’était mis à glisser sur des flaques de sang très rapidement et même si les mages n’étaient que des vrais nécromants c’est avec difficulté qu’ils continrent la première attaque de l’homme et de ses troupes qui tournoyait a présent au centre de l’arrière garde. Si Bernard n’avait pas été aussi effrayé il serait surement resté béat devant la beauté de la danse de lumière qu’exécutait Alkor de Zirejar alors que les autres hommes avec lui qui était pourtant d’excellent guerrier semblaient bien sombre…

Il reçut un coup dans le dos et son chef lui hurla d’aller au combat mais un plaque de sang le fit rejoindre le sol alors que l’Aras magnus d’Alkor décapitait son supérieur qui s’effondrais sur lui rependant son sang et la matière grise qu’il manquait au jeune Bernard coincé sous l’armure et le poids de son supérieur avant qu’un cheval effrayer ne recule d’un pas et lui écrase la tête dans le casque. Ses yeux roulèrent tranquillement jusqu’au caniveau alors que de chaque coter les maisons semblaient les observer …

Bientôt il reprendrait le dessus car les mages déjà incantaient de puissants sorts qui laisserais les cellules sans puissance ou morte.

Ailes de pierres, Zone Aérienne au-dessus des combats

Des rues qui s'entralaces, des coins d'ombres des plus profond, des portes closes, des murmures, des centaines de murmures passaient de partout dans l’extérieur de la zone de combats. Les femmes seraient leurs enfant contre eux alors que des bruits dans les caves de maisons vidé était crée par les rats qui sortaient de leurs troues en une petite dizaine échappatoires entre cinquante et cinq cent mètres de la zone de combats. Une belle zone de fuite car devant chaque entré attendait un chaperon rouge. C’était principalement ceux qui ne savaient pas se battre qui avait été relayé ici mais si l’on cherchait sur les passages les plus proches on tombait souvent sur des femmes aussi habilles que des hommes une dague à la main. Elles attendaient les blesser ou les fuyard, les hommes et les puissants … Tout ceux qui voulaient entrer dans les souterrains et n’était pas à la solde du mal or et vert.

Pourtant la zone était loin d’être des plus sécurisé. Eux dessus de cette zone c’était rapidement rassemblé une vingtaine de wyvernes et deux cents gargouilles. La zones grouillait d’aile en pierres qui cherchait les hommes et leurs entré depuis les aires. Qui conque sortait était donc pris sous le feu des tires autant de magie pure que des carreaux qui transperçait la chaire sans se soucier de l’âme. Ceci avait été déjà été le cas pour résistant dont la cellule était repartie par les tunnels en laissant une marque rouge presque invisible pour ceux qui ne cherchait sur la porte par laquelle une vingtaine de soldat Pjeyhs était rentré quelques minutes après le massacre.

Mais les airs n’était pas le domaine des seuls Pjeyhs, au milieu de tout cela deux êtres semblait crée un complexe ballait avec une dizaine de wyvernes supplémentaires sui ne s’occupait que d’eux. Sur les ailes du vent un dragon blanc chevauché par une femme blonde et un aigle noire répondant au nom de Syl tournoyait en semant une débandade des plus complexes parmi ces hommes qui avait décidé de regarder de haut ceux qui se battait au sol. Encore plus étonnant, trois gargouilles avait déjà été foudroyé par de puissants éclaires orangé qui traversaient le ciel jusqu’au sol !

Déjà des liches se sont levers, en entendant les bruits du combat et les clairons d’appelles sonné. C’est par ici que vas arriver l’armé de ceux qui soutient la mort, l’armée de la douleur et de la souffrance…

Plus loin, au nord, trois hommes et une femme entrain dans la ville sur des chevaux noirs de nuit. L’un d’eux portait un bandeau sur les yeux et il se dirigeait au gallot vers la zone de combat…

Ombre attend à mi-chemin entre le château céleste et la porte est, dans une des nombreuses rues parallèles que doit emprunter le convoi du seigneur Vilrys. Dans son corps d'humaine, il a expérimenté pour la première fois le sommeil. Chose relativement agréable car son impression d'inconfort dans ce nouveau corps s'était accru avant de disparaître après plusieurs minutes d'éveil. Ombre s'est habillé(e) de vert et d'or, couleurs des Pjeyhs, mais a conservé une tenue faite pour le combat : pantalon, ni trop long ni trop serré, vert avec une bande d'or auquel s'ajoute une chemise serré verte dont le dos est dégagé. Ses longs cheveux noirs sont pour l'heure attachée en une longue queue de cheval avec une bande de tissu doré afin de ne pas gêner la vue humaine. Pour un être né des ténèbres, Ombre s'est étonné de sa propre coquetterie... Ou plutôt celle transmise par Khalina lors de leur fusion.

A ses côtés, dans les rues de la ville sans nom, le capitaine Nordon attend le signal du départ pour lui et ses 250 soldats auquel s'ajouteront une centaine de squelettes. Une force aussi grande restera avec Ombre afin que ce dernier puisse traquer les fuyards et ceux préparant la fuite. Ombre observe quelques instants la mercenaire qui a accepté de se joindre à lui pour la chasse puis passe à son compagnon, le dénommé Shrone. Un sourire, qui ne semble jamais disparaître, s'étend encore plus. Soudain, la nuit s'agite. Les aires se remplissent de wyvern et de gargouilles. Un méli-mélo de bruits parvient jusqu'à la petite troupe.

- Finalement, je n'aurai pas eu besoin de la dragonne pour savoir quand les hostilités auront été lancées. Capitaine Nordon ! Préparez-vous à faire mouvement. Osthor, Meliton, Anedros et Denipia ! Préparez vos groupes à partir à la chasse. Que mes hommes se tiennent prêt à partir !

Les hommes qui, jusqu'à présent, n'ont pas adopté de formation claire se mettent à bouger comme des fourmis. Le groupe du capitaine se déplace vers la rue principale et s'organise. Deux rangs de 25 squelettes armées de lances aux premiers et derniers rangs et au milieu de cela, dix rangs de soldats humains armés d'épée et d'arbalète pour certains. Tous les humains ont à leur disposition un bouclier circulaire attaché dans le dos. Les hommes sont prêt en quelques minutes et le capitaine attend ses ordres.

Pendant ce temps, les autres soldats se sont regroupés en 5 groupes composés de 50 soldats et 20 squelettes. Dans chacun de ses groupes, 10 humains sont habillés de façon à se déplacer rapidement et discrètement. Les autres étant vêtus du même uniforme vert et or que le reste de l'armée. Les groupes de traque ont vérifié leur équipement et s'étaient placés en ordre de bataille.

Après avoir donné ses premiers ordres, Ombre a levé une main et 5 gargouilles et une wyvern s'envolent. La wyvern scrutera les environs et indiquera aux groupes les endroits suspects pendant que les gargouilles détruiront les toitures des maisons afin de boucher les ruelles par lesquelles les résistants pourraient fuir plus aisément des chasseurs en surnombre.

Ombre observe les cieux à la recherche de la dragonne qui doit venir le tenir au courant des évènements. Mais l'envie de chasser est pressent et Ombre n'attend aucune information de la part de la dragonne. Ombre se déplace vers le capitaine afin de lui donner ses ordres suivant.

- Les résistants n'ont pas attendu pour attaquer... Mettez-vous en marche et dès que vous repérez la dragonne, faîtes-lui signe. Elle vous verra. Demandez-lui des explications sur ce qui passé et accélérez le pas afin d'arriver sur le front... Une dernière chose. Pas de quartier. Je ne veux pas de prisonnier.

Ombre repart vers chacun des sergents responsable d'un groupe de traque et leur adresse quelques mots avant qu'ils ne se mettent tous en marche vers leur zone de recherche. Le Traqueur retourne vers son propre groupe, plus exactement, aux côtés de la mercenaire et de son familier.

- Mettons-nous en marche. Shrone sera-t-il en éclaireur avec moi et mes hommes ou bien participera-t-il à l'extermination ?

Ombre n'attend qu'une réponse pour se mettre en route vers la zone située légèrement au nord-est de ce qui semble être le champ de bataille et commencer sa traque avec sa vue si particulière, avec sa vision tellement utile lorsqu'il s'agit de débusquer des êtres vivants cachés.

Le calme. Assis sur le lit, les yeux clos et les tatouages exposé à l'air libre. J'avais dormis un temps mais à présent je méditais depuis trois heures déjà. Autour de moi l'air semblait légèrement tourbillonner. Des courants de chi qui se faisaient et se défaisaient, laissant parfois entre apercevoir la silhouettes de loups assis autour de moi. Certains me regardent. D'autres chantent pour une lune disparue depuis longtemps derrière les noirs nuages des Pjeyhs. Je ne suis pas tout à fait dans le rêve de la méditation mais ma concentration est absolue et les tatouages brillent doucement. J'ouvre mes yeux alors que je sens que l'heure est venue. Mes yeux brillent d'azur et la flammes ne s'éteint pas aussi rapidement qu'à l'accoutumée lorsque se manifeste le chi. Je suis parfaitement reposé. Mieux, je me sens prêt comme jamais. Je sais que ma cause est celle que soutiennent les Kamis. La fin est venue pour les Pjeyhs. Je me lève et les courants de chi se dispersent, les loups disparaissent. Je récupère Reikon Tsuki et Kousai Ookami posés à côté de moi puis refait mes bandages et me dirige vers la sortie. Vers la bataille.

Je sais déjà où je veux aller. Au devant des choses. C'est là qu'une grande partie des effondrements avait été organisée en prévision du harcèlement de Alkor. Les troupes de l'avant seraient les plus en forme, la majorité des éboulements avaient donc eût lieux à l'avant pour y causer le maximum de dommage mais il y avait encore trop de survivants, impossible d'aller directement au centre. Le chemin le plus honorable à mes yeux serait donc l'avant. Les Pjeyhs verraient donc la mort venir de face. J'emprunte la sortie sans un mot. Juste devant moi, plusieurs résistants d'une cellule de magicien. Exactement ce qu'il fallait pour frapper dans la masse. Les rangs des serviteurs des Pjeyhs explosent sous l'impact de la magie et une pluie de carreaux s'abat sur eux, stoppée par une barrière invisible créée par leurs esprits. Bien que fruit de l'hérésie, la magie arcanique se battait maintenant au nom de la liberté et pour cela, je ne pouvais que les soutenir. Les soutenir car bien que puissants hommes du Rorkhans, ils ne tiendront pas seuls. Plusieurs centaines d'hommes face à eux et Reikon Tsuki frappe un premier homme, lui ôtant la vie tandis que d'un deuxième pas, d'un mouvement du second bras, je frappe un deuxième homme et prends une seconde vie. Il faudrait faire plus que le double du travail pour venir à bout de cette armée mais par chance, ce n'était pas notre but. Cependant, pour atteindre Vylris, il faudrait tuer cet homme. Un homme à la musculature puissante et à l'apparence barbare. Mais je sais qu'il est bien plus que cela. Je sens les ténèbres qui l'habitent et je sais qu'il est au-delà de la puissance des serviteurs des Pjeyhs que j'ai pût rencontré. Probablement plus puissant même que Grahande.

Je me dresse face à lui. Torse nu, ne portant pour seul vêtement qu'un pantalon de toile noir. Mes cheveux sont attachés en la queue de cheval des samouraïs et mon bras gauche protégé par l'or et le cuir. D'un pas je m'écarte et évite un carreau tandis qu'un sourire se forme sur mon visage. Un sourire que j'avais un peu oublié ses derniers temps. Un sourire sinistre. Un sourire blanc mais qui naît de la noirceur. Un sourire que l'on croit révélateurs des crocs du loup. Je me courbe légèrement, La lame de Kousaï Ookami frôle le dos de Reikon Tsuki dont la pointe se dirige vers le barbare. Il n'est pas seul. Accompagné de deux créatures démoniaque. Cette femme nue ailées et cet ours à la salive étrange. Ces créatures abominables nées dans l'esprit abject des utilisateurs des magies honnies seraient tuées comme leur maître.

- Que mon sang soit le poison des serviteurs Pjeyhs. Murmurais-je doucement alors que autour de moi fusaient les carreaux d'arbalètes et les éclairs magiques. Je les ignoraient tous, mes pas chevauchant le vent pour esquiver chaque projectile, ne laissant parfois ma peau s'échapper qu'au moment où je sentais le déplacement de l'air provoqué par le tir et pourtant, jamais je n'étais atteint pour l'instant. Ma concentration se devait être parfaite et je ne pouvais me permettre d'être blessé avant de combattre cet homme. Il était trop puissant pour que je lui offre un avantage.

Mes cicatrices avaient cessées de me bruler... Le sommeil réparateur m'avait emplit d'une énergie nouvelle. Quelle journée ! J'avais vu Krogan, le Mât, en personne. Pour lui je n'étais rien, un moustique qui tente de piquer avec son pauvre dard...

Je me lève, me reste-t-il du temps, je l'ignore... Il me tarde de voir la lumière du soleil, ou au moins le ciel. Rester sous terre pour un ange, c'est extrêmement frustrant... Je sors mon tarot, et me concentre... J'espérais être suffisamment proche de lui pour faire honneur à la famille des Épées lors de cet affrontement historique. J'entends la porte de Ryûseï s'ouvrir, je sors à mon tour. Je croise son regard, il est déjà ailleurs. Sans échanger un mot nous savons tout deux qu'il était rentré dans ce que nous les anges appelons Ulthuwé, ou transe de combat... Le guerrier devient lame, son corps devient vent et son esprit est aussi dangereux que la plus terrible des armées. Malgré mes années d'entrainement d'épéiste, je n'avais qu'approché ce stade ultime de concentration. Je toque rapidement à la porte de nos autres compagnons car déjà Ryûseï s'en va effectuer son devoir.

Mes autres compagnons se lèvent... Je leur dit simplement:

-"Compagnons, il est temps..."

Je suis alors Ryûseï, je suis silencieux. Le combat qui arrive est peut être mon dernier. Les souvenirs de ce ballet aérien avec Ryûseï me traverse... J'espère que cela sera aussi beau. Nous allons au devant des combat. Ma concentration canalise mal mon excitation... Je suis Ryûseï.

Première explosion le combat a débuté... Je suis à quelque mètres derrière Ryûseï, Aindras est à mes côtés avec ses gardes du corps... Nous avançons droit vers l'armée... Une attaque frontale, voilà ce que j'appelle un plan ! Déjà les première lignes se jettent sur nous. Deux hommes courent dans ma direction, l'un portant une grande hache et le deuxième une lance.

Ma lame traverse la gorge du premier avant que son arme n'est pu se rabattre tandis que ma main gauche détourne la hampe du deuxième. Un mouvement vif et fluide d'épéiste. Jaillissement de sang dans un éclair d'acier. Sa gorge est ouverte. Mais je vois que Ryûseï s'arrête, un étrange trio nous barre la route. Le chef de ce petit groupe semble avoir pris Ryûseï pour cible. Je me tourne donc vers un l'étrange être ailée... Sa grâce étrange, ces ailes qui sont une insulte à la grâce du vol. Je me tourne vers Ryûseï quelques mots dans le tumulte de la bataille:

-"Je vous laisse le barbare et son duo de hache. Je me charge de la femme ailée"

Je m'écarte un peu et pointe ma lame vers elle... Mais savait elle seulement ce qu'était un duel à la loyale ? Il me faudrait aller vite pour nous frayer un chemin jusqu'à l'objectif... Une pensée soudaine vers Maëlys et Iris, ou sont elles ? J'espère qu'elles sauront trouver leurs chemins dans ce chaos à venir... Quant au roi, et bien, j'espérais simplement que son surnom de Phénix fonctionne une fois encore !

Invité

Ce matin ou du moins ce qui ressemblait au matin, ici à Fentaeris, Reyna c’était levée de bonne heure, prise d’une certaine excitation. La chasse allait commencer. Durant la nuit, on lui avait préparé une tenue verte et or comme tous les soldats. Mis à part les couleurs, cette tenue était identique à celle qu’elle portait. Un pantalon ni trop séré ni trop ample. Le haut était une simple tunique qui dans le dos comportait une bande de tissus entre les ailes et les deux cotés se rejoignant pour être attaché ensemble dans le bas du dos.

Après un rapide repas, elle avait rejoint les hommes qui lui étaient attribués. Puis ils étaient sortis dans la ville au cotés de l’Ombre et du capitaine Nordon. L’Ombre était accompagnée par une autre femme que Reyna ne connaît pas, et une autre créature. Reyna s’est habituée au sifflement émis par l’Ombre, l’autre femme et la créature qui l’accompagne possèdent aussi de puissants sifflements. Quoi que ces sifflements signifient Reyna comprend que ces nouvelles personnes ne sont pas des humains basiques comme ceux qui forment le gros de troupes.

Puis la petite troupe s’arrête, à mi-chemin entre le château et la porte est de la ville.
Bien ils attendront ici mon rapport sur la situation. Mais il faut que mon groupe avance encore.
-Xirios, toi et ton groupe, vous montez sur les habitations à droite de la route du convoi. Altan tu prends les bâtiments de gauche. Vous vous espacez pour couvrir le maximum de rue.
Voyant ses hommes partir dans les directions indiquées, Reyna prit une impulsion et s’envola. Elle gagna rapidement une altitude lui permettant de voire toute la zone entre le groupe de l’Ombre et la porte est, et au-delà, elle apercevait le convoi.

Reyna vola en cercle en attendant que le convoi entre dans la ville est qu’il se passe quelque chose.
Et soudain tout commença : Un puissant sifflement dans la tête de Reyna et le carrosse tombe dans un trou. Une sorte de bulle entoure le carrosse, et des ennemis surgissent de partout, puis les bâtiments s’effondrent, isolant le trou de l’avant et de l’arrière-garde.
L’arrière est attaqué par un seul homme, certes suivi par une bande d’ennemis, mais c’est lui qui lance la première charge dévastatrice. Cet homme est magnifiquement dévastateur.
À l’avant, les hommes commençaient à déblayer un chemin vers le carrosse, puis une explosion et une partie de l’avant-garde disparaît. Quatre ennemis sortent des décombres face à eux un Homme sort du lot des soldats, une espèce de barbar.
Reyna ne distingue plus les sifflements propres des individus, tout son esprit est remplis d’un brouhaha assourdissant. L’esprit de Reyna est assommé par ce bruit et elle ne vole plus, elle tombe. Cette chute lui permet d’éviter une magnifique créature blanche et l’aigle l’accompagnant. Elle chute à travers les wyvernes et les gargouilles qui ont envahit le ciel.

Le bruit assommant, la chute, le sol se rapproche.
Le sol. . . . Ce bruit. . . . SILENCE.
Soudain plus un bruit dans sa tête, ni sifflement ni son de la bataille, en fait une seule pensée occupe son esprit, elle doit se reprendre, le sol arrive vite. Elle referme ses ailes, puis écarte le bout des ailes de sorte qu'elle puisse maîtriser sa chute au lieu de la subir. A l'aide de ses ailes entre ouvertes, elle se place dans l'aire comme si elle voulait piquer vers le sol, la tête en bas. La résistance de son corps dans l'air diminue et elle sent sa vitesse augmenter, elle redresse son cap à l'horizontale, sa trajectoire décrit une grande courbe avant de suivre l'horizontale à dix mètres du sol. Ses ailes se sont en partie redéployer et elle survole sans effort la rue du combat. Elle se dirige vers la position de Nordon et de l'Ombre.

Elle survole en quelques instants les restes de l’avant-garde, elle est suffisamment basse pour éviter les autres créatures volantes, et trop haute pour prendre un projectile dirigé contre les ennemis au sol. Elle ne relâche tout de fois pas son attention avant d’avoir totalement dépassé les combats. Puis sa concentration baisse, elle à ralentie, et est sortie de la bataille. Le son du combat lui revient, ainsi que le sifflement assourdissant, mais cette fois elle s'y attend, et parvient à en maîtriser les conséquences. Elle rejoint alors la troupe de Nordon et se pose devant lui puisqu'elle ne voit pas l'Ombre.
Ombre est visiblement déjà partit avec son groupe, il est pressé de chasser celui là

-L’attaque à commencée, la charrette et sa garde rapprochée sont dans un trou d’environs deux mètres de profondeur, encerclée par les assaillants, cette partie du convoi a été isolé des autres par la chute de plusieurs bâtiments. L’arrière est attaqué par un seul homme très puissant et il est suivi de quelques soldats. L’avant a perdu une partie de ses effectifs dans la chute d'un bâtiment. L'avant garde est attaquée, mais une espèce de barbar avec deux créatures étranges les affronte.
Dans le ciel un aigle et une créature plus grande que les wyvernes sèment la confusion dans nos forces volantes.
Mes Hommes prennent position pour abattre les ennemis fuyant les combats je vais aller les rejoindre.

Reyna n’attend pas de réponse et s’envole de nouveau, en direction de ses soldats. Elle entend derrière elle Norbon donner des ordres et la troupe se mettre en marche.

Les cauchemars me tourmentent. Plus fort que jamais des visions d'angoisse et de mort emplissent mes songes. Serait parce que je suis plus proche de la magie noire ? Je n'arrive pas à dormir plus de quelques heures... Je médite le reste du temps, me repassant mentalement ce que j'avais appris dans le monastère de la Grue. Les Gruons quant à eux, effectuent avec grande rigueur des séries interminables de katas afin de se préparer. Pas de doute, ces guerriers étaient d'une grande valeur.

Je me lève à l'appel d'Ezéchiel... La porte s'ouvre et mes compagnons sont peu bavards. Ils sont déjà en route. je les suis, nous irons à l'avant des troupes ennemis afin de maximiser notre impact psychologique sur eux, car sans nul doute, les généraux de l'armée seront à l'avant, et une fois ceux ci abbattu, la route sera libre vers Vilrys.

Sur le chemin, mes compagnons sont silencieux, plongé dans une intense concentration. Je ressent de la peur. Mes talents de guerrier n'en sont qu'à ces débuts, ne serais je pas qu'un poids à leurs yeux.

Je devrais me montrer digne, progresser encore et montrer que la Déméria libre que j'ai connu n'est pas morte. Seule cette détermination amène en moi du réconfort et me permet de surmonter la terreur sourde qui s'était emparer de mon âme. Nous patientons et soudain, l'instant de gloire arrive. une déflagration, des hurlements de rage et de haine, le combat à commencer.

Sans une seconde d'hésitation, Ezechiel et Ryuseï s'avance, faisant fi des flèches et des éclairs de magie virevoltant ou des sombres rapaces obscurcissant le ciel. Je les suis, ma fidèle He-Shou commençant à tourner dans ma main... Les Gruons se placent de chaque côté, et nous commençons à courir. Les quelques ennemis qui nous barrent le chemins sont vite écarté par mes compagnons, et ma lance ne rencontre aucun adversaire... Je ne me rend compte alors que je n'ai jamais tué... Cette expérience du combat à mort me manquait, et cet affrontement serait probablement une renaissance pour moi si j'y survit. Tel le phénix, j'apprendrais et me relèverais de ce combat sans pitié entre l'obscurité et la lumière. He-Shou tourne de plus en plus vite entre mes mains, la lame luit légèrement, le chi afflue, je suis en plume virevoltante...

Soudain un trio nous barre la route... Le barbare au devant semble nettement plus puissant que la moyenne et décapite un de ses sous-fifre sans la moindre hésitation. Le deuxième est une femme splendide et nue, presque décalée avec un univers de mort et d'horreur. Mes deux ans passés dans le monastère Buggïn ne m'ont pas exorcisé aux douceurs d'une femme, bien au contraire, et celle ci dégageait une aura de séduction maligne presque palpable... Ma raison me força donc à porter mon regard vers le troisième adversaire, nettement moins attirant à l'oeil. Un ours de plus de trois mètre de haut, dont les crocs dégoulinaient d'une salive émeraude...

Je vois qu'Ezéchiel se dirige vers la femme tandis que Ryuseî s'occupe du barbare. J'appelle à moi mes Gruons d'une voix forte mais calme:

-"Tien Fu, toi et ta lance restent avec moi, nous combattrons le monstre. Les autres, allez aider Ezechiel."

Il fallait en finir au plus vite, et le meilleur moyen était d'asseoir notre supériorité numérique le plus rapidement possible. En éliminant la femme, il ne nous restait que le combattant expert et le monstre... C'était une tactique de base, mais comme disait René Char, un stratège Démérien : il faut prévoir en stratège et agir en primitif.

Je me dresse face au monstre, Tien Fu à mes côtés. Ma lame tourbillonne encore alors que je me place face à l'animal, He-Shou se met à chanter alors que je passe en aile vombrissante, elle devient comme un disque bleutée alors que le chi afflue. J'étais confiant mais comme le disait le proverbe, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, sutout si l'ours en question est de ce gabarit...

Maëlys n'avait pas chômé. Durant trois heures, elle avait préparé ses plantes, mélangé ses herbes, et organisé ses onguents. Ca ne faisait pas grand chose, mais bon. Elle avait également innové en faisant bouillir l'écorce de bouleau récupéré le soir même, imbibée de sève, avant de s'endormir toute habillée aux coté de sa soeur, d'un sommeil sans rêves ou presque. Lorsqu'on frappa à sa porte, elle se leva, perdit quelques secondes à retrouver ses esprits, avant de se souvenir. Dans le chaudron, l'écorce de bouleau ne formait plus qu'une pâte assez élastique. De ce qu'elle savait, la pâte, en refroidissant allait durcir et former comme un plâtre. Bien sur, l'important était de le maintenir au chaud, mais ça, c'était pas compliqué, en utilisant un récipient en terre, et deux torchons...

Elle avait donc rejoint les autres, morte de trouille, vers l'avant du convoi. Bien évidemment, elle s'était arrêtée bien avant la zone de combat à proprement parler, n'étant pas, et de loin une combattante. Comme d'autres chaperons rouges, elle restait en retrait, en "protection", avec sa dague dans une main ("conseil" du nain), son sac d'herbes à la ceinture, et son emplâtre de bouleau sur le dos.

Il n'y avait pas que des combattants dans la zone, mais aussi quelques civils qui se cachaient. Parmi eux, un homme assez vieux, visiblement blessé à la jambe. Un homme que son instinct de guérisseuse commandait d'aider.

"Hep hep hep... Vas y doucement..."

Oui, c'est sur que si elle se faisait chopper, ça allait pas être top... Mais vu qu'elle se trouvait plutôt en retrait... Un coup d'oeil circulaire, un second, et... partez! Zigzaguant d'une ombre à l'autre, la demoiselle se dirigea vers le vieillard, discrète comme une souris, et aussi rassurée. Lorsqu'elle l'atteignit, elle pu voir le problème: La jambe gauche de l'homme était coincée sous un gravât, et bien entaillée par un autre.

"Laissez moi faire."

S'adossant au mur, la demoiselle palpa le membre blessé de la main droite (la gauche tenant la dague), et fut heureuse de ne pas découvrir de fracture. Il suffisait donc juste de soulever légèrement le gravât, plus handicapant pour l'homme par la position dans laquelle il se trouvait que par son poids. Ensuite, un simple bandage, même de fortune, et il pourrait filer. Le soin n'était de toutes façons, elle l'intuitait bien, pas sa priorité.

"Attention, un deux... Trois!"

En conjuguant ses forces à celles du blessé, l'adolescente réussit à dégager la jambe de l'homme, avant de commencer un pansement/atelle un peu de fortune, en utilisant la chemise du blessé, plus large que ses bandages à elle, et un pied de chaise. Environ toutes les dix secondes, elle jetait un regard aux alentours, avant de reprendre sa tache, se réjouissant du fait que leur position était cachée des gargouilles par un pan de mur incliné, et SURTOUT du fait qu'elles aient mieux à faire que les bouffer... Enfin... En théorie...

Un pas, il n’est plus là où il était mais le simple fait de l’avoir vue vous fait perdre la vie. Une lumière, comme une étincelle qui tranche, un éclaire qui part d’un endroit où une lance à fait un mouvement, mais il n’est déjà plus ici. Il danse et tournoi comme le rappelle d’un vent qui revient dans une voile, éphémère et instable, personne ne semble pouvoir prévoir où il sera dans quelques instants, juste dans un battement de cœur. Alkor de Zirejare dans seul et à laisser les deux cellules derrières lui, deux cellules dont les chaperons rouges respectifs ont disparut depuis le début du combat… Alkor danse seul et un groupe de quatre personnes combat avec rage au milieu des hommes qui délaisse facilement l’étincelle blanche pour venir sur le groupe d’homme qui semble plus facile à abattre.

Un sort se lève et percute la lance d’Alkor dans un geyser de lumière banche et verte visible même à l’autre bout de l’armé. Il monte au ciel et touche une gargouille qui explose en milliers de gravats se rependant rapidement sur le bouclier qu’un mage maintient au dessus des hommes en vers et déferle donc vers la cellule. A cet instant un autre sort explose et un des hommes qui soutenait le nain dans son combat contre tous tombe à terre, suivit par un autre rapidement alors qu’Alkor se rapproche du groupe de mage…

Alors que l’heure d’un autre pilier de magie est sonnée la porte explose dans un puissant bruit de magie. Un homme seul y est et se met à courir c’est un Buggin du dragon reconnaissable à ses tatouages dont de nombreux semblent vibré encore de l’exploit qu’il vient de faire… Derrière lui un hurlement se fait entendre, un crie est martellé :

-˝STOL’EIL ! STOL’EIL ! STOL’EIL ! STOL’EIL !˝

Et la cavalerie arrive légèrement en retard pour ne pas perdre les bonnes habitudes. En retard pour quoi ? En retard pour sauver les deux autres hommes qui se trouvait avec le nain. Ils sont deux dans l’arrière gardes, plus que des hommes de la résistance : deux maitres d’armes qui se retrouve cote à cote au centre des hommes habiller de vers et les empêche de s’organisé correctement pour résister au mieux à la charge de cavalerie…

Comment deux hommes aussi puissants soient-ils peuvent empêcher cela ? Aucunement et les premier cavalier se retrouve face à des lances de pierres crée par les mages qui explose les plastrons des premier chevaux leurs percutant le cœur mais le dragon repose sa main à terre et les lances exploses. Dans la cohu et face à la magie une bonne centaine d’homme à été perdu parmi les cavaliers… Les buggins eux sont toujours au complet.

Le combat s’annonce bien plus égale maintenant que les hommes sont en nombre équivalent de chaque coté… L’arrière garde sera-t-elle prise par la lumière ?

-˝FORCE ! ET HONNEUR !˝

Ce crie est reprit de partout, dans toutes les maisons qui sont encore proche de cette endroit et des résistants sortent de leurs troue avec la rage au point le plus prêt possible du cœur…

[Hrp : Ecrite sur Inner Univers]

Vu du ciel cette zone était vraiment le plus étonnante. Un calme sans fin semblait y régner autour de la charrette alors quelques mages et groupes d’homme s’étaient repartie les ennemis à affronter et exterminait les résistants les uns après les autres. Sans que le mur autour de la charrette n’ai bougé la première vague de six résistant fut anéantie. Puis FuLa entra dans le troue et un groupe se reforma parmi ceux qui avait pour but de les exterminer …

Le premier détaille pour le petit groupe fut une volé de flèche qui semblait venir des fenêtres des maisons environnante en plus des quelques sort qui les réduisit à néant. Le second détaille et surement le plus important était que autres personnes avait sauté d’un toit et était maintenant dans le troue sur le flanc sud… C’est donc rapidement que quelques hommes se détachèrent de la protection du carrosse pour aller à la rencontre de ses deux groupes alors que les hommes à l’extérieur se reformaient avec autant de célérité : Bouclier et arbalète prêtent sous ceux-ci ! La seconde salve de flèche et de sort ricocha sur le bouclier et un carreau trouva sa cible, dans un crie de douleur le jeune garçon qui était avec FuLa parmi les voleurs s’effondre et rejoint le sol depuis la fenêtre … Instant où le visage souriant de l’homme devient noir, instant précis où un bleu bien trop foncé parcours son corps et le chi explose dans ses muscles.

Un mouvement et il est à terre, sa main posé sur le sol laisse ses pieds tournoyer avec puissance et tandis que sa botte droite repousse une lance la gauche vient hotter un casque en emportant la tête qui était sous lui vers la carriole. Déjà il s’est relevé et a esquivé un cou d’épée en bondissant, sa botte prend appuis sur un autre casque et il arrive sous une zone de bouclier ! Quelques hurlement plus tard le groupe d’homme s’effondre et le sourire carnassier de FuLa se pose sur un autre groupe d’homme alors que ceux qui était charger de l’intercepter lui cours derrière… Puis une salve de magie verte vient lui percuter l’épaule et il vole en direction du bord du troue et sur lui retombe des décombres. L’homme à volé vingt-cinq vie avant d’être lui-même entré par la magie…

Plus loin l’autre petit groupe s’organise et des étoiles de jet fusent déjà alors qu’ils entendent le crie du Stolenmark leur annoncer l’arrivé de renfort … En suite à se crie un pant de mure tombe et une entré se fait directement dans le troue qui semble venir des souterrains. La cellule de L’ours en sort avec un immense sourire pour son chef alors que derrière eux le troue est refermer par la magie du changement. Les résistants se rassemblent pour former un seul front protégé par la magie, une énorme épine de la taille d’un ours en colère planté dans le pied délicat d’un noble.

Invité

Spoiler:

Le ciel hurlait, déchiré de part en part par les cris des wyvernes excitées par l’agitation qui régnait alentour. Le soleil disparaît brusquement sous le tumulte, dangereux mélange d’ailes et de serres, qui passent au dessus d’eux en emportant leur ombre menaçante en direction des plaines. Anumati baisse les yeux sur les ruelles qui l’entourent, observant l’animation qui faisait l’essence de l’organisation des soldats, et cette animation avait un nom bien que la mercenaire ne sache vraiment s’il était valable ou s’il s’était véritablement noyé dans la noirceur de ses yeux. Khalina. Quelques ombres sculptent le visage de la jeune femme au port altier qui lance ses ordres avec une habitude manifeste. Derrière elle, les fourmis obéissent, pièces dociles à placer et utiliser avec art sur l’échiquier géant qui se dessinait peu à peu sous ses yeux. Certains se détachaient clairement du reste, par leur mobilité, dont leur puissance comme celle qui avait marché à leur côté jusqu’à maintenant.

La femme aux ailes membraneuses prit son envol, survolant la zone avec une grâce inhumaine avant de chuter soudainement, en un Icare fatigué, et de disparaître derrière les toits imposants qui bouchaient le ciel aux yeux de la jeune femme. Quelques battements plus tard, de paupières de cœur et d’ailes, et la femme ailée réapparaissait, crevant l’immensité du ciel de sa silhouette sombre. Anumati reporta rapidement son attention sur sa commanditaire et sa troupe, sorte de garde rapprochée bien qu’elle ne dût que très moyennement en voir l’utilité. Khalina revenait dans leur direction. Les festivités allaient commencer.

Ils parcoururent quelques ruelles au son des pieds de la petite escorte frappant sur les pavés, Anumati sentant la présence inhabituelle de la lourde natte de jais qui se balançait dans son dos au gré de ses mouvements, révélant de temps à autre la présence du cuir sombre sous le vert et or qu’elle portait. Malgré tout, ça la gênerait moins de la sorte. Et c’est alors qu’elle tournait le visage vers un bruit étrange, qu’elle remarqua brusquement une déferlante de lumière aux ombres teintées d’orange. Une démonstration de puissance pure qui s’abattait sur les wyvernes, les gargouilles, causant au fur et à mesure des charges d’éclairs, de graves pertes dans leur contingent aérien. La jeune femme s’arrêta, scrutant le ciel et le point de chute jusqu’au lanceur le plus probable. Un sourire carnassier naquit sur ses lèvres lorsqu’elle posa les yeux sur un coin isolé de l’autre côté de la ville. Nerv choisit cet instant pour faire irruption dans ses pensées. La perspective d’une bataille à corps perdu lui allait à merveille, c’était autant d’occasions de prendre le dessus. Un instant d’inconscience est si vite arrivé, songeait il avec un sourire tout en crocs.

Malheureusement, sa porteuse ne l’entendait pas ainsi. Comme d’habitude. Alors que la rixe lui tendait les bras, le massacre, le sang la bagarre le défi, ….Anumati interpella sa commanditaire. Nerv en connaissait des jurons, mais il y avait de quoi manquer d’imagination, avec une and..porteuse pareille. Sans en tenir compte, Anumati rejoignit Khalina.

- Je vais devoir m’occupe des lanceurs de sort, les dégâts sont tout simplement trop …

Sa voix couverte par les éclairs et les remous provoqués par les troupes une première fois, la jeune femme réitéra, ajoutant ensuite un signe de tête à l’intention de Shrone.

Le choix t’appartient.

Conventionnel ? Pourquoi faire ?
La jeune femme n’entendait pas ordonner quoi que ce soit à cet instant ; elle se savait largement qualifiée pour prendre les vies qu’on lui tendait sur un plateau, la présence ou l’absence de l’être de lumière à ses côtés n’y changerait que peu, et rien dans l’absolu. D’une légère torsion de buste, elle se retourna vers sa commanditaire, cherchant son regard dans le cas où elle ne serait pas disposée à la laisser y aller. Ce n’était pas pour cette raison qu’Anumati n’en ferait pas qu’à sa tête, loin de là, mais question de conscience professionnelle.

Un instant plus tard, elle s’évanouissait, ombre parmi les ombres clairsemées de la ville, en direction du point de fuite de la toile. Celui d'où jaillissaient les éclairs qui lacéraient le ciel et les troupes aériennes.

Un violent sourire digne des plus grand fou barre le visage de Klarnak. Il semble bien à foncer sur ses hommes bardé de magie, heureux et prêt à s’amuser pour son plus grand bonheur… Une main lance sa première hache vers le groupe où elle prend une trajectoire courbe telle un boomerang dans le but d’en percuté le plus possible et la force avec laquelle il l’a lancé ne permet pas à n’importe qui d’arrêter un tel projectile. Puis un autre petit détaille s’additionne à la chose : Alors qu’il court encore cette même main dessine un arc de cercle devant lui et ouvre comme une brèche noire dans l’air. Brèche par laquelle se laisse invoquer une volé de carreaux verts émeraudes qui fondent sur le groupe qui leur faire face et semble courir vers eux.

Pourtant ceci n’est qu’un avant gout ! Qu’importent comment ils réussiront à survivre aux flèches empoisonné. Qu’importent comment ils parviendront au combat jusqu'à lui, c’est cette instant qui l’intéresse, ce moment précis où sa hache percutera la première épée ou la première lance. C’est ainsi qu’ils chargent car ils ne sont pas un mais trois hommes qui se battent ensemble. Déjà la succube s’élève dans les aires, juste un peux plus haut et se prépare à piquer alors que ses griffes s’allonge. Klarnak quand à lui oppose sa hache à la première arme qui viendra se mettre en face de lui mais son autre main invoquera un tomawak pour frapper sous la garde ainsi ouverte car il faut deux bras pour paré un coup de se barbare, un coup d’une violence digne du chi ! L’ours quand à lui ? Il fut un temps où le ours étaient encore considéré comme des petites bêtes que l’on montre aux enfants car c’est mignon… Lui n’avait rien de mignon car la lance qui était là pour la chatouillé n’entre même pas dans la chaire et se retrouvé à glisser contre le cuire comme on glisse sur une armure alors que sa patte droite balaie jusqu’à Ryu. Ils sont trois et se battent ensemble, trois être profondément lier car même si Ezéchiel semble à première vue libre de ses mouvement la succube veille et si quelqu’un laisse une ouverture dans sa garde pour frapper Klarnak elle se jettera sur lui pour le réduire en pièce.

Derrière eux un grand bruit et l’armé de Klarnak arrive en grand renforce de crie de ralliement et d’ordre. Mais l’un d’eux perce tout les autres :

-˝En joue ! Ceux qui peuvent tirer n’hésitent pas une seule seconde!˝

Un rang d’arbalétrier s’est formé alors que par les aires six wyvernes portent des hommes jusqu’au cœur du combat pour soutenir les hommes de Vilrys et le carrosse. Les quelques résistant qui était sortie du bouclier ne sont plus et il ne reste que ceux protéger par la masse de l’ours et de Klarnak car entre eux et les arbalétriers un grand couloir de vide laisse les carreaux partir en toute sureté comme vient de le faire celui qui c’est planté dans la jambe d’un des gruons qui devait soutenir Ezéchiel…

Si le ciel pouvais encore être plus sombre il le serait rendu par tout ses battement d’aile que l’on entendait au loin … D’autres wyvernes et gargouilles étaient sur le point d’arrivé. Dans l’arrière garde quelques éclaires de magies et un crie se fit entendre ˝STOL’EIL !˝. Il n’étaient plus seul … Mais cela suffirait-il ?

Spoiler:

Déjà le mouvement et il est au coter de sa vie, marchant calmement dans les ruelles et suivant les ordres de la demoiselle. Les deux femmes lui ont posé une question alors sans aucune hésitation il répond lorsque c’est Anumati qui lui pose la question :

-˝Je reste avec ma vie, je la protège et je la soutiens. Une autre question ? Alors nous allons traquer des magiciens suivant vos ordres. Les deux yeux de ces messieurs seront à vous… Car vous l’avez demandé.
Avant sachez que la porte Est explosera sous la charge de la cavalerie qui y arrive et que un déferlement de magie sur prépare sur l’avant-garde. Bonne chance de votre coter et soyez en vie pour nous payer à notre retour.˝

Lentement il se glisse derrière elle après avoir tapoté une petite bourse à sa ceinture. Le sourire sur ses lèvres de carnassier et un regard froid laisse les hommes de vert. Lui est toujours dans ses larges vêtements blancs qu’il n’a pas enlevé même pour se reposé devant la chambre de sa maitresse, mais eux aussi sont fait de magie et font partie de son invocation … Un sourire se détache sur ses lèvres soudain joyeuse comme si ses vêtements lui rappelais quelque chose, mais quoi ?

Il la suit, sans un bruit, loin ou prêt, prêt à tuer celui qui en voudrais à celle qui n’a pas l’oreille d’une elfe et les yeux d’un chat, celle qui n’a pas ses perceptions à lui mais celle à qui il soit la vie et celle qui est plus importante que tout à ses yeux… Ses yeux d’or qui la contemple emplie de sentiments diverses alors qu’ils partent tout les deux chasser dans les ombres et la mort… Les taromenciens.

La hache s'envole et entame une courbe surnaturelle. Comme un objet d'une telle taille pourrait un jour entrer dans une telle trajectoire ? Une force tout simplement surhumaine. Pas l'ombre d'une utilisation de chi, c'est simplement sa force naturelle. Cet homme est bien au-delà des possibilités du commun des mortels. Des ténèbres naissent des carreaux alors que la hache arrive sur nous. Derrière ce double assaut, le barbare et manifestement sorcier et ses créatures attaquerons. Nous ne pouvons pas tout esquiver. Le chi, il est peut-être fort mais je suis rapide et Ézéchiel l'était encore plus. Il fallait jouer sur cet avantage et nous accorder, tel un ballet de danseur pour que notre chorégraphie soit sans accroc, soit parfaite. Je fuse, plus rapide que les carreaux et plus rapide que la hache. Un dixième de seconde, mon regard se plante dans celui du chasseur de Prime. Avec moi. Un simple regard, une pensée. Pas une parole. Pas de temps pour nous accorder, seulement notre rivalité pour nous lier. Sur ce trajet, un filin de Kevlar s'échappe de la garde de Kousai Ookami et la lame se retourne. Moins d'un mètre. D'un jeu du poignet, le filin vient prendre la garde de la hache et dans un éclair bleuté qui fait s'illuminer mes bandages, je me dévie l'arme. Mais quel effort ! Je n'ai usé qu'un peu de chi mais la manœuvre puise d'elle-même un peu plus que prévu. La force de cet homme était celle d'un titan. L'acier frappe une partie de l'émeraude envoyée en arc de cercle, permettant à ceux qui nous accompagnent dans cette danse mortelle de survivre un instant de plus. L'arme poursuit sa route et l'ours s'approche. Je dispose de dix mètres de longueurs mais la hache est trop lourde pour que je reste fixé à un tel boulet.

D'un nouveau mouvement de poignet, le lien se desserre et la hache s'échappe d'elle-même de cet étau affaiblit pour frapper l'animal alors qu'il portait le coup. Trop près pour qu'il puisse esquiver, trop d'élan donné dans son propre coup pour nous balayer. La hache percute sa chair. Mais quel effet aura cette attaque alors que Aindras à lui-même assaillit l'animal sans pouvoir même lui arraché une gerbe de sang ? La force de son maître, légèrement réduite lorsque j'avais dévié sa course et le poids de l'arme. Mais je ne pouvais pas m'attarder pour ce genre de constat. L'homme frappait et il restait la femme nue et ailée qui va venir frapper en hauteur. Ézéchiel ? M'as-tu suivis ? Car pour ma part, je dois poursuivre ma course. Moins rapide, je n'en perds pas moins de temps pour retourner à nouveau ma lame alors que le bras du guerrier s'abat sur moi, je fais revenir le croc de Reikon Tsuki. Le croc frappe et le croc mort, arrache, se plante dans la chair pour me permettre de prendre un point d'appuis. La force de ce guerrier est trop grande alors je l'utilise. Alors que le croc de Reikon se plante dans la chair, le chi me permet de me couler sur le côté sans l'utiliser dans mes pieds. C'est bien mon bras qui m'extrait de là, abandonnant quelques cheveux d'ébènes derrière moi tandis que mes pieds prennent un solide appuis sur la droite du barbare. J'ai échappé in-extremis. Je ne pouvais recevoir un tel coup après avoir dévié sa hache, ce serait trop en si peu de temps pour moi. Le croc s'extrait de la chair lorsque la hache est trop descendue pour frapper là où je ne suis plus. Kousai quant à lui s'apprête à me permettre de transpercer les côtes de l'homme . Mais arriverais-je à mener à bien une telle entreprise ? J'avais la sensation que non. La main glisse légèrement, un seul mouvement. Par les kamis, par mon ancêtre et le sang qui en est issus, je survivrais à cet homme pour aller tuer Vylris et j'accomplirais à la Volonté des Kamis, de Alkor-Dono et Letha-Dono.

Derrière arrivent les soldats des Pjeyhs. et les cris de la bataille s'élèvent. Nous n'avions pas le temps de nous occuper d'autant d'hommes alors que leurs potentiel était bien moins grand que celui de notre adversaire. Et ils ajouteraient un grand danger supplémentaires, non seulement par leurs tirs mais aussi les wyvernes car elles nous empêcheraient d'utiliser le ciel pour nous battre.

Sur le toit d'un des bâtiments d'une ruelle, silhouette blafarde aux grandes ailes noires, Khsyn se tenait là. Regardant autour de lui malgré le bandeau qui lui barrait la vue, il semblait soucieux, inquiet. Il faut dire que les derniers jours n'avaient pas été dés plus paisibles. Les dernières nouvelles provenant de son défunt royaume avaient tout simplement fini d'éliminer toute joie et bonne humeur de son visage. Il ne restait à présent qu'une détermination sans faille, celle du dernier recours, celle de la dernière chance.

* Sauver ce qu'il reste à présent et partir loin, pour peut être reconstruire... Ou bien tout simplement se faire oublier. *

D'un bref mouvement des mains, trop habituel maintenant, quelques ombres discrètes se mirent à tourner autour de lui. Il en saisit une en la regardant intensément, quelques secondes. il s'agissait d'une petite carte, à peine plus grande que la main.

* Ma chère Étoile, grâce à toi je vois, grâce à toi je sais. Elle n'est plus très loin maintenant, je la perçoit... faiblement, fichu Voile ! Bon, elle ne devrait plus tarder, mais l'heure n'est point à la musique ici. Une guerre est en marche, et je vais malheureusement devoir y participer... Peut être que cela sera utile en fin de compte. *

Laissant s'évaporer la carte, le visage un peu plus apaisé à présent, Kshyn déploya ses ailes afin de s'élever et percevoir ce qui se tramait là haut. Il s'en doutait, il sera certainement plus efficace là haut et plus visible des Bonnes personnes également. Cela faisait un bon moment qu'il n'avait pu prendre son envol, enfin un plaisir retrouvé. Bien maigre qu'il était, mais qu'importe !
Il les voyait à présent, ces êtres de mort et de cauchemar qu'il allait à présent affronter, quelle belle ironie ! Le monde n'est fait que de faux-semblant et d'hypocrisie en fin de compte.

* Soit, si je dois les combattre aujourd'hui, alors tel sera mon destin. Je ne dois cependant pas oublier mes objectifs. Elle, et Eux. Je dois comprendre, et Ils le doivent aussi. Une musique envoutante pour une paix retrouvée... Peut être. *

Khsyn connaissait sa relative impuissance face aux gargouilles. Ces êtres factices de pierre étaient totalement immunisées face à ces pouvoirs. Il allait les laisser à sa compagnonne, elle s'en débrouillera très bien. Ces Wivernes, faites de chair et de sang, voilà une proie bien plus intéressante. Une proie, ou bien une alliée, tout dépendrait de son intelligence et de son instinct.

* Dans un premier temps, il me faut me protéger quelque peu, je suis bien vulnérable, ici. Ensuite seulement je pourrais agir plus efficacement. *

Les mêmes ombres se mirent alors à tournoyer une fois de plus autour de lui, beaucoup plus intensément cette fois-ci. Une personne au loin aurait pu le penser entouré d'une aura luminescente floue. Il en saisit plusieurs au passage afin d'évoquer leur pouvoir, toujours aussi habillement. D'une voie forte, pour affirmer la puissance de ses sortilèges, il annonça :

" J'en appelle maintenant aux puissances qui sont vingt-deux. Que par Celui qui règne en maitre mon esprit ne soit qu'Un et Harmonie. Que par Celui dont la vérité est transcendée par le savoir j'apparaisse allié et amical. Que par Celle qui annonce le renouveau je sois préparé à toute éventualité. "

* Cela étant fait, voyons voir comment la situation se déroule. Si tout va pour le mieux, je n'aurais qu'à endormir ces créatures. Peut être pourrais-je en profiter pour les ranger de notre coté, cela pourrait être un appuie dans la bataille contre les gargouilles au moins. *

Le feu... Partout. Il m'entoure, tournoi dans le vide alors que je tente de suivre une route de sable que ne cerne aucun paysage. Des flammes du bleu au blanc, lumineuses, folles, dansant dangereusement près de ma route et que je ne peux fuir. Pourtant je continue... Pourquoi ? Le Loup apparait devant moi et je me souviens qu'il est celui que je suis. Mais même si je sais qu'il est mon compagnon, ce n'est pas la silhouette de Ryuseï que je vois se détacher dans la fumée, mais bien celle d'un gros loup noir aux yeux perçant. Une volute noire tourbillonne entre nous quand je croise son regard, et j'y vois les ténèbres que j'ai toujours fuit. Je dois le rejoindre, sinon je ne parviendrai jamais au bout de la route, mais quand j'ouvre mes ailes, les flammes glacées se rapprochent. Tout proche, je sens la présence de la mort et j'entends le doux ricanement musical de Zoltïss. Puis le feu me barre la route et je vois le loup continuer seul. Je tourne en rond, effrayée et perdue dans ce cercle de feu sans aucun moyen d'en sortir... La lune de sang m'observe de là haut et me ferme la sortie. Puis, elle s'efface et une silhouette noir tombe vers moi. Je tends la main vers lui sans la moindre crainte car je sais qui il est. Mon père, mon musicien... Je lui ai depuis longtemps donné ma confiance et lui seul peut me sortir de là et m'aider à rejoindre le Loup. Mais il se pose à mes cotés et secoue la tête en silence. Le Loup réapparait derrière le rideau de flammes, il m'attend lui aussi.

"Compagnons, il est temps..."

La voix d'Ézéchiel... Je la reconnais immédiatement et me tourne vers lui. Le feu disparait. Le Loup est absent. Mon père a disparu depuis de nombreuses années. Il ne reste plus que cette bataille, et un chemin semé d'embuches. Mes yeux doivent être plus rouges que jamais après les cauchemars qui m'ont réveillé sans cesse durant nos bien trop brèves heures de sommeil, mais je n'ai pas l'intention d'abandonner. N'ai-je pas promis de les accompagner à maintes reprises ? Mais pourquoi mon guide n'est il pas venu me chercher ? Notre chaperon est ici aussi, ainsi que le Phénix.

- Merci, compagnon... Je vais rejoindre le ciel maintenant et je vous retrouverai dès que je le pourrai.

La petite guérisseuse part seule de son coté et je décide de la suivre. Elle aura bien plus besoin de mon aide que mes trois autres compagnons. Sans me faire remarquer, je lui emboite simplement le pas et me laisse guider vers la sortie. Il faut que je trouve un endroit où m'envoler... Enfin, le ciel s'ouvre au dessus de moi, dévoilant des ténèbres dont je me serais bien passée, et j'ouvre mes ailes. Un dernier regard pour notre jeune chaperon avant de m'envoler. Je ne l'oublierai pas, elle n'aura qu'à crier pour que je vienne à son secours. Si du moins elle y pense...

Les flammes, les explosions, la terre éventrée au cœur de laquelle des hommes meurent. Je plane au dessus de la bataille avant de plonger brusquement quand des wyvernes apparaissent dans mon champ de vision. Un essaim de gargouilles comme celles que nous avons déjà combattues tournoies avec elles. Mais surtout, une grande forme blanche se dessine au dessus de moi. Le dragon... Je le reconnais sans mal. Il sème la panique parmi nos ennemis volant et deux créatures de pierre tombent sous ses éclaires. Un sourire me vient aux lèvres. Nous ne sommes pas seuls. Je reprends de l'altitude, passant aisément inaperçu au milieu de ces créatures de mort. Ne suis-je pas un vampire après tout ? Mon apparence ne correspond pas à mon camp.

- Loup... Où es tu allé ?

Juste un murmure dans le vent avant qu'une ombre noire me cache le ciel. Je lève les yeux et il est là, mon père. Mes battements d'ailes deviennent plus puissants tendit que je m'élève vers lui. Ce n'est qu'une ombre encore trop loin pour être reconnu, mais j'en ai la certitude. Tant d'années passées à ses cotés, comment pourrais-je ne pas le reconnaitre ? Une onde de joie m'emplit le cœur alors que fonce vers lui. Mon vol devient plus léger, plus agile, plus dansant... Éviter les créatures du ciel ne me pose plus aucun problème.

- Père ! Juste un murmure emporté par le vent, mais je me rapproche à toute vitesse.

Le ciel, la simple beauté du ciel qui s’éveille même dans un monde si sombre, le simple mouvement du vas qui caresse et étreint jusqu’à passer sous les ailes et à emporté plus loin, vers le vide et le monde, vers simplement le sourire qui n’amène rien d’autre que le bonheur de voir le ciel … Mais dans cette saine euphorie il y avait tant de gens, tant d’être qui était difficile de concevoir ce qui venait de ce passer. Rapidement le dragon blanc avait changer de direction comme si il suivait la jeune vampire et c’était mis à fusé vers un homme qui volait alors qu’à terre une demoiselle s’occupait de tout ce qui pourrais s’approcher de lui … Mais qui pouvais s’occupé d’un tel dragon que dix wyvernes n’arrivaient pas à mettre à bas ?

Alors qu’il arrive à porter de voix et qu’au loin l’aigle et son cavalier vient en renfort à celle qui les protège déjà que les éclaires venant du sol semble vouloir protéger cette femme en restant le plus complexe possible, alors même que le temps semble figer tellement aucune flèche n’ose approcher de ce petit groupe la voix de la femme s’éveille. Elle est douce et calme, elle sourit et propose comme une rédemption à l’homme, au vampire, à celui qu’elle devrait tuer d’un simple geste.

-˝Khsyn, Prince du soleil et roi de Denier je te demande de quitter notre ligné et de ne plus jamais en parler, de devenir un être et de quitter cette faculté à voir et à décider des destins. Je te demande de me remettre ton tarot sans attendre et nous te rendrons tes yeux, tu redeviendras un barde mais plus jamais tu ne toucheras ou n’approchera le tarot. Le mat soutient nos attentes et le roi d’épée est à ta recherche pour te tuer depuis plusieurs jours. Les coupes on fait de ligné une ruine qui se reconstruira car l’un des vrai tient, ceux qui ne t’a pas suivit, à été formé par le Mat. Que veux-tu Khsyn ? Répond nous maintenant car même ce combat n’a pas tant d’importance ! Vivre avec ta fille comme un barde et un rodeur que tu pourrais être ou mourir en temps que roi ?˝

Ses deux mains son prises, chacune par une carte et le destin lui a sourit. C’est elle qui en voulant protéger la jeune vampire à vue l’homme qu’elle cherchait depuis si longtemps pour lui proposé de vivre avant que les autre ne le tue … Voir, sentir, entendre sa reine, tout est une question de point de vue.

Cependant en bas cela se ressentait. Les êtres maitres des aires laisser seul n’attaquait plus ce groupuscule qui semblait invincible mais pouvais se concentré sur ce qui était important pour eux, détruire les résistants trop longtemps laisser à part à cause de ces hommes qui les en empêchait. Et même si Alrène tournoyait pour faire de cette traque un enfer il n’était qu’un seul homme et avait d’autre priorité… La chasse reprenait donc.

Dans un grand bruit de tuile brisé une wyverne se pose prêt de Maélys et quelques tuiles tombent sur sa route. Une flèche vient vers elle mais n’atteindra jamais sa cible, le chaperon rouge d’Alkore est là, tout prêt d’elle et la flèche les traverse alors elle se retourne et il y a un bruit bien plus puissant de la wyverne qui s’effondre et tombe sur le sol, morte… Un simple : ˝Suivez moi !˝. Rapidement ils sont dans les souterrains et elle sourit à la jeune fille :

-˝Vas là où tu veux, passe par les souterrains c’est plus sur mais essayer de rester prêt d’une protection, ton groupe ? En tout cas si tu en a le courage vas le prévenir que l’extérieur n’est pas sur. Nous avons une nouvelle sortie dans une maison juste à coter de l’avant-garde, je me préparais à la aller la surveiller il fallait que je clôture celle-ci avant. Si tu veux me suivre …˝

Elle souriait et d’un coup de main habitué elle dessine un signe sur la porte. La voie est close… Déjà elle disparait dans les souterrains en soutenant l’homme. Plus loin des soldats en vert parcours le périmètre mais la bataille fait rage et le message est passé. Leur poste est le seul sur pour le moment si l’on oublie volontairement les taromenciens… Les quartes chevaliers sans armure font toujours route vers le combat et personne ne semble vouloir leur barré la route.

A quelques souffles de là Anumati passe discrètement et remarque un groupe de trois hommes qui regarde le ciel cacher dans les rebords d’une place. Puis d’un mouvement de main l’un d’eux fait apparaitre un éclaire qui foudroie une gargouille … Déjà ils se préparent à bougé et à partir dans un autre endroit …

La mercenaire et son familier souhaite partir de leur côté pour s’attaquer à la source de ses éclairs de magie… Très bien, qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Ombre aime l’obéissance mais pas l’aveuglement. La jeune femme sait prendre des initiatives et cela est vraiment une bonne chose.

- Très bien, faîtes cela.

Un éclair blanc et vert s’élève dans le ciel et semble percuter quelque chose. Apparemment le combat à l’arrière-garde ne se déroulait pas vraiment bien. Faut-il changer les ordres ? Faut-il s’adapter pour survivre ? Ce n’est même pas une vraie question pour Ombre. Son dos délicat de femme se contracte et deux petites plaies s’ouvrent et s’agrandissent. Puis le dos se tend et une matière noire est projetée en dehors des plaies. Au lieu de simplement tomber au sol, la matière commence à tisser un réseau complexe de fibre. Ombre fait appel à ses ailes. Il s’approche de ses hommes, surpris par cette soudaine transformation.

- Je vais en avant pour vérifier le déroulement de la bataille. Vous commencez la traque des fuyards. Si jamais les squelettes se dirigent vers une zone non prévue, c’est que c’est le bordel et que vous devez venir en renfort.

Le mot avait été passé à tout le monde. Suivre les squelettes car ils étaient aux ordres de Ombre… Ou plutôt aux ordres de Khalina. Un battement d’ailes propulse Ombre dans le ciel ombrageux de Fentaeris mais ce dernier ne s’élève pas trop haut, il se place entre le vol de gargouilles et de wyverns et le toit des maisons.

Une fois proche de l’avant-garde, il voit que Klarnak est déjà sur place et combat pas moins de 7 adversaires. Et cela pendant que son armée s’occupe d’un groupe de résistants protégé par un mage. Ombre s’élève et se déplace à nouveau. Le cœur du combat est calme ou presque. Un groupe de huit résistants est là et s’apprête à affronter 500 membres des Pjeyhs, dont une cinquantaine de mages. Rien à craindre pour le moment de ce côté-là. Ombre se déplace à nouveau vers l’arrière mais arrivé à une cinquantaine de mètres de l’arrière-garde, un « mur » semble empêcher l’accès à Ombre… La créature ne peut plus s’approcher aussi elle s’élève dans les cieux et voit que l’arrière-garde est assailli par les assauts des chevaliers du Stolenmark. Quand est-ce que ces hommes étaient arrivés ? Quand avaient-ils fait irruption dans ce joyeux massacre ? Shrone ne s'était pas trompé... Un instant, une pensée et les squelettes menant son armée vers l’avant-garde change de direction et se dirigent désormais vers l’arrière-garde avec comme objectif de les prendre à revers.

Maintenant que la situation a été observée dans son intégralité, Ombre s’interroge sur la suite des évènements pour lui.

Ombre est dans les cieux et choisit sa prochaine destination. L’avant-garde où plein de gens amusant semble s’être réunis. Sans oublier l’avertissement de Shrone concernant l’avant-garde. Klarnak y est et de ce fait, Ombre aimerait bien le voir mort mais il aimerait encore plus que Klarnak lui doive quelque chose… Ça se serait vraiment jouissif pour la créature. Ombre déploie ses ailes et quitte l’arrière-garde pour se diriger vers l’avant-garde.

Il arrive à temps pour voir le début des attaques et surtout la contre-attaque d’un homme armé d’un sabre et aux cheveux très sombre. Cet homme présent dans les souvenirs de Khalina, Ryûseï Okurayami, second du Souffle Gris et surtout poursuivi par les ombres de son passé. L’invocatrice du Traqueur n’aimait pas cet homme, elle ne l’aimait vraiment pas. Mais qu’importe, ce dernier avait engagé le combat contre Klarnak. Son destin était scellé et si ce n’était pas le cas, alors il serait suffisamment affaibli pour que Ombre l’achève. Mais le début du combat semble être à l’avantage du dernier Okurayami. Un mouvement et voilà qu’il s’apprête à transpercer Klarnak.

Bien que mouvement sans doute superflus, Ombre agit rapidement. La main se tend et l’un des ongles se pare de noir goudronneux et s’allonge à toute vitesse vers le ronin. Le but étant surtout de les séparer quelques instants le temps que Ombre transmette son message au barbare à la patience très limitée. Mais après tout, si Ryûseï ne voit pas le coup arriver, tant mieux. Le seul problème sera d’échapper à la colère de Klarnak pour lui avoir volé sa proie.

Ombre descend légèrement mais hors de portée des invocations de Klarnak. L’homme lui a déjà montré qui été le chef et Ombre n’est pas du genre à oublier ce genre de détail. Surtout lorsque ce détail a été imprimé dans l’esprit par la douleur.

- Seigneur Klarnak, le Stolenmark est à l’arrière-garde ainsi que Alkor de Zirejare. Une partie de votre armée serait plus utile là-bas. Et j’ai reçu l’information qu’il vaudrait mieux se méfier de la magie à l’avant…

Ombre s’arrête et attend la réaction de cet humain au tempérament imprévisible. Rien n’est sûr avec lui, aussi c’est les sens de Traqueur en alerte que Ombre patiente. Trop haut pour les attaques des soldats au sol mais suffisamment bas pour les attaques des wyverns, de la succube, du mage résistant, des arbalétriers au sol et surtout, assez près pour que Klarnak puisse l’attaquer avec sa magie.

La demoiselle s'élève dans les airs, elle semble veiller sur l'homme aux doubles haches. Un lien particulier... Je ne peut pas sentir que ce sont tout deux des invocations mais je sens que la magie entoure cet homme, surtout lorsqu'une volée de flèches empoissonnées apparait de nulle part. Je me tourne vers Ryuseï... Un regard, une compréhension sans son... Je sais ce qu'il me reste à faire... Je me charge des airs. Un saut périlleux au dessus de la volée de flèches avec l'agilité des anges épéistes... Je vois que trois des maître en arts martiaux me suivent. Très bien, ils me serviront de boucliers... Je suis à quelques mètres de ma cible et je sors la carte de la Tour de la Destruction dans ma main droite cotoyant la poignée ergonomique de ma rapière. Je regarde ma cible et me concentre... Un premier éclair à faible puissance mais qui suffirait à exploser le torse d'un homme. Je ne sais l'efficacité de cette attaque mais je sais que mes compagnons sauront en tirer profit pour abattre ce drôle d'oiseau nu. De plus, je ne veux pas qu'elle intervienne dans le combat de Ryuseï. Je sors la carte du diable et j'évoque son pouvoir à pleine puissance vers elle. Je souhaite qu'elle déporte toutes ses pulsions de violence sur un des moines, je choisis celui qui porte un bâton. Sans aucun doûte qu'en se focalisant sur un seul adversaire, elle deviendra aveugle à tous les autres, qui ne tarderont pas à en profiter.

Mais alors je vois une forme étrange approché par les airs... Elle n'est pas comme les Wyverns ou les gargouilles au dessus de nos têtes, on dirait une femme aux cheveux noirs de jais. Mais une sombre magie l'entoure, je le perçoit. Sa cible est clairement Klarnak. Une assistance ? Certainement pas !

Alors que les sages Buggïn s'envolent vers la succube, je réunis encore l'énergie de la tour de la destruction. La forme efféminée n'est qu'à quelques mètres du ronin lorsque soudain une sorte de pic noir s'étend vers lui à toute vitesse. Je décide d'utiliser ce moment pour frapper. Toutes les créatures volantes, je le savais d'expérience, ont un angle mort entre les omoplates La forme devait être concentré sur Ryuseï pour utiliser sa magie, elle ne verrait pas l'éclair de magie la frapper. Avec la vitesse d'un éclair, la puissance de celui ci, je la toucherait probablement de plein fouet avant que sa protubérance noire ne frappe Ryuseï. L'énergie du tarot s'échappe de la carte et se dirige verticalement pour toucher le haut du dos de la femme...

J'avais pas mal utilisé le tarot en très peu de temps. J'étais donc simplement en garde, prêt à toute éventualité, mais suffisament essouflée pour m'interdir de prendre l'avantage d'une éventuelle chute de mes cibles... Ce combat prenait vraiment une tournure intéressante !

Se servir d'une hache de plus de dix kilos comme projectile, pas de doute, nous n'étions pas contre n'importe qui. Mais surtout lorsque je vois la volée de flèches qui apparait du néant que je sens que ce combat va être très rude. Etant en ailes vombrissantes, mon arme est un puissant tourbillon et les dards qui se précipitent vers moi sont tous brisés avant de m'atteindre. Un sourire de victoire, mais de courte durée. En effet Tien Fu frappe un premier coup sur le cuir du monstre, sans efficacité. Il est plus résistant qu'il n'en a l'air. C'est alors qu'une étrange force redirige la hache du barbare pour la retourner contre l'ours. Une ouverture, je hurle à Tien Fu :

-"Maintenant !"

Celui ci prend appui sur sa lance et s'élève dans les airs grâce au chi. Il monte à cinq mètres environ puis redescend, lance vers le bas. Le Piqué de la Grue, une technique d'une grande efficacité, mais il fallait absolument garder l'ennemi immobile. He-Shou tournoit toujours dans mes mains, chargés d'un flux puissant de chi. Je me baisse sous un coup de l'ours qui était plus une réponse instinctive à mon approche qu'une véritable attaque (il avait été déconcentré par le coup de hache de son maître), continuant de faire tournoyer He-Shou dans mon dos. Je la resaisi. La première extrémité frappe d'un coup circulaire l'épaule du monstre. Je suis en rotation, un demi tour, c'est tout mon corps qui tourne pour donner plus d'impact. Je suis dos au monstre et j'enfonce l'extrémité arrière de ma double lance dans sa cuisse. Avec le chi et la puissance de rotation, nul doute qu'elle pourra même briser les os épais d'un tel monstre. Mais je vois que le chi disparait de mon arme ! Je repasse en Plume Virevoltante tandis que Tien Fu frappe le monstre...

Pendant ce temps, les autres Gruons ont esquivé la volée de flèche, je vois qu'Ezechiel frappe la créature au charme troublant d'un éclair de magie. Un sorcier ? Il n'en avait vraiment pas l'air au premier abord. Il ne faut jamais juger des apparences... Les sages Buggïn se placent comme un seul homme. Jin Su, maître du bâton fait appel au chi et se pose dans le sol comme un roc, soulevant son bâton. Jia Fong, faisant tournoyer son bâton à trois branches, sautent sur le bâton en rotation et est tout simplement catapulté vers la cible volante qui étrangement, l'ignore complètement. Elle est blessée, se remet difficilement du coup d'éclair mais son regard est tourné entièrement vers Jin Su. Jia Fong ne s'y trombe pas. Son Bâton à trois branches à la plus longue portée de toutes les armes de corps à corps du monde. La chargeant d'un montant incoroyable de chi, il frappe la créature ailée au vol avec une puissance fantastique. Quang Sin, à main nue, effectue une pirouette aérienne pour frapper la créature d'un coup de talon puissant verticale, pour qu'elle s'écrase d'elle même au sol... Ce terrible enchainement aura t'il raison de la femme ailée sans autre moyen de protection que sa vivacité surnaturelle.

[Hrp : Ceci est un quart/demi tour … ça dépendra du prochain post en faite ^^
Petit deux, n’oublier pas que vous n’êtes pas contre les premiers touristes venu … d’avance merci]

Un sourire se dessine sur le visage de Klarnak alors que le croc du sabre mord sa chaire pour esquiver... D'un mouvement il tire son bras en veilla à ce croc reste bien accrocher à lui pour ramener Ryu vers lui. Etonnamment il ne part pas en avant comme il le devrait sous la puissance du chi qui le tire mais lâchant son tomawak qui disparait il attrape Ryu par ce qui passe à porté de son deuxième bras. D’un geste rapide le jette derrière lui alors qu’il est en train de finir son mouvement, il est plus rapide qu’un homme normal… Et même si Ryu voulais le planter par derrière le faite qu’il le propulse loin de lui alors qu’une ombre solide vient se posé où il était il y à peine quelques battement de cœur… Et puis tout s’enchaine et un grand crie se faite entendre derrière :

˝FEU !˝

Pour voir tout ce qui se passe il fallait avoir regardé chaque parcelle de vie une part une, chaque hommes comme on le décrit couramment bien que beaucoup parmi les êtres présent ne puissent plus prendre ce qualificatif. La première passe se trouvait au niveau de l’ours, la hache dévier par Ryu avec une étonnante dextérité lui arrive dessus mais à cet instant l’acier invoquer disparait dans une explosion de particule d’ombre qui se disperse comme les pétales sous le vent et meurt dans le silence. Rien n’a toucher cette bête fantastique avant qu’il ne donne son coup que Ryu esquive en se propulsant derrière son maitre alors qu’un homme saute dans les aires et que l’autre … Passe derrière pour lui planter sa lance dans la cuisse … Derrière l’ours, vers les arbalétrier et les hommes qui crient, vers les bruit des cordes et du métal qui perce l’air.

Mais il s’était passer une deuxième chose qui prenait tout autant d’importance pour ce crie de guerre qui rappelle la mort de centaine d’homme fixer contre un mure à ne pouvoir bouger … Des hommes se sont attaquer à la succube. La première passe est celle d’Ezéchiel qui d’un mouvement lui impose un puissant éclaire à l’endroit où se trouvait le torse de la femme nue … Mais rien n’est toucher si ce n’est son visage qui s’écorche et le sang qui coule quelque peux … Alors les gruons exécutent leur passent d’armes … Un homme est a terre et sert de catapulte au second, puis le troisième décolle … Si le sol est une zone sur car peux de gens oserais tiré à travers le corps de Klarnak le ciel et un zone de tout les danger … Le tri-bâtons emplit de chi rencontre la main de la demoiselle le pied de l’homme rencontre son deuxième bras avant qu’un battement d’aile elle ne se retire vers Ombre …

Ainsi quand les carreaux d’arbalètes sont lâcher cinq hommes sont en ligne de mire et chacun est pris en joue par au moins dix hommes … Ryu qui se trouve éjecter derrière Klarnak dont la main la le dos ne laisse ouvert que deux doigt, l’annulaire et l’index en signe d’une prochaine invocation. Aindreas dont la lance est encore planter dans le muscle de l’ours et touchant à peine l’os. Fu qui se prépare à percuté l’ours d’un piquer de la grue et qui ne pourra dévier de trajectoire. Sin et Jia Fong qui avait été retenu par la succube et dont l’homme à main nu avait déjà reçut un carreau dans la jambe… C’est dans cette belle volé de flèches toute lancer par des arbalétrier de l’armé régulière de Klarnak que la succube lâche en riant :

-˝Mais il y a bien plus ! La bas …˝

Avant de fondre sur l’homme au bâton maintenant que l’esprit de Klarnak la protège moins … Il est occupé à Invoquer à nouveau, mais dans un battement de cœur cela sera fait et une lourde plaque de fer planter dans le sol derrière lui empêchera Ryu de revenir en arrière … et évitera les carreau perdu … Pourtant la succube continu tout de même vers l’homme au bâton.

Le bras gauche de Klarnak était en sang, La patte arrière droite de l'ours avait vue une lance se planter en elle et quelques carreau avait surement ricocher sur son derrière ... Le visage de la succube eétait quand à lui parcourut d'une profonde cicatrice.

A cet instant deux cartes passent devant Ryu et Andreas qu’aucune flèche n’atteindra avant de ce perdre à nouveau dans les cieux … le sourire d'un homme sur un toit, le torse nue qui disparait rapidement de la vue de tous.

Spoiler:

Le croc se plante dans la chair dans un petit éclat écarlate et Kousaï fond sur sa proie. Mais alors mon équilibre change. Qu'est-ce que ? Au lieu de poursuivre sa course comme il l'aurait dû, entraîné par sa propre force, il tire sur son bras comme pour me rapprocher de son visage. Le croc reste solidement fixé dans la chair, remplissant son office de la façon la plus désagréable que j'aurais pût imaginé. Car profitant que je sois à présent à porter, le barbare ce saisit de moi et m'envoie voler derrière lui alors que le croc, toujours fixé, contre balance avec sa force en arrachant sa chair sur toute la longueur de l'épaule et une partie du bras. Le premier sang est à moi. Mais les réjouissances sont de courtes durées car bientôt j'atterris sur les pavés avec force, le choc expulsant une partie de l'air dans poumon. Je suis allongé sur le sol, mes mains toujours bien ancrée à mes lames. Je pose les mains à terre et d'un mouvement souple me relève pour repartir à l'assaut mais une plaque d'acier se lève alors devant moi. Mais que faisait-il ? Des dizaines de claquement derrière moi. Arbalètes ! Je me coulisse légèrement sur le côté tout en me baissant en espérant qu'ils auraient tiré à hauteur d'homme. Un instant une forme passe devant les carreaux et ils sont plusieurs à partir dans une autre direction. Quelqu'un m'avait aidé. Peu importe qui, en ce moment, toute aide était la bienvenue.

D'autres carreaux viennent frapper la plaques d'acier avec un bruit sourd et moi-même je produits un grognement de douleur alors que Reikon Tsuki rejoint son fourreau. Rien ne m'a touché mais il semblera très réel aux oreilles de ceux qui connaissent la souffrance. A force de la côtoyer, on finit par savoir la reproduire. Une feinte d'une seconde, pas plus, car il n'y à pas le temps, car il est temps de repassé à l'attaque. Mais Klarnak est dissimulé derrière sa plaque de métal qui le protège de ses propres hommes et j'ignorais quel artifice il pourrait utiliser pour me recevoir. Alors le chi reprends le dessus? Envahit mes jambes. Je cours en direction de la plaque et frappe du pied droit pour me propulser du côté opposé. Avec un bruit sourd, une légère inclinaison dans la plaque. J'ai eût raison de ne pas essayer de la briser sur le dos de l'invocateur. Elle était trop solide pour ce genre de chose. Au lieu de cela, je me dirige droit vers l'ours. Je ne suis pas très haut, a peine deux mètres mais je perds des centimètres à chaque seconde passée dans les airs. Mais bientôt vient de quoi compenser cette perte. Bientôt et depuis mon premier saut, le chi à quitté la jambe droite pour rejoindre la gauche. Du pied gauche je frappe la gueule de l'ours, arrachant un craquement et un grognement de douleur. A-t-il eût la mâchoire brisée ou seulement quelques dents ? Peu importe car c'est un nouvel appuis et il est solide. Je me propulse droit vers Klarnak mais je ne fais pas l'erreur de me retrouver dans les airs au moment où il attaque, je ne pourrais esquiver. Je me propulse en direction du barbare mais aussi vers le sol. J'atterris près de lui, juste sous sa garde. Mes mains me réceptionnent, les doigts glissent légèrement sur la garde de Kousai Ookami posée au sol mais toujours retenue par le pouce et j'entame un mouvement déjà bien connu. Usant de mes mains comme appuis, je fais tournoyer mes jambes à une vitesse grandie par le chi. Mais je tournoi vers le haut, telle la spirale d'une tornade. Les Loups Tournoyant.

Légèrement à droite de cet invocateur barbare, il devrait me parer de son bras déjà blessé ou réceptionnerait le coup dans le visage. Merci Lupen pour cette technique enseignée par les hématomes qu'elles m'infligea. Merci de m'avoir apprit que face à l'ennemi, on est en danger en attaquant de loin et depuis les airs. Le chi qui rendait légèrement bleues mes jambes la rendrait aussi mortel que vos bottes ferrées et la vitesse leurs seraient bien supérieur.

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