Bataille pour le Chemin du Jour

Pendant un instant, l'homme toujours sans nom pour lui le regarda, l'air satisfait. Arkal s'en satisfiait quant à la loyauté de son voisin envers Demeria. Finalement, il se présenta, en même temps que la petite. Ezechiel et Maëlys. Malgré les derniers signes de méfiance d'Ezechiel, comme sa main sur le pommeau de son épée - chose qui semblait inutile vu qu'une vague de magie émanait de lui, probablement des traces d'autres sorts qu'il avait lancés - , le demi-dragon semblait maintenant être accepté en tant qu'allié. La petite, elle, ne disait mot.

D'un accord silencieux, ils se mirent à courir après les quelques mots d'Ezechiel. Dehors, fort peu de morts-vivants étaient encore debout les autres pouvaient toutefois causer problème, aussi ils les évitèrent le plus possible. Malgré leurs précautions, deux morts leur barrèrent la route. Ezechiel s'occupa du premier en passant devant Maëlys, laissant l'autre à Arkal.

*Une manière de vérifier mes capacités, peut-être. Autant faire ça stylisé!*

Accélérant légèrement, sa main droite se tendit vers son épée, mais ne la sortit pas immétiatement. Le squelette tendit alors sa main vers lui, c'était le moment. Il sortit sa lame et fracassa le poignet du squelette avec le pommeau, puis pivota sur lui-même dans un tour complet, fauchant le crâne de l'ennemi dans un éclat argenté. Il rengaina ensuite son arme, pour entrer dans le sous-terrain à la suite de Maëlys et d'Ezechiel qu'il laissa passer.

Spoiler:

Les coups pleuvent sur moi comme une avalanche. He-Shou tournoie dans mes mains, accumulant assez de chi pour permettre in extremis de parer leurs attaques. Mais je suis coincé je le sais, je tourbillonne et virevolte, mais mon manque d'expérience est visible et les abomination mort-vivantes commencent à me submerger. Ne pas briser la rotation, sinon s'en était fini de moi.

J'esquive un coup de taille en me penchant en avant tandis que He-Shou passe dans mon dos. Je la reprend au vol pour dévier un bras griffus dont je ne distingue meme pas le propriétaire. La mêlée et dense et les attaques commencent à venir de toute part. Lorsque soudain un éclair blanc passe à côté de moi. La même aisance, la même fluidité indescriptible que j'avais vu auparavant chez Krogan. Presque comme si tout était naturel, comme une bise soufflant doucement et faisant plier les hautes herbes. Alkor était là et son talent nous permit de reprendre notre progression. Les mort vivant qui approchait semblait pataud et lourdaud. Ils explosaient en un éclair, l'arme encore levé. Je me sentais revigoré, comme porté par ce talent. He-Shou continue et vibre dans mains, et bientot, le chi qui la remplit donne un aspect de flamme bleuetée à ses extrémités. En aile vombrissante, elle chante une mélodie de destruction et traverse sans descrimination les armes, les armures et les os des squelettes. Je repense au Gruons qui sont mort pour moi... Et chaque abomination que j'abat ne fait qu'ajouter à ma colère...

Je risque soudain un regard vers notre objectif. Stupeur et tremblement, Ryuseï semblait s'être habilement débarassé des magiciens mais semblaient au prise avec les gardes personnelles de Vilrys tandis que le carosse de ce dernier était parcourue par une énergie sombre, néfaste et tentaculaire. Non, il ne fallait pas le laisser s'enfuir, pas si près du but. Malgré ma rage, je garde la tête froide... Les hommes de la garde personnelle de Vilrys était certainement d'un tout autre acabit, et je ne pourrais aller que là ou le bras d'Alkor me mènera... Je l'avertis d'une voix forte:

-"Ne laissons pas s'enfuir Vilrys ! Allons rejoindre Ryuseï, il nous faut l'arrêter à tout prix !!!"

Sa nyctalopie permettant à Arkal de voir plus loin que les autres, il intervint secrètement une ou deux fois pour éviter un débris ou un trou dans le chemin à Maëlys. Une simple pression sur l'épaule en faisant semblant de trébucher ou autre chose. La torche était purement inutile pour lui. De plus, l'écho de combat dans les sous-terrains le dessinaient presque dans sa tête, aussi savait-il le chemin que la petite allait prendre.

Esechiel lui fit un résumé de la situation à voix basse. Une sphère de mort. Ouille, ce ne serait pas simple... Toutefois, le demi-dragon vit sur le visage de son nouveau coéquipier qu'il ne lui disait pas tout. Mais bon, on ne pouvait pas le lui reprocher, et il ne le saurait pas de toute façon même s'il le demandait. Quand Ezechiel lui demanda s'il avait des capacités quelconques, Arkal lui répondit à voix basse.

J'ai appris l'épée auprès de maîtres du monde entier, qui sont pour la plupart morts de vieillesse maintenant. Mon arc est taillé par le savoir-faire des Elfes, qui m'ont donné refuge. Je crois deonc pouvoir dire que je suis un bon combattant.

Il hésita avant de continuer. Devait-il parler de ses pouvoirs? Pourquoi pas, après tout.

Également, si vous n'aviez pas remarqué, je suis un demi-dragon. Mes 178 ans dans ce monde m'ont permis d'accroître mes connaissances dans bien des lieux, quoique je ne crois pas être qualifié pour la guerre. La survie, par contre, je la connais. Aussi, dû à ma moitié draconique, j'ai quelques pouvoirs qu'on pourrait utiliser à notre avantage. Je ressens la magie comme un vent sur ma peau, et ces marques, sur mon bras... *Il relève sa manche* rougeoient dans ces occasions.

En effet, son bras reluisait dans le noir, éclipsant presque la torche.

Ce bras a la capacité de générer des flames si je le lui demande. Un petit tour qui peut être utile...

Il ne s'étendit pas sur ses sens aiguisés ou sa nyctalopie, ni sur l'autre lui. Ce n'était pas nécéssaire.

Mais dit-moi, dans combien de temps est la pleine lune?

Une barrière de chair qui lève des armes de bonne manufacture. Des mouvements qui ne sont pas ceux des amateurs. Des guerriers professionnels. Pas de soldats effrayés ou même entraînés. De véritables guerriers qui connaissent le duel et la guerre, qui portent leurs armes comme des extensions de leurs corps. Des âmes qui ne connaissent pas forcément l'honneur mais qui connaissent la guerre et quand bien même ils servent un règne de mal, je sais que les affronter sera intéressant. Je m'en serait réellement réjouis si j'avais le temps pour ce genre de chose. Mais après le puissant hurlement d'une liche qui quitte pour de bon ce monde qui n'était plus le sien en même temps que ses créatures, naît une puissant aura tentaculaire. Reikon vibre comme jamais mais la vibration n'est pas celle de Grahande Pjeyh. Elle est plus sombre encore. Ce n'est pas la mort, c'est le mal. Un mal capable de tuer d'un revers de bras. Je ne pouvais esquiver mes adversaires et foncer sur Vylris, du moins pas si j'espérais rester en vie. Mais m'esquiver de la sorte permettrais à un lancier avisé de me frapper droit dans le dos, je le savais. Il s'y tentait déjà mais je restais dans le combat, il ne m'aurait pas de cette façon. Ils maniaient leurs armes comme des extensions d'eux-mêmes, mais le seul à réellement être dans ce cas ici, c'était moi. Je pivote légèrement. Kousaï se lève et frappe un sabre qui voulait me poursuivre dans le moindre de mes mouvements, le voilà arrêté. A présent, l'attaque du lancier ne se trouve plus dans mon dos mais dans mes côtes. Reikon frappe et son croc mords avec férocité l'espace entre la lame et le manche et s'y accroche profondément. Elle est trop solide pour céder à cette seule attaque mais ce n'est pas son but.

Je n'ai jamais douté de ma force et ait rarement perdu un duel de force brute. Mais face deux hommes sur-entraînés, je ne tiendrais pas indéfiniment et surtout pas plus de quelques secondes en leurs opposant la force d'une seule arme alors que tout deux exerçaient la puissance de leurs deux bras. Mais j'allais en tirer avantage. Si le sabreur pourrait se déplacer pour porter une nouvelle attaque. Le lancier et sa lame emprisonnée ne pourraient faire de même. Avant que le sabreur n'est fait le moindre mouvement supplémentaire, mes bras cèdent face à la puissance qu'ils déploient tandis que je pivote une nouvelle fois et d'un bras qui brille d'azur, j'envoie le garde et sa lance rencontrer l'estomac du sabreur, profitant également de sa propre force pour le projeter plus vite encore. Peut-être son camarade l'esquiverait-il, en fait, il serait étonnant que ce ne soit pas le cas. Mais j'avais apprit à me battre contre un lancier. Merci Rohan. Le dos était le point faible. Alors que Reikon Tsuki envoie le lancier transpercé le ventre du sabreur, Kousaï libérée de la pression de son adversaire suis le mouvement de mon bras, lui aussi d'azur et la lame passe armure et chair pour trancher les muscles du côté droit de la colonne vertébrale mais il est finalement plus rapide que je ne l'aurais crût et c'est l'épaule droite qui se trouve être marquée de la morsure de mon wakizashi. Kousaï se retire, la lame rendue écarlate. Le lancier n'allait probablement pas mourir de ce coup mais j'espérais bien l'handicaper suffisamment pour me donner un avantage dans un combat à deux contre un.

Maintenant c'était au sabreur. Qu'il vienne si il n'était pas déjà entre d'agoniser dans l'une des pires souffrances qui soit. Les blessures au ventre sont presque systématiquement fatales et de longues heures peuvent passer avant que la mort ne vienne prendre le pauvre être. Moi-même j'achèverais ces hommes si ils étaient tout les deux gravement blessés. Affronter des serviteurs du mal ne veut pas dire ce comporter comme eux. La victoire n'est honorable que si la bataille et les soldats l'ont été.

Ici aussi le crie de la liche se fit entendre en même temps que le crie du chevalier qui mourrais sous les coups conjugué d’un vampire dont le bras repoussait vue d’œil et d’une femme au regard noir comme l’ébène et la nuit réunit en un même mouvement de danse dans des sphères de mal. Juste deux cries qui s’accordaient comme un son répété et reprit pour mieux rappeler que la mort n’en tiendra éternellement que l’un des deux tandis que l’autre reviendra un jour si une partie de lui reste toujours dans les décombres de la ville sans nom après le passage du bien qui détruit pour une lumière parcourut d’ombre pour lesquelles elle se rend elle-même aveugle. A quelque kilomètre de là un enfant sourit car il mange à sa faim chose que jamais les rois de jadis ne lui ont apporté … A quelques centaines de mètres de lui une femme accouche et meurt en paix car elle croit que son enfant ne connaitra pas la souffrance de la faim qui tiraille les ventres et verra encore et toujours les jeux que les Pjeyhs propose dans toutes les villes et la plus part des villages … Elle ne sais pas que le bien c’est paré d’un habit noir pour essayer d’exécuter tout cela d’un simple mouvement de sa lance… Elle croit encore être joyeuse car les messages des hommes ne sont pas arrivé jusqu’à elle.

Pourtant dans l’arrière garde ce sont les hommes qu’elle béni qui remporte la victoire face à ceux qui veulent l’affamé. Le chef des chevaliers et mort et un petit groupe d’une trentaine de personne tient encore face à ceux qu’il désigne comme le mal. Le groupe de sage buggins et des meilleurs chevaliers voit une aura rouge feu se détacher de lui en transperçant les rangs ennemi jusqu’au vampire dont la main tient le cœur encore battant du chevalier pour le rendre à la centre qu’il à toujours été … Il redevint cendre en quelques instant et le groupe fut à nouveau perdu au milieu des squelettes et des magiciens décider à mettre à néant ce petit tas de chair.

C’est ce que les trois résistants peuvent voir par la porte défoncer de la maison d’où ils sortent. Le vampire prendre feu et son âme s’envolé dans les flammes alors que le chef des chevaliers se meurt et que le groupe est à nouveau encercler par des êtres plus souvent constituer d’os que de chaire. Ils voient aussi une femme au milieu de ce carnage, une femme aux yeux noire qui semble commander aux êtres et entouré d’une invisible aura de puissance…

Pour le bras du demi-dragon la magie n’a plus de sens car il la sens à tout instant incapable de discerner l’une de l’autre et juste perdu au milieu de celle-ci. Certaines sont bien faibles tandis que d’autres sont des explosions phénoménal qui le font même souffrir et la traversé des souterrains à été une épreuve pour lui car ils sont entré d’un puissant enchantement qui aurait tendance à plus lui faire perdre l’équilibre que de lui permettre de voir au loin et d’aider ses amis … Car sans la petite demoiselle il se serait perdu au premier croisement, il en était sur.

Spoiler:

Invité

Un regard, un doute, c'était là tout ce qui pouvait renverser une bataille. Un doute dans l'esprit d'un soldat pouvait créer une désorganisation dans les rangs d'une armée, la retourner contre un général ou laisser une ouverture dans la défense adverse. C'était là, l'un des grands avantages de Craen, il savait comment ne pas douter. Quand il doutait, il s'arranger pour ne plus douter. Comment ? C'est un secret qu'il aimait garder pour lui et sa puissante reine des ténèbres. Mais, comme dit le diction, le travail n'attend pas. Et le dénommé Ryusei, lui, ne semblait pas vouloir attendre non plus. En plus, ce fichu mage au vocabulaire plus que réduit était parti sans même finir sa phrase, sans rire, c'était très impoli et totalement idiot. Ce n'est pas parce qu'un samurai vous fonce dessus qu'il avec une lame capable de percer ses armures qu'ils faut ch*er dans son froc. Il y a des choses bien plus effrayante dans la vie comme les chiens, les fossoyeurs et bien entendu les mauvais acteurs de théatre ... enfin tout ça pour dire que le pauvre mage était tout de même un beau poltron.

Après la disparition des mages, Craen se retrouvais l'un des derniers obstacles entre la calèche et Ryusei, et c'était une position qu'il n'appréciait pas du tout. Non sans rire, comment faire du joli travail dans un environnement aussi brouillon ? Enfin, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, c'est ca aussi le défi d'être un artiste. Je regardais Ryusei se battre, ses mouvements, les mouvements de ses ennemis, la manière qu'il avait de les éviter, de les contourner et de les abattre. Son style était ce qu'on pouvait appelé un style académique et fluide. C'était vraiment très joli à regarder surtout la très méchante blessure qu'il a fait au lancier. Le sabreur, lui semblait tout aussi envieux de tater de son style mais, tel que Craen le supposait, dès que l l'épéiste sera tomber, il n'y aura surement pas de possibilité de discuter avec sa cible. D'un mouvement rapide, le manchot dégaina une dague avec sa main gauche, s'approcha du sabreur et lui planta la lame dans la gorge en la maintenant en place

"Hop hop hop, l'ami évite de bouger ou ça pourrait te trancher la trachée et la carotide"

Craen espérait que le sabreur accepte de ne pas bouger sinon celui ci avait avoir un nouveau sourire et le manchot n'aurait plus de bouclier. Son visage barbu apparut sous sa capuche et son sourire sadique apparut en son centre.

"Bonjours Ryusei, je suis heureux de vous connaitre, moi c'est Narec, ange de la mort de mon état, ça vous fait rien si on discute quelques instants ? Je viens d'arriver et j'aimerai bien savoir pourquoi vous avez rasé un quartier de la cité"

Il est vrai que c'était une entrée en matière plutot étonnante, mais il fallait bien ça pour calmer la fureur qui s'était emparé de ce champs de bataille. Entre les mages qui disparaissent, les samurais, les squelettes, les gardes d'honneurs et pour finir les tentacules de ténèbres qui flottent autour du calèche, on peut dire que l'organisation est sans cesse changée et l'équilibre des forces modifié. Un peu de calme permettra de clarifier la situation.

Une chance de parler avec sa cible. Je ne m'étais tenté qu'une fois à l'assassinat. Si mon infiltration dans la maison avait été plutôt probante, ma façon de tuer lors d'un assassinat était encore à revoir. Mais je n'avais pas été stupide au point d'essayer de parler à ma cible. Parler dans un combat est stupide de toute manière. Parler utilise du souffle et du temps. De chose que l'on à jamais assez lors d'un combat. Qu'importe que vous vous contentiez de phrase courte ou longue, si votre mouvement n'est pas calculé pour vous laisser le temps de reprendre votre souffle suffisamment tôt pour ne pas vous bloquer en plein milieu de votre attaque, vous mourrez simplement parce que pendant une seconde vous aurez manquer de souffle. J'avais blessé le lancier à l'épaule, raclant son omoplate avec Kousaï Ookami et alors que je m'apprêtais à m'élancer pour l'achever tout en parant l'attaque à venir du sabreur, ce dernier se fait prendre en otage par une sorte de mendiant à voir son visage usé par la fatigue et rongé par la barbe. Son équipement était cependant bien trop fourni pour qu'il ne soit qu'un simple pauvre. Je lui accordait un regard tandis qu'il parlait avant de me tourner à nouveau vers le lancier. Ce dernier s'était écarté aussi bien du preneur d'otage que de moi, prenant une position manifestement défensive qui m'empêcherait d'avancer vers la calèche sans le tuer. Mais il semblait aussi bien décider à m'empêcher d'empaler ce Narec et le sabreur d'un seul mouvement. Ce qui m'aurait pourtant grandement simplifié la vie.

Je n'avais donc plus qu'à m'occuper du lancier. Mais cela resterait complexe tant qu'il ne m'attaquerait pas car à cette distance j'avais plus de chance de me faire empaler en approchant que de réussir à passer sa garde. Tout l'atout d'une lance se comprends quand on se trouve du mauvais côté du manche. J'avais l'avantage d'être capable d'utiliser deux armes en même temps, je pouvais donc m'en servir pour dévier sa lance et passer sa garde tout poussant les muscles droits, probablement affaiblit par la douleur de la blessure. Du moins je l'espérais, ce serait un avantage non négligeable. Je pouvais aussi me tenter à quelque chose de plus risqué mais curieusement, les chose plus risquées m'avaient jusque là plutôt bien réussies. D'un déclic, je libère le fil de Kevlar dans la garde de Kousaï tandis que mes pieds effectuent un mouvement trop rapide pour être naturel. Je n'utilise pas plus de chi que le peu que j'utilise naturellement. Cela me rends de toute manière plus rapide que la plupart des hommes. Je tournoie sans lâcher mes armes et lorsqu'un tour complet est venu, un éclair jaillit. Mes bras ne brillent pas mais les tatouages scintillent même sous les bandages. Kousai Ookami s'enfonce dans la chair. Soixante centimètres d'acier qui transpercent le torse d'un sabreur qui ne peut plus assurer de garde alors qu'une lame se tient sous sa gorge. Soixante centimètres d'acier qui transpercent un poumon et m'assure qu'il ne pourra plus tenir. Je plonge mon regard dans celui de ce Narec. J'ignore si la lame la touchée lui aussi. Ce serait une bonne chose. Si ce n'était pas le cas, ce ne serait pas important.

- Merci.

Je tire sur le fil de Kevlar et fait revenir à moi Kousai Ookami alors qu'une gerbe de sang s'échappe de la blessure du sabreur, reprenant la garde en main. Je n'avais pas besoin d'en dire plus. Je n'avais rien à ajouter. Grâce à cette prise d'otage, j'avais mis fin à la vie du sabreur qui, n'étant pas blessé, était le plus dangereux si il venait à être relâché. De plus, maintenant, si j'avais envie de tuer ce Narec, je pourrais le faire plus librement, le lancier n'aurait aucune raison de l'aider à me combattre et encore moins de le protéger. Il n'avait plus qu'à me dire vite ce qu'il avait à dire qu'à quoi qu'il dise, après je devrais tuer ceux qui me barraient la route pour atteindre la calèche qui s'élevait peu à peu dans les airs.

Un pied, il tourne, le chi, une vitesse inconcevable que rie n’arrête, une lame qui d’un bruit métallique semble exploser sous l’impacte et le lancier se retourne alors que le sabreur qui affrontait FuLa dégage une lame du sol en lançant son épée briser par-dessus sont épaule. D’un simple mouvement le lancier se mêle à la dance de FuLa qui se retrouve contre trois adversaire alors que l’idiot à tuer un de ses allier en le paralysant face à Ryu mais qui sait l’homme qui sortira de cette mêler si rapide qui tournoi autour du jeune voleur au sourire graver sur son visage enfantin. Qui sais si le lancier blessé ne laissera pas place à un sabreur acharner ou à celui qui tient la hache …

Ryu est seul face au mendiant et derrière eux la calèche s’envole un peux plus loin dans ce battement de cœur qui fait que l’action n’est perceptible que par ceux qui la connaisse ou qui ont assez de maitrise de leur arme pour voir entre les souffles. Le temps c’est encore arrêter.

Là-bas, plus loin Alkor fait un signe de tête à l’homme. Ils sont bien trop loin et face à la muraille de mort il n’arrivera pas à temps. Tout est entre les mains de Ryu et de FuLa à présent … Que leur combat soit beau car ils ne pourraient intervenir. Seul le tas d’os rappelle que l’Ours lui aurait été assez prêt si … une larme contre sa joue il continu à affronter ceux qui lui on tout prit dans l’espoir que cela s’arrête enfin et que le sourire qu’il a toujours connu sur les lèvres de celle qu’il aime revienne … il combat avec rage et volonté, il combat avec le Chi, il combat.

Un sourire, un peu plus haut, perdu dans les pierres, dans les hauteurs, sur les toits, rien n’est perdu mais tout est expiable, une vie comme un souhait … Le tout est de savoir où le reste se danse… Lui aussi entre en mouvement.

Spoiler:

Protégée par les deux hommes, Maëlys était entrée dans la maison, puis dans les souterrains. Après avoir bataillé quelques secondes pour allumer une torche, elle commença à guider ses compagnons, d'un pas vif, marmonnant ses définitions herboristiques, s'arretant par moment. lorsqu'elle sentit une main sur son épaule, elle sursauta, avant de se dégager vivement, et d'accélérer le pas, obligeant Ezechiel et Arkal à en faire de même. Ezechiel qui résumait la situation à Arkal, occasionnant un "on l'était pas déjà à l'origine?" maugréé par la petite guérisseuse, avant qu'elle ne tourne à droite.

Arkal se présenta comme un touche à tout. A la fois guerrier, rodeur, un peu mage par ses pouvoirs (elle grimaça d'ailleurs en voyant le bras couvert de flammes, ce n'était pas ce qu'elle appellerait normal). Les demis dragons n'étaient pas chose connue de la jeune guérisseuse, mais les dragons.. Dans les histoires ils n'avaient (et c'était un euphémisme) pas bonne réputation...

"Nouvelle lune dans quelques jours, je crois, sinon... On arrive..."

Heureusement que la demoiselle l'avait précisé, parce que dans la lumière de la torche, on ne voyait qu'un cul de sac... Les sourcils froncés, la jeune guérisseuse examina les alentours, et commençait à se demander si elle ne s'était pas trompée quand elle eut l'idée de lever les yeux. Une trappe se trouvait là. La rouquine fit jouer le loquet de la trappe... Et poussa un cri de surprise et de peur en voyant la trappe tomber, ainsi que les pierres qui étaient dessus... Les gonds, bien abimés par la chute des objets précédemment cités n'avaient pas résistés à la supression de l'un des appuis, et l'ensemble s'était écroulé dans un nuage de poussière et un bruit de tonerre. Heureusement pour la guérisseuse, elle n'était pas directement dessous, sinon elle aurait été applatie comme une crèpe!

Toussant et pleurant, la fillette attendit que le nuage se dissipe, avant de voir deux choses: Un, c'était un miracle que tout ne se soit pas effondré sur eux, vu le nombre de gravats qu'il y avait autour de la trappe en équilibre plus ou moins stable, et Deux, c'était vraiment le merdier aux alentours, elle n'avait qu'à tendre l'oreille pour le savoir.

"Euh... J'vous laisse passer devant, hein?"

Oui, elle n'était pas rassurée. Et alors? Franchement, la prochaine fois qu'elle tombait sur un type qui lui proposait de rejoindre la résistance, elle se tirait à l'autre bout de la terre... Surtout que si avec le fracas qu'ils avaient fait, on ne les entendait pas...

Invité

De la violence, toujours de la violence, c'est vraiment dommage de vouloir se massacrer alors que ce samurai n'avait pas la moindre idée de ce que Craen faisait là. Mais ce n'est pas comme s'il n'avait pas prévu de voir son "interlocuteur" devenir agressif, tout ceux qui se trouvent sur un champs de batailles sont toujours avide de sang ... peut être y a-t-il un rapport entre le lieu et l'état d'esprit des gens ... Je pense qu'une étude devrait être faite sur ce sujet. Mais le fait est que ce Ryusei avait le sang chaud. Soit Craen savait réchauffer le siens bien vite. Alors que l'épée du samurai transperçait le torse du sabreur, Craen pivota sur la droite pour cacher totalement ses mouvements aux combattant de Hu-Bei. La rotation étonnamment fluide du voleur avait accumulé une inertie qui permit à sa lame de partir de sa main gauche comme un éclair droit vers son nouvel adversaire.

Il faut dire que l'attaque de Ryusei avait été risquée, très très risquée même étant donné qu'il avait laché son arme. Certes, l'arme n'était pas bien loin grace à un filament, très malin d'ailleurs, comme quoi Craen n'était pas le seul à utiliser ce petit truc pour éviter de se retrouver à cours d'acier, mais le fait même de tirer cette lame ouvrait sa défense de manière étonnante. Toutefois, le voleur savait très bien qu'utiliser mal une telle ouverture pourrait lui couter la vie. Le premier idiot aurait lancé sa lame dans le torse mais, dans la position du samurai (de profil) il n'aurait pas réussi à toucher qu'un poumon, un intestin ou le bras, qui ne sont pas des particulièrement mortel dans un combat. En plus, il suffirait que le combattant soit un tant soit peu agile pour qu'il esquive et que la lame ne le touche pas. Non non, il y a bien meilleur cible lorsqu'on doit neutraliser un ennemi surtout contre quelqu'un basant autant ses capacités de combats sur des techniques de combats discipliné, les pieds par exemple.

Dans un combat, les pieds sont de loin les membres les plus importants chez un guerrier. En plus de définir la rapidité de leur possesseur, ils influence aussi sur les esquives, la détente et la puissances des appuis. C'est grace à eux que le corps humains baisse son centre de gravité pour le rendre plus stable et apte à tirer un filament tendu pour ramener un sabre dans la main de son propriétaire. C'est donc droit vers les jambes que la lames fonçait. Les jambes ? Bien sûr que Ryusei en avait deux mais les deux était presque parfaitement alignée ce qui voulait dire deux chose c'est qu'il avait beaucoup de chance de blesser le samurai à l'endroit le plus stratégique du corps humain. Si la lame ne le touchait pas. Tant pis, ca ferait au moins baisser ses yeux assez longtemps pour pousser le sabreur, totalement sous le choc du l'empalement, droit vers Ryusei pour obstruer sa vision et le transformer en obstacle

Finalement, Narec ne s'intéressait pas tant que cela à pourquoi un quartier de Fentaeris était entièrement ravagé. Il souhaitait bel et bien ce battre ou du moins n'avait pas considéré la lame plantée au travers du sabreur comme une invitation à la discutions. Cela aurait pourtant put en être une. Il est désagréable de parler à quelqu'un au travers d'un obstacle, portes, fenêtres, otages. Mais de toute façon cela m'arrangeait puisque cela avait, semble-t-il, convaincu le lancier qu'il aurait plus sa place en essayant d'avoir FuLa. Je ne m'inquiétais pas pour lui, un Buggïn tel que lui était peut-être un voleur mais c'était aussi un combattant d'exceptions. Il saurait composé avec trois gardes. De toute manière lorsque j'en aurais finit avec ce Narec, il ne sera plus question de le laissé seul contre trois. Mais en attendant le mendiant ne se laisserait apparemment pas tuer. Un éclat et il projette une lame. Très bas. Je m'écarte sur le côté et laisse la dague se planter dans le plancher alors qu'il jette sur moi le sabreur encore en vie mais parfaitement amorphe. Je prends appuis sur mon pied gauche, pivote et frappe en plein torse, projetant le sabreur dans l'autre sens et le retournant à son envoyeur.

L'attaque de cet homme était simple, prévisible et pas très rapide et dans la manière dont il avait propulsé le blessé, je trouvais que cela manquais de force. Il était improbable que cet homme soit à la solde des Pjeyhs. Il avait prit en otage l'un des hommes qui leurs obéissait, permettant sa mort et venait maintenant m'affronter mais ne semblait pas particulièrement fort. Les Pjeyhs savaient probablement que j'étais le Général de la résistance. Il n'aurait pas envoyé un humain comme les autres ce battre contre moi. Pas un seul du moins. Pas si ils voulaient m'abattre. Alors quoi ? Il était là pour me faire perdre du temps ? Pour me tester ? Non, définitivement il n'obéissait pas aux Pjeyhs mais il est probable que cela fasse effectivement partit de ses buts de me faire perdre du temps. Il avait peut-être un intérêt à cela. Quoi qu'il soit il ne m'intéressait pas mais au vu de la prévisibilité de ses attaques, je me trouvais assez aisément le temps d'y réfléchir tout en le combattant. Je n'avais d'ailleurs pas prit l'initiative de mener un assaut. Le manque de temps dont je faisais l'objet ne devais pas me pousser à me précipiter sans réfléchir. Si ce Narec n'avait rien fait de très impressionnant jusqu'à présent, il pouvait cacher quelque chose après tout. Ce ne serait pas la première fois qu'on me tendrait un piège.

Invité

Et un piège, un ! Il faut toujours se méfier d'un obstacle mouvant, on sait jamais ce qui peut se cacher derrière, un couteau, une flèche, un mec qui a deux couteaux dans sa main gauche arrivant juste assez près pour rendre ses lancers difficile à dévier et assez loin pour forcer le samurai à faire un pas pour essayer de le trancher. Craen savait qu'il ne disposait pas d'un avantage technique face à l'un de ces samurais du peuple Hu-Beï, mais quand bien même ils restaient humains. Même s'ils sont capables d'avoir un souplesse de serpent, une agilité de chat et une force d'ours, ils ne pouvaient prévoir ce qu'ils ne pouvaient voir. C'était là la chance de Craen, le surprendre pour le blesser afin de remettre les capacités de combat à égalité. Et puis, d'après ce qu'il avait cru voir, Ryusei venait de vivre une bataille contre des morts vivants, il n'était donc pas au mieux de sa forme, fort heureusement.

C'est donc au moment où Ryusei frappait le sabreur que Craen se décalait. Ses mains cachés dans sa cape jusqu'au dernier moment pour maintenir l'attaque aussi surprenante que possible. Sa main droite ... enfin son avant-bras doit plutot, au contraire, se sert littéralement de la cape pour camoufler les mouvement de son corps et rendre leur lecture plus difficile. C'était quand même dommage d'en arriver là simplement parce que ce mec était un psychopathe qui ne savait que tuer et tuer encore un peu. Peut être qu'il faudrait apprendre à ces bourrins les biens faits de la diplomatie, enfin, si celui ci mourrait, il restait toujours le dénommé Alkor pour discuter. Et puis, après il faut dire que la puissante reine des ténèbres n'avait pas exposé de date limite à cette opération. Si ce Ryusei était trop fort pour Craen, il aura tout loisir de préparer un plan cette fois et non pas de devoir improviser sur un champs de bataille plein de squelette de samurais de chevalier et autres truc bizarre

Je frappe dans le torse du sabreur qui part en arrière et se retrouve propulsé au milieu des squelettes. Rapidement, alors même que mon pied se pose sur le torse du sabreur pour délicatement l'envoyer à une mort certaines, Narec se décale et d'une main gauche habile propulse sur moi deux couteaux dans un éclat d'acier. Une telle attaque était rusée assurément. Mais définitivement pas assez rapide pour être efficace. Mes appuis étaient trop récent pour que j'effectue une acrobatique esquive, je pouvais cependant dévier deux couteaux assez aisément. Je connaissais ce genres d'attaques. Elles avaient déjà risquées de me couter la vie une fois. Face à Aifu du Clan de la Mante. Ce qui m'avait conduit à devenir le second du Souffle Gris. Les couteaux étaient tout deux envoyés par le même lancé. Donc même puissance, même trajectoire mais avec le léger décalage qui impliquait la présence de deux gardes dans une seule main. Un éclat d'azur passe dans mon bras gauche, je suis plus rapide que lui mais je reste humain. Je ne pouvais me targuer d'intercepter naturellement des couteaux lancés sur moi. Il ne me fallait cependant qu'un éclat qui disparaitrait aussi rapidement qu'il était apparût. L'acier frappe l'acier et les couteaux s'en vont choir sur le pavés ravagés de Fentaeris.

L'azur une nouvelle fois. Il était à deux pas de moi. C'était une distance bien insuffisante si il avait l'intention de me forcer à m'y cantonner. Une distance rapidement franchie car elle n'a besoin de ne l'être qu'à demi. Trop rapide pour un humain qui n'a pas apprit l'art du chi. Trop rapide pour un humain dont la folie oublie lui fait oublier ce qu'il défie. Je n'étais pas seulement un homme armé d'armes exceptions forgées sur des flots de sang. J'étais le Loup de Ming-Chè, le Général de la résistance et peut-être la seule personne encore capable d'atteindre Vylris. Alors je n'allais pas laisser s'interposer un misérable lanceur de couteau entre moi et la promesse que j'avais faite. L'azur à brillé pour me permettre de m'approcher. L'azur brille encore alors que Reikon Tsuki frappe droit sur Narec. Il ne pourra pas l'éviter. Y survivre oui. L'éviter non. Reikon Tsuki s'était dressée au-dessus de l'épaule droite de Narec, reflétant, à la faveur d'un angle hasardeux, la lueur malsaine de la calèche de Vylris Pjeyhs. La lame descendra, si elle n'était pas arrêtée elle trancherait peau, chair et muscle de l'épaule droite à la hanche gauche tandis que l'éclat du loup brillerait.

Invité

Les réflexes de ce Ryusei était étonnant de même que sa maitrise du sabre. Les légendes étaient donc vraie, ils étaient capables de parer des projectiles avec leur lames et cet lueur azur qu'il avait déclenché était surement l'énergie que ces guerriers possèdent : le chi. C'est une chose vraiment étonnante et d'une utilité certaine. Une utilité telle que Craen se disait qu'il serait peut être bien de l'apprendre un jour. Certes la ruse était bien utile mais elle nécessité une préparation constante et une maitrise de tout les facteurs pour bien manoeuvrer sont ennemi. Le rythme de ses attaques, ses cibles, sa précision, ses capacités physiques, tout devait être mesuré et apprécié pour bien comprendre où se trouvait la faiblesse. Chez ce Ryusei, il faut dire que la ruse permettait de le pousser dans ses premiers retranchement qu'est l'utilisation du chi. Ce chi le rendait plus rapide et plus précis, et surement plus fort, mais pour l'instant il n'avait fait que répondre à des attaques et n'avait surement pas pu apprécier tout l'éventail de petits cadeaux à ma disposition, mais si j'en parlais ca ne serait plus une surprise.

En cet instant, Ryusei avait été assez titillé pour se lancer à l'attaque, et quelle attaque. La vitesse de sa course, le bruit de sa lame fendant l'air, cette lueur azur qui jaillissait de son bras, l'image même de cette attaque était de loin la chose la plus belle que Craen avait pu voir depuis bien des années. Qui sait, peut être lui aussi avait il était un ange de la mort jadis ? Non vraiment il faudra vraiment que le voleur apprenne cette technique, ne serait ce que pour le style. Mais l'heure n'était pas à l'appréciation, plutot à la survie, voir à la victoire avec un peu de chance. Quelle victoire ? Et bien celle de la ruse bien entendu. Car bizarrement, Craen ne bougea pas quand le samurai lui fonça dessus. Sa main valide grande ouverte, se rabattant vers sa prothèse de bois qu'était sa main droite. Il eut le temps de prendre une grande inspiration avant de placer ladite prothèse sur le chemin de la lame de Ryusei. Le choc fut rude, Craen a même fléchi sous le poids de l'attaque. Mais contre toutes attente, la lame ne fit que froler l'épaule Craen. Comment un simple morceau de bois avait il pu stopper cette lame ? Etait ce du bois magique ? Est il traité avec une technique magique ? Rien de tout cela. La seule chose qui avait fait que le bois n'avait pas été découpé comme du beurre avait été la présence d'une lame d'acier en son coeur.

Un petit sourire s'afficha sur le visage de mendiant de Craen. Sa main gauche se refermant sur la prothèse en la serrant bien assez fort pour empêcher la lame du sabre de Ryusei de sortir de son étreinte alors que son moignon s'en décrochait pour en faire sortir une bonne quinzaine de centimètre d'acier. C'était son arme préférée et aussi la plus inattendue. Il y avait peu de chance que son adversaire s'attende, d'un, à ce que la prothèse tienne le coup à son attaque et, de deux, que celle ci soit une arme. Sa lame sortie, il la fit fondre sur la cuisse de son adversaire pour lui lacérer un tendons, toucher son artère fémorale ou simplement le faire souffrir assez pour le désarmer. De toutes manières, dans cette posture, Craen avait un total avantage par rapport à son adversaire. Il était à très courte portée, l'arme de son adversaire était quasiment neutralisée et si l'adversaire décidait de lacher son arme, il aura un adversaire de force égale en face de lui. Que demande le peuple

L'attaque est parée. Cela ne m'étonnait pas vraiment. La surprise quant à cette prothèse de bois et d'acier était complète cependant. Premièrement, j'ignorais qu'il était manchot. Même si je n'avais pas vu sa main, je n'avais aucune raison de croire qu'il l'avait perdue. Ensuite je ne savais même pas qu'il disposait d'une telle prothèse et encore moins qu'elle recelait une lame dissimulée à l'intérieur. C'était astucieux d'une certaines façon. Contre un adversaire dont l'arme était un katana de cent-vingt centimètres, une arme à courte portée était très efficace si l'on avait réussi à bloquer la lame. Mais il fallait avouer que je ne cherchais pas vraiment à m'en dégager. Alors que la lame de Narec fondait sur ma cuisse, perçant ma chair et laissant paraître mon sang, je souriais malgré la douleur.

- Maintenant, tu meurs.

L'éclat du loup. Kousaï Ookami avait tournoyé. C'était une arme courte en comparaison avec Reikon Tsuki puisqu'elle mesurait soixante centimètres de moins. De plus, pendant ma dernière passe d'arme, elle était restée parfaitement libre. Un détail, une innatention et c'était la mort durant un combat. La lame passe au-dessus de mon bras droit et entre dans le torse de Narec avec le bruit famillier d'une chair crue et saignante que l'on découpe. Je n'ai pas touché la colonne vertébrale mais j'ai peut-être brisé une côte sur le passage de la lame. Peut-être le poumon ? Mais pas le coeur, trop sur ma gauche donc trop à sa droite. Toujours est-il que avec une blessure béante au milieu du torse, je le voyais difficilement me tenir tête encore très longtemps. Certes j'avais cette blessure à la jambe mais il n'avait pas touché d'artère puisque, malgré le sang qui coulait, le flot n'était pas si important que cela. Et si Narec avait planté un poignard, mon arme avait passé un peu plus de trente centimètres d'acier à l'intérieur de son corps. D'un mouvement je dégage Reikon Tsuki, prêt à lancer une nouvelle attaque au cas où il se déciderait à ne pas laisser ma jambe malgré la mort qui s'approchait de lui à grand pas.

Invité

L'attaque avait portée et la lame était encore dans la cuisse du samurai, mais Craen avait du ouvrir ses défenses et une lame s'y était engouffrée pour me transpercer le torse. La douleur avait été à peine perceptible à cause de l'adrénaline, mais sa poitrine était lourde, sa respiration plus difficile. Quelque chose s'engouffrait dans ses poumons petit à petit mais pas assez rapidement pour le forcer à abandonner aussi près du but. Encore plus après que ce psychopathe lui ai dit de mourir. Non mais sans blague ? Comme s'il pouvait demander aux gens de mourir comme ça, à cause d'une simple petite lame dans sa poitrine. C'est pas comme si c'était sa première blessure dans le torse et jadis il avait survécu à deux carreaux dans ce même poumon sans en mourir ... bon il avait presque passé l'arme à gauche, mais il n'était pas mort. D'autant plus que dans sa position était meilleur que celle de son ennemi, il était à portée de combattre, sa main gauche tenait toujours la prothèse bloquant son sabre et ses armes à très courte portée réduisait la force de son ennemi. Il fallait donc passer à ce qui serait surement ses dernière offensives

"On dit s'il vous plait"

D'un mouvement bref, Craen remonta sa lame de moignon pour la sortir de la chair, découpant autant de chair de sa cuisse que possible avant que la lame ne se brise dans la plaie, ca va faire mal. Son bras droit était alors libre pour parer ce foutu Wakizashi. De plus il y avait une facon de faire une pierre deux coup grace aux lames dépassant de son coude. Alors que son bras était armé, il avança légèrement pour envoyer coude droit vers la gorge de Ryusei, lui faisant gouter légèrement à l'acier de cette petite lame. La situation alors totalement immobilisé Craen décida de profiter de cette ambiance ... euh comment dire ... "intimiste" pour discuter avec son adversaire :

"Ca te dis pas qu'on dise match nul et qu'on discute ? J'ai pas franchement envie de te tuer"

Il faut dire que le gout de sang que Craen sentait dans sa bouche ne lui disait rien qui vaille

Nous courrions dans le souterrain. Un demi-dragon ? Rien que ça ? En tout cas si son âge lui avait apporté suffisament d'expérience, j'espérais qu'il ait connu celles de la guerre car c'est une expérience unique... Néanmoins il m'avait plus l'air d'un voyageur solitaire loin de son foyer que du béligérant massacrant les mort-vivant à la pelle. Et bien il faudra qu'il improvise parce qu'après les derniers évènements, celà m'étonneraient que l'on soit en supériorité numérique à l'arrière. Loin de là...

Nous arrivons à une sorte de trappe. Dans la pénombre des tunnels, j'entend soudain un éboulement, puis la lumière blafarde qui semble provenir d'une trappe au dessus de nous. Pour une entrée en matière, c'est réussie. De toute manière, les bruits de la bataille résonnent alors. Des sortilèges, des cris dans une langue étrange, le bruit de l'acier qui fend l'os ou qui rebondit sur des boucliers magiques. Le cri de la guerre, si terrifiant et particulier, emplit tout entier notre tunnel. Je tente un coup d'oeil par la trappe. Nous sommes dans l'enceinte d'une maison dont le plancher du premier étage s'est effondré par endroit. Le rez-de-chaussé est quant à lui en état malgré les nombreux gravat qui jonchent le sol. Bien notre approche sera dissimulée. Je me tourne alors vers Maëlys et tente de prendre une voix la plus sereine et rassurante possible:

-"Tu en as déjà beaucoup fait. Va te cacher quelque part en lieu sur. Mais s'il te plait attend nous. Si ça tourne au vinaigre, on reviendra ici pour que tu nous guide. Si c'est autre chose, et bien va te cacher dans les tunnels... On compte sur toi !"

Cette jeune fille en avait déjà beaucoup fait. j'ignorais quelles étaient ses motivations, mais il était clairs que la peur les faisaient faiblir... Inutile de lui en demander plus car la place d'une jeune fille comme elle n'est pas à la guerre... Je monte en faisant un signe discret à Arkal. La porte de la maison était fermé, nous étions dans une grande pièce poussiéreuse ou les volets laissés transparaitre une bien faible lumière.

Soudain, la porte principale vola en éclat. Dans un bruit infernal, un cadavre enflammé traverse la porte et la pièce... Un hurlement, une chair qui se transforme en cendre en un instant... Mort-vivant... Je me place près d'une fenêtre et jette un coup d'oeil au dehors.

Spoiler:

Un groupe de résistant, je dirais pas plus d'une quarantaine, est encerclé. Ils sont à moins de cinquante mètre, mais entre eux et nous se dresse plus d'une centaine de mort vivant, des magiciens habiles qui génèrent de nombreux boucliers et (et mon visage angélique s'illumine alors d'un sourire carnassier) la femme sombre.

Bon première chose, l'isoler du reste des troupes. J'ai repéré qu'elles pouvaient se nourrir du corps des morts pour se revigorer. Ensuite avertir Arkal de ses pouvoirs:

-"Tu vois cette femme là bas aux long cheveux d'ébène. Et bien c'est une créature étrange et extrêmement dangereuse. Elle semble mener l'assaut, je te propose d'en faire notre cible. Je l'ai déjà rencontrer tantôt. Cette créature craint la lumière et le feu, du moins je le suppose. Mais attention car elle peut étendre ses doigts et ses cheveux à volonté, les transformant en arme. On va l'amener dans la maison, on sera moins à découvert. D'autant que si des mages lui viennent en aide -par l'utilisation de bouclier par exemple- on aura aucune chance."

Ce combat risquait d'être complexe, mais vu notre position nous avions l'avantage de la surprise. Les murs de pierre de la maison nous protégerai de l'extérieur pendant un moment, on pourrais se consacrer tranquillement à l'éliminer.

Elle ne porte pas son attention vers moi, elle est trop occupé par les puissant guerriers qui forment ce dernier noyau de résistance. Formidable. Autant mettre le paquet. J'allais être à bout de souffle un instant mais tant pis, une occasion aussi belle ne se rate pas.

Montre que l'épée est forte, pars en chasse ange de papier ... Les mots de mon Roi résonnent et m'insuffle le courage et la détermination. La carte de la Tour de la destruction apparait puis disparait dans un souffle. Un petit angelot grassouillet et souriant apparait alors dans l'embrasure de la porte. Il rayonne d'énergie et s'envole aussitôt. Une trajectoire parabolique. Il file droit vers la femme ébène à une vitesse ahurissante.

Une puissante détonation, une déflagration de lumière et d'énergie. D'un rayon de six à sept mètre environ, l'explosion est puissante et dévastatrice, faisant voler en éclat les mort-vivant et les mages qui ont un peu négligé leurs boucliers. Les résistants l'auront certainement vu, et celà leur redonnera courage. Mais le but était tout de même la femme ténébreuse il me fallait l'isoler, je l'avais certainement durement endommagé avec cette attaque et j'espérais l'avoir durement blessé. Le contre-coup me frappe alors, je suis soudain à bout de souffle mais ce n'est pas fini. En réalité, celà ne fait que commencer. Il est certain que cette créature avait garder un gout amer de notre dernière entrevue, et nul doute qu'elle voudra résoudre ce problème personellement. Je suis donc bien en vue, à quelques mètres de la porte à l'intérieure de la maison, rapière tiré mais le souffle déjà court...

Après être passé par la trappe qui avait fait un bruit assourdissant à son oreille, Ezechiel lui avait expliqué que la femme aux cheveux noirs comme le jais devait être leur cible numéro un... Tant mieux, comme ca ils sauraient quoi faire. Les soldats pourraient se débrouiller contre les simples morts si une partie des mages étaient contre les nouveaux venus, et venir leur porter de l'aide ensuite.

Les phrases d'Ezechiel avaient fait réaliser à Arkal que si la femme craignait le feu, la chair en putréfaction était également fort inflammable. Une idée germa alors dans son esprit.

À ce moment, son compagnon exécuta une attaque magique plutôt puissante, qui l'éblouit sur le coup. C'était donc un magicien... super, un allié de valeur qu'il avait. Une fois l'éblouissement disparu, il rengaina son épée et sortit son arc. Il lui restait quatorze flèches dans son carquois. Il en avait perdu plusieurs... Toutefois, les dites flèches avaient quelque chose de spécial. Elles étaient plus longues que des flèces normales, et les pointes de fer étaient trempées dans un liquide inflammable. Des flèches faites spécialement pour lui par les Elfes...

Il se plaça devant le magicien arcanique, pour pouvoir le protéger en attendant qu'il reprenne son souffle, et sortit la première flèche de son carquois. Alors, il activa le pouvoir de son bras, serrant les dents face à la douleur qui émana de son bras quand des flammes sortirent du bout de ses doigts. Une toute petite flamme, loin de la puissance maximale que son membre pouvait déployer, mais quand même très douloureuse... Le feu parcourut le maigre chemin de liquide sur la hampe du projectile, pour enflammer la pointe. Aussitôt, Arkal lança sa flèche vers un mage à droite de la femme, qui avait ouvert sa garde après l'attaque d'Ezechiel. L'ennemi reçut la flèche entre les deux yeux pour s'effondrer enflammé.

Le demi-dragon encocha une autre flèche avec le même procédé, se mit en joue et se prépara à tirer. Les Elfes lui avaient appris comment. Viser, prendre tout le temps nécéssaire pour viser. Ensuite, ressentir la cible, s'isoler du monde entier pour qu'il n'y ait que celle-ci et la flèche. Finalement, dans un soupir, tel le souffle d'agonie de la victime, laisser le projectile danser avec la mort... Un art qu'il avait toujours apprécié. Exécutant les gestes en même temps qu'il se récitait cela dans sa tête, il laissa sa flèche partir, espérant qu'elle atteigne mortellement la femme. Chose fort peu probable vu les pouvoirs qu'Ezechiel lui avaient cités plus tôt. Toutefois, si la puissante magie de son compagnon n'avait pas déjà attiré l'attention de l'ennemi, maintenant c'était fait.

Ezechiel, ca va? Je vais essayer d'éliminer le plus possible de sous-fifres ennemis, pour qu'on en aie moins sur le dos. Les soldats vont probablement nous aider en les attaquant de l'autre sens, je les vois d'ailleurs qui commencent à s'activer. La femme ne tardera probablement pas à venir. En attendant, conserve tes forces pour ta magie des arcanes, on en aura probablement besoin contre elle...

En disant ces paroles, il avait décoché une autre flèche en direction d'un mort-vivant téméraire qui s'avançait vers eux. Chaque nouvelle flamme qu'il générait le faisait souffrir, mais pas encore au point de le ralentir.

*Plus que onze flèches...* pensa-t-il.

Le fouet atteint le chef des chevaliers en même temps que le vampire. Le cri de douleur du premier faisant écho au hurlement d’une liche millénaire. Et alors que le vampire savoure sa victoire, le cœur du chef des chevaliers du Stolenmark dans la main, une aura rouge transperce les rangs des deux camps pour détruire le vampire, le transformant en cendres.

- Tu étais cendres et tu redeviens cendres… Quel joli cycle ! A qui le tour ?

Les ongles et les cheveux de Khalinombre sont toujours en train de ramper au sol, traquant les armes afin de les jeter à pleine puissance vers le petit groupe de survivants à la vague nécromante. La concentration de la créature des ténèbres est sur les survivants : les dernières proies de la zone. Alors qu’il s’apprête à passer à l’attaque, une de ses tentacules est détruite puis une autre et encore une autre, selon une trajectoire parabolique. Ombre se retourne juste à temps pour voir une vieille connaissance lui foncer dessus, l’angelot de lumière arrive et s’apprête à exploser. L’un des appendices d’Ombre se relève, un cadavre empalé dessus et s‘interpose entre l‘angelot et Khalinombre, qui ferma les yeux et annula tous ses sens de Traqueur. La détonation retentit dans le petit matin, couvrant les bruits de la bataille. Ombre est projeté plusieurs mètres en arrière, tous ses appendices ténébreux détruit par la soudaine explosion de lumière.

Lorsqu’il se relève, le sang bat à ses tempes pour la première fois de son existence « humaine ». Il ne s’était pas fait avoir par cette attaque une mais deux fois… En se relevant, un mort-vivant proche de lui s’enflamme, une flèche plantée dans le front. La haine bout à la vue de la proie à la magie de foudre… Les sens du Traqueur s’active et une deuxième vie fait sont apparition dans le même bâtiment, ainsi qu’une troisième vie, cachée au fond de la bâtisse. La voix de Khalina résonne dans l’aurore.

- Deux mages avec moi. Un place un bouclier autour de nous trois et le second fait exploser cette maison là-bas…

Alors que les deux mages sortent des rangs, une seconde flèche est tirée, cette fois en direction de Ombre. Une aile pousse dans le dos de l’invocation et intercepte le projectile dans sa course. L’aile change de forme et prend la forme d’un arc avant que la flèche soit renvoyé vers son propriétaire par une main de ténèbres.

Dans le même temps, les mages se sont positionnés deux pas en retrait, à la droite et à la gauche d’Ombre. Celui de droite incante et un bouclier verdâtre fait son apparition autour des trois partisans Pjeyhs. Le mage de gauche incante un peu plus longtemps et lance son sort vers la demeure. Une aura verte couvre la distance les séparant de la maison en quelques instants. La demeure rayonne un court moment avant que la charpente ne commence à pourrir à vue d'œil. Quelques secondes plus tard, elle s’écroulerait sur les occupants de celle-ci.

Pendant ce temps, les ongles et les cheveux de Khalinombre ont repoussé et se remettent à serpenter au sol. Mais cette fois, ils s’entrecroisent en plusieurs endroits. Lorsque les occupants de la maison sortiront afin d’échapper à l’effondrement, ils se retrouveront à quelques pas de la toile tissée au sol par les appendices ténébreux de Ombre.

- Venez voir Ombre dans sa toile, misérables insectes.

L'acier froid sur ma gorge et la chaleur du sang qui se répand sur la cuisse. Les kamis me soufflaient que rien de vital n'avait été touché. C'était pourtant suffisamment douloureux pour le faire penser. Ça me rappelais presque les premiers jours de mon indépendance. Une souffrance atroce, qui brûlait mes bras pour se répandre sur moi tel un feu qui s'alimenterait de chaque chose qu'il toucherait, air, eau, terre, tout. Une souffrance qui brûlait jusqu'à mon âme et mon esprit, consumant toute pensée qui n'était pas tournée vers la douleur, ne laissant que la carcasse brûlée d'un honneur qui ne pouvait exister en de tels instants. En fait non, cette lame restée dans ma cuisse et sa course n'était pas une douleur comparable. Elle semblait bien moins réelle, il me suffisait de sentir mes tatouages sur mes bras pour me le rappeler. C'est alors qu'il me propose de discuter. Je souris. Un sourire qui révèle des dents humaines pour les yeux, des crocs pour l'âme. Un sourire venu des parties sombres de mon âme. Un sourire né de ma souffrance et de la souffrance autour de moi. Je souris tandis que les loups hurlent dans le lointain.

- Oui discutons, et prenons notre temps. Combien de temps crois-tu pouvoir survivre à une telle plaie sans qu'elle ne soit soignée ?

Le sang venait abondamment de la plaie, pas autant que si j'avais touché un organe vital ou que si j'avais tranché une artère, mais cette côte brisée avait également fait son lot de dégâts aux chairs alentours. Une cautérisation stopperait facilement les saignements. Mais combien de temps pour trouver du feu dans une armée qui arbore l'élément de purification originelle ? Les hurlements des loups ne sont que pour moi. Ils sont ceux de mon âmes, de mon esprit et de mon corps réunit. Pourtant les loups sont cinq. C'est la meute. Je pose la main sur la tête de l'alpha et passe les doigts dans son pelage soyeux tandis que ses yeux jaunes rencontrent les miens. Un sourire. Le sourire d'un loup. Ni bon ni mauvais. Alors une violente lumière. Issue de mes entrailles même, la lumière jaillit et devient un carcan d'azur autour de ma gorge, repoussant la lame tandis que sur mes bras, deux loups hurlant se dessinent au travers des bandages. Je lâche alors Reikon Tsuki et laisse la lame tomber au sol tandis que ma main droite vient rejoindre la garde du wakizashi. Plus vite que Narec, plus vite que ses mains ou sa main. Kousaï Ookami traverse une nouvelle fois la chair mais sa course ne s'arrête pas. Organe, os et chair, tout y passe tandis que le flot de sang s'accentue rendant vêtements, et peau écarlate. L'éclat du loup s'arrête alors que les intestins découpés de Narec s'évident sur mes pieds. Mes à son coudes une lame qui se plante dans ma cuisse gauche jusqu'à la "garde", amplifiant l'écoulement de sang et son corps tirant la lame comme un effort mortem pour me blesser d'avantage. J'obéis à la douleur en me mettant à genoux pour ne pas laisser la blessure s'accentuer et tire la lame hors de ma chair, mes bras tremblant légèrement sous l'effet de la douleur et de la fatigue qui semblait remplacer le sang qui s'écoulait de mes plaies.

- Puisse les kamis prendre ton âme en pitié car tu ignorais que tu te dressais sur leurs chemin. déclarais-je en guise de dernière salutations.

Malgré la piètre apparence de mon adversaire, le combat avec cet homme m'avait coûté plus chair qu'il ne l'aurait dû. Une partie de mon sang était sur le sol et au lieu du tiers de mon chi qu'il me restait après avoir déchiré le voile de mort, j'étais à présent à moins d'un quart. Trois loups s'étaient assis tandis que un montait la garde et que le cinquième sommeillait, les yeux encore entre-ouvert. Il ne restait plus que cela pour vaincre Vylris et l'un des loups était blessé.

Je marche dans les entrailles de Narec en boitant, m'éloignant simplement du cadavre pour me donner un peu d'espace. L'un de mes bandages était couvert de sang. Mais l'autre, protégé par la protection de cuir sur mon avant-bras gauche, serait encore utilisable. Je plonge deux doigts dans ma plaie en poussant un grognement de douleur. Je saisis la lame qui par chance ne s'était pas entièrement enfoncée dans ma chair mais la plaie faisait une douzaine de centimètres de longueur sur ma cuisse. Un garrot vite. Je défais mon bandage avant de faire le nœud qui stopperait l'effusion de sang. Mais ce ne serait pas suffisant. Alors j'arrache plusieurs pans de la robe du mage que j'ai tué et qui ne soit pas souillé par son sang. Je fais des bandages sur mes cuisses blessées et me dit que cela suffirait pour l'instant. A présent, j'allais m'occuper de Vylris, comment se présentait la situation ?

La danse, les mouvements, rien et tout alors que des hommes s’effondrent caché par le centre et ces mures de squelettes et de membres alors que des mages maintiennent un puissant bouclier qui ce prend un deuxième sens lorsque l’incantation se finit et une nouvelle vague de flamme qui avait pour but de finir la sortie crée par l’angelot se voit retourné sur le groupe de résistant et le buggin du dragon qui s’effondre accompagner par les cries de douleurs de plusieurs autres personnes. Mais rien n’est vraiment visible de là où sont les autres hommes, les jeunes, ceux qui viennent de l’extérieur… Alors simplement ils gardent un mouvement, le combat continue là bas mais déjà quelques mages en plus des deux qui étaient consacrée à Ombre se retourne et commence à incanter derrière le bouclier de Khalina.

Un peu plus loin la maison effondrer laisse une petite place autour de l’entré du souterrain qui se retrouve ouverte. Les ordres serais de finir de détruire cette entré et de courir vers une autre ou de se battre, mais les ordres sont-ils encore d’actualité dans un tel moment ? Les ordres ne sont-ils pas des choses à contourné lorsqu’il y a des choses plus importantes à faire ? La vrai question est l’importance, car un souterrain découvert est une zone plus faible au niveau du sortilège qui les protège et bien que les Pjeyhs ne le savent pas les résistants eux sont parfaitement au courant de ce qu’il encourt lorsque l’on laisse des choses faiblir.

La flèche arrive sur le front d’un squelette qui sourit de son absence de lèvre et alors que son corps trop vieux commence à s’enflammer il s’élance et cours étonnamment vite vers les deux guerriers qui les affrontent et le corps se met à luire … Une bombe, une vrai bombe aussi puissante que l’angelot, une belle idée pour le mage qui le contrôle qui se sert de la puissance du feu pour faire cela, un feu née de a magie d’un demi dragon. Pour couvrir cette être d’une étonnante agilité plusieurs archer d’os se mettent à tiré sur les deux hommes … Il est temps de vivre.

La calèche est dans les aires hors de porté d’un bond humain et à la limite d’un être porter par la puissance du chi et parmi l’aura meurtrière ceux qui observent peuvent entrevoir une main fine couverte de bague passer entre les rideau comme pour salué puis s’évanouir dans le vert mais on ressent sans fin se sourire narquois qui pulse lentement sur l’aura… Autour de lui le temps est compté chaque mouvement à un but, chaque être vie lentement et aussi puissamment qu’il le peut, vie ou essaye d’être encore quelques battement de cœur. Mais ce n’est pas le cas des trois gardes qui affrontait FuLa qui se sont effondré et le jeune voleur s’approche de Ryu puis avec un sourire il lui demande d’une voie calme remplie de l’accent d’Hu-Beï :

-˝Et dire que les sages du Dragon étaient venu me chercher pour faire partie de leur patrie … J’aime décidément mieux la voie du lièvre, qu’en dis-tu ? Il y a une autre chose que l’on pourrait considéré comme important : Tu as une bonne idée pour avoir cette calèche ? Je t’y lance ? On danse en dessous en attendant qu’il pleuve ? On s’amuse avec les autres squelettes sans plus déprimé parce qu’il ne faut pas rire avec ses choses là et qu’ils ne vont pas tarder à nous tomber dessus comme ils l’ont fait pour les autres.˝

Une larme coule sur son simulacre de sourire à cette idée puis il regarde Ryu et déclare :

˝Tu me fait penser à un type, un vieil homme au regard fou que j’ai croisé et qui m’a dit «Tessghera »… Depuis je suis cette idée, nous somme déjà mort alors faisons ce qu’il nous plait vraiment car personne ne sais quand il oubliera de vivre un peu trop longtemps. Pour ne pas le faire il faut rester à faire ce que l’on aime et ne jamais oublier de vivre … Il disait s’appeler Lupen et venait chercher des vieilles armes que les buggins on refuser de lui vendre … Il est partie couvert de bleu car il a essayé de les bouffer … J’aimerais bien le revoir un de ses jours pour le remercier de m’avoir guidé avec sa philosophie bien plus amusante que celle des Dragons.˝

Il sourit et regarde la calèche continuer lentement à s’élever puis jette un regard à Ryu qui vient de finir ses bandages… Un regard d’interrogation.

Spoiler:

Se cacher... Où? Le seul lieu sur serait le tunnel... Ou plutôt le QG de la résistance... Maëlys n'aurait qu'une seule envie: se cacher jusqu'à ce que ça passe, et qu'il n'y ai plus de cris de douleur, plus de bruits de combat... Juste les crépitements du feu, les chants de la caravane, l'odeur des herbes sèches et du ragout qui cuit...Et au lieu de ça, elle doit encore rester là, tremblante de peur... Légèrement poussée vers un coin de la maison, relativement slide, Maëlys se réfugie sous une table à moitié brisée, entre deux tas de gravats, le poing dans la bouche, comme lorsqu'elle était enfant et qu'elle craignait les orages. Sauf que là, ce qu'elle craint, c'est une femme effrayante et une armée de morts vivants, et que la berceuse de maman ne les chassera pas...

regina spektor, the call

"Startingout..feeling...then grew to hope... then turn to quiet thougt..."

Les mots étaient à moitié avalés par le poing que pressait la guérisseuse devant szes lèvres, la voix oscillait entre se briser et murmurer, les notes nétaient pas tenues, mais bon, le but n'était pas DU TOUT de rentrer à la Fentaeris académy (d'ailleurs, encore faudrait-il que ça existe), juste d'essayer de se rassurer. Juste ça...

I'll come back... Whenitsoooover...

Les garçons avaient commencés à se battre, à l'aide de la magie... Franchement, elle n'allait pas cracher dessus, pour une fois... Parce que s'ils devaient compter sur elle... Couvrant le son de sa berceuse, des craqueents inquiétant commencèrent à retentir autour de la petite guérisseuse, qui leva les yeux vers le plafond... Et palit... Et sortit comme un diable en boite de sa cachette... Pour y retourner aussitôt avant de se prendre une tuile sur la tête...

*Je veux pas mourir!*

Pensée logique quand on est au milieu d'un champs de bataille, d'une part, surtout quand on a rien à y faire, et qu'on se prend une pluie de tuiles sur la tête en étant protégée que par une table branlante...

Sur le champs de bataille, Ombre se figea... Assailli par un esprit en forme d'écureil qui surgissait de nulle part pour prendre le contrôle de Khalina... Oui, un écureil. Gris cendré, plutôt fin, et actuellement enragé...

*A moi! MA soeur! Pas à toi! Laisse ça!*

Lunaë visait de toutes évidences à prendre la place d'Ombre dans le corps de Khalina, comme elle avait appris, il y a quelques jours à faire. Ou plus longtemps? Elle se posait pas vraiment la question, en fait. Un truc voulait faire mal à SA soeur à ELLE et elle voulait pas. Elle s'était même pas posé la question de si c'était intelligent ou pas d'attaquer, elle le faisait...

La pluie de tuile avait cessé... Le tunnel était totalement à découvert, maintenant... Et les bestioles continuaient d'attaquer... Une petite voix (la partie de son esprit toujours rationnelle, elle ne savait par quel miracle) lui chuchotait qu'il fallait absolument pas que les zombis pénêtrent dans les soutterains... Mais franchement, c'était pas à trois qu'ils allaient y arriver...

"Faut qu'ils viennent avec nous les autres! On... On est plus fort si on est plein, non?"

C'était certes plus compréhensible que la berceuse, mais bon, venant d'une demoiselle qui sort de sous une table à quattre pate en glissant sur les tuiles par terre, ça faisait étrange...

Spoiler:

Lupen. Même dans une bataille apocalyptique dans laquelle se jouait le destin de tout un pays voir même un contient et peut-être plus encore, j'entendais parler de lui. Je souris lorsque j'entends son nom. Un sourire de loup car c'est ce que nous sommes. Le Souffle Gris est le Souffle d'un Loup que la folie à porté à hurler sur les vagues déchaînées. Il avait créer une meute et je ne doutais pas que là où il se trouvait actuellement, sa meute devait lui faire honneur. Je pose ma main gauche sur l'épaule de FuLa, prenant à demi-appuis pour soulager la pression sur mes cuisses et aider à mettre fin aux saignements de mes jambes. Ce ne serait pas pour tout de suite mais c'était tout ce que je pouvais faire pour l'instant. Je tourne mon regard l'espace d'un instant vers les reste de Narec. Ma tâche aurait été beaucoup plus aisée sans lui. Mais seuls les Kamis pouvaient l'avoir mit au travers de ma route. C'était une épreuve de volonté et de foi que je remporterais, même amoindri, j'allais affronter Vylris et le mettre définitivement à terre. Cependant ce serait plus dur encore que ce que j'avais osé imaginé et j'imaginais que j'avais environs une chance sur deux de mourir lors de cet affrontement. Mais comme le disait FuLa, comme l'avait dit Lupen, Tessghera. Nous sommes déjà mort alors peu importait en cet instant. Pour remporter cette ultime bataille, l'honneur m'importerait peu, une seule chose comptait. La promesse faite à Letha Zirejar, son mari reviendrais, le roi monterais sur le trône et je lui annoncerais la fin du règne de Pjeyhs, peut-être pour mourir à ses pieds. Mais avant tout cela, nous avions un peu de temps et j'avais bien l'intention de m'en servir pleinement pour ramener Vylris parmi nous.

- FuLa, mon frère, je suis heureux que tu sois resté un Lièvre, si tu avais été un Dragon, cela aurait été bien bien moins amusant d'atteindre cette calèche.

Le sort de tout déméria dépendait de nos actions actuelle mais cet esprit insouciant qui caractérisait FuLa, j'avais l'impression qu'il insufflait son insouciance autour de lui et je sentais que suivre sa philosophie, ne serait-ce que le temps de ce dernier combat pourrait être une bonne idée. De ma main droite je saisis l'avant-bras du Buggïn voleur avec toujours avec ce sourire de loup. Un sourire carnassier. Un sourire qui laisse transparaître une idée qui fera saigner l'esprit des mages et nous apportera ce que nous recherchons.

- As-tu déjà pêcher le saumon dans le Ming-Chè FuLa ? Il faut lancer le harpon au bon moment et surtout veillé à ce qu'il reste bien fixé dans la chair du poisson. J'ai le harpon mais notre poisson est bien épais, crois-tu pouvoir le ramener sur la berge si il est harponné ? Lupen serait content de savoir que son second de Loup et un Lièvre ont pêchés ensemble.

Loup et Lièvre, peuvent-ils vaincre la mort ? Le chasseur et sa proie habituelle. Pourtant la proie est une créature à ne pas prendre à la légère et ce lièvre là était bien plus rapide et agile que le Loup. Le Chasseur avait cependant pour lui les chasses précédentes, l'apprentissage de ses erreurs qui l'avait amené à survivre jusqu'ici et il savait comme chasser. Chasses la mort avec moi FuLa.

Les coups pleuvent sur moi. Un océan de furie, de métal, d’acier, d’os et de chair. Les mort-vivants qui nous encerclent, nous frappe, nous assaille, nous terrifie. He-Shou tourbillonne dans mes mains… Elle continue sa chanson de destruction, comme une mélodie de fracas et d’horreur…

Mais étrangement, une concentration étange m’emplit. Mon esprit s’envole… Il est au dessus de ça. Je suis à la fois ailleurs et pourtant je ne me suis jamais senti aussi présent. Pourquoi ma lame tourne t’elle si lentement ? Pourquoi le monde a-t-il ralentit de cette matière… Je perçoit, sans pouvoir l’atteindre, que la vitesse est possible, à portée de main… Mais je sens que mon inexpérience est encore là, me freinant inexorablement. Et alors que j’essaye d’accélérer encore la rotation, je manque de perdre le contrôle et de lacher mon arme. Heureusement, tel un tourbillon blanc, Alkor veille sur moi, et à chaque fois que j’abat un adversaire, cinq sont pulvérisé par sa lame. Un reflet comme si sa lance pouvait s’étendre… Pas le temps de savoir, juste se laisser porter, essayer de progresser malgré tout…

Devant notre fureur, les mort-vivants s’arrêtent un instant, pas par peur, mais pour mieux se regrouper. J’ai un instant pour voir ce qu’il se passe… La roulotte qui s’élève, un rire sordide… Mon hyper-sensibilité à la magie noire me fait frissonner… Et me provoque un dégout innommable… Je vois que Ryuseï a triomphé de son adversaire. Cela me rassure mais je vois aussi que le carosse lui échappe.[/size][/font]

Il faut progresser mais déjà la horde de mort vivant s’abat sur nous. Tel un raz de marée monstrueux, il dresse leurs armes en se jetant sur nous.

-« DEGAGEZ DE MON CHEMIN ABOMINATIONS !!!»

Ma lame qui rayonne dans un large mouvement circulaire, fracassant une demi-douzaine de mort-vivants. Je voudrait avancer mais c’est impossible car déjà les abattus sont vite remplacés. Mon esprit de calme tantôt s’est estompé pour laisser place à un esprit tout tourné vers la revanche… Il fallait trouver une solution.

J’étais coincé… Dans une situation d’engloutissement, alors que le véritable objectif s’envole… Refléchir, analyser calmement la situation… Il fallait s’échapper pour mieux revenir… Notre seule échappé était le ciel… Une wyvern ! Ces animaux étaient habitué à fondre sur des proies en contre bas, mais certainement pas à être chassé à leur tour, leurs cavaliers ne pouvait probablement pas nous voir, il fallait jouer fin. Pouvais je l’atteindre ?

Non… Mais une autre vision… Un visage que j’avais vu de nombreuses fois à la cour du roi du temps ou Déméria était encore prospère… Vilrys… Il nous avait tendu un piège, depuis le départ je le sentais… Et tous les résistants qui cherchaient à abattre cette charrette de malheur ! Je ne pouvais laisser faire ça…

D’abord, avertir Alkor puis Ryuseï !

Je dis au premier :

« Notre cible est au dessus, Vilrys nous observe à l’abri sur ce wyvern ! As-tu une idée pour l’atteindre »

Je bloque une hache d’arme, et l’extrémité de mon arme fracasse le crane de son détenteur, le repoussant en arrière sur quelques uns de ces compères, une seconde de temps… Ce qu’il me faut pour crier

-« Loup ! Souviens toi des treize pierres »

C’était un mythe de Hu-Beï qui racontait qu’un homme était si intelligent qu'il croyait être capable de tout savoir de tout connaitre. Alors qu'il marchait, un sage lui proposa une énigme, s'il pouvait voir les treize ^pierres de son jardin, il reconnaitrais que l'homme est un sage. L'orgueilleux accepta, et se mit a marcher le long d’un chemin qui encadrait le dit jardin. Mais peu importe combien l’homme marchait, il n’en voyait jamais que douze. Il décida donc de quitter le jardin et de construire une échelle afin de pouvoir prendre plus de hauteur. Il finit par pouvoir admirer les treize pierres. Ce mythe met en garde l’homme contre les solutions toutes faites : rien n’ai jamais acquis, il faut néanmoins continuer d’observer et de prendre du recul en toute circonstance et ne pas foncer tête baissée. J’espère qu’il s’en souviendrait ! Et qu’il regarderait autour de lui. Il n’attaquerait peut être pas Vilrys, mais au moins il ne prendrai pas de risques inutiles en attaquant un chariot vide ! Et avec un peu de chance, il remplacerait l'échelle par une Wyvern...

Spoiler:

» Mises à Jour Générales
» Lune et sang un rêve de jour orageux.
» Du coq à l'âne, et pour pas cher.
» Rp pour le nouveau
» Pour un voyage...