Aller chercher un espion et la présidente excentrique, ou réunir l'ensemble des forces résistantes

Le Soleil commençait sa lente ascension dans le ciel d'Athée et un Chevalier du Bâton continuait sa course dans les ruelles sombres de la cité assiégée par les religions. Ses pas crissant sur la neige fondante le rendait bien moins discret que ce qu'il souhaitait mais il en était de même pour tout ceux qui chercherait à le surprendre. Megar venait de transmettre le premier ordre et maintenant il se dirigeait vers la maison de la marchande Sérène Alymare. Quant il fut arrivé, il découvrit que la demeure n'avait pas souffert mais que ce n'était pas le cas des hommes qui avaient voulu attaquer car du sang imbibait les pavés.

Là-bas, il retrouva le conseiller Omalyon ainsi que Sérène, tout deux en parfaite santé. La marchande lui révéla les résultats de la divination promise avant son départ pour la caserne. La présidente avait été attaqué pendant la nuit et en avait réchappé à l'aide d'un espion du nom de Raregord qui devrait se trouver sur le toit du Concile des marchands. Une fois ces révélations faites, Megar ne tarda pas à se remettre en route pour le Concile afin d'aller chercher la présidente et l'espion.

Si tout se passe bien, Athée n'aura pas perdu la tête du pouvoir et il restera une chance de rétablir l'Ordre dans cette cité… Et moi qui voulait un espion, on m'en offre un sur un plateau.

Le chemin fut avalé aussi rapidement que possible, en effectuant le minimum de détour possible. La place ne semblait pas particulièrement agité malgré cette attaque. Megar s'avança à découvert, nul doute que si des gens étaient présents, il le verraient arriver de loin alors autant ne pas se montrer agressif… Sans pour autant en oublier la prudence. C'est donc les sens en alerte que Megar se diriga vers l'entrée du Concile. Cependant, rien ne vint interrompre ses pas.

C'était la première fois qu'il pénétrait dans le Concile et il se serait bien arrêté quelques instants pour admirer les peintures murales décrivant la gloire du Joyau mais, là, ce n'était vraiment pas le moment. Alors qu'il traversait le couloir, il vit que cinq hommes accompagnant une femme se diriger vers lui. La présidente, indemne à première vue, et les mercenaires envoyés par Sérène. Eux par contre n'étaient pas vraiment dans un état resplendissant. Le bouclier était manquant pour l'un d'eux et un autre avait une jambe blessée. Megar s'approcha, bras écartés en signe de paix, et s'adressa à eux avec sa voix et son visage calmes et inexpressifs.

- Heureux de vous voir sauve présidente. Je suis Megar Orïs. Le seigneur Omalyon et la seigneur Alymare m'ont envoyé afin de vous mener à eux… Est-ce que l'un d'entre vous se nomme Raregord ? Je sais qu'il était ici et a aidé à la protection de Dame Tsuruchi.

Malgré la douleur dans son bas ventre, l'espion avait réussi à se remettre partiellement sur pied pour continuer sa surveillance du concile. Son regard se porta sur les différents incendies qui avaient pris dans la cité. Ces foutus fanatiques n'avaient qu'à bien se tenir. Nul doute que son patron, s'il était encore en vie, allait lui demander, tot où tard, retrouver les responsable de cette attaque pour que Raregord laisse libre cours à son imagination pour leur faire payer. D'ailleurs en parlant de payer, l'espion espérait bien que ses heures supplémentaires soit récompensée.

Mais des bruits de pas se firent entendre dans une ruelle proche. La jeune femme avait laissé la plupart de son matériel comme une arbalète et un sabre. Les épées n'était pas du style de l'espion, beaucoup plus rompu aux dagues et aux armes à distance. C'est d'ailleurs l'arbalète de la jeune femme que Raregord pointa sur l'intrus. pendant que celui ci approchait. Il entra dans la batisse, peu de chance que celui ci ne puisse croire attaquer le concile à lui seul mais mieux valait ne pas trop s'avancer sur des suppositions qui pourrait entrainer la mort de la présidente. Alors que celui ci pénétrait dans la salle principale et se présentait, Raregord avait prit position près du dome à moitié brisé du toit et restait le plus silencieux possible. Il entra en faisant pattes blanche avant de parler.

C'est alors que le nom de l'espion retentit. Très peu de gens pouvaient se targuer de connaitre son identité si ce n'est son employeur ou encore Sennacherib mais vu la discussion qu'il avait eu avec celui ci, il est peu probable que l'initiative vienne de lui. D'autant plus que personne ne connaissait sa mission de protection. Conclusion, Raregord devait rester prudent. Il retira son masque, prépara tout le matériel, prépara sa corde pour descendre en vitesse. lorsqu'ils se mettront en route. Il prépara aussi quelques entailles pour rendre son entrée plus crédible.

Les mercenaires levèrent tous leurs armes en voyant approché Megar. Malgré le signe de paix clairement affiché, aucun d'eux ne semblait avoir confiance. Ce qui était compréhensible lorsque l'on parle de la sécurité de la présidente. Mais alors il parla et énonça son nom. Le mercenaire de tête, un homme à la carrure solide et aux gestes de guerriers professionnels mais au vu de sa barbe mal rasé et de son équipement de moindre qualité, il semblait clair qu'il n'était pas un soldat de l'armée régulière où un mercenaire réputé. L'homme avançait, équipé d'un bouclier large et rond et d'une épée. Il servait de première ligne de défense pour la présidente. Lorsqu'il entendit ce nom, Megar Orïs, il sût qu'il avait affaire à un ami de la patronne.

- On m'a parlé d'toi. A ce qui paraît on peut te faire confiance mais j'ai aucune idée de quoi tu parles. Les seuls qui ont défendus la présidente c'était nous et le gars qui y à laissé la vie peu en témoigné parce que si on avait été plus, il aurait p'têtre survécu. Mais trêves de bavardages, allons donc trouver dame Sérène.

L'homme fit signe d'avancer. D'un un corridor tel que celui du Concile, ils étaient des cibles faciles. N'importe qui arrivant avec une arbalète pourrait leurs tirer dessus sans qu'ils puissent s'abriter, faute de recoins où se cacher sinon quelques statues qui ne tiendraient pas longtemps face à un assaut acharné. Derrière le mercenaire, la jeune femme aux traits asiatiques qu'étais la présidente souriait au marchand. Elle ôta son chapeau, révélant ses cheveux noirs noués en un chignon sophistiquer et s'inclina légèrement devant lui avant de reposer le couvre chef sur sa tête, toujours souriante. A l'extérieur, le soleil se levant tandis que des hurlements indistincts s'élevaient du port au milieux des tirs de balistes. Cet endroit allait vite devenir complètement intenable. Il ne tenait qu'aux résistants de se regrouper et de retourner auprès de leurs supérieurs.

Spoiler:

Avec sa dague, Raregord se fit des entailles à coup de dague et avec ses ongles sur le visage et sur le bras après avoir plié son manteau autour de son masqué et placé dans sa besace. Quelques déchirures de ci de là et le tour était joué, certes ca piquait un peu mais c'était le minimum requis pour être crédible. Utilisant la corde qu'il avait préparé, pendant la discussion des hommes de mains d'Alymare, l'espion descendit dans l'une des ruelles proche du concile avant d'attendre l'arrivée du groupe de personne sortant du batiment. Il prit un bon élan avant de sortir de la ruelle en courant. Il plongea alors son regard apeuré (je remercie pour l'oscar du meilleur acteur), dans celui de Megar Oris avant de paraitre soulagé.

"Monsieur Oris ? Quelle joie de vous revoir la ville est devenu folle ! Vous vous souvenez de moi ? Je suis Anton De Nor, on s'est rencontré pendant votre soirée Je pense qu'il faudra que je remercie le général Sénnachérib de m'avoir fait quitté la fête juste avant que ces ignobles pillard ne viennent détruire votre maison ..."

Raregord posa alors ses regards sur les gens autour de lui avant de lever les mains. Certes, il avait des armes sur lui ce qui pouvait être preuve d'une personne hostiles envers le convoi

"... Je ... pitié emmenez moi avec vous, je-j'ai traversé la ville de long en large. J'ai nul part où aller. Ma maison a été ravagé par des morts vivants, c'est un miracle que j'en ai réchappé. Tout mes hommes sont morts, tous sauf un, il était en mission dans le coin, j'allais à sa recherche là ... il se nomme Raregord, peut être l'avez vous trouvé rencontré ?"

Les mercenaires se montrèrent méfiants à l'égard de du marchand et cela ne surpris pas ce dernier. Être abordé de but en blanc dans un couloir propice au embuscade et après avoir déjà été attaqué aurait tendance à rendre n'importe qui méfiant. En y ajoutant la sécurité de la présidente en jeu, Megar n'en voulu absolument aux mercenaires, au contraire, il les jugea parfaitement responsable dans cette situation.

Cependant, la réponse qu'il reçut sur l'absence du dénommé Raregord le dérangea au plus haut point. Il était étonnant qu'une divination s'avère fausse… Encore fallait-il qu'elle soit effectué correctement… Peut-être cet espion était-il déjà parti, voyant que la présidente était désormais en sécurité. Cependant, si tel était le cas, cela ferait de lui un subordonné peu fiable puisqu'il abandonné des missions à moitié terminé.

Lorsque la présidente passa à côté de lui, Megar inclina la tête, une main sur le cœur. La présidente était souriante malgré les évènements tragiques l'entourant. Dans un sens cela fit forte impression sur le marchand. Cette femme n'avait peut-être aucun talent guerrier (ce qui n'était pas prouvé) mais elle n'en restait pas moins forte. Megar suivit les mercenaires vers la sortie et passa devant lorsqu'ils arrivèrent tous dehors.

- Je ne sais pas si vous le savez alors je le dis tout de suite. Si nous devons nous retrouver séparé, la maison de dame Alymare se situe dans le quartier de la Terre. Il s'agit de la maison la mieux gardé, vous ne pouvez pas vous tromper.

Megar commença à marcher, un peu en avant du reste du groupe. Puis il jugea qu'il était bon de tenir au courant la présidente des évènements arrivés pendant la nuit. Aussi, c'est en continuant sa marche en avant qu'il s'adressa à la présidente.

- Durant la nuit, des religieux ont attaqués la ville par deux fronts. Le quartier du port et le quartier des armes. En une seule nuit, nous avons perdu 1800 hommes et 900 mercenaires. Cependant, nous avons enfin réussi à mettre la main sur le général Sennachérib et désormais il rassemble ses hommes afin de sécuriser les quartier du Marteau et de la Terre. Il a cependant donné l'ordre de coulé tous les navires n'arborant pas bannière Athée et ce sans sommation… Un acte impulsif si je puis me permettre…

Megar aurait continué à parler mais un homme sortit d'une ruelle et se précipita vers eux. Yukihana sort de son fourreau rapidement et se tend vers le nouvel arrivant. Anton De Nor, l'accompagnateur du général à la soirée donnée par Megar. L'homme semblait apeuré et blessé mais en parfaite santé selon les critères de Megar. Le marchand écouta les paroles de l'homme, Yukihana toujours sortit de son fourreau, mais lorsque ce dernier fit la demande de les accompagner, le regard impassible de Megar se durcit.

- Premièrement, vous ne vous adressez pas à la bonne personne. La présidente est là, c'est à elle de choisir. Deuxièmement, je n'ai aucun intérêt à vous emmener avec nous. Vous ne seriez qu'un boulet que nous traînerions et qui nous ralentirait. Et franchement nous avons pas besoin de ça. Et troisièmement, je m'étonne de vous aussi bien portant et surtout, ayant pris le temps de vous changer alors que vous avez assisté à un véritable massacre… Je conseille humblement à la présidente de ne pas vous emmener car trop risqué et trop douteux. Mais par contre, si vous pouvez envoyer votre espion Raregord chez dame Alymare, cela nous serait d'une grande aide… De votre côté vous n'avez qu'à trouver un trou ou une cave et vous y cacher en attendant que la tempête passe.

Pendant tout le temps que Megar avait parlé, Yukihana était menaçante et son regard était fixé sur l'arrivant inopportun. A la fin, il détourna le regard vers la présidente.

- Mais cela n'est que mon avis. Si vous souhaitez que nous l'emmenions, alors nous l'accueillerons, dame Tsuruchi.

Mayumi Tsuruchi était une femme passionnée par beaucoup de chose. Surtout lorsqu’elles étaient nouvelles et pleines de couleurs. Mais elle était également passionnée par les joutes verbales, principales raisons pour laquelle elle pouvait se rendre à tel ou tel endroit, par exemple au concile des marchands, pour le seul plaisir d’assister à une joute verbale entre les Seigneurs Marchands qui s’escrimaient à la convaincre qu’ils avaient raison de demander telle subvention ou de réclamer telle intervention de l’armée. Toujours amusant mais les degrés d’amusement dépendaient des Seigneurs. Sérène Alymare par exemple était très drôle, tout comme Leyr de MontBleu mais certains, tel que Ibeas Gerimar, le marchand qui avait fait la guerre aux elfes, n’étaient guères intéressants. Ils se contentaient de parler fort en faisant des grands gestes et c’était bien tout ce qu’il y avait de drôle car dans le fond ceux là ne faisaient que crier leurs incompétence. Mais le tout jeune marchand Megar semblait déjà plus compétent. Peut-être moins porté sur le discours, il s’exprimait bien cependant et savait utiliser un sabre. Facile à remarquer à sa tenue qui n’était pas celle d’un marchand. Aussi lorsqu’il demanda son avis au sujet de cet Anton de Nor à la présidente, cette dernière éclata d’un rire cristallin avant de répondre, les yeux brillants de malice.

- Son jeu d’acteur est bon mais je pense qu’il serait préférable qu’il suive votre conseil. Les caves du Concile sont remplie de parchemins sur les précédentes séances, vous pourriez y trouver une occupation pendant que votre homme et Megar travaillent au rétablissement de l’ordre dans la ville.

Le mercenaire qui menait la troupe quant à lui avait l’air plutôt nerveux. Attendre de la sorte faisait d’eux des cibles faciles et il regardait dans tout sens, demandant à ses hommes de faire attention à tout mouvement suspect. Et sans regarder le marchand il déclara :

- Rien à foutre si il vient ou pas, mais dépêchons nous de bouger de là. J’ai pas envie de me retrouver cribler de carreaux originels.

Il fallait avouer que les bruits de la bataille dans le port grandissait et que les rues en grande partie détruites et dont une partie avait brûlée, n'avaient rien de rassurant et que n'importe quelle maison en ruine pouvait receller une embuscade.

De toutes évidences, ce n'était pas Jelemiad qui avait rencardé Megar ce qui voulait dire que la personne qui voulait voir Raregord chez dame Alymare ignorait surement qui était l'espion. Raregord avait tout de même le doute sur ce la personne qui avait pu le prévenir. Dame Alymare était particulièrement étonnante et son réseau d'information était pour le moins étendu. C'est ce réseau d'information qui titillait l'espion.

Mais tout d'abord, il devait rester dans son role. Un homme dont les compétences guerrières sont limités perdu dans une ville où tout le monde est en train de se battre. Alors que Megar le traitait de boulet, il prit même la peine de faire des petits sursaut respiratoire et fit apparaitre des larmes au coin de ses yeux. Il tomba même à genoux comme si toute force avait été quitté son corps.

"En-encore une cave ? N-non, pas les caves, les morts vivants aiment les caves. Ils me trouveront et me dévoreront. Pitié !"

Mais la présidente sembla approuvé et lui proposer de se planquer dans la cave du concile c'était d'ailleurs une idée pour le moins étrange parce que la cible la plus probable après le concile sera surement sa cave. Mais techniquement, un survivant encore sous le choc, ne pense pas à des chose aussi pratique. Obéissant presque aveuglément à la présidente, Raregord pénétra dans le concile et laissa le convoi prendre de l'avance. Un petit sourire s'afficha alors sur le visage de l'espion. Athé n'était plus vraiment en danger tant que Dame Alymare, la présidente et son conseiller était encore en vie. Cela rassurait tout de même le jeune homme de voir qu'il n'était plus le seul chargé de protéger dame Tsuruchi car il considérait toujours les gardes comme des mercenaires que l'argent pouvait vite faire changer d'avis. Mais la sécurité de la présidente pendant ce trajet était surement dangereux, et laisser trop d'avance au groupe de garde pourrait nuire à sa mission.

Après une à deux bonne minutes d'avance, minutes durant lesquelles Raregord eut le temps d'enfiler son manteau, ses gants et son masque, l'espion fonça suivre la piste du groupe de protecteur de la présidente. Passant, comme à son habitude, par les toits, Raregord observa Megar, pour s'assurer qu'il ne tente rien de dangereux envers la présidente avant de patienter quand cette dernière sera dans la demeure de dame Alymare. Il ne veut surtout pas montrer qu'il les suivait. Comme il aime à le dire, il faut souvent jouer les imbéciles pour avoir l'avantage en terrain inconnu

Un commentaire de la présidente Tsuruchi, une remarque pertinente d'un garde du corps, donnant envie à Megar de prolonger la course de Yukihana de quelques dizaines de centimètres par mesure de sécurité, et enfin un chouinement d'un homme qui aurait dû en principe mourir dans la destruction de la demeure de Megar. Yukihana dû se résigner à rentrer dans son fourreau avant d'avoir eu la chance de combattre. L'envie de bataille démangeait de plus en plus le Chevalier du Bâton, lui qui était obligé de servir de messager afin d'aider une ville plongé dans le Chaos alors tout autour de lui, les combats résonnaient. Megar attendit quelques instants que le sir Anton De Nor pénètre dans le Concile avant de se remettre en route pour la demeure de la seigneur marchande Alymare et sa relative sécurité.

À l'instar de leurs premiers mouvements, Megar se plaça en avant du petit groupe et servit d'éclaireur en vérifiant notamment que personne n'avait préparé de comité d'accueil pour la présidente.

Jusque-là tout va bien... Qu'est-ce que je raconte ! Rien ne va ! Les seuls points positifs sont que le général a dû donner ses ordres pour réunir ses hommes dans les bons quartiers et que la présidente et le conseiller sont encore vivants. Le reste est un Chaos monstrueux qui a bien besoin d'un taromancien pour calmer ses ardeurs... Je déteste les batailles où l'ennemi se cache sans arrêts et où il faut aller le chercher dans son trou ! Mais je vais vous trouver religieux et vous faire rencontrer vos dieux en personne.

Le petit groupe progressa rapidement vers la demeure de la marchande Alymare, prêt à protéger de leur vie la personne qui leur avait été confié. Par chance, rien n'arriva sur le trajet et bientôt, la terre d'asile apparu sous leurs yeux.

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