Transfert de devoir

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Son chant s'était élevé, sans même comprendre comment il tenait encore debout. Au final, Légion n'était pas plus différent que le squelette qui le combattait, c'était un pantin de chair que seul sa volonté maintenait debout, sa volonté et ce chants guerrier. Il avait touché des points vitaux, avec la garde de son arme et avec le coup d'après. Il savait qu'il devait achever ce foutu Pjeyh et s'apprêtait à lui foncer dessus quand il vit l'anneau verte pulvériser Djaed, et que la poigne du squelette enserrait son coup, le chevalier sentit un élan de rage monter en lui. Comment cet immonde créature se permettait de liquider des hommes ainsi ? Pas d'honneur dans le combat, pas de respect des morts, et encore moins de respect pour les ames de leurs victimes. Pas question de laisser en vie ce monstre. Alors que Légion était retenu à quelques centimètre du sol. Il chantait toujours son cantique alors que son épée remontait lentement à cause de ses forces vacillantes

"Que ... mon ame ... s'embrase,
Que ... la mort ... s'écarte,
Je ... suis ... le jugement,
Je ... suis ... LEGION !"

Chacun de ses mots, même coupé d'air, produisait un nuage de buée, lui donnant une allure de bête instoppable. Personne n'aurait pu se douter qu'un simple mortel se cachait derrière la cuirasse. Alors qu'il poussait son cri, le chevalier avait attrapé son épée à deux mains pour abattre le manche sur le crane sur le bras gauche qui le maintenait. Il devait foncer sur le Pjeyh, pas de pitié pour l'ennemi. Pas de retraite devant la corruption. Si quelque chose pouvait maintenir debout en cet instant, c'était bien sa foi et son devoir. Son corps lui atteignait ses limites. Tout ce qu'il espérait c'est qu'il puisse enfoncer sa lame dans le ventre de cet impie

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Du côtés des soldats, il ne restait plus que cinq colosses encore debout qui se battaient avec des hurlements macabres qui cassaient les oreilles de la troupe. Mais ceux-ci combattaient vaillamment. La plupart n'avaient plus de bouclier et se devais d'éviter les coups de griffes de ces monstres impies tandis que d'autre essayaient de les prendre par derrière afin d'escalader le long de leur dos. Cohers, comme animé par un démon avait une lance entre les mains et essayait de son mieux d'embrocher les ossements fortifiés d'un des squelettes géant.

"Ne perdez pas espoir les gars ! Dégommez leur tête. Je sais que nous n'avons plus de flèches mais ça nous empêchera pas de leur démonter leur sale petite gueule." Hurla t-il à ses troupes restantes.

Il fît plusieurs pas en arrière tout en tenant la lance d'une seule main au dessus de son épaule. Il propulsa alors l'arme avec une force et un précision impressionnante. Elle vînt transpercer le crâne d'un des colosse qui s'effondra; privé de force. Dans un rire puissant et grave, Cohers dégaina son épée et hurla une fois de plus :

"On a plus de lance non plus les gars !"

Et il se lança à l'attaque; épée en main et fureur du combat au cœur.

Du côtés de Légion, le pantin du Pjeyh étranglait celui-ci avec la main qui lui restait; le soulevant du sol de sa force surhumaine. Tandis que le chevalier continuait son chant tant qu'il lui restait des force, il entendit un rire cadavérique sortir du crâne principal du squelette. S'ensuivit une voix qui lui parlait; cette voix n'était autre que celle du nécromancien.

"Aller chevalier abandonne, bientôt tu ne sera plus que l'un de mes serviteurs; que tu le veuille ou non."

C'est alors que le bras unique du monstre fût couper en deux en même temps que le crâne sur son épaule fût brisé; l'épée du chevalier s'était abattu avec force. La créature poussa un hurlement; à moins que ce ne soit le Pjeyh. Le squelette, privé de ses bras avait l'air bien bête, de plus l'énergie du nécromancien commençait à faiblir. La voix retenti à nouveaux de la bouche du squelette tandis que toute les créatures restante en plus du pantin voyais leur membres se détacher lentement et rejoindre le nid d'os dans le ciel; nid d'os qui formait une sphère protectrice autour du nécromancien.

"Vous avez gagné cette bataille pauvre humains, mais la guerre c'est nous qui la remporterons. N'oublie pas le Kogaki chevalier, car le Kogaki lui ne t'oubliera pas...."

Ces dernier mots disparaissait dans un écho en même tant que les crânes du pantin qui venaient de rejoindre leurs socles dans l'épée. L'épée quitta le sol et pénétra à l'intérieur du nid d'os. La boule d'ossements dans le ciel fonça avec lenteur dans le ciel en direction de la cité de Fentaeris.

Il ne restait de la centaine de soldats qu'une poignée de quarante-deux hommes dont une douzaine étaient gravement blessés. La neige s'était arrêté et il ne restait plus que la chair des chevaux; leur os avaient été emportés par le Kogaki.

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Karvin s'était battu aux côtés des hommes de Cohers : le combat avait été terrible. Les pertes étaient nombreuses et le Chevalier du Stolenmark craignait que Légion ne se fasse déchiré par Elée lorsque cette dernière reviendrait... Seulement, le temps n'était pas à ce genre de réflexion et Karvin marcha alors parmis les cadavres et quelques os afin de retrouver et aider les blessés. Une fois cette tâche accomplie, l'ancien Coupe vérifia qu'aucun autre blessé n'avait été oublié, mais non, aucun.

Un vent soufflait sur le champ de bataille et un petit froid pénétrait dans les vêtements de Karvin. Le sol, recouvert de neige, se mêlait au sang afin d'offrir une couleur spéciale et une puanteur presque insoutenable régnait dans les alentours.

La vision de Djaed revint alors à l'esprit du Chevalier et une impression de dégoût l'envahit : comment ce Pjeyh pouvait-il avoir fait ça ! Perdu dans ses pensées, il fut tiré de ces dernières par le souvenir de Légion, alors, Karvin couru entre les ossements des cadavres afin de rejoindre ce dernier. Légion était dans un état... spécial. Son casque était tordu à certains endroits et ses blessures saignaient beaucoup. Karvin tandis alors la main au chevalier afin de le relever et lui dit :

- Légion, il nous faut rejoindre le Stolenmark, les pertes sont grandes et plus vite nous gagnerons le château, plus vite nous serons en sécurité... Et puis, la sécurité est de mise pour vous car Elée vous cherchera partout maintenant que ces troupes ont été amochées... Pointe d'humour qui sembla ne pas marcher avec Légion et aussitôt Karvin se demanda pourquoi il avait essayé d'en faire. Bref, Cohers est encore en vie et il s'organise déjà pour rassembler ses troupes et préparer le départ. Venez.

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Poussé par son chant de guerre, Légion s'était libéré de l'étreinte du squelette dans un hurlement de fureur divine. C'est d'ailleurs à cet instant que le Pjeyhs avait décidé de s'enfuir, comme un péteux. Mais ce n'était pas une victoire, ces foutus morts vivants avaient réussi a prendre la moitié des braves soldats de l'escouade d'Elée et leur maitre n'avait pas recu la moindre blessure. Toujours poussé par la foi Légion se mit à hurler

"COUARD ! TU N'ES QU'UN COUARD ! DIS A TES MAITRES IMPIES QUE J'ARRIVE. JE LES DETRUIRAI JUSQU'AU DERNIER. JE LE JURE SUR MON AME !"

Ses dernières paroles étaient peut être les dernières attaques que le chevalier en armure pu prononcer avant de chuter et de se rattraper sur son épée. Ce n'est que quelques instant plus tard qu'une main se posa sur son épaule et que la plaisanterie de Nadur le sortit d'une pseudo inconscience avant d'attraper la main légèrement plus fluette du duelliste pour se relever. L'homme lui parlait mais Légion n'arrivait pas à trouver la force de lui répondre. Cohers voulait bouger vite, c'était logique. Si l'un de ses pjeyhs revenait il ne ferait qu'une bouchée de ces soldats. D'un pas titubant, le chevalier s'approcha de la bannière de son ordre avant de s'appuyer dessus et de ranger son épée.

"Cohers, je suis désolé mais ... je crois que ... que ... que ... je vais être un poids mort"

La vision et l'esprit de Légion s'était embrouillée soudainement. Ses yeux se posèrent sur sa maille devenu rouge à cause de son sang. Les multiples blessures lui avait fait perdre du sang. Ca et ses vieilles blessures qui n'avait toujours pas totalement cicatrisé l'avait poussé dans ses dernières limites. Il serra alors sa bannières, ses jambes devenant du coton et sa conscience s'évaporant doucement, avant de tomber lentement.

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Effectivement, sous les pieds des combattants encore debout s'était formé une épaisse couche de neige qui se mélangeait avec le sang des morts. Légion ainsi que Nàdùr purent constater que seul la mort était présente sur ces terres. La vision de ces os dont il ne restait plus que la peau et la chair était des plus cauchemardesque. Tout hommes aussi fort et valeureux soit-il pouvait être horrifié de voir que ce nécromancien n'avait pas laissé un seul os derrière lui sur tout ce qui était mort.

Cohers, allongé dans la neige n'en pouvait plus. Il s'était prit des coups de crocs et de griffes, avait utilisés et brisés toutes ses armes, avait même utilisé ses poings; il avait combattu comme un vrai guerrier. Mais bientôt cette adrénaline fit place à de la peine. Oui il était triste de voir ses fiers hommes qui venaient de périrent ainsi face à ce dément. Il ne dit plus rien pendant quelque instant. C'est alors que la tristesse fît place à la rage; la rage de se venger. Le surnommé Kogaki allait dans un avenir proche se faire pourfendre de sa lame; Cohers en était persuadé et prêt à le faire sans pitié. Il se releva donc dans l'intention de rassemblé les troupes quand il vit Légion tombé au sol; inconscient. Le chevalier avait beaucoup combattu et prit nombre de coup et son corps ne tenait plus le coup. Surpris, personne ne réagit sur l'instant. C'est alors que leur chef lui réalisait la chose et se mit à hurler des ordres...

"Bordel ! Mais bougez-vous bon sang le nécromancien pourrait revenir et dans cet état il nous massacrerait comme des mouches. Prenez les chevaux et... Bordel ! Cet pourriture de Pjeyh à buté nos chevaux. Bon, ramasser le plus d'armes possible et cherchez un endroit où se planquer pour la nuit; il faut que l'on se repose. Nàdùr aide-moi à le porter bordel."

Ainsi tout le monde s'étaient mis au travail. Il réussirent à récupérer très peu d'armes en bon état mais après une marche d'une demi-heure, la troupe trouva une ferme abandonné. Ils s'y cachèrent et préparèrent des défenses. Pendant que les hommes faisaient en sorte que l'endroit semble quelque peu protégé et accueillant, Cohers et une jeune homme nommé Felëas soignèrent du mieux qu'ils pouvaient Légion. Ils durent lui ôter son armure, mais par respect lui lassèrent son heaume. Heureusement Felëas avait de bonnes connaissances dans la médecine et réussit à soigner le chevalier dont les blessures n'étaient pas si graves. Il avait juste dépassé ses limites. Cohers s'absenta et demanda à Nàdùr de garder un œil sur Légion et de le féliciter de sa part quand celui-ci se réveillerait. Une heure passa lorsque enfin celui-ci ouvrit les yeux. Le crépuscule tombait dehors.

Spoiler:

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Pendant son inconscience, Légion rêva de sa formation en tant que disciple dans le chateau de son ordre. Il était encore jeune quand il y était entré. Il devait avoir 12 ans, peut être un peu plus. Durant sa jeunesse, son père, un alcoolique notoire qui utilisait ses enfants pour le nourrir et le contenter en alcool. Jour après jour, il se sacrifia pour ses frère, jusqu'à ce que le père soul décide que leur efforts n'étaient plus suffisant et que la motivation viendra à coup de poing plutot qu'à coup de trique. Son frère mourut ce jour ci. C'est son Maitre Légion XIII qui l'avait alors trouvé et recruté au moment ou il allait écrasé la tête de son père à coup de pierre. Légion rêvait de cet instant. Le moment où la poigne blindée de son maitre avait attrapé son bras et l'avait ceinturé avec une force.

"Il faut bien du courage pour se battre à un ennemi, encore plus lorsqu'il s'agit de son père" lui dit il à l'oreille
"Cet enfoiré mérite la mort"
"Bien nombreux mérite la mort et ne l'aura jamais et bien d'autre sont mort sans l'avoir mérité. Dans les deux cas, un enfant ne peut juger un adulte"
"Mais il doit payer"
"C'est sûr. Tes frères seront sous la protection de mon ordre. Il devra à présent apprendre à travailler de lui même ou mourir"

La sentence avait paru bien légère pour le jeune homme mais il s'avéra qu'au final, son père mourut de faim quand un hiver frappa son village. La volonté de Légion avait été entendue.

Légion ouvrait ses yeux et sentait son corps endoloris mais son esprit reprenait peu à peu le controle de son corps. Où il se trouvait ? Il ne pouvait pas vraiment le dire. Mais cela n'était pas important. Le plus important était de sentir la hampe de lance et sa bannière dans la main. Il ne l'avait pas laché depuis qu'il était tombé dans les pommes. Le guerrier Sans Nom lui même avait du serrer sa main pour qu'il ne puisse relacher l'étreinte sur le trésor de son ordre. Sous son heaume, un grognement se fit entendre.

"Foudre au cul, où je suis ?"

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Pendant tout le trajet, Karvin n'avait pas dormi. Alors que le vent pénétrait ses habits déchirés et que le froid le lacérait, il porta Légion avec l'aide de Cohers. Le combat avait déjà épuisé une bonne partie des hommes et reprendre la route alors que la plupart des guerriers étaient blessés termina les soldats. La fatigue n'existait plus pour beaucoup d'entre eux, l'esprit de certains était à l'arrêt, seul l'idée de poursuivre le chemin subsistait. Alors enfin, après avoir marché sur la neige et les lambeaux dans un premier temps, puis sur un terrain plus acceptable, ils arrivèrent à une ferme. Comme le lui avait ordonné Cohers Karvin resta aux côtés de Légion, son esprit voyageant de pensée en pensée. Il ne dormait pas, il ne devait pas dormir car il était de son devoir de surveiller Légion et de l'aider lorsque ce dernier se réveillerait. C'est ainsi que plusieurs heures passèrent et durant ces dernières, le Chevalier entendait parfois son collègue se retourner ou même gémir : parfois. Le moment tant attendu arriva enfin, et l'sprit de Karvin se détendit lorsqu'il entendit les paroles du blessé.

"Foudre au cul, où je suis ?"

Karvin laissa échappé un petit rire et s'approcha de Légion et lui lança une vanne mal placée (dans un moment pareil, toute taquinerie était mal placée).

- Bon Dieu, au nom de la dame que j'ai cotoyé il y a quelques soirs, lança t-il en un clin d'oeil, "Foudre au cul", mais vous progressé Légion. Nan je rigole... Je n'ai pas cotoyé de femme il y a quelque soirs. Chevalier Légion, vous êtes à peu près rétabli, et vous avez les sincères félicitations de Cohers. C'est vrai que le combat que vous avez mené a été sacrement spectaculaire !

L'ancien Chevalier de la Coupe se rappela enfin de la question qu'avait posé Légion et décida qu'il fallait peut-être (c'est pas peut-être, c'est sûr) lui répondre.

- Cohers et moi nous vous avons porté durant quelques temps puis nous avons trouvé cette ferme, alors nous nous y sommes arrêtés. Ensuite, nous vous avons installés ici et on vous a soigné. Ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas enlever votre heaume. Bref, vous êtes à peu près rétabli, mais attention, pas de geste trop brusque. Ha la la... On dirait un de ces toubib, mais il faut que je me calme moi ! Revenons-en au plus important : nos chevaux sont... plus là, les hommes sont exténués et malheureusement nous partirons dans quelques temps.

Les yeux de Karvin commençaient à se fermer.

- Escusez-moi mais posez moi vos questions si vous en avez, parce que je n'ai pas dormi, et que je vais finir par faire ce somme contre mon gré...

Le sourire de Karvin s'élargit et attendit que Légion lui parle.

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Légion se relevait, il sentait qu'il n'avait plus son armure sur le dos mais le heaume toujours sur son visage montrait qu'ils l'avaient surement enlevé mais leur respect pour sa religion. Il sentait de nombreux bandages sur son corps, en même temps il avait morflé ce coup ci. Réprimant son inconfort en se relevant il tourna la tête vers Nadur en lui répondant.

"Merci d'avoir veillé sur mon sommeil. Si vous souhaitez vous reposer, je veillerai sur le votre. C'est le moins que je puisse faire après avoir fait preuve de faiblesse. D'autant plus qu'après une telle bataille, il va me falloir prier pour les ames deux ceux qui sont tombé au combat"

Sans attendre de réponse. Légion se lève, se tourne vers son armure avant de tourner le dos au chevalier de la coupe. Dans sa besace, il sortit un petit pot recouvert d'un linge avant de l'ouvrir. S'assurant de tourner le dos à Nadur, le chevalier retira son heaume pour s'appliquer le baume contenu dans le pot sur les blessures de son visage. Cela faisait 5 ou 6 jours, ce n'était peur être pas totalement nécessaire mais vu les blessures qui ornait son corps, une infection serait vraiment malvenu. Une fois son baume appliqué, il enfila son amure avec précaution (pour ne pas réouvrir les blessures) avant de remettre son casque et faire la vérification de ses armes. Nadur aurait très bien pu apercevoir le visage marqué de Légion s'il s'était déplacé, sinon, il aurait surement vu son crane rasé dont les cheveux commençaient à repousser petit à petit.

Une fois son armure sur lui, il plaça la bannière de son ordre devant lui avant de commencer un psaume silencieux pour le repos des guerriers tombé au champs d'honneur.

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Karvin écouta attentivement Légion : il voulait enregistrer toutes les paroles de ce dernier avant de sombrer dans le sommeil. Et bien non, son camarade n'avais aucune question, l'ancien chevalier de la Coupe pourrait en fin se reposer... C'est alors que Légion tourna le dos au jeune homme et enleva son heaume. Karvin fut alors tenté de s'approcher en silence pour voir son visage, mais sa conscience ainsi que la fatigue l'en empêchèrent : la seule chose qu'il vut avant de sombrer, ce fut un crâne rasé dont les cheveux repoussaient à peine.

Le vide, plus rien. Un sommeil, profond.

Karvin se réveilla dans un sursaut, Quoi, que, comment, où !

- Ô non de Dieu qu'est ce qu'il se passe ? lança t-il tout bas.

Les évènements lui revinrent et il trouva alors son comportement ridicule, indigne d'un Chevalier du Stolenmark : il avait ecore beaucoup à apprendre. N'empêche, sa sieste, aussi courte fut elle, le remit en forme et il se leva, c'est alors qu'il vit ce qui l'avait réveillé : les troupes se rassemblaient pour repartir. Maintenant, ces guerriers avaient besoin de lui car c'est dans par ici que Karvin avait grandi... En fin, dans les alentours.

Le Chevalier courut dans le campement de fortune et trouva enfin Cohers.

- Cohers, si je puis me permettre, je pense que je pourrais vous conduire au château. Mais il faudrait que vous restiez à mes côtés parce que vous êtes la seule personne en qui j'ai à peu près confiance et qui connaît les troupes qui nous suit. Ensuite, il faudrait que Légion nous rejoigne devant car c'est un guerrier à part qui nous aiderait énormément. S'il est devant, il sera plus pratique pour lui de proposer une alliance lorsque nous serons arrivés là-bas. Cohers, occupez-vous de rassembler les troupes pendant que je vais chercher Légion.

Et Karvin fit le chemin inverse. Lorsqu'il se présenta devant Légion, le Chevalier du Stolenmark propose à son camarade de venir les rejoindre devant. il attendait maintenant la réponse.

Tu peux répondre Légion^^

Au loin un mouvement, un nuage de poussière digne d’une armée toute entière et déjà des hommes chevauchent vers eux. Ils sont puissant dans leurs armures rutilantes ou habile et au regard fière dans leurs belles tuniques de guerres car cinq cent hommes arrivent vers eux aux pas de charge et rapidement, avant que les hommes n’ai plus le temps de s’organiser les couleurs du Stolenmark se retrouve face aux hommes de la petite armée.

Un homme s’avance parmi tous ceux présents. Il est calme et son maintient est celui d’un roi, une présence hors du commun alors même qu’il ne porte pas d’armure, juste la tunique aux couleurs des chevaliers. A son maintient et son regard on reconnait facilement un vrai coupe qui a subit de nombreux entrainement en défi mais qui maintenant est prêt à la guerre, une guerre sans fin qui se jouera d’abord hors de leur vrai frontière, du coté d’une grande ville qui a perdu son nom pour des hommes comme eux.

-˝Stol’eil ! Je suis Nagrash maitre des coupes et pour vous dirigeant de cette armée. Qui êtes vous et que faites vous ici ? Comment ce fait-il que certains d’entre fou porte encore les couleurs des chevaliers ? Avez-vous pactisé avec le serpent ? Répondez moi ou mourrez sous la coupe du seigneur guerrier car bientôt il plantera son épée céleste dans le cœur du l’hydre pour quelle ne se relève jamais et agonise au sol alors que les notre la taillerons en pièce.
Répondez-moi !˝

Son regard est puissant et semble percer le cœur et les âmes. Il fixe alternativement chaque guerrier de cette petite escadrille et il est sans question qu’il l’écraserait sans pitié si telle était leur volonté. Pourtant il semble douté quand à leur devoir de faire cela alors ils attendent une réponse, eux les dernier hommes du stolenmark son là pour la réponse de cette poigné d’homme.

[Hrp : message court pour ma part. Temps de reprendre le Rp en main et j'aimerais que ça aille vite. A vous de vous amusez mais il est possible que je n'attende pas que les deux ai répondu pour reprendre... Si je veux vous menez au combat rapidement il faut que celà tourne.]

Invité

Sa bannière en main, Légion s'avance vers le maitre de la coupe, son armure en mauvais état et portant encore les traces de combat. Il ne lui restait d'arme que son épée mais cela ne le dérangeait pas plus que ça. Cette épée avait tué la bête impie du nécromancien et elle allait bientot se plonger dans la chair de ces abomination. De toujours, les chevalier de la croix avait considéré l'ordre de la coupe comme le plus impropre à être un membre des chevaliers de Stolenmark. Cela venait surement du fait que Légion avait été un membre du Bouclier, et que sa première grande prêtresse faisait partie du livre. Mais cela n'avait pas d'importance en cet instant. Sa mission était d'amener sa bannière auprès des chevaliers du Stolenmark, et ceux ci était devant lui. Autant en profiter. Il s'agenouilla, maintenant sa bannière toujours droite avant de parler.

"Bonjours à toi Nagrash, maitre des coupes, je suis Légion, chevalier de l'ordre de la croix. Il y a bien longtemps des chevaliers de Stolenmark fondèrent mon ordre. Devant la menace grandissante, j'ai la mission de représenter mon ordre et de porter notre bannière sacré à vos coté à la bataille"

Une fois sa présentation terminé, il se releva et pointa Cohers et ses hommes.

"Et voici, Cohers, responsable de cette escouade de l'armée Démérienne. Ils ont refusé de s'agenouiller face à l'engeance impie et tentait de rejoindre Stolenmark pour rallier votre bannière. Sur le chemin, nous avons du traversé un groupe de 50 squelettes aidé d'un nécromancien, d'où ses effectifs réduits"

Un regard de dédain se pose sur les hommes, il les parcours les uns après les autres et semble fondre l’âme de chacun pour vérifier ce qu’ils disent, que toute chose est vrai et que rien n’est cacher dans un coin sombre. Ses yeux se pose dans les yeux de chaque homme et peux de regard reste droit face à lui, dans son maintient et sa façon de percer les regards Nagrash à tout d’un roi et pas seulement d’un homme qui voudrais l’être mais bien d’un être qui en a la stature et les épaules. Puis un léger sourire se pose sur ses lèvres et il lève la main alors qu’un homme s’avance tenant deux lourds chevaux de combats par les raines.

-˝Nous avons deux chevaux en plus face aux hommes que nous avons perdu. A partir d’ici l’armée vas se séparé en deux car nous avons pris du retard. Les chevaliers partiront juste qu’à Fantaéris et ils ne seront rejoints que plus tard par l’infanterie. Que les Buggins qui peuvent nous suivre en courant le fasse, que ceux parmi vous qui ont des chevaux et savent assez bien monter nous suive. Stol’Eil ! Et personne ne nous volera notre victoire. Déméria se libèrera de son joue d’elle-même ! Par la foi et ses armes !˝

Sa main s’abaisse et l’homme laisse les chevaux aux deux hommes. La bas quelques Buggins font des étirements et regarde le nuage à l’horizon … Il est temps de partir. Déjà les cavalier se mettent en route et a coter d’eux des hommes cours à la même vitesse que les chevaux et semble ne pas se fatiguer. Armé de lance, de katana ou d’autres sabres mais aussi sans rien d’autre que leurs vêtement simple ils sont à coter de l’armé et cours. Au loin un grand nombre de soldat à reprit la marche à un rythme moins soutenu et quelques cavalier sont avec eux pour les soutenir en cas d’attaque. Un sourire sur toutes les lèvres : Ils vont se battre ensemble pour leur patrie et pas seulement pour leur petit coin de terre, cet homme les a convaincus.

[Hrp : Suite dans Danse de lumière [arrière garde]... Si vous voulez les suivres à cheval. Sinon c'est avec l'armé qui n'arrivera que bien plus tard. Mais ça ne vous empèchera pas de Rp.]