Sous le regard du vent

Dans le silence infini qui rainait chaque nuit,
Alors même que la mort semble emporter le bruit,
Alors qu’un simple pas pourrait faire vivre le son,
Deux hommes se regardent et vibres a l’unisson.

Krogan le messager, homme porté par le vent,
Zirejar duc du monde, qui réfuta le sang.
Un homme qui choisit par amour de passer assassin,
Un autre qui pour une femme lâcha l’arme de sa main

Mais les deux en ce jour n’avaient plus gout de mort,
Ils voulaient avancer et faire bouger ce sort,
Opposé et si proche par grand nombre de choses,
Il s’observent en silence, et un son se dépose :

-˝Ainsi tu es venu mon ami, comme tu l’avais dit… Ou prédit. Mais la porte est bien plus belle pourquoi chercher à escalader un mur lisse ? Non la question n’est pas à chercher puisque tu y es arrivé. Qu’importe. Voilà ma femme, Letha Zirejar, mais il semble que vous vous connaissez.˝

Toujours ce même sourire puis un corps qui s’incline,
Qui se baisse en respect rejoint l’autre digne.
Une femme dont la beauté semblait venir des elfes,
Descendante magicienne de la ligné des Guelfe.

˝Et Dudul, un … ami avec qui j’ai beaucoup parlé. D’autres personnes devraient nous rejoindre bientôt, enfin je l’espère. Mais comme tu l’avais dit les Pjeyhs ont bien fait le premier pas et ont tenté de commencer par moi… Merci de m’avoir prévenu, sinon je serais mort. Pourquoi l’avoir fait ? Et …˝

-˝Tashina est son nom et ses yeux son confiance,
Il existe des dessins qui tueraient ta conscience,
La savoir est danger mon ami, tu le sais.
Attendons donc de voir si le vent apparait…˝

Un sourire à son tour, le duc comprenait,
Mais un bruit, un mâchement, le silence disparait :

-˝Moi ze dit … T’est quelqu’un de bien grand monzieur n’elfe des toiles ! La preuve, ton n’ezprit z’est trop le bordel, ze peux rien lire … M’enfin tout za pour dire sur ton namoureuze elle est meugnone auzzi. Dites dites dites … vous vous embrazer pour me faire plaizir ? Z’il vous plait !˝

Invité

Je m'étais posée quelques secondes à peine après Krogan. Je n'avais pas vu le temps défiler. Mais on peut dire aisément : comme d'habitude.

Dès que l'elfe et le duc croisèrent le regard je sus qu'il y avait quelque chose qui les unissait. Entre ces deux amis. Mais mettre un mot là dessus, à moins des super pouvoir, et ça je n'avais pas pas du tout et de très loin, il m'aurait été impossible de le faire. Il y eu un silence pendant qu'ils s'observaient, puis le duc pris la parole. Ses mots eurent pour effet de m'amuser... Il est vrai que ce n'était pas coutume de passer par un mur plutôt qu'une porte, même absolument pas. La tirade me tira un léger sourire. Puis il présenta sa femme : Elle était resplendissante de beauté. Une beauté qui semblait égale à celle d'une elfe.

Il présenta une autre personne et expliqua que d'autres personnes allaient surement venir bientôt. D'autres ? Combien ? Et dire que j'étais du genre solitaire... Ou pas exactement mais disons que habituellement le grand nombre de personnes avait tendance à me renfermer comme une huitre. Bah ! Je ferai avec et puis voilà... Une autre chose capta mon attention : le mot "Pjeyhs". Je ne me souvenais pas avoir entendu tel nom mais je n'étais pas non plus profondément idiote, et vu la suite je compris mieux. D'ailleurs j'aurais peut être dû interroger Krogan au lieu de n'en avoir rien dit. Et ça, eh bien ça c'était plutôt idiot...

Lorsque celui-ci me présenta, je m'inclinai légèrement.

- Ravie de vous rencontrer.

Je faillis ajouter : et en un seul morceau, mais je me ravisai. Je ne me sentais pas suffisamment à mon aise pour tenter une pointe d'humour, mon caractère discret étant revenu à l'assaut. Puis j'entendis un mâchement qui tira mon attention. C'était un petit bonhomme, Dudul, et qui fit rapidement resurgir mon sourire. Il parlait un peu étrangement mais je le trouvais vraiment adorable. Et puis il n'avait vraiment pas une tête de teigne, plutôt une bouille angélique. Il me plus ce petit.

- Eh bien, tu en sais des choses toi. " Je ris doucement "Et comment peut-on refuser à un grand gaillard comme toi, surtout quand c'est demander si gentiment ?

Et puis en faite... c'était surtout moi qui en avais envie. Je levai les yeux pour croiser le regard de l'elfe et m'approchai de lui pour y déposer tendrement mes lèvres sur les siennes.

Lèvres qui se touchent, âmes qui s’embrassent,
Passion qui se lie, êtres qui s’enlacent,
Demande oublier fait renaitre un désir,
Celui qui, sur le visage de tous, à laisser un sourire.

Un étreinte qui ne finit qui ne veut se brisé,
Mais pourtant née un crie qui les fait avancé…
Il la serre contre lui, plus fort.

-˝C’est croc MEUGNONNNNNNNNNN ! Ze vous z’adore, z’est pas comme z’êtes elfe qu’est namoureuze du zamourai mais pas trop alors z’est le bordel donc elle veux sauter avec moi alors que ze zuiz un gamin tout en reztant avec le zamouraï qu’elle aime et en partant avec une autre dame zur un bateau et ze zait même pas zi elle vas pas vouloir zauter avec elle auzzi … Enfin za me rappelle l’hiztoire que mon grand père que z’ai zamais connut m’avais raconter. Elle est zi compliqué qu’on peut pas la retenir et donc za commenze comme za… Enfin za commenze pas pazre que z’ai pas connut mon grand père donc il a pas put m’en raconter une hiztoire ….˝

Un regard vers les cieux, puis au sol, il croque.
Dans sa bouche se brise une nouvelle fois la coque,
Un petit gâteau couvert de sucre dont le gout ne s’oublie,
Une spécialité couverte du rêve d’un pâtissier anobli…

Puis l’étreinte se relâche dans le silence naissant,
Aucune garde ne vient au crie si puissant,
Du haut des grands remparts d’une ville de nuit,
Ils regardent la ville qui les oublie et luit.

-˝Tu a là une bien grande faiblesse Krogan, tout autant que la mienne … J’espère que nous n’aurons jamais à les venger ce monde ne verrais plus que du sang… Comment peut-on le croire sous une voute aussi belle ? Quand tant d’étoiles semblent éclairer l’âge des hommes comment peut-on croire que tout est vouer à disparaitre pour un âge plus obscure encore si nous ne nous battons pas ? Comment peut-on vraiment croire que les Pjeyhs qui soignent leurs apparence depuis tant d’années on décidé de sortir leur vrai visage des catacombes de cette ville pour donner vie à ce qu’ils sont vraiment : une nuit sans étoile sous laquelle les corbeaux ce donnent à cœur joie sur les entrailles des hommes rependues sur le sol ?˝

Corbeau ? Encore un des noms que l’on donnait au silence,
Un nom qu’il avait gagné avant de ce révélé aux hommes, patience,
Un nom qu’il gardait cacher en son cœur, nom d’ombre,
Nom d’un silence si incertain où il vivait de sombre.

Le serviteur me guida jusqu'au Duc. Jusqu'aux remparts infinis. Fortification principale de la cité de Fentaeris, hauts murs aux proportions impressionnantes. Il était difficile d'imaginer que des êtres humains aient pût érigés une telle muraille autour d'une ville aussi vaste. Progressant sur le chemin de ronde sous la voute étoilée, je retrouvais la fraicheur de l'hiver. J'eus un léger frissons mais bientôt je m'habitue. Mon manteau se referme sur mon torse nu et je suis le serviteur. Ce chemin de ronde où des soldats montent la garde, à la faible lumière de l'obscurité, ils ne peuvent distingué mes traits avec précision, mais certains n'en m'en dévisagent pas moins. Cet homme aux long cheveux noirs de jais qui accompagne le serviteur du Duc, qui est-il ? un noble du Rorkhan ? Un mercenaire ? Est-il seulement Démérien ? Autant d'interrogations qu'ils effaceront bien vite de leurs esprits. Qu'importe, si le Duc le recevait cela ne regardait que lui.

Bientôt au lointain je peux voir cinq personnes. J'aurais bien du mal à distinguer les traits de leurs visages à cette distance mais j'aperçois de silhouettes de femme mais l'une des deux est comme ailée. Comme un oiseau. Est-ce un jeu d'ombre avec ses vêtements où est-ce réellement des ailes que je peux apercevoir ? Quelle créature ressemble aux humains mais d'aile est dotée ? Je m'approche et la femme aux ailes tourne la tête vers une silhouette plus grande et j'ai comme l'impression qu'ils s'embrassent. La cinquième silhouette, celle d'un enfant. Plus de doute possible. Dudul. Finalement je retrouvais le garnement plus vite que prévu. Tant mieux, tant pis, qu'importe. Un seul objectif, les Pjeyhs, si les personnes qui accompagnaient le Duc pouvait m'y aider, tant mieux. Mais je ne prévoyais pas de mêler d'avantage Dudul à cela.

Puis le serviteur et moi ne sommes plus qu'à une poignée de pas du Duc. D'une voix claie il m'introduit :

- Monseigneur Zirejar, votre invité.

Je m'approche, ne rentre pas tout à fait dans le groupe de personne mais suffisamment pour être visible du Duc. Je m'incline alors devant l'assemblée et me relève. J'attends. Dois-je me présenter ? Le Duc va-t-il m'introduire auprès des trois inconnus ? J'ignorais ce que l'éthique démérienne aurait voulut. Qu'aurais-je dû faire ?

Le duc sourit, calme, ici tout est ami, il n’y a pas le moindre souci et l’étiquette est morte depuis bien longtemps lorsque la guerre reprend. Mais pourquoi en vouloir à quelqu’un qui voulais bien se comporter ? Il tend la main vers le samouraï l’invitant à rejoindre le petit cercle des êtres qui on décider de ne pas laisser la cité aux mains du mal.

-“Messire Ryu, je vous laisse vous présenter vous-même, de vos capacité à vos défaut ici nous somme dans une course d’ombre … Quelque chose qui restera secret jusqu’au moment précis où il faudra qu’elle explose… Et mieux vos que chacun de nous connaisse avec acuité les autres et leurs maitrises, que notre plan ne laisse aucune place au Pjeyhs. Je détesterais que cette cité tombe aux mains des nécromanciens comprenez moi. Alors commençons par moi : Envers et contre tout je suis ce soir redevenu pour quelques heurs Alkore Zirejar, un duc est mort pour laisser la place à un maitre d’arme qui fut connut dans le passé. Je ferais donc partie des armes que nous présenterons aux Pjeyhs si le besoin s’en fait ressentir. Mon bras est une lance sans fin tandis que ma garde est une épée, ma danse se danse seul au milieu des hommes et les allier au loin…”

Une voix calme, un simple rêve qui renait du silence,
Une voix d’elfe dans la gorge d’une femme de science :

-“Je suis Letha Zirejar autrefois appeler Letha Guelfe… Ancienne magicienne et je serais votre voix dans la politique de ce paix, je fais partie des gens assez proche du roi pour le faire bougé, une sorte de conseillère de l’ombre… Je m’occuperais donc de le faire bouger dans ce sens et si vous avez besoin de contact nous vous aiderons. De plus moi et mon mari payerons vos frais.”

Une alliance silencieuse, deux êtres née de la guerre,
Une famille d’une puissance qui ne tromperait guère,
Noble par le savoir.

-“ Moi z’est Dudul et ze zuis moi ! Mais z’est dézà le pied en plus. Puis z’ai une main auzzi, mais pas trop la voix de la politique… Donc ze zerais avec vous et même zi vous le voulez pas badore ! Parze que moi, ze zuis croc fort ! ”

Un sourire sur les lèvres de celui qui tient l’ange,
Souvenir incertain, puissance d’une lumière, tuera la gange,
Détruira l’ombre.

-“Krogan serais mon nom je suis la voix qui mène,
Je suis l’homme du bateau, un silence qui ramène,
En ce même lieu toute la puissance d’un monde,
Pour faire des ombres la tombe encore quelques secondes.

Je serais la magie de ce groupe de silence,
L’étonnant, l’inconnu, ce qui met la distance,
L’invisible qui surveille dans un lointain regard,
Un simple pion qui danse et qui les rêves gardes”

Invité

J'étais restée silencieuse un long moment, restant simplement dans les bras de celui à qui j'avais offert mon cœur et mon âme. La remarque de Dudul me fis sourire. Décidément il avait un sacré caractère de petit bonhomme. Ses paroles m'amusèrent car la plupart n'avait pas vraiment de sens mais la façon dont il le disait claironnait pourtant le contraire et quand au reste, je tachais de la mémoriser. Autant apprendre un maximum de choses cela me servirait peut être plus tard qui sait. D'ailleurs je portais plus particulièrement attention aux mots du duc car ils m'en révélèrent d'avantage sur ces fameux Pjeyhs, je compris donc mieux de quoi il s'agissait.

Puis arriva deux hommes. Grâce à ma vision aiguisée je pus rapidement voir leur visage. Le second était surement le samouraï dont j'avais entendu parler brièvement, mais je n'en étais pas certaine. Le premier homme l'annonça au duc et celui-ci s'inclina mais resta à une certaine distance, un peu éloigné du groupe. Le duc Zirejar souris et tendit la main vers le nouveau venu comme pour l'inviter à s'avancer, et prit la parole. A nouveau je me fis attentive et couta chacun parler. Je déclarai soudain :

- Je suis Tashina Catala, femme du ciel maîtresse du vent et ange guerrière. J'ai la vision aiguisée et quelques autres atouts. Je vous accompagnerais également. Bien que cela fait longtemps que je ne me sois servie d'une arme mais j'ai le sang guerrier et cela ne s'oublie pas. Si vous le voulez bien je vous suivrais dans cette mission.

Je m'étais donc décidée à suvre la marche. Pour plusieurs raisons : déjà plus ils auraient d'aide plus ils auraient de chance de réussir. De plus l'étais loin d'une damoiselle en détresse et je savais bien me battre, comme n'importe quel ange n'étant doté de magie nous excellions dans cet art d'autant que cela est, en plus de nos entrainements, dans nos gênes, or une main experte de plus serait un bon atout, mais je le voulais surtout pour moi car ne pas combattre et retenir ses pulsions guerrières et son tempérament impulsif est chose difficile pour nous et j'en avait plus que besoin vu le temps fou que j'ai eu à me retenir. Autre chose, j'étais tout simplment en accord avec leur objectif tout simplement.

Le duc m'invita à rentrer dans le cercle et je ne me fis pas prier. D'un pas, je me joignis complètement à l'assemblée. Tous se présentent et je comprends mieux certaines choses a propos du Duc. Ancien maître d'armes ? Bien rien d'étonnant à ce que son maintient soit celui d'un guerrier dans ce cas. Mais de savoir qu'il combattrait à mes côtés me dérangeait. Ne devrait-il pas plutôt rester loin des combats ? Il vaincrait les simples sbires des Pjeyhs mais qui sait quel maléfices ils mettraient en place pour l'abattre. Je doutais que ma lame, malgré que Lupen y ait incrusté ceux en quoi il croyait, repousse la moindre malédiction. La mienne serait le seul bouclier possible. En espérant que cela n'aggraverait pas la chose ou ne donnerait pas des forces au loup.

Puis se présente Dame Zirejar. Dans l'obscurité de la nuit, mes yeux humains voient peu, la lumière des torches qui parcourent le Rempart infini et celle de la ville en contre bas, me permettent de distinguer des traits baignée par une lumière orange et une ombre bleue de part et d'autre. Je peux voir qu'elle est belle pour une démérienne et j'entends sans difficulté que sa voix est au moins aussi belle. Mais cependant elle avait été magicienne. Cette pensée fait un instant courir en moi une vague de mépris et de colère mais qui rapidement s'apaise. J'avais été la marionnette de l'Ombre et j'avais probablement commis des actes bien plus atroces que cette femme. Sans quoi un homme de valeur comme le Duc ne l'aurait pas épousée. Et puis si elle demeurait à la politique et n'usait pas de sa magie, je ne voyais aucune raison de m'y opposer. La noblesse et la politique étaient deux autres arcanes de ce monde et je ne les connaissais en rien.

Viens alors Dudul. Damné soit ce garnement. Pourrait-il survivre aux affrontements avec les Pjeyhs ? Il était puissant sans aucun doute mais bien trop insouciant pour qu'une telle intrigue ne lui cause quelques séquelles. Qu'elles soient physiques ou mentales. Immédiatement suivit par un homme appelé Krogan. Ses traits fin à la lumière révélés. Ils me rappellent Astélia mais je n'y voit aucune ressemblance. Un elfe. Il est grand et s'exprime par des vers. Curieuse façon de parler. Mais l'un de ces vers m'interpelle. L'homme du bateau ? Serait-il possible ? Cela paraîtrait être une bien étrange coïncidence. Mais cela ne devait pas être lui. Il avait dit à l'équipage qu'il ne m'aiderait pas. Curieux néanmoins.

Finalement, la compagne de l'elfe se présente. Tashina, ange et guerrière ? Un ange qu'était-ce ? Une femme dotée d'aile ? Ou un humain doté d'aile ? Toujours est-il que c'était elle aussi une belle femme malgré ses ailes. Je paraissais bien seul en cet instant avec ces deux couples et un seul enfant mais je n'en étais que d'autant plus satisfait. Je n'avais plus à me préoccupé d'Astélia. Du moment que chacun saurait se défendre contre les dangers qu'il aurait à affronter sans devoir compter sur les sentiments de son compagnon, alors tout ce passerait bien.

Enfin, vient mon tour. Des regards se tournent vers moi. Une nouvelle fois je me présentais. Depuis que j'avais quitter Hù-Béï, il me semblait que je ne faisais que cela. Me faisant connaître de nouveaux compagnons chaque jours. J'ignorais si je préférais cela à la profonde solitude et quiétude des bois du Ming-Chè. Puis je prends la parole, mon regard parcourant celui des membres de la réunion.

- Je suis Ryûseï Okurayami. Samouraï par l'honneur, ronin par la réputation. Je suis le Loup du Ming-Chè et le bras armé qui est venu d'outre-mer pour anéantir les Pjeyhs. Mon art et mon honneur sont au service de ce but et de ceux qui le suivent a mes côtés.

Que pouvais-je dire de plus ?

Un murmure comme un son, la voix de Krogan :

˝Sous l’œil du temps ou celui d’une déesse, barde ou Morhane,
Le temps est votre ce soir mais il faut que je danse,
Je veille sur vous encore … Que votre guerre prenne sens.˝

Il se jette vers le ciel comme un oiseau s’envole,
Et dans les ombres il s’enfonce y rejoignant le sol,
Invisible.

Puis en quelques instants cette brume de mystère,
Devient celle de calme et d’une alliance de paire.

-˝Notre première élément par en chasse mes amis… Je crois qu’il faut que demain tout soit prêt, cette nuit nous mettrons tout cela au point ici bas… Un repas et des couvertures nous serrons apporter quand le temps sera venu si nous devons passer la nuit sur cette pierre. Pour ce soir tout à été prévu mais il semble qu’il va falloir aller beaucoup plus loin …˝

Le Duc sort une carte de la ville d’une sacoche de cuire et l’étale devant eux. Puis il commence à expliquer ce qu’il sait.

Spoiler:

-˝La famille Pjeyhs débute par l’ascension au titre de noble de Rigord Pjeyhs. Celle là même est très contester on l’accuse déjà de nombreuses choses plus ou moins net mais sa femme Hélèna elle est très respecté. Puis les deux sont morts, l’un après l’autre, de vieillesse ou plutôt des maladies qui s’y accompagnent… Rigord n’était pas très net et à, dit-on ramener une maladie dans son lit de couche qui les aurait tué l’un après l’autre.
Avant cela ils ont trois enfants :
Morhane qui fut envoyé dans l’armé, c’était le cadet et le plus beau des trois. Préféré de sa mère et des femmes de tout Déméria il laissa à sa mort une fille dont on ne sut la naissance, mais dont je vous reparlerais car elle est de notre coté… De plus il serait intéressant de dire que sa mort est un meurtre que l’on a jamais élucidé.
Grahande qui semble-t-il fut le commanditaire de votre tentative de meurtre jeune homme. Lui loge ici, dans le quartier des marchant, une petite maison paisible qui ne dit pas grand-chose alors que c’est l’homme le plus riche de sa famille. C’est surement notre principal souci car cet homme sait tout sur tout, ou presque. Inapprochable, apeurant aussi semble-t-il, le trésor des Pjeyhs mais aussi une tête pensante hors du commun. Lui aussi laisse un fils et une fille après la mort de sa femme, la fille est porté disparut et jamais retrouvé …
Enfin Nehyra … Elle vie presque dans les appartements du roi et c’est l’une des plus redoutables politique qu’il existe en cette ville, et magnifique d’après les dires de tous … Pourtant je ne suis pas de cette avis, je pense surtout qu’elle est entouré de magie, et de bien trop … Toujours est-il qu’elle a trois enfants et je vais continuer mon exposé de la dite famille par eux.
Vilrys, lui est celui qui a engagé la demoiselle repartie pour Athée … Il semble qu’il mette en place un concile pour remplacé le roi et se fixant à la tête de ce dernier. Il n’est pas extrêmement vue sur la scène politique pourtant toutes sens entré son remarqué. Calme, charismatique, il faut avoué qu’il a le panache d’un grand noble et la façon de parler d’un roi, quelques phrases qui veulent tout dire et quelques piques bien placé. Il sait faire ce qu’il doit pour garder sa place. Sa maison à lui est dans le quartier religieux, une bâtisse de noble qu’on ne peux raté aux couleurs de Pjeyhs.
Sienna elle est suis les traces de sa mère, une demoiselle de grande beauté qui n’hésite pas à jouer de ses charmes pour atteindre ce qu’elle veut dans ce monde où peux d’autres chose que le charisme et l’argent conte. Autrement dit, elle est même en train de remplacé sa mère sur la scène politique Pjeyhs, je ne sais ce qu’elle a prévu de son coté et si le plan lui convient mais nous pouvons peux être essayé de jouer par là si notre samouraï se sens assez fin pour filé dans cette voix… Elle vie donc au même endroit que sa mère bien qu’elle semble souvent faire escales dans les endroits connus des pavées d’argent.
Enfin, dernier fils de Neyhra nous avons Lathenne. Ce petit bout d’homme est invisible, les Pjeyhs le cache comme si il possédait un trésor et peut de gens peuvent se venté de l’avoir vue. Le peut dont c’est le cas l’on croisé accompagné de deux gardes du corps qui le collait de si prêt que le touché était impossible.˝

Il reprend son souffle un instant, jette un regard sur l’assemblé et croise celui de Dudul qui était en pleine réflexion pour savoir si les étoiles étaient, ou non, vraiment comestible. Parce que un vendeur lui avait dit un jour que son bijou était aussi bon qu’une étoile … ni une ni deux il avait gouté, et si ce n’est que ça piquait un peux il est vrai que ce n’était pas mauvais ! Un sourire se pose sur ses lèvres et il reprend après avoir regardé sa femme.

-˝Passons aux enfants de Grahande et tout d’abord Alderiane car ce sera plus cours. C’est une jeune fille plutôt sympathique et magnifique qui fut porté disparut si l’on en croit les légendes… D’après celle-ci elle aurait même été kidnappé par Lâmenoire … Aller savoir où est le vrai, c’est tout ce que je sais sur elle sachant que nous ne somme pas née ici ni l’un ni l’autre…
Vient Vragres, c’est le mouton noir de la famille, il est montré du doigt par tout le monde et surtout par les siens qui le réfute ouvertement depuis que Vilrys à montrer qu’il trempait dans des affaires louches … Malheureusement personne n’a jamais rien put démontrer. Par mesure de précaution il fut donc réfuté par la famille et même par son père et il traine bien plus dans les ruelles sombres des bas quartiers et les catacombes que les autres …
Enfin pour les catacombes c’est à voir.˝

Il tire une grande carte et la met à coter de la première toujours à plat sur le sol.

-˝Nous voilà dans les sous sol de Fentaéris et il semble que ce soit ici que ce cache la vraie vermine, que c’est sous ces lieux que la mort est placée et par là que l’ombre doit se rependre… Le souci est que peux de gens connaissent vraiment les catacombes et je n’en connais aucun actuellement.
Enfin parlons du bien. Nous avons à nos coté la fille de Morhane Aleyna, ou plutôt elle ne fait pas partie de nos ennemies mais étant marier elle a peur pour son époux : Lur de Dilmen. Elle se nomme donc Aleyna de Dilmen et je vous déconseille de la nommé autrement à moins que vous vouliez finir avec votre tête en moins. C’est moi qui l’ai formé à l’épée comme son mari, et comme une bonne partie des gardes royaux, mais les deux savent bien que face à la magie ils ne peuvent rien… Mais je suis sur qu’ils pourraient nous rendre un petit service si nous avons une idée précise de quoi leur demander, ou même venir de notre coté si le plan que nous allons emmètre semble sans faille…
Pour des détailles plus techniques ils sont bien implanté dans la ville et ont une bonne partie de la noblesse de leur coté… Tant qu’à l’argent ils sont plus riche que moi donc de ce coté nous ne pouvons rien. Enfin nous savons que la plus part d’entre eux sont des nécromants. ˝

Il respire et les fixes.

-˝Je vous écoute … Des idées de plan aux questions … Disons que je n’ai pas l’habitude de travailler ainsi donc … je compte un peut sur vous. Je me permet de rajouter que tout les gens de confiance que vous connaissez serons les bien venu !˝

Dudul dont la réflexion penchait sur le faite que les étoiles semblent tout conte fait plutôt bonne se mit tout à coup à se demander si le bijou était pas en faite bon comme la lune qui semble avoir été croqué par un géant. C’est vrai quoi toutes ses lunes ressemblais ce soir à un grand ensemble de dessert de choix tous déjà gouter par des géant … Déduction du soir … les géants son méchant parce que lui aussi il voulais gouté !

Spoiler:

Les informations que détenaient le Duc et tout particulièrement leurs précision et leurs nombres m'impressionnèrent. Prit au dépourvut par ce flot de noms et de lieux dont il me faudrait me souvenir au bon moment, je ne notais rien. En fait je retenais trois noms et trois fonctions. Grahande dont on m'avait déjà parlé. J'irais effectivement tué l'ancien assassin. Bien que la mercenaire elfe ne soit plus là, il me semblait que je doive le faire. Je lui avais promit et bien que envers une telle personne, on puisse estimer que tenir une promesse n'est pas chose utile, j'avais bien l'intention d'aller jusqu'au bout. Le deuxième nom était Vilrys. Ce n'était pas le patriarche mais le meneur du complot, il fallait que j'envoie sa tête roulée au sol. Mais si il avait engagée une herboriste pour remplir ses basses besognes, on pouvait supposer qu'il ne devait pas en avoir la capacité lui-même. Où avait-il juste voulut tester sa nouvelle recrue ? J'avais mes raisons de penser qu'il ne serait pas bon combattant. Comme dernier nom il avait Lathenne. Les Pjeyhs protégeaient avec plus de vigueur cet homme que les autres membres de la famille ? Ils semblaient tous apte à ce défendre sur leurs propres champs de bataille. Politique ou coulisses de cette dernière. Mais pas ce petit ? Alors il me fallait l'atteindre. Deux hommes seuls ne devraient pas être un problème si je parvenais à les isoler.

Je réfléchissais comme je le pouvais. Cela faisait longtemps que je n'avais plus atteler mon esprit à une enquête. Cela faisait en fait depuis que j'avais été posséder. A partir de cet instant, je n'avais réfléchit que pour comprendre les personnes que je rencontrais, pour trouver de nouvelles sources de nourritures, pour rester en vie. On pouvait admettre que dans ce complot je jouais ma vie mais je ne le ressentais pas comme une menace immédiate pour moi. Plutôt immédiate pour la noblesse du royaume. Je me devais donc de réfléchir à la meilleure façon de mettre un terme à ce complot. Devrais-je y mêler le Souffle Gris ? Non le moins possible. Et je devrais également ne pas me présenter sous mon titre de second. Malgré sa force, l'équipage ne résisterait pas à la puissance détenue entre les mains de cette famille noble. Lupen l'aurait peut-être pût si il ne devait pas les protéger.

- Si nous voulons empêcher Vilrys d'atteindre le roi, il nous faut éliminer ses appuis. En commençant par le bas de l'échelle, affaiblir la base pour que la colonne s'effondre. Vous avez parlez de Lathenne et de cet homme qui vit dans le quartier pauvre. Il nous faut les rencontrer. Si ils protègent Lathenne, il doit avoir une valeur importante. Enlevons le et voyons ce que nous pouvons en tirer. Informations ou autre.
Je marque une pause, prends une inspiration et continu.

Ensuite il y à Grahande. Il nous faut le tuer. Tant qu'il sera là, les Pjeyhs auront des contacts avec tout ceux qui savent tuer discrètement. Si il n'est plus là, nous auront moins besoin de regarder derrière nous et pourrons nous consacrer d'avantage au reste de la famille.

Quelle idée pouvait bien ressortir de moi ? Un plan fait de sang et de violence. Je n'avais rien connu d'autre depuis trop longtemps pour voir la chose autrement. Quand je parlais du m'occuper du reste de la famille, je ne parlais pas de les mettre hors-course. Il fallait les saigner à blanc.

Les yeux vers le ciel qui renvoyait l’image triste des étoiles légèrement couvertes par une fine couche nuageuse, le visage du Duc était fermé et son bras posé sur les épaules de sa magnifique femme semblait chercher un soutient. Il s’attaquait à quelque chose de gros … Puis ses yeux vairons retombent sur la carte et sur le samouraï qui semble avoir un plan. Oui c’est cela qu’il lui faut quelqu’un sur qui s’appuyer, et même un étrange dont la vue ne serais pas brouiller par leur puissance, par le savoir que les Pjeyhs avait de cette ville et la peur que leur nom pouvais faire tombé.

Par derrière un messager s’approche. Il porte les couleurs de Zirejar et n’est autre que son sosie. A son oreille il murmure quelque chose et repart aussitôt comme presser par des événements imprévus mais pour le moins détonnant.

-˝Je te propose une chose. Tu a l’air d’avoir un plan pour le moins construit et moi cela fait des jours que j’y réfléchis et je n’en ai toujours pas l’ébauche. Mon esprit est obstrué par cette ville et les soucis du passé, la vieillesse et l’argent, j’exècre à le dire mais c’est ainsi. Lorsque je serais dans l’action je retrouverais mes automatisme mais pour l’instant je n’ai jamais prévu de plan comme ceux-ci … Nous étions des traqueur, pas des assassin ou des mercenaires, et des traqueur d’armé. Enfin toujours est-il que je te fais confiance pour le plan et que je te propose de nous en parler demain quand Krogan sera revenu, chez moi et autour d’une table. Tu auras put faire murir tout cela.
Par contre Vragres est totalement introuvable pour des gens comme nous. Il sort quand il le veut et le reste du temps il n’est même pas une ombre dans cette cité. Pour Grahande tu sais où il habit, je ne suis pas un assassin mais un guerrier et tel que je connais Krogan il refusera de s’y attaquer. Je peux toujours lui proposé une ordalie, cela ce faisait dans l’ancien temps … Mais je doute que le roi prenne cela de très bon ton. Enfin, Lathenne est très bien protégé, tu auras donc besoin de moi et nous devrons tuer ses gardes du corps. Pour ce bout là je serais avec toi.
Je pense mon général que tout à été dit. Si vous voulez commencer cette nuit tout est en votre possession et la porte de ma maison vous sera toujours ouverte. Il en va de même pour vous demoiselle. Un domestique vous conduira chez moi si vous le souhaiter. Krogan sera là demain matin normalement.
Pour me part je me dois d’aller assisté à l’enterrement de mon confrère Ib’Sulman. Cette homme venu d’Athée avait beaucoup d’influence auprès du roi et … n’en aura plus si mes informations son juste. Je dois donc aller vérifier deux ou trois petites choses. Comme si les Pjeyhs y sont encore ou non, il c’était assez violement opposé à eux ressemant.
A demain matin …˝

Il sourit tristement, les choses avancent trop vite. Puis il s’incline devant son général… Il n’a jamais aimé les postes à hautes responsabilité, depuis toujours il suit les ordres ou vogue seul, il n’a même jamais voulut monter. Duc, quel stupidité accepter juste pour les beau yeux d’une femme, un acte qu’il ne regrette en rien.
Puis il se retourne et marche sur les rempares au bras de sa femme jusqu’à disparaitre dans la nuit.

Dudul sourit.

-˝Bon z’est pas tout za mais z’est l’heure d’aller manzer là hein ! Donc moi ze vais zes zirejar, il a dit qu’il y avait à manger alors plop hein.˝

Il se volatilise à son tour dans la nuit dans un grand bruit né de son ventre de petit garçon tout à fait d’accord avec ses paroles précédente, il était l’heure de manger.

Dans le ciel nocturne, perché sur un rempart, le sort de la cité avance… Vers où ?

Spoiler:

Je parlais de mon plan au Duc et alors que je terminais, un messager s'approcha. Son sosie en vérité. Il lui murmure quelque chose à l'oreille et dans tout ce que me dit ensuite le Duc, je suppose qu'il parle de l'enterrement de ce Ib'Sulman. Mais ce n'est pas le plus important, bien que je me dis qu'il fallait garder ce nom en mémoire. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais l'impression qu'il s'avèrerait important à un moment ou un autre de ma croisade contre les Pjeyhs. Mais alors que je me faisais ses réflexions, une autre fit irruption dans mon esprit. Le Duc m'avait appelé Général ? Général de quoi ? Cette troupe hétéroclite de soldat, de politicienne, d'elfe et d'ange ? Je ne savais pas trop comment prendre cette promotion qui me semblait quelque peu déplacée. Même si je devais avouer qu'avoir le sentiment d'être de nouveau dans une armée n'était pas désagréable. Cela aurait été encore plus satisfaisant si cela avait été un samouraï ou l'empereur qui me l'avait dit mais un noble de la cour démérienne, ce n'était pas si mal.

Mes yeux se déplacèrent sur ce qui restait de notre assemblée. L'ange s'était envolée peu après le départ du Duc et de sa femme et l'elfe Krogan avait disparût en sautant du rempart. Un être particulier cet elfe qui parle en vers. De même pour Dudul qui s'était évaporé ne laissant que le vague écho de sa faim. Levant les yeux, je regardait la voûte étoilée où se dessinait Deux croissants et une Delvïss à demi pleine. La vue de la lune d'argent me réconforta un peu. Je me retrouvais à nouveau seul. Pour la première fois depuis que j'étais monté sur le Souffle Gris. J'avais comme l'impression de respirer de nouveau, comme si j'étais soudainement sortit d'une cage pour être relâché dans une plaine de hautes-herbes avec d'autres compagnie que celle de la nuit.

Je prends une grande inspiration par le nez tandis que je baisse un regard désormais clos. Il me fallait réfléchir sur ce qu'il était nécessaire de faire. Grahande n'attendait probablement pas ma visite mais il ne l'attendrait pas plus demain a moins qu'il ne devine, par quelque moyen qui lui avait permis d'avoir mon visage et mon nom que Astélia avait abandonné et que je viendrais l'éliminer. Tôt ou tard. Dans le même temps je pouvais retourner chez le Duc mais alors qui ferais-je ? Je devrais attendre et encore réfléchir ? J'étais un homme d'action ! La réflexion n'était pas mienne, de même que je n'avais pas les compétences pour commander à des hommes et les mener au combat. Seule solution, laminer les rangs arrières de l'ennemi pour assurer une victoire et donc un commandement plus facile. J'allais tuer Grahande et verrais ce que cela m'apporterais. Des informations ou peut-être juste l'apaisement de cette soif de sang latente que j'avais l'impression de ressentir depuis trop longtemps.

J'ignorais d'où cela remontait. Quand je m'étais décider à tuer l'assassin pour honorer ma promesse de protection envers Astélia ? Depuis que j'avais combattu Rohan qui m'avait semblé si sérieux au début ? Ou bien même lorsque j'avais combattu Aifu et que ma lame n'avait pas eût le temps de sentir la chair se trancher avant que son crâne n'éclate sous l'impact de la balle de Sham ? Aucune idée peut-être les trois. Mais finalement j'allais l'apaiser. Mes yeux s'ouvrent, redécouvrent la nuit, mes lèvent s'entrouvrent, je souris. Carnassier. La lune me suit et le hurlement d'un loup semble parvenir jusqu'à mes oreilles. A mort.

» Sur les Routes enneigées et sous le Vent glacial.
» Un vent de changement
» Sourire de vent
» Zelvar Souffre'Vent
» Sous la pluie