Nouvelles recherches

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Ce matin là, Astélia se baladait avec une démarche fluide, aisée et d'une grande grâce : comme elle l'avait toujours fait. Plus elle se rapprochait de la taverne de Bob, plus son cœur commençait à battre la chamade.

Ce matin là, le soleil était haut dans le ciel bleu parsemé de petits nuages par-ci par-là. Les maisons avaient leurs portes et leurs fenêtres souvent teintées bleu ciel grandes ouvertes, comme dans un village de pêcheur. Les bateaux de pêches se préparaient pour partir en mer pour permettre aux marins de donner à manger à leur famille. La pauvretés n'était pas si grande dans ce port mais elle était présente tout de même : certaines personnes dormaient dans des cartons, d'autres dans des couvertes et parfois les gens n'avaient rien sur le dos. La mercenaire trouvait ça triste.

Alors un enfant en haillon s'approcha en courant, son visage était fin et long, ses yeux était bleus nuit, sa bouche parfaitement taillée, il devait être fort et rapide se dit Astélia quand elle observa le corps du garçon. Il aurait sans doute eu l'allure d'un enfant de noble s'il n'était pas habillé en haillon et n'aurait pas eu toute cette crasse sur son corps.
-Madame, lança l'enfant d'une voix claire telle un carillon, puis-je avoir un peu d'argent s'il vous plait ma famille est pauvre et je fais la manche pour récolter des sous.
La jeune femme glissa des petites pièces de cuivre dans sa main et partit, le sourire de l'enfant dans son dos. Alors la taverne de Bob se présenta à elle. La mercenaire entra. Nulle trace de Bob dans la salle et les regards de tous les pirates se tournèrent vers elle. Astélia sourit. Elle partit.

La jeune femme erra dans les rues jusqu'à tomber sur une auberge qui lui avait l'air propre, grande et sans trop de pervers dedans. Alors la mercenaire entra et se dirigea vers le comptoir où l'aubergiste jouait avec un couteau de cuisine. Elle allait louer une chambre pour le soir, pour pas qu'elle n'ai à le faire lors de ses recherches, et ensuire lui demander s'il savait où était Bob et par la même occasion sa deuxième cible.
- Bonjour cher aubergiste et par la même occasion vous demander des renseignements, commença Astélia glissa sur le comptoir de quoi payer des renseignements, connaissez-vous Bob et cet homme là ?
La mercenaire sortit le parchemin et montra le visage de Ryu avec son doigt.
- Et par la même occasion, quel est le prix d'une chambre pour une nuit ?

Une main qui coupe une dernière carotte derrière le comptoir, un couteau bien maitrisé puis il regarde enfin l’affichette. Il réfléchit quelques instants et pose son regard sur la demoiselle.

-˝Pour la chambre, ici c’est une pièce de cuivre, juste la chambre avec le lit, pas de repas, rien. M’enfin pour votre bonhomme, y’a peux de gens de Hu-bei par ici, je ne pense pas qu’il y en ici à par dans les auberges du port, sont souvent de passage. Ou alors dans les hauts quartiers en longue discutions avec les grands chefs pour éviter ou préparer une nouvelle guerre…
Pour Bob, vous le trouverez au poney qui meurt à tous les coups, à cette heure il n’écume pas encore les tavernes. Donc, dans une auberge … Bonne chance petite demoiselle et penser à payer votre chambre d’avance, y’a quelques nouveau bateau qui ont débarqué donc si vous voulez être sur d’en avoir une ce soir …˝

Il sourit puis se remit au travail, les carottes furent déposées dans la marmite, la soupe avait commencé à bouillir. Et une frêle odeur de tambouille plus ou moins réussit commençait à monter. Il rajouta les poids, la petite déjeunée était en train de finir mais du lard grillait encore dans la cuisine juste derrière le comptoir.

-˝Vous voulez quelque chose d’autre ?˝

Son regard c'était reposer sur le demoiselle, il attendait.

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Le coeur d'Astélia bondit dans sa poitrine, la jeune fille se rendit compte d'une chose : elle ne reviendrait sans doute pas ce soir. Ses yeux, il y a quelques instants dans le vague fixèrent ceux du tavernier.

-Oui, une dernière chose. Je ne reviendrait sans doute pas ce soir, alors vous aurez gagné une pièce d'argent, lança Astélia un sourire en coin, en tout cas merci pour tout et à une prochaine fois tavernier...

La mercenaire fit un geste simple et fluide, la pièce de cuivre qui se trouvait il y a un instant dans sa bourse fut déposé sur le comptoir. Alors Astélia se dirigea vers la sortie, une boule dans la gorge. Soudain, elle baissa un tout petit peu ses boucliers mentaux, et ressentie chez le tavernier une sensation que la mercenaire n'arrivait pas à décrire. Le stress brouillait-il ses perceptions aux émotions. Etait-ce la fin pour elle ? Son coeur battait à la chamade. Astélia remonta son bouclier et garda une marche ferme, tel une garde de la ville : Pourquoi la jeune femme n'arrivait-elle pas à faire ce qu'elle désirait ?

-Du moins, marmona t-elle, peut-être...

Alors qu'elle sortait de la taverne, les yeux de tous les hommes trottants sur ses courbes, la mercenaire se rendit compte que le soleil était aveuglant : sans doute un signe.

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