Auberge de la Tour [Terminé]

Invité

Soi-disant construite sur les ruines d'une ancienne tour de garde d'une époque trop lointaine pour que Ragna en ait quelque chose à cirer, l'Auberge de la Tour n'était au final elle-même qu'une sorte de ruine, et ce, à plusieurs points de vue.

D'une, comme toutes les constructions humaines et elfiques, c'était de la M*rde. Même elle pouvait le dire rien qu'à la voir et pourtant ses affinités avec la maçonnerie se limitaient aux diverses façons de fracasser une tronche à l'aide d'une brique ou d'un bloc de pierre. C'était bien digne du reste de cette ville de branleurs : moche, mal foutu. Chaque fois qu'elle venait, la guerrière évitait de frapper trop fort à la porte ou de cogner trop fort les crânes des gens qui l'emmerdaient sur les murs de peur que ceux-ci ne tombent sur la sienne. Un vrai trou à rats.

De deux, rien que d'après ce qu'elle en percevait au son et par les fenêtres, elle pouvait se rendre compte que les bons à rien qui peuplaient ce taudis minable ne valaient pas non plus leur pesant de bouse de cheval. Un ramassis d'alcooliques et de putains de bas étage dont la simple vue lui donnerait envie de vomir dans son masque si elle n'avait pas l'estomac bien accroché. Bref, la clientèle et le service ne rattrapaient pas le délabrement de l'établissement.

Pourquoi y allait-elle, dans ce cas ? Simple. Vue sa trogne, Ragna était difficilement acceptée dans les auberges et tavernes plus huppées. De plus, elle préférait la compagnie de soudards alcooliques que celle de nobles androgynes, quitte à devoir dispenser quelques baffes au cours de la soirée. Enfin et surtout, la bière était bon marché à défaut d'avoir du goût. Somme toute, c'était là un bon endroit pour passer la nuit au retour d'une mission d'escorte particulièrement ennuyeuse. Il lui fallait se changer les idées. Ouais.

Fauchard à la main, lourd sac sur le dos et masque toujours sur le visage, la naine s'approcha d'un pas décidé de la porte entrouverte de ce bouge minable. La poussant d'une épaule vigoureuse, elle manqua d'entrer en collision avec un poivrot qui sortait. Ses yeux se levèrent, parfaitement inexpressifs et, sans se décaler de l'ouverture, elle attendit qu'il recule d'abord pour la laisser entrer. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'il comprenne qu'il valait effectivement mieux lui accorder cette politesse élémentaire et pour que Ragna ne pénètre dans l'auberge, la traversant jusqu'au comptoir.

Levant la main pour y déposer quelques pièces, elle défit les attaches de son masque pour laisser apparaître un visage aussi froid que les hauts sommets de son enfance et fixer le tenancier d'un air qui réclamait sans qu'il soit besoin de mots pour le préciser un service aussi parfait que rapide.

- Une bière et de quoi manger. De la vraie viande, pas ta tambouille habituelle. Et une chambre pour cette nuit.

Sans attendre de réponse, car elle ne doutait pas de la coopération du personnel, la mercenaire se détourna pour s'approcher d'une table libre dans un coin de la pièce. Ayant déposé armes et bagages contre le mur du fond, elle entreprit alors de se mettre à l'aise et d'ôter gants, casque et plastron. Avec tout ce qu'elle avait marché ces derniers jours, ça devait puer la mort, mais elle s'en foutait. Si ces messieurs les clodos avaient quelque chose à redire, elle se ferait une joie de régler leur problème rapidement et efficacement.

Le bateau se posa doucement dans le port de déméria … C’était si simple de ce faire passé pour un navire marchant lorsque l’on ne laissait pas de survivant. Laissant ses hommes finir l’arrimage pour allé prendre leurs quelques heurs de petit plaisir bien mérité et revendre la marchandise récupéré sur le navire qui avait malencontreusement coulé en mer calme, Lupen sauta sur le port. Pipe à la bouche, sourire sur les lèvres l’homme ne savait pas encore par quelle bout il allait commencer.
Tirant sur sa pipe il entama sa marche ses lourdes bottes rythmais ses pas de cliquetis métallique, calme il scrutait les alentours. Zhrey revenu sur son épaule faisait de même attendant l’heur de la chasse.

Là une femme attendais dans un coin de rue … il avait trouvé la première chose qu’il allait faire. Se dirigeant vers elle d’un pas calme il lui sourit et elle tourna dans un porche sombre. Un déclique dans les ombres, pas un crie, du sang se rependais déjà sur le sol, la fille de joie une main dans le dos du vieille homme lui sourit. Sa main glisse dans une dernière caresse, elle s’effondre connaissant enfin le vrai plaisir celui de la douleur et la mort, celui que sa mère à appris très tard, il revoyait encore son regard … Le sang qui goutait lentement se répandant en mare sur le sol, le bruit sourd de la forge … Voilà ce qu’il manquait, le bruit.
Lorsque son maitre repartie le faucon reprit sa place laissant le reste des entrailles aux chiens qui le voudrais … le cœur était la seul vrai par, son maitre le lui avait appris. Le cou rouge de sang il semblait heureux lui aussi dans leur mutuel folie.

Un crie de faucon, un pied ferré qui pousse une porte, l’homme entre dans la taverne de la Tour alors que le tavernier marmonnait quelque chose sur sa tambouille… Le fou s’approcha du tenancier :

-Rajouta une tambouille alors, mais avec de la vrai bidoche sauvage, pas un truc que ses maigrelets des terres élèves parce qu’ils ne savent plus chasser. De la vraie odeur de terre pour un pauvre marin qui n’a plus gouter que de la mort depuis des lustres … Pit de la bière aussi. Rajoute aussi du bruit ! Choppe moi une musicienne fait quelque chose mais laisse moi me rappeler tout ça.

Les pièces claquèrent sur comptoir, bien assez pour la musicienne et la viande de chasse …
L’homme était déjà parti s’assoir, à une table déjà prise, la table d’une naine. Il monta ses pieds sur le meuble et tirant à nouveau sur sa pipe en regardant la demoiselle. Laissant la fumée sortir par ses narines il lui demanda d’une voie neutre :

-Qu’est ce qu’une donzelle come toi fait à une table sombre jeune guerrière ? Pour être plus précis à la table que je me réserve lorsque je viens ici ? Tu serrais mercenaire ? Ou alors Thalun à envahi Déméria, ce qui m’étonnerais vue la concentration d’être stupide par ici …

Son regard ne se détourna pas lorsque l’homme apporta les commandes …

[Petit un, j’adore ta naine et ta façon de Rp. Petit deux … il nous faut de la musique !]

Invité

Ragna était déjà assise et concentrée sur un morceau de semelle qu'elle dépeçait à l'aide d'un couteau dentelé dont la première utilité n'était clairement pas de beurrer des tartines lorsque Lupen arriva. En train de saisir le bout de viande juteux avec un morceau de pain pour l'enfourner avec une élégance qu'un porc ne lui aurait pas envié, elle ne réagit pas tout de suite à sa venue, même si elle l'avait bien entendu remarqué. Un pouilleux de plus qui s'était trompé de table. Elle lui laissa quelques secondes pour choisir de rester ou de partir, la dernière solution étant à la fois la plus sage et la moins risquée.

Manifestement, il décida de rester.

C'est en se redressant pour tendre une main vers une chope de bière d'un litre qu'elle leva enfin ses yeux gris acier vers lui. En général, son regard seul suffisait à faire fuir la plupart des pécores. En l'occurence, il lui permit au moins d'ajouter à charge de celui qui lui faisait face qu'elle n'aimait vraiment pas sa gueule. D'ailleurs, elle n'aimait pas la gueule de grand-monde.

Ce n'est qu'après avoir pris une ample gorgée qu'elle reposa le récipient, reprit son couvert et se reconcentra sur sa bouffe.

- Retire tes pieds de ma table, dit-elle sur un ton presque indifférent alors qu'elle piquait son couteau dans un nouveau morceau de viande avant de le porter à sa bouche.

Quant à savoir ce qu'elle faisait là, ce n'était pas son problème. Ragna n'avait pas le pied marin, de toutes façons, et se faire embaucher pour ce genre de boulot allait nécessiter un bonus conséquent au paiement. Non, décidément, elle était au-dessus de ses moyens.

Et espérons pour la musicienne qui allait arriver qu'elle joue correctement, parce que la naine n'aimait pas non plus se faire polluer les oreilles et que ses goûts musicaux étaient limités au son des cors de guerre et des tambours destinés à donner le rythme aux prisonniers.

Calmement il la fixe, il l’observe de long en large fixant ses grands yeux fous dans le regard sévère de la demoiselle. Pesant les ombres des boucles blanchit sortait de sa capuche et la pipe rougit à nouveau avant qu’il parle envoyant un petit nuage dans le visage de la prétentieuse.

-Retiré mes pied de ma table ? Mais ils y sont à merveille … j’ai deux heurs avant de partir en chasse mam’zelle courte sur pate, et je compte bien les passé ici dans ma petite taverne préféré des bas font. Mais si tu le souhaite vraiment on peut jouer cette table … une course ? Un bras de fer ? Qu’est ce que tu me propose petite guerrière … J’ai même un vieux pistolet rouillé et une balle poudré, on peu ce le faire à la roulette …

Il fut prit d’un rire proche de la folie, sa voix puissante ricocha contre les mures muant dans le silence quelques hommes qui préférèrent plier bagage pour rentré chez eux. L’air commençait à crépité et à sentir la guerre.
Lupen s’en emplie ses poumons couverts de sel et de charbon puis reprit :

-Alors comme ça avec nos manière de guerrière on ce sens apte à volé la table d’un vieux marin qui à écumé toutes les mers et n’est revenu à Déméria que pour le plaisir de revoir quelques dames et de mangé de la viande de chasse ? Tu serais stupide comme une naine que cela ne m’étonnerais pas …

Il avança son visage par-dessus la table dévoilant sa peau talé par le sel et les vagues.

-Choisit ton jeux donzelle et rions à en mourir enfin.

Ses yeux fixé dans ceux de la naine il attendit la réponse et le jeux…

Invité

Ragna continua d'abord à manger sans montrer son énervement. C'eût été lui accorder trop d'intérêt à son goût. Pourtant, elle sentait bien ses nerfs se tendre petit à petit. Ca courait dans sa poitrine, dans les muscles de ses bras, dans ceux de ses cuisses comme une vague insurmontable qui surbergeait toute autre émotion et toute pensée contraire. Ce connard lui avait manqué de respect à plusieurs reprises depuis son arrivée à peine deux minutes plus tôt. En s'asseyant, d'abord. En posant ses pieds sur la table, ensuite. En l'insultant clairement et en lui proposant de jouer, enfin. Il croyait quoi, l'enfoiré ? Qu'ils avaient tué du gobelin ensemble ? Qu'ils allaient baiser, peut-être ? Non, franchement, c'était peine perdue. La mercenaire préférait les hommes ou, à la rigueur, les femmes beaucoup moins moches que ça.

Elle le fixa à nouveau, d'un regard pire encore que l'habituel. Sans qu'il soit agressif à l'extrême, il était presque vide d'émotions, comme celui du tigre qui, coincé dans sa cage, observe les proies qui viennent le visiter... Sauf que Ragna n'était pas coincée dans une cage. Sa mâchoire se serra à lui faire mal aux dents alors que la rage continuait de monter vers le point de non-retour.

- Je ne jouerai pas avec toi, humain. Si tu as quelque chose à dire ou à proposer, dis-le ou dégage avant que je ne décide de laver tes affronts dans ton sang et dans ta pisse.

Sa main avait déposé le couteau et, posée à plat sur la table, était dores et déjà prête à frapper ou à dégainer l'épée. Il serait mal venu pour Lupen qu'elle soit amenée à s'en servir et à le tuer par accident. Pourtant, elle, ça lui plairait beaucoup.

Le vieux marin sourit de plus belle, voilà qui était amusant la petite demoiselle perdait ses nerfs… Toujours aussi calme que puisse l’être un fou il se radossa à sa chaise les pieds toujours sur la table et tira à nouveau sur sa pipe qui commençait à manqué sévèrement de tabac. Le coin de ses lèvres remonta rejoignant lentement ses pommettes pour graver sur son visage un sourire déstabilisant…
Doucement, sans un mot la taverne continuait à ce vidé, de frêles bruits de pas fuyant indiquaient que la porte était utilisée.

-Si j’ai quelque chose à dire ? Hum … j’attends avec impatience tes petits jeux stupides où tu t’attaque sans merci à un être dont tu ne connais rien que ce soit de la race ou de la profession. Sans perlé de l’esprit. Mais ça après tout … l’on ne peut t’en vouloir.

Frappant la table de son talon ferré il récupéra du même mouvement sa bière. Puis de sa main libre il hotta sa pipe pour la vidé contre sa chaine et enfourna dans sa grande gueule de marin le doux breuvage à l’amertume légendaire. Claquant la chope sur la table il fixa à nouveau la demoiselle.

-Pour ta gouverne et ne pas que tu face de bêtise je me nomme Lupen Z’en Rahar et je ne suis pas humain … Mais ça c’est un secret qui restera entre nous. Je m’arrête la car être trop bon est une stupidité… Maintenant j’attends ton jeux mais si tu veux laver quelque chose je te conseil de le faire dehors tu fais peur au gens ici et la milice arrivera d’un instant à l’autre, le tavernier n’est pas revenu depuis bien trop longtemps pour que tu puisses assassiner un pauvre marin en paix jeune nain innobservatrice.

Toujours ce sourire, toujours ce regard fixé dans celui du tigre, toujours ce calme de celui qui se fiche de mourir… il attend.

Invité

Ragna répondit au marin par un sourire qui n'en n'était pas réellement un. La milice ? Elle n'avait pas peur d'une milice constituée de sous-hommes, des humains qui ne valaient pas plus que ce qu'elle déposait aux chiottes deux fois par jour. Ils ne seraient pas là à temps pour le sauver et bien trop occupés à s'occuper des quartiers riches pour s'intéresser à une petite bagarre de taverne. Elle avait cassé des tronches dans des situations bien pires et bien plus risquées que celle-ci. En attendant, elle décida de sauter à pieds joints dans la première faiblesse que laissait entrevoir l'intrus. C'était une très mauvaise idée de lui balancer ainsi des confidences, et très naïf de croire qu'elle allait les respecter.

- Pas un humain, hein ?, commença-t-elle d'une voix suffisament forte pour être entendue dans toute la pièce, Et t'es quoi, alors, si ce n'est assez idiot pour croire qu'une inconnue à qui tu manques de respect évitera de révéler tes secrets ?

Elle perdit brusquement son sourire et approcha elle aussi sa tête au-dessus de la table.

- La milice ne sera jamais assez rapide pour sauver ta gueule, humain. Je te donne une dernière chance de me prouver ton utilité avant de la démolir. Fais vite. Je ne suis pas connue pour ma patience.

En réalité, Ragna se trouvait particulièrement patiente pour une fois. La plupart du temps, elle aurait frappé dès que le type aurait refusé de reposer ses pieds au sol. Elle mit ça sur le compte de la fatigue de son récent voyage, qui ne la poussait pas à vouloir se battre. Pourquoi faut-il toujours que ces connards viennent l'emmerder, et l'obligent à leur faire mal ? N'y avait-il donc jamais moyen de manger tranquillement, dans cette ville de mes couilles ?

D’un regard il fit le tour de la taverne, enfin vide… Il allait pouvoir s’amusé. Mais Zhrey cria s’envolant par la porte. Ainsi la danse allait commencer.

-Vois tu gamine il y a des choses importante que tu ne soupçonne même pas, des complots qui parle d’ombre que tu ne vois même pas. Qui je suis … voilà une excellente question, mais sans cette réponse tu oserais m’attaqué ? Sa me ferait presque rire mais j’ai trop de chose à faire actuellement pour finir cette parlotte tranquillement vois-tu.

D’un coup de talon il fit basculé la table espérant toucher la tête de la jeune naine mais ne se faisant pas plus d’espoir que cela c’était une guerrière après tout, stupide mais assez rapide pour esquivé un coup aussi basique … Mais pas assez rapide pour le suivre dans des ruelles alors qu’un faucon le guidais, ça c’était bien peux probable.

Déjà sur le pas de la porte il déclara à la furie :

-Si tu me cherche pour finir cette discussion, mon bateau est nommé Souffle Gris … nous repartons demain. A plus tard jeune demoiselle … et excuse moi pour ta viande ! Le son de la danse m’attend, que chante le zéphyr !

Prenant appuis sans attendre il parti en courant dans le dédale de ruelle, déjà les ombres l’engloutissaient ne laissant que le bruit de ses bottes renforcé claquant sur le pavé. La chasse commençait.

[Hrp : Pas envi de lancé de dé : tu te prends la table dans le menton si tu veux vue que tu a la tête au dessus … sinon une naine qui cours après un ˝humain˝ c’est vite drôle donc … Voilà \o/
En tout cas merci pour ce beau Rp je me suis bien fait plaisir et si tu veux un combat … ce sera sur le pond du Souffle Gris Very Happy

]

Invité

Mais non, la taverne n' était pas vide. Alors que le personnel se dépêchait de redresser la table et de resservir la dernière cliente encore présente, cette dernière put voir que, dans un coin de la pièce plongé dans la pénombre, se tenait une femme. Assise à une table qui ne comportait pourtant aucune collation, cette dernière, d' une froide beauté, examinait la naine d' un œil à la fois amusé et intéressé.
Puis, doucement, la femme se leva. Le plus étrange, c' était la la pénombre semblait réagir à ses mouvement. Peut-être n' était-ce qu' une illusion d' optique dut à la colère ou à une viande avariée, mais en tout cas, on avait presque l' impression que les ombres c' étaient dissipées lorsque la femme c' était levée. Cette femme, c' était la voyante très connue dans le quartier, celle qui tenais un magasin de potions, non loin de l' auberge, à l' angle de la rue.
Avançant d' un pas ferme, mais néanmoins élégant, Khalina se dirigea vers la table de Ragna, prit une chaise qui gisait à terre, la redressa à s' assit dessus. Ces cheveux noirs de corbeau encadraient son visage d' un blanc laiteux, néanmoins ses yeux étaient vifs, et le sourire sur son visage se voulait amical ET poli.
A les voir toutes les deux attablés, il ne pouvait exister plus grand paradoxe: Khalina était aussi grande et mince que Ragna était petite et bien portante. La peau de la première était d' un blanc de neige, tandis que celle de seconde était halée par des heures à marcher sous le soleil. Mais cela, la voyante s' en moquait. Et elle était certaines que c' était aussi le cas de la naine qui se tenait en face d' elle.
Elle ne dit aucun mot, préférant que cela soit la naine qui ouvre la discussion à sa manière. Toutefois, ayant observée la scène qui c' était passée entre le marin et le Ragna, Khalina en tira des conclusion et se montra poli. Elle ne mit ni ses pieds, ni ses mains sur la table, salua Ragna d' un signe de la tête en s' asseyant, et évitat de la regarder dans yeux, voir même de trop la regarder.
Elle attendait.

Invité

Ragna ne réagit pas au départ de Lupen, se contentant de bloquer le mouvement de la table en y pesant de ses coudes. Elle n'accordait aucune importance aux caprices de l'humain, et continua tranquillement à manger. Son but ayant été depuis le départ de le faire partir, il était enfin atteint et elle n'avait pas l'intention de le suivre. Elle pouvait enfin finir son repas en paix.

Du moins, c'est ce qu'elle espérait. Mais la mercenaire était encore trop naïve. C'est ça. Elle était trop optimiste sur les gens. Ils ne s'arrêteraient jamais de faire ch*er.

Lorsque Khalina, à laquelle elle n'avait pas fait attention, changea de table exprès pour venir s'assoir à la sienne, ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Si elle n'en montra presque rien, Ragna bouillonnait intérieurement. Il fallait faire quoi pour que personne ne vienne s'assoir à sa table ? Les tuer pour l'exemple et planter leurs têtes sur un pieu au milieu de celle-ci ? Combien de personnes il allait falloir cogner pour arriver à ce qu'on lui foute la paix ?

Comme l'autre était au moins discrète, réservée, qu'elle ne la regardait pas dans les yeux et qu'elle restait bien dans son coin, la naine parvint à se calmer avant que les signes de son énervement ne se voient de trop. Puisqu'elle n'avait aucun besoin de l'humaine, elle continua son repas à son aise comme si elle n'était pas là, et ce n'est que quelques dizaines de secondes plus tard, lorsqu'elle eut déposé ses couverts, qu'elle leva les yeux vers elle.

Elle prit sa bière, la porta à ses lèvres pour en prendre une gorgée.

- Bon, tu me dis ce que tu veux ou tu penses rester là toute la nuit ? Vous vous êtes donné le mot ce soir, y'a une maladie qui rôde ou quoi ?

En vérité, Ragna connaissait déjà le nom de cette maladie. On l'appellait l'humanité.

Une belle bande de demeurés finis.

Invité

Pendant que Ragna était en train de manger, Khalina, elle, restait silencieuse. On aurait put croire qu' elle n' était qu' une statue de cire, tant elle était immobile et laissait la naine en paix, même si elle savait pertinemment que sa simple présence l' indisposait. Elle la laissa finir de diner, ce qui fut rapide, puis, une fois que la mercenaire eut daigner jeter un premier regard sur son "invitée" puis qu' elle eu entamer la conversation, la voyante eu un petit rire. Non pas moqueur, attention! Mais amusé.
Toujours aussi silencieuse, l' étrange femme se saisit d' un couteau qui trainait sur une autre table, se doutant que même si elle avait finie de manger, la naine n' aurait sûrement pas accepté de se voir ravir une plausible arme par une inconnue. Elle saisit le couteau de sa main droite, posa la lame sur sa paume gauche, et d' un coup sec et vif, s' entailla la main. Elle déplaça alors son bras, et le sang alla se reprendre au sol. Le sang tomba sur un carrée de terre battu que la dallage de la pièce ne camouflait plus depuis longtemps. Elle c' était entaillé des centaines de fois, sa paume en la preuve, car elle n' était plus que cicatrice. Mais elle s' en moquait. Qu' est-ce qu' une douleur fugace par rapport à la puissance? Car ce rituel n' était que le prix à payer pour savoir.
Khalina était secrètement une Nécromancienne, et elle savait lire dans les Ombres. Les Ombres des choses et des gens, mais aussi les Ombres, ces sortes de substitue d' âmes qui restaient néanmoins sur terre, trop faible pour opposer quelques résistances lorsque Khalina les appelait. Et le seul moyen de les appeler, était par le sang. Les "nourrir" de son sang, tel était le prix pour pouvoir les interroger.
Et elle ne fut pas dessus, car les Ombres lui diraient tout ce qu' elles voulaient savoir.
Sitôt après que quelques gouttes de sang se soit répandus sur le sol, l' atmosphère autour de Khalina, et par extension, de Ragna se rafraichit. Elle ne devint pas glaçiale, seulement plus fraiche. C' était là le signe que les Ombres étaient là.
-Madame...
Comme à chaque fois que Khalina se servait de son pouvoir, sa voix se transformait, semblait comme provenir d' outre-tombe.
-Ne pensez surtout pas de moi que je ne viens que pour vous ennuyez. Je ne suis ni demeurée, ni Humaniste. Au contraire. Comme vous je suis assez antipathique vis-a-vis du monde qui m' entoure. Mais pour ma part, ce n' est sûrement pas à cause d' un Oncle qui m' a voler le patrimoine de mon père et qui m' à ensuite fait éxiler de Thalun....

Khalina ne doutait pas que ces quelques phrases allaient attisées la curiosité de la naine, voir même la mettre en colère. Mais cette dernière option ne serait que la preuve que Ragna est intriguée.

Invité

Les yeux de Ragna se firent d'abord légèrement étonnés, plus clairement hostiles, alors qu'elle reposait sa chope pour éviter de s'étrangler dans la bière. L'humaine n'y était pas réellement puisque celui qui l'avait exilée était son propre frère, mais elle avait raison sur le principe et c'était déjà beaucoup trop. Pas que ces révélations soient réellement dangereuses, non. Elle n'aimait simplement pas l'idée que quelqu'un connaisse son passé et ne croyait pas en cette mascarade consistant à s'entailler la main. L'autre devait avoir été renseignée par quelqu'un pour une raison déterminée, et la naine allait savoir qui, comment et pourquoi.

Excédée, elle se leva d'un coup et saisit le fourreau de son épée tandis que sa main droite en aggripait le manche et en tirait les quelques premiers centimètres. Sa voix ne tarda pas à retentir dans la pièce, dure, autoritaire et énervée :

- Qui t'a donné cette information ? Parle !

Ragna et la magie, ça faisait quatre. Certes, elle savait que quelques mages pouvaient accomplir des prodiges et avait appris à s'en méfier, au combat comme ailleurs, mais elle préférait toujours d'abord exclure les méthodes naturelles d'obtenir ce type de connaissance avant de penser à celles qui la dépassaient de loin. Et non, elle n'était pas assez polie et ne respectait pas assez l'interlocutrice pour faire l'effort de la vouvoyer.

[Kahlina, pour les pouvoirs de divinations, c'est par un Mj que s'exprime tes Ombres. Donc je pense que pour cette fois cela passera mais pense à consulter un Mj et le joueur avant de faire de la divination sur son passé, certains éléments ne sont pas forcément connus des esprits que tu as appelés.]

Invité

Bien que Ragna se montrait en ce moment même extrêmement intimidante, voir un brin effrayante, Khalina garda son sourire. Cette réaction voulait tout dire. Elle n' avait pas dut énormément ce tromper sur le compte de son interlocutrice. Elle continua à ne pas regarder Ragna dans les yeux, se doutant que l' une de ses mains ne devait pas être loin de la poigne d' une de ses armes, si elle n' était pas déjà dessus.

-Veillez m' excuser Madame, je ne saurais vous dire le nom de celui qui m' a transmis ces informations....

Et là, devant les yeux fulminant de rage de Ragna, une bref apparition survint. A proximité de la Nécromancienne, l' atmosphère devint presque froide, et cela, même une naine en colère pouvait le sentir. Cette Ombres, on aurait dit une sorte de fumée qui avait les traits d' une personne ressemblant fort à Ragna, mais qui en était aussi très différente. Il y avait comme un air de famille entre cette Ombres qui était subitement apparue et avait disparut tout de suite après dans un râle d' agonie que seule Ragna put entendre, et la naine.

-Mais peut-être que vous, vous connaissez son nom.

Sa voix n' était guère plus qu' un murmure. Cependant, avant que Ragna ne puisse réagir, l' atmosphère glaciale redevint soudainement douce et chaude, comme l' était le reste de la pièce. Jetant un coup d' œil à la paume de sa main gauche, Khalina vit que l' entaille c' était refermée. A la place, il n' y avait plus qu' une nouvelle cicatrice, toute rose et sensible. Les Ombres étaient parties, et Khalina ne se sentait pas la force de les invoquer une nouvelle fois. Il valait mieux les laisser tranquille pour le moment.
Reportant son regard sur Ragna, la voyante lui demanda d' une voix désormais normale, celle d' une femme mûre:

-L' avez-vous reconnu, l' Ombre de cet homme assassiné? Il vous suit. Il veut vous parler.

Désolée de m' être trompée Ragna, c' est juste que j' ai mal lu l' histoire. J' avais compris que c' était le frère de ton père, et donc ton oncle, le méchant!^^

Invité

Ragna ne parut pas effrayée par l'apparition. Enfin, pas trop. Ne s'y attendant pas, elle eut un léger mouvement de recul et tira son épée d'encore quelques centimètres, prête au combat, avant de rabattre les yeux sur la magicienne. On ne la tromperait pas avec cette magie d'illusion ! Les histoires de fantôme ne lui avaient jamais fait peur, car elle n'y avait jamais vraiment cru. Les yeux déformés par la colère, c'est d'une voix toujours dure mais moins forte qu'elle fit part de cette réalité à Khalina.

- Les morts sont morts. Ils ne reviennent pas et ils n'ont rien à dire. Ta magie ne peut m'abuser !

Clairement énervée, elle sembla peu à peu reprendre son calme à mesure qu'elle se rendait compte que la jeune femme ne représentait pas une menace sérieuse. A portée d'épée, de lance et de poings, elle ne pourrait survivre aux assauts de la mercenaire si celle-ci décidait de la supprimer. Autant essayer d'être constructif et de se renseigner sur ses intentions.

- Que veux-tu de moi ? Et admettant même que tu dises vrai, qu'aurait-il à m'apprendre que je ne sache déjà ?

Ragna n'avait jamais aimé son père. Elle n'avait essayé de le venger que pour l'honneur et surtout pour des raisons politiques. Vivre sous le joug d'un assassin, d'un faible inconstant et fourbe ne lui avait pas plu. S'il son géniteur avait été un mauvais père, lui avait au moins l'avantage de savoir gérer son fief sans recourir à la tyrannie et à la violence constantes. Après tout, c'était l'essentiel.

Invité

Khalina perdit son sourire lorsque Ragna lui parla des morts. Qui était-elle, après tout, pour savoir ne serais-ce qu' une portion de ce qu' était l' Au-Dela? Une simple naine, une renégate exilée, sans foi ni loi. En d' autres thermes, pas plus importantes que le dernier des palefreniers du Roi.
Et pourtant, c' est d' une voix calme et posée qu' elle s' adressa à la naine:

-Les Morts sont morts, certes. Mais que faite-vous de ceux qui ne sont pas morts, et qui pourtant ne vivent pas?

Elle ne pouvait plus savoir ce que pensait Ragna, mais elle s' en moquait. Elle en savait déjà suffisamment sur son caractère et son histoire. Elle détestait son père, cela était indiscutable, mais elle haïssait encore plus son frère. Son "caractère de chiottes" comme elle le disait elle-même, n' était que le résultat d' un enfance malheureuse. Les Ombres c' étaient montrées très loquaces aujourd'hui, surtout celle qui n' était autre que le père de Ragna. Il la suivait constamment. Bien qu' il c' était montré très bavard, il était resté vague. Ainsi, Khalina ne connaissait même pas le nom du frère, ni le nom de famille. Elle savait malgré tout les grandes étapes de la vie de Ragna.
Ainsi, afin d' éviter de s' attirer ses foudres en divulguant à hautes voix sa vie, Khalina lui dit dans un chuchotement

-Envoyé à l' armée alors que vous n' êtes encore qu' une enfant, aguerrit par les combats et les malheurs alors que vous n' êtes pas encore adulte, et trahit par la famille que vous n' aviez, et qui ne vous a, jamais aimée. La vie n' à pas été facile pour vous.

Elle se leva alors, s' approcha de Ragna et s' assit à côtés d' elle. Elle vit bien que sa main droite tenait fermement la poigne de son épée, dont la lame ressortait déjà de quelque centimètres. Évitant de la toucher, de la tutoyer, ou même de la regarder trop longtemps, Khalina reprit, toujours dans un chuchotement afin de ne pas attiré l' attention:

-Votre père à été assassiné par votre propre frère. Et qui le vengeras si ce n' est vous? Certainement pas votre autre frère (ou sœur?). L' honneur de votre famille est souillé, et le resteras jusqu' à ce que vous vengiez votre père. Cela bien sur, vous le savez. Mais savez-vous comment tu fera? Un simple pas à Thalun, et vous êtes morte. Comment allez-vous faire alors?

Elle se releva alors.

-Ce n' est certainement pas moi qui vais vous le dire, de toute façon je ne saurais comment faire. Mais peut-être votre Père le sait-il, lui....

Puis Khalina attendit la réaction de Ragna, se demanda si elle n' allait pas tout simplement lui sauter à la tête pour la faire taire à tout jamais.

Invité

Blah, blah, blah. L'humaine partait dans son délire sur la mort, alors que précisément Ragna en était une spécialiste. La mort était son métier. S'ils se mettaient à revenir, à quoi servait-elle ? La mercenaire refusait tout net l'idée que des types auxquels elle avait coupé la tête puissent se ramener comme si de rien n'était et se considérer comme encore vivants. C'était d'une arrogance insupportable.

Lorsque Khalina entra dans le vif du sujet et lui parla de son passé, le regard de la naine se teinta d'une méfiance inhumaine. Graduellement, elle continua à se calmer et remit la lame de l'épée intégralement dans son fourreau, avant de s'assoir. Ces affaires ne regardaient pas l'aubergiste et ne regardaient d'ailleurs personne. Autant tenter de rester discret.

Elle laissa le récit se terminer alors que son regard se portait sur la salle, exprimant une certaine exaspération. A la fin, elle haussa les épaules et un sourire cynique se dessina sur ses lèvres. A quoi servaient toutes ces conneries ?

- L'honneur de ma famille, hein ? Elle n'en n'a jamais eu. Je ne vois pas pourquoi j'en ferais preuve à leur égard.

Se révolter contre son frère avait probablement été l'une des pires erreurs qu'elle avait faite. Tout Thâlun la considérait comme une criminelle et elle n'avait aucune intention d'y mettre les pieds sous peu. Après tout, à quoi bon ressasser le passé ? Ragna ne détestait pas sa vie actuelle, faite de combats et de voyages. Elle collectionnait les ennemis comme certains collectionnaient les pièces de monnaie, les butait lorsque c'était nécessaire et les fuyait lorsqu'ils étaient vraiment trop puissants. De ville en ville, elle avait travaillé à se forger une réputation de mercenaire à laquelle on pouvait se fier, à défaut de pouvoir s'y lier de façon quelconque. Peut-être avait-elle toujours été faite pour cette vie, finalement ? En tous cas, elle s'y sentait bien.

Son regard, sûr et franc, se fixa dans celui de la voyante.

- Dis-moi ce que tu sais. Ou ce qu'il sait, si tu préfères.

Après tout, elle ne risquait rien à se renseigner.

Invité

-Vous vous montrez rétif lorsqu' il s' agit des morts. Je me demande pourquoi... Peu importe.

Khalina se leva alors, gracieuse et superbe malgré ses vêtement de secondes mains. Elle s' apprêtait à partir, mais avant, elle avait une dernière chose à dire à Ragna avant de disparaitre, peut-être à tout jamais, de sa vie. C' est pourquoi elle se pencha vers son interlocutrice et lui dit d' une voix amicale:

-Il vous déteste. Encore maintenant il vous hait pour ne l' avoir toujours pas vengé. Mais il reste votre père, celui qui, avec votre mère, vous a mise au monde. Vous lui devez une vie.

Puis Khalina se remit en face de Ragna et la regarda droit dans les yeux.

-Certes peut-être préférez-vous cette vie palpitante faites de liberté et de non-loi, mais malgré tout, vous continuez à haïr votre frère pour avoir aussi lâchement assassiné votre père. Ce dernier va vous tourmenter. Et ce jusqu' à ce que vous vous décidiez à le venger.

Et comme pour appuyer ses dires, les yeux de Khalina changèrent subitement, pour devenir ceux qu' avait toujours vu Ragna lorsqu' elle était enfant: ceux de son père.

Toujours avec ce regard qui n' était pas le sien, Khalina reprit une dernière fois:

-Ne vous méprenez pas sur mon compte, je ne cherche pas à vous aider. C' est lui que j' aide, l' esprit de votre défunt père. Après tout, je suis la servante des morts. Si vous voulez en apprendre plus, venez me voir chez moi lors d' une lune noire. Je pense que l' expérience pourrait s' avérer très utile pour vous... Si vous voulez bien, alors rejoignez moi dans la boutique au coin de la rue à droite en sortant de cette auberge.

Jusqu' à la fin, Khalina avait parlée d' un voix douce, inaudible que pour sa destinataire. Personne n' avait rien entendus. Puis, s' inclinant légèrement en saluant, Khalina se retourna et s' en alla de l' auberge. Elle se doutait bien que Ragna ne croyait pas aux fantômes et aux esprits, peut-être même la prenait-elle pour une dingue. Mais elle était eprsuadée qu' elle viendrais la voir, ne serais-ce que par curiosité.

En gros Ragna, dés que j' ai finit mon RP avec Ori, tu peux venir dans ma boutique!^^ Si tu en a envie, ben sûre.

Invité

Ragna ne put retenir un rire gras lorsqu'elle parla de la tourmenter. Il en fallait plus que quelques fantômes, spectres ou zombies pour la tourmenter. Il la détestait ? Très bien. Mais lui, c'était un macchabée en putréfaction dans un sarcophage quelconque tandis qu'elle était bien vivante, sur ses deux pieds, et dotée d'un armement suffisant pour tuer à peu près n'importe quoi. Elle n'avait rien demandé à personne et ne devait rien à personne. S'il était tellement capable de tourmenter les gens, qu'il aille provoquer le suicide de celui qui l'avait tué lui-même !

Mais non, quand il s'agit de prendre sa mort en mains, y'a plus personne.

Oh, et puis Ragna en avait assez de ces conneries pour bonne femme. Les voyantes, c'était pour les faibles. Elle n'avait pas peur de l'avenir, ni du passé, ni des morts, ni de personne d'ailleurs. Elle salua le départ de la jeune femme avec un signe du menton assez dédaigneux, sans rien lui répondre, et claqua des doigts avant de lever sa chope pour qu'on la resserve malgré l'heure tardive.

Au final, elle préférait encore l'autre guignole. Il n'était pas plus intelligent, mais au moins, elle pouvait taper dessus sans avoir l'impression de démolir plus faible qu'elle-même. Encore que...

Elle but sa seconde bière tranquillement, faisant tourner dans sa tête les expériences du soir. Il lui faudrait bien la nuit pour prendre une décision, pour l'un comme pour l'autre, mais elle avait un mauvais pressentiment. Ces histoires sentaient mauvais; la même odeur que celle qu'elle avait parfois l'impression de sentir avant un combat difficile. Celle des emmerdes qui arrivent à pleine vitesse.

Je pense d'abord aller chez le marin, mais elle viendra probablement chez toi un jour.

Invité

Hywyn apparut près des portes de Fantaeris, il se souvenait encore de la première fois où il était venu. Un fou s'était trop approché de lui et il n'avait guère apprécié, le pauvre avait fini au sol, gisant dans son sang. Il entra dans la cité, se faisant discret. Malgré son apparence visible. En effet, ce n'était pas tout le monde qui avait la peau sur les os, enfin, l'expression ne lui allait pas très bien, vu son état, il était plus juste de dire qu'il avait les os sans la peau. Ce trait de l'apparence pouvait se rencontrer chez les clochard qui mendiait un peu partout, mais ceux-ci était plutôt habillé en haillon qu'en longue robe noire, avec un masque d'argent et un capuchon. Il s'aventura dans des ru sombres et puantes. Une auberge se dressait au coin de la rue et portait un vieux panneau en bois pourri où il était écrit :

"...ber...e...our."

Hywyn savait pour y être déjà venu un y a peu de temps, c'est-à-dire quelques dizaines d'année, que celle-ci se nommait l'auberge de la Tour

par la fenêtre il vit trois personnes plongés dans une grande discussion. Pourquoi rentrer par la porte et interrompre cette discussion ou certaines choses pouvaiENt lui être utile ? La discrétion était ce qu'il fallait. En effet l'auberge était mal éclairée et son accoutrement lui permettrait de mieux se cacher encore.

il disparut et réapparut dans un coin sombre de la pièce

-Les morts sont morts. Ils ne reviennent pas et ils n'ont rien à dire. Ta magie ne peut m'abuser !

des morts, de la magie, il en concluait qu'il y avait un nécromancien dans le groupe

-Les Morts sont morts, certes. Mais que faite-vous de ceux qui ne sont pas morts et qui pourtant ne vivent pas ?

il laissa la femme finir ce qu'elle disait . À moins que la naine ai révélé son passé à cette femme, ce qui aurait été étonnant vu que le courant n'avait pas l'air de passer entre eux, la femme venait de découvrir le passé de la naine et la même femme avait parlé des Ombres, scyomancie ? La suite du discourt assura Hywyn de l'identité de la femme. Celle ci sortit alors. Il réapparut devant l'auberge et rattrapa la femme. Il lui lança alors qu'il était juste derrière

- Ah ce que les gens peuvent être idiot. Croire qu'il n'y a que la vie et la mort, sans rien au milieu. croire que la vie est plus longue que la mort. Enfin, je vois que ce n'est pas le cas de tous, cela me rassure .

il laissa un vide pour voir si la femme allait répondre à ce qu'il disait puis il dit

-En général je ne m'adresse à personne

il laissa un petit temps pour dire ensuite

-sauf si ces personnes en sont dignes, ce qui est rare. Les gens sont de sombres crétins qui se croient plus intelligents que les autres. Et pour la plupart ils ne savent même pas ce qu'est la mort. Ah excusez-moi, ils savent que c'est lorsque la vie quitte un corps. Mais que devient la conscience de cette personne ? Elle disparaitrait donc ? Il faut vraiment être un imbécile pour croire cela. Et certains croient même que la mort est invincible ! que des idiots ! heureusement il y a certaines personnes pour rattraper les autres, n'est-ce pas ?

Invité

Suite du RP entre Hywyn et Moi dans le quartier pauvre.

Ragna, ne t' en fait pas, mon perso devrais rester un bon moment aux quartier pauvre!^^

L'Origine a écrit:

Fait attention à ce que tu fais Khalina.

» L'homme de l'auberge.
» L'Auberge du Dragon bleu
» L'auberge Marie Quatre-Pieds
» La Tour Nord-Ouest.
» A l'assaut de la Tour des 3 Fondateurs : amis ou ennemis ?