L'Origine et le Changement
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

L'Origine et le Changement

Bienvenue sur l'Origine et le Changement; un forum RPG. Plongez dans ce monde médiéval fantastique aux possibilités infinies.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeLun 26 Déc - 21:29

Hors de l'espace et du temps commun...

C'était une nuit d'hiver. Zoltïss projettait un croissant fin et rouge sur la neige tandis que Delvïss occupait le ciel d'un halo argenté projeté par sa seule moitiée. Les étoiles étaient des centaines de particules scintillantes dans le ciel et je marchais, pas après pas dans la neige. La couche était fine et fraiche, elle aggripait légèrement les pieds avant de les relâcher. Les gelées ne tarderaient pas à la rendre glissante mais pour l'insant, c'était suffisant pour pouvoir continuer ma marche avec de simples bottes. Couper par cette plaine était une bonne idée, je rallierai le prochain village plus aisément et surtout de nuit, être sur un terrain à découvert me permettait de voir venir les danger. A quelques dizaines de mètres cependant, ce dessinait l'orée d'une forêt de bambou où le sol couvert de feuille morte n'avait pas été atteint par la neige tant le sommet des gigantesque plante l'avait protéjée de la poudreuse blanche. Mais malgré que cette forêt ne m'inspire en rien confiance, je me devrais de la traverser à un moment où un autre pour poursuivre ma route et surtout, je ne devrais pas m'y attarder.

J'avais quitté le Ming-Chè il y à plus de trois semaines après avoir éliminé un chasseur de prime du Clan de la Mantes. Cela aurait été qu'un mort de plus sur une longue liste si je n'avais pas eût le sentiment qu'il ne serait pas le dernier cette saison à me traquer. Ma prime venait probablement d'augmenter pour la mort de cet homme et des amateurs voulant faire le renommée avec ma tête ou des professionnels cupides plongeraient à pleines mains dans le fleuve pour trouver le moindre indice sur ma présence et ma destination prochaine. Mais certains étaient peut-être déjà sur mes traces et mes empreintes dans la neige me trahissaient sans que j'ai le temps de les brouiller, malheureusement. Pénétrant la sombre forêt de bambous, j'accélère le pas jusqu'à entendre le bruit familier de l'eau. Parfait. Plongeant les pieds dans le petit ruisseau qui s'écoule ici, je prends un instant pour m'abreuver dans l'eau froide et reprends ma route, avançant en suivant le cours de l'eau. Je brouillerai ainsi ma piste, égarant les moins habiles et me faisant gagner de précieuses heures sur les plus à même de me pister. Je remonte au bout d'environs trois kilomètres de marche dans l'eau. Malgré l'étacnhéité de mes bottes, je frissonne un peu et ne manque pas d'apprécier ce retour au sec. Mais alors que je pénètre dans une clairière éclairée par les deux lunes, le craquement d'une branche de bambou me ramène à la réalité. Ma main se pose sur Reikon Tsuki, mes pieds prennent un peu de distance l'un avec l'autre et doucement je déclare :


- Je ne veux pas prendre ta vie, mais si tu es là pour prendre la mienne, il faudra que tu sois prêt à la perdre.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeMar 27 Déc - 16:11

Caché dans les ténèbres de la forêt de bambou, un couteau de jet à la main, Le Mercanti hésite avant de répondre. Voilà plusieurs heures qu'il attend l'homme, sous ordre du Mage. Il l'avait transporté ici, dans le tube bizarre, en lui donnant comme unique consigne de tuer le premier samouraï qui passerait ici. Même pas une raison, ni une explication sur ce qu'est un samouraï, rien, et débrouille toi coco. Bon.
Heureusement qu'il avait le
Parchemin du Forfait, sinon, il n'aurait jamais reconnu sa victime! Tuer la première personne qui passait ne l'aurait sûrement pas aidé. Même si personne n'était sorti par une nuit aussi peu accueillante, qui plus est en passant dans une forêt pleine de dangers.

En attendant le samouraï, Le Mercanti avait eu le temps de se préparer. Échauffement, remise en état des armes... et même quelques petits extras. Pour ce meurtre, il était prêt, et sa victime allait avoir quelques surprises...

En parlant de celui-ci... Il l'avait vu quelques centaines de mètres avant qu'il n'arrive, malgré la neige qui tombait. Il s'était alors caché dans la forêt, en prenant soin d'effacer ses traces de pas derrière lui. Puis, lorsqu'il l'avait vu à une distance suffisante pour être touché, il avait préparé son couteau de jet. Taille : 15 cm. Suffisant pour toucher une cible à une distance moyenne. Il l'avait sorti, mis dans sa main gauche, et allait se mettre en position de tir lorsque...

Crac. Un bambou sous son pied. Et il l'avait entendu. Mince.

Il avait écouté le samouraï. Il n'avait pas l'air de paniquer. Il pense peut-être que le bruit n'est du qu'à un animal... Mais il ne faut pas rêver. Si il ne bouge pas, il va finir par partir, et Le Mercanti n'aura plus qu'à espérer trouver une autre occasion pour le tuer.
Bon, tant pis. Autant prendre cette occasion.

Tout en gardant son couteau de jet en main, il sort de l'épaisseur de la forêt pour se mettre en face de son adversaire. Il se trouve à une vingtaine de mètres de lui, et lui bloque la suite du chemin. Les deux hommes se font face, chacun savant que le combat serait proche. Puis le Mercanti lui répond :


« Bonsoir samouraï. Belle nuit, non? Un peu trop froide à mon goût, mais on ne peut commander le temps. Un peu comme le destin. On ne peut... que l'influencer. Ou l'arrêter. »

Il joue un peu avec son couteau, avant de continuer.

« Effectivement, je suis là pour te tuer. C'est dommage, car tu as l'air d'être un intéressant combattant. Donc, je te prierais de ne pas mourir tout de suite, et de me donner un bon combat. Si je me suis déplacé aussi loin de chez moi, ce n'est sûrement pas pour une victoire facile. »

Puis, il tire son épée de son fourreau, met l'épée dans sa main droite, et prépare son couteau de jet dans sa main gauche. Puis reprend la parole :

« Cependant, j'aimerais savoir ton nom, avant de combattre. Peux-tu me le donner? »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeMer 28 Déc - 0:20

L'homme sort de l'ombre. Il est grand, il est fort et il est armé comme pour affronter dix hommes. Est-ce le reflet de la lune ou arbore-t-il réellement le rouge des Guerriers de Zolt ? Avait-il choisit d'attaquer lorsque sa lune se montrerait dans le ciel ? Je n'avais jamais eût l'occasion de personnellement affronter l'un de ces mercenaires. On les disaient redoutables guerriers et celui-ci ressemblait à une machine de guerre de part son équipement et d'avantage à un guerrier polyvalent de part sa carrure. Il joue avec son couteau. Il à l'air assez assuré. Comme celui qui à déjà tué de nombreuses fois et prévoit de le faire à nouveau. Il m'attendait ici, il savait que je passerai et rien ne me garantissait qu'il soit seul. Une seconde, puis deux. Il semble sûr de lui. Est-ce une façade ou un sentiment réel d'assurance ? Quels pièges et ennemis m'attendaient dans l'ombre de ces lieux ? L'oeil torve et suspicieux, je n'ai plus aucun doute sur ce félon fiéleux. Je l'observe avec ire, je vois clair dans son jeu. Cette larve de l'empire n'est qu'un étron verreux ! La bête en moi s'éveille, soudain d'un lourd désir ! Celui de l'estoquer et de le voir gésir. Mais il veut connaître mon nom ? Alors il ignore qui est sa proie ? Ce n'était pas personnel, je n'avais tué personne qu'il connaissait, sa voix n'était pas pleine de colère. Il abordait calmement la situation, il connaissait donc les risques et les acceptait. Un professionnel. Mais qui posait une embuscade et la referme sur le premier passant ? Il ne cherche qu'à gagner du temps.

- L'adversaire qui attends et se croupit dans l'ombre ne méritera jamais de prononcer le nom de mes ancêtres. Montres-toi digne et au moment où la mort t'étreindra, je soufflerai mon nom à toi qui l'emportera à mes ancêtres et aux kamis, qu'ils sachent quel être abject j'ai envoyé dans l'au-delà.

Le sifflement de l'acier contre le fourreau. Lentement je dégaine Reikon Tsuki. Une lame forgée pour ma main droite dotée d'un précieux atout à mi hauteur de sa lame. Puis je dégaine Kousaï Ookami, wakizashi aux secrets envoûtants qui disposait d'un bel accroc sur son dos. Je place le katana plus en avant, bras droit tendu, la pointe désignant la gorge du mercenaire. Le bras gauche et légèrement plus replié, laissant le wakizashi légèrement plus en arrière, sa garde presque dissimulée par Reikon Tsuki en fait. Je tire brièvement, glisse et coulisse et mon wakizashi bien en main, je fends l'air et vient trancher net l'épais bambou à ma gauche qui tombe sur le sol en amenant son lot de neige qui tombe en tas, à peine un mètre à ma gauche. Je me mets en garde et j'attends. Je regarde droit dans ces yeux étranges qui semblent luirent dans la nuit et j'attends. Je n'ai pas besoin de me presser. J'ai toute la nuit devant moi et bien plus encore. Le hurlement d'un loup. Simplement dans mon esprit mais il paraît si réel. La meute attends.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeJeu 29 Déc - 16:33

Dans l'air froid, Le Mercanti sourit en entendant son adversaire. Eh bien dis-donc. Les samouraïs ne sont finalement pas très polis, et très arrogants. A moins qu'il ne s'agisse que de celui-là, mais alors il donne un sale exemple du groupe. Le Mercanti meurt d'envie de le corriger : si il n'avait aucune raison de le tuer, maintenant, il en a une.
Il hausse légèrement les sourcils, et perd son sourire en le voyant trancher nettement le bambou. Il avait l'air de savoir se servir de son sabre. Enfin, de ses sabres. Il avait aussi l'air d'être rapide. Cela attisa son esprit guerrier : enfin un combattant qui avait l'air de promettre un bon combat. Finalement, il allait peut-être passer une bonne nuit. On allait voir si il n'était pas trop rouillé par son « repos ».
Mais il y a quelque chose de ne pas très net chez cet homme. Quelque chose de trop... sauvage sort de lui. Lorsqu'il l'avait entendu parler, il avait l'impression qu'il avait réagit de façon bizarre... qu'il avait des réflexes bestiales... qu'il se sentait très à l'aise dans cette forêt, comme... un loup? Ce n'est peut-être qu'un impression, mais il ferait mieux de se méfier.
Enfin, il n'avait plus l'air de vouloir fuir... Voilà qui lui faciliterait grandement sa tâche, si il venait à le tuer. Mais cela veut dire aussi qu'il a confiance en lui : c'est autant dangereux pour lui que pour l'assassin. Ce samouraï a peut-être un meilleur niveau que lui, dans la lutte au corps-à-corps...
Finalement, il fallait être extrêmement prudent avec lui. Et arrêter de jouer : autant passer tout de suite aux choses sérieuses. Ça allait être d'autant plus intéressant.
Il reprend la parole :


« -Ce n'est pas vraiment une façon de parler aux gens ça! Je suis resté poli moi au moins. On ne t'a jamais appris ça, d'où tu viens, avec tes « kamis »?
Pour finir, je te conseillerais de ne pas croire que se débarrasser de moi sera facile... j'ai quelques tours dans mon sac. »


Puis, d'un geste extrêmement rapide, dû à une habitude et à l'entrainement, il lève sa main gauche, tient son couteau de jet de la même façon qu'une fléchette, par la garde. Puis il reparle :

« -Mais commençons par quelques leçons de savoir-vivre : la première, c'est que la politesse, ça peut sauver la vie. »

Il se décale vite sur la droite, en faisant crisser ses bottes dans la neige, et envoie son couteau de jet d'une manière extrêmement précise. Droit vers le cœur de sa proie.
La lame d'acier étincelle à la lueur de Zoltiss, et fonce vers le samouraï. Mais le Mercanti ne s'intéresse pas à ça : il met son épée dans sa main gauche, sort sa machette avec sa main droite, et se met en position de garde : il se fléchit légèrement, place sa machette devant lui, prête à arrêter un coup; pour son épée, il la met au niveau de ses reins, prête à s'élancer pour couper la chair. Il est ainsi prêt à recevoir la prochaine attaque, ce qui ne lui a prit que quelques secondes. Il est convaincu que sa cible va éviter le couteau; autant se préparer à son assaut.

Et puis, il serait surtout déçu que ce combat se finisse comme ça. Le Mage n'allait sans doute pas l'envoyer tuer des hommes de son niveau avant longtemps...


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeJeu 29 Déc - 17:26

Pendant un instant, il semble douter. Ce bambou qui s'effondre lui fait perdre son sourire. S'attendait-il à une épée en bois ? Je ne prête guère attention à ces paroles. Je les entends mais les écoute peu. Combien on voulût m'insulter, à tort ou à raison, alors qu'ils venaient chercher ma tête ? Combien on parlé de ma mère, et de mon père, de ce clan qui m'avait adopté et que j'avais détruit de mes propres mains ? Combien avaient regrettés leurs paroles alors que ma lame s'enfonçait au travers de leurs corps plein de vices et qu'enfin ils pouvaient percevoir à la fois la vertue de mes actes et le mal qui me rongeaient ? Combien eurent les yeux envahit de peur alors que la silhouette du Loup des Ombres se dessinait dans les coins de mon sourire, dans le fond de mes yeux ? Il craindra la vérité qu'il verra au moment où la mort l'étreindra et que la réalité se voilera de noir. Un éclat à la lumière de la lune. Un couteau entre ses doigts. Je souris. L'éclat se déplace dans la nuit. Un pas en avant, une lame se place dans la trajectoire et dans un teintement métalique, l'arme de jet va se planter en tournoyant dans les ténèbres de la forêt. Sans répit pause, je fais un nouveau pas en avant et m'écris :

- Kousaï Ookami, MEN !

Mon wakizashi, tel un éclair argenté traverse alors la clairière et fonce droit sur le mercenaire qui se tient prêt à parer mon assaut, la lame, comme mon cri l'aurait indiqué à Hùbéï, visait la tête et si cet homme ne faisait rien pour éviter ou parer la lame, alors celle-ci s'enfoncerai jusqu'à la garde dans son crâne. Mais avant que la lame n'arrive à destination, je referme ma main gauche, désormais sans prise, sur le bas de la garde de Reikon Tsuki et me remets en garde. Je n'ai maintenant plus qu'une lame, je suis plus proche du style de combat conventionnel des samouraïs mais qu'il en ai déjà affronté ou non ne changera rien. Les kamis bénissent leurs vertueux serviteurs et les accompagnent par delà la peur, la douleur et la mort pour qu'ils puissent servir leurs intérêts parmi les mortels. De la pointe de Reikon Tsuki, je menace la gorge du mercenaire mourrant. Qu'il vienne.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeVen 30 Déc - 22:24

Décidément, il était fort. Non seulement il avait repoussé son couteau avec facilité, mais en plus il lui envoyait son sabre dessus maintenant! Et tout en parlant une langue bizarre et incompréhensible; il nomme même ses attaques! Vraiment, ses réserves de culot sont-elles sans limites?
Étouffant un juron, Le Mercanti range ses armes rapidement, se baisse et fait une roulade sur la gauche, dans la neige. La lame passe juste au dessus de son dos, avant de se planter quelques mètres plus loin dans un bruit mat légèrement assourdi par la fine couche de neige. Il l'observe quelques secondes, hésite à aller le briser pour voir la tête que ferait son adversaire, mais renonce. Ça serait drôle et ça le calmerait, mais il n'en a pas le temps et a besoin de toute sa frustration pour se battre.
Au moins, Le Mercanti n'a pas été touché par le fil aiguisé de l'arme; il a juste reçu un peu de neige dans ses habits à cause de sa roulade. C'est désagréable, c'est froid, mais c'est toujours moins douloureux et inquiétant qu'une blessure sanglante.
Il ressort sa machette et son épée, se replace exactement comme il était, puis lance à son adversaire d'une voix faussement énervée :


« -Bon, deuxième leçon : on ne t'a jamais appris à quoi ça servait, des couteaux de jet? Ça sert à être envoyé. A la différence des sabres, qui, eux, sont utilisés pour frapper au corps-à-corps! Après, je comprend que tu veuilles essayer de m'imiter : qui ne voudrait pas ressembler à un reflet de perfection, surtout lorsque celui-ci daigne le croiser? Mais bon, reste lucide quand même : c'est quoi le but d'une manœuvre aussi débile, là! C'est ce qu'on apprend aux parfaits petits samouraïs dans ton genre? Tu vas faire quoi sans ton sabre maintenant? »

Tout en parlant et en insultant son adversaire, il l'observe. Bien sûr qu'il a compris qu'un sabre ou deux ne le dérangeaient pas plus que ça pour se battre, et qu'il avait l'air de maîtriser aussi bien un style que l'autre : il avait trop d'expérience dans les affrontements pour ne pas reconnaître quelqu'un qui maîtrisait son style de combat; cette proie était décidément particulièrement contraignante, ce qui donnait encore plus de piquant à cette mission. Et en plus, il semble décidé à ce que Le Mercanti vienne l'affronter en premier : son invitation par sa lame en est la preuve. Mais ça, il n'en a pas du tout envie par contre.
Il retourne sa main droite, qui tient sa machette, vers le ciel, puis tend son majeur et lui fait un geste extrêmement ordurier : il veut qu'il vienne? Il peut toujours aller se brosser! Il lui répond :


« -Viens plutôt si tu l'oses! »


Puis il se remet dans sa position de défense, qui est tout de même plus conventionnelle, malgré les insultes qu'il lui envoie avant de se remettre en position. Qu'allait-il faire, maintenant?
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeSam 31 Déc - 15:16

Il évite par une roulade et Kousaï Ookami va se planter avec force dans la neige au pied de l'un des hauts bambous dans le dos du mercenaire. Je regarde ce mercenaire qui semble, frustré, énervé et je souris. Un sourire carnassier. L'espace d'un instant, j'ai la sensation de sentir le loup des ombres le long de mon rictus qui en appelle au sang de ce soldat d'une déesse barbare. Il ne comprends pas. Il ne voit pas. Mais qui le pourrait ? Un elfe peut-être. Mais une nouvelle fois, il confirmait tout ignorer de moi. Samouraï Parfait ? Comme j'aurais aimé être un tel être. Mais j'en étais si loin, si plein de défauts et pêcheurs par excellence, à la recherche d'une rédemption que je ne trouverais peut-être jamais. Il est donc plonger dans l'ignorance la plus totale, d'abords à mon égard mais aussi à l'égard de son destin. Je décide donc de lui accorder quelques mots, après tout, je m'apprêtais à verser son sang.

- Tant que tu ne comprendra pas que de nous deux, je ne suis pas celui qui à besoin de venir à toi pour te tuer, tu es condamné à la défaite.

Je détache ma main gauche de la garde de Reikon Tsuki et je trace dans les airs un large cercle que je répète, réduisant peu à peu sa taille. Je tire ensuite violemment sur le filin. Le filin ? Oui, celui qui se trouve dans la garde de Kousaï Ookami et que j'avais tiré au tout début du combat. Alors que j'avais lancé le sabre, ce dernier se trouvait aussi solidement dans ma main qu'il pouvait l'être et je n'avais donc jamais perdu main sur mon arme. Tandis que le mercenaire parlait j'avais délicatement manipulé le fil et maintenant, de par mes mouvements dans les airs qui paraissaient sans aucun sens, un fil déjà aux pieds de mon adversaire à commencer à l'encercler et à présent, je tire tout de lui et les cercles concentriques se referment avec force sur le Mercanti, le privant de la mobilité de ses bras. Mais ce n'est pas fini. Le mercenaire devait s'en rappeler, au bout de ce filin, il y avait une lame. Un éclair d'argent qui s'enfoncerait avec force au travers de son armure. Bien sûr l'acier armorirait le choc mais le premier sang était mien et mon adversaire se trouvait à présent enfermé dans cet étau fait de kevlar et blessé dans le dos. Une honte terrible pour un épéiste et je ne pouvais qu'espérer que cet homme, qui vivait de la mort de son prochain, ne pouvait que ressentir la cuisante honte d'avoir été ainsi berné et blessé dans le dos.

- On ne m'a jamais apprit à faire cela. Nous autres samouraïs n'avons pas peur de développer nos propres styles de combat et ces styles, alliés à la bénédiction du divin Sinseï Sho-Qïn nous permettent de remporter toutes les batailles. Alors dis moi, reflet brisé de la perfection, as-tu une dernière volonté ?

C'était mon tour de l'insulté, de me moquer alors que son sang chaud s'écoulait dans la neige glacée. J'affermis ma poigne sur Reikon Tsuki et j'attends.


HRP:
Revenir en haut Aller en bas
L'Origine
Admin
L'Origine


Masculin
Nombre de messages : 6186
Race : Entité
Classe : Dieu créateur
Date d'inscription : 23/06/2008

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeDim 1 Jan - 20:58

1,2 : Le filin est coupé net et la lame égratigne à peine le Mercanti.

3,4,5 : Le filin est partiellement coupé, le Mercanti pourrait donc se libérer avec des efforts mais il est tout de blessé dans le dos.

6,7,8 : le filin n'est pas coupé il sera donc extrêmement difficile pour le Mercanti de se libérer, il n'est cependant qu'à peine égratigner par la lame grâce à son armure.

9,10 : Le filin n'est pas coupé et la lame s'enfonce profondément, blessant sérieusement le Mercanti.
Revenir en haut Aller en bas
https://origine-changement.forums-actifs.com/index.htm
Fondateur
Admin
Fondateur


Masculin
Nombre de messages : 302
Race : Fondateur
Classe : Fondateur
Date d'inscription : 23/06/2008

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeDim 1 Jan - 20:58

Le membre 'L'Origine' a effectué l'action suivante : Lancer les dés du Changement

'Dé du Changement' :
Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Ddebasesx4
Résultat :
Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Da_911
Revenir en haut Aller en bas
https://origine-changement.forums-actifs.com
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeLun 2 Jan - 10:53

Le corps du Mercanti tressailli de surprise lorsqu'il sentit les fils de kevlar se resserrer, tout en gardant ses armes à la main. Quoi? Qu'est-ce que...?

Puis la douleur arriva. Le sabre, tracté par la force du samouraï, s'était soulevé de la couche de neige, et avait foncé droit vers le dos du Mercanti, ou il s'était désagréablement planté de façon verticale. Et aussi de façon très douloureuse.
Au bout de plusieurs secondes à garder les yeux clos, après avoir refoulé la douleur, et constatant que celle-ci ne partait pas, Le Mercanti osa regarder sa blessure.
Le sabre s'était enfoncé de plusieurs centimètres dans son armure, en y laissant une large entaille, ce qui voulait dire qu'il avait pénétrer sa peau, et sûrement fêlé une ou deux côtes. C'est de là que devait sans doute venir cette douleur difficile à réprimandée.
Seule la garde, la seule partie de l'arme non tranchante, restait à l'extérieur de l'armure; toute la lame était plongée dans l'armure, en pénétrant plus ou moins la chair de l'assassin, et en s’accrochant solidement à celle-ci. L'enlever serait une promesse de longues souffrances, et d'un écoulement sanguin fort dangereux pour sa santé : autant ne pas y toucher, même si ça condamnait son agilité et le forçait à avoir mal à chacun de ses mouvements.
Heureusement, la neige qu'il avait reçu dans ses habits par sa roulade engourdissait un peu celle-ci, sans pour autant la chasser complétement. Elle nettoyait aussi la blessure; cela lui permettait de ne pas perdre conscience, de le maintenir toujours éveillé par le froid et de pouvoir ainsi continuer le combat contre son adversaire.

Après avoir observé sa blessure, légèrement nauséeux par celle-ci, Le Mercanti regarda le samouraï. Il regarda son sourire, il entendit ses insultes. Puis il sentit sa colère imploser, comme un baril de poudre exposé à une flamme. Cette colère qui lui donnait sa force la plus furieuse et effrayante, cette colère qui le plongeait dans un calme surhumain, qui surpassait toutes ses souffrances, et qui ne se terminait que par sa vengeance, sanglante et terrible. Ou par sa mort la plus totale.

Après ce brusque changement d'état d'esprit, Le Mercanti lança au samouraï un sourire sans joie, sans lui répondre, avant de secouer ses épaules de haut en bas. Une fois : le fil de kevlar crissa, comme une craie sur un tableau noir. Deux fois : le fil réémit un autre crissement, et devint plus leste sur le corps du Mercanti. Trois fois : le fil se brisa en deux parties dans un ultime crissement, sous la caresse à rebrousse-poil de la peau de hammel sur les coudes de l'assassin : le fil de kevlar ne résistait pas à un frottement répété à plusieurs centaines d'aiguilles.

Avec un sourire sans joie, en restant silencieux, Le Mercanti rangea ses armes et enleva les derniers restes du fil à la main, en faisant attention de ne pas faire bouger la lame toujours dans son dons. Puis il dégaina sa machette accrochée à sa ceinture, la plaça dans sa main droite, et regarda le samouraï droit dans les yeux. Il lui dit, avec un ton étrangement calme :


« -Toi... Tu vas mourir. »


Enfin, Le Mercanti dégaina son épée de sa main gauche. La lame étincela à la lumière de Zoltiss, et devint légèrement rouge. Elle contrastait étrangement avec la neige à ses pieds, qui prenait une teinte rouge à cause du sang qui s'écoulait de sa plaie. Puis, dans un silence et un calme plein de morgue, les lames déployées de chaque côté de son corps, il s'avança vers le samouraï...


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeMer 4 Jan - 22:52

J'aurais pût le tuer tandis qu'il se remettait de la douleur. Mais tuer quelqu'un d'attacher, même si il m'avait provoqué en duel, n'avait rien de très honorable pour moi. C'était trop proche des techniques des samouraïs du Clan de la Mantes. Techniques de lâche. Je ne pouvais nier que j'avais emprûnté de leur style de combat dans l'utilisation de Kousaï Ookami, cela ne voulait pas dire que je devais m'inspirer de leur pratiques infâmes. J'observe donc ce mercenaire se défaire du lien de Kevlar, observant avec intérêt les aiguilles qui le rongent. Curieux matériaux mais apparament bien utile. Quant au Kevlar et bien, je pourrais toujours en récupérer une partie et je pourrais toujours le remplacer par une véritable chaîne en acier. Moins discret mais plus solide, un choix que j'étais prêt à faire.

Mais je m'occuperai de tout cela une fois mon adversaire éliminé qui semblait déterminer à poursuivre le combat malgré le sang qui gouttait déjà de son armure et laissait une longue traînée rouge depuis l'endroit d'où il avait été poignardé par Kousaï Ookami où une flaque plus large avait eût le temps de se former. Même si ce mercenaire venait à me vaincre, la blessure le tuerait clairement. Il lui serait presque impossible d'enlever la lame par lui-même et même si il y parvenait, le crochet amplifierai l'hemmoragie qui finirait de l'achever. Mais je n'avais pas l'intention de mourir de toute manière et encore une fois, j'avais le sentiment que mon adversaire ne comprenait pas la situation dans laquelle il se trouvait tandis qu'il avançait en me menaçant d'une mort prochaine. J'hésitais pendant un instant à rengainé et à tourner autour de cette clairière jusqu'à ce que mon adversaire ce vide entièrement de son sang à force de me pourchasser, incapable de me rattraper car une course ferait bouger la lame plantée dans son dos et incapable de panser une plaie qui se trouvait dans son dos alors que je pouvais venir l'achever à tout moment et que de surcroît, il était seul, donc totalement incapable de traiter cette blessure. Mais l'idée semblait cruelle, même à l'encontre d'un être aussi abject qu'un mercenaire de Zolt et si je me hâtais, j'aurais le temps de me débarasser de l'odeur du sang avant de rejoindre le prochain village.

Mais je n'avais pas pour autant l'intention de donner le premier coup. Je laissais donc le mercenaire progresser, le gardant à une distance de la longueur de mon sabre en menaçant de la pointe de ce dernier, la gorge de mon adversaire. Trop avancer voulait dire s'empaler dessus, à moins qu'il n'écarte la lame mais ma garde était solide, il faudrait plus que de la force brute pour y parvenir.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeDim 8 Jan - 20:33

L'assassin, malgré les gestes de menaces évidents, avance encore. Les lames déployés, le regard dur, le pas ferme dans la neige avec la lueur de la lune Zoltiss se reflétant dans son dos. Malgré sa blessure sanglante, il faut avouer qu'il a de l'allure. Mais cependant, il souffre.
Il ne le laisse pas paraître sur son visage, mais dans sa tête, chaque mouvement est une douleur. Bon sang, le dos est vraiment autant sollicité dans les mouvements? A chaque pas, il sent que la lame, cruellement coupante, bouge douloureusement dans son dos, taillant sa chair de façon aléatoire. Il marche d'ailleurs assez raidement; mais c'est tout ce qu'il laisse paraître. Il s'empêche volontairement de crier de douleur. Il ne veut surtout pas donner la satisfaction du bruit d'un gémissement à son adversaire, même si il devait être à l'agonie. Il a beaucoup trop de fierté personnelle pour ça.
Il avance encore, et ses gouttes de sang dans la neige marquent ses pas. La distance entre les deux guerriers se réduit. De vingt mètres au début, elle est passé à quinze. Un nouveau pas, quatorze mètres; la garde de son adversaire s'est renforcée : sa lame est prête à embrocher un corps.
Encore un pas : treize mètres : les deux lames, totalement déployées, se rapprochent du corps du Mercanti. Elles semblent prêtes à fondre sur le corps du samouraï, tels deux rapaces sauvages avides de sang, retenues par leur maître; celui-ci fixe intensément son adversaire, avec un regard extrêmement qui ne laisse pas douter sur ses intentions.
Un autre pas; douze mètres. Soudain, l'assassin s'arrête au milieu de son pas suivant, range sa machette, et, dans le même mouvement, dégaine un couteau de jet de sa main qui tenait la machette. Taille : 20 centimètres. Idéal pour toucher les cibles proches, et surtout pour les blesser sévèrement.
Le plus rapidement possible, et en grimaçant à cause de la douleur que lui provoque ce mouvement, il lance sa main légèrement en arrière. Et sans quitter des yeux son adversaire, Le Mercanti envoie le couteau de jet avec une trajectoire circulaire sur la droite, destinée à toucher le flanc du samouraï, et à ainsi l'empêcher de parer avec son sabre.
Puis, il ressort un couteau de jet de sa main droite, de taille identique au premier, et l'envoie avec une trajectoire circulaire sur la gauche. Ainsi, les trajectoires des deux longs couteaux forment un demi-arc de cercle presque parfait. Et tranchant. Au centre duquel se trouve la proie de l'assassin.
Enfin, alors que les couteaux tourbillonnent en l'air, Le Mercanti sort sa machette, la place dans sa main droite, et tend douloureusement son corps en arrière; les deux lames tendues vers l'avant, il réunit ses forces pour charger le samouraï, et terminer ainsi rapidement le combat en le transperçant avec ses lames affutées. Pourvu que sa garde soit baissée par sa technique, ou qu'il ne se décide pas à charger rapidement après cette agression : il n'aurait sûrement pas assez de forces pour contrer un assaut brutal de celui-ci...
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeLun 9 Jan - 19:44

Il semble déterminer à venir au contact. Pourtant, sans autre signe avant coureur que le fait qu'il rengaine sa machette, il se lance dans une technique à distance. Un nouveau lancé de couteaux ? Et la technique est tout particulièrement travaillée car le mercenaire parvient à faire décrire une courbe circulaire à ce couteau qui n'a pourtant rien de spécial, si ce n'est une belle longueur pour un couteau de lancé. Mais j'étais loin d'être un expert en la matière alors j'ignorais si la forme de l'arme ou sa longueur pouvait réellement jouer quoi que ce soit dans la courbe que décrivait se couteau. Cependant, alors que je pensais que mon adversaire utiliserait un seul couteau pour lui permettre d'avancer encore d'avantage pour m'engager au corps à corps, un second couteau part, cette fois-ci de mon côté gauche. La manoeuvre pouvait me contraindre à deux choses. Reculer ou avancer mais puisque les couteaux suivaient tout les deux le même arc de lancé à des intervals différents, je pouvais faire l'un ou l'autre sans que cela ne me mette à aucun moment en péril. Le seul risque était de trop avancer et de me retrouver alors face à mon adversaire déjà en garde et prêt à me recevoir. Mais une douzaine de mètres nous séparaient. Au moins autant de pas donc, sinon plus. J'avance donc de quelques pas rapides dans la neige, les mains bien posées sur la garde de Reikon Tsuki, je m'élance encore et comble l'écart entre nous deux. Le but de cette technique était de me faire charger. Alors je chargerai. Une lueur d'azur alors que le chi m'investi et la vitesse de mes pas et de mes gestes augmente sensiblement. Durant ma course, je murmure :

- Maki Otoshi. Arrivé à hauteur de mon adverse je m'écris, Kote Ken Ryu !

De deux frappes puissantes et rapprochées, j'abats mon armes sur celles de mon adversaires pour le forcer à baisser sa garde. Une garde trop peu ferme l'empêcherait de retenir ses armes mais une garde trop ferme avec de telles blessures et de tels chocs que je faisais parcourir à son corps ne pourraient qu'agraver son état. J'ignorais tout du choix qu'il avait fait sur sa garde, elle m'avait parût solide mais qui sait quelle ruse cet homme déployait encore ? Évitant tout autre fourberie, je bondis en arrière après que mes attaques aient portées.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeDim 22 Jan - 16:30

Il charge. Parfait. La manœuvre d'attaque du Mercanti a finalement fonctionné. Celui-ci, sans attendre, quitte sa position d'attaque et se place le plus vite possible en positon défensive : il fléchit ses jambes, place sa lame devant lui et soutient celle-ci grâce à sa machette, collé à celle-ci. Cette position ne pouvait être utilisée pour parer une seule lame uniquement, mais au moins elle ne sollicitait pas le dos de son utilisateur. Elle était donc parfaitement adaptée à cette situation.

Soudain, ses yeux remarquèrent qu'au cours de sa charge, les jambes du samouraï semblèrent... briller? Vraiment? Comment avait-il fait? Une ruse? De la magie? C'était la première fois que l'assassin était confronté à ce type de phénomène venant d'un combattant, ce qui le déstabilisa légèrement. Nerveux, il serra d'autant plus ses lames, ainsi que ses dents, et lorsque l'attaque commença, il respira une grande goulée d'air puis bloqua son souffle.

Le samouraï frappa, une fois, puis deux, très rapidement. Ses gestes étaient extrêmement fluides, trop pour être normaux. Cependant, toutes ses attaques s'arrêtèrent sur la garde du Mercanti, finalement assez solide pour encaisser cette assaut. Mais les bras de l'homme eurent un spasme nerveux sous le choc de l'assaut, et il ressentit encore une douleur dans son dos, à cause d'un mouvement involontaire de celui-ci. Cette technique semblait donner à son adversaire une force incroyable, presque surhumaine. Une telle technique serait fort utile au Mercanti...

Lorsqu'il se replia en arrière, l'assassin débloqua sa respiration, et en inspirant, il tenta un coup d'épée sur le samouraï, en décrivant rapidement un arc de cercle avec sa lame. Évidement, le samouraï réussi à l'esquiver, et l'assassin ne coupa que l'air; mais cela l'empêcha de tenter une contre-attaque. Par cette protection éphémère, Le Mercanti se donnait un seconde pour observer les lieux.

Apparemment, il manquait un ou deux mètres pour que son piège fonctionne. Mais si cela continuait, son adversaire allait finir par se douter de quelque chose, et par comprendre ce qui se passait... Et ça, ça risquerait de le priver de sa victoire... Autant garder ce joker dans sa manche...

Alors, après cette réflexion, Le Mercanti attaqua à son tour. Il se redresse, fait deux pas rapide qui crissent sur la neige tout en levant sa lame. Puis, lorsqu'il est à portée suffisante, il frappe de toutes ses forces en visant le crâne du samouraï. Sous la lame, il tend sa main droite et met sa machette à la verticale, de façon à pouvoir arrêter le sabre de samouraï si celui si tendait de l'attaquer, en profitant de la faiblesse de sa garde. Cette attaque audacieuse ne lui plaisait pas trop, mais il l'utilisait car il fallait qu'il élimine vite ce samouraï, avant qu'il ne puisse réutiliser sa technique. Avant qu'il ne regagne l'avantage sur ce combat hasardeux...
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeLun 23 Jan - 17:25

Une contre-attaque qui vient trop tard mais je peux voir sans peine la buée tiède dans l'atmosphère froide être découpée par la lame d'acier. Une seconde qui passe et mon adversaire reprend l'intiative et attaque. Le bras gauche qui se lève et la main droite qui représente un obstacle pour atteindre le torse, de toute manière protégé par l'armure. Est-ce véritablement une garde ? Je doute tandis que j'incline Reikon Tsuki puis la ramène par dessus mon épaule. Le temps passe si vite et si lentement à la fois. J'envoie Reikon Tsuki rencontrer une nouvelle fois la garde du mercenaire de Zolt mais ce dernier n'à aucune possibilité de m'éviter. Cela aurait pût être une parade si c'était la lame que j'avais voulût frapper de mon katana mais en réalité, je visais les doigts, largement exposés par une attaque venue de haut. Aucune chance que le coup ne soit évité. En fait, je ne voyais personnellement que deux manière dont ma frappe pouvait se terminer, soit plusieurs doigts seraient tranchés à mon adversaire, soit il aurait les réflexes suffisant pour lâcher sa lame à temps et sauver ses doigts, au risque de ne continuer le combat avec une seule arme. M'évitant une nouvelle fois un retour de flamme de la part du mercenaire, dans mon attaque je me projette vers la gauche afin que sa courte machette ne puis m'atteindre dans le même mouvement. Il serait contraint de se tourner une nouvelle fois vers moi pour frapper, s'il le pouvait toujours.

Mon adversaire m'avait forcé à l'utilisation du chi. Je serais contraint par l'honneur à lui donner mon nom lorsque ce combat s'acheverait par sa défaite. J'avais bel et bien dit que s'il s'avérait être un adversaire de valeur, je lui offrirai cet honneur. Or, me forcer à l'utilisation du chi n'était pas à la portée du premier brigand et j'aurais du me douter que cet homme, si il avait intégéré les rangs des guerriers de zolt devait être un solide guerrier. Ses manières étaient justes tellement plus proches d'un assassin que j'avais sous estimé sa capacité à tenir un combat face à face. Mais après tout, nos échanges étaient encore limités. Seules trois passes d'armes avaient été effectuées et mon adversaire était blessé au dos, la perte de sang le rappelerai peut-être à la réalité avant qu'il ne soit capable de me montrer un peu plus de son style de combat. Ce qui serait dommage en somme, bien que je sois pressé par le temps, chaque combat était l'opportunité d'apprendre et d'être en mesure de se servir de ses connaissances pour vaincre au prochain combat.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeVen 27 Jan - 22:08

Le samouraï avait donc décidé de contre-attaquer. Une frappe rapide et définitive, sensé le faire reculer ou le forcer à perdre le combat. En temps normal, il est vrai qu'il aurait préféré reculer pour ensuite mieux pouvoir blesser son adversaire, avec un coup vicieux pendant qu'il recule; mais il n'en a pas le temps. La lame qui le coupe dans son dos le rappelle que son temps est compté. Il doit frapper vite, et bien.

Pour cela, il va devoir tout d'abord contrer l'attaque de son adversaire... Pour cela, pourquoi ne pas utiliser ses capacités d'escrimeur?
Il existe un moyen rapide et assez simple de renverser l'action qu'il a appris, de mettre ce combat à son avantage. Autant s'en servir et montrer ses capacités techniques, non?

Alors que les lames chutent encore, l'assassin releva son épée, et la croisa avec celle du samouraï. Puis, d'un moulinet de son poignet, il enclencha sa parade; il croisa encore plus les lames, et changea la trajectoire de la lame du samouraï, qui désormais, pointait vers le bas, et qui était coincé sous le poids de l'épée du Mercanti. Pour la dégager, il serait obligé de reculer, ou bien de tirer celle-ci loin en arrière.

Enfin, l'épée de l'assassin, hors de toute contrainte, traça un rapide arc de cercle vers la position du samouraï; plus précisément, vers la tête de celui-ci. La lame coupe déjà quelques uns de ses cheveux noirs les plus éloignés; si il ne réagit pas vite, sa gorge sera tranchée, et sa tête roulera vite sur le sol. Cependant, sa lame l'empêche de fuir; la dégager risquerait de prendre trop de temps... Que faire alors? Tenter de dégager et de faire une parade avec son sabre, coincée sous le poids de celle de son adversaire? La lâcher, se mettre hors de danger, et être totalement dépourvu de protection?

Pendant ce temps, insouciante, la neige recommence à tomber.
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeDim 12 Fév - 21:25

Les lames se croisent et d'un tour de garde, Reikon Tsuki baisse la tête. Un bref mouvement du poignet me suffit à savoir que je ne parviendrais pas à tirer mon sabre à temps. Déjà mon adversaire lance sa seconde épée vers ma gorge. Je lâche mon arme et l'abandonne à la neige dans laquelle elle tombe faute d'une main pour la retenir de la pression infligée par la première arme du mercenaire. Ma main gauche je saisis le poignet de mon adversaire stoppant la lame à quelques centimètres à peine de ma gorge. Une seconde. Les yeux dans les yeux. Sa main est bloquée, elle ne bougera pas. Avant qu'il ne puisse frapper, j'écarte son arme de ma gorge avant que mon pied droit ne s'élance vers son estomac. Une fois, deux fois, trois fois. Face à une armure, les coups à "mains nues" étaient peu efficace. Mais au combien sentirait-il les coups tandis qu'une brève lueur azurée semblait émanée de sous les bandages de mes avants-bras ? Le chi renforçait mes coups au point que si ce mercenaire n'avait porté aucune armure, le résultat aurait été le même. C'était donc une série de trois coups pied très rapprochés que je donnais droit dans l'abdomen de mon adversaire, qui, avec sa main piégée, ne pouvait en aucun cas se dérober pour l'instant. Je lâche finalement sa main alors que mes genoux fléchissent, mes mains se posent sur le sol enneigé et bénéficiant de ces nouveaux appuis, j'envoie ma jambe droite rencontrer les tibias du mercenaire.

Déstabilisé par mes coups, épuisé par les pertes de sang, j'espérais pouvoir l'envoyer au sol et en finir. Bien que n'étant pas blessé, j'avouais qu'il offrait un certains challenge et malgré l'atmosphère froide, je pouvais sentir mon corps qui brûlait de la fureur du combat et ma peau sur laquelle fondait la neige et de laquelle coulait la sueur. Mon souffle c'était accéléré afin de répondre au besoin en oxygène de mes muscles. La dernière attaque du mercenaire avait été très proche de parvenir à me toucher et bien que la blessure qu'il avait au dos lui serait de toute manière fatale, je n'avais pas l'intention de tombé aux mains d'un homme à l'agonie.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeLun 13 Fév - 20:43

Le Mercanti tenta de se libérer, mais la poigne de son adversaire était trop forte : il se résigna alors, bloqua ses poumons, et se prépara à encaisser les chocs.
La puissance des coups qui lui étaient infligés était cependant si forte qu'il cracha un mince filet de sang pendant qu'il encaissait, qui coula sur son menton. Les attaques de son adversaire étaient en plus bien placées : d'abord un blocage, puis des coups au torse, et enfin un fauchage pour le maîtriser. Et toujours cette étrange lumière bleuté qui émanait de lui lorsqu'il frappait... C'était cela, la clé de cette étrange force?
Malgré le fait que la situation lui échappait, Le Mercanti admirait la puissance de cet adversaire. Il avait beaucoup de techniques dans des styles de combat variés, et il maitrisait une force qui lui échappait totalement. Si il survivait, il demanderait au Mage comment obtenir la même technique, même si le convaincre de l'aider ne serait pas une chose facile. Mais pour l'heure, il avait d'autres problèmes plus urgents à régler...

Un dernier coup aux tibias interrompt ses pensées et le projette au sol, sonné : heureusement, il ne tombe pas sur le dos, ce qui lui aurait été fatal à cause du petit sabre encore enfoncé dans celui-ci : grâce à des vieux réflexes, il se réceptionne sur ses fesses et se soutient grâce à son bras droit. Ainsi, son dos n'est pas directement touché par sa chute, mais il allait avoir du mal à se relever. Et puis la neige, c'est froid, et désagréable quand on tombe dedans.
Le goût du sang est très présent dans sa bouche, et son dos lui fait encore plus souffrir par ce nouveau mauvais traitement. Presque instinctivement, il s'en rend compte qu'il n'a plus aucune chance de remporter cette manche. Il lui fallait se replier, rapidement, pour éviter de nouveaux coups inutiles. Et ensuite, on verrait pour une nouvelle attaque.

Après une ou deux longues secondes où il tousse des petites gouttes de sang et reprend difficilement ses esprits, il projette son bras gauche, armé de son épée, vers le cœur du samouraï : soit il l'esquivait, ce qui était très probable vu la puissance de cet homme, soit il mourrait. Mais il ne se faisait pas beaucoup d'illusions, malgré la courte distance entre lui et le samouraï. Il avait par contre bien plus de chances de le blesser, même légèrement, alors qu'il essayerait d'esquiver.
Puis, en s'aidant de ses jambes et de son bras derrière lui, encore armé de la machette, il rampa difficilement vers l'arrière, dans la neige teinté de son propre sang, pour pouvoir préparer une nouvelle attaque et surtout esquiver la future contre-attaque du dangereux samouraï...
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeLun 13 Fév - 22:04

Mon attaque au tibia avait portée ! Le mercenaire chute mais se rattrape et évite que Kousaï OOkami ne s'enfonce encore plus profondément entre ses muscles dorsaux. Tant pis, je pourrais l'achever maintenant. Mais il ne semble pas si disposer à laisser la vie le quitter et projette immédiatement sa lame droit vers mon coeur. En l'absence d'armure, je ne pouvais me permettre de recevoir le coup et je disposais de l'avantage certains d'être déjà sur mes appuis, donc capable d'esquiver. Mais l'attaque était innatendue et alors que je bondis dans la neige pour esquiver, je ne sens pas la douleur mais je perçois un bref éclat écarlate tandis que sur mon bras gauche se trace une coupure peu profonde. L'épée de mon adversaire quant à elle, va se perdre dans les ténèbres de la forêt de bambous. Une fois sur mes appuis, je ne m'attarde qu'une seconde sur ma plaie. Elle saigne beaucoup, probablement à cause des palpitations rapides de mon coeur, dû à l'effort. J'y applique un peu de neige pour ralentir l'hemmoragie et me relève. Le mercenaire rampe comme un misérable escargot dans la neige, laissant derrière lui une trace rouge dans la neige. Qu'espérait-il ? Ou était-il si desépéré qu'il pensait réellement pouvoir m'échapper de la sorte ? Je l'aurais bien laissé partir, persuadé que sa blessure au dos finirait de l'achever mais j'ignorais dans combien de temps, il pouvait toujours tenter de revenir à l'assaut. Voulais-je prendre se risque ? Je ramasse Reikon Tsuki sur le sol et de quelques pas rapides me retrouve à nouveau à ses côtés. J'écrase de mon pied gauche sa main droite de laquelle il tient encore sa machette. D'un geste rapide, je retire Kousaï Ookami du dos de mon adversaire agonisant, éclaboussant une nouvelle fois la neige de son sang. Je retire ensuite mon pied de la main, libre de m'attaquer mais surtout laissant libre le mercenaire de se retourner.

Je me tenais à sa droite, le menaçant à hauteur de la gorge de Reikon Tsuki et formant une garde basse avec Kousaï Ookami. Je le toise sans colère ni mépris et malgré mon souffle rapide et la sueur qui coulait le long de mon dos, je déclare calmement.


- Tu as dis vouloir connaître de mon nom et je t'ai promis que tu l'obtiendrais sur ton lit de mort. Je me nomme Okurayami Ryûseï. Tu as vaillemment défendu ton existence et je prierai pour que les Kamis pardonnent les pêchés de ton existence que tu n'as pût laver par toi-même. Quel est ton nom ?

J'attends. Me méfiant toujours d'une potentielle attaque surprise mais j'étais relativement serein. Il était mourrant, peu importe à quel point il s'y accrochait, la vie l'abandonnait et si il le réalisait, il comprendrait également que je ne souhaitais que lui éviter des souffrances inutiles. Un domaine que je ne connaissais que trop bien.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeJeu 1 Mar - 21:32

Touché. C'était toujours ça de gagné. Par contre, Le Mercanti avait perdu son épée dans son action. Et ça, c'était grave. Il ne pouvait plus se battre au contact maintenant.
Le samouraï s'approche. Le Mercanti essaye de se relever, pour se défendre, mais il lui semble qu'il n'est pas assez rapide. Le sang commence à se faire rare dans ses veines, et ses mouvements s'en ressentent. La fatigue commence à prendre le dessus. Le samouraï est de plus en plus près, il ne semble même pas se presser, alors que l'assassin fait tout son possible pour seulement pouvoir se relever...

Et le samouraï le bloque. En lui écrasant la main droite. L'assassin est maintenant bloqué.
Et alors... Il arrache le petit sabre de son dos. D'un coup, arrachant ainsi des lambeaux de peau et laissant son sang libre de partir par cette plaie béante. La douleur est alors inexprimable, tant elle est incontrôlable et touche tous les nerfs de l'assassin.
Il se mord cependant la langue jusqu'au sang pour ne pas crier. Il ne doit pas montrer un seul signe de faiblesse... Pas maintenant. Le moment est bien trop décisif.

A travers cette brume de douleur, l'assassin sent la pression sur sa main disparaitre, et entend le samouraï lui donner son nom... Ryûseï Okurayami... Joli nom. Et maintenant, il lui demande le sien, de nom. Son vrai nom.
Mais ça, dommage pour lui, c'était hors de question. Il n'avait jamais donné son vrai nom, à quiconque. Même à son premier meurtrier. Il n'y avait que deux personnes, encore en vie, qui le connaissait...

Mais cet adversaire ne faisait pas partie des gens qui lui était chers.

Il toussa encore un peu de sang, plaça sa main gauche sur son ventre, comme si il souffrait, mais raffermit sa poigne sur sa machette. Enfin, il répondit à l'homme qui le menaçait :


"On m'appelle le Mercanti, Ryûseï. Et sache une chose, toi, tes kamis et ta foutue technique : je ne meurs pas facilement."

Alors, du dos de sa main gauche, protégée par un renfort métallique, il poussa la lame vers sa gauche; puis, le plus vite possible, avec ses dernières forces, il replia ses jambes vers lui. Enfin, avec l'énergie du désespoir, il leva rapidement sa machette, et la planta dans le sol.

Un fil, tendu avant l'arrivée du samouraï par l'assassin, se coupa alors. Cette rupture libéra un bambou, qui, tendu par le fil, fonça vers la route. Le samouraï eut tout juste le temps de constater que celui-ci était hérissé de petits bambous, taillés en pointes et durcis grâce au feu. Mais déjà, le bambou continuait sa folle course sur lui, lui agrippa le bras gauche, et l'entraina avec lui vers le bord de la route, vers les bambous.

Le Mercanti n'aurait jamais cru devoir utilisé ce joker, son ultime carte : mais son adversaire était bien plus fort que prévu. Tant pis pour lui, il devait absolument gagner.
Cependant, l'assassin ne sait pas si le samouraï allait s'en sortir. Il ne sait pas si il allait pouvoir arrêter son piège, et l'achever, ou bien si il allait mourir, le corps planté par les bambous. En fait, il n'y pense même pas. Il pense juste qu'il ne peut plus bouger, qu'il n'a plus aucune force. Et qu'il est très fatigué...
Sans le vouloir, son corps tombe en arrière. Le contact froid de la neige avec son dos meurtri produit une autre douleur, plus forte que celle qu'il avait ressentie lorsque le samouraï lui avait arraché son petit sabre. Son corps a alors un spasme nerveux, son cœur s'agite de plus en plus vite...

...Et son esprit perd connaissance dans les ténèbres d'une sombre forêt, après une ultime pensée pour ses proches.
Revenir en haut Aller en bas
Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


Masculin
Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeSam 10 Mar - 18:16

Quelques mots. Un pseudo. Une réaction rapide et un lien qui est tranché. Le bruit du mabou taillé en pointe, trachant l'air sur sa trajectoire ne laisse que peu de place à la surprise. En revanche, la vitesse de cette attaque était tout particulièrement surprenante. A tel point que je n'ai que le temps de légèrement levé mon avant-bras gauche où se trouvait la solide protection d'acier forgée par Lupen. Le bambou ripe sur l'acier et y trace un fin sillon qui ne laissera guère plus qu'une marque parmi tant d'autre. Mais le bambou, contrairement à une flèche, ne se brise pas face à plus résistant que lui. Il se plie et pivote. Glissant sur la protection d'acier il prends de la hauteur et ralentit tout à la fois. La lance de bambou griffe le haut de mon torse, déchirant le vêtement et infligéant des écorchures sans gravité mais avec la perte de vitesse vient une perte d'altitude qui permet aux crocs de l'arme de tracer des sillon toujours plus profond jusqu'à finalement poursuivre sa course par delà mon trapèze gauche en emportant des lambeaux de peau. Tout cela ne s'est passé qu'en une seconde et je suis projeté au sol par la force de cet impact sur mon bras gauche. Me relevant aussi vite que la douleur et l'étourdissement me le permettaient, je me dirigeais vers le Mercanti, Reikon Tsuki dans la main gauche, ma main droite compressant les plaies de mon trapèze. Il semblait inconscient.

- Tu t'es battu aussi vaillement que tu l'as pût mais sans honneur et tel un animal, tu n'as pût reconnaître ta défaite et c'est la peur qui étreint tes derniers instants.

Je tranche la gorge de l'homme inconscient d'un seul geste, précis et rapide. Le sang éclabousse la neige autour de lui. Le coeur tente d'alimenter encore le cerveau qui manquait déjà de sang dû à sa blessure dans le dos. La douleur et cette technique lâche et à l'utilisation irraisonnée sucitaient en moins un mépris pour cet homme. Pour Le Mercanti. Il aurait pût honorablement rejoindre la mort mais avait choisit de n'être qu'une bête agonisante qu'il valait mieux achever. Mais je n'étais moi même pas en très bon état, je devais lui accorder cela. Le sang chaud et poisseux coulait rapidement. J'allais trouver un peu de neige qui n'avait été ni piétinée ni souillée de nos sang et l'appliquait sur mes plaies pour ralentir le débit du sang. Je pourrais répéter plusieurs fois l'opération jusqu'à ce que j'ai l'occasion d'allumer un feu et faire bouillir un peu d'eau, là je pourrais désinfecter mes plaies. En attendant j'accordais une brève prière pour l'âme du Mercanti dans l'au-delà. J'avais dit que je le ferai et les promesses aux morts, aussi déshonorables aient-ils été de leur vivant, sont importantes. Je reprends ensuite ma route. Un autre mort dans mon sillage, Le Loup du Ming-Chè était bel et bien de retour à Hù-Béï.
Revenir en haut Aller en bas
Le Mercanti
Libre
Le Mercanti


Masculin
Nombre de messages : 57
Race : Humain
Classe : Zolt/Assassin
Date d'inscription : 26/10/2011

Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitimeSam 31 Mar - 21:09

Épilogue...

Alors que la neige tombe encore sur le corps de l'assassin, et sur les pas de son meurtrier, un point fixe dans l'air semble se noircir. Le point noir grossit de plus en plus, et s'étend pour ressembler à un ovale. Enfin, il déchire les pans de l'air et de la réalité, et s'ouvre sur un fond ébène taché de centaines d'étoiles. Au centre de ce passage irréel, se trouvait le commanditaire du Mercanti, un vieil homme dont le mystère ne semblait avoir d'égal que la puissance, et était désigné par un simple acronyme : "Le Mage".
Celui-ci soupira, et sauta au dessus des bords du portail encore légèrement en suspension dans l'air. Il atterrit devant le corps du Mercanti, et croisa les bras. Son investissement était, une fois de plus, en sale état. Plus que d'habitude, puisqu'il était carrément mort. Et sans avoir tuer sa cible, en plus, qui était un risque classé comme majeur pour ses plans. Enfin; ça sera pour une autre fois, tant pis. Il n'est pas pressé, après tout.
Cependant, cette nouvelle défaite l'inquiétait : qu'était-il devenu? A une époque, il était l'un des plus grands de l'Ombre, l'un des plus renommés; combien de fois ses hauts faits avaient étés racontés? Oh, bien sûr, jamais il n'était cité dedans : mais ses actes, aussi sanglants qu'éloquents, étaient reconnaissables entre milles autres petits meurtres ou vols mal terminés.
C'est grâce à cela qu'il l'avait repéré. Son dernier "champion", comme il aimait à les appeler, était alors dernièrement mort près de son but. Le Mage avait été trop impatient, et l'estimant prêt, il l'avait envoyé vers l'objet de sa convoitise. Mal lui en avait pris : même son âme avait été dépecée, et donc impossible à sauver. Il avait donc eu besoin d'un autre champion.
Pour l'obtenir, il l'avait procédé comme par son habitude : il l'avait surveillé, et avait voulu attendre qu'il soit au sommet de son art pour lui proposer son marché. Cependant, son plan ne s'était pas déroulé comme il l'avait prévu, car l'assassin était mort avant d'avoir atteint le sommet de son art. Résultat : bien qu'il ne soit pas encore prêt, il l'avait fait revivre, pour terminer la formation de ses capacités, et commencer ses missions importantes.
Mais maintenant, il doutait : il avait l'impression de repartir à zéro au niveau de ses capacités! Il était bien loin de l'assassin froid et méthodique d'avant sa mort. Parler de l'améliorer au-dessus de ce stade n'était même plus envisageable; maintenant, il fallait même lui redonner les bases, avant de le faire revenir à son ancien niveau. Et c'était long.
Il alla s'assoir devant la tête de son champion, et mit sa tête entre ses mains. Plus que la défaite, ce qui l'exaspérait le plus, c'était le doute. Il détestait cette sensation.
Il garda sa tête entre ses mains pendant quelques instants, puis se décida. Tant pis. Il ne pouvait pas se permettre de chercher un autre champion, pas avant plusieurs années : il allait devoir se débrouiller avec celui-là. Il allait l'élever à un autre niveau qu'un homme, le rendre supérieur à tout ce qu'il avait pu imaginer : il aurait le meilleur guerrier de ces terres, supérieur à ce qu'il était, et il serait entièrement à son service. A cette pensée, un sourire féroce déforma son visage.
Il sortit une petite fiole d'où émanait une lueur orangée, et la but d'un trait. Ses mains se couvrirent d'énergie, de la même couleur que la boisson, et lancèrent l'énergie vers l'assassin. Son corps s'arcbouta dans une série de spasmes, ses yeux s'ouvrirent, entièrement jaunes par le sort, puis se refermèrent. Ses blessures se régénéraient déjà, et sa poitrine se souleva à nouveau : il était revenu à la vie.
Le Mage posa alors sa main sur son front, et pénétra dans sa conscience, pour voir tout ce dont à quoi il avait pensé pendant ce combat. La volonté de vaincre, la froideur, la curiosité, la peur, puis un vide : la mort. Tiens? La curiosité? Ah oui... Cette technique...
Le Mage repassa les souvenirs à propos de la technique du samouraï plusieurs fois, en boucle. Intéressant. Et ça lui plaisait? Excellent. Simple à reproduire, et à améliorer, en plus... Il faudrait des livres... Des ingrédients... Et encore quelques âmes... Et alors, tout pourrait être prêt à fonctionner.
Mais Le Mercanti ne doit pas se souvenir qu'il est encore mort, pas encore. Le Mage réintégra son corps, et fit un cercle au dessus de la tête du Mercanti. Sa bouche s'ouvrit, et un peu de fumée azurée se dégagea dans l'air. Le Mage retourna dans sa tête, et vérifia qu'il ne restait plus rien. C'était le cas : son champion avait tout oublié de cette mission. Parfait.
Le vieillard retourna dans son corps, et leva la main : aussitôt, l'épée et les couteaux de l'assassin disparurent de la forêt, et retrouvèrent leur place d'origine sur la ceinture ou dans les fourreaux du Mercanti. Enfin, avec une vigueur improbable par rapport à son apparence, Le Mage souleva le corps du Mercanti, d'une main. Il regarda le ciel avec humeur avant de partir : il détestait en premier le doute, puis la défaite : enfin, la neige.
Il sauta alors dans le portail, l'assassin sur son épaule. Le portail se referma derrière lui, ne laissant comme témoin du combat que les traces de sang des deux combattants.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Empty
MessageSujet: Re: Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]   Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Une nuit d'hiver [Mercanti et Ryûseï : Victoire de Ryûseï]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ézéchiel Alvinar vs Ryuseï Okurayami [Victoire de Ézéchiel]
» Le Mercanti
» Ryûseï Okurayami Vs Embrun Sabredor
» Ombre vs Ryûseï Okurayami vs Vesperina Averruncus
» Absence de Ryûseï

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Origine et le Changement :: Le Monde D'Origine :: L'arène-
Sauter vers: