Un repas, et peut-être quelque chose de plus interessant?

Une sombre et dense forêt de l'Ouest de Déméria, dans l'une des régions les plus reculée du Rorkhan. L'Araneae avait traversée de nombreuses plaines et de nombreuses forêts avant d'arriver dans celle-ci. Plus éloignée des hommes que les autres, plus abondante en gibier, plus dense que toutes celle qu'elle avait vus, les pluies plus abondantes avaient faits des arbres de cette régions des titans pour Arachné. Sombre, et pourtant riches en nourriture, ce serait un endroit idéal pour bâtir sa colonie, pour bâtir le début de son empire. Malheureusement, elle n'était pas une Reine, elle ne pouvait avoir de descendants seule. De plus, en tant que veuve noire, il lu faudrait de nombreux époux avant d'avoir une colonie digne de ce nom. Ou alors maitriser ses instinct animaux.
Depuis des semaines qu'elle se trouve dans cette forêt, force fut de voir qu'elle était, pour le moment, la seule forme de vie intelligente à des kilomètres à la ronde. Elle en profita alors pour créer son domaine. Durant des jours et des jours, elle tissa, ne s'arrêtant que pur se nourrir et dormir. Bientôt, une véritable demeure, faites de fils entrelacés, s'éleva, dissimulant les arbres sous un blanc manteaux de soie gluante et collante pour les non-Araneaes. Une vison enchanteresse pour certains, cauchemardesque pour les autres. Voir ainsi un pan entier de la forêt disparaitre sous les toiles d'Araignée, cela avait quelque chose prépensionnant. Et avec, Arachné attrapait beaucoup d'animaux, oiseaux et petits mammifères, principalement.
Mais elle avait un plus gros poisson en vue, ou plutôt, un gibier.

Pendue au dessus du vide, sur une branche situé à 12 mètres au dessus du sol, la tête en bas via un fil de soie ultra résistant collée à cette même branche, la Femme-Araignée attendait patiemment son prochain repas. Son œil dans sa main droite lui permettait de voir que sa patience allait être récompensée. Entre ses huit pattes, une toile collante destinées à piéger sa proie. Vous ne comprenez pas? Attendez, vous allez voir.

Un chevreuil arrive, candide de sa mort prochaine. Au moment où il va passer sous le monstre qu'est Arachné, celle-ci détend le tissu à lequel elle est pendue et se laisse tomber dans le vie à une vitesse folle. Arrivé près du sol, elle stoppe sa chute en réavalant se même tissu, tout en emprisonnant l'animal dans la toile qu'elle tenait entre les pattes. Elle remonte alors en silence dans les arbres, son repas se débattant pour tenter de fuir, mais il est déjà trop tard. Vu la hauteur, s'il tombe il meurt. Dans tout les cas, Arachné est gagnante. Mais par précaution, elle transperce la peaux de l'animal avec l'une de ses pattes, injectant dans son organisme le venin paralysant qui permettra à l'Araneae de le dévorer paisiblement. Beaucoup de membres de sa races avaient gardés cette caractéristiques des araignées. Une fois la proie capturée et tranquillisé, elles lui inoculent une sortes d'acide qui va transformer l'animal en bouillie, qu'elles inspirent ensuite va un tube sortant de leur bouche. Arachné, elle, n'avait pas cela. Mais elle s'n moquait.

Pendant qu'elle mangeait tranquillement, elle se prie à réfléchir. N'était-elle pas plus heureuse depuis qu'elle vivait pour elle même, depuis q'elle avait abandonnée famille et patrie? Oui. Elle était à présent une indépendante, et c'était mieux pour elle.

Les forêts du Rorkhan ne sont pas réputées pour être parmi les plus sûres de tout Déméria. En fait, la forêt des secrets qui constituait presque la moitié du paysage Rorkhan était un endroit qui n'avait rien à envier à la dangerosité d'une galerie gobeline dans les tréfonds du monde. Le simple fait de faire quelques pas à l'intérieur pouvait tout simplement signer votre arrêt de mort, condamné à erré à tout jamais dans une forêt dont les secrets n'avait été, ne sont et ne seraient jamais percés par les créatures du Changement ou les serviteurs de l'Origine. Par chance, dans son manque de connaissance du monde dans lequel elle vivait, la jeune indépendantiste Araneae ne se trouvait pas dans cette forêt. Mais cela restait une place où il était difficile de vivre quand on ne la connaissait pas. Depuis quelques temps notamment, les créatures du Changement tout comme les serviteurs originels souffraient grandement des morts-vivants qui allaient et venaient en ses contrées. Si il y à quelques temps, les Pjeyhs avaient pût compter des pertes inattendues aux alentours de la forêt des secrets et plus seulement dans la forêt elle-même, cela semblait à présent terminer et les clans barbares avaient été contraint de se cacher pour ne pas êtres exterminés.

Mais les morts-vivants continuaient à parcourir les sentiers sinueux traversant les forêts à la recherche de tout dissident au règne nécromantique qui gouvernait le pays des hommes depuis près de deux ans. Alors si Arachnée avait pût trouver avec aisance des proies et satisfaire sa faim grâce à se chevreuil, elle ne tarderait pas à se rendre compte que le gibier s'enfuyait à cause des morts-vivants. Que à l'orée des bois, des scieries où travaillaient des humains protégés par des mort-vivants abattaient les arbres et les renvoyaient en direction du Sud par des cours d'eaux artificiels créés en déviant l'eau à sa source et privant l'environnement du nid de Arachnée d'eau. Cet endroit qui avait semblé si accueillant pour une colonie d'Araneaes, de le resterait pas longtemps si les choses continuaient à ce rythme. En fait, il ne faudrait que quelques jours pour que les patrouilles de morts-vivants ne trouve le nid de la Veuve noire. Et qui sait ce qui se passerait alors ?

Arachnée devait agir pour le bien de sa progéniture qui n'existait même pas encore en tant qu'œuf.

Les autres races de ce monde étaient vraiment très étranges. La plupart des créatures qu'elle avait put voir lui ressemblait, mais à la différence qu'ils semblait avoir perdus toutes vies. Les Humains, Arachné les avaient déjà rencontrés, c'était d'ailleurs la seule race avec qui elle avait eut des contact, le plus souvent culinaire. Mais ceux-là, ils étaient étrange. Les Morts côtoyaient les Vivants, sans que cela ne semble gêner la moindres des personnes présentes. Comment cela était-ce possible? Et surtout, que faisait-il? La forêt était un endroit où abondaient les ressources, elle offrait un abris et un foyer. Pourquoi donc abattaient-ils les arbres?
Plus intriguée qu'effrayée par la perspective d'être découverte, Arachné se dirigea vers le camp de travail des humains-qui-ne-l'étaient-plus-tellement. A une grande distance de ce dernier, elle aperçue déjà les feux qui crépitaient à l'intérieur, afin de réchauffer les travailleurs encore en vie. Elle grimpat donc à l'un des arbres, son exosquelettes noires la dissimulant parfaitement dans cet environnement sombre qu'était la forêt des secrets. La arbres étaient grand, large et feuillus. Leurs branches s'étiraient et s'entrelaçaient les une aux autres. Il fut facile pour la Veuve Noire de s'approcher du camp de travail, dissimulés par les arbres. Elle prenaient soin, vue son poids, de ne déplacer que sur les plus grosses branches. Manquerait plus qu'elle chute et se retrouve encercler par... Qu'étaient donc les gardiens des humains, au juste? S'il n'étaient pas vivants, en toute logique ils étaient morts. Mais s'ils étaient morts, comment se faisait-il qu'ils se déplaçaient et agissaient encore comme des vivants? Une telle chose était impossible. A moins que... Non, c'était impossible. La Nécromancie? Elle en avait vaguement entendue parlée la seule fois où elle était allé sur l'ile du Changement. Ce fut aussi à cette époque qu'elle perdit ses huit yeux. Enfin sept, le dernier étaient accroché, collé à la naissance de sa poitrine, via la soie collante, extrêmement adhésive. Le seul problème, c'est que pour voir en perspective, elle devait bouger son buste. Et du haut de son arbre, éloigné des haches des humains mais disposant d'une vue sur la quasi-totalité du camp, elle avait choisie le plus haut, Arachné regarda et observa. Et par la même occasion, elle essayait d'en savoir plus sur ses potentiels ennemis. Elle essayait de les compter et en même temps savoir qui était leur chefs.

Il y avait plusieurs scierie a différents points de la forêt. Arachnée aurait pût en trouver 3 mais comment savoir si d'autres n'étaient pas entrain d'être construites ? Chaque scierie était un bâtiment d'environs trois mètres de hauteurs. Les bucherons, après avoir abattu des arbres qui avaient vu naître leurs arrières grand-parents les éloignaient de l'orée avant de les harnacher avec de long et large cordes de chanvre qu'ils reliaient à plusieurs chevaux de somme. Les animaux étaient d'environs 1m70 au garrot mais faisait plus de deux mètres de larges, leurs épaules avaient donc la capacités de traîner ses énormes troncs. Les arbres étaient ainsi amener jusqu'aux bâtiment où ils entraient directement sur un cheminement de découpage dont la force venait du moulin à eaux et qui débitaient une partie des troncs. Ceux qui n'étaient pas découpés étaient envoyés directement dans la rivière, la saturant de dépôt de bois et devenant donc impropre à la consommation. Les troncs commençaient alors leurs cheminement sur la rivière, probablement .

Il y avait environs une trentaine d'ouvriers sur le chantier et ils étaient protégés par une vingtaine de ses morts qui marchaient parmi les vivants. La plupart d'entre eux avaient les yeux vides, voir les orbites vides et marchaient d'une manière relativement lente bien que parfaitement coordonnée. Ils étaient basiquement équipés de casque de fer, d'armure de cuir et d'une épée ou une hache ainsi que d'un bouclier. Plusieurs disposait également d'un arc. Mais ceux là, tout comme la plus par des Araneaes, n'avaient aucun libre arbitre et n'obéissaient qu'à une seule volonté. Sur le chantier, à part les ouvriers, il n'y avait que deux êtres qui puissent être cette volonté directrice. L'un d'eux était une sorte de contre-maître, large humain au corps couvert de tatouages et de scarifications rituelles ainsi que de cicatrices dues aux combat. Dans son dos une vaste hache, plus efficace pour trancher les os que les arbres et à ses cuisses des tomahawks qui seraient d'une grande efficacité si lancer correctement. Dans la scierie elle-même se trouvait par contre une silhouette fine et extrêmement mince enveloppée dans une toge noire et dont le visage étaient dissimulé par une capuche et un masque de tissus noir. Dans les ombres de la scierie, seul transparaîtrait les yeux jaune de cette silhouette.

Arachnée sentirait, alors qu'elle observait la scène, un premier choque contre le tronc sur lequel elle se trouvait. Puis un second. Au pied de l'arbre, trois bucherons avaient commencés leurs travaille de coupe tandis que deux morts-vivants les encadraient en scrutant les ombres de la forêts de leurs yeux morts.

50 adversaires, dont deux qui semblaient être de véritables machines à tuer. La situation était largement en défaveur d'Arachné. Et pourtant, elle devrais réussir à tous les tuer si elle voulait que sa progéniture puisse vivre dans cet endroit parfait. Il en allait de l'avenir des Araneaes. Le premier combat pour la suprématie ou la mort de la Veuve Noire das sa tentative de contrôle de sa Ruche natale allait se dérouler ici. Mais pas tout de suite, pas toute seule. Il fallait d'abord qu'elle se trouve des alliés, peut-être auprès des êtres de la forêt, ou alors chez les villageois. En toute logique, si les bucherons étaient vivants, c'est qu'ils avaient étés recrutés parmi les paysans d'un village local. Il aurait été en effet absurde de faire venir des travailleurs d'une autre régions, absurdes et couteux, puisqu'automatiquement ils devaient être nourris et logés. Non, s'ils étaient là, si ce camp était là, c'est qu'il devait y avoir un village pas loin. Et même si elle le trouvait, que ferrait-elle? Un appel à la révolte? Une prise de pouvoir pour se faire obéir? Allons, soyons réaliste! Pourquoi se rebellerait-il contre un seigneur qui leur donne un travail, qui les protège? Prendrait-il le risque de se rebeller et de voir arriver d'autres mort-vivants et de rejoindre leurs rangs? Non, les humains étaient faibles, pas idiot.

Alors peut-être fallait-il se tourner vers les êtres qui habitait peut-être cette forêt. D'autres créatures du Changement, comme elle ou des créatures de l'Origine. En tant de troubles, même les pires ennemis peuvent devenir des alliés providentiel. Mais il fallait d'abord les trouver. Et il était fort probable que ces derniers ne se montreraient pas à l'approche d'un monstre comme elle. Sûrement tenterait-ils de la tuer à sa simple vue. Trop dangereux.

Mais l'Araneae n'eut pas le temps de réfléchir davantage que des coups portés contre son arbre retentirent. 3 hommes, 2 morts-vivants. Aucun des soldats ne portaient de lances pointés vers le ciel. Si elle leur tombait dessus, elle gagnerait facilement le combat, mais alerterait les autres. Étrange qu'ils veuillent s'en prendre à cet arbre, elle en avait pourtant pris un qui était éloigné de l'orée de la clairière où était établie le camp des humains. Qu'à cela ne tiennent, cela voulait forcément dire qu'ils étaient à l'intérieur de la forêt, à une distance assez conséquente du camp de travail, et que les autres morts-vivants avaient peu de chance de les voir. De plus, ils scrutaient vers l'horizon, et pas vers les cieux. Parfait, de bon repas en perspective. Sauf peut-être les pourris, là. Mais enfin... trois solide gaillards comme sa, sa mettait en appétit. A table!

Mais elle avait le temps. Le tronc était large, l'arbre solide, il leur faudrait un sacré moment avant de réussir à l'abattre. Si d'aventure, elle ne réussissais pas à produire assez de soie avant l'heure, elle irais dans un autre arbre avant que celui-ci ne s'effondre. Aussi, dans le plus grand silence possible, elle tissa une "corde", et de la même façon que tout à l'heure, elle se pendit à une solide branche. La "colle" qui retenais la soie à la branche était assez solide pour résister aux chocs des coups de haches. Ces derniers, ainsi que les bruits de la forêt et du camp recouvraient les possibles bruit que faisait Arachné. Doucement, silencieusement, elle descendit, la tête en bas. Son œil, qu'elle tenait dans sa main droite, lui donnait une vision à 360°. Si un ennemi venait, elle le verrais. Elle se laissa glisser, faisant jaillir de son abdomen le tissu avec lequel elle se pendait, jusqu'à ce retrouver rapidement devant les trois bucherons qui lui tournaient le dos et continuaient leur besogne. Là, avec trois de ses pattes, elle leurs transperça le corps, juste entre les côtes. Ses pattes d'araignées, comme tout ses congénères, étaient divisées en 7 "phalange". Elle en fit pénétrer 3, qu'elle recourba pour les faire ressortir sur les côtés du cou, afin de d'assurer une prise certaines, sans risquer de briser ses pattes. Par la même occasion, elle inocula le venin paralysant qui leurs ôtait toute possibilité de cris. Puis, réabsorbant sa "corde de pendu" elle remonta rapidement dans l'arbre. Le tout c'était passé rapidement, elle était descendus, avait attrapée ses victimes, puis était remonté avec eux dans l'arbre.

Utilisant le même chemin sylvestre que lui offrait les branches des arbres, elle s'enfuie avec son butin. Un corps perché sur son épaule tel un sac de blé, son œil toujours dans sa main droite, les deux autres empalés sur deux pattes chacun, elle parcouru une assez grande distance, dans le but de faire perde sa trace à ses ennemis, changeant sans cesse de direction. Il ne fallait pas que ces moins que rien ne la rattraper et découvre son nid. Bien évidemment, elle prenais soin de ne pas se perdre non plus. Elle connaissait à peu près l'entourage sur plusieurs kilomètres à la ronde.

EDIT: 1000ème message posté sur Déméria! Very Happy

Une fois ses hypothétiques poursuivants semés, elle revint chez elle, réfléchissant de nouveaux à la situation pendant qu'elle tissais autour de deux des corps un cocon protecteur destinés à les garder au frais. Cela avait quelque chose de presque magique, en tout cas de beau, que de voir se corps tournant sur lui-même, comme lévitant en l'air, alors que se créait autour de lui cette enveloppe blanche immaculée par l'action de 4 pattes.
50 individus, tous pas vraiment vivants, en un seul camp, alors qu'il y en avait au moins 3! Elle ne les tuerais pas tous, ou alors avec du temps. Et c'est justement ce qu'elle n'avait pas. Elle ne pouvait prendre le risque de la jouer solo et voir ces êtres ravager son nid et le futur de la portée qu'elle n'avait pas encore.

Le premier corps fut enveloppé, elle passa au second.

Mais qui l'aiderait? Elle avait déjà réfléchie à sa et en était venu à la conclusion que ni les villageois, ni les êtres originelles ne lui porteraient assistance, même si leur forêt était menacé. Alors il ne restait plus qu'une seule option, les êtres du Changement. Mais la Veuve noire ne connaissait pas la région, où les trouverait-elle?

Le second corps était enveloppé, elle prit le troisième et commença à le dévorer.

Voyons, que savait-elle de ce pays? Déjà il était constitués en majorité d'humains, et que ces derniers contrôlaient la mort. Les Nains était à l'opposé du continent, planqués dans des montagnes. Donc impossible de leur demander de l'aide. Si elle se rappelait bien ce que lui avait l'un des hommes qu'elle avait rencontré lorsqu'il lui avait conté l'histoire de ce pays, les humains c'étaient implantés par des campagnes militaires qui avaient délogées les habitants originelles de cette région. En toutes logique, s'il y'avait des descendants de ces êtres, ils ne devaient pas porter les envahisseurs dans leurs cœurs. Eux ferraient de parfait allié. Mais fallait les trouver.

Le corps fut dévoré, il n'en restait que les os qu'elle jeta dans un coin, avec les restes de ses autres repas.

Peut-être habitaient-ils la forêt. Ou les clairières alentours. Arachné décida d'explorer d'abord la zone sylvestre. Elle se mit sur l'heure en route, empruntant la voie terrestre pour explorer la zone. Sur son passage, elle plaçait sur quelques les arbres une marques, une sorte de tache de soie, afin de ne pas se perdre et pouvoir facilement retrouver le chemin du retour. Elle s'éloigna de plus en plus de sa demeure avançant prudemment, son œil scrutant avec inquiétude les alentours.

A mesure que l'Araneae progresserait dans la forêt, cette dernière deviendrait de plus en plus sombre, ses arbres de plus en plus large, leurs feuillages de plus en plus haut. Elle marchera pendant des heures et des heures ne rencontrant comme forme de vie que les oiseaux et les rongeurs assez petits pour échapper aux créatures qui vivaient dans les environs. Car il ne fallait pas si tromper, si la forêt de l'Aranaea n'était pas la forêt des secrets, elle se trouvait à une distance relativement faible de cette dernière au vu de la taille du Rorkhan, soit une trentaine de kilomètres. Elle pourrait le sentir à mesure qu'elle s'approchait bien que n'ayant pas encore franchie un seul arbre de cette obscure forêt, que cette dernière était véritablement le berceau des créatures du Rorkhan. Cet endroit était celui qui avait accueilli tout les habitants "originels" du Rorkhan même longtemps avant que les humains n'arrivent et elles continueraient à y vivre longtemps après que les humains en soient partit. Alors qu'elle se trouvait encore à plusieurs kilomètres de la forêt des secrets, n'ayant rencontré rien qui puisse, dans ce propos du moins, faire du mal à des scieries, Arachnée pourrait remarquer une curieuse silhouette à l'orée Nord de sa propre forêt.

L'orée de la forêt donnait directement sur un vaste plateau de hautes herbes que le vent de ce début d'hiver balayait, apportant avec lui les premiers flocon. A l'horizon, on distinguait sans peine les gigantesques arbres de la forêt des secrets, plus grands que ceux des plus vieilles forêt de Déméria car cette forêt là était plus vieille encore. Elle avait vu le monde alors que ce dernier n'était qu'un enfant. Et à l'orée de sa forêt, avant le plateau d'herbe et haute et avant la forêt, un large roc sur lequel était assis une grande silhouette au pelage blanc. A sa main un harpon qui semblait être de bois ou alors d'os. Pas un seul vêtement sinon une ceinture qui portait la gaine d'un long couteau de chasse et à la base de ses oreilles de loup, son pelage blanc devenait long et souple comme des cheveux qu'il avait attaché avec une lanière de cuir. La créature était un immense loup blanc, manifestement humanoïde et capable de se servir d'arme.

Sans ce retourner et alors que Arachnée pouvait distinguer sa silhouette, il parlât d'une voix profonde et paisible bien que marquée par une étrange mélancolie.

- Tu as l'odeur du sang. Si tu es ici pour te battre, va-t-en, je n'ai pas l'intention de revendiquer ton royaume de toile, araignée.

Spoiler:

Elle progressa à travers les arbres, marquant toujours la plupart sur son chemin de la marque significative qui l'empêcherait de se perdre et de retourner tranquillement dans son nid. Alors qu'elle s'attendait à ce que le noir et les ténèbres deviennent de plus en plus dense à mesure qu'elle s'enfonçait dans la forêt, elle constata que la luminosité se faisait au contraire plus forte, plus vive. Et finalement, une large et immense prairie s'offrit à son regard. Le vent balayait la pleine, transformant les hautes herbes en vagues qui ondulait dans le même sens, donnant une harmonie que même un monstre comme elle pouvait apprécier. Mais elle ne put y aller qu'elle se retrouva nez-à-nez avec un habitant de la forêt, une sorte d'homme-loup. Automatiquement, cet être était une créature du Changement, mais tout en lui respirait l'Origine. Et pourtant il ne semblait pas habité d'intention hostile envers l'Araneae.

De son côté, cette dernière leva les mains en signe de non-violence, son œil dans sa main droite fixant le lupinidés. Elle se mettait volontairement en position de faiblesse, son œil valide à la merci de toute projectile lancé contre lui, afin de lui montrer qu'elle 'était pas habitée d'intentions hostiles, même si le loup était de dos. Elle s'approcha lentement de son interlocuteur, à la fois craintive et intriguée. C'était la première fois qu'elle voyait un être comme celui-ci, et sa Foi qui lui ordonnait de tuer cet Originel c'était éteint au profit de la survie de sa future colonie.

De sa voix grave, mais néanmoins féminine, faisant écho en elle-même comme s'il s'agissait d'un râle poussé pour une créature de l'au-delà, Arachné, répondit:

-Et moi je n'ai pas l'intention de revendiquer ton territoire de chasse, Loup. Ce que tu sens n'est pas le fruit du combat, mais celui de la chasse.

Elle tachait de faire perdre à sa voix agressivité naturelle qui pointait à chaque paroles qu'elle prononçait, mais avec hélas peu de succès. Chaque Araneae naissait et vivait en luttant pour sa survie. Même la Colonie n'était pas un lieu de sécurité et de prospérité. Les différentes "races" d'Araneae entraient souvent en conflit les unes avec les autres. De plus, son service durant des années dans l'Armée n'avait pas étouffer agressivité d'Arachné.

-Je suis Arachné Grées, Araneae en exil dans cette forêt. Je viens ici afin de demander assistance aux habitants qui la peuples afin de la protéger. Les Humains ont installés des camps, trois, d'après ce que j'ai vu, et détruisent la forêt, pour une raison qui m'est inconnue. Et ils sont aidés et protégés par des vivants qui ne le sont plus. L'avenir de ma race dépend de cette forêt, et je ne pourrais tous les tuer. Mais je pense que cela, vous le savez, je ne vous apprend rien. La mélancolie dans votre voix me donne l'impression que vous aussi, vous aimeriez détruire ces monstres qui envahissent la forêt dans l'unique but de la raser, mais que vous ne pouvez le faire.

Le loup se tait pendant que l'araignée parle. Mais le loup ne répond pas tout de suite lorsqu'elle termine de parler. Il n'y à pas grand chose à dire. Déjà les mots prononcés étaient trop pour ce qu'ils voulaient dire. De la violence, encore. Car c'était de quoi ce monde était fait. Forgé dans la brutalité bestiale, les créatures du Changement n'y échappaient pas et c'est ainsi que le monde terminerait, dévoré par sa propre violence. Il était pourtant aisé de ne pas faire preuve de violence. Ainsi il en avait été pour lui depuis longtemps. Il n'avait tué que pour chassé et ne ressentait pas le besoin de faire autrement. Cette araignée se trompait mais comment le lui expliquer. Elle se battait pour son territoire récemment acquis. Une arrivée remarquée dans une forêt lorsque s'érige un château fait de soie en son centre. Elle ne pouvait donc pas comprendre, elle avait un intérêt dans cette forêt. Ce n'était pas son cas.

- Les hommes et leurs buts m'importent peu. Cet endroit n'est pas chez moi mais tu as raison, tu ne m'apprends rien. Cependant tu sembles bien ignorante et puisque comme moi tu es en exil, je vais essayer de t'enseigner.

le Loup se leva et se tourna vers l'araignée, ne sourcillant pas, même devant ce visage sans yeux, cet abdomen d'araignée ou l'œil qu'elle tenait dans sa main. Bien que ce soit une vision de cauchemar pour un humain, les créatures qui vivaient dans le monde réel et pas dans des villes rencontraient souvent des créatures aux apparences torturées, de naissance, par la maladie ou par la malédiction.

- Je connais la peuplade des Araneaes. Et toi qui en est issus, tu devrais comprendre que ceux qui se trouvent dans les camps n'ont aucun intérêt personnel à abattre ses arbres, ils ne le font que pour obéir à une volonté qui leur est supérieure. Quand à ceux qui les accompagne, mon peuple les appelle les morts-qui-marchent. Ils sont morts mais la magie réanime leurs membres et leurs permet de se mouvoir. Je pourrais renvoyer à la terre nombre de ses choses mais dans quel but ? D'autre se lèveront et se battront aveuglément pour leur maître. Il est triste de le dire mais cette forêt est condamnée, comme bien des choses en ce lieux depuis que les mort-qui-marchent sont arrivés.

Le loup se tût sur ces paroles, observant l'araneae sans crainte. Seule l'apparence de l'araignée appelait de toute façon à la crainte, sa voix étant de toute façon morne. Ses paroles montraient qu'elle se préoccupait de la forêt mais elle était loin d'y mettre le ton. Peut-être ne savait-elle pas le faire ?

Elle s'inquiétait, mais comment le montrer? Comment prouver à cet étrange homme-loup que la survie de la forêt comptait autant pour elle que sa propre vie? Non seulement pour des raisons purement belliqueuse, créer une colonie et tuer ensuite la Reine des Araneaes, mais également pour vivre. Cet endroit était comme un paradis pour elle, entre nourriture, eau et abris, tout semblait s'être réunis en ce lieux pour la venu de la Veuve Noire. Elle considérait d'or et déjà la forêt comme sa maison. Et toute intrusion non-désirée dans une demeure devait être chassée.

-Tu à raison, je ne sais rien. Ma connaissance du monde et des êtres qui le peuple se limite à la race des humains. Et il semblerait que les connaissent en vérité très peu.

Des humains qui manie la mort, voila qui était amusant. Étrange, inquiétant, terrible, certes, mais quelle puissance! Elle qui avait toujours vue en les humains un simple amas de chair protéinés capable de lui donner à mangé pour deux semaines venait de voir ce dont ils étaient capables.

-Homme-Loup, que compte tu faire alors? Ce lieux est le tien, tout comme il est à présent le mien et celui des êtres, originels ou non, qui le peuple depuis des temps que mon esprit ne peux même pas imaginer. Cette forêt n'est peut-être pas la tienne, mais elle fait partie de ton environnement. Si elle disparais, tu disparais, toi et ton mode de vie, toi et un témoignage du passé. L'important n'est pas de tous les tuer, mais de leur montrer que la forêt n'est pas à eux, et que la respecté sera le seul moyen pour eux de survivre! Les combattre, et leur montrer que nous ne nous laisserons pas faire, là est la solution pour sauver ces arbres.

Son intérêt pour l'histoire n'était que tout récent. Elle avait vécu durant des années dans la simple optique d'obéir à la Reine et de faire prospérer la colonie, rien de plus. En quittant la Ruche, elle avait pris conscience que des choses c'était passées avant sa naissance, des choses qui, regroupées, formaient un vaste domaine d'étude appelé "Histoire". Quel chose étrange que de vouloir savoir des actes qui c'était passés des siècles auparavant, mais quel savoir intéressant!

-Pour le moment, je n'ai jamais tué que pour nourrir les miens, et depuis peu pour ma propre personne. Je suis un être libre, à présent. Et qui est attaché à cette liberté. Toi, qu'est-tu réellement? Tu dis me connaitre, moi et ma race. Moi je ne sais rien. Apprends-moi.

Le Loup poussa un soupir lorsqu'il entendit Arachnée l'appeller Homme-Loup. Pour une créature issue des fantaisies naturalistes du Changement, elle semblait bien peu comprendre ce que l'on ressentait à être sans cesse comparée à la race qui fût la première née du Changement. Mais elle demandait à apprendre sur son peuple alors pourquoi ne pas lui en dire d'avantage. Peut-être qu'elle comprendrait. Elle se disait libre cependant elle était farouchement prisonnière des instincts guerriers que sa race et ses croyances lui avaient inculquées, quelque soit son culte. Toutes les religions étaient de toute manière des fruits de la violence.

- Araneae, apprend d'abord à ne pas t'adresser aux autres êtres en commençant par Homme. Nous ne sommes pas des hommes même si nous marchons et parlons comme eux. Seuls les ignorants font ainsi, ne sachant ce que les autres races peuvent ainsi ressentir. Que ressentirai-tu si tu était appelée Femme-araignée alors que tu n'es ni l'un ni l'autre mais un être entièrement différent ?

Le Loup marque une pause, amenant sa lance couchée sur ses jambes, ne la lâchant cependant pas. Son regard se plongeait dans l'œil d'Arachnée, ne fixant pas son visage incapable de le voir mais bel et bien l'œil seul resté hors d'une orbite qui n'existait plus.

- Je n'ai pas prétendu te connaître mais j'ai déjà vu ta race à l'action. Tu n'es pas la première à te vouloir libre de l'influence de votre Reine et nombre d'Araneaes se sont enfoncées dans les profondeurs de la Forêt des Secrets pour ne jamais en ressortir. Quant à moi et mon peuple, je suis de ce qu'on appelle les Anshegas. Nous ne sont ni des hommes ni des loups mais nous ressemblons aux deux et beaucoup disent que nous en sommes issus. Les Anshegas aiment la nature et son dieu qu'ils vénèrent à genoux à chaque occasion qui leurs ait présentée. Si tu prêches les mêmes valeurs comme le laisse croire ton discours, peut-être t'écouteront-ils si tu les trouves. Moi si cette forêt est détruite, je me contenterais d'aller ailleurs. Cette forêt et comme n'importe quelle autre. Seule la forêt des Secrets est différente, elle est Gifala.

Ce dernier mot avait une intonation différente. Comme si il venait d'une autre langue et qu'il avait été prononcé avec l'accent de cette langue et pas celui du langage démérien auquel pouvait être habituée Arachnée.

- Moi je suis Urdaga, je ne peux retourner vers Gifala car jamais je n'ai prié Urfarah ou les Ithagihis. Si tu recherches vraiment des Suthar Anzuth, alors va dans la forêt des secrets et prie ton dieu qu'ils aient envie de t'écouter.

Définitivement, cet Anshega parlait également une autre langue, probablement celle de son peuple et il en mélangeait les termes à la langue démérienne. Peut-être que Arachnée parviendrait à comprendre sans explication, peut-être que non mais l'anshega semblait peu disposer à donner deux fois les mêmes explication au vu de la mélancolie et de la lassitude de son regard.

Il avait dit Gifala en parlant de la Forêt des Secrets. En parlant comme d'une personne, Gifala était donc un nom à part entière qui désignait un être. Lui, et probablement son peuple, devait la considérer comme une entité à part entière. Étrange que de penser qu'un amas d'arbres pouvait un Dieu, mais après tout, elle même avait toujours pensée que la Reine était la Déesse de toute les Araneaes. Qui était-elle donc pour juger d'une autre religion? Durant les premiers mois de sa libération, elle avait prêchée avec exaltation sous sa forme humaine, clamant haut et fort que Changement était et sera toujours le Père Créateur de la Race Humaines, de toutes des les races de cette terre, et que nous devions le respecter. Et pourtant, depuis qu'elle était dans cette forêt, elle repensait à tout sa. Les Lowans vénérait l'Origine, l'ennemi et l'adversaire éternelle du Changement. Et pourtant, elle ne ressentait aucune animosité envers ces êtres. Probablement que sa vie isolée du reste du monde durant de nombreuses décennies l'avait épargner de vivre selon le principe que les Changiste étaient perpétuellement en guerre contre les Originels et que chaque religions méprisait et haïssait l'autre. En ce jour, la changiste Arachné Grées demandait l'aide de l'Originel Lowan. Étrange langage qu'avait ce dernier. Encore Gifala était aisé à comprendre, mais pour ce qui est du reste...
Urdage voulait peut-être dire "exilé" ou était synonyme d'Oméga, le plus faible des membres de la meute. Mais vu la façon dont il avait préciser sa non-appartenance à cette animal, ce ne pouvait être cela. Peut-être que "Gardiens" était une bonne traduction. Non! Il avait it que si la forêt venait périr, alors il irait dans une autre. Une telle liberté de mouvement démontrait une personne qui n'était plus attachée à sa famille, à son peuple. C'était probablement un exilé, un peu à la manière d'Arachné. Urfarah et Itagihis désignait sûrement l'Origine et les Élémentaires. Et enfin Suthar Anzuth, qui semblait être aux pluriel, pouvait se traduire par Guerriers, vu le contexte de la discussion.
Il avait des remarques intéressantes sur lesquelles l'Araneae s'attarda.

-Veuillez m'excusez si je vous ais offensez en vous qualifiant d'Homme-Loup. Seulement vous devez vous-même comprendre qu'hormis vous, les humains sont la seule race que j'ai rencontrée jusque là. Aussi, ma perception du monde et de ses habitants est en grande partie basée sur eux. Et je suis belle et bien une ignorante. Je ne connaissais même pas le nom de cette forêt avant que vous ne le prononciez, ni les terres sur lesquelles je me trouve, ni encore à qui elle appartiennent. En fait, je ne sais rien, je suis comme un nouveau né, perdue dans ce monde si différent de celui qui était le mien, jadis.

Mais ce qui la l'interpella le plus, c'était l'annonce que d'autres de sa race c'était un jour libéré de l'emprise de la Reine. Ainsi, des Araneae c'était déjà fait connaitre dans le passé? Son peuple avait-il véritablement une Histoire?

-Vous voulez dire que d'autres comme moi sont venus ici? Quand? Combien? Dans quel but?

L'Anshega haussa brièvement les épaules. La question qui intéressait le plus Arachnée était loin de l'intéresser lui. Ou plutôt les questions. Beaucoup de questions simplement pour demander si d'autres qu'elle pourraient rejoindre son royaume de toile. Il était compréhensible qu'elle s'interroge mais encore une fois, le loup la trouvait trop rapide dans sa façon de faire, un peu comme une enfant. Ce qu'elle semblait être par rapport à ce monde. Elle l'admettait mais elle ne devait pas savoir à quel point elle avait raison. Qui plus ai, poser autant de questions si près de la Forêt des Secrets ne pouvait pas être une bonne chose.

- J'ignore combien exactement, quand exactement et je ne leurs ai jamais demandé leurs buts mais la plupart sont morts alors qu'ils tentaient d'installer, tout comme toi, une colonie, parfois au service de leurs reine, parfois parce qu'ils se pensaient libres. Leurs erreur avait été de le faire en Gifala. Ce n'est pas ton cas mais c'est les humains qui se retournent contre toi. J'ignore si les Araneaes ont leurs place en ce monde et ne feraient pas mieux de rester cachés des autres races. Vous n'êtes pas des créatures faites pour vivre seules apparemment et lorsque vous le faites, vous périssez seules. Ceci étant dit...

Alors qu'il prononçait ces paroles, le Loup leva soudainement la tête tandis que ses oreilles se tendirent. Son regard était à présent vide de toute forme de mélancolie et tout ses muscles étaient en alertes, prêt à bondir tandis que sa truffe humait l'air ambiant. Un vent agita alors les hautes-herbes et le Loup se leva de son rocher, relevant sa lance.

- Quelque chose se prépare Araneae. Je te souhaite bonne chance car tu en aura besoin. Ton problème n'en sera peut-être bientôt plus un.

L'Anshega accrocha sa lance à une gaine dans son dos et se mit à quatre pattes, entamant alors une course rapide en direction de la Forêt des Secrets. Arachnée pourrait suivre le rythme quelques temps mais si elle connaissait l'endurance des loups, elle pourrait douter d'en être capable très longtemps. Dans l'air, quelque chose changea de manière presque imperceptible mais nombre d'oiseaux s'envolèrent de sa forêt a grand renfort de cris. Quelque chose se préparait et cela se passait de l'autre côté de la forêt.

Donc, d'après ce que le Lowan disait, Arachné avait bien joué en s'installant dans la forêt en bordure de la Forêt des Secrets. Elle avait trouvée l'emplacement parfait pour établir son nid, sa demeure. Mais peut-être les habitants ne seront-ils pas si accueillant une fois qu'elle commencera à pondre des centaines d'œufs. La Nourriture n'avait jamais posée de problème dans la Ruche, étant donné que d'autres peuples insectoïdes vivaient non loin de la cité des Araneaes, la guerre constante qui opposait les différentes ethnies n'était simplement faites que pour se nourrir. Les populations étaient ainsi stabilisées. Mais si Arachné commençait à établir une colonie à cette emplacement, alors l'équilibre naturel serait perturbé, détruit au profit de sa descendance. Et si il y'à bien une chose qu'elle ne voulait pas commettre, c'était bien cela. Elle avait beau croire que le Changement était son père biologique, jamais elle n'avait envisagée faire plier la nature à sa volonté, pour son profit. En ce sens, elle se rapprochait des Originels, elle respectait les créations de l'Origine pour ce qu'elles lui donnaient, abris, nourriture et eau. Il lui faudrait donc trouver un moyen détablir une ruche grande et puissante, tout en préservant la forêt.

Mais elle ne put continuer plus loin dans ses réflexions que son interlocuteur eu un comportement pour le moins étrange. Il semblait en alerte, et avant qu'elle ne put savoir ce qu'il se passait, il partit, se rendant dans cette forêt dont il avait pourtant dit qu'il ne pourrait y pénétrer. C'était donc un Gardien. Mais de quoi?

La réponse vint assez rapidement, sous forme d'énigme d'abord, puis par l'apparition de véritable nuages d'oiseaux qui quittait la forêt. Effrayant, il n'y avait pas d'autres mots pour décrire ce qu'elle voyait. C'était dans des moments comme celui-ci qu'on pouvait constater toute la puissance de Urfarah, comme l'avait appelé le Lowan. Un chose qui paraissait infiniment supérieur au Changement. Peut-être y avait-il possibilité de vivre en croyant et en respectant les deux.

Arachné aussi se mit à courir, mais pas à la poursuite du loup bipède. Elle retourna chez elle, craignant le pire, son imagination la rendant presque paranoïaque à l'idée que quelque chose de pire que les hommes ne soit à l'origine de ce phénomène. Elle irait d'abord voir sa demeure, puis retournerait ensuite vers les camps. Peut-être c'était-il mit à faire exploser les arbres pour aller plus vite. Elle avait entendue parlée que, jadis, les humains arrivait à faire trembler les montagnes sans même utiliser la magie. Peut-être le faisait-ils en ce moment même.

Ce qu’elle vit aurais put la glacer d’effroi autant que lui rappeler des contes si elle avait été Rorkhan, ce qu’elle vit du haut de son nid de toile qui n’avais pas été touché pourrais se représenter par une grande et magnifique promenade sous le soleil d’un groupe qui laisse derrière lui une trainer dans le sol. Mais le groupe était gros et la trainer avait du raser des villages entier car ce n’était pas des hommes qui se déplaçait mais des forêts entière qui avait décider de rejoindre celle-ci comme si elle voulaient se fondèrent en elle comme si en effectuant cette étreinte des plus belles elle ne ferais plus qu’une et leur force serait jumeler … Comme si les forêts pouvais bouger d’elle-même et laisser derrière elle une trainer de désolation car leur racine avait même balayer les maisons laissant un seul meuble et ressèment retourné qui serait propice à l’extension de la forêt. Mais aussi peux être à la prêtresse du changement car les scieries avait été explosé, les hommes balayer et les quelques êtres restant apeurés étaient parti loin de cette forêt qui venait de bouger à son tour comme pour accueillir en son sein même, en son secret les êtres et les arbres qui composait la forêt arrivante.

C’est donc les racines fatiguer par ce long chemin depuis le Stolen que la forêt était arrivée enfin et destination et que les bruits des arbres comme si il se parlait annonçait que le futur allait s’ouvrir enfin vers un nouvel âge reminiscent . Mais merveilleux pour qui ? Surement pas pour la pauvre petit Aranae qui avait fait sa toile sur des arbres qui menaçait de bouger d’un instant à l’autre pour aller voir ailleurs si le loup n’y était pas … Et même si le danger ne venait plus des hommes était-ce une meilleur idée que le souci viennent des arbres qui pouvait décider de s’écarté les uns des autres explosant ainsi le château de la reine qui deviendrais cartes au sol plonger par un vent trop violant. Décidément le sort s’acharnait contre elle et sa colonie … Pourquoi une forêt si ancienne avait été choisit par Origine comme le berceau des Secret ? Pourquoi un élémentaire avait été réveillé et les forêts avait décidé de se rassemblé pour faire front enfin ? Pourquoi se Chaos alors qu’elle voulait simplement crée une petite colonie … L’autre question restait tout de même sur où allais-t-elle trouver les mal car elle était surement l’une des seules de sa race à la surface alors de nombreux males … La chose semblait corrompu sauf si elle avait décidé de se reproduire avec les humains … Et si cela marchait.

[Hrp : Je prend la place de notre Origine overbooked pour ton plus grand malheur mais j'espère que nous nous entendrons bien cette fois]

Comment telle chose était possible? Comment la nature tout entière pouvait-elle se mettre à se mouvoir ainsi, en toute normalité? Une telle vision, pour Arachné, ne pouvait que faire naitre en son cœur la terreur, mais en même temps l'émerveillement. C'était à la fois d'une telle beauté et d'une indescriptible horreur. Une vision de cauchemar en plein milieu d'un rêve. Elle ne savait trop ce qu'elle devait penser, craindre pour sa vie, elle la Changiste, ou bien s'agenouiller devant tant de puissance? D'un côté, il n'y avait pas de raison qu'elle craigne pour sa vie, après tout, elle avait voulu lutter pour la survie de la forêt et de ses arbres, l'Anshega pourrait témoigner si elle le retrouve, et jamais elle n'avait voulu s'en prendre à a nature. Étant issue d'un peuple qui n'avais jamais eu beaucoup de contact avec le reste du monde, jamais elle n'avais eu cette psychologie comme quoi Originels et Changiste étaient incompatible, que l'un devait détruire l'autre. Même alors qu'elle se revendiquait enfant naturel de Changement, elle vénérait en quelques sortes la nature pour se qu'elle lui donnait, la respectait, voir l'adorait. Bien qu'il y'ait eu des périodes où, sous sa forme humaine, elle avait prêcher, dévote qu'elle était, pour l'expansion de la religion changiste, les semaines qu'elle avait passé dans cette forêt avait quelques peu ébranler ses convictions. Pouvait-il y avoir une sorte d'entente entre les deux religions? Après tout, satyres et nymphes vivaient bien dans la forêt, en symbiose et en accord avec celle-çi. C'était bien la preuve qu'elle aussi pouvait vivre ici.
C'est donc armée de cette conviction purement hypothétique qu'elle se mit en recherche de ce qui pouvait être le chef des arbres, restant néanmoins vigilante et prudente, prête à réagir à chaque occasion. Son royaume de toile risquait à chaque instant de n'être plus que fils lamentablement tombés au sol, son nid de n'être que vide dans ce qui fut le noyau d'un nouvel empire aranéaé. Et c'est donc aussi pour sauver ce qui pouvait encore l'être qu'elle se dirigea vers les nouvelles forêts arrivée, ses entrailles tiraillés entre la peur et la stupeur ne l'aidant pas à garder son calme. Jamais elle n'avait entendue parler d'une telle chose, aussi c'était compréhensible qu'elle soit à ce point impressionnée. En même temps, qui ne le serait pas?

Qui ne serais pas impressionné par l’arrivé de cette forêt ? Tous ceux qui étaient prêt à l’accueillir en son sein, toute la forêt, tous ces sourires face à la puissance enfin retrouvé, du retour des êtres sur eux même, du retour des frères perdu depuis trop longtemps… Tous ceux qui écoutent le chant de la forêt. Malheureusement qui le fait à présent ? Pas les bucherons qui appelaient à l’aide au loin, ni même les nécromanciens qui commençait de puissant rituel et encore moins une disciple de Changement.

Alors que la forêt c’est ouverte elle renie sa patrie et son père pour aller parler aux arbres que l’Origine à placer assez prêt d’elle pour la tester, seul les dieux savent ce qui passent par leurs esprit rendu fou par une trop longue existence. Mais la chose était loin d’être difficile et c’est donc rapidement qu’elle se retrouva en vue d’un concile d’arborel plus ancien les uns que les autres comme si le lichen qu’ils portaient sur eux ne pourrais jamais être aussi vieux que la moindre parcelle de sève qui voyageait en leur cœur. Leurs barbes de champignon depuis bien longtemps en symbiose avec eux apportaient comme une touche de jeunesse sous ces yeux trop vieux pour pouvoir encore voir entre les replies de leur écorce. L’odeur de bois trop ancien, les craquements de leurs membres, ils étaient là depuis le début et ils parlaient avec leurs confrères plus jeunes comme un oiseau chante dans le vent, beau à s’en crever le dernière œil que votre main sert mais des plus incompréhensibles. Autre chose était important, autour d’eux les loups étaient là et semblait bien moins accueillant que celui qu’elle avait rencontré par le passer. Tous puissant, tous le regard fière posé dans le vent et n’attendant que l’instant où ils pourraient enfin se battre contre ce qui gronde à l’extérieur !

Ce qui venait de là bas tous pouvais l’entendre, dehors, hors des arbres crissaient déjà les feux du changement. Dehors, hors de ce cercle de brindille craillaient déjà les frères écrasés par les hommes et les abominations. Dehors, hors du cercle de flamme hurlait les êtres explosés sous la puissance du feu et de la magie de ses êtres !

Donc, les Anshegas étaient en véritable symbiose avec leur environnement. Malgré le fait que se soit clairement es êtres née de la main du Changement, les Premiers-Nés de l'Origine les avaient acceptés en leurs seins, et c'est ensemble qu'ils combattaient à présent les Nécromanciens et leurs alliés bucherons. Pour l'araneae, la victoire avait déjà choisi son camp, qui n'était sûrement pas celui des humains. Toutes les forêts de Déméria semblait converger vers cet endroit, peut-être sacrée pour les adorateurs de la nature, et ensemble ils marcheraient contre toutes les créations du Père de la Civilisation, du Père d'Arachné. Mais pour survivre, elle allait sûrement devoir leur expliquer la raison de sa présence, et le bien que la découverte de cet endroit protégé de la fureur des Hommes lui avait apporté.

Respectueusement, elle s'approcha du Concile, puis une fois arrivée au milieu de ce dernier s'inclina, mettant ses mains en évidence pour clarifier ses intentions. D'un côté, pourquoi aurait-elle voulut les combattre? Elle n'avait aucune chance de victoire face à ses êtres, et elle n'était pas suicidaire. Lentement, elle releva sa tête au visage inexpressif et aveugle, puis regarda ceux qui allaient sûrement la jugée. Si elle était capable de mouvoir les traits de son visage pour exprimer des sentiments, l'appréhension et la crainte se serait peint dessus. Mais ce n'était pas sur ce visage de marbre qu'allait naitre de la peur, et ce n'est pas cette œil qu'elle tenait dans sa main droite qui les renseignerais sur son regard. Lui aussi ne pouvait rien exprimer, rien ressentir. En un sens c'était un bon point pour elle, elle pourrait mentir sans que les Arbres ne l'apprennent via son faciès. Mais c'était risquée. Mieux valait leur dire la vérité.

Elle courba de nouveau l'échine puis dit de sa voix neutre:

-Je m'incline devant le Peuple Premier de cette Terre, et la Nation des Lowans.

Les lowans avaient rapidement réagit et entouré l’araignée leur lances au claire réagissant comme un seul homme quand elle s’était approcher mais contre toute attente de la part des quelques des leurs qui étaient prêt des arbres ils n’abattirent pas la créature du changement qui s’approchait. Chance pour elle d’être tombé sur les quelques êtres de cette nation fanatique qui avait décidé que le sang ne coulerais pas tout de suite. Un grand arbre baisse les yeux avec à ses pieds un grand loup dont les formes sembles perdu dans le vent comme si le simple fait d’exister n’était pas donner pour lui, comme si il était plus élémentaire que loup, comme si il n’était qu’un esprit :

Un repas, et peut-être quelque chose de plus interessant? Ildayra_by_AlectorFencer

Pourtant, et même si l’esprit semble plus important que lui c’est l’arbre qui se met à parler en premier. La voie du grand chêne est puissante et semble racler des milliers d’années avant d’arriver aux oreilles de la fille de changement :

-˝Que fais-tu ici toi qui n’est pas des nôtres, toi qui nous honnie et à fait de ce monde ce qu’il est à présent ? Que fais-tu ici toi qui nous a fait rentrer en guerre contre la civilisation car tu es la fille de la civilisation, la fille du sans visage, la fille du sans forme. Pourquoi viens-tu nous parler plutôt que de te retourner vers ton père ? Tu viens nous narguer et tu espère rester en vie ? Parle je t’écoute car la guerre et le Chaos n’attendent que quelques mots avant d’être déclencher et de donner naissance à une aire enfin saine. L’Origine nous à appeler…˝

Il regarde le vent et l’homme loup qui est posé devant lui sans vraiment le voiler, debout sur ses deux pates arrière il est bien plus grand que la femme araignées et la regarde doucement sans vrai animosité comme si il attendait sa réponse pour savoir ce qu’il faisait. Allait-elle renier son père pour se convertir à l’Origine à l’instant ? Ou simplement essayer de mentir ? Ou encore s’enfuir … La suite promettait d’être attrayante.

Il savait. Il savait tout d'elle. Il connaissait son ascendance divine et connaissais son histoire. Inutile de mentir, car il il savait qu'elle avait autrefois prêcher en faveur du Changement, qu'elle se revendiquais fille directe de ce dernier, qu'elle aurais combattue contre les disciples de l'Origine si elle l'avais put. Il savait tout de sa vie.

Jusqu'à il y' à quelques semaines.

Il ignorais que, ayant vécu depuis sa plus tendre dans des civilisation urbaine, elle n'avait jamais eu connaissance de l'existence d'une telle merveille, d'une telle beauté que pouvais l'être la nature. De sa naissance jusqu'à sa conversion aux préceptes du Changement, elle avait vécu dans une société ultra-hiérarchisée, tournée vers la survie et le travail, entièrement contrôlée par la Reine. Tout crimes, tout vols, toutes opposition était bannis de ce monde encore largement imprégnée de la vie sociale des araignées qu'avaient crée l'Origine.
Puis, lorsqu'elle échappa à l'emprise de celle qui se revendiquais la Mère de toutes les Araneaes, elle fut plongée dans une société barbares, sauvages, totalement différente de celle dans laquelle elle avait vécue auparavant, mais en même temps tellement ressemblantes. Hiérarchie, contrôle, armées, travail, lutte pour la survie, mais avec des maux et des malheurs que n'avait jamais imaginée Arachnée. C'était pour sa qu'elle c'était mise à prêcher. Pas pour le culte, mais pour la civilisation en elle-même. Tout ce qu'elle voyait, tout ce qu'elle ressentait lorsqu'elle pensait à ce que les Humains et les autres races dites intelligentes avaient fait, colère, tristesse, révolte, l'avait psychologiquement déstabilisés. Comprenant qu'elle n'arriverait pas seule, voir jamais, à changer le monde pour le faire tourner dans une direction plus pure telle qu'avait dut le vouloir le Changement, elle l'avait tout simplement fuis. Sa retraire la mena dans le nord du pays que l'on appelait Déméria, et qui ne doit pas être plus différent que celui de l'autre côté de la Mer de Sang. Tant de haine entre les races elle-même, tant de douleurs, de mépris, d'intolérance... Ils avaient corrompus le but premier de leur existence. Et ils devaient être châties.
Une fois arrivée dans cette forêt, elle fut d'abord terrorisée, et en même temps fascinée. Tant de calme, tant de splendeur, tant de pureté originelle, c'était... impossible. Et pourtant, elle l'avait sous ses yeux. Cet endroit, à jamais préservé de la Civilisation, avait perduré et prospéré. Il avait survécu et évité les Races, et le résultats en avait fait l'un des endroits les plus purs que n'ai jamais vus l'Araneae. Cela ne faisait que quelques semaines qu'elle se trouvait dans cette endroit mais elle se sentait déjà prête à mourir pour le protéger.

Et c'est tout cela qu'elle raconta à son interlocuteur.

-Plus j'y réfléchi, continua t-elle, plus je me convainc de la réalité de cette théorie. Les Races dites Intelligentes, pour avoir détruits nombre de lieux pareils à celui-ci doivent-être châtiés. Puisqu'ils ne peuvent respecter le but que le Changement leur à donné en les créant, ni respecter les créations de l'Origine, ils n'ont pas de place sur cette terre.

De nouveau, elle s'inclina, courbant l'échine de manière telle que sa tête touchait presque le sol, le nouveau but de son existence.

-Je souhaite rejoindre les disciples du Premier Créateur.

Les arbres se retourne les uns vers les autres, le vent souffle et ils se parlent, le grand loup parlent avec eux comme si il était le vent lui-même, le conseil est là, simplement comme le vent dans les voiles d’un navire parle avec la mer et le future du voyage, du passé et surtout de l’avenir. Ils parlent pendant prêt d’une heure de leur langage long et incompréhensible, ils parlent doucement et débattent sans violence puis l’arbre s’approche et parle à nouveau en tendant la main vers la Changiste :

-˝Je t’écoute femme, fait ton discourt, jure sur mon écorce, sur mon cœur et sur ton âme que tu es avec le grand divin, celui qui créa le monde avant que changement ne le pervertisse, jure devant tout ceux qui sont là que tu te convertie. Hurle aux vents que jamais plus tu ne serviras le père de cette infâme civilisation. Promet devant les arbres que tu marcheras dans les pas de celui qui dirige la nature, parle et devient sa prêtresse puis bois de ma sève et redevient l’origine … Retrouve ton passer et soit une des notre pour que les siècles n’oublient pas qu’une femme se prétendant être la fille du changement n’est pas resté sous ces ordres mais à vut la vérité en l’Origine. Le vent nous a tout dit de ce que tu avais fait … Le vent sais tout, il voit tout et étant chaque chose, de plus le vent n’oublie que rarement … Je t’écoute.˝

Un sourire sur les lèvres, un regard plein d’étincelle le grand arbre à sa main tendu vers elle et au centre de sa paume une peux de sève commence à coulé dessinant lentement sur les méandres de son écorce le signe d’origine avant de ce dirigé vers le bout de son doigt et le visage de la femme araigne … Il est temps qu’elle face ce qu’elle a dit.

[Hrp : D’un point de vue de caractéristique. Tu vas retrouver ton visage mais perdre tes pouvoirs relatif au changement tu vas de plus pouvoir choisir un pouvoir mineur de l’origine qui à trait à la nature, l’eau, ou la terre. Ceci dit sache que chaque être/adepte du changement te verra comme celle qui à renier sa nature pour pactisé avec l’ennemi rien qu’en fermant les yeux ou en te regardant dans ton visage redevenu celui d’une femme. Je te laisse faire ta tirade et si tu n’a pas d’idée pour ton pouvoir mineur je te l’attribuerais en fonction de celle-ci. Pense à te redécrire après avoir but la sève du vieille arborel car tu seras revenu vers l’Origine.
PS : si tu pouvais nous envoyer ton nouveau pouvoir et les changement qui s'oppèrent en toi en Mp à moi et Origine avant de poster que nous validions celà serais sympatique.]

Le troisième chapitre de la vie d'Arachné Grée commençait. Le première l'avait décrit comme une esclave de la volonté de la Reine des Reine, sans nul soucis que celui de lui obéir. Puis vint ce Prêtre-Changeur, qui marquait la transition qui allait la mener sur les vois du Père de la Civilisation, qui constituait le deuxième chapitre de son existence. Et enfin, la venue dans cette forêt, qui incarnait une nouvelle transition qui, cette fois, lui faisait prendre le chemin de la Vérité Originelle. Elle n'était plus la Fille du Changement. Elle abandonnait sa patrie et ce qu'elle considérait comme sa famille, ou plutôt, il les quittaient. Ils l'avaient trahis, ils n'avaient pas été ce qu'elle avait espérée. Ils l'avait déçu. Elle était à présent, la Convertie, celle qui avait découvert la Voie de la Nature et abandonné les Préceptes de la Civilisation. Elle allait participer à sa destruction, pour le plus grand bien du Monde.
Solennellement, elle s'approcha de l'Arbre, tout en récitant la formule qui l'intègrerais au sein du Culte.

-Moi, Araneae en exil, ancienne Prêtresse Changiste, j'abandonne mon ancienne Foi au profit 'une nouvelle, basée sur le respect des Premières Créations. Je jure sur ton Écorce, sur ton cœur, sur mon Âme, sur ma propre vie, que je défendrais le Divin Créateur de ce Monde. Je me proclame ennemi de la civilisation et du Culte qui lui est rendu. Je promet que tant qu'il restera un souffle de vie en moi, je l'utiliserais pour la protection de l'Origine.

Cette déclaration faites, elle s'approche de l'arbre et en boit la sève, sans une once d'hésitation ou d'appréhension. Aussitôt, elle sens l'Origine tendre sa main vers elle. La malédiction changiste qui lui interdisait tout visage, toutes émotions, toutes sensibilité disparus à jamais, balayer par la puissance de la Nature. Elle se sent comme... renaitre. C'était le mot. Désormais, elle n'avait plus à subir les effets de cette injuste malédiction. Pour la simple raison d'avoir ce qu'il ne pouvait entendre, ce Haut-Prêtre l'avait maudite. Non pas par ferveur religieuse, mais bien par orgueil et fierté personnelle.

La renaissance originelle. Beaucoup l'embellissent, pensant que c'est une sensation de vie qui vous envahit. Mais ceux là sont ceux qui ne l'ont pas vécu. Qui ignore toute de l'Origine. La seule renaissance qui existe dans la nature est celle qu'apporte le feu et alors que c'est une douce chaleur qui envahit Arachnée tandis qu'elle retrouve ses traits, sa malédiction levée, la véritable renaissance commence dans un brasier intérieur. Une douleur qui n'a aucun égal dans la mémoire de la veuve-noire et dans celle de son peuple car aucun n'a choisit la voie du Changement pour revenir vers l'Origine. Mais au delà de la douleur, lorsque celle-ci se transcende et disparaît car trop grande pour l'esprit, Archnée ressent l'eau fraiche qu'est la sève se répandre dans ses veines et éteindre l'incendie sous la forme d'une force plus grande et d'un changement, inhérent à l'Origine, l'évolution. L'évolution qui lui permettra de gagner en force de mois en mois de la même façon qu'un serpent, elle muera lorsqu'elle grossira, plusieurs années jusqu'à atteindre une taille à la mesure de sa foi.

Finalement la douleur se tait complètement en même temps que la sensation de bien-être qui aurait pût survenir à un moment ou un autre mais une malédiction à été levée et un cœur sincère ne peut que se réjouir. Un cœur sincère qui peut ressentir le pouvoir battre dans ses veines. Un pouvoir qui permettra à l'araignée de connaitre l'eau. De la sentir lorsqu'elle se fait lointaine, de la reconnaître sous toutes ses formes et de la pister. Le Changement est bien trop proche pour que l'eau soit son alliée véritable. Les prémices d'un pouvoir qui promet de grandir si la foi juste est appliquée, si l'eau Originelle est ingurgitée. Arachnée à mit sa destinée entre les mains de l'Origine. Semblable au monde, il l'a recrée mais peut reprendre son bien en tout instant.

Le vieille arbre sourit, elle ne comprend toujours pas ce que dit le vent, ni même ce que se disent les arbres entre eux mais elle sent que cela est en plus du faite que son esprit l’aide à le deviné …

-˝Alors dès à présent tu es l’une des nôtres … Mais dans cette guerre qui s’annonce tu ne seras pas d’une utilité des plus importantes, non … Mais tu peux changer le cours des choses à nombres d’endroit. Le vent nous à rapporter l’histoire d’une cargaison d’arme que les changeurs en envoyer depuis athée sur des bateau tout fait de métal. Ses armes sont des armes changeur donc des êtres vivants mais il faut que tu fasses ton possible pour qu’elle ne s’oppose à nous, que tu les convertisses ou que tu en fasses des mort cela ne nous importe peux, elles peuvent détruire la volonté de la nature …
Elles vont bientôt accoster en Thalun, cours jeune araigne, cours et prouve une nouvelle fois à l’Origine qu’il a bien fait de te prendre sous son aile. Ici ce sera la guerre et le sang qui vont se déclaré, la guerre mener par les loups et les arbres, des puissances qui te dépasses de très loin, mais tu es agile et cette mission me semble bien plus proche de tes capacités. Ne nous déçoit pas petite sœur.˝

Puis le grand arbre se retourne vers les siens et recommence à parler dans leur langue étrange, ils sont toujours aussi étonnant, toujours aussi puissant. Dans quelques jours la forêt bougera et il ne sera plus temps pour personne de s’opposé à l’Origine… Les Pjeyhs ont réveillé bien pire que des monstres en faisant toutes leurs choses, il n’est plus temps pour eux que de ce terrer dans les entrailles que les hommes sont en train de les faire rejoindre. Mais ça le vent ne le dit pas, le vent n’est pas au courant ... un sourire et une étincelle dans les yeux du loup, allez savoir.

[Hrp : Rejoint notre cher golem dès que son Rp t'en donne la possibilité et montre aux yeux des hommes que l'Origine est ton coeur.]

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