Ézéchiel Alvinar
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- Nom : Alvinar
- Prénom : Ézéchiel
- Âge : La longévité des anges n’étant pas précisé, j’ai admis qu’il pouvait vive 150 ans et qu’il décédait
sans vieillir réellement. Ézéchiel a 60 ans.
- Race : Ange (Haut-Ange)
- Religion : Indépendant, ses expériences personnelles ainsi que son récent enrôlement dans le Tarot en sont
la cause.
- Groupe : Taromancien de l’épée
- Profession: Taromancien de l’épée, chasseur de prime
- La description physique :
Ézéchiel est grand, 1m88 et possède une physionomie fine et élégante qui est au diapason de son origine noble. Son visage est fin et pâle et ces yeux couleurs bleu acier. Sa nature angélique se reflète ainsi sur son visage qui ressemble à celui d’une statue de cire. Sa peau est lisse et ces cheveux sont toujours coiffés en arrière de manière désordonnée mais pourtant harmonieuse et plaisante au regard. Ézéchiel pèse 87 kilos, et n’a pas un poil de graisse sur lui. Il possède des jambes relativement grande pour sa taille et est un excellent coureur. Agile et élégant, chacun de ses gestes semblent effectué avec minutie et précision plutôt qu’avec force. Son corps ne présentent pas les ailes caractéristiques de sa race (cf historique) mais est bardé de cicatrice, notamment sur le thorax, les bras et les mains. Pour cette raison, même par temps chaud, Ézéchiel se couvre complètement le corps et porte des gants d’archer (prenant tous les doigts sauf annulaire et l’auriculaire) pour dissimuler ces marques dont il est peu fier.[/font]
Ézéchiel possède une rapière en acier de bonne qualité, ainsi qu’une bourse détenant quelques sous (je ne me rend pas compte de la monnaie à vous de voir).
- Comportement (qualités et défauts) :
Ézéchiel est un être relativement distant et détaché. Capable d'un humour et d'un langage fin et sophistiqué, il montre parfois du mépris pour les plus rustres. Il est très à l'aise à l'oral, et en faire parler autrui est dans ces cordes, même si celà ne l'intéresse que rarement. Ézéchiel est néanmoins capable d'honneur et de dévotion lorsque celà semble nécessaire, et prendre la défense des plus faible n'est pas pour lui quelque chose d'étranger. En général, sa beauté physique, son esprit et éventuellement sa rapière arrive à dispersé les malentendus. En effet, son habileté à la rapière lui permet une rapidité et une précision peu concevable par d'autres armes et style de combat. Voir son pantalon tombé avant de dégainer a souvent un effet déstabilisant chez les rustres.
- Pouvoir(s)/Magie(s) : [/font]
Lames du tarot maîtrisé (par ordre de préférence)
-Lame de la Force: évocation et invocation, (utilisé souvent pour prendre par surprise par une pointe de vitesse/puissance en milieu de duel pour achever la cible.)
-Lame du Bateleur: Évocation seulement. (Ézéchiel a passé beaucoup de temps à apprendre a sortir une carte dans sa main tout en tenant sa rapière. La poignée ergonomique de son arme lui permet de tenir la lame avec annulaire et l’auriculaire contre sa paume.)
-Lame de la tour de la destruction: évocation et invocation.(L’éclair peut détruire un mur de pierre pour me faire un passage. L’invocation est peu maîtrisée mais peu se révéler utile contre des groupes d’adversaire pour les souffler plutot que les tuer.)Puissance moyenne
-Lame du diable: Évocation et invocation. (Affecté les sentiments des êtres autour de lui est toujours utile. La manipulation est à l’essence même de la Taromancie. L’invocation n’est à utiliser qu’en dernier recours (fuite !).)
- Peur(s) : Peur d’être vu avec ces cicatrices, peur de n’avoir plus de but ou de se révéler indigne du tarot. La solitude ne lui fait pas peur, mais il a peur d’une trahison, il se lie donc difficilement.[/font]
- Points faibles : De plus, les plaies de ses ailes ne se sont jamais complètement rétablie. Il ne peut dormir sur le dos. Un coup ou une blessure à cet endroit (entre les omoplates) lui est extrêmement douloureux. De plus, la douleur se réveille parfois lors d'un effort prolongé au niveau du dos comme le transport d'un sac de voyage trop lourd ou un combat de longue durée (30 min), et peut l'empêcher de dormir. De plus, les restes psychologiques de ce traitement qu'il a subi sont sévères : il ne supporte plus le contact d'autrui sur sa peau. une poignée de main est tolérable mais un fin observateur y détectera de la gêne. Ézéchiel garde une excellente hygiène corporelle et ne supporte pas que l'on remarque ces cicatrices.[/size]
- Histoire : L'histoire de votre personnage tout simplement.
- Les revoilà, pensa Ézéchiel, maudites créatures immondes, qu’avez vous encore trouver comme châtiment odieux à m’infliger...
Le cachot de l’ange était sombre, mais déjà la lumière provenant de la porte en haut des escalier révélait l’ampleur de l’horreur qui l’habitait. Ézéchiel était au sol, attaché face contre terre, enchainé comme un vulgaire animal. A chaque fois que ces tortionnaires revenait, la lumière dévoilait devant son regard leurs immondes trophées. Des ailes blanches, magnifique mais tachée de sang, posé négligemment sur le sol, comme un
détritus. Une fois encore la rage et la colère firent couler des larmes des yeux bleus acier de l’ange. Ces ailes là, ces geôliers lui avait scié à même le
dos, en riant, en se moquant alors qu’il était attaché.
Il s’en souvenait comme si cela s’était déroulé la veille. Le cachot humide et sombre n’avait pas éteint sa détermination de se sortir de ce mauvais pas. C’est alors que ceux qui le retenaient prisonniers, des humains sans foi ni loi, le plaquèrent au sol et l’enchainèrent solidement. Il perçut alors le reflet d’une scie à bois, une scie de bûcheron. L’homme derrière lui s’en saisit et dit :
-Alors petit angelot, voyons voir si tu continue à nous prendre de haut sans tes précieuses ailettes. Je vais te les scier doucement, petit à petit, une par une. Après ce que je vais te faire subir, tu regretteras d’en avoir jamais eu !
Et ainsi il fit, pendant ce qui parut être des semaines, des mois pour Ézéchiel, l’homme et ses complices vinrent, scièrent ses ailes, l’une après l’autre, avec une cruauté experte, sans se soucier de ces hurlements. Des hurlements de douleur, des hurlements de haine, mais jamais des hurlement de
regret, car, en 45 ans, jamais Ézéchiel n’avait rencontré un ange qui aimait voler autant que lui, et qui aimait ses ailes autant que lui. Il hurlait sa
rage, ces ignorants ne savait il donc rien de la beauté du vol, de la liberté et de l’excitation que cela procure. Aucune excitation n’est comparable à celle que l’on ressent lorsque le sol se rapproche de vous à toute vitesse alors que vous effectuer un piqué. Aucune impression de puissance comparable à celle ou, en sortie de piqué, l’ange file à l’horizontale, ses ailes électrisée à cause de la vitesse. Aucune sensation de sérénité aussi véritable que celle de pouvoir se laisser porter par les courants ascendants et de dormir en volant.
C’est tout cela qu’Ézéchiel perdit ce jour là, en une heure seulement. Les souffrances physiques que lui infligeait ces misérables humains n’était rien. Il l’avait fouetté, griffé, poignardé, brûlé afin d’écraser sa détermination, pour lui faire admettre sa défaite. Tous ces traitements, il les avait enduré avec l’honneur et l’égo indéfectible des Hauts-Anges. Ce n’est que lorsqu’il lui retirèrent ces ailes que son esprit faillit. Après lui avoir scié les ailes, il lui arrachèrent impitoyablement les moignons restant dans un geyser de sang. Ils cautérisèrent immédiatement avec fer rouge, laissant des grandes marques au niveau des omoplates d’ Ézéchiel.
Après cette expérience, ils lui redemandèrent s’il avait honte d’être un ange... Il ne put répondre, sa bouche resta close. Cela faisait peut-être cinq jours que ces ailes avaient été étalés là devant lui. Ces geôliers, lassés de jouer avec, les avaient simplement jeté.
La porte s’était rouverte,
- Les revoilà, les revoilà encore, pensa Ézéchiel, vous m’avez tout enlever, que voulez vous que je vous donne de plus, vos coups de fouet, vos insultes, vos aiguilles et votre haine ne m’atteindront plus, vous m’avez tué le jour où vous m’avez coupé les ailes. Je ne répondrai plus, je suis déjà mort, vous me nourrissez de rat et d’eau croupie, je n’arrive même plus à me laisser mourir de soif... La seule volonté qu’il me reste, c’est le silence...
Mais la porte restait ouverte, Ézéchiel entendait des combats à l’extérieur. Soudain un homme qu’il reconnut comme un de ces cerbères, fit un vol plané avant de s’écraser au bas des escaliers, comme frappé par la foudre. Ézéchiel entendit les pas d’un homme dans les escaliers, un homme qui sifflotait un air gai, comme une chansonnette. Il ne vit que ces bottes tout d’abord (étant allongé au sol, il ne put en savoir plus). Il entendit alors l’homme :
-Hmmmm, voilà qui est ennuyeux, j’étais persuadé de les avoir vu s’enfuir, je me disais que ce souterrain avait une sortie secrète, mais tout ce que je trouve, c’est un cadavre et, * il marqua une pause * ses ailes !!! Pauvre gars, reprit-il, tu as du sacrément en baver ![/font]
-Je... balbutia Ézéchiel Je ne suis pas mort
-Je sais bien que tu n’es pas mort, l’ai je dit ? Je ne m’en souviens pas... Je ne te sens pas très observateur cher camarade ange. Mais je comprend que dans ta position actuelle, observer quoi que ce soit relèverait du miracle !
-Je... n’ai pas la force de perdre mon temps avec un humour puéril et ridicule... Tuez moi tout simplement, j’ai assez enduré pour tout une vie.
-Hmmmm non...
-JE VOUS EN PRIE, vociféra Ézéchiel avec toute la force qui lui restait, Je ne peut plus vivre, il m’ont tout pris, j’ai perdu mon honneur, ma joie de vivre...
-Bien sûr, bien sûr, répondit l’homme, (Ézéchiel avait bien l’impression qu’il était amusé par la situation), mais tuer un être à terre et sans désir de vivre n’est pas dans mes cartes...
-Alors partez, coupa Ézéchiel, mes geôliers se chargeront de moi tôt ou tard...
-Je ne vais pas te laisser là mon petit ange, tu as du cran, tu as de l’honneur, tu n’as plus aucune attache, tu m’intéresses...
S’en suivit un violent coup sur la tête qui fut amplement suffisant pour plonger Ézéchiel dans les douces brumes de l’inconscience.
A son réveil, Ézéchiel était dans un lit confortable dans une chambre d’un petit village de Déméria. Ses blessures était guérie, son corps avait été nettoyé et un repas chaud était posé sur la table de chevet. Il mangea alors comme un enfant affamé, léchant l’assiette, pouvant enfin goûter à un véritable repas. Il eut envie de prendre un bain dans une rivière proche comme il le faisait étant plus jeune. Comme à son habitude, il ouvrit la fenêtre pour s’envoler, mais l’absence de ses ailes le frappa au cœur comme un poignard. Il tomba en arrière, en pleurs... Les marques sur son corps trahissait ce qu’il appris comme ayant duré un mois de captivité. Seul son visage était intact, mais pas une seule partie de son corps n’était pas marqué par des cicatrices ou des brûlures plus ou moins profondes. Il y avait un miroir dans la chambre, il s’en approcha, se déshabillant, il découvrit son dos, et l’horreur qui subsistait à la place de ses magnifiques ailes immaculés...[/font]
C’est alors qu’un homme qu’il reconnut comme celui qui l’avait délivré vint dans la chambre.
- Excuse moi de te déranger alors que tu es entrain de te contempler nu mais nous avons à parler. Tu es un ange n’est ce pas ? Comment t’appelles tu ?
- Je ne vous excuse pas, et mon nom est Ézéchiel Alvinar. Veuillez sortir !
- Enchanté, Galdür Hildagen, mercenaire et actuellement en recherche d’un apprenti prometteur à qui apprendre mes secrets.
- Ou sont mes ailes ?
- Je les ai mis en lieu sûr, et je ne te les rendrai que lorsque tu auras suivi mes enseignements.
- J’espère que vous plaisantez !
-Tu m’as très bien compris, reprit Galdür avec un sourire éclatant ! On commence demain ? Tu te sens prêt, tout est payé, si tu as encore faim ou soif, si tu as envie d’un bain ou d’une jeune fille, fais appel à moi je suis dans la chambre à côté. Si tu essayes de t’échapper, tu ne retrouveras jamais tes ailes, si tu me tue, même situation. Tu n’as guère le choix de toute façon. Autant considérer mon offre, tu verras ensuite !
Et c’est ainsi qu’à 45 ans qu’Ézéchiel devint l’élève de Galdür Hildagen, Taromancien de l’Épée. Il avait déjà été, comme tout Haut-Ange, entrainé au maniement de l’épée et notamment, dans son cas, à la rapière. Son père lui répétait souvent que son arme devait être “une lame invisible, imparable qui frappe au point faible de l’adversaire”. Comme le destin est une choses bien faite, Galdür Hildagen était lui aussi un excellent épéiste, et il forma Ézéchiel au maniement de la rapière de combat en plus, bien sûr, de la magie du tarot. Il apprit à tricher au cartes, à bluffer. A faire paraitre ses pouvoirs pour quelque chose d’autres (son excuse la plus usuelle était que sa nature angélique lui conférait des pouvoirs divins, la plupart des habitants le croyait par ignorance). L’entrainement préliminaire fut difficile mais c’est l’initiation qui se révéla une étape clé.
C’est une sombre nuit d’été qu’Ézéchiel posa son sang sur son tarot. Une nuit dont il se souvint toute sa vie. Il dormit trois jours d’affilée, poursuivit par un étrange cauchemar. Il y voyait une femme, qui ressemblait à sa mère, lui arracher les ailes, puis un homme-dragon portant une rapière la transperçant. La suite est encore plus confuse, dans un étrange brouillard multicolore, il voyait des dizaines de personnes de son passé, de son futur, venir le hanter de leurs voix insistantes. Et puis des ailes de chauve-souris qui lui poussait dans le dos, il sautait d’une falaise et planait au milieu des nuages écarlates et mauves... Ils semblaient le dévorer, lui arracher les poumons. A son réveil, Ézéchiel était en sueur, et au bord de l’épuisement psychologique: l’initiation était réussie.[/font]
Au fur et à mesure de son enseignement, Ézéchiel oublia peu à peu ses ailes. Voler lui manquait bien sûr, mais il avait mis tant de ferveur à apprendre de Galdür pour récupérer ses ailes, que son apprentissage devint un nouveau moteur. Les ailes n’était plus qu’un lointain objectif, le bonheur était le chemin pour y arriver.
Galdür était un homme de 40 ans, jovial et heureux, il était sage et heureux. Il n’avait jamais évoqué leurs différences de races, ne l’avait jamais pris de haut, mais savait se montrer sévère lorsque cela était nécessaire. Le tarot n’était pas un art qui laissait de la place à l’improvisation, et le combat à la rapière était tout aussi technique. Ce style de combat ne permettait ni de parade franche ni d’attaque capable de passer au delà d’une armure moyenne (côte de maille). Contre un ou plusieurs adversaires, il fallait montrer une mobilité et un jeu de jambes économe mais rapide pour prendre l’avantage. Seul une frappe précise pouvait espérer tuer l’adversaire: les yeux, la gorge, les aisselles, les jointures des armures, les doigts, elles étaient les cibles de ce style que Galdür aimait nommé lorsqu’il était éméché “Lame Éclair”.
A la fin de son entrainement, Galdür lui conféra enfin le grade de cavalier d’épée. Il avait alors 52 ans. Ses lames les plus courantes était la tour de la destruction, le diable, le bateleur et la force. D’ailleurs, Galdür lui demanda, avant d’atteindre ce statut, d’utiliser ses pouvoirs pour détruire ses ailes. Ézéchiel l’accomplit sans hésitation, même s’il y avait un certain regret... D’un éclair, il foudroya les ruines qu’étaient devenues ses ailes avec les années. Il commença alors enfin des missions en solitaire pour le compte du tarot de l’épée.
- Rêves et/ou buts : Ézéchiel est reconnaissant envers le tarot. Il le voit comme ses nouvelles ailes, mais ce ne sont pas des ailes de liberté, mais de devoir. Et son devoir est de préserver l’équilibre, et pour cela, la force est un atout majeur. L’entrainement est donc une partie très importante pour lui, mieux comprendre et maîtriser le tarot lui semble essentiel. Il ne rêve pas à des exploit de grande envergure (devenir roi ou reine d’épée par exemple), mais simplement servir au mieux l’équilibre.
- Autres : En tant que Taromancien de l’épée, Ézéchiel a beaucoup voyagé et vu le monde, ses races et ses coutumes. Il peut être difficilement surpris par une pratique classique d’une race ou d’un peuple.
- Comment avez vous connu ce forum : Je connais personnellement une des grosses pointures (Krogan).
- Avez-vous lu le règlement ? :[Valider par l'Origine][/font]
Mar 6 Avr - 17:24
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