Quête ?

Invité

Astélia marchait d'un pas lent et fluide, prenant tout son temps, regardant les bâtisses, les gens, d'ailleurs tous différents (pauvre, grand, petit, gros, maigre, plus ou moins riche... etc). Ce matin, la mercenaire avait un rendez-vous plus ou moins différent des autres : la jeune adolescente ne connaissait rien de son client. Quel âge avait-il ? Comment se nommait-il ? A quoi ressemblait-il ? Quelle mission il allait lui donner ? Serait-elle difficile à accomplir ? Et est-ce qu'elle l'accèpterait ? Donc oui, on peut dire que ce rendez-vous était plus ou moins différent... La jeune fille continua a marcher (danser serait plus approprié, car ses gestes étaient fluides, harmonieux et remplis de beauté), alors que le temps passait, la mercenaire tomba sur la maison du bout de la rue, et cette même rue se séparait en deux : de chacuns des côtés autour de la maison. C'était sûrement là ! La bâtisse était magnifique, en brique rouge, placée au milieu d'un jardin des plus beaux : cette maison ressemblait fort à celle d'un gens assez riche. Son instinct la poussa a y aller. Astélia pénétra à peine dans l'enceinte de la bâtisse qu'une dame au visage impassible lui intima l'ordre de s'asseoir, ce n'était pas dans sa nature que d'obéir à un ordre qui ressemblait fort à ceux que l'on donnait aux chiens... Mais elle le fit. Soudain, une porte au bout d'un couloir s'ouvrit, la mercenaire tenta de voir la silouette qui sortait, en vain.

Spoiler:

Une lourde botte se pose sur le sol ferré et un homme au regard puissant plonge ses yeux gris sombre dans ceux de la demoiselle. Une lourde barbe lui mange le menton et malgré ses cheveux longs son regard reste celui d’un Pjeyhs. Ses habits de vers et d’or reflètent avec panache le soleil couchant vers la demoiselle grandissant encore, s’il en était besoin, l’aura de charisme qui règne autour de ce personnage. Il s’incline, ses gestes sont trop souple pour quelqu’un qui manie une arme longue, c’est surement un assassin, il se bat à la dague, puis un mouvement de son genoux, innocent mais bien interprété… Il a été un assassin maintenant une vieille blessure le fait souffrir et l’empêche de dansé avec la mort.

L’homme s’assoit en face d’elle et la vieille femme se retire dans la maison. Sur le banc de pierre l’homme parait un marchant près à vous vendre la plus rare des potions pour un bon pris … Mais à ses épaules il les a déchargé lui-même de se charrette ou à fait le voyage par le passé. Ce Pjeyhs bien que noble de famille ne doit sa fortune qu’a lui et en plongeant dans son regard cela s’observe bien.

-˝ Je me nomme Grahande Pjeyhs et je vous reçois ici car l’on m’a dit que vous cherchiez travail et mission, or comme vous ne faite partie d’un cercle je suppose que vous devez prendre celle de tout les types. Votre arme vous sert bien non ? Seriez-vous capable d’en faire un usage particulier ou est-elle ici pour une simple décoration ?˝

Un sourire se découpe sous la masse noire de la moustache fournie il observe la demoiselle en silence semblant plongé dans son âme sans utilisé aucun pouvoir si ce n’est son regard froid qui à tant vue. Une bourse sous sa main droite semble être remplie de plusieurs pièces … de quoi manger pendant au moins une année… Un contrat imposant ?

Payer autant pour quoi ? Une protection ? Un assassina ? La mort avait donc un prix autant que la vie ? Souriant calmement comme un bon marchant le riche Pjeyhs se demandait lesquelles de toutes ses questions se posait la demoiselle, mais il fallait qu’elle réponde, le temps lui était conté et si ce n’était elle il avait besoin de quelqu’un d’autre et Lâmenoire serait beaucoup trop cher… Encore plus quand on n’avait pas besoin d’un tel potentiel. Une simple demoiselle elfique jouerait parfaitement ce rôle si elle savait s’y prendre.

Invité

La jeune mercenaire se retrouva vers un homme à l'âge incertain et aux yeux de métaux, il était sans aucuns doutes très beau sous son air sévère et sec. Astélia voyait à ses mains que l'homme maniait l'arme dans sa jeunesse, et la mercenaire distinguait aussi sa façon de marcher qu'une blessure à la jambe l'avait sans doute fait tout arrêté. Elle n'allait pas jouer sa stratégie habituelle, cet homme n'avait pas l'allure d'un pigeon que l'on pouvait plumer... D'ailleurs, il n'y avait pas d'arnak sans pigeon, comme on dit, non, la jeune fille allait être sincère ! Astélia croisa ses jambes puis plongea son regard d'azur dans la mer grise appartenant aux yeux de son interlocuteur. D'ailleurs, c'est bizarre, mais ses habits ne vont pas du tout avec l'esprit que l'homme entretient intérieurement. Astélia baissa ses boucliers mentaux et alla feuilleter les émotions des gens, l'adolescente fit disparaître toute trace d'apréhension dans l'esprit de l'homme : la mercenaire allait pouvoir commencer ! Ses cheveux virevoltèrent quand elle bougea la tête et sa bouche s'ouvrit doucement.

-Chèr Monsieur Grahande, je ne sens chez vous aucune intention de mentir, mais je ne sais pas si vous aller me cacher des choses. Dans ce cas là je vais être honnête avec vous : Oui, je prend toutes les missions qui me tombent sous la main, et c'est de la chance si on m'en attribue. Oui, ce sabre est une arme, et, des plus importantes à mon coeur... Je sais m'en servir, La mercenaire parlait d'une voix douce et posée. Ce sabre, "Kaze", j'en ai fais des usages particuliers avec et je continuerait à en faire s'il le faut. Ce n'est pas une décoration. J'ai d'autres pouvoirs, comme la guérison psychique et physique, très utiles en certains cas d'ailleurs. Puis-je savoir en quoi je pourrais vous être utile pour votre quête et quel rôle je jouerais ?

Astélia commença son examination des lieus de l'intérieur. Tout était richement constuit et décoré, une vraie maison de noble, le style de la bâtisse était bizzare, tout comme son propriétaire... Elle... Ce n'était pas à son goût. D'ailleurs, les serviteurs avaient des allures bizzares : des têtes de malheureux, ils marchaient à pas rapide, de peur de se faire fouetter si ils avançaient trop lentement on dirait. Dans la maison, il y avait de nombreux couloirs et autant d'escaliers : La mercenaire n'aimait point ce lieu.

La jeune fille détourna les yeux et se leva, s'approchant d'une fenêtre aux contoures de bois. Derrière cette vitre, on pouvais distinguer des gens de toutes sortes, des goûts aussi différents que l'eau et le feu, des pensées toutes diverses si Astélia cherchait à baisser ses boucliers un minimum, cette ville était-elle donc si grande ? Elle continua à bouger encore quelques instants avant de se retourner vers l'hommes, attendant sa réponse, un sourire sur les lèvres. Ce sourire était celui que l'adrénaline de la liberté provoquait chez toute personne l'ayant sentie.

Spoiler:

Un homme passe dans la maison, un pas rapide comme si être trop lent lui aurait suffit à recevoir des coups de fouet, le visage malingre il se présente devant le maitre après la réponse de la demoiselle et commence à lui parler rapidement de choses qu’il aurait à lui vendre … qu’il en avait déjà installé dans sa maison avec la permission de sa première dame et que cela irait à merveille avec sa noblesse…

Se détournant quelques instant Grahande le fixe à nouveau repoussant même sans y penser l’esprit de Astelia qui n’a fait que l’effleuré, la rage semble revenir mais c’est une voie calme qui percute le frêle vendeur :

-˝Ma maison ne sera jamais un nid de noble ou d’affreuses vipères, elle n’a rien pour l’être je vous prierais donc de remballer ces splendides meubles que vous avez entré dans ma maison sans ma permission pour les ranger dans votre non moins magnifique charrette qui ne peux roulé à cause du point en or qu’elle soulève… Mes pièces on bien d’autres choses à faire que de salir vos mains et je vous demande une dernière fois de quitté mes terres…˝

Une hésitation, un dernier regard puis il se retire rapidement faisant s’activer son escadre de serviteur semblant aussi effrayer que lui à rendre la maison dans son état normal. Et ceci sous le regard quelque peux déçut de la vieille dame qui avait accueillit la jeune mercenaire… La maison redevint un havre de tranquillité et de calme comme elle aurait toujours dût, grande maison sèchement décoré … Comme un marchant achetant plutôt de l’utile que des objets de grandes valeurs.

-˝Bien revenons en à ce qui nous occupe… Je vous engage pour me protéger et pour cela il vous faudra tuer deux hommes… Vous pouvez engager qui vous voulez tant que l’on ne peut remonter à moi. Le premier est déjà quelque part dans le port… Le second devrait arriver je ne sais pas quand. Vous qui savez que la magie existe vous savez aussi que certaines techniques son fiables, c’est de la légitime défense… ˝

Il tend la bourse et l’étui à parchemin, dans ce dernier ce trouve deux portrait, le premier porte un nom, le second n’est en rien annoté. Zelvan et Ryûseï semblent avoir prit la pose sur le papier parcheminé dont le dessin fin ressemble trait pour trait à ses gens inconnu à la jeune elfe. La bourse quand à elle contient l’équivalent des quartes pièces d’or…

-˝Bonne chasse, vous ne m’avez jamais vue et nous n’aurons plus à faire ensemble, si… Il advient que vous nous trahissez je vous retrouverais facilement et il est de coutume chez nous de tuer ceux qui faillissent à leur parole, j’espère que ce ne sera pas votre cas…˝

Spoiler:

Invité

Astélia fut très étonnées du niveau de la mission, ces deux hommes n'avaient pas l'air de gringalets. La mercenaire allait peut-être mourrir dans cette quête, c'était la première fois qu'elle en faisait une de ce niveau là ? Est-ce qu'elle allait refuser ? Est-ce qu'elle allait accepter ? Astélia prendrait beaucoup de risque en acceptant cette mission, elle pouvait encore prendre l'argent et fuir, fuir toujours et toujours, comme elle savait si bien le faire depuis la mort de son peuple... Non. La mercenaire décida d'accepter ! La jeune fille s'approcha de l'homme, le regarda droit dans les yeux et commença un monologue.

- Monsieur Pjeyhs, j'essaierais, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour mener le contrat à son terme... Même si cela me semble vraiment dur à faire.
Et oui, dès que je sortirais de cette maison, on ne se sera jamais connu, jamais parler, et même jamais entrevu dans une rue.

La jeune femme détourna son regard et partit vers la sortie, elle traversa le seuil dans le sens inverse, et se retrouva face au jardin et à la rue où circulait moins de monde maintenant. Sa vraie première quête allait pouvoir commencer, une drôle de sensation la submergea, elle avait soudainement une folle envie de tuer. Malheureusement, elle ne pouvait pas s'enlever elle même ses émotions néfastes. Direction le port, elle pourrait tuer, au moins, là-bas. Soudain, un sourire se dessina sur les lèvres d'Astélia.

» Une quête
» En quête des Pjeyhs