Première prise des armées de Malgazann

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Sur les paisibles rives des terres des nobles chevaliers Stolenmark, se trouvait un village fortifié d'un mur de pierre haut de trois mètre environs et probablement aussi épais. Le temps était doux et pas un vent ne soufflait sous le ciel bleu glacé qui couvrait maintenant la surface totale de l'atmosphère alors qu'une flotte d'environs trente navires approchait. Ils semblaient ancien mais leurs manufactures avaient garder toute leur noblesse. Des courbes et des spirales dont on devine qu'elles étaient autrefois dorés mais que la fine couche de glace qui les recouvraient encore leur avaient ôtées à jamais leurs éclats.

Une dizaine de navires seulement accostèrent alors que les autres restaient en retrait. Lorsque la coque des navires toucha les galets de la plage, les pauvres villageois du Stolenmark purent se rendre compte que de ses vaisseaux qu'on aurait pût croire dérivants au gré des flots étaient habités par des crétures à la peau grisâtre, aux cheveux blancs et aux yeux rouges et dont le corps émanait des vapeurs noirâtres sous le ciel bleu glacé. Ils portaient des vêtements riches repasser d'armure noires ou grises finement ciselées, sur ces mêmes armures était comme gravé un symbole, un crâne au bout d'un colone vertebrale, tout deux blancs comme l'ivoire, croisés d'une rose apparament fanée mais d'un rouge sang éclatant.

Les Enfants de Malgazann sautèrent du haut du bâteaux et atterirent sans le moindre mal avant de dégainer de longues lames courbées et de se lancer à l'assaut du village.

Quelques heures plus tard, une patrouille Démérienne découvrit l'atroce spectacle du village en ruine où chaque maison étaient remplis de reste de corps et que des têtes boursoufflées plantées sur des épieux étaient à chaques entrée, comme si elles montaient la garde

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Horrifié, la patrouille fouilla sommairement le village avant de s'en aller, presque en galopant. Il fallait annoncer la nouvelle au haut-commandement des armées du Nord, ainsi qu'aux Chevaliers de Stolenmark.

.....

-Comment est-ce possible ?! Comment un tel acte a-t-il pu se produire ?!!

L'homme qui venait de s'exprimer d'une voix remplie de colère s'appellait Delum Entria, et n'était autre que le Haut-Commandeur des Armées du Nord. Il avait été mandé par le roi lui-même afin de diriger toutes les troupes démériennes qui avaient convergé vers le Nord, afin de prévenir l'invasion qui serait censé venir de Ladeïl. Sa colère était compréhensible : comment un tel raid avait-il pu se passer ? Nul autour de la table ne le savait, ni les généraux présents, ni le Chevalier-Régent, dirigeant des Chevaliers en l'absence du Seigneur-Chevalier parti au plaines de Faentaris.

-Nul ne le sait, Haut-Commandeur. Normalement, tel raid n'aurait même pas du pouvoir approcher des côtes sans être reperé, ni posé les pieds sur terres sans être combattu. Un tel raid est incompréhensible, à moins que ses troupes aient eu recours à une puissante magie.
-Une puissante magie ?! Mais bon sang, nous controllons près de 12.000 soldats, deux flottes de guerre démériennes au grand complet patrouillent les côtes, et nous ne sommes pas capable de voir venir ce raid ?! En plus, dans le Stolenmark, avec près de 1.000 Chevaliers qui veillent à la sureté de leur fief ?! C'est à en devenir dingue !
-Oui, Haut-Commandeur, aux yeux de tous ici, ce raid est censé être impossible. Seulement, il a été fait.

Nul ne comprenait comment le raid avait été réalise, mais en tout cas, il avait été dirigé de manière efficace, nulles pertes chez les opposants. C'est alors qu'une estafette arriva au quartier général, et délivra le message dont elle était chargée. L'armée ennemie était en vue et avait démarré les hostilités .... Dix navires avaient accosté les plages du nord, tandis que trente autres combattaient les flottes démériennes.

-Ca commence ... Voici mes ordres : envoyez immédiatement un message au roi pour l'informer de la situation. Rassemblez les hommes, nous devons vite éliminer les hommes amenés par les dix premiers navires, ils ne devraient pas être trop nombreux. Les flottes doivent maintenir le combat jusqu'à que les hommes des dix premiers navires aient été éliminé. Elles ne doivent pas rompre le combat ! Pas avant ! Une fois les troupes éliminés, ordonnez leur de rompre le combat et de se replier. Messieurs, à vos postes, vous savez que faire .....

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