Une foret reculée, une avancée macabre.

En ces temps troublé en Déméria, loin dans les terres mais proche de la frontière du Thalûn et de l'axe commercial, se tenait une très ancienne forêt.
Bien qu'on ignore pourquoi, on avait la chance d'être sur un terrain de paix et de sérénité. Les combats, les guerres et toutes ces choses horribles du monde extérieur n'avaient pas lieu ici, comme-ci le temps lui même c'était arrêter à une période de paix en ces lieux.

Ce fut au cœur de cet environnement forestier qu'on put voir une présence plus qu'étrange en ce lieux visiblement réserver aux créatures Sylvaine. Adossé à un vieux chêne centenaire se tenait un humain. Une armure légère gravée du symbole de la garde de déméria qui s'effaçait peu a peu avec le temps et une épée blanche du même symbole fixé a sa taille. L'ex-garde jouait un air heureux sur une flute de pan sculptée par un Satyre, Adossé sur son chêne, à moiter allongé dans l'herbe, cette créature du changement semblait heureuse et en harmonie avec son environnement.

A sa grande surprise, il entendit un autre son de flute de pan, de l'autre coté du chêne centenaire. Jouant les mêmes notes et au même rythme que lui, un satyre se tenait adossé mais debout sur le même chêne, il semblait vouloir l'accompagner sur cette mélodie. Visiblement le Satyre connaissait bien cet être du changement qui semblait être dans son élément, entouré par des créatures de l'origine et une fois leur buff terminé il s'adressait a lui sans gênes et sans manières, montrant que cet être, bien qu'étrange en ces lieux, n'était pas un inconnu.

Leur échange fut banal, montrant que les affaires de ce lieu était paisible et que leurs rares soucis étaient plus de savoir comment occuper leur journée que de se battre pour la survie. C'est ainsi que s'écoulaient les journées en ce lieux, étrange havre de paix en plein milieu d'une contrée ravagée par la guerre.

- Et bien Yuurei, je vois que mon ancienne flute te plait toujours autant. dit le satire souriant
- haussant les épaules avant de rejoindre le satyre de l'autre coté de l'arbre. Elle est, ma foi, doté d'un très joli son. Mais il est rare de te voir t'aventurer de ce coté-ci de la forêt Aënor, quel miracle a bien put se produire pour que l'envie te prenne de t'éloigner de la compagnie de tes chères nymphettes ?
- Sur un ton amusé le Satyre lui rétorquais Qu'entend-je? Ne serais-ce point celui qui jadis a tenté de séduire la plus belle créature de ces bois qui me reprocherait aujourd'hui de plaire aux nymphes ?
puis sur un ton plus sérieux, celui-ci continuât Sérieusement Yuurei, Les Gardiens de la forêt semblent inquiets, nettement plus que de raison et pour une fois ce n'est pas une broutille se tenant au sein de la forêt mais sur ce qui se passe à l'extérieur de celle-ci qui les gênent. je ne sais pas de quoi il s'agit et personne ne veux rien me dire à ce sujet. Je suis donc venu voir si toi ou Lil... heu l'ex-gardienne de ces bois savaient quelque chose.

- Se fut quelque peu surpris que le Rôdeur répondit Comment veux tu que je sache quelque chose si les hautes instances de ces lieux refusent de dire quoique se soit aux habitants même de ce bois ? De toute façon, il ne dois s'agir de rien de dangereux sinon ils t'en auraient parler ou en auraient parler aux nymphes pour vous obligez a vous planquer.
- Aënor semblait malgré tout inquiet et confiât à Yuurei Je préfèrerais lui demander tout de même. A la lisière de la forêt, elle a une meilleure vue du monde extérieur que nos anciens enfermés au cœur de celle-ci. Tu sais ou...
- Le rôdeur le coupa, devinant la question Oui, vers le nord de la lisière de la forêt. Si tu vas la rejoindre, je vais t'y accompagner.

C'est ainsi que le Rôdeur et le Satyre prirent la route vers la lisière nord de la forêt, retrouver une certaine dryade histoire que le Satyre puisse bénéficier de son savoir et de ses observations. Se fut après une longue et agréable marche champêtre, agrémentée de deux flutes de pan jouant de concerts les même refrains qu'il arrivèrent à destination. La dryade ne fut vraiment pas difficile a trouver car dès qu'elle sentit leur présence, sa présence, elle c'est montré a eux, comme si elle le cherchait.
La Dryade s'empressa de dire au Rôdeur ce qu'elle avait a dire, son discours répondait par la même occasion aux craintes du Satyre. Malheureusement ils étaient loin de se douter de la gravité des évènements qui allaient suivre, mais une chose était sure, leur havre de paix était cruellement menacer de disparaitre.

En ces temps troublé en déméria, loin dans les terres mais proche de la frontière du Thalûn et de l'axe commercial, se tenait une très ancienne forêt.
Pour les humains le terrain était damnée et donc interdit sous peine de voir une horde de ravageurs gris venir broyer les aventuriers, et ce depuis qu'un rôdeur avait offert sa vie pour protéger la forêt, il y a de cela plusieurs siècles.

Pour la nouvelle faune cadavérique avoisinante. Le terrain était interdit, du moins temporairement. La Dryade, les Ents et les diverses autres créatures gardiennes du lieu, leur en interdisait l'accès de manière peu amicale et visiblement ne craignait pas quelques faibles nécromants. Donc sans une certaine montée en puissance, les non-morts ne s'y aventuraient pas non plus sous peine de voir leurs troupes se faire broyer par les arbres et enterrer si profondément et sous une terre tellement dense que le temps qu'elles en ressurgissent, les nécromants les manipulant seraient eux même retourné naturellement à la poussière depuis longtemps.

Par le prix d'une certaine violence, les guides et protecteurs de cette forêt arrivaient fort bien à la protéger, si bien que tout le monde s'y tenait a l'écart a moins d'être absolument sur de pouvoir la raser quoiqu'elle contienne.

A la lisière nord de celle-ci se tenait un être sylvain, une Dryade observant le ciel, puis l'horizon et semblant attendre quelque chose avec grande attention. Ce que les plantes de la lisière lui avaient dit l'inquiétait, et bientôt l'odeur de putréfaction portée par le vent vint confirmer leurs dire. Des cadavéreux s'approchaient dangereusement de ce lieux et, même si leur destination ne semblait pas être la forêt pour le moment. Ils risquait fort de laisser des êtres frapper de leur malédiction derrière eux. Et ces même êtres représentaient, à eux seul, un danger non négligeable pour la foret, risquant de corrompre à leur tour la faune s'y trouvant.
Au bout de quelques minutes, elle vus, ce qui semblait être les restes d'un paysan se diriger vers elle. Visiblement mort depuis un moment et cherchant toujours plus à dévorer, la faim des mort-vivant était tellement forte qu'elle la ressentait a travers lui.

Peu importe, elle était prête, son entourage l'avait prévenu un moment avant et elle avait déjà une idée de ce qu'elle avait à faire. Se montrant face à ce stupide cadavéreux, elle savait que la créature n'aurait qu'un seul réflexe : lui donner la chasse.
Se fut chose faite et chose facile. Au détour d'un bosquet, s'assurant que son adversaire contre-nature la pourchassais toujours, elle s'immobilisa et lui fit signe. Entre le cadavéreux et sa cible se tenait un piège particulier. Une légère fosse au bout de laquelle trônais une grande pierre creuse et beaucoup, énormément de lianes.

Lorsque le stupide cadavéreux s'engouffra dans la fosse, curieusement il échappa une missive qui tomba sur le sol à coté de la pierre. Quand a lui, il tomba dans la pierre, en plein dans son creux et les lianes, tels des serpents végétal, entamèrent leur étreinte mortelle. Passant entre les articulations, s'enroulant autour des os, broyant tout ce qui composais le mort-vivant, jusqu'à ce que celui-ci ne fut que débris d'os et amas de chair sanglante au cœur de la pierre creuse.

Lilith usa de ses pouvoirs pour que les lianes se développent dans la roche et ferme complètement celle-ci, comme si elle ne fut composé que d'un bloc. son sinistre trophée prisonnier et complètement broyé en son cœur. Avant de recouvrir la fosse de terre, lilith s'empara de la missive qui échappa au cadavéreux, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle fut choquée par la lecture de celle-ci. Voici ce que la missive contenait :

Pour La Gardienne des bois :

Si tu as cette missive bien en mains
cela signifie, mon ennemie
que par la botanique vivant en ta main
Tu as occis mon commis

Simple envoyé, déjà mort mais encore suicidaire
il est la pour t'informer de ta futur mort précaire
Je me permet de t'informer de mes desseins a venir
a Savoir bruler, raser, maudire et détruire

Cette maudite forêt qui a oser me résister au temps jadis
ou je n'étais qu'un simple petit nécromant apprentis
aujourd'hui me voila maître nécromant, armé et puissant
et mon armée de mort viendra détruire ton environnement

Si cette missive envoyée par un messager suicidaire
Ayant pour mission de te tuer et non pas de se laisser faire
Atterrit entre tes mains c'est que tu as gagner
le droit de prévenir, courir, alerter et te préparer

Afin que notre combat soit spectaculaire, brillant de sang et de milles sort
et que même prête au combat tu constate l'amer gout de ta mort
Je te broierais cette fois ci,
comme tu m'as chasser au temps jadis

aujourd'hui se sera ma vengeance que tu essuies
Et avec elle, toi et les tiens y laisseront la vie
Ta foret sera lieu de mes expériences de nécromancies,
avec ton cadavre comme première apprentie.

Je sais que tu te prépare depuis longtemps a m'affronter, Gardienne des bois
Mais cette fois-ci, Dryade, tu ne survivra pas.

a la fin de la prose, Lilith ne put contenir un accès de rage et c'est vers le cadavre, désormais complètement mort, qu'elle se déchainât. Usant de ses lianes jusqu'à ce que les os broyés ne soient que poussière et le semblant de chair putride ne soit plus que sang noir au cœur de la pierre. Elle recouvrit la fosse de terre, en faisant une tombe éternel, avec une pierre creuse remplie de lianes de poussières d'os et de sang pourrit en guise de tombeau.
Une fois ses esprits repris, Lilith se dirigeât vers le centre de la forêt, retrouver son Rôdeur et espérant croiser un autre être qui pourrait informer les Ent, les Nymphes et tout autres créatures des projets du nécromant.
Pour l'heure le verdicts était simple, repousser un apprenti nécromant maladroit quand elle avait tout ses pouvoirs était chose aisée... tuer un maitre nécromant à l'heure actuelle et avec ses maigres capacités était... impossible.
Une chose étais sure, il fallait les prévenir qu'ils fuient cette forêt désormais condamnée. Elle aussi devait fuir, emporté son protégé loin d'ici... et fuir avec lui puisqu'elle savait qu'il ne bougerais pas sans elle.

Se fut au détour d'un bosquet qu'elle perçue sa présence et, comble de chance, il était accompagné. Aënor, ce Satyre, pervers séducteur de nymphes, allait pouvoir être utile. Il pourra avoir la lourde charge de prévenir les Ent et les autres de partir ou de mourir ici en se battant, au risque d'être corrompu par la contre-nature.
Lilith parue devant eux et leur fit prendre connaissance de la terrible nouvelle. Aënor choisit sans broncher de prévenir les Ent, et surtout les nymphes tandis que Yuurei céda à la panique un instant, en voyant la mention nécromant sur la lettre du maudit. Aussi courageux soit il dans tout autres cas de figure, Yuurei craignait par dessus tout la nécromancie. Une fois la panique passée, il obtempéra sans broncher lorsque Lilith lui ordonna de prendre la fuite avec elle.

Mais ou aller ? Au stolenmark ou les guerriers combattent les nécromants depuis longtemps ? A Fentaeris, la capitale de Déméria ? Au thalûn, chez les nains ?. Pour sur pour le moment, la route étais claire, ils leur faillais quitter la forêt, quitter la lisière et atteindre la route de l'axe commercial. Ils pourront choisir leur destination une fois sur cet axe.
Et c'est ainsi qu'ils partirent, marchant rapidement et résolument vers la sortie de la lisière de la forêt, en direction de l'axe commercial Déméria/Thalûn.

Ce fut après plusieurs heures de marche à travers la forêt, puis a travers la lisière qu'ils purent enfin apercevoir la route commerciale, traversant l'axe Déméria/Thalûn.
Le spectacle s'offrant a eux était une véritable désolation. Visiblement les mort-vivants étaient passé par ici, même s'ils n'avaient pas laisser de cicatrices. La nature c'était tue, plus un bruit d'oiseaux, pas un seul souffle ou murmure. Cet axe si pratiqué semblait être désert et donnais a ces lieux une étrange sensation de désolation.
Yuurei franchit naturellement les quelques pas devant lui, quittant ainsi la lisière de la forêt puis se retournât et regarda Lilith, inquiet.
Elle semblait pétrifiée sur place, comme si elle était apeurée par quelque chose, fixant le sol a quelques mètres devant elle.
Il s'approchât de sa douce et lui demanda d'une voix douce, après lui avoir passer la main sous le visage d'un geste tendre pour l'inciter a le regarder dans les yeux

- Hey, jeune fille. Qu'est ce qui ne vas pas ?

Il put la voir le regarder un instant dans les yeux, puis elle refixat le sol, quelques mètres devant elle et lui lançât avec un timbre de voix reflétant une certaine crainte.

- En... encore un pas et ... je sortirais de la forêt. J'irais plus loin que la ou je ne suis jamais aller. Lilith s'accrochât a manche en lin de la chemise du rôdeur, comme une petite fille timide agripperais la robe de sa mère pour se cacher derrière elle face à une inconnue, puis repris, le regardant a nouveau dans les yeux.
- Je perdrais presque toutes mes capacités, il ne restera que toi pour nous défendre et...

Yuurei pouvais sentir le souffle frais de la plaine au fur et a mesure que le soleil se couchait et il avait pût sentir la froideur de la peau de lilith quand il lui avait toucher le visage. L'espace d'un instant, il se dit *je dois faire quelque chose pour elle* mais c'est naturellement , en sentant ce vent froid dans son dos, qu'il enleva son long manteau et le mis sur les épaules de sa douce. Une fois qu'elle enfila les manches de son manteau et avant qu'elle ne ferme celui-ci, Yuurei la pris dans ses bras, passant ses mains sous son manteau pour les poser à plat sur son dos et la serrant fort contre son cœur et lui glissant, comme un murmure à l'oreille.

- Ne t'inquiète pas, tout vas bien se passer.Ne t'inquiète pas, je te protègerais et ne te laisserais jamais tomber. Tu verra, Une fois qu'on sera à l'abri, on trouvera un moyen de sauver ta forêt. Ne t'inquiète pas, mon ange, tout vas bien se passer.

Il sentit contre lui, en elle, comme un sanglot filtrer et s'éloigna un peu pour la regarder. Une simple larme semblait couler de ses yeux noirs et pourtant très humides. Lorsqu'il approchât sa main de son visage, pour effacer cette larme disgracieuse, il fut surpris de voir lilith attraper sa main et de poser délicatement son autre main par dessus. Elle fit quelques pas en avant, franchissant ainsi la lisière de la forêt pour gagner l'axe commercial d'une manière presque guillerette. puis Lilith s'adressa a lui après un long soupir, curieusement d'un ton presque enjoué.

-je ne suis pas une ange, tu sais? Tu t'inquiète trop pour moi. j'étais juste un peu nerveuse à l'idée de quitter ma forêt, c'est tout... Bien, par ou mon chevalier servant veut-il me faire aller ?

Si Yuurei savait une chose de Lilith, c'était bien ça. Elle est une puissante Dryade, une gardienne de la nature exemplaire et une adepte du culte originel très dévouée. Mais s'il y avait bien une chose qu'elle n'était surtout pas c'était bien une bonne comédienne. Cela dit, la voyant agir comme-ci de rien n'était, Yuurei ne se démontât pas et avançât un peu plus vers l'axe. Regardant a l'Est, en direction des terres du Thalûn, ou la route commerciale s'étendait a perte de vue, sans aucuns signes de vie. Puis au nord en direction du StolenMark ou aucun vrai chemin n'était tracé a travers la plaine. Et enfin pour finir, vers l'Est en direction de la cité de Fentaeris, ou il ne vit pas de différence avec la route vers l'Ouest. Il regardât un instant le ciel, réfléchissant à quoi répondre, puis s'adressa simplement a elle, essayant de sourire malgré tout.

- Et bien... j'en ai pas la moindre idée. J'espérais que la providence me dise ou allez mais il semblerait qu'elle m'ait lâchement abandonnée, a moi qu'elle soit en retard.

Lilith pouffa face à cette réponse, comme-ci elle s'en amusait, enchainant tout simplement dernière cette réponse.

- Et bien dit donc, voila que mon cher protecteur est déjà perdu au bout de quelques mètres. Quel magnifique sens de l'orientation tu as Monsieur le Rôdeur.

Lorsqu'il se retourna de nouveau, cherchant un quelconque indice vers ou se diriger, histoire de ne pas foncer sottement sur une troupe de nécromant ou une bestiole mort-vivante égarée, Yuurei senti les bras de lilith lui passer autour de la taille et la senti dans son dos. Lilith le serra fort contre elle et lui glissa, sur le ton d'un murmure
- j'espère que ta providence ne tardera pas trop.

Et c'est ainsi, Lilith blottie contre son dos, qu'ils attendirent un quelconque signe de l'endroit ou allez pendant un long, très long moment.

Ce fut après plusieurs heures de marche à travers la forêt, puis a travers la lisière qu'ils purent enfin apercevoir la route commerciale, traversant l'axe Déméria/Thalûn.
Lilith sentait monter en elle ce sentiment étrange depuis plusieurs heures, depuis qu'il s'éloignaient de la forêt. Lilith avait de plus en plus peur de quitter sa forêt et tout ce que cela impliquait. Puis une fois arrivé devant elle, le spectacle qui s'offrait à ses yeux était tout simplement désolant, vide d'espoir. De la plaine, de la route à perte de vue. De la plaine silencieuse, sans vie, sans âme... empestant la mort et la contre-nature.
Lilith voyais devant elle, a un pas ou deux, la sortie de la lisière de sa forêt et l'entrée dans la zone de l'axe commercial. Lilith avais peur, se sentiment lui fit se poser mille et une questions. Elle savait que si elle avançait encore elle sortirais de la forêt. perdant presque toutes ses capacités restante, et abandonnant les siens a l'aube d'une attaque des nécromants. Chose qu'elle ne fut pas sure que l'Origine lui pardonne un jour... Lilith s'interrogeait, en prise à l'effroi, devant le dernier pas qui lui ferais sortir de sa forêt.
* est-ce que tout ça en vaux vraiment la peine? Est-ce que je ne devrais pas faire demi-tour et défendre ma forêt, quitte a mourir avec elle? Vaut-il vraiment la peine que je me fasse maudire par celui qui m'as jadis crée ? Qu'est ce que je dois faire? **
Un millier de questions défilait dans sa tête quand elle vit le Rôdeur franchir ce dernier pas, qui lui donnait à elle tant de mal, d'un geste plus que naturel. Lilith regardât de nouveau le sol devant elle, continuant de s'interroger
** c'est si facile pour lui de choisir, pourquoi je ne peut pas... Je devrais peu être retourner d'où je viens et... *
Ce fut le contact de la peau douce et chaude d'une main humaine sur le bas de son visage, relevant celui-ci vers le haut, qui la sortie un instant de ses pensées. Yuurei la regardait dans les yeux, visiblement inquiet. Elle connaissait ce regard, il n'était pas inquiet pour leur avenir plus qu'incertains, ni même pour lui, se ne fut pas a cause des nécromants non plus. Ce regard inquiet était pour elle, il s'inquiétait de la voir comme cela. Sa voix fut douce, comme toujours quand il essaye de la consoler.

- Hey, jeune fille. Qu'est ce qui ne vas pas ?

Lilith le regardât un instant dans les yeux, puis se rendit compte que son regard serait remplit de peur. Elle décida de fixer le sol, plutôt que de se montrer comme ça. Elle se surpris elle même a avoir du mal à articuler ses mots lorsqu'elle lui dit.

- En... encore un pas et ... je sortirais de la forêt. J'irais plus loin que la ou je ne suis jamais aller... Je perdrais presque toutes mes capacités, il ne restera que toi pour nous défendre et...

Sa phrase fut coupée par un geste auquel elle ne s'attendait pas. Yuurei venait de retirer son long manteau et il venait de l'envelopper avec, dans un geste de protection plus qu'exacerbé. Pour elle se fut un véritable assaut d'attentions qu'elle n'avait pas prévue. Son odeur imprégnait ce vêtement et l'enivra, la rassurant quelque peu. Ce long manteau sentait comme la forêt mélangé a l'odeur de son Rôdeur et il avait été imprègne en plus de la douce chaleur qu'ont la peau des humains. Se fut presque sans s'en rendre compte qu'elle mit complètement le manteau, passant ses bras dans des manches trop grandes pour elle.
Ce fut lorsqu'elle voulut le fermer qu'elle reçut une deuxième preuve de son amour auquel elle ne put faire face. Ce geste fut très simple mais efficace. il la serra dans ses bras, fort contre lui, les mains posée sur son dos à même la peau. Elle pouvait sentir la chaleur de son corps et son cœur battre contre elle. Même si le niveau de Yuurei, sa puissance était loin en dessous de celui de Lilith, l'espace d'un instant la Dryade, au creux de ses bras, se senti en sécurité.

- Ne t'inquiète pas, tout vas bien se passer.Ne t'inquiète pas, je te protègerais et ne te laisserais jamais tomber. Tu verra, Une fois qu'on sera à l'abri, on trouvera un moyen de sauver ta forêt. Ne t'inquiète pas, mon ange, tout vas bien se passer.

Ce fut lorsqu'il lui glissa a l'oreille ces quelques mots se voulant réconfortant qu'elle se laissa allez l'espace d'un instant. Laissant un sanglot et une larme filtrer. Lorsqu'elle vut le Rôdeur s'eloigner Lilith repris ses esprits et se refusât de fléchir une nouvelle fois. Elle ne devait pas se laisser allez à la panique ou a la tristesse face à lui. Lilith pris une grande inspiration et après avoir saisit entre ses mains celle de Yuurei, elle fit quelques pas en avant, scellant son destin et affirmant son choix par cet acte. Essayant de donner le change en souriant, Lilith lui dit :

-je ne suis pas une ange, tu sais? Tu t'inquiète trop pour moi. j'étais juste un peu nerveuse à l'idée de quitter ma forêt, c'est tout... Bien, par ou mon chevalier servant veut-il me faire aller ?

Observant Yuurei réfléchir et se rendre compte qu'il n'avait aucunes idées de ou allez, Lilith se surprit a en rire, échappant un peu de la tension qu'elle avait en elle auparavant, lorsque Yuurei lui dit :

- Et bien... j'en ai pas la moindre idée. J'espérais que la providence me dise ou allez mais il semblerait qu'elle m'ait lâchement abandonnée, a moins qu'elle soit en retard.
- Et bien dit donc, voila que mon cher protecteur est déjà perdu au bout de quelques mètres. Quel magnifique sens de l'orientation tu as Monsieur le Rôdeur.

Lorsqu'il se retourna de nouveau, elle le serra dans ses bras, par derrière, désirant profiter encore un peu de ce contact physique l'ayant rassuré et lui ayant permis de faire la lumière dans ses sombres pensées. Ses questions avaient une réponse, une réponse simple. un simple "oui" :
*oui, cela en vaut la peine. Il vaux la peine que je quitte ma forêt, même si sa signifie perdre presque tout mes pouvoirs. Même si sa signifie que ma forêt sera sans ma protection alors qu'elle est entourée par des nécromants. Même si sa signifie que l'Origine ne me pardonnera pas d'avoir abandonné l'espace d'un instants les miens pour un être du changement... Même si je serais damnée, détruite, ou simplement la première Dryade a être rejetée par la nature pour l'avoir trahis. Il vaut la peine que je me sacrifie pour lui. Lui qui ma prouver être prêt à se sacrifier pour moi.**
L'avantage pour elle qu'il lui tourne le dos fut qu'elle pouvait, la durée de cet instant, se laisser allez silencieusement aux larmes en pensant à tout ce qu'elle renonçait pour lui, sa puissance, son affinité avec la forêt, une partie de sa nature, et probablement son immortalités... et cela sans qu'il le sache.

Et c'est ainsi, Lilith blottie contre son dos, qu'ils attendirent un quelconque signe de l'endroit ou allez pendant un long, très long moment.

[HRP]oui ça pue l'eau de rose. Par pitié, dites- moi ou allez que j'arrête ça ^^, [/HRP]

La douce torpeur, la vague de plaisir que créé les vampires lorsqu'ils mordent. Malgré tout une tristesse profonde. L'envoyé du printemps ne serait pas celui qui rallierait les clans du Rorkhan. Pire, il ne guiderait pas même ses vampires qui se soumettaient toujours à Zoltïss, croyant qu'elle était la maîtresse de leurs désirs de sang. Mais le seul maître de ces instincts étaient eux, un jour ils le comprendraient. Ils devraient toujours faire couler le sang, mais ils choisiraient le moment. Avant cela, Iris aurait bien du mal à suivre la voie de l'Origine. Comment le faire si elle se nourrissait sur chacun de ses compagnons. Peut-être était-ce pour cela qu'elle avait perdu le loup et avait suivit son père. Après tout, ce dernier devait être capable de se défendre contre sa fille. Du moins, je le pensais. Plutôt j'en rêvais alors que je dormais au cœur de l'arbre. Alors qu'un être à la peau pâle et aux vêtements bleus jouait de la flûte, assis sur mes branches. Sa mélodie était ancienne et plus belle, bien plus belle que celle d'Élis. Peut-être était-ce parce qu'elle s'accordait avec une perfection qu'aucun mortel n'aurait pût atteindre avec mon âme. Mon cœur battait au rythme de ses notes jusqu'à ce que la musique se taise. Là, mon coeur retrouva son propre rythme alors que mes yeux s'ouvraient. Autour de moi l'écorce s'écartait, me dévoilant une forêt. Étais-je retourné à l'arbre qui m'avait donné vie pour que je naisse une nouvelle fois ?

Mes yeux se closent et je prends une inspiration profonde. Non. Ce lieu est bien différent. L'air y est plus chaud et plus envahit par d'autres odeurs. Le Rorkhan était un écrin de pureté dans Déméria. Ici la pureté était toute relative. Beaucoup de choses qui n'étaient pas de l'Origine. D'autres qui ne l'avaient pas toujours été. Mais c'était heureux de pouvoir rencontrer d'autres originels. Hormis quelques nymphes timides, je n'avais rencontré que très peu de créatures de l'Origine. Celle du Rorkhan étaient à l'image de tout les autres habitants de cette contrée, renfermés sur eux-même et ne côtoyant que peu les étrangers. Peut-être ici trouverais-je des personnes à qui parler. Pour savoir où j'étais. Le guide était perdu. Voilà qui était ironique. Mais c'était peut-être nécessaire. Pour comprendre mes erreurs dans le Rorkhan peut-être ? Trouver un nouveau lieu et tout recommencer. Une idée qui me plaisait. J'avance d'un pas et sort d'un arbres qui s'est déjà refermé. Dans ma main mon bâton et sur le dos ma cape à capuchon.

Une fois complètement arrivé dans ce nouveau lieu, je plongeais la main dans la terre pour sentir les racines des arbres environnants, mon pouvoir s'étendant à eux. Le bruissement des feuilles qui n'était pas dû au vent. Ils parlaient. Ils se parlaient. Ils me parlaient. Quelque chose allait se passé. Ils ignoraient quoi. Mais cela se passerait bientôt car les êtres de l'Origine s'agitaient et les créatures de l'Origine, dans leurs connaissance de l'éternité, était rarement des êtres pressés. Je retire ma main de la terre et laisse ma peau s'en nourrir car elle en est capable au même titre qu'une plante qui trouve nourriture et eau au creux du sol. Puis je m'avance dans le bois. Je ne le connais pas, mais les arbres oui. Ils me guident en direction d'un couple. Je n'ai jamais eût besoin de trouver mon chemin, l'Origine me l'a toujours indiqué. Je m'approche alors qu'une créature verte et humanoïde enlace ce qui ressemblait à un humain. Je ne dis rien mais ils sentiront ma présence bientôt. En attendant je m'assois sur une épaisse racine, tenant mon bâton droit de ma main droite et m'appuyant le dos contre l'écorce de l'arbre.

Cet instant, agréable, doux, magnifique, fut interrompue par une curieuse sensation. Celle que l'ont ressent quand quelqu'un nous observe, nous épie. Discrètement elle regarda celui contre qui elle était blottie : il n'avait rien remarqué, rien sentit, rien vus.
Lilith, chercha des yeux autour d'eux et curieusement, se fut en direction de la lisière de la forêt, par la même ou ils étaient passé qu'elle vue un être étrange, d'apparence humaine visiblement, revêtue d'une grande cape à capuchon. Comment, par l'Origine, avait il put atterrir ici? Elle l'aurait forcement vus ou senti s'il serais venus par la forêt. Pour elle, il était impossible que, pendant qu'elle y était elle même, cet humain ai put lui dissimuler sa présence. La nature elle-même l'aurais informé de la présence de cet étranger. Il est donc forcement venu après qu'il aient franchit la lisière, mais... comment? ils l'auraient forcement croisé si ça aurait été le cas. Cet être humain était à une quinzaine de pas, qu'elle se décida de franchir. Ne ressemblant pas à un nécromant, elle ne pensais pas qu'il leur soit forcement hostile, et elle se devait donc de l'informé que le lieu n'allait pas rester sur très longtemps.
En marchant, elle remis la capuche de son manteau, prêté par son Rôdeur, et fixa l'aventurier. Plus que treize pas.

La première chose qui l'étonnât fut le grand bâton de bois qu'il portait, doté de ce qui semblait être une gemme. Étrange gemme au demeurant, scintillante comme un soleil. Lilith examinais toujours l'étranger en se rapprochant plus que douze pas.

En se rapprochant un peu plus elle put voir que ce bâton était en tout point étrange, et pas seulement la gemme. Ce bâton semblait être fait de chêne, et bien qu'il fut parfaitement droit et sans défaut, il ne semblait pas avoir été sculpté, de plus du lierre, parfaitement en vie retenais la pierre. Ce que lilith avait pris pour une gemme était du marbre. Plus que onze pas.

Lilith se méfiait. Pour qu'un humain use pareil bâton, il lui fallait être un puissant magicien. Pour faire scintiller du marbre, il fallait tout autant de puissance magique et elle avait un très mauvais souvenir des magiciens, leur attrait pour le feu est toujours trop fort. Plus que dix pas.

Elle observait toujours l'intrus. Cet étranger avait une chevelure d'or et de bois, mais ce ne fut pas ce détail qui retenait l'attention de la Dryade mais ses yeux. Elle cru déceler dans ses yeux le même jaune et le même scintillement que la pierre de marbre sur son bâton ce qui confirmât les doutes de la Dryade sur l'attrait envers la magie de l'humain face à elle. Plus que neuf pas.

Elle vit que cet être était torse nu, complétement glabre. normalement les humains ne sont pas glabre. Lilith en vint à douter de l'humanité de l'être en face d'elle. Un Doppelgangers Ayant rater son imitation? En général ces êtres ne pensent qu'as eux même. pourquoi les observerait-il ? Une racine, un contact avec la nature en face d'elle et plus que huit pas.

Cette racine, un peu de vie végétale sur le chemin. Lilith la touchât comme-ci de rien n'était, interrogeant la nature au sujet de l'individu en face d'eux. écoutant les murmures du vents, le bruissement des feuilles, et tout ce que cette forêt voudrait encore bien lui dire. A sa grande surprise la réponse de la nature ne fut pas hostile, et son histoire invraisemblable. Il serait venu directement de l'arbre, ne serais pas un mage, ni un humain, ni un Doppelgangers et par dessus tout, il ne serais pas du Changement. Plus que sept pas.

Continuant à écouter le vent, le bruissement des feuilles. La Dryade appris qu'il était venu en paix, en ami envers la nature, et qu'il avait put les entendre de la même manière qu'elle le faisait à l'instant. qu'ils l'avaient guider hors de la forêt, vers eux. Que la forêt voulais qu'ils se parlent, qu'il n'était pas un ennemie. Le bruissement des feuilles parlais de lui en tant qu'une créature de l'Origine, tout comme elle, et non du changement. Vus qu'il avait communiquer avec la forêt de la même manière qu'elle. Il entendait sans doute tout ce que la forêt disait de lui et il ne restait plus que six pas.

Observant la personne devant elle, l'air si humain et la nature si différente de ces être du changement. Lilith ne aperçue même pas de la lenteur avec laquelle sa prudence excessive l'avait forcer à avancer. Elle sursauta lorsqu'elle senti un courant d'air rapide, celui d'une personne la dépassant à vive allure et put voir Yuurei franchir les derniers pas rapidement, sans aucunes méfiance, vers l'être en face d'eux.
Liith généra une liane, cachée sous sa manche, prête à être utilisée comme un fouet, et avançât vers l'inconnu, s'arrêtant à deux pas de lui et donc un pas de Yuurei qui se tenait juste devant l'étranger. Elle observait, silencieuse, voir si celui-ci ferais preuve d'hostilité ou s'il était réellement la en ami. Si ce fut réellement le cas, sa venue était providentielle avec la menace approchant du nécromant.

Comme à son habitude, le ton naturel du Rôdeur et son manque flagrant de méfiance, l'étonnait. Cela dit-elle ne comptait plus le nombre de fois ou cela avait jouer en sa faveur et décida de le laisser faire, se positionnant actuellement en simple spectatrice.

L'attitude du Rôdeur fut détendu. Et son discours bien que totalement amical, était quelque peu indiscret. Toisant l'aventurier un instant, il lui demanda avec sa jovialité naturelle en montrant ses propres yeux.
- tu ... fais comment pour faire ça ?
Sans même attendre la réponse, le Rôdeur enchainât.
- Tu tombes plutôt mal, étranger. Ce lieux, cette forêt vas, sous peu être assaillit par un "maitre" nécromant et les morts-vivant dont il parle comme "ses troupes". Tu devrais te mettre a l'abri.
Puis, tendant la main pour l'aider à se redresser, il enchainât une dernière phrase
- On m'as toujours dit que la plus élémentaire des politesses est de donner son nom avant de demander celui des autres. Je m'appelle Yuurei, quel est le tiens ?
Yuurei attendait une réponse de l'étranger, tandis que la Dryade observait, plus interrogative que méfiante désormais.

Le couple me remarque au bout de quelque seconde. La créature verte est une femme, une Dryade me soufflent les arbres. Je souris en voyant son visage. Non pas à cause de sa beauté. Certes elle avait une beauté à la fois douce et sauvage, bien que ce dernier trait s'exprime surtout dans ses yeux qui à quelque chose de félin. Mais ce n'est pas la raison de mon sourire. C'est plutôt le fait de voir un être de l'Origine. Les arbres avaient dit vrai. Le mensonge n'était pas dans leur nature. Elle s'avance vers moi. Lentement, comme si elle se méfiait, m'observant au fur et à mesure. Regard inquisiteur auquel je répond par un sourire fin, joyeux et amusé à la fois. Le sourire m'avait semblé être une bonne manière d'approcher les êtres intelligents bien que le résultat ne soit pas toujours bon comme le prouvait mon expérience avec le couple vampirique. Je me sentais cependant plus confiant avec une Dryade comme interlocutrice. Mais il n'y à pas que elle. Les arbres parlent aussi. Je lève la tête vers eux alors qu'ils disent comment je suis venu ici avant de plonger mon regard dans celui de la Dryade. Le regard de deux êtres de l'Origine. Nous devrions nous comprendre.

Mais passe alors en trombe l'humain qui accompagnait la Dryade. Ils semblaient tout deux avoir une certaines tendresse l'un pour l'autre bien que depuis que je sois arrivé, aucun geste autre que cette enlacement ne l'ai indiqué. Mais c'était bon signe. Pour moi car cet homme devait être un ami de l'Origine si sa compagne était une de ses créature. Pour lui car peut-être pourrait-il obtenir la communion de l'Origine dans la mort ? Cela ne c'était pas vu depuis longtemps, il serait bon que cela se reproduise. J'ignorais comment je savais cela exactement puisque je n'avais rencontré personne pour m'en parler. Une partie de mon apprentissage je suppose. L'homme est plus rapide que sa compagne et avance d'un pas décidé vers moi. Je tourne le regard vers lui alors qu'il s'adresse à moi. Je le laisse terminé mais il ne met de toute manière pas très longtemps. Ainsi fonctionnaient beaucoup d'êtres du Changement. Rapides, pressés, ne prenant pas le temps de précédés par étapes considérées une à une. Ce n'était pas forcément un défaut, parfois c'était simplement amusant. Un peu comme dans ce cas-ci.

Il à montré ses yeux et m'a demandé comment je faisais "ça". Mais qu'était "ça" ? Mes yeux ? Je cherchais un souvenir. Le souvenir d'un miroir abandonné par ses maîtres et par le temps. Un miroir qui n'avait plus connu la bonté d'un nettoyage depuis longtemps mais dont suffisamment de surface avait permit à une silhouette de se distinguer avec clarté. Une fois le souvenir revenu, je fixais celui qui s'était présenté sous le nom de Yuurei, essayant de voir ses propres yeux. Un vert sombre, un vert de feuille. Je lui souris.

- Je ne fais rien. Ainsi mes yeux m'ont été donnés, tout comme les tiens.

Mais il à parlé d'autre chose. Un maître nécromant et ses troupes ? Ce n'était pas étonnant en ces temps troublés. Mais cela expliquait que je sois apparût dans cette forêt. Me déplacer d'un arbre à un autre n'était pas dans mes attributions. Le Musicien de Delvïss m'avait envoyé ici. Il faisait la Volonté de l'Origine. Elle avait donc changée à mon propos. A cause d'Iris et Élis ? Oui c'était logique. Je devais donc les aider d'une manière ou d'une autre.

- Les arbres du Rorkhan m'ont appelés Oyan Unerii. Je te salut Yuurei, vous aussi Dame Sylve, déclarais-je en regardant Lilith. Les arbres avaient bruissé une nouvelle fois. Ils étaient anciens et avaient nombre d'histoires à contées. Beaucoup comprenaient la Dryade comme l'un des principaux personnages. Elle était ancienne elle aussi mais son esprit semblait jeune et fougueux. Une étrange association. Cela expliquerait que son compagnon soit un humain.

Yuurei s'adressa de nouveau a Oyan Unerii, toujours avec son ton enjoué, ton fort décalé avec la situation actuelle. Comme s'il ne percevais pas réellement la situation actuelle ou la nature exacte de son interlocuteur
- et bien enchanté, Oyan. Bien que je n'ai aucunes idée de comment tu as atterrit ici, je dois avouer qu'il est plutôt rare de voir un autre humain dans le coin. C'est, ma foi, fort agréable de pouvoir parler avec un des miens.

Soudainement son visage devint beaucoup plus sombre, un regard n'ayant plus rien a voir avec celui d'un enfant comme il avait pus l'avoir une minute plus tôt. Mais bien un regard sombre et triste, comme celui qu'on voit sur les guerriers ayant connu les champs de bataille. Yuurei repris la parole d'une voix calme, et légèrement mélancolique, baissant les yeux au sol.

- Comme je te disais Oyan, Cet endroit vas être assiégé. On ne sais pas exactement quand, mais il le sera bientôt. Un nécromant a décider de raser cet endroit avec ses troupes et... cette forêt n'as plus vraiment de quoi se défendre. Le gros des troupes pour la défendre se composerait de quelques satyres ne sachant pas dans quel sens tenir une épée et dont les corps feront d'excellentes recrue bien fraiches au nécromancien. Quelques nymphes qui seront encore plus facilement massacré. Des Ents persuadés que ce combat ne les concernera pas et qui sont presque impossible à convaincre. En clair nous ne sommes que deux, une Dryade dont certains des pouvoirs ont été "retiré" et moi, qui ne suis pas sur de survivre au plus faible sort du plus faible nécromant tellement leur magie est efficace sur moi.

Relevant les yeux vers son allié, Yuurei lui lançât
Tu connais donc parfaitement la situation, Oyan Unerii, que compte tu faire? Tu peux encore fuir et sauver ta vie, ou bien rester, te battre et certainement mourir ou nous suivre dans notre quête insensée de trouver et combattre ce nécromant, ce qui nous entrainera sans doute au même sort funeste.
J'ai pour intention de trouver des alliés pour le prendre à revers, marcher sur lui quand il marchera vers la forêt et le terrasser avant qu'il ne l'atteigne. C'est quasiment impossible mais, si on reste dans la forêt et comptons uniquement sur nous-même pour nous battre, nous serons vaincu et cette forêt sera rasée dans tout les cas.

Il chercha une missive dans ses affaires et la tendit a Oyan, cette missive était celle que le nécromant avait fait parvenir a la Dryade, en suicidant un de ses soldats. Et toujours sur le même ton grave, lui lançât :
- Visiblement il en veux surtout à la Dryade qui m'accompagne. S'il apprend que nous ne sommes pas dans la forêt, il nous donnera sans doute la chasse, ce qui ralentira son avancée vers ces bois. Cela dit j'ignore ou allez.
Au Stolenmark ou les chevaliers sont entrainés contre ces engeance et ou je pourrais retrouver quelques compagnons d'armes s'ils sont toujours en vie? Quérir l'aide des nains du Thalûn que je ne connais point mais dont les capacités seraient providentielles ? vers la capitale Fentaeris Ou la garde pourrai aider un des leurs? J'avoue que le stolenmark me semble la plus sage décision mais pas la plus rapide et le temps nous est compté. Fentaeris est la plus éloignée et.. je ne suis pas sur qu'ils nous aident. Pour ce qui est des nains, ils sont le plus près mais je ne sais pas s'ils viendront pour une forêt, même si les mort-vivant marcheront sans aucun doutes vers eux une fois la forêt franchie

Yuurei laissa Oyan prendre connaissance du contenu de la missive et l'observa, attendant sa réponse.

Tandis que Yuurei attendais la réponse d'Oyan, Lilith communiquais avec lui d'une manière plus... discrète. elle demandait au vent, aux arbres de répété à Oyan ce qu'elle leur disait.
Lilit lui expliqua qui était ce nécromant et pourquoi il lui en voulais à elle particulièrement ainsi qu'as cette forêt:
Ce nécromant n'était, à cette époque éloignée, qu'un simple apprenti, parcourant les terres avec son maître et leurs "hommes". Ils devaient traverser cette forêt pour marcher vers leur prochaine conquête et s'y sont arrêter pour essayer de tuer satyre et nymphes pour augmenter leurs rangs. Cela n'était pas de son gout et elle s'interposa. en ces temps elle était beaucoup plus puissante qu'actuellement, n'ayant pas encore reçut son châtiment. Et c'est sous un torrent de liane que les non-mort essayaient d'avancer. Se faisant broyer, dispersé et détruire par ces serpents végétales. Mais elle ne fut pas la seule à combattre, à cette époque le Vieux-Chêne était encore parmi eux et, sous ses ordres, les Ents lui prêtèrent main forte. Elle ne sais par quels miracle mais le vieux-chêne avait même réussit l'exploit de guider et lâcher plusieurs Ravageurs, bien que ceux-ci vivaient plus au nord en temps normal.
Surpris par une forêt nettement plus sauvage qu'elle ne le semblait de prime abord, le Nécromant vis ses troupes détruite et fut anéantit par le Vieux-Chêne. L'apprenti lui, dans sa grande lâcheté, pris la fuite mais y laissa son bras. Trophée de guerre de la Dryade qui lui fit front pour le retenir.

Aujourd'hui le nécromant s'attend à affronter les même troupes, hors, les ravageurs sont partit, Les Ents n'agissent plus car le Vieux-Chêne est mort. Cette mort, du moins elle le considère comme tel, est de par la faute de la Dryade et son châtiment, en plus de la culpabilité qu'elle ressentait, fut pris sur ses pouvoirs et son affinités avec la nature. Elle ne pouvait plus commander à la forêt comme avant.

Lilith disait la vérité à cet être de l'origine. Et elle lui confiât ses plans, loin d'être identique a ceux de Yuurei. Elle projetait simplement de le mener en sécurité loin de ces créatures qui le tueraient en un coup. Défaut dans sa cuirasse malgré son courage, les sorts des nécromant lui sont létal. Et quitte à utiliser la force, elle l'obligerait a rester loin du front a cause de cela. Elle retournerait ensuite dans la forêt combattre, tenter désespérément de rallié les Ent à sa cause et sauver sa forêt ou mourir avec elle, comme l'auraient fait n'importe quelle gardienne de la nature. Elle voyait en cet être de l'origine un support fiable, qui pourrait mener le rôdeur en sécurité et revenir l'aider. Cette autre créature façonnée par l'origine lui serait sans doute d'une grande aide. Lilith ne pensait pas que les humains qu'ils soient du stolenmark ou de Fentaeris, les nains du Thalûn ou qui que soit d'autre ne viendrais les aider pour sauver une forêt et ce, même si c'est cette même forêt qui les a sauver de la marche précédente de ce nécromant.

Je regarde à tour de rôle les deux êtres qui me parlent chacun à leurs façon. La dryade était-elle seulement douée de parole articulée ? Elle n'avait pas parlé depuis que j'étais arrivé. Du moins pas comme les humains l'entendent. Ils parlent d'alliés. D'Ent, de ravageurs et de nains. Je connaissais les nains et les ravageurs gris. Les premiers s'aventuraient parfois jusque dans la Forêt des Secrets, tentant de la traverser pour rejoindre une mystérieuse destination ou s'étant tout simplement égarés. Les premiers abusaient souvent des bienfaits de la nature et en payaient le prix, remboursant cette dette de leurs corps qui nourrirait la faune et la flore. Les seconds trouvaient en moi un guide bienveillant tant qu'il ne tentait rien contre la nature. Si ils en venait à être agressif en vers moi, je me contentais de les laisser à leurs sort. Se perdre dans la Forêt des Secrets est une bien plus terrible punition que d'être tué par ses racines. Les ravageurs gris eux s'en prenaient à la forêt et j'ai déjà dû en tué qui refusait de quitter les lieux un mais ce fût très difficile et triste. Ces créatures, bien qu'enfant du Changement, étaient bienveillantes aussi bien pour les êtres du Changement que de l'Origine. Leur fâcheuse manie à ronger plus d'arbre que de raison allait cependant à l'encontre de mes buts. Mais les Ents j'ignorais ce qu'ils étaient. Les arbres conscient étaient pour moi les Arborels. C'était le nom qu'ils s'étaient donnés. Peut-être était-ce la même chose puisque l'un d'eux semblait s'être appelé Vieux-Chêne.

Puis un morceau de parchemin m'ait tendu. Je m'en saisit et le déplie pour y découvrir des caractères marqué dans le parchemin même sans sembler pouvoir s'en décoller. Je n'avais jamais appris à lire. Les arbres ne le savaient pas, comment auraient-ils pût me l'enseigner ? Je regarde avec curiosité les caractères, essayant de leurs trouver un sens puis le rends à Yuurei tout en souriant comme on sourit à un enfant qui nous donne vient nous montré son dessin. Cela aurait aussi bien pût être des dessins qu'un langage écrit, je n'en savais rien en fait puisque j'ignorais tout du principe même de l'écriture et d'une façon de transmettre des informations qui ne soit pas orale. Pour moi le verbe écrire se limitait à l'avenir que l'Origine avait écrit pour le monde et le verbe lire n'avait d'autre sens que de lire les signes de l'Origine dans chaque chose qui nous entourait. Je regarde à tour de rôle Yuurei et Lilith puis me lève de la racine sur laquelle j'étais assis.

- Alors il me faut voir ses Ents. Les nains sont de fiers combattants pour la plupart mais ils sont aussi avides. Si vous savez quoi leurs proposer, alors nul doute que certains vous suivront. Je ne suis jamais allé dans le Stolenmark ou à Fentaeris mais deux personnes m'ont dit que ce dernier lieu avait été ravagé par la mort et que c'était tout ce que nous y trouverions. Alors quelque soit votre choix, il se détache entre Stolenmark et Thalûn. Moi je vais trouver les Ents et les appeler au combat.

Je n'avais aucun doute que des créatures de l'Origine répondrait à mon appel. Comment savoir que je me trompais peut-être ? L'Origine me guidait et si il m'avait envoyé ici, je ne pouvais échoué sans que cela ne soit sa volonté. Alors si je ne parvenais pas à convaincre les Ents, je partirais à la recherche d'autres alliés pour défendre ce lieu saint de l'Origine contre l'avancée de l'engeance mort-vivante.

Yuurei récupère la missive que le nécromant avait fait parvenir à Lilith, fronçant les sourcils en voyant la rapidité avec laquelle Oyan l'avait parcouru. Vraisemblablement il ne l'avait pas lu et yuurei se demandait pourquoi il ne c'était pas donné la peine de le lire. Son regard avait rapidement parcouru la feuille, beaucoup trop rapidement pour lire un tel psaume.
Avant même qu'il ne put poser la question, il vit l'étranger se lever et lui dire qu'il partait convaincre les Ents, ces créatures aussi ancienne que la forêt elle même et sans doute encore plus têtu qu'un nain. Et pourtant tout le monde sais à quel point les nains sont bornés. Enfin grand bien lui fasse mais ce lieu sera sans doute le plus dangereux, bien qu'il savait déjà cela.
La suite de son discours ne fut pas non plus sans intérêts. Yuurei se demandait s'il devait allez au Stolenmark ou chez les nains, voir peu être pousser jusqu'à Fentaeris, mais visiblement cet être connaissais des personnes qui avaient déjà vus ces lieux récemment, du moins beaucoup plus récemment que le rôdeur. L'information apportée par l'étranger ne fut pas vraiment une bonne nouvelle, bien qu'elle soit importante. il semblerais que le Stolenmark et Fentaeris soient déjà aux prises contre les nécromants de leur coté. Donc il lui est impossible d'aller ailleurs que sur les terres du Thalûn. Mais comment négocier avec les nains pour obtenir leur aides, lui qui ne les connais point ? Les nains sont de bon combattant mais aussi de bon marchands, peu être leur expliquer que libérer l'axe commercial Thalûn/Déméria serais pour eux plein d'avantages commerciaux. Il savait désormais ou allez mais c'est chemin faisant qu'il réfléchira sur la manière de faire pour obtenir l'accord des alliés.
"- Eh bien soit Oyan, je te remercie pour ton aide. Mais sache que les Ents ne sont pas de nature très pressés et sont plutôt bornés. Ce que tu as choisis de faire ne sera pas chose aisée. Quand à nous, puisque le StolenMark et Fentaeris ne sont plus, nous allons quérir l'aide des Nains du Thalûn".

C'est à ce moment la, comme une fatalité, que la voix de la Dryade retentie dans la forêt. Un simple mot, réfutant ce qu'il venait d'annoncer, sur le ton doux mais autoritaire qu'elle avait habituellement
"-non"

Le rôdeur se retourna en direction de sa compagne, voir avec surprise le motif de son refus. Et lilith continua de lui expliquer:
" Je ne peux pas partir avec toi, je dois rester ici aussi, pour défendre cette forêt, Ma forêt. Je connais les rites et les caprices des êtres vivants ici. Il n'est pas facile de les convaincre mais si je l'accompagne, à deux êtres issus de l'origine, nous pourrons le faire. Seul les Ents ne l'écouteront sans doute pas. Mais Il t'appartient de convaincre les nains de ton coté, car seul nous ne pourrons pas vaincre et tu le sais. Pendant ce temps je l'aiderait à convaincre les anciens de cette forêt. Désolé Yuurei mais nos routes se séparent ici."

Le rôdeur répondit simplement, mais avec de la colère dans la voix, visiblement il avait compris que la Dryade cherchais surtout à l'écarter du danger. Comme s'il était trop faible pour affronter ces engeances alors que ses années en tant que soldat de lui avaient déjà fait affronter pire créatures.
" Je ne vais pas partir sur les routes sans toi et te laisser en plein milieu du champs de bataille, lilith! Cet endroit vas être rasé si vous n'arrivez pas à convaincre les Ents et quand bien même vous y arriveriez, vous ne tiendrais pas assez longtemps pour ..."

Son discours s'arrêta net, au moment même ou la Dryade pris ses mains dans les siennes. Des mains douces et chaudes, des mains humaines. A travers, elle put sentir la tension qui planait en lui et s'approchât. Avant toute chose, il lui fallait le rassurer. Yuurei avait peur pour elle et c'est ce qui le retenait ici.
" Mon ami, ne t'inquiète pas pour moi et pars. Il ne m'arrivera rien tant que je resterais au cœur de la forêt. Les Ents protègeront cet endroit et nous serons en sécurité la bas, ne t'en fait pas."

Pendant qu'elle lui ment, elle peut sentir qu'il y a toujours cette tension, cette peur pour elle, mais qu'il abandonne. Faut d'avoir une autre solution, il vas lui obéir, certes à contre-cœur, mais au moins il sera sauf. Elle allait pouvoir se consacrer entièrement à la défense de sa forêt.
C'est au moment ou elle lui lâche les mains qu'une dernière phrase part. Venant de lui, le ton se faisant faussement rassurant.
"Tu n'as pas intérêt à mourir avant moi."

Tandis que le Rôdeur prend la route en direction des terres du Thalûn et une fois suffisamment loin pour qu'il ne l'entende pas, la Dryade se tourne vers Oyan de l'Origine et lui lance :
"Je vais t'emmener a eux. Je saurais t'aider à les convaincre de t'écouter et je serais sans doute plus utile ici a combattre que sur les routes à chercher une aide qui ne viendra pas.... Et merci encore de nous aider à défendre ces lieux."

Lilith pris le chemin vers le cœur de la forêt, guidant l'étrange étranger à travers ces bois.

» Petite balade dans la forêt [ Taeyang ]