Les Dryades

Particularités physiques :

Les dryades sont systématiquement des femmes d’une grande beauté. Cette splendeur ne vient pas seulement du fait de leurs traits harmonieux, de leurs formes appétissantes et de l’aura de sensualité qu’elle dégage. Leur symbiose avec la nature leur confère la particularité de changer de couleur de peau et de cheveux au grès des saisons. Ainsi, alors qu’en automne, elles auront un teint bruni et les cheveux cuivrés, en hiver elles seront tout de blanc vêtues, à l’exception des yeux. Elles auront ces derniers d’une couleur atypique, telle le violet, le vert sombre et l’ambre.


Particularités morales/mentales :

Comme il a été précisé précédemment, les dryades sont des êtres en osmose avec la nature, en particulier la flore issue de l’Origine. Elle respecte aussi la faune de l’Origine mais se montrent craintive pour les autres voire même haineuse pour celle du Changement. Il est donc extrêmement rare d’en voir une et encore plus rare d’en surprendre une à son insu. La seule façon de pouvoir en rencontrer une est qu’elle désire se montrer.
Cette même osmose les poussent à une agressivité monstrueuse à l’égard de ceux cherchant à détruire leur habitat. Elles useront de toute leur force et de tous les stratagèmes possibles afin de sauvegarder leur habitat. Elles semblent être particulièrement hésitante vis-à-vis des hommes, préférant les observer avant de décider quelle attitude adopter. Même un prêtre de l’Origine éprouvera des difficultés à en rencontrer une.

Particularités magiques :

Dans sa divine bonté, l’Origine leur a offert plusieurs capacités en rapport avec la nature. N’ayant aucune véritable base solide pour assurer nos propos, nous ne pouvons que nous fier à certains contes populaires. Elles possèderaient la capacité de vivre à l’intérieur des arbres et de s’y camoufler en cas de besoin. Grâce à cette même capacité, elles seraient capable de se déplacer d’arbre en arbre à la condition que les arbres soient assez vieux (nés depuis les origines). Une de leur magie les plus connue est leur capacité à parler aux plantes, on dit même que les plus puissantes sont capables de contrôler la pousse et les mouvements des plantes.


Histoire :

L’histoire de la première dryades est ancienne, très ancienne. Tellement ancienne que cette histoire est devenue une légende pour tous à l’exception des prêtres de l’Origine. Il y a très longtemps, bien avant l‘âge de l‘obscurantisme, en Déméria, une prêtresse du Divin Origine vivait dans une petite forêt près des côtes sud du continent, son nom était Meryal Sanosserim. Elle n’était que rarement visité par ses confrères originelles malgré ses connaissances des simples. Elle vivait de ce que lui offrait cette forêt, fruits juteux au printemps et en été, champignons en automne et fruit sec l’hiver. Ne prenant jamais plus que le strict nécessaire et ce que la forêt laissait tomber au sol. Elle vécu en solitaire pendant des années, aimant sa forêt et son chêne multi-centenaire, la forêt lui rendant son amour en l’abritant des vents froids et des rayons agressifs du Soleil.
Sa vie se cantonna à cela jusqu’à une incursion de soldats Hù-Béï sur la côte située près de la petite forêt. Les hùbéïs voulurent utiliser la forêt comme campement et se servir des arbres afin de préparer leur avancée. Évidemment, cela ne fut pas du goût de la prêtresse Meryal qui décida de sortir de sa retraite afin d’effectuer des opérations de sape de cet avant-poste. Elle empoisonna la nourriture des soldats, sans pour autant les tuer car elle respectait beaucoup trop la vie. Ce sabotage ne passa pas longtemps inaperçu et elle fut rapidement découverte. En représailles, les soldats se vengèrent sur la forêt qu’elle semblait tant aimer, coupant les arbres, tuant les animaux et brûlant ce qui restait. à la fin, ils utilisèrent ce qui restait de la forêt pour fabriquer un bûcher qu’ils collèrent au dernier arbre encore debout : le chêne multi-centenaire. Avant de mourir, il est dit que les derniers mots qu’elle prononça étaient : « pas toi… ». Pour les adeptes originelles, il était évident qu’elle s’adressait à l’arbre en train de brûler avec elle.
Il est dit que pour la féliciter de son amour de sa création, l’Origine lui offrit un nouveau corps, une nouvelle vie en osmose totale avec la nature qu’elle a temps aimé. Elle reprit vie en temps que dryade, nouvelle espèce que l’Origine créa afin de protéger ses premières créations encore vivantes : ces arbres majestueux et multi-centenaire. Lorsqu’elle sortie du dernier arbre en train de brûler, elle relâcha toute sa colère contre ses hommes. On dit que les racines du vieil arbre sortirent de terre pour se saisir des mortels et les enterrer vivants. Le bûcher fut éteint à grands renforts de terre fraîche et l’arbre fut sauvé de la mort qui l’attendait. Les hùbéïs ne comprirent jamais pourquoi leur avant-poste n’était plus. Pas plus qu’ils ne comprirent pourquoi un grand chêne était planté là, en partie brûlé et au milieu d’un terrain dévasté. La dryade Meryal vécut dans cette arbre longtemps, très longtemps… Et on dit qu’elle y vit toujours et que seule les plus hautes instances originelles savent où exactement.

Capacités particulières :

Aucune.

Environnement :

Leur observation étant difficile, il n’est pas aisé de le déterminer. Cependant, certains témoignages poussent à croire que aussi bien les grandes forêts que les petits bosquets peuvent être leur territoire. La seule condition à leur établissement dans une zone semble être la présence d’un très vieil arbre, si vieux que l’on pourrait croire qu’il vit depuis les origines du monde.

Croyance :

Originelle exclusivement.


Pays de localisation :

Un peu partout où il y a des forêts. Mais il sera plus aisée d’en voir une en Oridia.

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