Le port était devenu un véritable champs de bataille. Et quand on dit port, c'est véritablement le port et pas son quartier. Ce dernier n'avait pas été épargné par les combats mais les navires étaient restés relativement tranquille. Jusqu'au moment où un groupe de cavalier était arrivé droit du quartier des armes pour donner les nouveaux ordres à la capitainerie, tout droits venus du Général Asarhaddon Sennacherib. Il fallait envoyer dans le fond de l'océan tout les navires n'arborant pas la bannière Athée. Les balistes avaient alors tonné à travers tout le quartier. Les coques étaient transpercées de part en part et peu de navires avaient la prétention d'avoir un drapeau d'Athéïle sur leurs mâts ou dans leurs cale. Certains tentèrent de résister mais ils furent plus nombreux à se rendre. La flotte de guerre de Athée était parmi les plus puissante du monde bien qu'une partie demeure aux détroit d'Izzilia, il n'y avait, dans le port, pas de quoi rivaliser avec les 20 navires de guerre déjà présents.
Mais les Orignels avaient eût la bonne idée de répliquer. Après tout ces navires pouvaient avoir une utilité dans un futur proche ! Une batterie de balistes avait donc été mise en place et avait commencé à arroser les positions athées. Depuis, les échanges de tirs étaient fréquents, parfois marqués par de courtes pauses pendant lesquels ont n'entendaient que les ordres hurlés et les blessés agonisant. Parmi eux, de nombreux civils qui avaient reçu les projectiles perdus, de nombreux bâtiments détruits et aucune possibilité de s'abriter. Le Port était à présent un véritable champs de bataille et c'était dans ce dernier que les Hooligans et Jay devaient avancer.
- Ça dépends qu'est-ce que tu projettes d'attaquer. Mais mes hommes sont prêts.
Aux abords direct, il y avait une batterie d'une douzaine de balistes qui tenaient les navires athées loin du quai du port tenu par plus d'une centaine d'Originels tandis que à l'opposé une vingtaine de navires de guerre lourdement armé bombardaient la place. Les cibles ne manquaient pas pour ceux qui travaillaient pour le Changement.