Souffle dans la tempête

Souffle, Gris de rage et pouvoir, Souffle calme qui attend ses hommes, Souffle puissant qui sourit au monde et rêve en paix, Souffle … Mais un Souffle coincé dans un port par une présence posé autour de lui, une présence que Le Lynx observe à travers le bois et qu’Adam regarde du haut de son poste de pilotage.

Mais tout le monde revient et le temps est venu de déposé le butin et de s’occupé des blesser. Très vite de nombreux sont porter dans la calle où Krash fatiguer mais loin d’être mort s’occupe des hommes avec l’aide de Nadia et de Johan. Huit morts au total et les trois pillards qui ne sont pas encore revenus… Quelques paroles échangées entre Lupen et le Lynx qui rejoint les autres pour le soin des blessés, quelques mouvements sur le bateau et les marins qui s’arment. Quelques rêves laisser au hasard et un faucon qui tournoi annonçant l’arrivé des trois derniers…

Une tête de minotaure, une main et 43 pièces d’or… Plus les vingt premières sachant que les cartouches de poudres sont déjà partie en fumé. 63 pièces d’or pour un raide d’une soirée, voilà qui était plutôt bien payé, et l’entrainement n’a pas manqué si l’on peut dire. Lupen souriait, dans la cohue il avait récupéré sa pipe et l’avait à nouveau à ses lèvres de lycan. De la fumée en sortait lentement tandis que les hommes regardaient au loin légèrement énerver par l’ambiance plus que puissante. Qui trainait dans cette ville de fou, les pavé eux même semblait être tellement reput de sang et de rage qu’ils pulsaient sous la couleur de l’œil, la lune semblaient cette allier à Zoltiss ce soir pour faire coulé la mort dans la riche ville d’Athée.

La caserne du port … Ainsi soit-il…

-˝Protégez moi ce navire ! Et accessoirement essayer de parler à cette bestiole qui nous entour, c’est un foutu élémentaire d’eau … Faite gaf c’est dangereux, moi je vais parler à son patrons à par si il a quelque chose à me dire maintenant !?! Sinon, le type aux cheveux bleus est précieux, le reste peux crevée. Comprit ?
Nibiane, Nilr et Rohan avec moi on doit aller parlementer, refaite votre plein d’arme …˝

Il saute du navire et retombe sur le sol puis regarde l’eau à coter du Souffle s’attendant à ce qu’elle lui adresse la parole… Si cette dernière le ne fait pas avant que les autres n’arrive alors il partira en direction de la caserne son bateau bien armé derrière lui et prêt à en découdre avec l’homme qui voulais le garder ici bas… On n’emprise pas un pirate à terre, ou l’on est un crétin finit.

Mais l'eau semblait ne pas devoir répondre à Lupen. Ce qui avait du sens si l'on considérait que ce n'était que de l'eau. Ce qui en avait aussi si l'on connaissait les caractéristiques intellectuelles d'un élémental. Mais puisqu'il ne répondrait pas, la dernière option des pirates du Souffle Gris serait de trouver le maître de la créature. Il avait donné le lieu de rendez-vous. La caserne du port. Située à mi-chemin entre le port lui-même et le Concile des marchands, cette caserne se trouvait au centre d'une place à une distance d'une quinzaine de mètres de tout bâtiment. Le sol dans cet espace était uniquement constitué de pavé et il n'était pas rare que des marchés ou des spectacles ambulant y prennent place. Mais là il ne restait plus que des carrioles vides et quelques cadavres manifestement dépouillés de tout bien de valeur. En s'approchant d'avantage de la place forte, les pirates constateraient la présence de grandes quantités d'eau liquide mais aussi de glace sur les murs. La double porte quant à elle semblait avoir été enfoncée par un gigantesque poing car les deux battants gisaient dans la cours, marqués par une trace circulaire en leurs centre.

Ici et là gisaient des vingtaines cadavres peut-être même une ou deux centaines. Nombreux étaient ceux qui présentaient des signe de noyades ou dont des membres entiers avaient disparût avec pour seuls souvenirs de la partie manquante de leurs corps, un moignon couvert de glace. Mais il n'y avait pas suffisamment de cadavres pour que l'entière garnison se trouve là. En fait dans le fond de la cour se trouvait encore une trentaine d'hommes portant encore des uniformes de soldats athées. Mais ils se présentaient torse nus, à genoux sur les pavés tandis qu'un ange aux ailes de glace apposait sa main sur le torse de chacun d'entre eux tour à tour, laissant une empreinte glacée à chaque fois qui, d'après les cris, devait être plutôt douloureuse. Une fois son marquage terminé, il ordonna aux soldats de ramasser leurs armes et d'aller combattre au nom de l'Origine. Les hommes se levèrent avant de saluer au garde vous. Puis l'ange se tourna vers Lupen et ses compagnons. Ses yeux bleus acier rencontrèrent ceux de Lupen et ses ailes de glace battirent plusieurs fois, se défaisant de leurs étau glacé et bientôt, il fût dans les airs, côtoyant les étoiles. Cet homme était un fou armé d'un fusil. Qui prendrait le risque d'avancer torse nu dans sa ligne de mire ?

Pendant ce temps, au centre de la cour, l'eau qui se trouvait dans la caserne semblait se rapprocher autour d'un même point sans même se préoccuper des lois de la physiques. Bientôt une marre de belle taille se trouvait là et de cette étendue d'eau naquît une silhouette aqueuse qui devînt peu à peu Al'Manhir. Une fois redevenu humain, le haut-prêtre affichant toujours sa mue de dédain et de mépris déclara simplement.

- Je vois que vous avez survécu.

La caserne était belle comme cela, bon pas tout a fait au gout du vieux loup qui aimait plus le rouge que cela et qui trouvait que le sang manquais sur certaines partie mais elle était tout de même à peux prêt acceptable quand on regardais ce qu’elle était avant : Les excrément avait été recouvert par des corps et les corps par du sang, les affreuses pierres de tailles et les bout de métal avait eut aussi reçut leur dos de fluide vital tandis que le bois semblait heureux dans ses beaux marrons piqueter de sang reflétant la lune rouge… C’était même un décore plus qu’acceptable en faite.

Alors que la flaque d’eau refaisait surface Lupen lui sourit de toutes puissantes dents, mais un sourire qui pouvait presque paraitre amicales face aux rictus qu’il avait eut de nombreuses fois au part avant…

-˝Nous n’avons pas seulement survécu en faite je dirais plutôt que nous avons vécut et même que nous avons par la même occasion réduit à néant un jolie minotaure, un prêtre du changement et toute sa jolie troupe de joyeux crétin. Suivant notre lancé on c’est farcie un Naga qui semblait plutôt sur de lui, je dirais de sang royal ou un émissaire quelconque, enfin un bon crétin de serpent comme il se doit quoi. Quand on se repasse tout depuis le début, en plus de faire le massacre dont vous nous avons parlé on estime avoir le droit à un supplément … Plus au règlement d’un petit détaille :
Votre flaque d’eau nous empêche de prendre le large et ceci n’est pas tout à fait acceptable à mon gout, j’aimerais donc que ceci soit remis à l’ordre du jour sur la table des négociations. Nous avons respecté notre part du marcher en étant des plus honnête avec vous, quelques de mes hommes sont même mort pour ça il en va de soit que vous aller respecter votre close à votre tour et qu’on ne pourra médire sur les gens qui servent le dieu de la nature en disant que l’honnêteté et la droiture de leur dieu leur fait défaut.
Pour ce qui est du supplément, je pense que vingt pièces d’or de plus ainsi que l’immunité dès à présent et pour les siècles à venir comme cela avait été convenu pour mon bateau et mon équipage serais juste et droite.˝

Il sourit de plus belle en fixant tour à tour les deux prêtres.

˝A vous de me dire si j’ai bien fait de faire affaire avec vous ou non…˝

Le visage de dédain de Al'Manhir devînt instant celui d'une statue de pierre dont les traits auraient été gravés dans la haine la plus profonde. Son visage du saine couleurs de chairs était devenu livide tandis que ses yeux bleus semblaient à présent luire d'un sentiment de haine bien plus profond que ce que pourraient jamais ressentir nombre de mortel. Mais bientôt cette haine disparût pour une colère plus saine. Al'Manhir retrouva ses couleurs et plongea son regard dans celui de Lupen, comme si il pourrait percer son âme et voir la vérité. Des changeurs ? Dans cette ville ?! L'Origine avait ordonné la prise de cette cité et le Changement au même moment ?! La fourberie innée de cette entité ne cesserait jamais de prendre de court les Originels ! Il venait une fois de plus affronter l'Origine alors que ce dernier ne faisait que reprendre ce qui lui était dû mais cette fois ses troupes se briseraient contre la divine volonté comme écume sur les rochers ! Il ne fallait pas s'emporter, ses informations demandaient à être vérifiée. Il leva le regard vers le prêtre qui survolait la caserne et quelques secondes plus tard la silhouette s'illuminait légèrement. Elle restât ensuite parfaitement immobile dans les airs sans chuter pour autant et bientôt il redescendit en de lentes spirales en direction de son supérieur. Il atteint finalement les pavés et s'approcha de Al'manhir. Lorsqu'il fût assez proche, ce dernier posa deux doigts sur le front de l'ange et les deux fermèrent les yeux. Puis les yeux du haut-prêtres s'ouvrirent et il eût un sourire satisfait alors que dans son esprit il voyait encore la bure violette déchiquetée, le sang et le moignon du minotaure dépassant des débris.

- Vous dites vrai. Cela avait presque l'air de l'étonner. Pour ce qui est de mon élémental, il est bien normal qu'il vous retienne, après tout je ne voudrais pas voir nos nouveaux amis s'éloigner si vite. Et j'ai pensé que vous préféreriez cela plutôt que je n'envoie votre navire par le fond, sût été indélicat et probablement auriez vous refusez de traitez avec nous par la suite. Et puis j'avais besoin que vous reveniez au plus vite et non pas que vous vous contentiez de ce que je vous avais déjà donné.

Al'Manhir marqua une pause alors qu'il faisait un signe à l'ange qui s'envola à nouveau, décrivant des cercles autour de la caserne. Se tournant à nouveau vers Lupen, toute trace de satisfaction effacée de son visage, ne laissant que le dédain, il fit un geste du bras en direction du sol et une flaque d'eau qui se trouvait encore commença à s'agiter de remous. Bientôt s'en échappa à coffret très semblable au premier qui avait été donné aux pirates du Souffle Gris. A l'intérieur, un contenu tout aussi semblable.

- Vous avez eût raison de faire affaire avec moi Lupen Z'en Rahar. Mais nos affaires sont loin d'être terminées. Cette ville doit encore être entièrement prise pour que je puisse vous accorder le droit de mouillage et cette immunité. Pour l'instant vous n'êtes aux yeux du Culte guère plus que des mercenaires. Des mercenaires compétents mais mercenaires néanmoins. Si vous avez trouvez ces changeurs là où je vous ait envoyé, cela devait être la volonté de l'Origine que vous les écrasiez ainsi. Ils doivent avoir d'autres hommes dans la ville ce qui expliquerait les incendies du quartier des armes. Renseignez-vous sur leurs nombre et écrasez les, accompagnez comme vous l'êtes pas la volonté de l'Origine je n'ai aucun doute sur votre victoire.

La terrible colère de Al'Manhir n'était plus visible mais apparemment pas éteinte. Il l'éteindrait dans le sang versé de ses ennemis.

Le vieux loup sourit au coffre et le prend dans une main avant de le lancer à Rohan. Le simple fait de le soupeser et d’écouter le bruit lui avait permis de savoir que la somme y était à peux prêt et que tout ce qu’il demandait avait pour le moment été accepté… Sauf quelques petits détailles.

-˝Le droite de mouillage dans la ville faisait partie du précédent contrat que vous aviez accepté … Petit deux notre bateau devait être épargné et cela faisait partie du contrat hors vous semblé l’avoir accidentellement oublié … La menace est une action contre nous vous le savez aussi bien que moi donc je vous demanderais d’employer votre ami contre autre chose que nous. Ensuite et je dirais plutôt enfin je l’espère, cela fait quarante pièces d’or : J’ai la vague impression que nous n’avons trouvé aucune subvention pour nos morts et nos blesser et encore moi pour avoir massacré ses crétins du changement. La question est donc, vous réévaluer notre contrat ou vous suivez l’actuelle en nous laissant partir car comme vous l’avez dit j’ai bien fait de passer un accord avec vous et vous êtes un honnête homme mais soyons franc nous avons eut beaucoup de dommage pour repartir à l’assaut d’une caserne avec pour seule avantage une pseudo promesse déjà abordé au premier contrat et aucun avantage dut au dépassement de celui que nous avons accomplie pour vous…
J’ai tout mon temps pour négocier, je pourrais y passer la nuit même si il le faut, mais vous non si j’ai bien comprit, le temps est une donnée qu’il vous faut abordée avec parcimonie …
Pour faire simple je vous propose le remboursement de notre dépassement, vous faite usage de votre magie pour soigner nos blesser et rendre ses forces à notre Shaman autant que vous envoyer votre ange nous aider à percer cette caserne car aucun de nous ne vole et avec Sham seul il ne sera pas obligatoirement facile de rentrer dans celle-ci si ils s’y sont réfugier. Vous rajouter quatre pièces d’or par homme mort de notre coté et si nous menons à bien la mission suivante qui est de s’occupé des changistes de la caserne avec votre ange, l’immunité. A cette instant la discutions est close … Sinon je vous laisse proposé vos termes.˝

Les dents du vieux loup apparaissent entre ses puissantes babines et il regarde l’homme qui lui fait face. Le temps n’est plus à ça pour les deux, il se sait mais personne ne le privera des plaisirs d’une bonne négociation et surtout quand il a l’avantage d’être quelqu’un d’efficace … Surtout lorsqu’il s’agit de tuer sans distinction aucune ! Ou alors que la distinction est assez maigre pour être casé en temps que gens autre que les allier…

Décidément il aimait bien cette ville.

C'était ennuyeux de traiter ainsi avec une créature du changement. Loin d'être idiot le lycan mais cela paraissait futile à Al'Manhir. Après tout, viendrait un jour où renaîtrait le Paradis Originel et alors les créatures seraient balayées comme des moucherons par la main d'un géant. Pourquoi alors cet insignifiant capitaine pirate continuait-il de négocier ? Il devait ignorer son destin. Ou bien niait-il l'évidence ? Peut-être un subtil mélange entre les deux. Telles étaient les créatures du changement, incapables de faire la part des choses, toujours versées dans tout un tas d'avis et de pensées divergentes, contradictoires. Mais pour l'heure il devait satisfaire les envies de cet individu pour en faire un allié. C'était une autre chose amusante chez les créatures du changement, il était tellement aisé de les faire se monter les unes contres les autres. Quelques pièces d'or par ici, quelques gouttes de sang par là, un murmure dans la bonne oreille et tout était réglé. Pas besoin de dégainer son épée car les créatures du Changement avaient déjà commencé à s'entre-tuer.

- J'ai accepté le droit de mouillage mais il existe encore des personnes capable de vous reprendre ce droit. Les mêmes changeurs qui prennent actuellement le quartier des armes ainsi que les troupes athées. Je ne peux vous offrir ce que je n'ai pas. Pour l'instant l'emprise du Culte sur le port lui même est purement hypothétique. Votre navire quant à lui, je ne vois pas de quoi se plaindre. J'ai respecté ma part du contrat, il est entier, je vous est déjà dit que je ne voulais de toute façon pas le couler. Je ne menace personne ici, je me contente de vous inciter à me revenir au plus vite. Mais rassurer vous, le Souffle Gris parcourra bientôt les eaux turquoise du Sud Izzilien.

Une pause. Et pendant ce temps dans le ciel, le prêtre ailé pique en direction du sud. Il pique et un mouvement indique qu'il prend sa masse en main. Il disparaît du champ de vision de tous et un puissant cri de douleur se fait entendre mais il se tait rapidement, comme interrompu. La silhouette remonte dans le ciel et retourne à proximité de ce maître, ne volant qu'à hauteur des murs, laissant le sang et les morceaux d'os goutter de sa masse.

- Mon élémental à l'avantage d'être un excellent observateur et je peux déjà dire que pour ce qui est de votre shaman, c'est malheureux mais je ne peux rien faire. Il aurait pourtant été digne d'être aidé mais la magie originelle ne peut être régénérée que par l'eau de la Source du Monde. Mais que vos blessés viennent à moi, je verrais ce qui peut-être fait. L'or quant à lui, il vous attendra, ce n'est pas une difficulté. L'immunité est une autre affaire. Comme je vous l'ai dit, la ville doit être entièrement prise pour cela, le seul qui sera à même de décider de votre immunité totale aux yeux du Culte, est le Très-haut prêtre ou L'Origine lui-même. Aidez nos troupes à prendre la ville toute entière et ce sera chose faite. Bien entendu, une rémunération sonnante et trébuchante sera à la mesure de votre victoire.

Comme si il y avait été invité. Le Prêtre angélique se posa aux côtés de son maître et s'inclina légèrement afin de saluer Lupen. Puis il s'avança d'un pas. Nul besoin de parole, il le suivrait car telle était la volonté de l'Origine et d'AlMahnir.

Il regarde l’un puis l’autre, son regard revient vers l’ange… Quelques instants de plus puis retournent sur le prêtre une dernière fois, il sourit.

-˝Virer votre élémental, je veux pouvoir lever le camp quand je le souhaite quitte à ne pas recevoir plus de sous, si j’ai les troupes d’athée en plus sur le dos je veux être prêt et pas un simple crétin là pour se faire tabasser parce que soyons franc j’ai pas vue vos troupes moi… Donc on passe par mon bateau et je repars à l’assaut avec votre ami et quelques de mes troupes, si je décide de me barré avec ce que j’ai accompli vous ne tenterez rien contre nous et vous n’aurez aucune rancœur car il faut pardonner au pauvres crétin qui savent ce que veux dire le combat.
Si ça vous vas pas c’est le prix quand même j’ai déjà fait plus que la part de mon taf pour vous le rappeler a partir de ce moment là il devient impolie de vous foutre de ma gueule car je suis ce que vous appeler une créature du changement.˝

Sans plus en demander il se retourne et se dirige vers le bateau avec ses hommes et l’ange d’un pas puissant et marquer par le cliquetis des griffes sur le pavé meurtrit par les combat le sang et la mort qu’Athée porte en elle en cette instant de douleur.

…

Le temps est cours où il arrive au bateau et commence à hurler des ordres :

˝On se reprépare et on me détache six hommes de plus les gas. Ensuite nous on ne se bougera que lorsque notre beau Souffle sera libre parce que je suis un vieux chieur et un fou … Donc maintenant …˝

Le vieux loup se penche vers l’eau avec calme.

˝Tu dégage spèce de flaque …˝

Il attend que l’un de ses hommes lui confirme sa disparition, que le Lynx lui fasse savoir qu’ils étaient en paix, que tout reprenne son ordre car ce genre de truc était fait pour se battre et non pour garder un bateau aussi classe que le siens.

Pendant un instant dans l'eau, deux orbes lumineuses apparaissent comme des yeux qui fixerais Lupen sans jamais cligner. Puis Krash pourrait sentir comme un infime courant magique qui se déplace non loin. Sous le Souffle gris, les vagues s'agitent. Un petit tourbillon se forme entre le navire et le quai. Ce tourbillon grandit, grandit de plus en plus sans jamais grossir. Bientôt une fine colonne d'eau et d'écume s'élève à hauteur du bastingage sans ce soucier de ce qui l'entoure, arrosant tout les protagonistes présents. Puis, la colonne explosa, projetant de l'eau en tout sens mais sans provoquer le moindre dommage autre qu'une éventuelle odeur de chien mouillé. Une grande quantité d'eau se trouvait sur le quai et de la flaque qui s'en était formé s'échappa bientôt Al'Manhir, de la même façon qu'il l'avait toujours fait mais cette fois il ne devenait pas humain, restant la silhouette aqueuse qu'il était toujours au préalable. Cependant, une orbe bleu tournait autour de lui. Il n'accorda qu'un vague regard dédaigneux aux membres d'équipages autour de lui et d'un geste de la main, il libéra l'énergie que contenait son orbe et celle-ci se dirigea droit vers les souffrants du navire, guérissant leurs plaies en ne laissant qu'un souvenir rose hormis Klor qui serait marqué à vie par les pièces bien que celle-ci eurent été dissoutes dans l'eau, il resterait la marque d'une douzaine de cratères.

Mais lorsque l'énergie aqueuse s'approcha du lycan, elle commença à bouillir et se figea à quelques centimètres de sa peau. Le Al'Manhir d'eau semblait avoir plus de mal encore à afficher une expression sur son visage que la version humaine et il ne sembla pas réagir tout de suite. D'un geste de la main, il rappela l'eau vers lui et déclara d'une voix qui déformée, comme si il essayait de parler sous l'eau. A moins qu'il ne le fasse vraiment.

- Je ne peux rien pour vos plaies. Vous êtes tout simplement l'essence même du changement de part votre condition de Lycan.

Puis la silhouette explosa en même temps que l'orbe disparaissait. Seuls restaient de l'eau et l'ange de glace. Ce dernier attendait, apparemment impassible ou incapable d'émotion visible. Puis, le souffle gris sembla se libérer, son corps obéissant à nouveaux aux impulsions des vagues. Le Lynx et Krash sentirait alors le départ de l'élémental.

Raclement des griffes sur le sol, mouvement lorsque l’eau s’approche et un sourire carnassier à celle-ci qui se ce met à bouillir devant lui comme si ça seule présence pouvais l’affecter. Un nouveau sourire au tas d’eau lorsqu’il déclare qu’il ne peut rien pour lui et que c’est un incompétent car la seul chose qui l’est sépare est une nature de religion que Lupen n’a jamais approuvé… Puis le pelage gris légèrement mouiller se retourne vers son navire et sourit à ceux qui en sortent à nouveau prêt au combat. Il est temps d’aller s’amusé ici bas.

-˝Même consigne que la dernière fois les gamins ! On va ce faire un massacre ! Krash occupe toi de m’enfumé mon bateau histoire que ce machin ne revienne pas, les autres je veux la même équipe moins les morts plus quelques vivants. Toujours prêt à recueillir cheveux bleu et à crever la crétine qui n’a rien d’une pirate, on tire à vue sur tout ce qui semble dangereux, je sais où est la barque de rappelle donc si il faut que vous bouger n’hésitez pas et faite moi plaisir de gagner les pièces qu’il y a à gagner !
Que le Souffle soit notre, Nous somme un !˝

Lentement l’équipage du navire se mit en branle, toujours plus puissant, toujours plus rageur et mortel comme si personne ne pouvais vraiment s’opposer à eux. C’était d’autant plus vrai depuis que l’ange avec eux portait la magie qu’il n’avait pas. Il lui faudrait un vrai magicien apte à affronter toute ses choses, il contait un peux sur Ryu mai il avait semble-t-il un autre destin que celui de le suivre dans cette danse de mort pour l’instant… Il se prit à espéré que le louveteau allais bien… Et sourit de plus belle de son sourire mortel.

Sur le chemin de la caserne ils massacrèrent sans la moindre de pitié une bande de mort vivant mal armé et les blessures du loup se refermant lentement sous ses pats ils arrivèrent à la caserne, et quelle caserne non ?

Lupen se tourna vers son nouvel ami l’oiseau alors que Zhrey faisait déjà son tour pour les renseignements …

˝A ton tour de nous montrer ce que tu sais faire, de nous renseigner et de nous apprendre ta danse l’ami … J’espère qu’on ne t’a pas prit avec nous pour rien sinon ton chef risque de pas être contant. Je veux savoir combien de personne, si tu peux faire pété la porte d’entrée, si des gens se dirige vers nous, quelle est l’armement et la puissance des gens aux alentours … J’attends ton rapport avec impatience.
Klor trouve moi de quoi faire un grand bellier pour nous trois avec Johan, les autres, de quoi faire des boucliers, des planches de bois ensemble suffirons mais si vous avez du métal c’est mieux ! Oubliez pas de rester planquer …˝

L'ange à l'air d'être fermé au monde qui l'entoure. Il donne une sensation semblable au comportement qu'il à l'égard de la troupe, indifférent, il suit de loin et fait ce qu'il à a faire. Lorsqu'ils avaient affrontés les morts-vivants, il en avait balayés plusieurs, les réduisant à l'état de poussières d'un coup de masse mais ne faisait pas d'excès de zèle. De même, lorsque Lupen lui adressa la parole, il le regarda sans montrer d'émotion particulière. Un seul hochement de tête permit de faire savoir qu'il avait bien entendu et apriori bien compris. Il battit des ailes et s'envola vers la voute étoilée, presque suffisamment haut pour qu'il soit possible de le confondre avec l'une des scintillantes lueurs nocturnes. Et alors qu'il surplombait la cité, des nuages vinrent rapidement, porté par de puissants vents venant du sud et du nord à la fois. Lorsque les deux masses de nuages se rencontrèrent, il y eût un éclair et commença à tomber quelques froides gouttes de pluies. Progressivement, les gouttes de pluies devinrent neige fondue puis neige qui collait sous les bottes. L'hiver était arrivé pour Athéïle.

Et en même temps que la neige, l'ange redescendit. Ne se posant pas complètement, il continuait de battre doucement des ailes afin de maintenir ses pieds à un demi-mètre de hauteur. D'un signe de la tête il désigna la direction de la caserne.

- 250 ou 300 hommes. Troupe de cent-cinquante soldats athées convertit à la cause originelle se dirigent depuis le nord vers nous. Soldats à armement basiques, pas de magie apparente. Pour la porte, je peux peut-être aidé mais pourrais rien faire tout seul.

Il avait parler d'un ton le plus parfaitement neutre et monotone. Difficile de savoir ce que lui-même en pensait mais quelque chose avait changé depuis qu'il était redescendu. Maintenant que la neige tombait, on pouvait distinguer une longue cicatrice brune et lisse sur son torse à hauteur des épaules. La ligne se poursuivait sur les ailes mais était presque invisible. Pourquoi Lupen ou un autre ne l'avait-il pas vue avant ? Mais qu'ils s'interrogent à ce sujet ou non, ils apercevraient bientôt les soldats s'approcher d'eux. Ils s'arrêtèrent lorsqu'ils virent l'ange et bien que leurs regards se remplit de peur à cette vision, ils saluèrent au garde à vous. Ce à quoi l'ange répondit par un salut militaire semblable avant de murmurer :

- Rompez. Les soldats se rompirent. A présent, ils attendaient les ordres.

Le loup regarde à droite puis à gauche et sourit enfin en voyant ces hommes revenir avec tout ce qu’il leur avait demandé… Mais les paroles de l’ange ne le réjouir pas des masses. Soyons franc prendre une place forte qu’on ne connaît pas sur le bout des griffes avec moins d’homme qu’il n’y en a pour défendre c’est du suicide pur et simple alors il regarde les hommes arrivé au pas et se retourne vers l’ange avec un grand sourire carnassier retrouver.

-˝Si vous m’assuré être capable de réduire le nombre à 150 j’y vais sinon je ne prends pas une place forte comme celle là avec moi d’homme et encore moins avec des hommes inaptes à ce battre correctement la peur c’est de la M*rde, c’est bon pour les ennemies mais chez les alliés ça fait que des suicides. La balle est dans votre camps gamin et vue que vous avez une belle balafre je ne sais pas si votre dieu est vraiment assez avec vous pour prendre toute cette citée …˝

Il se retourne vers les hommes de son visage puissant et parle avec un calme impossible à concevoir sous ce regard de colère et de folie.

˝Le temps qu’on parle avec le gamin surveiller moi les environs sans vous faire voir, ou si allumé des torches à certain endroit, le but est de leur faire croire que plus de milles ennemies sont la prêt à les attaquer ou que des civiles cours de partout il n’est pas question qu’il ne pisse pas dans la froque tout aussi armé qu’il sont et fort de leur puissance. Vous avez même le droit de vous faire plaisir avec des cries affreux, de torturé des civiles alentour et si vous faite ça prenez leur tête ça fera un bon trophée à leur balancer, surtout celle des femmes blondes !
Aller au boulot les gas !˝

Son regard revient vers l’ange et il marmonne :

˝Mon suicide est très très cher et ce n’est plus une simple immunité que je négocie la pour la prise de cette caserne mais bien un payement en plus de celle-ci car si des plaies apparaissent sur vous pendant le combat nous allons avoir autre chose à faire que nous amusé gaiment à jouer les crétins … Prendre un port n’est pas facile avec un seul bateau, prendre un autre bateau est toujours difficile mais … Prendre une caserne pleine d’homme entrainé est encore plus dure alors maintenant raconter moi ce que vous avez à me dire car bientôt les cries des civiles hurlant pour de l’aide partout dans la ville vont se faire entendre et la débandade des soldats ne nous aidera pas. Par la peur, pour la peur et la folie, c’est la seule technique que je vois possible dans cette danse …
Je vous écoute …˝

L'ange hausse un sourcil. En fait, il avait du mal à comprendre pourquoi Lupen tenait tant à attaquer cette caserne. Leurs objectifs n'était-il pas les changeurs du quartier des armes ? Ils avaient certes massacré un groupe de squelette, abominable œuvre du changement sans le moindre doute possible, mais pourquoi attaquer ce fort ? Le plus simple serait probablement de demander à Lupen lui-même. Mais ce dernier était quelque peu fou à ce qu'on disait et de ce qu'il avait pût voir. Cependant, il avait déjà frôlé la mort et avait été sauvé par Al'Manhir. Il devait avoir foi en son Dieu et en son maître.

- Tes idées tactiques sont bonne Lupen mais je n'en vois pas l'intérêt. Bien que la prise totale de la ville soit nécessaire pour que Al'Manhir t'accordes ce que tu réclames, il t'a demandé d'aller affronter les changeurs et pas de prendre les casernes des athées, cela aurait été de toute manière idiot en prenant en compte les effectifs de ton équipage et les pertes qu'il à déjà subit. Quant à ses hommes, ils sont motivés non pas par la peur, mais par leurs toute nouvelle foi en l'Origine que j'ai moi-même gravée en leurs cœur.

Désignant l'un des soldats, il lui fit signe de retirer son armure. Ce dernier s'exécuta après une seconde d'hésitation et se trouva bientôt torse nu malgré l'air froid et la neige qui tombait. Là, tous pourrait voir la marque d'une main noire sur le pectoral droit de l'homme. La marque scintille légèrement, comme si elle était couverte d'une légère couche de glace. La marque apposée par une main qui tenait une masse. Une fois que tous on bien vu, il fait signe au soldat de se rhabiller.

- Ces soldats ont la foi imprimée dans leurs chair même et ils mourraient si ils venaient à en douter un seul instant. Alors que fait-on Lupen Z'en Rahar ? Va-t-on éliminé les changeurs du quartier des armes ou détruire chaque casernes sur notre chemin ?

Dans les rues adjacentes, les hommes de Lupen s'exécutaient et allumaient des torches, faisaient résonner les bruits d'une bataille qui n'existerait que dans l'imagination des soldats athées et des cris de douleurs s'élevaient mais ceux là n'étaient pas pousser par des membres d'équipage et semblaient bien réels même pour ceux qui avaient vent de la tactique employées.

Hum, le piaf avait peux être raison, ça ne servait à rien de prendre cette caserne … Mais il y avait deux choses à mettre dans la balance, premièrement : faire peur aux athée était bon pour le moral des trompes et la baisse du moral des crétins planquer qui devait commencer à claquer des dents dans leur joyeux bout de bois et de foutu pierre qui ne prend pas feu comme ça … Petit deux, bordel ce pavé avait bigrement soif alors faire couler un peux de sang dans le coin qui s’appelais le quartier des armes : C’est du bon cœur même ! Après quelques secondes Zhrey revint et en un crie puissant il rassembla les hommes :

Ce n’est pas pour autant que les crie de douleur ne cessaient car lorsque quelqu’un est physiquement et au sens premier du terme accrocher par la peau du dos il crie bien longtemps avant d’enfin fermer sa vilaine bouche pleine de sang et c’est pareille pour la femme avec un clou dans la main et le garçon qui la voit coincé car le clou et trop grand et que ses ongles écorchent sa main meurtrie alors qu’elle hurle de douleur et de peur de rester là toute sa vie dans les entrailles de son mari qui avait eut la bonne idée de vouloir la défendre … Ce qui est bien dommage vue que lui ne pourrais plus crier …

Lupen prit donc la parole dans cette bien heureuse situation :

-˝Les gas on a des gens plus drôle pour s’amusé, on va libérer les Athée tout en laissant ceux-ci crever de peur dans leur caserne ! On a au loin un groupe de crétin qui doit être en train de ce battre contre un caserne si j’en crois le lieu dont crie Zhrey. On va donc pouvoir s’amusé et accessoirement tu pourras convertir des copains si on arrive à tant mon petit piaf.
A, les amis, on ne part pas sans laisser un souvenir aux gens qui sont là, allumé moi un joli petit feu avec vos torche, rapidement et sans prendre de risque et … Laisser crever ceux qui souffre on a un peux de chemin a faire et un massacre encore plus marrant pour nourrir le pavé du sang de crétin de violet !˝

Alors il se remet en marche en faisant à lui seul du bruit pour cents hommes car entre ses griffes et son sourire il n’y avait aucun souci pour faire peur … D’ailleurs il adorait ça presque autant que Klor qui complétait le régiment à coter de Lupen…

Alors qu’ils s’éloignaient ils cessèrent le bruit et se préparèrent à l’asseau des crétins mais avant il avait quelques mots à dire à l’angelot :

˝Tu vois gamin … Il y a un truc important : Moi je suis fou et j’aime massacrer, toi tu te fais plaisir on convertissant des gens … On pourrait presque s’entendre, sache juste que je viens de mettre une bombe dans cette caserne qui explosera surement et pourra même aller jusqu’à la guerre civile, rien n’est plus dangereux qu’un homme qui a peur !˝

Il sourit et repasse vers la première ligne pour observer la scène à couvert.

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