Direction Déméria

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Karvin montait fièrement sa jument baie qui avançait au trot. Alors qu'il allait partir du château, l'ancien Coupe avait appris les récents évènements, à Déméria, et il avait donc décidé de se rendre la-bas. Le Chevalier n'avait quitté le château du Stolenmark que depuis peu et déjà l'odeur alléchante de la liberté l'attirait. C'était exactement la même sensation énivrante qu'il ressenti lorsqu'il voyageait auprès de son maître en tant qu'Ecuyer. L'homme et la bête avançaient dans un grand champ de blé et lorsque Karvin posa son regard métallique sur les futurs aliments, l'ancien Coupe se dit que la récolte ne tarderait plus. Le soleil était déjà haut dans le ciel, la chaleur n'était ni trop douce ni trop élevé et ils étaient en plein printemps, l'ancien Coupe se dit alors qu'il pourrait dormir sans couverture et à la belle étoile sans risquer d'attraper une pneumonie. Quelle belle vie il avait ! Sur sa jument, le Chevalier se perdit dans ses lointain souvenirs : il se remémora son enfance, la perte de ses parents adoptifs, son apprentissage d'Ecuyer, son adoubation, ses duels en tant que Coupe. Et dire que tout ceci l'avait mené là, à désirer voyager et d'aller voir l'état actuel des choses à Déméria. Il sourit. Pendant que le soleil se tenait à l'horizon, Karvin descendit de selle, pris ses affaires, les disposa par-terre et alla attacher sa jument à un arbre avant de se coucher pour dormir, ses armes à côté de lui. Ce soir-là, le firmament était magnifique : les étoiles brillaient d'une force surprenante et la lune jetait sa lueur blafarde sur toute la prairie. L'ancien coupe s'endormit ainsi, gardant une image mentale représentant le ciel dans sa tête. Des sabots claquaient, le sol était martelé et à tout ceci se rejouta un désagréable bruit de machouille.

- Mais qu'est ce qui se passe...

Karvin se releva, à moitié endormit et les paupières lourdes. Alors qu'il prenait son temps pour se réveiller, tel un inconscient, Sa jument partit, galopant et fuyant. En entendant ce bruit de course, l'ancien Coupe fut soudainement alerté. Ses paupières maintenant grandes ouvertes contemplèrent un spectacle curieux : l'herbe était applatit sur le sol et la terre qui l'accompagnait était toute retourné Mais ce qui choqua le plus Karvin, ce fut la corde avec laquelle il avait attaché son animal : elle était mordue de toute part et elle avait finie par cédée sous les coups de machoires d'une jument drôlement excitée. Sa jument. Le Chevalier en resta bouche bée. Il rengea ses affaires très lentement, luttant contre la fureur. Une fois cette tâche finie, Karvin décida de continuer son chemin et lorsque l'occasion se présentera, il achètera un cheval ou prendra un moyen de transport. Des heures passèrent, l'ancien Coupe marchaient toujours, mais soudainement, une cariole allant dans la même direction que lui se présenta à lui. Le vieil homme qui la conduisait lui parla d'une voix rauque.

- Hey p'tit minot, b'soin d'un coup d'main ?

- Oui, ce serait sympa de votre part.

- Pas d'blèm, j'ai vu qu'tu voyageait dans la même direction qu'nous, monte à l'arrière et dit moi quand tu voudras déscendre.

- Merci beaucoup, vous êtes vraiment trop aimable.

Lorsque Karvin monta à l'arrière, ses idées s'envolèrent : il ne s'était pas attendu du tout à ce qu'il voyait là. Il posa ses affaires sur le sol.

- Bonjour.

Dans la calèche il y avait deux personnes, un couple assit cote à cote, les deux souriait jusqu’à ce qu’il entre et qu’il puisse vraiment les détaillé. A cet instant précis il fut traversé par le regard de l’homme.

Il semblait d’un calme exemplaire et seul son regard jaugeant l’homme répondit au bonjour du chevalier. Il avait tout d’un chevalier quand à lui, de la musculature à l’épée qui pendait à son coter. Une petite arbalète de poing pendant à sa jambe contrastait cependant avec cette image de grand noble. Mais pourquoi la main d’un garde du corps aurait été dans celle de la demoiselle qui était à coter de lui ?

Le regard bas, voilé sous un masque complexe elle semblait quelque peux apeurer par ce nouveau venu qu’elle ne pouvait percevoir autrement que par l’ouï. Elle semblait bien plus aimable que son amant… Si c’était vraiment la relation qu’ils entretenaient.

Elle fut la seul à lui répondre, sa voix était quelque peux peureuse mais elle avait le mérite d’être là :

-˝Bonjour monsieur, où vous rendez-vous ?˝

La petite voie, le faible sourire, elle avait tout pour rendre amoureux un grand chevalier cherchant une demoiselle en détresse. Le souci venait principalement de son ami qui transformais la demoiselle en détresse en demoiselle des mieux surveiller au monde et sous une protection sans faille… Le jeune homme avait déjà détaillé toutes les armes du nouvelle entrant, et si il bougeait ne serais-ce qu’un simple orteil en direction de sa protéger il était prêt à l’arrêter…

Quand à la demoiselle, quand on regardait plus précisément, elle semblait tenir quelque chose entre ses main, comme une pochette de cuire. Son sac peux être, mais un petit sac…

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Karvin avait été surpris par le regard de l'homme en rentrant. Il s'était attendu à trouver la famille de l'homme qui l'avait fait monté dans la cariole, au lieu de ça, l'ancien Coupe se retrouva en face d'un homme à l'allure imposante et d'une polie et souriante jeune femme. Ce premier semblait observer tous ses faits et gestes, et Karvin savait déjà que c'était un guerier aguerri car il l'avait vu observer son matiriel de combat et qu'il avait sans doute déjà trouver une parade s'il faisait ne serait-ce qu'un geste brusque. L'homme avait une musculature impressionnanten, une épée ainsi qu'une arbalète, il était sans doute l'amant et le garde du corps de la femme qui se tenait à ses côtés. C'est alors que la voix carillonante de cette dernière retentit :

-˝Bonjour monsieur, où vous rendez-vous ?˝

Karvin ne répondit pas de suite, il commença plutôt à la détaillé : la jeune femme était magnifique, elle possédait une belle chevelure blonde ainsi qu'un masque possédant une forme compliquée. Le Chevalier en déduit qu'elle était aveugle. Il se rappela ensuite que la jeune dame lui avait posé une question.

- Pardonnez mon impolitesse ma dame. Je me rends en Déméria, il paraîtrait que la situation est catastrophique là-bas et j'aimerais me faire ma propre opinion. Laissez moi me présenter : Je me nomme Karvin Nàdùr et je suis un Chevalier du Stolenmark, humble serviteur de ce monde. Et vous, permettez moi cette curiosité, puis-je savoir comment vous vous nommez et où est-ce que vous vous rendez ?

Au fur et à mesure qu'il parlait, Karvin sentait que l'homme guettait chaqu'un de ses mouvements, et l'ancien Coupe décida d'essayer de le calmer en s'éloignant. Il s'assit donc sur la banquette opposée, ses affaires sous ses pieds, attendant la réponse de ces acceuillantes personnes.

PS : Désolé Krog, je n'ai pas pu répondre, j'étais malade pour la rentrée des cours... -_-

Avant que la jeune femme n’ai put répondre l’homme avait sortie son couteau et était retourné à son ancienne occupation, lâchant la main de la belle demoiselle qui était à ses coter. Mais que sculptait-il dans le bois ? Au premier coup d’œil c’était bien dure à reconnaitre car la chose prenait forme que petit à petit … Mais si l’on observerait on pouvait voir un buste apparaitre tranquillement entre ses mains précises… Ses muscles fins jouaient tranquillement révélant une position qui n’était plus à prouvé. S’il avait été chevalier il aurait été coupe, par sa précision et par sa musculature, ou bouclier et livre par son regard. Et ce fut lui qui répondit cette fois.

Dans sa voie il n’y avait rien d’autre que le charisme des coupes, un homme qui parlais calmement et qui n’avais aucunement la peur que la demoiselle qui l’accompagnait pouvait ressentir. Il était des plus calme mais il y avait autre chose, comme une puissance, comme si sous ses aires de guerrier cet homme sans grande beauté avait été politique :

-˝Je suis Alrène Larmane et voilà Neyna, ma sœur. Nous somme d’humble voyageurs et nous nous dirigeons vers Fenthaéris aussi. Le faite est que nous descendrons avant, ce n’est pas un bon endroit pour amener ma petite sœur avec sa tare. C’est bien dommage car elle attache à cette ville une grande importance. J’espère que l’équilibre y retombera bientôt mais je ne me fait plus de souci pour cela, enfin, moi qu’avant… Il y a un camp militaire entre nous et Fenthaéris, nous descendrons juste avant ce dernier : le cordon de soldat devrait nous tenir en paix de ce dernier. Nous avons de la famille et des choses à faire là bas mais je crois que cela attendra.
Et vous ? Que comptez-vous y faire ? Vous illustré dans des fait glorieux comme voudrais le faire tout chevalier assez stupide pour voir si il est capable d’y mourir tout en renforçant involontairement le chaos qui y règne déjà ? Ou avez-vous des vrais projets ? … ˝

Sa sœur ? Il ne ressemblait pas tant que cela, encore que … En tout cas elle ait besoin d’un appui et il semble bien que c’était cet homme. Un puissant appui en tout cas. Il semblait d’ailleurs tout à fait apte à ce battre en duel quand la calèche s’arrêterais … Il avait vraiment l’air d’un ancien chevalier.

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La voix de l'homme surpris Karvin mais ne le laissa pas paraître. Les propos de l'homme nommé Alrène surprirent l'ancien Coupe :

-˝Je suis Alrène Larmane et voilà Neyna, ma sœur. Nous somme d’humble voyageurs et nous nous dirigeons vers Fenthaéris aussi. Le faite est que nous descendrons avant, ce n’est pas un bon endroit pour amener ma petite sœur avec sa tare. C’est bien dommage car elle attache à cette ville une grande importance. J’espère que l’équilibre y retombera bientôt mais je ne me fait plus de souci pour cela, enfin, moi qu’avant… Il y a un camp militaire entre nous et Fenthaéris, nous descendrons juste avant ce dernier : le cordon de soldat devrait nous tenir en paix de ce dernier. Nous avons de la famille et des choses à faire là bas mais je crois que cela attendra.
Et vous ? Que comptez-vous y faire ? Vous illustré dans des fait glorieux comme voudrais le faire tout chevalier assez stupide pour voir si il est capable d’y mourir tout en renforçant involontairement le chaos qui y règne déjà ? Ou avez-vous des vrais projets ? … ˝

Ces deux jeunes gens étaient donc frère et soeur ? Pourtant, ils ne se ressemblaient point ! L'homme aurait pû être un Coupe, tandis que la femme avait tout d'une noble parfaite. De plus, la façon d'être de l'homme était si différente de celle de la jeune dame et sa façon de parler des Chevaliers laissait penser qu'il avait eu un contact avec eux. Ces deux adultes étaient spécials. C'est surtout la définition de certains Chevaliers qu'avait donné Alrène qui attisa la curiosité de Karvin. Que dequestion qu'avait énnoncé le supposé voyageur.

- Moi ? Je compte m'y rendre afin d'observer la situation, comme je vous l'ai dit précédemment. Je me ferais discret et je retiendrais toutes les informations que je peux retenir. Lorsque j'aurais fait ceci, peut-être irais-je voir mon supérieur afin de lui annoncer mais découvertes, du moins, si j'en ai à ce moment là. Oui, vous avez raison, le chaos y règne déjà, mais je ne cherche pas à agraver la situation et je ne suis pas tellement à la recherche de gloire, je dirais plutôt de liberté, oui c'est ça : je désire améliorer ce que je peux amélioré. J'ai entendu parler du Tarot, un groupe, ou plutôt une sorte de famille dont le but est d'empêcher le chaos de régner. Moi, je pense qu'il serait bien, en effet, de détruire ce même chaos, de faire régner l'ordre mais pas non plus d'opresser les habitants de ce monde et de leur laisser le minimum de liberté qu'ils mérite. Voilà exactement ce que j'aimerais faire : mais je ne peux pas. Pourquoi ? Je ne suis qu'un Chevalier. Je n'ai pas le droit de rêver, mais seulement l'obligation d'obéir. Et si je reste dans cet Ordre, c'est surtout que en faisant ceci, je sert ce monde un peu plus à chaque jour qui passe. Au fait, il y a une petite question qui me hante : votre façon de parler des Chevaliers laisse penser que vous avez eu un contact avec ces derniers, ai-je raison ?

Karvin observa la pièce de bois informe que l'homme tenait dans ses mains, mais il resta surtout attentif à ce que pourrait dire Alrène, même s'il espèrait que la jeune femme prénommée Neyna se mêle à cette conversation. Karvin ne savait pas pourquoi.

Il sourit, regarda sa sculpture et attaqua un peux plus au couteau. Un cran, précis, un coupeau de bois qui saute et rejoint le sol, une avancer, un visage qui se dessine un peux plus… Le visage tire vers l’elfique, les traits sont fins … La sculpture avance tranquillement. A coter de lui, la demoiselle semble s’être endormi les mains agrippés à sa petite sacoche de cuire. Elle rêve d’un sommeil quelque peux agiter et très vite sa tête tombe sur l’épaule de son frère qui la garde, juste là, il continu à sculpté en vaillant à son assise… Sa petite sœur est bien.

-˝Tu fais partie de ses gens qui croient à ses racontars sur le Tarot. Vous n’êtes pas bien nombreux gamins… Les histoires de vieux ne donnent pas grand-chose la plus part du temps et ce n’est pas elles qui m’on permit d’être ce que je suis maintenant. Et ce que je suis c’est la liberté. J’ai été chevalier de coupe, puis j’ai décidé de vivre comme je l’entendais et non pas comme ils entendaient que je vive. Ceci répond à ta dernière question ? Toi tu a choisit de rester enchainé à ses trucs rouiller, moi j’ai choisit de vivre à ma façon et de ne plus les écouter cracher de l’acier à tout bout de champs en espérant redevenir la meilleur armée du monde : L’armée ne fait pas grand-chose.
Après, pour ton chaos, tu fais ce que tu veux, cela ne m’importe pas … Si tu aime l’ordre alors tant pi pour toi et vie à ta façon. Mais ne dis jamais que tu ne peux pas, tu peux toujours tant que tu le veux, il suffit d’avoir la volonté, le courage et d’aller jusqu’au bout. Crois en mon expérience…˝

Il sourit à sa sœur endormi… Mais les aveugles ressentent car ils ne peuvent pas voir et le bonheur est une si belle ambiance qu’elle lui sourit en retour, toujours dans son sommeil.

˝… Dis-moi, pourquoi parles-tu du Tarot ? Cela m’intrigue, ça n’a rien à voir avec ton histoire ou la notre, pourquoi le lancer là au milieu comme si c’était une sorte de salut pour tous alors que ce n’est que des racontars de taverne …˝

Il s’attaque à l’épaule de l’homme alors que son visage n’est pas tout à fait finit, L’épaule droite qui se dessine, puis vient le tour de la gauche, il attend la réponse…

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Karvin souriait. L'homme qui l'avait inquiéter il y a quelques instants avait révélé là une face de sa personnalité que l'ancien Coupe ne lui aurait jamais trouver : Alrène aimait parler, de choses sérieuses en tout. A moins qu'il ne fasse ceci pour soutirer le plus d'informations possibles du Chevalier. Peu importe, Karvin était lancé dans la conversation et cela lui plaisait, il retrouvait son esprit plein de questions d'enfant, celui qui surprenait bien des gens. Leurs propos n'étaient pas extraordinaires mais ces deux hommes ne discutaient tout de même pas de la pluie et du beau temps. L'ancien Coupe repris la parole après avoir écouté les propos de son interlocuteur.

- Moi, je crois aux racontars ? C'est tout à fait normal : j'ai été élevé par de vieilles personnes qui créaient des ragots ou qui les multipliaient. Que voulez-vous, la vie est faite ainsi ! Si je choisis de rester dans l'ordre, c'est parce que je sert tout le monde ainsi et que je n'ai pas encore trouver quelque chose qui me permettrait de faire plus pour ce monde. Peut-être avez-vous raison : si l'on veut on peut. Mais en tout cas, mais parents adoptifs voulaient sans doute s'occuper un peut plus de moi, mais ils n'ont pas pû. Bref, je veux juste vous dire que ceci ne se révèle pas tout le temps exact. Après, si vous avez des propositions à me faire, je suis pour !

Sourire mi-sérieux mi-ironique sur le visage.

- Vous voulez vraiment savoir pourquoi je parle du Tarot ? Vous correspondez à l'idée que je me fais des dirigeants de cette famille : la jeune dame Neyna semble diriger, peut-être un peu frêle (je n'en suis pas sûr, ce n'est que les apparences et j'ai appris à ne pas m'en référer) mais qui a sans doute un grand coeur. Elle me fait penser aux idées qui je me fait du Roi du Tarot. Puis il y a vous, Alrène : vous semblez être puissant, vous protéger aussi votre soeur et vous avez, d'après moi, le sens des responsabilités. Vous correspondez sans doute à la Reine du Tarot. Si vous n'êtes pas au courant (ce dont je doute), le Roi est une femme et la Reine un homme, un peu comme aux échecs : le roi est la pièce la plus importante et la moins puissante tandis que la reine est la pièce la plus puissante et la protectrice suprême du roi.

Karvin était maintenant un peu plus ouvert qu'à l'instant. Cette conversations et ses propos qu'il lui étaient venus à l'esprit, comme ça, le faisait rire intérieurement.

- Je pense que tout deux, vous êtes des êtres dotés d'un bon fond. Sachez tout de même que je partage un peu votre avis de l'Ordre. Mais tant que je ne l'aurais pas quitté, je le servirais du mieux que je pourrais afin de faire régner le bien, du moins si cela est bien dans le projet du chef des Chevaliers, ce que je pense.

L'ancien Coupe était bizarre à l'intérieur de sois, il se disait que le fait d'avoir ce qu'il pensait haut et fort momme ceci avait été une sorte de trahison de sa part. Pourtant, il se sentait encore voué à l'Ordre, seulement c'était vrai : s'il trouvait de quoi mieux servir le monde, il le ferait. Le Chevalier regarda Alrène, attendant de sa part une réponse.

Alrène se retint d’exploser de rire. Décidément ce type était un vrai crétin, un de ceux qu’on retrouve au font des campagnes et qui essaye de profiter de vous en vous faisant croire leurs savoir… Il avait d’ailleurs très avis qu’il en raconte un peux plus sur ce Tarot qu’il semblait connaitre, ça l’intriguait, et il aimait bien rire … Mais ça ce serais pour plus tard, quand il raconterait tout ça à sa petite sœur ! Bon alors, pour le moment, le questionné, le reste viendrais après :

-˝Mais, cette famille qu’est le Tarot, de quoi sont-il capable, ils doivent vraiment être exceptionnelle vue comme vous parler d’eux avec ferveur ! J’ai entendu dire qu’il serait derrière tout ça et voudrais apporter le chaos … Un espèce d’achèvement malsain de leur quête qui l’est tout autant … Mais comme je ne m’intéresse pas vraiment à ses racontar de taverne vous pourrez peux être m’en apprendre plus. Sont-ils capable de faire ce qu’ils ont fait ? De tuer le roi ? De courir si vite que personne ne les attraperais ?...˝

Son couteau ripe et passe … Non c’est impossible. Il a crut un moment que le couteau était passé au travers de son doigt comme si le jeune homme avait été un élémentaire de vent ou un fantôme, mais c’était impossible qu’il fut un de ses êtres là. Toujours est-il qu’avant de riper le couteau c’était encré dans le bois au niveau de l’épaule de l’homme et avait fait exploser la petite statuette. Un peux outrer le coupe avait prit un autre bout de bois et avait recommencé une nouvelle fois. Il avait bien l’intention d’arriver à finir ce torse pour enfin pouvoir le reconnaitre.

˝Enfin, parler moi de ces légendes qui vous passionne tant, mais ne parler pas trop fort hein … Nous avons une passagère qui dort tranquillement et je ne voudrais pas qu’elle fasse des cauchemars à cause de ma curiosité. Pourquoi devrais-je être une reine ? Pourquoi le roi est-il important ? Et pourquoi cette histoire de changement de sexe … Enfin, racontez moi tout je suis des plus intrigué !˝

Spoiler:

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Karvin regarda l'homme en face de lui. Son regard et sa façon de faire parlait pour lui : il se foutait (permettez moi l'expression) et l'ancien Coupe n'appréciait pas cela. Ces deux personnes lui avaient fait se remémorer d'anciens souvenirs et il les avaient énnoncé à voix haute, et voilà que maintenant il passait pour un de ces paysans avec leurs ragots. Alrène était vraiment un homme spécial. Mais qui était-il en vérité ? Voilà la vraie question que se posait le Chevalier. L'oiseau au plumage roux nommé Sliverr posté sur son épaule commença à trépigner d'une impatience inhabituelle : quelque chose l'intriguait. Etait-ce dans le comportement de l'homme ou bien dans les environs ? Karvin n'osait pas le lui demander par l'esprit, de peur d'être découvert par l'homme. Ce qui énerva le plus l'ancien Coupe, c'était la façon qu'avait l'homme de parler de lui et de ses propos.

- Ce que je vous énnonce ici ne sont que de vieux ragots de paysan et je me demande s'il faut que je continue de parler de cela car peut-être pourrais-je me tromper. Mais comme vous avez sans aucun doute une plus grande expérience de la vie que moi, peut-être connaissez vous déjà les rumeurs dont je vous parle ? Dans ce cas là, vous pourrez alors me corriger. Une seule chose me tracasse. Contrairement à ce que vous insinuez, je ne pense pas avoir parler du Tarot avec une telle fougue, mais si cela c'est réellement passé, ce dont je doute, je vous prie de m'escuser. Bref, pour cet évènement de changement de sexe, c'est juste ce dont j'ai entendu parler et dont on peut douter, comme tout ce que j'ai dit ou vais dire. Je n'ai entendu parler du Tarot seulement lorsque j'habitais encore dans la campagne du Stolenmark, et je ne sais donc pas si ils sont derrière le chaos qui régne en ce moment. Après, si leurs attentions sont malsaines, c'est sans doute que ces ragots ne sont pas exact, ce qui prouve ce que j'ai essayé de vous dire. Les paysans, toujours en train de déformé les ragots à leur façon... Vous dites vous même que ce n'est que des racontars de taverne sur lesquels on ne peut pas fonder une opinion, et malheureusement, je ne sais pas s'ils sont capables de tuer le roi ou d'aggraver le chaos qui plane en ce moment. Courir si vite que personne ne les rattraperais ? Peut-être puisqu'ils ne se sont pas encore fait prendre. Mais après, c'est peut-être parce qu'ils sont juste forts. Je crois me souvenir d'une chose qu'avait dit un paysan, un truc du genre "ils n'ont peut-être pas les même armes que nous..." et lorsqu'il s'est aperçu que j'écoutais la conversation, il s'est éloigné. Pourquoi vous devriez être une reine ? Ce n'est qu'une image. Je vous est comparé à la reine qui protège le roi car vous avez exactement la même façon de protéger votre petite soeur. Et je compare votre petite soeur au roi car elle dirige mais qu'elle a aussi besoin de vous... Bref, moi aussi j'ai des questions à vous poser, j'aimerais en apprendre plus sur vous, pouvez-vous me raconter un peu votre vie ?

Karvin attendit la réponse, silencieux et soucieux de cette ambuance des plus bizarre.

Le jeune homme avait reprit une nouvelle essence ce bois et l’ébène loger entre ses mains attendais d’être tailler… Mais pendant quelques secondes il n’en fut rien, l’œil unique d’Alrène était fixer dans le regard du jeune Coupe. Il parlait de ragot, arriverais à parler de chose en disant qu’il n’y croyait pas vraiment, il parlait donc seulement pour parler ? Ce monde manquait de nombreuses choses … Mais après tout, qu’en faire, peux être était-ce juste lui. Pour trouvé la réponse il fixait les yeux de l’homme qui devait être un chevalier… Mais il n’y trouva pas ce qu’il cherchait, bien loin de là. Alors il baissa à nouveau ses yeux sur sa sculpture. Il avait entendu sa question … Mais une autre chose avait pour l’instant plus d’importance : Il imprimait dans son esprit la danse du bois pour ne pas l’explosé une fois encore et enfin arriver à faire cette Statuette. C’était encore plus dure avec de l’ébène car ce bois noble ne se laissait pas tailler facilement, il fallait de l’habiliter pour faire quelque chose dans son corps noir et puissant. Dans son corps qui reflétait l’ombre comme rien d’autre ne peux le faire … Il aimait ce bois.

Il le caressa une dernière fois et lança son attaque, son couteau précis se déplaçait tranquillement sans que l’épaule sur laquelle sa petite sœur était posé ne bouge, sans qu’elle ne fut secoué par autre chose que les chaos de la route. Lentement tout reprenait forme et ses doigts qui semblaient d’une habileté hors du commun reprenaient sa sculpture… Ils dansaient tranquillement sur les ombres du bois, sur les derniers rayons du soleil qu’il absorbait encore par une grâce infini. Si cet homme était doué de magie c’était de celle de sculpté, car comme tout les grand bardes savent retrouver l’essence d’un sentiment dans leurs musiques, l’homme avait trouvé dans le bois l’essence même de sa sculpture qu’il semblait ne faire ressortir comme si tout était déjà inscrit dans le bois. C’était le même homme qu’il reprenait, un nouveau combat contre le sort qui lui avait fait rater le précédent… Il était prêt à y arriver cette fois.

Une fois sa sculpture lancé il commença à répondre :

-˝Qui suis-je ? Voilà donc votre question … Je vais être aimable et vous répondre sur mon passé, bien que normalement on ne le demande pas au premier venu …
Je suis née dans un petit village qui est maintenant détruit, c’est là que ma sœur et moi avons vécu Landelr. Puis un jour j’ai décidé de devenir chevalier, comme vous, de Coupe. Je me suis battu contre tous ceux qui se présentaient devant moi, je me suis battu jusqu’à ce que l’on me remarque, que l’on me forme et que je devienne ce que je voulais être. Après ça … Je me suis battu pour m’amélioré, pour devenir plus fort, pour défendre mon point de vue. Mais pas chevalier, les Coupes ne me plaisaient pas, alors je suis revenu à mes racines et j’ai amené ma petite sœur plus loin, dans une ferme où j’ai commencé mes deux métiers. Je suis sculpteur et paysan : Je m’occupe de la terre pour qu’elle reste belle quoi qu’en fasse les animaux … Nous avons souvent des passages de troupeau de sangliers qui ravagent nos terres y semant des dégats fantastiques alors j’y remets de l’ordre, et quand l’hiver arrive je laboure tout … Enfin, que j’ai un peux de temps et que la terre ne me vole pas tout, je sculpte, mes rêves, ceux des autres et mes souvenirs …
Voilà mon histoire. Je ne vois pas en quoi elle est vraiment intéressante mais c’est ainsi.˝

Landelr … Cette bourgade était pleine de vieux ragot. On raconte même qu’elle avait été détruit par six bandits, seuls sur leurs chevaux alors que beaucoup d’hommes bien portant y était et de nombreux chevalier… Enfin, tout ceci n’était encore que des racontars, Landelr avait brulé dans un été trop chaud.

Un copeau d’ébène tombât sur le sol rejoignant les autres bouts de bois. La sculpture avait exactement la même forme qu’avant et il attaquait à nouveau l’épaule…

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La calèche avançait toujours à l'extérieur. Tandis que le soleil n'allait plus tarder à se coucher, Karvin écouta attentivement les propos d'Alrène. On avait tous des choses à apprendre des autres et c'était au tour de l'ancien Coupe. Landelr, ce nom lui disait quelque chose mais rien ne vint à son esprit. L'homme n'avait certe pas vécu une vie facile, mais il était devenu un homme honorable, du moins c'était ce que pensait Karvin.

- Votre vie n'a sans doute pas été facile à vivre... Vous avez un talent assez incroyable pour la sculpture, vous êtes vraiment doué. On dirait que vous avez toujours fait cela. Est-ce un don que vous avez là ?

L'oiseau du Chevalier continuait à bouger : ceci alerta Karvin. Il porta la main à sa cuisse et y empoigna une dague le plus discrètement possible et attendit. Tous ses sens étaient en éveil. Pourtant, ce n'était juste qu'une impression mais mourrir pris par surprise serait un décès indigne d'un Chevalier. Karvin tourna la tête vers Alrène et leurs regards se croisèrent. La tête Neyna était toujours sur la tête de son frère et c'est après avoir subi plusieurs coups de bec de la part de Sliverr que Karvin capitula.

- Alrène, je sens quelque chose d'anormal dans les environs. Ce n'est qu'une impression, mais mon oiseau ne s'énerve jamais ainsi habituellement. Ressentez-vou quelque chose, vous aussi ?

Le regard de glace de Karvin se posa sur Neyna. Cela doit être horrible d'être aveugle à cet âge-là. Ne plus profiter pleinement de ce que que nous permait nos yeux... Les muscles de Karvin se tendirent et il attendit la réponse de Alrène afin de savoir s'il avait lui-aussi remarquer quelque chose.

Son couteau est posé sur l’épaule de la statuette, cette épaule qui perce son corps, qui en est lier, qui fait tout naitre, cette épaule sans laquelle il ne pourra jamais finir ce morceau de bois, jamais lui donné vraiment son âme et qu’elle représente ce qu’il voulait. Pourtant il ne l’attaque pas, il attend juste et à lever son regard vers l’homme en souriant.

-˝Chacun ses dons jeune homme, aucun de ses oiseau ne voudrais se lier avec quelqu’un comme moi, alors que vous, cela devient bien plus amusant pour lui, je me trompe ? Pour ce qui est de ma vie et me convient à merveille et c’est celle que j’ai choisit. Facile ou non je m’aime et tient à la garder voir à la rendre toujours plus belle pour ma sœur et moi, voici notre principale différence jeune homme, moi je me bat pour ce que je veux, vous vous fermer vos yeux et espérer que cela vous tombe tout cuit dans la bouche en suivant des préceptes auquel vous ne croyez qu’a moitié…˝

Puis au moment où il rebaisse son visage vers sa statuette le jeune homme recommence à parler, mais il a peur, quelque chose dans sa voix est là comme une alerte et avant qu’il n’ai dit quelque chose Alrène savait de quoi il allait parler, alors le jeune paysan avait regarder un peux, sans faire bouger son buste vers l’extérieur, tourné un peux sa tête dans divers position comme pour voir par les fenêtres sans réveiller sa sœur puis il avait à nouveau regarder le jeune homme :

˝La peur n’est pas une bonne aide. Je ne suis que paysan et plus guerrier comme vous mais je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit de mauvais pour nous sur cette route. Après, faite ce qu’il vous plait si vous voulez sortir de là en hurlant comme dans une charge ou rester assit et voir. Mais je ne pense pas que quoi que ce soit risque de nous arriver …˝

Il regarda à nouveau dehors, puis sa sœur, enfin il regarda à nouveau la statuette. Il attendit un instant que la carriole roule sur un gros caillou et les fassent tous assez tremblé pour faire rater une sculpture sur de l’ébène puis il rentra son couteau dans l’épaule de l’homme comme pour dessiné un fin tatouage, et comme la dernière fois la statuette explosa en dizaines de morceau qui alla rejoindre les autres sur le sol. Sur ce dernier les copaux de bois blanc et noir semblaient vouloir parler et dans le roulis léger de la charrette le visage de la quatrième arcane du tarot se présenta aux passager. Surement une illusion …

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Plus le temps passait, plus les propos d'Alrène blessait l'ancien Coupe. Heureusement que Karvin avait appris à garder son calme car sinon le Chevalier aurait fini par explosé. Plus l'homme parlait, plus l'ancien Coupe montait en température mais il laissa filer le temps pendant qu'Alrène parlait afin de recouvrer son calme. Les minutes passèrent ainsi, Silverr commençait à s'énerver et le Chevalier le caressa afin que ceci cesse. C'est alors que la petite sculpture que l'homme tenait entre ses mains explosa et les morceaux de bois recouvrirent bientôt le plancher de la roulotte et Karvin se mit à penser que si cela continuait, Neyna finirait par se lever. L'ancien Coupe se pencha pour ramasser les morceaux de bois et les entasser dans un coin du bâtiment et soudain, un signe attira son attention. Le Chevalier avait souvent entendu parler de signes spéciaux dans son village mais malheureusement, il n'en avait vu que très peu car il ne s'intéressait pas à ces derniers. Alrène, lui, ne semblait n'avoir rien, et Karvin attira son attention d'un geste de la main. L'homme le regarda et l'ancien Coupe lui désigna le signe du doigt avant d'aller se rasseoir.

- Alrène, vous semblez connaître beaucoup de choses, pourriez-vous me dire à quoi ce signe conrrespond ? Comme on dit, tout le monde a à apprendre de tout le monde... Mais peut-être que ce signe n'existe même pas ou bien vous ne le connaissez.

Karvin fixa son interlocuteur droit dans les yeux, tandis que son oiseau descendit de son épaule afin de marcher un peu sur le banc où son maître était installé. Quelques minutes passèrent mais le Chevalier resta imperturbable : il désirait une réponse, surtout à cette question-là.

Alrène baisse la tête vers le ce que pointe le doigt du jeune coupe et ne voit rien car déjà les chaos de la voiture on à nouveau dispersé les copaux de bois. Aucune signe, aucune illusion, juste des copeaux de bois se baladant encore et encore dans la voiture comme ils l’on fait pour qu’apparaisse subrepticement l’image éphémère de l’Empereur du tarot… Alors le jeune homme dont la sœur dort toujours sur son épaule le regarde de son œil unique fixant ainsi le regard de l’homme qui se trouve devant lui, celui qui est monté dans la même voiture que lui par un hasard des plus improbables puisqu’ils leurs avaient fallut payer à eux pour faire ce voyage.

-˝Pour moi tout cela ne correspond qu’a un tas de bois, des copaux qui s’entassent des lanières qui s’effritent en se frottant les unes contre les autres dans les mouvements normale d’une voiture. Après, cela veux peux être dire quelque chose pour ceux qui croient en autre chose que le Seigneur guerrier. Pour vous peux être aussi mais tout cela n’est plus rien pour moi d’autre qu’un tas de sculpture rater toutes les unes après les autres au niveau de l’épaule. Il faut croire que le bois cède toujours lorsque je veux entrer mon couteau dans celle-ci et que je relève une fissure bien plus importante que ce que je ne pensais. Mais comme cela fait la troisième que je rate si j’étais vous je prendrais mon compatriote de voyage comme un homme maudit de sa sculpture. Ceci dit je ne suis pas vous … Et cela m’arrange car je n’ai pas vraiment l’intention d’être maudit, plutôt celle de sculpté ce en quoi je crois ou ce que je peux…˝

Il souriait en disant cela, comme si toutes ses paroles pouvaient avoir une consonance amusante. Ou peux être souriait-il juste car sa petite sœur semblait elle aussi heureuse la tête dans le creux de son cou… Allez savoir.

-˝Par contre mon ami je vais me reposé, je pensais que le voiturier voudrais faire une halte mais il ne semble pas sur le point de la faire, et nous aurons encore une longue route à pied lorsque nous sortirons de cette calèche. Je préfère donc être de bon pied pour pouvoir porter ma petite sœur si le besoin s’en fait ressentir, marcher pour une aveugle n’est pas toujours facile. Ceci dit, je suis fermier et ce n’est pas la première fois que je le ferais. Donc ne vous inquiéter pas pour moi.˝

En disant cela il ferme son œil et s’installe tout contre sa sœur en appuyant sa tête sur celle effondré sur lui : un équilibre magnifique que ne peuvent avoir que deux personnes vraiment lier, dormant l’une sur l’autre dans une paix des plus relatives vue le chaos de la voiture. Qu’importe, il sourit. Ceci dit, si l’on regarde les mains de l’homme on peut se douté qu’il n’a pas perdu ses reflexes d’ancien chevalier et que ce n’est pas dans son sommeil que l’on pourra le surprendre : Dans sa botte une dague attend que sa main vienne la chercher, juste au cas où. Cela n’a pas dût être tout les jours facile de défendre une sœur qui ne peux pas fuir sans vous.

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Karvin écouta attentivement Alrène. Lorsque la carriole rebondit de nouveau et que les copeaux se disposèrent d'une nouvelle façon, l'ancien Coupe regretta amèrement ses paroles. Juste après quelques mots, Alrène enchaîna en insinuant qu'il n'y avait jamais de symbole spécial. Karvin laissa tomber... Que voulez-vous : cet homme est un personnage assez mystérieux qui donne à Karvin l'impression qu'il lui cache quelque chose. Ce qui laissa un goût amère dans la bouche du Chevalier, ce fut que Alrène avait un air innocent que l'ancien Coupe pensait faux. Karvin sourit lorsqu'Alrène lui annonça qu'il allait dormir, remarque, l'ancien Coupe se dit qu'il devrait faire de même.

- Mais allez-y.

Que dire de plus. Karvin laissait ses pensées le submergé et, bercé par la cariole et sa trajectoire irrégulière, il s'endormit quelque temps plus tard. Silverr, lui resta éveillé. L'oiseau observait toutes les choses qui se trouvaient là, dans cette petite "pièce", comme s'il était à la recherche d'une chose et, ne trouvant rien, Silverr s'énerva et commença à virevolter à l'intérieur du moyen de transport. C'est après quelques minutes que l'oiseau s'arrêta enfin, se reposa sur l'épaule de Karvin et recouvra son calme. Le silence revint. Silverr attendit calmement le moment où son maître alalit se réveiller, prêt le sortir de ses rêveries grâce à son cri perçant en cas de danger.

Un choc, un passage, un oiseau qui s’endort sans vraiment savoir pourquoi. Un sourire de deux être qui s’enfonce dans la nuit en laissant cet être coi, seul et silencieux dans cette nuit qui ne l’a réveillé alors que la calèche à fait une courte halte. Puis elle continu, reprend son chemin toujours vers l’horizon Demerien qui s’ouvre en silence devant les cheveux des les naseaux soufflent un mélange de vapeur et d’air. Mais qu’importe, ils courent et courront encore dans quelques heures laissant derrière eux une trainé de boue poisseuse et les traces des roues.

Au loin un petit chemin s’échappe et sur le dos d’un jeune homme, une aveugle regarde un monde peuplé d’être noir et de formes indistincts, un monde où tout est danger et où elle est protéger par son frère. Alors, doucement elle pose son visage sur l’épaule de l’homme et ferme ses yeux aveugles. Elle est sureté avec lui, il l’a toujours protégé alors … Au loin ils disparaissent dans les ombres et tout change, ou tout reste … Le futur est une indécision qui n’est pas encore prise, un carrefour incertain que personne n’à fermer, juste le temps d’un souffle.

Au premier réveiller, avant même que Kervin n’ais put répondre l’homme qui conduit la charrette lui lance quelques mots par le soupiraille au dessus de sa tête :

-˝Sont parti pendant que tu dormais, t’on laisser ça et moi je te conduis jusqu’à la bonne vieille ville où tu voulais aller. On est en Déméria mon grand mais le voyage devrait se passer sans encombre.˝

Sur la banquette une petite statuette attendait. Elle n’était pas finit et rien de la partie gauche n’avais été dégagé mais on reconnaissait facilement Krogan Drad, le messager …

Spoiler:

» Déméria Mervïn