L'Origine et le Changement
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 A la recherche de son Bushido

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Ryûseï Okurayami
Le Loup du Ming-Chè
Ryûseï Okurayami


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Nombre de messages : 1498
Race : Humain
Classe : Ronin
Date d'inscription : 19/08/2009

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MessageSujet: A la recherche de son Bushido   A la recherche de son Bushido Icon_minitimeSam 14 Nov - 20:35

Bon comme je vois que c'est la mode je met un texte que j'avais commencer depuis un moment sur Ryûseï^^ Une histoire plus détaillée et que je compte essayer de pousser jusqu'aux évènement actuels afin de recréer sa vie avec plus de ressentit. Enfin d'autres choses mais ce sont tout à tas de choses que je ne peux pas mettre dans mes posts car sinon ils feraient 100 lignes. Very Happy
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Ryûseï Okurayami
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MessageSujet: Re: A la recherche de son Bushido   A la recherche de son Bushido Icon_minitimeSam 14 Nov - 20:40

Le sifflement de la lame contre la gaine. Le sifflement alors que l'acier se libère du cuir. Une première fois et ensuite le métal fends l'air dans un nouveau sifflement. Différent cette fois-ci. Puis cela recommence. Sifflements cuir contre acier, sifflement de l'air fendu. Mes lames forment ma garde, le loup montre les crocs. Mes jambes se contractent, prêtes à me propulser, prêtes à donner à mes bras l'occasion de frapper, de mordre, de tuer. Lentement, mes lèvres s'entrouvrent, révélant mes dents, dévoilant un sourire carnassier alors que Reikon Tsuki reflètent la douce lueur de la Lune. La lame de mon adversaire fend, elle aussi, les airs. Il n'est pas intimidé. Nous nous connaissons depuis trop longtemps pour avoir peur. Nous savons l'un et l'autre que quelque soit le gagnant, nous nous reverrons. Qu'importe si notre tête roule au sol ou que notre sang se répand dans les hautes herbes. Nous nous retrouverons, encore et encore pour un éternel combat qui décidera du sort de notre corps.

Nous nous élançons. En même temps. Encore une fois nous avons trop vécu ensemble pour ne pas avoir les mêmes réflexes, la même patience, la même vivacité. La dizaine de mètres qui nous sépare est rapidement franchie et mon sabre s'élance à la rencontre du sien. Dans un premier éclat métallique, dans une première étincelle, nous nous séparons pendant une seconde. Nous retrouvons nos appuis mais les positions sont inversées. Son sabre revient sur moi mais Reikon est trop loin pour contrer l'attaque. Mon second bras, mon second croc remonte alors. Kousaï Ookami, mon wakizashi se lève, fend les airs, tranche l'herbe et rencontre le métal d'un un nouvel éclat. Pendant quelques secondes nous luttons, nos muscles se contractants, nos lames tremblant a cause des forces contraires exercées. Puis, je lâche prise, je le laisse avancer d'un pas, entraîné par sa propre force. Mon katana revient. Patient, il à attendu le bon moment pour se dresser et aller se saisir de sa proie. L'acier rencontre l'armure de mon adversaire, mord et tranche. Sa protection se fend mais il se retire alors que sa peau n'a été qu'à peine entaillée par la lame.

Nous nous éloignons une nouvelle fois. Deux pas en arrière. Mon visage est toujours animé par ce rictus carnassier, agrandit à la vue du sang de mon adversaire. Je regrette de ne pouvoir voir son visage. Dissimulé par son casque, il ne laisse transparaître que ses yeux, deux orbes d'un vert flamboyant. Peut-être ne puis-je pas apercevoir ses traits car ils sont trop horribles pour que mon esprit puisse les concevoir. Ce casque est-il réel ou seulement le reflet des murs qui protège mon esprit contre les maléfices ?


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J'étais enfant unique, d'après ce dont je me souviens du moins. Mon père était un homme solidement bâtit et brun et portant souvent une barbe qui me piquait lorsqu'il me prenait contre lui ou m'embrassait. Je n'aimais pas ça mais j'étais tout de même content lorsqu'il prenait le temps de le faire. Dans mes souvenirs, cela ne me marque pas, je ne me souviens même pas de son visage avec exactitude. Juste des impressions et encore. Mais d'après mon métissage et ce que m'a dit ma mère, il était démérien. Ma mère quant à elle, Hùbéïenne de pure souche. Une asiatique comme disent les démériens. J'ai eût plus souvent l'occasion de la voir ma mère. Ses cheveux étaient longs, noirs et fins, ses yeux deux abysses noires comme la nuit où semblait briller la lune, son visage était fin et doux bien que sans beauté particulière mais il possédait l'éclat qui la désignait comme une jolie femme. Elle changea beaucoup après l'arrestation de mon père. Elle coupa ses cheveux, ses yeux cessèrent de briller et la fatigue laissa des marques sur son visage qui effaça la douceur et la beauté. Mais, je n'y étais pas encore. Pour l'heure, à l'heure de mes huit ans en fait, j'étais un petit garçon avec des parents heureux. Mon père malgré son origine démérienne avait acquis une exploitation agricole dans une région reculée de Hù-béï et y cultivait, avec plusieurs ouvriers agricoles d'un village proche, le riz, élément de base de l'alimentation Hùbéïenne. Ainsi, les habitants le toléraient. Il faisait travailler sept hommes, nourrissant ainsi leurs famille.

De cette exploitation, mon père tirait suffisamment d'argent pour m'éviter un travail pénible et quotidien mais lorsqu'il me le demandait, je l'aidais avec plaisir, transformant mes corvées en jeu. Mon rêve de l'époque étant de devenir l'un des samouraïs personnel de l'empereur, un samouraï Impérial. Mes travaux de fermes se trouvaient devenir de fantastiques aventures où j'étais souvent accompagné par les fils et filles des autres ouvriers agricoles qui y incarnaient d'autres honorables samouraïs ou charmantes courtisanes. Ainsi, de maintes fois nous nous retrouvâmes aux prises avec de terribles monstres, de méprisables bandits et de mythiques créatures que nous affrontions ou aidions afin de mieux sauver notre empereur par la suite. Tout cela avec la seule imagination des enfants que nous étions, des bâtons longs et de hautes herbes. Ces aventures étaient toujours de magnifiques épopées d'autant plus qu'elles n'étaient pas très fréquentes aussi chacune d'elles était le lieu à des retrouvailles entre camarades de jeu. Chose qui me réjouissait à l'époque. Je me souviens que le soir de chaque aventure, je racontais mes exploits et ceux de mes camarades à mes parents, même si je gardais pour moi le baiser sur la joue qui m'étais parfois accordé par une des filles de paysans qui jouait le rôle d'une courtisane. Ces histoire nous donnaient souvent, le lendemain, droit à une visite de mon père qui nous réunissait, nous félicitait et nous donnait un guli ou un gâteau de riz.

C'était une époque heureuse et encore aujourd'hui chère à mes yeux aussi bien que à mon cœur. A cet instant, seul un devin ou un dieu aurait pût savoir ce qu'il adviendrait de moi.

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Sa lame s'abat sur mes lames croisées en une garde protectrice qu'il tente de forcer. Ses deux mains sur la garde il deploit toute la puissance de ses muscles à travers l'acier afin de me faire plier. Briser ma garde et mon corps. Plier et briser ma volonté. Mais cette dernière est plus solide que l'acier de mes sabres. Du moins pour le moment. Je ne céderais pas mon corps au profit de ce sale cabot. J'avais lutté trop fort et trop longtemps pour que je le laisse vaincre. L'acier glisse dans une gerbe d'étincelles et Kousaï dévie le sabre du loup sur la droite tandis que Reikon Tsuki repart à l'attaque prêt à frapper la cuisse.

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Je me rappelle bien de ce jour et étrangement, la seule chose qui m'apparaît obscure c'est le visage de mon père. Pendant bien des années j'ai cherché à me souvenir de ce visage. Tellement que je n'en dormais plus sinon pour rêver d'un démérien barbu avec un visage sans traits. Sans bouches, sans yeux, sans nez. Une image effrayante d'autant que malgré l'absence d'yeux, j'avais toujours l'impression que lui me voyait. J'avais l'impression qu'il aurait voulut avoir mon visage pour me parler et me dire des choses qui m'en feraient perdre la raison. A l'époque j'étais d'ailleurs en train de marcher sur une filin invisible qui marquait la frontière entre la folie et la raison. Je crois que depuis, j'ai gardé un pied du mauvais côté mais je tiens toujours en équilibre.

Ce jour dont je me rappel si bien, c'est le jour ou mon père à été arrêté. Pourquoi ? Quel crime ? Être démérien. Il n'en faut pas plus pour se faire égorgé dans la cité de Hù-Béï alors il était étonnant que mon père ait réussi à resté caché pendant 8 ans malgré qu'il possède plusieurs champs, même dans une région aussi reculée que celle que nous habitions. Et lorsque finalement les autorités le découvrirent, nous étions en automne. Deux saisonniers avaient été engagées pour aider aux moissons tant la récolte était bonne cette année mais ils n'avaient pas appréciés que mon père les renvoie car ils passaient plus de temps à se cacher pour dormir qu'à travailler. Aussi, ils l'avaient dénoncé a un clan mineur de samouraïs. Ces derniers s'étaient empressés de l'arrêter sous le motif d'espionner pour Déméria. Arrêter un espion leur aura surement permit de se couvrir de prestige. Ce jour là, ma mère et moi fûmes seul. Pas un seul des ouvriers agricole ne vînt défendre mon père, ni même un habitants du village. Ils avaient trop peur de finir eux aussi dans une geôles sombres pour le restant de leurs jours, oubliés de tous. La plupart des gens auraient réagit ainsi mais j'en conservais une profonde haine des lâches et de ceux dont le manque de volonté les empêche d'agir contre ce qui les menaces.

Quelques jours plus tard, comme si le malheur n'avait pas assez accablé notre maison, il fût déclarer par décret que notre propriété revenait à l'empire car aucun "honnête" homme de Hù-Béï ne pouvait prétendre à l'héritage de mon père. La femme qu'était ma mère ne se voyait pas autorisé à garder le bien de son mari et mon métissage ne me valait que le mépris des autorités locales. Nous avons donc quitté notre domicile, avec à peine de quoi aller jusqu'à la capitale. Nous avons descendu le long du Ming-chè en bateau. Ma mère savait que nous ne pourrions survivre à une traversée du pays en plein hiver, la maladie et le banditisme étant déjà chose courante prêt des villes, nous n'avions aucune chance sur les chemins. Mais nous avons atteint la Cité de Hù-Béï en bonne santé physique. Ma mère avait commencer à lentement sombrer dans une triste folie, sans que je ne m'en rende compte au début. Cette folie était due à bien des choses. La première la disparition de mon père, l'homme de sa vie, le pilier fixe qui lui avait donné un foyer, la sécurité et un fils. La plupart des autres raisons sont liées à ce que ma mère à vécu avant de rencontrer mon père et de ce qu'elle vécut après l'arrestation de son mari. La seule dont je sois plus ou moins sûr, c'est son travail. Alors que je me débrouillais pour me faire engager comme garçon d'aide les jours de marché ou que je vendais quelques fruits, ma mère "travaillait en ville" pour répondre à nos besoin. Ce n'est que plus tard que je compris douloureusement quel était ce travail.

Et un jour elle disparût tout simplement. Je ne la retrouvais pas et du haut de mes neuf ans, passait une nuit seul dans la capitale. C'est au petit matin que je me retrouvais, fourbu et les larmes aux yeux, à la place de Diamant. Cet endroit, pavé non pas de pierre mais de véritable diamants, trésor venu du fond des âge de Hù-Béï à l'époque où c'était le royaume d'un empereur-pirate. Cette place où se tenait le marché. Cette place où l'un de mes anciens employeurs m'apprit que ma mère avait été tuée par l'un de ses clients. Je ne connaissais pas son nom ni même son apparence et il était apparemment suffisamment puissant pour que l'on n'ai pas envie de m'en parler. C'était en fait une bonne chose car déjà à l'époque, mon cœur s'animait d'une envie de vengeance. Vengeance contre ce clan qui m'avait prit mon père. Vengeance contre cet homme qui avait tué ma mère. C'est cette colère qui me poussa à survivre. Je devins tire-bourse, délestant de mes mains habiles les poches trop pleines et les bourses rebondies. Cela m'assura pendant longtemps une vie bien meilleure que celle que j'avais eût avec ma mère mais comme toute les bonnes choses que j'avais connût depuis un an, elle devait prendre fin. Alors que j'avais à peine dix ans, je fus pris en flagrant délit alors que je tentais de discrètement délester une dame de sa bague. Celui qui m'attrapa était en fait le mari de cette femme, le Daymo d'un clan mineur de samouraï, Ataka Okurayami. Me débattant avec toute la vigueur que mon jeune corps affamé pouvait offrir, je ne pouvais que me rendre à l'évidence, sa poigne de fer ne céderais pas devant moi. C'est alors que me vînt une idée qui m'avait semblé très ingénieuse alors que les brumes de la peur et de la colère m'entouraient. Je le défiais en duel pour regagner ma liberté et sauver mes mains. Un enfant comme moi n'avait aucune chance contre un homme tel que Ataka Okurayami, j'avais en fait l'intention de m'enfuir.

Aussi, alors qu'il me tenait à plus d'un mètre au-dessus du sol par le col de mon vêtement crasseux, je revendiquais le droit de combattre pour sauvegarder mon honneur et il m'asséna une violente gifle avant de me laisser m'écraser sur le sol. Je me redressais aussi rapidement que la douleur me le permettait, n'osant pas me mettre debout, je restais assis. Mais je voulus lancer à cet homme un regard plein de colère mais je remarquais que ces yeux brillaient de colère. D'une froide colère et de mépris. Un étrange sentiment s'éprit alors de mon âme. Sentiment que je n'avais jamais ressentit en volant des bourses. La culpabilité. Mais je voulais garder ma fierté, si je pliais devant lui, comment pourrais-je venger mes parents ? J'en viendrais à céder devant tout ceux que je rencontrerais ! Je relevais le regard et soutînt le sien alors que mon cœur se tordait devant la culpabilité que m'inspirait le mépris que je voyais dans les yeux du Daymo.

"- Tu dois être un bien grand samouraï pour me parler d'honneur tout en essayant de voler mon épouse." dit-il, la voix brûlante d'une froide colère.

J'avais rêvé d'être samouraï. Je souhaitais avancer sur un chemin honorable et noble mais qui me l'avait permit ?! Jusque là tout et tous avait été contre moi ! Alors que j'avais une vie heureuse on m'avait jeté dans la misère et dans le sang. Me relevant complètement, je me dressais de toute ma hauteur, bien peu impressionnantes pour un homme aussi bâtit que ce samouraï.

"- Je ne suis peut-être pas samouraï mais que les kamis m'en offrent la chance et je deviendrais un samouraï au bushido si admirable que même l'empereur connaîtra mon nom !" m'écriais-je la peur effacée par la colère et la fierté. Des sentiments qui n'inspirent habituellement pas à l'honneur.

Ces mots semblèrent affecter Ataka Okurayami. De ses yeux disparue la colère, remplacée par la surprise. Moi je n'avais pas changé, je restais plein de colère et prêt à me battre pour prouver que j'étais sérieux. Ce n'était que les paroles d'un enfant entêté dont le rêve lointain refaisait surface et pourtant, Ataka décida de se faire la main des kamis que j'avais invoqué et me laissa cette occasion. Me regardant de haut, il demanda :

"- Et ce nom que l'empereur connaîtra si tu es samouraï, quel est-il ?"

"- Ryûseï Onuryd." Répondis-je d'un ton plein de colère, me présentant sous le nom de mon père.

Être démérien suffisait à mériter la potence aux yeux de suffisamment de personne pour que le métissage entre les peuples de Hù-béï et Déméria dont j'étais le fruit mérite la violence et le mépris de la plupart des gens. Ce nom, le seul accent que j'avais en le prononçant prouvait qu'il était démérien. Et pourtant ce ne fût pas le mépris qui s'afficha dans le regard de ce samouraï. Plutôt une surprise plus grande encore. C'est cet aplomb que j'avais eût qui l'avait convaincu je crois. Un autre que lui m'aurait probablement battu à mort puis laissé là. On aurait sans doute réagit mais en apprenant que j'avais du sang démérien dans mes veines, on aurait plutôt tendu un bâton à mon agresseur plutôt que lui en donner un coup pour me protéger. S'agenouillant pour que son regard arrive au même niveau que le mien, il plonge ses yeux dans les miens et pose sa main sur mon épaule.

"- Tu devras travailler très dur pour que l'empereur entende un jour ton nom Ryûseï." dit-il d'un ton solennel.

Je me souviens que mes yeux se plongent dans les siens. Puis sa main se pose sur mon front et je sombre. Je ne me réveillerais que bien plus tard sur un matelas de paille posé sur le sol. Ouvrant doucement les yeux, je découvris autour de moi une chambre telle que l'on trouve dans les anciennes maisons traditionnelles de Hù-Béï. Les murs étaient fait de papier de riz et décorés de motifs naturels tandis que le sol était fait de planche d'un bois dur. Rapidement, la porte coulissa et un homme apparût dans l'ouverture. Il était à genoux comme l'usage le voulait. Il portait un kimono gris et bleu marqué d'une gueule de loup sur le pectoral droit. Sur le cœur. Ses cheveux de jais étaient tiré en arrière et ses yeux noirs sévères semblaient être deux puits infinie dans lesquels j'aurais pût plonger sans jamais tomber. Il n'avait pas l'air sévère ou amical. Juste indifférent, peu être un peu de mépris néanmoins.

- Je suis Jôta Okurayami et à partir de maintenant je suis ton tuteur.

Mes yeux s'écarquillèrent de surprise.
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