Ennuis !

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Il faisait froid ce soir là, j'avais le gosier tout sec et il fallait que je le réhydrate d'urgence. De plus, je devais attendre minuit que le vieux revienne afin de continuer mon apprentissage. J'aimerais bien qu'il m'apprenne un jour à me téléporter comme il le fait bien trop souvent; je pourrais m'amuser après. Mais quand je parle d'un jour, se n'est que façon de parler, car les magiciens étant des hors-la-loi, nous sommes obligés de nous exercés la nuit, sur les docks; y a rien de plus agaçant, surtout qu'on vois rien sur ce port qui sent le poisson pourrie.

Je commençais à sombrer dans l'ennui à me balader sur ces quais, lorsque j'aperçus au loin une taverne nommée "A la bonne petite pêche"; un nom bien ringard. Mais recherchant un peu de chaleur et d'amusement, je me suis un peu forcé à y rentrer. Arrivé à l'intérieur dans un grincement de porte peu discret, je pus constater que l'ambiance était à son comble. Des marins chantaient et buvaient dans un mélange abominable; des vieux loup de mer bourrés à l'hydromel à essayer de chanter et de danser, c'est pas beau à voir. Leur chanson était dans ce genre là :

"Faut qu'on boivent, boivent, boivent,..."
"Faut qu'on se soûl, soûl, soûl,...."
"Nous les corsaires du bar,...."
"Buvez !" Ils boivent.
"Trinquez !" Ils trinques.
"Buvez, buvez et re-trinquez." Ils boivent et il trinques.
"C'est comme ça qu'on vie, nous les corsaires du bar."

Rien de plus horrible pour les oreilles.

Arrivé dans ce charmant établissement, je me suis assis à la table la plus éloignée; pas envi de sentir l'odeur infecte qui se dégageait de leurs bouches. Je me suis mis à réfléchir à ce que j'allais commander, lorsque l'horrible destin me sauta à la gorge; c'était le vieux qui avait l'argent. Je me suis donc mis en tête d'utiliser un peu de ma magie. Recherchant l'objet de mon désir, je finis par l'apercevoir sur une table, où ceux qui y siégeaient étaient à présent au bar à parler avec le tavernier. Je fis un mouvement souple de la main, et la chope d'hydromel passa de la table abandonnée jusqu'à la mienne en un instant. Je la bue avec le sourire aux lèvres, sentant son liquide me réchauffer le gosier de l'œsophage jusqu'à l'estomac.

Alors que je sirotait tranquillement ma boisson, j'entendis un hurlement de surprise. Je me mis à jeter un coup d'œil curieux, et je pus voir que ceux qui avaient abandonner leur table étaient revenus. Ne voyant sa choppe nulle pars, l'homme ivre se mit à fouiller dans toute la taverne, et même à aller voir le barman. C'est alors qu'il dégaina son sabre d'une manière imprécise et déséquilibrer et à hurler :

"Je veux ma chope;...tenant *hic* s'non je tape *hic* Tention, j'suis un fou moi."

Il commença alors à s'en prendre au tavernier, en l'agrippant par les cheveux et en lui écrasant le nez sur le comptoir; plus personne ne bougeaient.

"J'le tue si on m'rend pas ma chope de suite." Affirmait-il en pointant le bout de sa lame sur le cou du pauvre barman.

Je me mis alors à crier :

"Hé ! c'est moi qui ais ta chope. Elle est bien bonne d'ailleurs. Si tu veux la récupérer faut te dépêcher"

Je la bue alors d'une traite et lui souffla un "Trop tard" provocateur. Les ennuis commençaient.

Spoiler:

-˝Mais mais mais … Bachibousouk tu m’chercherais que ce s’rai pareille, j’vais faire des rondelles de toi foi de Badil Barbe coupante ! Pit j’me servirais de ton sang pour faire de l’hydromel … Crois moi tu vas me remboursé ma bière !˝

Mais le barman avait regardé deux hommes qui s’était placer près de l’entré alors que deux autre avait ceinture le marin qui ressemblait plus à un ours colérique que l’on aurait réveillé dans son hibernation si ce n’est l’odeur … Celle de l’ours était moins puissante. Toujours est-il que malgré les paroles du tavernier sur l’absence de bataille dans son établissement et les quartes gros bras qui semblaient payer pour ça le reste du groupe de l’ours barbue se dirigeait avec un air méchant de bêtes dopé à l’alcool fort vers le jeune et frêle magicien.

Puis formant un cercle autour de lui ils s’arrêtèrent et l’odorant Badil vient se placer au centre après avoir écraser des deux êtres assez stupide pour essayer de retenir un ours ivre…

-˝Si on peut pas régler ça ici, on va régler ça dans la ruelle just’à coter, et toi, tu nous suis…˝

D’un simple regard le tavernier fit comprendre qu’il ne s’y opposait pas, et de toute façon en avait-il le pouvoir ? Avec deux hommes en moins contre un équipage et le reste de la taverne qui prenait déjà les paris… Mais le temps est une denrée bien inconnue et le destin à des voix souvent bien plus complexe.

Alors que les deux hommes s’écartaient de la seule porte possible pour dire qu’ils ne s’y opposeraient pas cette dernière s’ouvrit sur un homme dont le grand chapeau couvrait ses yeux et donc le cache-poussière était couvert de symbole des chevaliers de Stolenmark… Impressionnant de finesse pour un tel chevalier il se mit a observer la salle tout à coup devenu muet de ses orbites voilés par l’ombre.

Spoiler:

-˝Je suis Gale Dehode et l’on m’a prévenu que des magiciens sévissaient sur les docks la nuit … Il serait deux ou trois et j’en ai déjà attrapé un en venant ici. Qu’avez-vous ou entendu sur ses pratiques honnis ? Il y’aurait-il parmi vous quelqu’un qui serais mérité la récompense dût à ceux qui aide les envoyer du Seigneur-Guerrier à dénicher ses rats ?˝

Alors que le grand personnage attendait sous le porche, voilant toute possibilité de sortie les murmures allait bon train et certain parlais du vole d’une choppe bien anormal et surement magique …

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Astélia avançait furtivement, l'odeur était empreint d'une douce et magnifique odeur de... Bile et de vomi. La mercenaire passa à côté de plusieurs hommes ivres et mort. Dont certains pendouillait la main, ne demandant qu'une seule petite pièce de monnaie... Juste avant sans doute de te faire un coup-bas : salaud (je m'excuse solennellement pour ce manque de respect envers des hommes de leur genre). Soudain lorsqu'elle allait entrer, un homme lui barra le chemin et la jeune fille se retrouva cul à terre. La mercenaire flancha. A l'instant d'après, elle se réveillait, comme si elle venait de pénétrer dans un micro-sommeil à l'instant. Astélia se releva s'excusa auprès de l'homme... Soudain, elle se rendit compte que l'homme ressemblait en tous points à la description que le tavernier avait fait de lui.

- Euh, désolé... Monsieur, j'ai une question qui va sans aucuns doute vous paraître bizzare mais... Connaissez vous cet homme ? demanda la jeune mercenaire, sortant le papier parcheminé en pointant Zelvan du doigt. Je le cherche et l'on m'a dit que vous seriez m'informer, alors je vous le demande comme on me la consseillé...

Astélia releva la tête, affichant un regard sincère et serein, attendant la réponse d'une patience incroyable. Disons que cela lui tenait vraiment, vraiment à coeur...

L’homme n’avait bougé, lorsqu’elle l’avait percuté elle avait fait face a une montagne, un simple mure qui n’avait en rien oscillé ou menacer de s’effondrer sur elle, mais sa main était venu à sa dague. La main sur sa garde finement ouvragé révélant une lame en un fin damas couvert de croix qui se reflétait à l’infini comme un fréquentable.

-˝Un rat de plus ? Cette homme ne t’intéresse pas c’est bien comprit, mon code d’honneur m’interdit de frapper une demoiselle en détresse mais quand c’est a une fille de joie que j’ai à faire, et surtout une impure il ce peux que le feu descende en ce monde pour lui rendre la vie et le mener au près du Seigneur-Guerrier pour qu’il la juge lui-même de ses affront indigne d’une femme !˝

Il ne c’était retourné, il n’avait pas bougé toujours bloquant la porte attendant que la taverne se réveille face à son entré quelque peux impressionnante et que les gens du port ce décide enfin à lui dire où était ce magicien…

Un vieux marin lui avait certifié qu’il le trouverait sur le port et dans son regard on voyait la vérité, il avait donc attaqué de faire les autres tavernes … Mais celle-ci semblait être la bonne. Il y régnait une atmosphère de haine comme quand les gens de bas naissance voyait crée une magie qu’il n’avait en rien prévu.

Il ne savait toujours pas pourquoi en l’avait envoyé au cœur de Déméria mais la lettre de mission était frappée du sceau royal comme si ce dernier souhaitait à nouveau éradiquer de sa surface tout les êtres indignes de voir un jour la lumière du seigneur guerrier.

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L'insulte alla la piquer directement au coeur : quesqu'ils avaient tous à penser que j'était une sale traînée !? Sous l'effet de la colère elle "baissa" instinctivement ses boucliers mentaux... Une erreur qu'il aurait mieu fallu ne pas commettre. La peur, la colère, les envies perverses et d'autres émotions impures la submergea. La mercenaire se tourna se colla contre un mur, des gémissements : Astélia était plus que sensibles aux émotions des autres, ceci était le revers de son pouvoir qui lui permettait de soigner les émotions des autres. Après un certain temps a gémir elle réussie à "relever" ses boucliers mentaux et à se reprendre. Avec cette crise, on la prendrait sans doute encore plus pour une fille de joie... Soudain, une idée à laquelle elle n'avait pas pensée lui vint : Astélia pouvait sans doute sonder l'esprit des hommes dans la taverne pour savoir si il y avait quelqu'un ayant peur de la demande proféré par le môsieur (Gale Dehode) et ensuite la mercenaire jètera un cou d'oeil au visage des hommes ayant le plus peur !
Seulement il fallait déjà entrer... Se souvenant de la leçon qu'elle avait (sans aucuns doutes) retenue dans une des tavernes précédente, elle se hâta d'avancer en direction de la porte.

- Monsieur, j'ai vraiment besoin de savoir si vous savez où il se trouve et de rentrer dans cette taverne pour essayer de le retrouver... Voyez-vous, Astélia continua de parler essayant de faire le moins impertinant et le plus sincère discour qu'elle n'eu jamais fait, je ne suis point une fille de joie comme vous le pensiez à l'instant mais une mercenaire. Je sais que cela peut paraître bizzare venant d'une fille ressemblant en tout point à une traînée mais j'ai pour but de retrouver cet homme... S'il vous plait.

La mercenaire avait parler doucement, calmement et d'une voix aussi basse que personne d'autre que l'homme en face d'elle ne pouvait l'entendre. D'ailleurs, elle s'était forcée à dire qu'elle ressemblait à une fille de joie mais cela était nécéssaire... Elle patienta, espérant de tout son coeur que la réponse de l'homme lui serait favorable.

-˝Tu n’a pas comprit petite demoiselle. Je n’en ai que faire du faite que tu sois une trainé ou non, tu es impure de par ton odeur, tu sens la magie à des kilomètres à la ronde, tu a dut trainer avec des magiciens ou d’autres impureté car j’espère que tu n’es pas toi-même une impureté… Quelque soit la nature de cela je te conseil donc de t’assoir et d’attendre que mon problème soit enfin régler que je te montre la voie qui mène vers le Seigneur Guerrier… Pour le plus grand bien.˝

Il avance et referme derrière lui la porte de la dite taverne. Tout à l’intérieur n’est que brume et confusion, mais une chose est certaine, une épée vient de la sceller, elle restera fermé …

Les marins commençait à s’inquiéter lorsque que l’un deux se retourna vers Gale montrant Zelvan du doigt :

-˝Lui il à fait de la magie, lui il a volé ma choppe de bière, j’état au comptoir et lui à sa table et ma choppe à disparut de m’a table et à filé vers la sienne … Puis après elle était dans sa main quand je l’ai cherché !
Il a même avoué me l’avoir volé, mais quand j’y pense il est toujours resté assit sur sa chaise.˝

Une violant animosité commençait à naitre dans la taverne vis-à-vis du magicien et les regards des hommes ne trompaient pas, il allait y avoir un règlement de compte, que ceci soit sous la juridiction du Seigneur Guerrier ou non un voleur de choppe serais châtier ce soir.

Spoiler:

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Astélia recula pour ne pas être éjecter par la porte et grogna. C'était vraiment génial ! Elle venait de perdre sa cible, et quelle était sa chance de la retrouvée ? Soudain, même si la porte était fermée, elle entendit que la cible que l'homme cherchait (qui était celle de la mercenaire aussi) était bien dans la salle. Maintenant, deux choix se présentait à elle : partir, laissé sa proie à l'homme et chercher sa deuxième cible, ou bien, rester, et tuer l'homme de ses mains prenant le risque de se faire tuer elle aussi par le mystérieux homme... Dur de choisir. Elle se décida. La mercenaire allait partir, retournée à la taverne où elle avait trouvée le vieux Bob pour lui demander s'il connaissait le deuxième homme, même si cela lui sembla très dangereux sur le coup, et revenir ensuite demander au tavernier (si la taverne était libre à ce moment là) si l'homme mystérieux avait emmener la personne qu'elle était censée capturée. Oui, ce plan semblait être assez bon puisqu'elle ne pouvait plus entrer dans la taverne pour cause que l'homme mystérieux avait fermé la porte.

Soudain la mercenaire se rendit compte d'une chose à quoi elle n'avait pas fait attention : le firmament devait être parti depuis très longtemps car en regardant où le soleil était placé, il devait être 10 heure environ. La jeune fille n'avait pas vu le temps passé ! Astélia marcha dans une ruelle, le soleil jetant ses reflets sur les tuiles des maisons des alentours, leurs donnant des couleurs spéciales. Alors qu'elle avait quittée la taverne depuis environ deux minutes, la mercenaire sentit monter de cette dernière une très, très, très profonde terreur que l'on cherchait à dissimuler... Pourquoi donc ? Un sourire narquois s'esquissa sur le visage de la jeune fille. Que la journée était belle, elle avait gagnée quatre pièce d'or, sa première cible allait sans doutes se faire tuer par un autre, et elle avait trouvée un informateur, même si l'endroit où il était était dangereux pour une femme, même armée d'un sabre et qui savait s'enservir... Il fallait tout de même qu'elle retourne savoir si l'homme qu'elle cherchait était bien mort, car sinon elle se ferait descendre par son employeur.

Le vent soufflait mais point très fort, il n'y avait pas de crachin, il faisait beau, les tuiles des maisons brillaient, les oiseaux chantaient et les habitants du port avait l'air de ne pouvoir recracher que de la bile ce matin ! La jour s'annonçait formidable... ou pas.