Mythe elfe

Les elfes sont un peuple mystique, cultivé, naturellement généreux avec la plupart des êtres vivants et en grand accord avec la nature bien qu'ils refusent d'y reconnaître une quelconque croyance envers l'Origine. Mais on dit que tout les elfes ne sont pas ainsi. Qui ne sont pas athés, pas réellement généreux, pas en accord avec la nature ou même leur nature.

Dans les vieilles bibliothèques des elfes, on trouve parfois les documents qui en parle. Si on en croit la légende, ils étaient la première ethnie à être apparue parmi les elfes. La première alors même que les elfes n'avaient pas quittés Ladeïl. Mmh ? Tu crois savoir ? Les elfes noirs ? Étonnant, peut-être es-tu plus perspicace que ce dont tu as l'air. Mais les gens comme toi sont toujours un peu... surprenant, n'est-ce pas ?

La plupart des auteurs de ces documents sur les elfes noirs sont restés plutôt flous sur l'apparition de cette première ethnie. Le plus clair est encore Kal'Ythïs Katalann, ce haut-elfe tiendrait ces descriptions de son aïeul, mort de maladie, et qui aurait été l'un des derniers survivant de Ladeïl, ce qui expliquerait la richesse des détails. D'après lui, les elfes noirs sont apparus à l'aube de l'an 520 alors que le Royaume de Ladeïl était à l'apogée de sa puissance. Ils auraient été des elfes qui seraient partit encore plus loin dans le nord que leurs frères. Si loin que nul cartographe n'a sût survivre assez longtemps pour faire la carte de ces contrées lointaines et glacées. On ignore comment ils ont survécu eux-même mais on sait qu'ils étaient partit depuis près d'un siècle et demi.

A leurs retour, les elfes de Ladeïl les accueillirent avec méfiance, leurs apparence n'ayant rien de rassurant. Leurs peaux blanche étaient devenue d'ébène, leurs cheveux brun ou blond, plus blancs que la neige tandis que leurs yeux d'émeraude ou d'opale étaient à présent presque toujours d'améthyste ou de rubis. De plus leurs mœurs étaient devenues très différentes. Ils croyaient profondément en une obscure déesse qui plaçait les femmes religieuses tout en haut de la hiérarchie de leurs société de plus, la plus faible des femmes était considérée comme valant mieux que le plus fort des hommes. Alors que sans être le contraire dans la société elfique habituelle, une reine ne pouvait régner sans un roi ou un prince.

Cette méfiance sauva les elfes car quelques semaines à peines après leurs arrivées, leurs Grande prêtresse tenta de tuer le roi tandis que ses hommes de confiance prenaient le contrôle du palais. Mais l'intervention de gardes royaux elfiques soutenus par plusieurs mages gnomes qui se méfiaient également de ces elfes étrangers, les renégats furent anéantis. Le Roi de l'époque était alors un être très rancunier et il lança son armée à l'assaut des quartiers et des campements occupés par les elfes noirs qui se rendirent presque sans résistance, seules quelques prêtresses tentèrent de s'enfuir par magie mais elles furent stoppées par les mages gnomes.

Une fois enfermés dans des prisons les empêchant d'user de leurs pouvoirs, les elfes noirs hurlèrent leurs innocences, ignorant les intentions de leurs Grande prêtresse mais le roi refusa de les croire, aveuglé par sa rancune. Ce n'est que lorsque les Enfants de Malgazann apparurent et que la famille prit la fuite que certains mages restés pour contenir les damnés libérèrent les elfes noirs dans l'espoir qu'ils les aideraient. Mais les elfes noirs fuirent, n'ayant aucune raison d'aider leurs geôliers.

Ensuite ils sembleraient qu'ils soient revenus vers le royaume elfique renaissant, réclamant le dédommagement de ces années passées enfermés. Mais le Roi, bien que différent, n'accepta pas, refusant de payer pour les erreurs d'un autre. Alors les elfes noirs jurèrent de se venger. Tentant divers attaques indirectes, notamment en soulevant une ethnie belliqueuses d'elfes contre les elfes sylvains auxquels appartenaient la famille royale. Kal'Ythïs raconte ensuite que les elfes noirs auraient choisit de se retirer. Qu'ils auraient compris leurs erreurs et auraient décider d'attendre le moment où les dieux leurs seraient favorable et où ils pourraient prendre ce qui leurs ait dû, ce que'on leurs à volés.

Et, sais-tu, mon cher ami ce qu'on leur à volé ? Kal'Ythïs l'ignorait lui même lorsqu'il écrivit ce document. Cette chose. A laquelle les elfes noirs tiennent tant. Ce ne sont pas les elfes qui le leurs ont prit. Mais ils en sont les gardiens inconscient. Ce que les elfes souhaite à tout prix recuperer, ce qu'ils ont perdu. C'est la liberté de leurs âmes...

Mais allez pas croire de tel bêtises. Ce compte n'est destiné qu'à effrayer les enfants elfes qui ne mangent pas leurs soupes ou qui refusent de dormir. Vous ne pensez pas ? Allons bon, la liberté des âmes de tout un peuple ! Mais qui auraient une puissance suffisante hormis les dieux eux-mêmes ?