Débarquement de l’Émissaire de la Lune Bleue

Les yeux de la jeunette finir par se fermer alors qu'elle écoutait le récit de son compagnon. Pour elle, ce lieu n'évoquait qu'un refuge, une plaque, rien de plus. Elle l'aimait bien parce qu'il était sûr, mais ce n'était pas sa maison. La preuve, elle n'était pas la seule à la squatter... Quelqu'un d'autre l'avait découvert, et assez récemment qui plus est. Peut être allait t-il falloir qu'elle trouve un moyen de se débarrasser de l'intrus si il venait à la gêner. Mais bon, si il se contentait de venir se rouler dans une vieille couverture de temps en temps, ce n'était pas vraiment un souci.

Le débarras était encore peuplé d'ombres quand Caliolie se glissa hors du lit pour enfiler rapidement ses vêtements de la veille. Elle remit un peu d'ordre dans sa chevelure rebelle à l'aide de ses doigts et se faufila sans bruit vers la porte. Un coup d’œil par la fente entre la plainte et le battant lui appris qu'elle pouvait sortir sans risque, mais au lieu de disparaitre immédiatement dans la nuit comme elle l'aurait fait habituellement, elle se retourna vers l'intérieur de la pièce. Malgré une nuit un peu courte, elle semblait parfaitement réveillée et même plutôt excitée à l'idée de partir prendre des risques une fois de plus. Un sourire entre l'amusement et la moquerie illuminait ses lèvres et ses yeux plissés ne pouvaient rien cacher de son état d'esprit.

- Viens, faut bouger pour y être à peu avant l'aube. Sans quoi on aura pas le temps de se mettre à couvert.

Ka'Ori avait intérêt à se lever rapidement car la fillette filait déjà vers la rue, rasant les murs avec l'assurance que seules peuvent donner de nombreuses années d'entrainement. Elle semblait courir au hasard des rues, mais son itinéraire était en fait soigneusement planifié pour éviter tous les lieux gardés. Après un quart d'heure environ de gambades dans les ruelles sombres, elle le fit entrer dans une vieille bicoque, vide à cette heure ci, par une fenêtre brisée, et ressortir à l'étage par une seconde fenêtre. Moyennant un peu d'escalade, elle se glissa sur le toit et y resta perchée comme un chat errant, attendant que son compagnon la rejoigne.

- On y est ! Murmura t-elle en reprenant son souffle.

Ce perchoir offrait une jolie vue sur la palais royal. Situé au milieu d'un jardin qui n'offrait que trop peu de cachettes, il dominait la ville de sa splendeur. Des gardes étaient postés tout autour de château en une barricade sans faille. Sur un coté du parc, un bâtiment presque aussi somptueux bien que plus sombre arborait au dessus d'une grande porte métallique deux épées croisées soulignant le blason du roi de Déméria.

J’observais les somptueux édifices que j’avais à présent en face de moi. Le jardin était rempli d’innombrables plantes et fleurs donc je ne connaissais ni le nom ni la provenance, les ayant vu pour la première fois, et qui laissant dans l’air une fragrance apaisante, bien plus agréable que celle de la nuit !
Partout sur les murs, des bas-reliefs paraissaient avoir été gravé à la gloire d’anciens valeureux combattants ayant usé de leurs glaive afin d’assurer la pérennité de ce royaume. Sous les toits et autours des fenêtres, de petites touches d’or ajoutaient au prestige du lien et le faisait briller d’un éclat impérial.

-Eh bien, ils n’ont pas peur de la démesure ici ! C’est le palais je suppose ?

N’attendant pas de réponse car celle-ci était évidente, je me mis à scruter la capitainerie d’un œil vif, cherchant des failles, étudiant les mouvements des différents gardes posté sur le toit. Il y en avait vraiment un grand nombre, Bob ne plaisantait pas quand il disait que je n’allais pas avoir affaire à des « chiffes moles ».
Mais dans tous les cas, la garde allait surement passer la relève et nous en profiterions pour passer à l’action.
A première vue, la meilleure entré semblait être une petite rangé de fenêtre sous la coupole est. Elle semblait être en pleine réparation et l’un des carreaux était absent, laissant un trou assez grand pour qu’un enfant tel que nous puisse y rentrer. Je décidai de proposer l’idée à Caliolie.

-Tu vois la coupole est ? La vitre enlevée, ce serait une bonne entrée tu penses ? En plus, il n’y a quasiment aucun garde qui passe par là donc ce sera un jeu d’enfant quand il y aura la relève !

Caliolie laisse échapper un petit rire étouffé par sa main. Oui, le palais est vraiment clinquant, comme presque toutes les demeures royales d'ailleurs. Elle jette un regard complice à son compagnon avant de ramper sans bruit sur le toit pour se rapprocher de la cible. Cette histoire de carreau cassé l'étonne un peu, mais en effet il y en a un. Étrange dans un lieu aussi bien tenu que la capitainerie. Accident causé par un jeune garde maladroit ? Possible, et même pas si surprenant vu qu'il s'entrainent souvent aux armes devant. Mais ce pourrait aussi être une dégradation d'origine criminelle, sauf que dans ce cas, le pauvre bougre qui a voulu entrer avec autant d'imprudence doit être au cachot. Casser une vitre, ce n'est pas franchement silencieux... Sinon, ce pourrait aussi être une arrestation qui a un brin mal tourné et ce dernier cas pourrait potentiellement être un peu plus ennuyeux. Ce n'est pas tout, mais elle a pas mal d'amis dans la pègre ! Se promettant de jeter un coup d’œil aux derniers dossiers en date en plus ce ceux qui l'intéresse, la jeunette observe plus précisément les lieux.

Elle ne s'est encore jamais introduite dans le palais, non que ce soit l'endroit le plus dangereux de Fentaeris, loin de là, mais elle n'en a simplement jamais eu besoin. Elle avait déjà du déambuler dans les souterrains de la ville en revanche, ce qui était nettement plus risqué. Les gardes sont soumis aux lois après tout, les truands, non. Finalement, elle se redresse légèrement pour observer le mur d'enceinte. Il est possible à escalader pour quelqu'un ayant de solide base en la matière, et elle s'en sentirait presque capable moyennant quelques menu danger de chute bruyante et d'arrestation immédiate. Il va falloir jouer serrer si il faut attendre l'arrivée de la garde... Attendre que la relève ait passé la porte pour escalader le mur et se faufiler par la fenêtre brisée avant qu'ils n'aient pris leur place. Il y a toujours un temps de quelques secondes où les gardes en place font un rapide rapport aux suivant, rapport ne comprenant bien souvent qu'une seule et unique phrase : "rien à signaler". Avec un peu de chance, comme il y a un carreau cassé, ils auront quelques secrets à se raconter, mais dans ce cas, il se dirigeront sans doute vers les lieux de l'altercation, donc trente seconde de répit supplémentaire tout au plus. Une trompe retentit.

- Faut pas trainer, c'est le signale de la relève.

Juste un murmure avant de se laisser glisser jusqu'à la fenêtre par laquelle ils sont monté sur le toit et de dévaler les marches à toute allure pour sortir dans la ruelle. une fois en bas, la petite voleuse conduisit Ka'Ori au pied de la muraille, à un endroit où on pouvait à peu près escalader en s’agrippant aux pierres mal ajusté. Par contre, du bas du mur, il était impossible de savoir ce qu'on trouverait de l'autre coté... Si un garde avant changé de place au lieu d'aller vers la porte pour quitter son poste... Mais normalement, ce genre de choses ne devrait pas arriver ? Du moins, pas si la chance était avec eux. Caliolie sourit à son jeune ami, gardant tout de même un visage relativement concentré.

- Fait moi la courte échelle, je te hisse une fois la haut ?

Ce n'était pas un ordre, plutôt une proposition. Ce n'était pas vraiment sa mission après tout, donc à lui de choisir. Du moment qu'elle ne se faisait pas prendre, le jeunette n'était pas contrariante.

On m’avait toujours appris que lorsque l’on monte ou descend via quelque chose de raide, une corde, une échelle, etc…, et que l’on est accompagné par une fille, il ne fallait au grand jamais se retrouvé en dessous d’une fille … Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi, sans doute que cela porte malheur ou une chose dans le genre. Mais je n’avais pas envie de tenter le diable alors je lui proposai d’inverser les rôles.

- Une fois là-haut, le temps que tu me hisse tu seras vulnérable et ce n’est pas le mieux à faire. Alors j’aimerai autant passer en premier et sécuriser les lieux si besoin est. Je t’ai comme qui dirai entrainée dans cette mission alors je me dois de garantir ta sécurité.

Je me mis alors à jauger vite fait la façade. Un jeu d’enfant à grimper comparé à ce que les sages me faisaient escalader en guise d’entrainement. Et encore ici je ne suis pas obligé de porter un paquetage assez lourd pour me freiner.
Ni une ni deux je bondis de pierre en pierre, choisissant soigneusement mes prises et évitant les dalles trop incertaines.
Presque arrivé au sommet du mur d'enceinte, j’entendis des bruits de pas ce qui me fit me stopper net juste en dessous, dans une position assez instable.

- Alors avec ta dulcinée, comme ça va ?

-Bah tu sais, j’pense que je vais attendre la fin du mois pour demander sa main à son père. Un officier de la garde comme moi, il ne peut pas refusé. Une fois cela fait, je demanderai une mutation en campagne, là où c’est plus tranquille que le tumulte de la ville et …

J’eu du mal à tenir et mon pied finit par ripper. Faisant un petit bruit sourd contre la paroi de marbre.

-Qu’est-ce que c’était ?

- Ça viens d’en bas !

Si je ne faisais pas quelque chose, c’en était fini de moi …
Mon Illusion Nocturne ! Elle est décelable en plein jour mais dans un endroit comme celui-ci je doute qu’ils pourront me voir une fois camouflé.
Je fermai alors mes yeux et récita l’incantation :

*Fa’Athei, Ur’ale ! Fa’Athei, Ur’Ale !*

Affalés contre une fenêtre à l'étage supérieur de la capitainerie, deux gardes étaient en grande discussion sur des sujets plutôt frivoles. Il faut dire pour leur défense qu'ils se trouvaient dans l'armurerie en train de se changer pour prendre la relève de la garde du château. Mais ils tournèrent tous deux la tête quand un son se fit entendre près du mur d'enceinte. Un des deux gaillards se pencha prestement par la fenêtre tendit que l'autre se détournait de l'effraction pour reprendre ses jambières. Le premier fixait clairement le jeune garçon suspendu à sa corniche, en revanche, et si son confrère semblait l'ignorer superbement, il était évident que l'illusion ne trompait pas tous le monde. En même temps, il ne faisait plus vraiment nuit...

- Hé, gamin ! Qu'est-ce que tu fiches là ! Garde !

Tignasse brune hirsute, le premier tentait tant ben que mal d'attirer l'attention des gardes à proximité, bien que ceux ci soient occuper par la relève. Ils ne tarderaient pas, mais quand exactement ? Aucune tête n'apparaissait derrière l'angle du bâtiment pour le moment.

- Mais laisse la donc passer, ce n'est qu'une fillette... Depuis quand tu t’excites sur les mômes qui longe la muraille ?

Le garde à la fenêtre tourna la tête vers son confrère avant de revenir sur la rue en fronçant les sourcils. Cette fois ci, son regard passa à travers le jeune garçon suspendu et il haussa les épaules, se demandant si le vin de la veille ne lui était pas monté à la tête. Quelques instants plus tard, il disparaissait dans l'armurerie et la conversation reprenait, bien que la voix du premier garde ait toujours des accents un peu perplexes. Il n'avait tout de même pas rêvé ? Il resterait sans doute prudent maintenant et surtout, le mal était fait puisqu'il avait appelé la sécurité. À moins que les autres n'aient pas entendu ?

Sans trop se préoccuper du danger, Caliolie bondit sur le mur pour l'escalader à toute vitesse. Elle aussi avait du escalader pas mal de palissades, bien de pour des raisons sensiblement différentes, mas si son compagnon se décidait à lui tendre la main, elle ne ferait pas la fine bouche. Pas le moment de trainer maintenant qu'ils regardaient ailleurs. Bien sûr qu'elle prenait des risques pas forcément utiles, mais il était un peu tard pour la retenir. D'un bond, elle était de l'autre coté, roulant dans l'herbe pour amortir sa chute. Puis elle couru se coller au mur. Les voix des gardes étaient plutôt proche, trop pour gagner la vitre brisée. Il serait bien moins dangereux de passer de l'autre coté du bâtiment car la patrouille devait être juste devant l'entrer. Ka'Oris pouvait peut être se planquer dans un coin avec son illusion, mais il ne pourrait pas faire grand chose pour sa jeune compagne. Elle lui faisait d'ailleurs signe de se dépêcher, mine concentrée sans pour autant arborer la moindre trace d'inquiétude.

Libre Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 07/03/2012

Nan… Franchement… En ce moment on ne peux pas dire que ta chance rayonne… On pourrait même aller jusqu'à avancer que ta poisse découvre des sommets insoupçonnés… Non… Mais franchement. En terme de travail les quelques trois mois qui avaient passé s’étaient montrés plus que… frugaux. Entre les petites embrouilles avec les guildes et autre groupements… Tu n’as pas tellement eu le temps de profiter de ton statu d’indépendante.

Un des problème d’être indépendante d’ailleurs. Mais toi qui a toujours estimé que pour bosser avec quelqu’un il faut éprouver non seulement un minimum d’estime pour lui… mais aussi un peu (même en quantité infinitésimale) de confiance…

Et la confiance n’est pas une denrée courante dans le pays… Non. Pour ne pas dire qu’elle est carrément inexistante. Il arrive (parfois) que tu accorde suffisamment de confiance a un "collègue" pour disons… manger a la même table que lui. Une fois de temps en temps. Mais plus ? Non. Surement pas. Et tu te doute bien que la réciproque est vraie… Tu aurait presque été déçue si quelqu’un t’avait fait confiance…

Tu as une réputation a tenir après tout.

Mais bon. Ceci n’est pas réellement l’objet de ta "poisse" actuelle… Non.

Nan. Aujourd’hui le problème provient (encore) d’une de ces saloperies de canidés… Tu étais tranquillement occupée a choisir parmi la collection de pierreries d’une nantie quels colliers emporter pour revendre comme pour porter lorsque le clebs’ de la maison s’est mis en devoir de réveiller tout le monde.

Du coup :

- Tu as du partir en catastrophe sans fermer la fenêtre.

- Tu as été obligée d’embarquer un choix réduit de bijoux dont aucun (a priori) ne se mariait convenablement a ton teint.

- Des gardes ont rappliqué et se sont mis en devoir de te courser.

- Dans la précipitation tu as fini par glisser sur une tuile et te retrouver (en quelques fractions de seconde) quelques six mètres plus bas… Heureusement sans dommages… Mais suffisamment secouée pour ne pas réellement te sentir d’opposer une résistance sérieuse a ces charmants gorilles venus te coffrer.

- Tu t’es donc retrouvée dépouillée de tes biens et enfermée dans une cellule.

- Tu as donc (comme a ton habitude) joué de tes charmes pour te sortir de là… Pour le coup tout c’est bien passé. Le garde (un petit jeune pas habitué) s’est rapidement laissé charmer… Et un petit coup sur la nuque l’a convaincu de faire un somme puisqu’il ne voulait pas te laisser sortir aussi facilement.

- Tu te retrouve donc en plein milieu de leur caserne (planquée sur une poutre) a attendre un moment calme pour récupérer tes affaires et t’esquiver… Alors qu’ils courent dans tous les sens pour te retrouver.

Des paroles. Des cris. Quelque chose se passe dehors. Quelque chose qui semble occuper des gardes… Tu entend des mouvements dans la salle où sont gardés tes biens… Des voix. Deux gardes.

Mais c’est ta chance… tu saute (silencieusement) sur le sol et ouvre la porte… La salle est remplie d’armes… Et pas seulement les tiennes (que tu devine sur une table un peu plus loin)…

Un sourire se dessine sur tes lèvres. Non. Tu n’as pas envie d’être magnanime ce soir.

L’un des deux (occupé a récupérer ses jambières) te vois et il se relève pour… Crier quelque chose ? Oui. Probablement. Quoi ? Oh… sans doute un cri d’alarme ? Malheureusement pour lui trois doigts implacables sont partis heurter sa gorge, enfonçant sa pomme d’Adam jusqu'à sa glotte…

Tu ne lui accorde même pas un regard alors qu’il s’effondre, les yeux révulsés, sur le sol… Tu sais qu’il vas probablement mourir… Et que dans le cas contraire il ne reprendra pas conscience avant une dizaine de minutes. Pas le temps de jouer en finesse. Et surtout pas celui de relâcher la concentration qui t’as permis de te mouvoir si vite. Sans attendre plus longtemps tu attrape la première arme qui te tombe sous la main (une dague en l’occurrence) et te jette sur le deuxième garde qui n’avait pas encore eu la présence d’esprit d’appeler a l’aide…

Trop tard. La lame ouvre un sourire rougeoyant en travers de sa gorge.

Le tout n’as duré que quelques secondes mais (par acquis de conscience) tu regarde quand même par la fenêtre pour voir ce qui attirait l’attention des gardes… Des fois que ça soit des collègues… On n’est jamais trop prudent.

Tu ne t’était pas vraiment attendue a trouver ça.

À mon tour je bondis de l’autre côté et rejoignis Caliolie dans sa course effréné. Plus le temps d’y aller en finesse, à présent il va falloir travailler vite et bien !
Une grande agitation commençait à régner au sein de la milice, on entendait d’ici les armures rutilantes des gardes s’entrechoquer lors de leurs déplacements hâtifs.
Une telle pagaille ? Seulement causée par nous deux ? Je commençais à en douter, surtout que les bruits ne paraissaient pas converger vers nous.
Je jetais des regards vifs à différentes fenêtres, cherchant un indice qui puisse etayer ma théorie et craignant qu’un garde puisse également avoir la mauvaise idée de regarder dans notre direction et prévenir le reste de la troupe. J’eu alors l’impression de croiser un visage, cependant cela ne dura qu’une fraction de seconde.

- Vite, j’crois qu’on vient de se faire voir !

Je couru en direction d’une porte et sortie de quoi crocheter la serrure. J’avais beaux être quelqu’un de respectable, enfin je crois, je me doutais bien qu’il allait bien finir par falloir que je m’introduise à dans un endroit sans que j’y sois convié.
Le mécanisme ne résista pas bien longtemps et je jetai alors un œil à l’intérieur.
Une patrouille venait de traverser le couloir et venait de tourner au bout du couloir. J’entendais leur marche cadencée d’ici !

-C’est notre chance !

On s’y engouffra alors et commença notre inspection. Apres quelques salles vides, ou en tout cas inintéressante, on finit par voir au bout du couloir une salle étrangement bien gardé par une porte renforcée. Cependant la voix d’Aurora raisonna alors dans ma tête :

*Ka’Ori, vite, derrière toi !!!*

Je n’avais aucune idée de ce dont elle parlait, surtout que je n’avais rien entendu venir alors ni une ni deux je pris Caliolie par les épaules et la plaqua dans un recoin du couloir, à l’abri des regards et surtout à l’abri tout court.

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