Nom : Losdrenth
Prénom : Dante
Âge : 21 ans
Race : Kerran chat
Religion : Athée
Groupe : -
Profession (unique): Esclave en fuite (comment ça c'est pas une profession ?)
Description physique ( 7 lignes minimum ) :
De taille moyenne, il est recouvert d'une fourrure noire comme la nuit. Il a un corps musclé par ses années de travail en tant qu'esclave et ses voyages incessants. Il porte ses cheveux, noirs également, mi-longs et détachés.
Ses yeux sont jaunes, semblables à ceux d'un chat. Il a un regard très expressif qu'il a d'ailleurs appris à manier à volonté, cachant ou simulant à son aise n'importe quel sentiment.
Il n'a pas d'armure sur lui et aucune arme, si ce n'est un simple couteau voué à diverses utilisations plus ou moins légales.
Quant aux vêtements, ils sont simple. Une chemise blanche et un pantalon bleu. Ses vêtements semblent bizarres aux gens qui le croisent, il les a en effet taillé lui même au gré de sa fantaise, sans se soucier des coupes et des modes de son temps.
Et bien entendu, le pendentif de Leith qu'il protège au péril de sa vie...
Comportement (qualités et défauts, 5 lignes minimum) :
Maintenant qu'il est libre, Dante essaye toujours de voir le côté le plus positif d'une situation. Il est amical, souriant et chaleureux. Toutefois il reste la plupart du temps en solitaire, et quand il s'installe pour longtemps quelque part, quelques mois ou plus, il se réserve toujours des moments de solitude. Il refuse quoi qu'il advienne de dormir enfermé. Maintenant libre, il a en horreur les endroits clos, trop semblables, à son esprit, à des cages.
En ce qui concerne la religion, il ne suit aucun dogme, allant jusqu'à blasphémer par défi, le plus souvent pour choquer un quelconque fanatique afin que celui ci abandonne ses tentatives de conversion.
La notion de morale est quelque chose de très vague pour lui. Il n'ira jamais tué de sang froid quelqu'un et aide souvent ceux qui en ont besoin mais il n'hésiteras pas à voler de quoi manger ou de quoi satisfaire ses envies quelconques.
Pouvoir(s)/Magie(s) :
Aucun pouvoir et aucune affinité avec la magie.
Peur(s) :
Claustrophobie et astraphobie (peur des éclairs)
Point(s) faible(s) :
Susceptibilité exacerbée. A un tel point que notre ami n'hésitera pas à se mettre en danger inconsidérément pour réparer ce qu'il juge comme un affront ou une insulte. Cela lui a valu pas mal d'ennuis au cours de ses voyages.
De plus, les sons aigus qui pourraient sembler déjà désagréables pour un être humain sont pour lui... insupportables. Ils devient alors incapable de faire quoi que ce soit si ce n'est tomber à genoux et se boucher les oreilles en hurlant.
De plus son astraphobie fait que s'il est confronté à quelqu'un utilisant une magie de foudre, il sera paralysé de terreur immédiatement.
Histoire (15 lignes minimum) :
- Alors, vous êtes avec moi ?
Dante regarda un à un ses compagnons d'infortune. La mine sombre, ils semblaient réfléchir intensément.
Ils étaient assis tout les quatre dans un grand dortoir insalubre. Enfin, dortoir était un bien grand mot. Il s'agissait d'un simple entassement de paillasses grouillantes de vermines abritées par une peau tendue par quatre piques. La pluie tombait fort, et le semblant de toit ne les protégeaient pas. Tout était détrempé.
Devant l'indécision de ses interlocuteurs, il reprit la parole, toujours à voix basse pour ne pas alerter les gardes.
- Cela fait trop longtemps que nous sommes ici... Vous attendez quoi ? Qu'on crèves tous les uns après les autres ? Moi je ne peux pas...
Un grand homme barbu, a qui il manquait un œil, prit la parole.
- Rêves pas... Tu sais bien qu'il est impossible de s'enfuir, t'as bien vu ce qu'ils ont fait à Marth quand ils l'ont chopés ? On est condamnés... C'tout...
Sur ces paroles peu encourageantes, il alla rejoindre sa paillasse en grommelant. Les deux autres avaient visiblement été refroidis par ses mots, qui sonnaient tellement vrais. Avec un bref "désolé", le deuxième, un humain visiblement assez jeune, rejoignit également sa couche. Il ne restait plus que Leith. Cet elfe, d'une quarantaine d'années, était là depuis longtemps. Avec Dante, ils avaient souvent parler de s'échapper d'ici, de fuir les esclavagistes qui les avaient tant fait souffrir, et Dante savait qu'il tenait là son meilleur allié, et sa meilleure chance de pouvoir partir. Seul il n'y arriverais jamais. Leith se gratta la nuque.
L'air visiblement embarrassé, il parla :
- Écoutes... Je sais qu'on en a souvent parlé. Mais honnêtement, c'est pas possible. Depuis la fuite de Marth, du moins sa tentative, ils ont doublé la surveillance.
- Raison de plus pour partir maintenant avant qu'ils n'augmentent encore la sécurité...
- Je...
- Ne m'abandonnes pas toi aussi Leith...
Avec un pâle sourire d'excuse, Leith rejoignit sa paillasse. Dante resta seul à sa place. Les yeux dans le vague. Seul, il ne pouvait pas faire grand chose. Mais il était décidé à essayer. Il préférait mourir en tentant de s'enfuir de cet enfer que de crever sous les coups de fouets du contremaitre...
Il s'allongea sur sa couche humide. Il n'en voulait pas à ses compagnons, même s'il était un peu déçu. Surtout de la réaction de Leith.
Demain, il partirait, seul. Il s'endormit, à mi chemin entre les pleurs et l'espoir de quitter enfin cet endroit.
Le lendemain il se réveilla. Sans manger, de toute façon, la nourriture était infecte et il avait l'estomac trop noué pour avaler quoi que ce soit, il se rendit à la zone de minage. C'est ici qu'il avait trimé sous les coups de fouets depuis ses 12 ans... Il ne souvenait de rien avant cette période. Son seul souvenir de ses parents était la voix de sa mère. A part cela, plus rien.
Son plan était des plus élémentaires. Courir. Ensuite, il se cacherait. Où ? Il n'en savait rien. Peut être à Demeria. Le plus dur serait d'éviter la vigilance des gardes. Soyons clair, son plan n'avait que très peu de chance de marcher, mais il préférait essayer que de regretter toute sa vie. Il repéra un cheval noir accroché à l'enclos. Voilà ce qu'il devrait faire.
Il jeta un œil a Leith, qui travaillait non loin. Celui-ci ne lui accorda pas un regard. Il eut un pincement au cœur, il aurait aimé dire adieu à son ami. Mais c'était trop risqué.
Il fit semblant de se diriger vers le tonneau où une eau croupie était tenue à disposition des esclaves. Un esclave qui se dessèche n'est plus utile, et soyons sérieux, ça coute cher un esclave. Il but une gorgée de l'eau infecte et vaseuse puis lorsqu'il vit une possibilité, il se dirigea aussi discrètement que possible vers l'enclos aux abords de la forêt. Il n'entendit pas de cris. Visiblement, personne ne l'avait entendu ou vu. Il percuta soudain quelque chose alors qu'il approchait de l'enclos. Ce quelque chose n'était rien de moins qu'Herzan, le contremaitre. Celui-ci, une fois remis de sa surprise, empoigna Dante par le coup et alerta la garde.
Dante étouffait... L'homme avait une force étonnante et il ne faisait pas semblant de serrer. Il lui cria quelque chose, mais le manque d'air et la suffocation l'empêchait d'entendre quoi que ce soit. Sa vue devenait floue.
Puis la pression disparue, et Dante tomba à genoux. Il reprit son souffle puis regarda devant lui. Herzan gisait sur le sol, le crane ensanglanté, Leith était derrière, sa pioche était recouverte de sang.
Dante n'eut rien le temps de dire que l'elfe lui jeta un objet brillant qu'il rattrapa de justesse. Leith lui dit à voix basse.
- Dégages de là... Je les retiens...
Devant l'hésitation de Dante, il hurla :
-DEGAGES !
En effet, des bruits de bottes approchaient à grande vitesse. Sans chercher à comprendre, Dante couru vers la forêt sans passer par l'enclos. Il entendit des bruits de combats. il se retourna. Seul contre dix, Leith n'avait aucune chance.
Maudissant sa lâcheté, Dante repris sa course vers la forêt sans s'arrêter.
Que ce fut des minutes, des heures ou des jours après, il n'en savait rien, Dante s'arrêta enfin. Hors d'haleine, il s'adossa à un arbre et écouta autour de lui. Rien ne troublait le silence de la forêt si ce n'est le bruit d'un petit ruisseau non loin et le chant d'un oiseau.
Il lâcha dans l'herbe l'objet que lui avait lancé Leith. Il avait tellement serré cet objet inconnu que sa main saignait.
Il reconnu le médaillon que Leith portait caché sous sa tunique d'esclave.
Il s'agissait d'un objet unique, conçu par le père de Leith, et qu'il lui avait légué à sa mort...
Dante resserra sa main sur le médaillon. Il pleura. Longtemps. Puis le sommeil l'emporta.
Depuis trois ans maintenant, Dante arpente le royaume de Demeria. Sans but, il ne fait que voyager. Il vit de petits travaux effectués dans les cités qu'il traverse.
Rêves et/ou buts :
Rester libre et éviter les esclavagistes. Retrouver une trace quelconque de ses parents.
Autre(s) :
-
Comment avez-vous connu le forum ? :
Grâce à Yuurei Akuma (sur FranceFur)
Avez-vous lu le règlement ? :
[Validé par l'Origine]