Oyan Unerii

Nom et Prénom : Unerii Oyan, c’est le premier bruissement dont j’ai souvenir. Alors je l’ai prit comme nom. Qui sait quel sens ont ces mots ? En ont-ils seulement ? Depuis que je parcours les forêts du Rokhan, il n’est pas rare que des gens m’appellent le Guide.

Âge : A partir de quand naît-on vraiment ? Quand est-ce que ce décompte commence ? Je ne le sais plus, j’ai oublié. Alors je me fie à ce qu’on m’a dit la première fois, il semble que j’ai environs 25 printemps. Le printemps est une belle saison.

Race : La race est une préoccupation que je n’ai pas vraiment. Je suis ce que je suis, je n’ai pas besoin de donner un nom à cela car j’en ai déjà pour le reste.

Religion : La Nature est ma mère, ma nourrice, ma sœur et je la protège. Était-ce le sens de votre question ?

Groupe : On m’a souvent demandé si je faisais partit du Culte des Originels. Je suppose que oui mais je ne suis avec personne sinon la nature profonde.

Profession (unique): Une profession. Comme le forgeron ? Non je ne forge pas. Mais c’est l’exemple qui me vient en premier. Je n’ai pas besoin d’argent, la nature me donne tout ce dont j’ai besoin. Cependant, j’enseigne la parole de l’Origine à ceux qui le demande, soignent ceux qui ont foi en la vie et guide les égarés.

Description physique ( 7 lignes minimum ) : A quoi je ressemble ? J’ai souvent du mal à m’en souvenir tout à fait. Le plus souvent, mon reflet je ne le vois que dans l’eau. J’ai vu une seule fois un miroir, je peux essayer de vous dire ce que j’y ai vu si vous le souhaitez tellement. J’ai vu un jeune homme, il ressemblait aux humains. Il avait deux yeux jaunes scintillants, un peu comme le soleil mais ils étaient percés par le noir de ses pupilles et légèrement dissimulés par ses cheveux. Ses cheveux étaient clairs, entremêlant l’or et le bois, descendant jusque à la base de son cou mais une grande partie se cachait sous sa capuche. La capuche faisait partie intégrante d’une longue cape verte descendant jusqu’aux genoux dont les manches se terminaient par des feuilles scintillantes. Sous ce vêtement, le jeune homme n’arborait qu’un torse nu, sans la moindre pilosité et un simple pantalon fendu par une rayure doré. A sa main, il tenait un long bâton en chêne autour du quel s’enroule un lierre brillant qui monte jusqu’à emprisonner la sphère de marbre luminescent qui trône au sommet de ce bâton. De son être tout entier émanait une douce chaleur et une légère lumière qu’il cachait à demi avec ces vêtements. C’était une curieuse vision et je n’y ai plus vraiment accordé d’importance. J’ai le sentiment qu’elle n’aura pas changé si je retrouvais un miroir.

Comportement (qualités et défauts, 5 lignes minimum) : Quand je marche dans les forêts du Rorkhan, mes pieds nus effleurant les mousses et les feuilles mortes de la saisons précédente, je me sens profondément apaisé. Mon bonheur vient alors du vent qui bruisse dans les hautes cimes, de l’eau qui coule entre les rochers, des arbres qui parlent entre eux à la mesure du grincement de leurs écorces centenaires. Lorsque je suis dans la nature, je me sens en paix. Parfois, quelqu’un vient dans la forêt. Il arrive que cette personne vienne pour moi. Il arrive qu’elle ne soit là que par hasard. Mais lorsque je les trouve, je les accueille avec l’amour que l’Origine porte à ceux qui respectent ses créations et ceux tant qu’elles ne montrent aucune animosité pour la nature. Il est rare que ce genre de personne soit en colère à mon égard mais lorsque c’est le cas, j’essaye de l’aider dans la mesure de mes capacités, de la raisonner et de la comprendre. Il n’est pas rare que j’use des dons de l’Origine pour guérir les maladies et les plaies des voyageurs avant de les guider là où ils souhaitent aller. Il est plus rare cependant, que je chasse de telles personnes, il faut toujours une raison et malgré la colère que cette personne pourrait m’inspirer, c’est toujours avec peine car c’est une âme de plus qui s’éloigne des dessins du Créateur de ce monde. Je n’ai cependant aucune peine pour les abominations qui viennent parfois jusque dans mes bois. Mort-vivants ou autres dégénérescences de ce que l’on appelle le Changement et qui ne respectent aucune loi de la Nature.

Pouvoir(s)/Magie(s) : La Nature ou l’Origine comme beaucoup l’appelle, m’a donné des dons. Le don de comprendre le bruissement des arbres et de communiquer avec eux. Le don de faire des blessures et maladies un passé sans cicatrice pour les serviteurs du Créateurs. Le don de faire naître la végétation et de la modeler afin de la mettre au service de la Volonté Divine. Le don de vivre des mêmes choses qu'un arbre si le besoin s'en fait sentir.

Peur(s) : La mort. C’est une peur primale et naturelle. Je l’ai comme nombre de choses vivantes en ce monde et c’est peut-être la seule qui nous connecte tous. Mais face à elle, je ne ressens que cette vague appréhension instinctive dû à ma condition d’être de chair, pas de crainte réelle car même dans la mort, je resterais auprès de l’Origine. Ce dont j’ai peur, c’est de voir la nature souffrir, dépérir. J’ai également peur de ne pas voir le soleil se levé. Non pas que je craigne la nuit. Plutôt que j’aime le jour. Enfin, je crains de perdre contact avec la terre, je n’appréhende pas les hauteurs mais plutôt les étendues infinies du ciel.

Point(s) faible(s) : Tel les arbres, privé du soleil plusieurs jours durant, je dépéris. Mais mon agonie serait longue et très douloureuse. Plus rapide, plus traître, né des entrailles de la terre, plusieurs métaux, une fois forgés, sont semblables à la braise pour moi tel que le fer, l’acier, le bronze et l’étain.

Histoire (15 lignes minimum) : Une histoire. Les arbres content beaucoup d’histoires. Certains d’entre eux ont une histoire par feuilles. Les plus vieux sont donc bien plus la mémoire de ce monde que ceux qui se disent érudits ou historiens. Il y en à surement un qui se souvient de mon histoire. Moi j’en ai oublié beaucoup. Du moins je le crois.

Mes yeux se sont ouverts, comme si cela n’avait jamais été le cas. Les feuilles jaunes d’or tombaient autour de moi. J’avais la sensation que de toute ma vie, si je n’avais fait que dormir mais pourtant je savais déjà nombre de choses. Je savais ce qu’était la nature, que nous étions au printemps et que l’arbre sous lequel je m’éveillais était hors du commun car ses larges feuilles d’or tombaient alors que les bourgeons des autres arbres s’éveillaient mais qu’il n’était pas malade. Sur moi, un simple pantalon au tissu délicat et doux. Aux couleurs bleu et or. Tout en me redressant sur mon lit de mousse, j’observais le monde autour de moi tel un nouveau né. Je m’émerveillais devant cette forêt qui vivait les premiers jours du Printemps. La lumière du soleil venait toucher le plancher de feuilles morte avec douceur, filtrés en des dizaines de rayon où valsaient insectes et pollen tandis que les jeunes feuilles encore vertes d’émeraudes plongeaient cette forêt dans une ambiance presque feutrée aux teintes vertes.

L’arbre au-dessus de moi, celui qui me semblait avoir veillé sur mon sommeil, perdait des feuilles à rythme rapide mais régulier. Cependant, sa coiffe digne d’un roi ne se marquait d’aucun trou. Le nombre de feuilles sur cet arbre était totalement hors de ma compréhension. Je le savais, j’étais bien trop jeune pour comprendre. Mais quel âge avais-je ? Mon corps semblait celui d’un homme bien que je me sente petit face à tout ses larges et hauts arbres.

Je passais la main sur mon visage et ne sentit que la douceur d’une peau neuve. Un homme n’avait-il pas de la barbe ? Je le pensais. Alors étais-je un homme ? J’étais un mâle à n’en pas douter mais un humain, je l’ignorais. Mais je ne m’en souciais pas vraiment en vérité. Dans ce lieu baigné de lumière, je me sentais apaisé et les questions qui auraient pu me venir à l’esprit s’éloignaient présentement. A mesure que les questions s’éloignaient, une idée grandissait. Celle que l’arbre aux feuilles d’or était ici dans un but bien précis. Il avait veillé sur moi mais il demeurait des choses à faire. Mon regard jusqu’à présent porté sur la forêt, retourna sur son écorce et son immense feuillage. Je posais la main droite sur son écorce, la caressant doucement tandis que la gauche allait trouver le lierre et la mousse à la base de son tronc. Ce seul contact me donna l’impression d’avoir prit dans mes bras mon père, ma mère. Cet arbre avait bien veillé sur moi, je pouvais sentir son amour pour les autres arbres et pour moi. Absolument comblé par tant d’amour, je posais ma tête contre son écorce et une lumière couleur d’or explosa alors dans mon esprit.

Cet arbre était mourant. Son dernier souffle était emporté mais il avait laissé une graine derrière lui, moi. Et à cette graine, il devait accorder les derniers instants de sa vie afin de lui apprendre quelle était sa place et le son but. En cet instant, j’appris tout ce que je devais savoir sur l’Origine, ses Enseignements et sur le Rorkhan où je me trouvais. J’apprenais aussi d’autres choses, des connaissances éparses issues de la mémoire de l’arbre. Les elfes, les nains. Le fer et l’acier capable de trancher et de tuer même les arbres millénaires. Mon apprentissage était fait de souvenirs mais pas seulement ceux de l’esprit. Je trouvais également ceux de muscles qui n’avaient pas appartenus à cet arbre mais plutôt à l’homme qui avait planté sa graine. Un homme aux doigts de racines et aux yeux de feuilles. Un être qui fût humain mais qui allait mourir en même temps que l’arbre dont il avait permit la naissance. C’est ainsi que je pus me souvenir comment combattre.

Combien de temps dura cet apprentissage ? Je l’ignorais. Mais lorsque j’ouvris à nouveau les yeux, la pluie de feuille d’or avait cessé. L’Arbre n’était plus qu’une carcasse vide de toute vie, un morceau de bois mort tout simplement. Un puissant vent se leva alors, venant du sud, balayant les feuilles, héritage de cet arbre, et les dispersant dans tout le Rorkhan. Avec ce vent vînt un murmure. Un bruissement dans les arbres. Oyan Unerii. Mon nom. Je le sus instinctivement. Qui me l’avait attribué ? L’homme qui était mort ? La forêt ? Autre chose ? Je ne le saurais jamais. Je ne saurais même pas si c’était réellement un nom mais c’était ma conviction.

Le vent qui avait soufflé m’avait révélé mon nom mais en dispersant les feuilles, il avait aussi révélé ce qu’elles dissimulaient. Sous le tapis de mousse et de feuille sur lequel je m’étais éveillé sommeillait une sphère jaune et chaude semblable à l’ambre. Elle pulsait tel un cœur qui bat. Hypnotisé par cette vision féérique, je m’agenouillais devant cette sphère et hésitais un long moment avant de la toucher, incertains de le mériter. Finalement, séduit par la chaleur de ce cœur d’ambre, je posais la main dessus. Sa chaleur se répandit alors en moi, semblable à la sève d’un arbre qui alimenterait mon corps d’une façon nouvelle et salvatrice. La lumière toucha alors mes yeux, les transformant. La lumière se répandit dans mon corps, le rendant plus chaud et sa peau se dorant légèrement.

Observant ce cœur d’ambre et l’arbre qui avait veillé sur moi, je pensais pouvoir ramener la vie dans ce corps. Posant la sphère sur l’écorce, l’arbre s’illumina alors tel un soleil et je ne puis plus voir jusqu’à ce que la lumière disparaisse, ne laissant dans ma main que la sphère. La sphère était à présent soutenue par un bâton fait d’un bois plus solide que l’acier et retenue dessus par un lierre scintillant. Voilà ce qui restait de mon professeur. Il continuerait à vivre avec moi et porterai les Enseignements de l’Origine à mes côtés.

Depuis ce jour, j’ai passé cinq années à parcourir ce que certains appellent la Forêt des Secrets. J’en appris beaucoup. J’appris à me servir de mes souvenirs et des dons de l’Origine. J’entrais en contact avec de nombreuses personnes. Les clans du Rorkhan par le biais de ceux qui s’égaraient ici. Les créatures du Changement lorsque ces dernières essayaient de faire du mal à cette forêt ou ses habitants. Mais aussi les Cultistes Originels. Ces derniers venaient me voir souvent, priant avec moi. J’ignorais pourquoi. Mais je leurs apportais conseils lorsqu’ils me le demandaient, bien que certains faisaient cela avec une certaines rancœurs, une animosité. Une attitude de jalousie je crois. Depuis cinq ans, certains m’appellent le Guide et on vient me trouver pour que je soigne, conseille et mènent les égarés aux lisières de la forêt. Mais depuis plusieurs mois, les mort-vivants se répandent dans la forêt. J’en ai combattu un grand nombre et beaucoup de créatures, même du changement m’y aidèrent. Mais ce n’est pas suffisant. Le Rorkhan est à genoux, le Rorkhan souffre et à présent je sors de la Forêt des Secrets afin de combattre l’engeance du Changement.


Rêves et/ou buts : Je rêve souvent. De beaucoup de choses, certaines réelles, d’autres un peu moins. Mais mon ambition est de portée la Nature comme mère de chaque être vivant en ce monde.

Autre(s) : On m’a dit que mon bâton, de par l’ambre qui le surmonte, avait une grande valeur vénale. Je n’en ai cure pour ma part mais plusieurs sont déjà venus pour tenter de me le prendre. Je ne peux les laisser, c’est un don de la Nature et il canalise les pouvoirs que l’Origine ma accordé.

Comment avez-vous connu le forum ? : Il en est qui disent que je fus atteint par le biais du doigt divin.

Avez-vous lu le règlement ? : [Validé par l'Origine]